CH540186A - Procédé de manutention d'une bande enroulée, et dispositif pour sa mise en oeuvre - Google Patents

Description

  
 



   Le présent brevet a pour objets un procédé de manutention d'une bande enroulée et un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé, permettant par exemple de contrôler de façon continue la bande pour voir si elle présente des défauts et pour permettre d'enlever les parties défectueuses de la bande.



   Actuellement les fabricants d'étiquettes reçoivent d'un fabricant d'étiquettes vierges des bandes enroulées vierges et effectuent sur ces rouleaux des opérations telles que impression, découpage, etc. Ces rouleaux, qui peuvent ou non comprendre un ruban de support transportant les étiquettes, peuvent présenter un diamètre allant jusqu'à 60 cm ou parfois davantage même et une largeur comprise entre 20 cm et 33 cm. Les étiquettes, etc., peuvent être disposées soit de façon continue soit de façon espacée. Suivant la dimension de chacune des étiquettes, la bande peut comprendre entre une et quinze étiquettes dans sa largeur.



   Etant donné que dans certains cas les rouleaux produits par le fabricant d'étiquettes ne peuvent pas être utilisés directement, une opération intermédiaire est parfois nécessaire, dans laquelle il faut réenrouler les rouleaux volumineux en formant des rouleaux de plus petit diamétre, et les fendre dans le sens de la longueur pour former des bandes plus étroites. De même, les rouleaux d'étiquettes de grande dimension présentent souvent des parties défectueuses qui doivent être enlevées.



   Le fabricant d'étiquettes n'ayant souvent qu'une idée approximative du nombre d'étiquettes comprises dans un rouleau de grande dimension, il est parfois nécessaire de réenrouler la bande de manière à effectuer un comptage precis du nombre des étiquettes comprises. Dans certaines applications, telles que l'étiquetage de produits pharmaceutiques, il est nécessaire de connaitre exactement le nombre d'étiquettes renfermées dans un rouleau sans quoi le rouleau est refusé. Les rouleaux d'étiquettes sont achetés à condition que le nombre d'étiquettes indiqué soit absolument correct. Cette situation se présente par exemple dans le cas d'une fabrique de produits pharmaceutiques lorsqu'elle met des médicaments en bouteille.

  Les appareils de remplissage, d'étiquetage et de fermeture des bouteilles, des fabriques de produits pharmaceutiques doivent recevoir un nombre déterminé de bouteilles, un nombre déterminé d'étiquettes et une quantité précise de médicaments, de sorte que lorsque tout ceci a été associé le reste peut être prévu et vérifié de façon précise.



   Afin d'effectuer un comptage précis, les machines classiques comprennent un dispositif de comptage digital.



   Les machines classiques d'épissurage, de séparation et de rebobinage de la bande font passer celle-ci, du rouleau d'alimentation   a    travers un emplacement d'épissurage, à travers un emplacement de contrôle, à travers un emplacement de séparation, la bande parvenant finalement à un mandrin de rebobinage. L'emplacement de contrôle est situé entre l'emplacement d'épissurage et le mandrin de réenroulement mais, dans les machines actuellement disponibles, il est toujours situé à l'emplacement d'épissurage ou après celui-ci.



   Etant donné cette disposition, il est nécessaire lorsqu'une défectuosité est décelée d'arrêter le déplacement de la bande puis d'inverser son sens de déplacement afin de ramener la partie défectueuse a l'emplacement d'épissurage. Ce renversement du sens de déplacement de la bande nécessite le renversement du sens de marche du mandrin d'où la bande est déroulée et un dispositif de freinage du mandrin.



   Lorsqu'un comptage précis du nombre d'étiquettes contenues dans le rouleau est requis ce blocage et inversion du sens de déplacement de la bande peut conduire à un comptage erroné pour les raisons qui sont expliquées ci-dessous en regard des fig. 3 et 4 du dessin.



   A la fig. 3, la bande 19 est représentée en élévation de manière que l'on voie son bord. La bande 19 comprend un ruban de support sur la surface supérieure duquel sont collées plusieurs étiquettes A, B, C, D, etc. La fig. 3 illustre deux parties de la tête de comptage, la première étant constituée par une source de lunière 56 projetant un faisceau de lumière parallèle vers le bas, ceci perpendiculairement à la bande 19, et la deuxième par une cellule photo-électrique 58 disposée au-dessous de la bande 19, directement dans la trajectoire du faisceau émis par la source lumineuse 56. Le ruban de support 57 est relativement transparent à la lumière émise par la source de lumière 56, tandis que les étiquettes A, B, C, D, etc. sont relativement opaques. Il y a lieu de noter que les étiquettes A, B, C, etc. sont écartées légèrement l'une de l'autre dans le sens longitudinal.

  Admettons que le compteur est agencé de manière qu'il compte une unité chaque fois que le niveau lumineux reçu par la cellule photo-électrique 58 passe d'une valeur élevée à une valeur basse (ou de l'état éclairé à l'état non éclairé). Si nous admettons que la bande 19 se déplace vers la droite, la dernière unité aurait été enregistrée par le compteur au moment où le bord avant 60 de l'étiquette B traversait le faisceau lumineux émis de la source 56. L'unité précédente a été comptée au moment où le bord avant 62 de l'étiquette C franchissait le faisceau lumineux et ainsi de suite. Le compteur ignore le passage d'un niveau bas à un niveau élevé qui se produit lorsque le bord arrière de chacune des étiquettes passe entre la source de lumière 56 et la cellule photo-électrique 58.



   Considérons maintenant ce qui se produit lorsqu'une défectuosité est décelée par l'opérateur et qu'il arrête le déplacement de la bande. On va décrire maintenant la séquence des opérations effectuées dans la technique connue pour déplacer la bande 19 vers l'arrière le long de sa trajectoire, de manière à pouvoir amener un segment défectueux de la bande à un emplacement d'épissurage.



  Etant donné que la longueur des étiquettes est supérieure à l'intervalle les séparant, la bande a de grandes chances de s'arrêter dans une position où une étiquette vient se placer entre la source de lumière 56 et la cellule photo-électrique 58, exactement comme représenté à la fig. 3. Nous admettons que la dernière unité a été enregistrée par le compteur au moment où le bord avant 60 traversait le faisceau lumineux ce qui a eu pour effet d'amener le nombre enregistré par exemple à 1004. Maintenant, lorsque le sens de marche de la bande est inversé et que la bande 19 commence à se déplacer vers la gauche de la fig. 3, le compteur digital reçoit l'ordre de soustraire une unité du nombre total enregistré chaque fois que la cellule photo-électrique 58 passe du niveau supérieur au niveau inférieur.

  Admettons que la bande se déplace vers la gauche d'une distance égale à deux fois la largeur d'une étiquette, et s'arrête lorsque l'étiquette D est située entre la source de lumière 56 et la cellule photo-électrique 58. En se déplaçant en arrière, le compteur aura soustrait une unité au moment où le bord de gauche 64 de l'étiquette C passait à travers le faisceau de lumière et une seconde unité lorsque le bord de gauche 66 de l'étiquette D passait à travers le faisceau de lumière, ce qui amène le nombre enregistré dans le compteur à 1002. Après que l'on a enlevé la partie défectueuse de la bande, elle est remise en mouvement vers l'avant (vers la droite) et le compteur digital enregistre correctement l'éti- quette C sous le nombre 1003, I'étiquette B sous le nombre 1004,
I'étiquette A sous le nombre 1005, etc. Dans le cas décrit, aucune erreur de comptage ne se produit.



   Considérons toutefois, le cas où l'arrêt de la bande se produit au moment où la source de lumière 56 est située directement audessus d'un intervalle séparant deux étiquettes espacées l'une de l'autre. Cette situation est représentée à la fig. 4. Le faisceau de lumière n'a pas été interrompu par le bord avant 60 de l'étiquette B et par conséquent la   dernière   étiquette enregistrée était l'étiquette C, numérotée 1003. Supposons maintenant que la bande est mise en mouvement en sens inverse et s'arrête alors que l'étiquette D est située directement entre la source de lumière 56 et la cellule photo-électrique 58. Le compteur aura retiré une unité pour le bord de gauche 64 de l'étiquette C et une seconde unité pour le bord de gauche 66 de l'étiquette D, ce qui ramène le nombre à 1001.

   Après l'épissurage, la bande 19 se remet en mouvement vers la droite et le compteur attribuera le nombre 1002 à l'é- tiquette C, le nombre 1003 à l'étiquette B, et ainsi de suite, ce qui  représente une erreur d'une unité. L'erreur est due au fait que l'arrêt de la bande s'est produit en laissant sous le faisceau lumineux un intervalle séparant deux étiquettes tandis que l'autre arrêt s'est produit avec une étiquette interceptant le faisceau de lumière.



   On voit ainsi que lorsque un comptage exact est requis, il est nécessaire d'éviter le mouvement arrière de la bande au moins lorsque le comptage est basé sur la détection des intervalles séparant les étiquettes adjacentes ceci comme décrit ci-dessus.



   Le but de l'invention est d'éliminer les inconvénients ci-dessus des machines à fendre, épissurer et rebobiner les rouleaux, en établissant un procédé de manutention d'une bande qui ne nécessite aucune inversion du sens de déplacement de la bande. Ceci permet d'éviter de devoir inverser le sens de la marche du mandrin de déroulement, et de freiner le mandrin de réenroulement, ainsi que d'utiliser un compteur à deux sens de comptage ce qui permet d'éliminer complètement toute erreur de comptage.



   Le procédé de manutention d'une bande enroulée selon l'invention est caractérisé en ce qu'on déroule le rouleau d'un mandrin de déroulement, en faisant passer la bande le long d'une trajectoire l'amenant successivement en un emplacement de contrôle, en un emplacement d'épissurage et à un mandrin de réenroulement, et en ce qu'on arrête la bande lorsqu'on désire effectuer une épissure.



   Le dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend un mandrin de déroulement pour une bande enroulée, un mandrin de réenroulement, des moyens pour guider la bande le long d'une trajectoire allant du mandrin de déroulement au mandrin de réenroulement, des moyens de freinage pour arrêter le mouvement de la bande le long de la trajectoire, un emplacement de contrôle situé sur la trajectoire et un emplacement d'épissurage situé sur la trajectoire, entre l'emplacement de contrôle et le mandrin de réenroulement.



   Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention.



   La fig. 1 est une vue en perspective d'un dispositif de manutention d'une bande enroulée.



   La fig. 2 est une vue schématique de différentes parties du dispositif.



   La fig. 1 représente un dispositif 10 de manutention d'une bande qui comprend un châssis principal et une enveloppe 12 qui sont portés par deux pieds 14.



   Un mandrin de déroulement 16 se prolonge horizontalement à l'extérieur de l'enveloppe 12, à la partie inférieure de cette enveloppe. Le mandrin de déroulement 16 porte un rouleau 18 d'une bande 19.



   La bande 19 après avoir été déroulée du rouleau 18, passe d'abord sur un premier rouleau fou 20 monté sur l'enveloppe 12, audessus du rouleau 18. La bande 19 est ensuite acheminée horizontalement vers la droite et passe autour d'un second rouleau fou 22, supporté à l'extrémité de l'entretoise 24.



   La bande 19 est ensuite acheminée obliquement vers le bas puis passe autour d'un troisième rouleau fou 25, autour d'un quatrième rouleau fou 26 puis autour d'un rouleau de guidage latéral 28 qui présente deux brides latérales 29 entre lesquelles passe la bande 19. Le rouleau de guidage latéral 28 est monté à l'extrémité gauche de l'entretoise 24. Après le rouleau de guidage latéral 28, la bande 19 est acheminée vers la droite jusqu'à un cinquième rouleau fou 30, puis pénètre dans la pince formée entre un rouleau de traction 32 et un rouleau de serrage 33 (fig. 2).



   Après avoir passé entre le rouleau de traction 32 et le rouleau de serrage 33, la bande 19 passe entre une paire de rouleaux de coupage 35 puis autour d'un sixième rouleau fou 36 pour venir finalement s'enrouler autour d'un mandrin de réenroulement 38.



   Un compteur digital 40, à un seul sens de comptage, est dispo
 sé au sommet de l'enveloppe 12, mais peut être disposé à l'inté
 rieur de l'enveloppe si on le désire. La tête capteuse qui commande le comptage est située à l'intérieur d'une enveloppe auxiliaire 42, mais peut être située en toute position entre le cinquième rouleau fou 30 et le mandrin de rebobinage 38.



   Un panneau de commande 44 est également monté sur l'enveloppe 12.



   Un emplacement de contrôle de la bande est ménagé en 46, entre le rouleau 18 et le rouleau 28, cet emplacement permettant le contrôle soit par un opérateur qui surveille simplement la bande 19 lorsqu'elle défile, soit par des moyens automatiques ou semi-automatiques qui comprennent par exemple un dispositif stroboscopique 48. La forme d'exécution représentée comprend également une lampe électrique ordinaire 50 pour permettre le contrôle de la bande à l'emplacement 46.



   Après que la bande 19 a passé autour des rouleaux fous 22, 25, 26 et autour du rouleau de guidage latéral 28, elle parvient à un emplacement d'épissurage 52.



   L'emplacement d'épissurage 52 comprend deux barres de serrage 54. A cet emplacement d'épissurage 52, la bande 19 passe sur la surface d'une table horizontale 55 supportée par l'entretoise 24, les barres de serrage 54 étant agencées pour serrer la bande 19 contre cette table. Pour supprimer un tronçon défectueux de la bande, on serre d'abord celle-ci en utilisant la barre de droite 54 puis on coupe transversalement la bande à l'aide d'un couteau (non représenté) qui est guidé par une rainure de guidage (non représentée). La bande défectueuse est ensuite tirée en avant jusqu'à ce que le segment défectueux ait passé devant le bord déjà coupé.



  Ensuite, les bords latéraux des deux parties de la bande sont alignés et le tronçon amont de la bande est fixé à l'aide de la barre de serrage 54 de gauche. Le couteau est utilisé à nouveau pour couper le tronçon amont de la bande dans la même rainure de guidage et les deux parties de la bande sont ensuite épissurées l'une à l'autre en utilisant du papier gommé (non représenté).



   La distance mesurée le long de la bande, entre l'emplacement de contrôle 46 et l'emplacement d'épissurage 52 doit être au moins égale à la longueur maximum de la bande se déroulant du rouleau 18 lors d'un actionnement des moyens de freinage pour arrêter le déplacement de la bande. Ceci donne à l'opérateur suffisamment de temps après qu'il a détecté une défectuosité dans la bande pour l'arrêter, avant que cette défectuosité n'atteigne l'emplacement d'épissurage. Ceci signifie que l'opérateur n'a pas besoin de renverser le sens de la marche pour ramener la bande défectueuse à partir du mandrin de réenroulement ou à partir d'un emplacement situé en aval de la station d'épissurage. Ainsi on évite les difficultés provoquées par l'amenée en coïncidence des parties coupées, provoquées par le renversement du sens de la marche.

  Ceci permet également d'éviter l'utilisation d'un compteur à deux sens de comptage, ce qui élimine totalement toute possibilité de comptage erroné pouvant se produire chaque fois qu'on inverse le sens de déplacement de la bande.



   En faisant passer le ruban déroulé le long d'une trajectoire enveloppant le rouleau 18 on ménage une longueur de bande suffisante entre l'emplacement de contrôle 46 et l'emplacement d'épissurage 52 pour permettre aux moyens de freinage 68 (représentés en traits interrompus à la fig. 2) d'interrompre la rotation du rouleau 18 avant que le segment défectueux de la bande 19 n'atteigne l'emplacement d'épissurage 52. Après cet arrêt initial la bande est déplacée lentement vers l'avant (pas en arrière) jusqu'à ce qu'elle atteigne l'emplacement d'épissurage 52.



   Il est clair que les moyens de freinage 68 peuvent être remplacés par d'autres moyens d'arrêt n'agissant pas nécessairement sur le mandrin de déroulage 16.



   REVENDICATION I
 Procédé de manutention d'une bande enroulée, caractérisé en ce qu'on déroule le rouleau d'un mandrin de déroulement, en faisant passer la bande le long d'une trajectoire l'amenant successivement en un emplacement de contrôle, en un emplacement d'é 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.



   

Claims (1)

1. **ATTENTION** debut du champ CLMS peut contenir fin de DESC **. représente une erreur d'une unité. L'erreur est due au fait que l'arrêt de la bande s'est produit en laissant sous le faisceau lumineux un intervalle séparant deux étiquettes tandis que l'autre arrêt s'est produit avec une étiquette interceptant le faisceau de lumière.

   On voit ainsi que lorsque un comptage exact est requis, il est nécessaire d'éviter le mouvement arrière de la bande au moins lorsque le comptage est basé sur la détection des intervalles séparant les étiquettes adjacentes ceci comme décrit ci-dessus.

   Le but de l'invention est d'éliminer les inconvénients ci-dessus des machines à fendre, épissurer et rebobiner les rouleaux, en établissant un procédé de manutention d'une bande qui ne nécessite aucune inversion du sens de déplacement de la bande. Ceci permet d'éviter de devoir inverser le sens de la marche du mandrin de déroulement, et de freiner le mandrin de réenroulement, ainsi que d'utiliser un compteur à deux sens de comptage ce qui permet d'éliminer complètement toute erreur de comptage.

   Le procédé de manutention d'une bande enroulée selon l'invention est caractérisé en ce qu'on déroule le rouleau d'un mandrin de déroulement, en faisant passer la bande le long d'une trajectoire l'amenant successivement en un emplacement de contrôle, en un emplacement d'épissurage et à un mandrin de réenroulement, et en ce qu'on arrête la bande lorsqu'on désire effectuer une épissure.

   Le dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend un mandrin de déroulement pour une bande enroulée, un mandrin de réenroulement, des moyens pour guider la bande le long d'une trajectoire allant du mandrin de déroulement au mandrin de réenroulement, des moyens de freinage pour arrêter le mouvement de la bande le long de la trajectoire, un emplacement de contrôle situé sur la trajectoire et un emplacement d'épissurage situé sur la trajectoire, entre l'emplacement de contrôle et le mandrin de réenroulement.

   Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention.

   La fig. 1 est une vue en perspective d'un dispositif de manutention d'une bande enroulée.

   La fig. 2 est une vue schématique de différentes parties du dispositif.

   La fig. 1 représente un dispositif 10 de manutention d'une bande qui comprend un châssis principal et une enveloppe 12 qui sont portés par deux pieds 14.

   Un mandrin de déroulement 16 se prolonge horizontalement à l'extérieur de l'enveloppe 12, à la partie inférieure de cette enveloppe. Le mandrin de déroulement 16 porte un rouleau 18 d'une bande 19.

   La bande 19 après avoir été déroulée du rouleau 18, passe d'abord sur un premier rouleau fou 20 monté sur l'enveloppe 12, audessus du rouleau 18. La bande 19 est ensuite acheminée horizontalement vers la droite et passe autour d'un second rouleau fou 22, supporté à l'extrémité de l'entretoise 24.

   La bande 19 est ensuite acheminée obliquement vers le bas puis passe autour d'un troisième rouleau fou 25, autour d'un quatrième rouleau fou 26 puis autour d'un rouleau de guidage latéral 28 qui présente deux brides latérales 29 entre lesquelles passe la bande 19. Le rouleau de guidage latéral 28 est monté à l'extrémité gauche de l'entretoise 24. Après le rouleau de guidage latéral 28, la bande 19 est acheminée vers la droite jusqu'à un cinquième rouleau fou 30, puis pénètre dans la pince formée entre un rouleau de traction 32 et un rouleau de serrage 33 (fig. 2).

   Après avoir passé entre le rouleau de traction 32 et le rouleau de serrage 33, la bande 19 passe entre une paire de rouleaux de coupage 35 puis autour d'un sixième rouleau fou 36 pour venir finalement s'enrouler autour d'un mandrin de réenroulement 38.

   Un compteur digital 40, à un seul sens de comptage, est dispo sé au sommet de l'enveloppe 12, mais peut être disposé à l'inté rieur de l'enveloppe si on le désire. La tête capteuse qui commande le comptage est située à l'intérieur d'une enveloppe auxiliaire 42, mais peut être située en toute position entre le cinquième rouleau fou 30 et le mandrin de rebobinage 38.

   Un panneau de commande 44 est également monté sur l'enveloppe 12.

   Un emplacement de contrôle de la bande est ménagé en 46, entre le rouleau 18 et le rouleau 28, cet emplacement permettant le contrôle soit par un opérateur qui surveille simplement la bande 19 lorsqu'elle défile, soit par des moyens automatiques ou semi-automatiques qui comprennent par exemple un dispositif stroboscopique 48. La forme d'exécution représentée comprend également une lampe électrique ordinaire 50 pour permettre le contrôle de la bande à l'emplacement 46.

   Après que la bande 19 a passé autour des rouleaux fous 22, 25, 26 et autour du rouleau de guidage latéral 28, elle parvient à un emplacement d'épissurage 52.

   L'emplacement d'épissurage 52 comprend deux barres de serrage 54. A cet emplacement d'épissurage 52, la bande 19 passe sur la surface d'une table horizontale 55 supportée par l'entretoise 24, les barres de serrage 54 étant agencées pour serrer la bande 19 contre cette table. Pour supprimer un tronçon défectueux de la bande, on serre d'abord celle-ci en utilisant la barre de droite 54 puis on coupe transversalement la bande à l'aide d'un couteau (non représenté) qui est guidé par une rainure de guidage (non représentée). La bande défectueuse est ensuite tirée en avant jusqu'à ce que le segment défectueux ait passé devant le bord déjà coupé.

   Ensuite, les bords latéraux des deux parties de la bande sont alignés et le tronçon amont de la bande est fixé à l'aide de la barre de serrage 54 de gauche. Le couteau est utilisé à nouveau pour couper le tronçon amont de la bande dans la même rainure de guidage et les deux parties de la bande sont ensuite épissurées l'une à l'autre en utilisant du papier gommé (non représenté).

   La distance mesurée le long de la bande, entre l'emplacement de contrôle 46 et l'emplacement d'épissurage 52 doit être au moins égale à la longueur maximum de la bande se déroulant du rouleau 18 lors d'un actionnement des moyens de freinage pour arrêter le déplacement de la bande. Ceci donne à l'opérateur suffisamment de temps après qu'il a détecté une défectuosité dans la bande pour l'arrêter, avant que cette défectuosité n'atteigne l'emplacement d'épissurage. Ceci signifie que l'opérateur n'a pas besoin de renverser le sens de la marche pour ramener la bande défectueuse à partir du mandrin de réenroulement ou à partir d'un emplacement situé en aval de la station d'épissurage. Ainsi on évite les difficultés provoquées par l'amenée en coïncidence des parties coupées, provoquées par le renversement du sens de la marche.

   Ceci permet également d'éviter l'utilisation d'un compteur à deux sens de comptage, ce qui élimine totalement toute possibilité de comptage erroné pouvant se produire chaque fois qu'on inverse le sens de déplacement de la bande.

   En faisant passer le ruban déroulé le long d'une trajectoire enveloppant le rouleau 18 on ménage une longueur de bande suffisante entre l'emplacement de contrôle 46 et l'emplacement d'épissurage 52 pour permettre aux moyens de freinage 68 (représentés en traits interrompus à la fig. 2) d'interrompre la rotation du rouleau 18 avant que le segment défectueux de la bande 19 n'atteigne l'emplacement d'épissurage 52. Après cet arrêt initial la bande est déplacée lentement vers l'avant (pas en arrière) jusqu'à ce qu'elle atteigne l'emplacement d'épissurage 52.

   Il est clair que les moyens de freinage 68 peuvent être remplacés par d'autres moyens d'arrêt n'agissant pas nécessairement sur le mandrin de déroulage 16.

   REVENDICATION I Procédé de manutention d'une bande enroulée, caractérisé en ce qu'on déroule le rouleau d'un mandrin de déroulement, en faisant passer la bande le long d'une trajectoire l'amenant successivement en un emplacement de contrôle, en un emplacement d'é

   pissurage, et à un mandrin de réenroulement, et en ce qu'on arrête la bande lorsqu'on désire effectuer une épissure.

   SOUS-REVENDICATIONS I. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que lorsqu'on détecte une défectuosité de la bande à l'endroit de contrôle, on arrête le déplacement de la bande avant que la défectuosité atteigne l'emplacement d'épissurage, on fait avancer la bande jusqu'à ce que la défectuosité atteigne l'emplacement d'épissurage et on épissure la bande.

   2. Procédé selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce qu'on menage une distance entre l'emplacement de contrôle et l'emplacement d'épissurage qui est au moins égale à la longueur maximum de la bande se déroulant du rouleau pendant le freinage de la bande.

   3. Procédé selon la sous-revendication 2, caractérisé en ce qu'on compte les éléments que comprend la bande en un emplacement situé entre l'emplacement d'épissurage et le mandrin de réenroulement.

   REVENDICATION II Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un mandrin de déroulement pour une bande enroulée, un mandrin de réenroulement, des moyens pour guider la bande le long d'une trajectoire allant du mandrin de déroulement au mandrin de réenroulement, des moyens de freinage pour arrêter le mouvement de la bande le long de la trajectoire, un emplacement de contrôle situé sur la trajectoire et un emplacement d'épissurage situé sur la trajectoire, entre l'emplacement de contrôle et le mandrin de réenroulement.

   SOUS-REVENDICATIONS 4. Dispositif selon la revendication II, caractérisé en ce qu'il comprend un emplacement à rouleau de serrage situé dans la trajectoire, entre l'emplacement d'épissurage et le mandrin de réenroulement, la bande subissant un changement de tension à l'emplacement à rouleau de serrage.

   5. Dispositif selon la revendication II, caractérisé en ce que la distance le long de la trajectoire, comprise entre l'emplacement de contrôle et l'emplacement d'èpissurage est au moins égale à la longueur maximum de la bande se déroulant du rouleau pendant l'actionnement des moyens de freinage, de sorte qu'une partie défectueuse décelée à l'emplacement de contrôle peut être arrêtée en amont de l'emplacement d'épissurage sous l'effet des moyens de freinage.

   6. Dispositif selon la sous-revendication 5, caractérisé en ce que la trajectoire enveloppe le mandrin de déroulement et espacée suffisamment de celui-ci pour éviter tout contact avec le rouleau formé par la bande enroulée et monté sur ce mandrin.

   7. Dispositif selon la sous-revendication 5, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de comptage unidirectionnels qui sont situés entre l'emplacement d'épissurage et ledit mandrin de réenroulement, ces moyens de comptage étant destinés à compter le nombre d'éléments portés par la bande.

   8. Dispositif selon la sous-revendication 5, caractérisé en ce qu'il comprend un emplacement à rouleau de serrage situé dans la trajectoire, entre l'emplacement d'épissurage et le rouleau de réenroulement, la bande étant soumise à un changement de la tension à l'emplacement à rouleau de serrage, la trajectoire enveloppant le mandrin de déroulement et étant espacée suffisamment de ce mandrin pour éviter tout contact avec le rouleau formé par la bande enroulée et monté sur ce mandrin, le dispositif comprenant également des moyens de comptage unidirectionnels destinés à compter séquentiellement le nombre d'éléments portés par la bande.