CH544328A - Procédé de fabrication d'un arbre de barillet et arbre de barillet fabriqué selon ce procédé - Google Patents

Description

  
 



   La présente invention a pour objets un procédé de fabrication d'un arbre de barillet selon lequel au moins des surfaces de révolution sont formées dans une barre de matière à usiner sur un tour automatique par tournage-ébauchage, tournage de finition, centrage, perçage et taraudage, ainsi que l'arbre de barillet fabriqué selon ce procédé.



   On fabrique depuis longtemps des arbres de barillet par décolletage sur les tours automatiques et notamment sur des tours à poupée mobile permettant d'usiner en série des pièces sorties d'une barre de matière à usiner.



   Les pièces sont sorties de la barre à usiner par des opérations successives dont la somme détermine la production de la machine, compte tenu de la matière utilisée et de la qualité que   l'on    veut obtenir.



   Jusqu'à ce jour, les arbres produits par ces tours sortent sans le carré. Le fraisage de ce dernier se fait en reprise sur des machines spéciales, ce qui nécessite naturellement, pour chaque dimension d'arbre, I'exécution d'un magasin approprié. Le transfert des arbres de la décolleteuse à la machine à tailler exige, il va de soi, des opérations intermédiaires telles que nettoyage et contrôle dimensionnel. Par ailleurs, certains arbres ne se prêtent pas à un remplissage du magasin par des moyens automatiques en raison des proportions défavorables existant entre le diamètre de la bonde et la longueur de l'arbre. Pour ces derniers, le remplissage age du magasin doit alors se faire à la main.



   On connaît aussi des tours automatiques qui sont équipés d'un appareil auxiliaire comportant une fraise, et qui permettent de fa çonner sans reprise certaines pièces comme des tiges de remontoir présentant un carré. Il est alors nécessaire d'arrêter la broche qui guide la barre et de la fixer dans une orientation déterminée pour effectuer une ou plusieurs opérations de fraisage, puis de faire subir à la barre une rotation de   90"    afin de continuer l'opération.



   D'autre part, pour la fabrication des pignons coulants, on a réalisé des tours multibroches dont une des stations est équipée d'un outil d'étampage agissant dans le sens de l'axe de la barre pour former le trou carré de cette pièce.



   Le but de la présente invention est de créer un procédé de fabrication permettant d'obtenir rationnellement et avec une précision aussi grande que possible des arbres de barillet destinés à des pièces d'horlogerie de différents types comme des montres, aussi bien que des pendulettes, au moyen d'un tour automatique, notamment d'un tour à poupée mobile, ce procédé évitant les inconvénients mentionnés ci-dessus.



   Dans ce but, le procédé selon l'invention est caractérisé par une opération d'étampage effectuée avant le tronçonnage de la pièce et formant un carré à son extrémité.



   On va décrire maintenant, à titre d'exemple, un mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, en se référant à l'unique figure du dessin annexé qui est une vue moitié en élévation et moitié en coupe d'un arbre de barillet obtenu par le procédé.



   Contrairement à ce qui s'est fait jusqu'à maintenant, le carré 13 de cet arbre n'est pas fraisé mais étampé au moyen d'un outil monté sur une des broches d'un appareil auxiliaire fixé au bâti du tour devant l'éventail des burins et capable d'agir dans le sens de l'axe de l'arbre.



   Le cycle des opérations prévues pour le décolletage d'un arbre comme celui qui est représenté au dessin, est indiqué ci-après.



   Dans cet exemple, il est entendu que   l'on    dispose d'un tour automatique à poupée mobile utilisé habituellement pour ce genre de travaux, d'une capacité de 7 ou 10 mm équipé de cinq burins, d'un centreur de côté et d'un appareil auxiliaire en bout à trois broches pour percer, tarauder et étamper.



   Cycle des opérations d'usinage pour l'exécution de l'arbre de   ba-    rillet selon le dessin annexé.



   1. Centrage du trou coaxial 1 au moyen du centreur de côté.



   2. Tournage-ébauche d'une portée où viendra le carré 3, de la portée 4 qui suit le carré, de la portée 5 du barillet, du dégagement 6 et du biais avant 7 de la bonde 8.



   Le perçage du trou   I    se fait pendant ces opérations au moyen de la broche médiane de l'appareil auxiliaire.



   3. Tournage de finition de la face plane du dégagement 6 (cette opération est généralement appelée   pivotage   en terme de métier et sera désormais désignée de cette façon), exécution de la piqûre 9, pivotage de la portée 5 du barillet, du premier biais 10, de la face 11 de la portée du barillet, exécution de la piqûre 12, pivotage de la portée 4 qui suit le carré, du deuxième biais 2, de la portée du carré 13 et du troisième biais 3.



   4. Tournage de la saignée 14 derrière le carré.



   5. Etampage du carré au moyen de la broche avant de l'appareil auxiliaire.



   6. Tournage-ébauche du biais arrière 15 de la bonde, du dégagement 16, de la portée 17 du couvercle, du pivot 18 et du dégagement conique 19 (dégagement pour le burin à pivoter).



   7. Pivotage de la face du dégagement 16, exécution de la piqûre 19, pivotage de la portée 17 du couvercle, exécution du quatrième biais 20, pivotage de la face 21 de la portée du couvercle, exécution de la piqûre 22 et pivotage du pivot 18.



   Le taraudage du trou 1 se fait pendant ces opérations de pivotage au moyen de la broche arrière de l'appareil auxiliaire.



   8. Début du tronçonnage, exécution du cinquième biais 19 et fin du tronçonnage.



   Pour l'étampage du carré, il est prévu d'utiliser le procédé usuel qui consiste à faire avancer la broche d'étampage par un levier commandé par une came. Il est évident qu'on pourrait tout aussi bien la faire avancer au moyen d'un piston pneumatique, hydraulique ou encore par un électro-aimant, étant entendu que la mise en action de ces éléments serait commandée par une came agissant, soit sur une vanne, soit sur un interrupteur.



   Il est certain, par ailleurs, que l'outil à étamper avancé à l'encontre d'un ressort de rappel, court le risque, selon son degré d'affûtage, de rester coincé sur la pièce. Ceci peut provoquer des perturbations dans le cycle des opérations d'usinage et une détérioration des outils, voire des organes du tour.



   Pour éviter un tel risque, il a été prévu un levier de rappel forcé qui, au moyen d'une came, oblige à un moment donné la broche porte-étampe à reculer.



   Pour cette opération de contrôle, des moyens pneumatiques, hydrauliques ou électriques sont également susceptibles d'être utilisés isolément ou en combinaison avec les moyens utilisés pour faire avancer la broche.



   Il est évident que l'opération d'étampage peut aussi bien se faire avec une broche non rotative qu'avec une broche rotative.



  Dans le premier cas, I'outil est fixe et la poupée est arrêtée pour cette opération. Dans le second cas, I'outil est monté fou sur sa broche et l'opération peut se faire sans arrêter la poupée.

 

   On peut aussi, avec un appareil auxiliaire possédant suffisamment de broches, prévoir deux outils à étamper, I'un pour ébaucher le carré et l'autre pour un repassage de finition.



   Il serait aussi possible d'utiliser une broche d'étampage fixe axialement et où la pièce à étamper serait engagée dans l'outil par avance de la poupée.



   REVENDICATIONS



   I. Procédé de fabrication d'un arbre de barillet selon lequel au moins des surfaces de révolution sont formées dans une barre de matière à usiner sur un tour automatique par tournage-ébauchage, tournage de finition, centrage, perçage et taraudage, caractérisé par une opération d'étampage effectuée avant le tronçonnage de la pièce et formant un carré à son extrémité.



     II.    Arbre de barillet fabriqué selon le procédé de la revendication I. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.



   

Claims (1)

1. **ATTENTION** debut du champ CLMS peut contenir fin de DESC **.

   La présente invention a pour objets un procédé de fabrication d'un arbre de barillet selon lequel au moins des surfaces de révolution sont formées dans une barre de matière à usiner sur un tour automatique par tournage-ébauchage, tournage de finition, centrage, perçage et taraudage, ainsi que l'arbre de barillet fabriqué selon ce procédé.

   On fabrique depuis longtemps des arbres de barillet par décolletage sur les tours automatiques et notamment sur des tours à poupée mobile permettant d'usiner en série des pièces sorties d'une barre de matière à usiner.

   Les pièces sont sorties de la barre à usiner par des opérations successives dont la somme détermine la production de la machine, compte tenu de la matière utilisée et de la qualité que l'on veut obtenir.

   Jusqu'à ce jour, les arbres produits par ces tours sortent sans le carré. Le fraisage de ce dernier se fait en reprise sur des machines spéciales, ce qui nécessite naturellement, pour chaque dimension d'arbre, I'exécution d'un magasin approprié. Le transfert des arbres de la décolleteuse à la machine à tailler exige, il va de soi, des opérations intermédiaires telles que nettoyage et contrôle dimensionnel. Par ailleurs, certains arbres ne se prêtent pas à un remplissage du magasin par des moyens automatiques en raison des proportions défavorables existant entre le diamètre de la bonde et la longueur de l'arbre. Pour ces derniers, le remplissage age du magasin doit alors se faire à la main.

   On connaît aussi des tours automatiques qui sont équipés d'un appareil auxiliaire comportant une fraise, et qui permettent de fa çonner sans reprise certaines pièces comme des tiges de remontoir présentant un carré. Il est alors nécessaire d'arrêter la broche qui guide la barre et de la fixer dans une orientation déterminée pour effectuer une ou plusieurs opérations de fraisage, puis de faire subir à la barre une rotation de 90" afin de continuer l'opération.

   D'autre part, pour la fabrication des pignons coulants, on a réalisé des tours multibroches dont une des stations est équipée d'un outil d'étampage agissant dans le sens de l'axe de la barre pour former le trou carré de cette pièce.

   Le but de la présente invention est de créer un procédé de fabrication permettant d'obtenir rationnellement et avec une précision aussi grande que possible des arbres de barillet destinés à des pièces d'horlogerie de différents types comme des montres, aussi bien que des pendulettes, au moyen d'un tour automatique, notamment d'un tour à poupée mobile, ce procédé évitant les inconvénients mentionnés ci-dessus.

   Dans ce but, le procédé selon l'invention est caractérisé par une opération d'étampage effectuée avant le tronçonnage de la pièce et formant un carré à son extrémité.

   On va décrire maintenant, à titre d'exemple, un mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, en se référant à l'unique figure du dessin annexé qui est une vue moitié en élévation et moitié en coupe d'un arbre de barillet obtenu par le procédé.

   Contrairement à ce qui s'est fait jusqu'à maintenant, le carré 13 de cet arbre n'est pas fraisé mais étampé au moyen d'un outil monté sur une des broches d'un appareil auxiliaire fixé au bâti du tour devant l'éventail des burins et capable d'agir dans le sens de l'axe de l'arbre.

   Le cycle des opérations prévues pour le décolletage d'un arbre comme celui qui est représenté au dessin, est indiqué ci-après.

   Dans cet exemple, il est entendu que l'on dispose d'un tour automatique à poupée mobile utilisé habituellement pour ce genre de travaux, d'une capacité de 7 ou 10 mm équipé de cinq burins, d'un centreur de côté et d'un appareil auxiliaire en bout à trois broches pour percer, tarauder et étamper.

   Cycle des opérations d'usinage pour l'exécution de l'arbre de ba- rillet selon le dessin annexé.

   1. Centrage du trou coaxial 1 au moyen du centreur de côté.

   2. Tournage-ébauche d'une portée où viendra le carré 3, de la portée 4 qui suit le carré, de la portée 5 du barillet, du dégagement 6 et du biais avant 7 de la bonde 8.

   Le perçage du trou I se fait pendant ces opérations au moyen de la broche médiane de l'appareil auxiliaire.

   3. Tournage de finition de la face plane du dégagement 6 (cette opération est généralement appelée pivotage en terme de métier et sera désormais désignée de cette façon), exécution de la piqûre 9, pivotage de la portée 5 du barillet, du premier biais 10, de la face 11 de la portée du barillet, exécution de la piqûre 12, pivotage de la portée 4 qui suit le carré, du deuxième biais 2, de la portée du carré 13 et du troisième biais 3.

   4. Tournage de la saignée 14 derrière le carré.

   5. Etampage du carré au moyen de la broche avant de l'appareil auxiliaire.

   6. Tournage-ébauche du biais arrière 15 de la bonde, du dégagement 16, de la portée 17 du couvercle, du pivot 18 et du dégagement conique 19 (dégagement pour le burin à pivoter).

   7. Pivotage de la face du dégagement 16, exécution de la piqûre 19, pivotage de la portée 17 du couvercle, exécution du quatrième biais 20, pivotage de la face 21 de la portée du couvercle, exécution de la piqûre 22 et pivotage du pivot 18.

   Le taraudage du trou 1 se fait pendant ces opérations de pivotage au moyen de la broche arrière de l'appareil auxiliaire.

   8. Début du tronçonnage, exécution du cinquième biais 19 et fin du tronçonnage.

   Pour l'étampage du carré, il est prévu d'utiliser le procédé usuel qui consiste à faire avancer la broche d'étampage par un levier commandé par une came. Il est évident qu'on pourrait tout aussi bien la faire avancer au moyen d'un piston pneumatique, hydraulique ou encore par un électro-aimant, étant entendu que la mise en action de ces éléments serait commandée par une came agissant, soit sur une vanne, soit sur un interrupteur.

   Il est certain, par ailleurs, que l'outil à étamper avancé à l'encontre d'un ressort de rappel, court le risque, selon son degré d'affûtage, de rester coincé sur la pièce. Ceci peut provoquer des perturbations dans le cycle des opérations d'usinage et une détérioration des outils, voire des organes du tour.

   Pour éviter un tel risque, il a été prévu un levier de rappel forcé qui, au moyen d'une came, oblige à un moment donné la broche porte-étampe à reculer.

   Pour cette opération de contrôle, des moyens pneumatiques, hydrauliques ou électriques sont également susceptibles d'être utilisés isolément ou en combinaison avec les moyens utilisés pour faire avancer la broche.

   Il est évident que l'opération d'étampage peut aussi bien se faire avec une broche non rotative qu'avec une broche rotative.

   Dans le premier cas, I'outil est fixe et la poupée est arrêtée pour cette opération. Dans le second cas, I'outil est monté fou sur sa broche et l'opération peut se faire sans arrêter la poupée.

   On peut aussi, avec un appareil auxiliaire possédant suffisamment de broches, prévoir deux outils à étamper, I'un pour ébaucher le carré et l'autre pour un repassage de finition.

   Il serait aussi possible d'utiliser une broche d'étampage fixe axialement et où la pièce à étamper serait engagée dans l'outil par avance de la poupée.

   REVENDICATIONS

   I. Procédé de fabrication d'un arbre de barillet selon lequel au moins des surfaces de révolution sont formées dans une barre de matière à usiner sur un tour automatique par tournage-ébauchage, tournage de finition, centrage, perçage et taraudage, caractérisé par une opération d'étampage effectuée avant le tronçonnage de la pièce et formant un carré à son extrémité.

   II. Arbre de barillet fabriqué selon le procédé de la revendication I.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'opération d'étampage est effectuée en déplaçant une broche d'étampe dans le sens de l'axe de la barre.

   2. Procédé selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins une des courses de l'étampe est assurée par des moyens hydrauliques ou pneumatiques.

   3. Procédé selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins une des courses de l'étampe est assurée par un électro-aimant.

   4. Procédé selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que le recul de la broche d'étampe est assuré par un levier actionné par une came.

   5. Procédé selon les sous-revendications 3 et 4, caractérisé en ce que la course d'avance de l'étampe est assurée par un électroaimant.

   6. Procédé selon les sous-revendications 2 et 4, caractérisé en ce que la course d'avance de la broche d'étampe est assurée par des moyens hydrauliques ou pneumatiques.