CH537240A - Appareil à tarauder - Google Patents

Description

  
 



   La présente invention a pour objet un appareil à tarauder dans lequel la broche porte-taraud est soumise à l'action de deux dispositifs d'entraînement agissant alternativement. I'un dans un sens et l'autre en sens inverse. le passage de   l'un    de ces dispositifs d'entraînement à l'autre s'effectuant par un mouvement axial de la broche par rapport au corps de l'appareil.



   De tels appareils sont connus en soi. Ils nécessitent que la broche. dans son mouvement d'avance. parcourt toute la longueur de course pendant laquelle elle est soumise à   l'entraî-    neur du premier dispositif d'entraînement avant de pouvoir entrer en prise avec l'entraîneur du second dispositif d'entrainement. ce qui produit alors le mouvement de retour du taraud.



   Le but de la présente invention est de permettre de réduire ce mouvement d'avance de la broche au minimum, en fonction de la longueur du taraudage à réaliser.



   L'appareil à tarauder suivant l'invention est caractérisé par le fait qu'il comprend un dispositif de butée agissant sur la broche pour la maintenir dans une position axiale déterminée par rapport à l'organe entraîneur de   l'un    des dispositifs d'entraînement. le tout de manière à permettre que soit réglée la course utile de la broche en fonction de la longueur du taraudage à effectuer.



   Le dessin représente, à titre d'exemple. une forme d'exécution de l'objet de l'invention.



   La figure unique est une coupe axiale d'un appareil à tarauder automatique.



   Les parties du présent appareil à tarauder qui sont connues en soi ne seront décrites ici que brièvement:
 L'appareil comporte un bâti cylindrique 1 rotatif. solidaire d'un canon la. se fixant par exemple sur la broche d'une perceuse. Un corps 3. logé à l'intérieur du bâti 1, en est rendu solidaire par une clavette 4. Ce corps entraîne, par l'intermédiaire d'un dispositif d'accouplement à friction 5. un manchon 6 lui-même solidaire d'une douille 7 constituant l'organe entraîneur d'un premier dispositif d'entraînement de la broche 8. Cette dernière présente, en vue de son entraînement par la douille 7. un doigt radial 9 engagé dans une encoche longitudinale 10 ménagée dans ladite douille.



   Le corps cylindrique 1 porte. à son extrémité antérieure.



  monté rotativement sur lui par l'intermédiaire d'un roulement à billes 11, un manchon 12 solidaire d'un bras radial 13 destiné à venir buter contre la colonne de la perceuse, ce qui l'empêche de tourner. Ce manchon 12 porte des pignons de renvoi 14 en prise avec une denture intérieure d'une bague 15 logée dans le bâti 1 et qui en est rendue solidaire angulairement par la clavette 4. Ces pignons 14 sont en outre en prise avec la denture d'une douille 16 constituant l'organe d'entraînement d'un deuxième dispositif d'entraînement de la broche 8. Cette douille 16 présente une encoche longitudinale 17 dans laquelle s'engage la cheville 9 de la broche 8 lorsque cette cheville a quitté la douille d'entraînement 7.



   La douille 16 tournant en sens inverse de la douille 7, elle assure l'entraînement de la broche dans le sens des mouvements de retour du taraud. non représenté, se fixant à l'extrémité antérieure de la broche.



   Au fur et à mesure des déplacements longitudinaux de la broche dans le sens de son avance, son doigt 9 coulisse dans l'encoche 10 de la douille 7 jusqu'au moment où il quitte cette encoche pour s'engager, à la suite d'un léger mouvement de recul imprimé au corps 1 de l'appareil, dans l'encoche 17 de la douille d'entraînement 16.



   Afin que la course d'avance de la broche soit rendue la plus courte possible en fonction de la longueur du taraudage à réaliser. il convient que la broche soit maintenue.   lors-    qu'elle est au repos. dans une position axiale telle que la distance qui reste à parcourir au doigt 9 dans l'encoche 10 de la douille d'entraînement 7 corresponde sensiblement à la longueur du taraudage.



   A cet effet. la broche 8 présente. à son extrémité antérieure. une partie filetée 8a sur laquelle est vissée une bague 18 qui peut être bloquée à l'aide d'une vis radiale 19. Cette bague 18 prend appui. par l'intermédiaire d'une rondelle
Belleville 20. sur la face axiale antérieure du manchon 12.



  Ainsi. en vissant plus ou moins la bague 18 sur la partie filetée 8a de la broche 8. on fait varier la position axiale de repos de cette dernière par rapport à la douille d'entraînement   7. 11    en résulte que la course d'avance de la broche est ainsi limitée au minimum imparti par la longueur effective du taraudage à réaliser.



   Le doigt 9 se trouvant au voisinage immédiat de l'extrémité de l'encoche 10 de la douille 7 lorsque le taraud parvient à la fin de sa course de travail. le doigt 9 se dégage immédiatement de l'encoche 10 sans avoir à parcourir la longueur totale de celle-ci. Par un léger mouvement de recul de l'appareil. le doigt 9 pénètre dans l'encoche 17 de la douille d'entraînement 16 et la course de retour du taraud s'effectue alors.



   Il est à remarquer que la bague 18 et son ressort de butée 20 permettent un léger recul de la broche lorsque le taraud entre en contact avec la pièce à tarauder. ce qui permet au taraud de prendre sa position au début du taraudage ou lors d'opérations de repassage.



   En variante, la rondelle Belleville 20 pourrait être remplacée par un autre dispositif élastique.



   En variante également. la bague 18 pourrait. au lieu d'être vissée sur la broche. être vissée sur l'extrémité du manchon 12 et prendre appui. par   l'.ntermédiaire    d'un dispositif élastique de butée. contre un épaulement de la broche.



   REVENDICATION



   Appareil à tarauder dans lequel la broche porte-taraud est soumise à l'action de deux dispositifs d'entraînement agissant alternativement. I'un dans un sens et l'autre en sens inverse, le passage de   l'un    de ces dispositifs d'entraînement à l'autre s'effectuant par un mouvement axial de la broche par rapport au corps de l'appareil, caractérisé par le fait qu'il comprend un dispositif de butée agissant sur la broche pour la maintenir dans une position axiale déterminée par rapport à l'organe entraîneur de   l'un    des dispositifs d'entraînement. le tout de manière à permettre que soit réglée la course utile de la broche en fonction de la longueur du taraudage à effectuer.

 

      SOUS-REVENDICATIONS   
 1. Appareil à tarauder suivant la revendication. caractérisé par le fait que lesdits moyens de réglage sont constitués par une bague vissée sur   l'un    des deux   éléments - bro-    che et corps de   l'appareil - et    prenant appui sur l'autre élément.



   2. Appareil à tarauder suivant la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé par le fait que la bague prend appui sur   l'un    des deux   éléments - corps    de l'appareil et broche   -      par    l'intermédiaire d'un dispositif élastique.

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.



   

Claims (1)

1. **ATTENTION** debut du champ CLMS peut contenir fin de DESC **.

   La présente invention a pour objet un appareil à tarauder dans lequel la broche porte-taraud est soumise à l'action de deux dispositifs d'entraînement agissant alternativement. I'un dans un sens et l'autre en sens inverse. le passage de l'un de ces dispositifs d'entraînement à l'autre s'effectuant par un mouvement axial de la broche par rapport au corps de l'appareil.

   De tels appareils sont connus en soi. Ils nécessitent que la broche. dans son mouvement d'avance. parcourt toute la longueur de course pendant laquelle elle est soumise à l'entraî- neur du premier dispositif d'entraînement avant de pouvoir entrer en prise avec l'entraîneur du second dispositif d'entrainement. ce qui produit alors le mouvement de retour du taraud.

   Le but de la présente invention est de permettre de réduire ce mouvement d'avance de la broche au minimum, en fonction de la longueur du taraudage à réaliser.

   L'appareil à tarauder suivant l'invention est caractérisé par le fait qu'il comprend un dispositif de butée agissant sur la broche pour la maintenir dans une position axiale déterminée par rapport à l'organe entraîneur de l'un des dispositifs d'entraînement. le tout de manière à permettre que soit réglée la course utile de la broche en fonction de la longueur du taraudage à effectuer.

   Le dessin représente, à titre d'exemple. une forme d'exécution de l'objet de l'invention.

   La figure unique est une coupe axiale d'un appareil à tarauder automatique.

   Les parties du présent appareil à tarauder qui sont connues en soi ne seront décrites ici que brièvement: L'appareil comporte un bâti cylindrique 1 rotatif. solidaire d'un canon la. se fixant par exemple sur la broche d'une perceuse. Un corps 3. logé à l'intérieur du bâti 1, en est rendu solidaire par une clavette 4. Ce corps entraîne, par l'intermédiaire d'un dispositif d'accouplement à friction 5. un manchon 6 lui-même solidaire d'une douille 7 constituant l'organe entraîneur d'un premier dispositif d'entraînement de la broche 8. Cette dernière présente, en vue de son entraînement par la douille 7. un doigt radial 9 engagé dans une encoche longitudinale 10 ménagée dans ladite douille.

   Le corps cylindrique 1 porte. à son extrémité antérieure.

   monté rotativement sur lui par l'intermédiaire d'un roulement à billes 11, un manchon 12 solidaire d'un bras radial 13 destiné à venir buter contre la colonne de la perceuse, ce qui l'empêche de tourner. Ce manchon 12 porte des pignons de renvoi 14 en prise avec une denture intérieure d'une bague 15 logée dans le bâti 1 et qui en est rendue solidaire angulairement par la clavette 4. Ces pignons 14 sont en outre en prise avec la denture d'une douille 16 constituant l'organe d'entraînement d'un deuxième dispositif d'entraînement de la broche 8. Cette douille 16 présente une encoche longitudinale 17 dans laquelle s'engage la cheville 9 de la broche 8 lorsque cette cheville a quitté la douille d'entraînement 7.

   La douille 16 tournant en sens inverse de la douille 7, elle assure l'entraînement de la broche dans le sens des mouvements de retour du taraud. non représenté, se fixant à l'extrémité antérieure de la broche.

   Au fur et à mesure des déplacements longitudinaux de la broche dans le sens de son avance, son doigt 9 coulisse dans l'encoche 10 de la douille 7 jusqu'au moment où il quitte cette encoche pour s'engager, à la suite d'un léger mouvement de recul imprimé au corps 1 de l'appareil, dans l'encoche 17 de la douille d'entraînement 16.

   Afin que la course d'avance de la broche soit rendue la plus courte possible en fonction de la longueur du taraudage à réaliser. il convient que la broche soit maintenue. lors- qu'elle est au repos. dans une position axiale telle que la distance qui reste à parcourir au doigt 9 dans l'encoche 10 de la douille d'entraînement 7 corresponde sensiblement à la longueur du taraudage.

   A cet effet. la broche 8 présente. à son extrémité antérieure. une partie filetée 8a sur laquelle est vissée une bague 18 qui peut être bloquée à l'aide d'une vis radiale 19. Cette bague 18 prend appui. par l'intermédiaire d'une rondelle Belleville 20. sur la face axiale antérieure du manchon 12.

   Ainsi. en vissant plus ou moins la bague 18 sur la partie filetée 8a de la broche 8. on fait varier la position axiale de repos de cette dernière par rapport à la douille d'entraînement 7. 11 en résulte que la course d'avance de la broche est ainsi limitée au minimum imparti par la longueur effective du taraudage à réaliser.

   Le doigt 9 se trouvant au voisinage immédiat de l'extrémité de l'encoche 10 de la douille 7 lorsque le taraud parvient à la fin de sa course de travail. le doigt 9 se dégage immédiatement de l'encoche 10 sans avoir à parcourir la longueur totale de celle-ci. Par un léger mouvement de recul de l'appareil. le doigt 9 pénètre dans l'encoche 17 de la douille d'entraînement 16 et la course de retour du taraud s'effectue alors.

   Il est à remarquer que la bague 18 et son ressort de butée 20 permettent un léger recul de la broche lorsque le taraud entre en contact avec la pièce à tarauder. ce qui permet au taraud de prendre sa position au début du taraudage ou lors d'opérations de repassage.

   En variante, la rondelle Belleville 20 pourrait être remplacée par un autre dispositif élastique.

   En variante également. la bague 18 pourrait. au lieu d'être vissée sur la broche. être vissée sur l'extrémité du manchon 12 et prendre appui. par l'.ntermédiaire d'un dispositif élastique de butée. contre un épaulement de la broche.

   REVENDICATION

   Appareil à tarauder dans lequel la broche porte-taraud est soumise à l'action de deux dispositifs d'entraînement agissant alternativement. I'un dans un sens et l'autre en sens inverse, le passage de l'un de ces dispositifs d'entraînement à l'autre s'effectuant par un mouvement axial de la broche par rapport au corps de l'appareil, caractérisé par le fait qu'il comprend un dispositif de butée agissant sur la broche pour la maintenir dans une position axiale déterminée par rapport à l'organe entraîneur de l'un des dispositifs d'entraînement. le tout de manière à permettre que soit réglée la course utile de la broche en fonction de la longueur du taraudage à effectuer.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Appareil à tarauder suivant la revendication. caractérisé par le fait que lesdits moyens de réglage sont constitués par une bague vissée sur l'un des deux éléments - bro- che et corps de l'appareil - et prenant appui sur l'autre élément.

   2. Appareil à tarauder suivant la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé par le fait que la bague prend appui sur l'un des deux éléments - corps de l'appareil et broche - par l'intermédiaire d'un dispositif élastique.