Briquet pyrophorique. La présente invention a pour objet. un briciiiet pyrophorique- comprenant une molette apparente sur tout le pourtour du corps dit briquet, caractérisé en ce que: 1a_ molette pré- =ente une longueur, mesurée sur sa péri- phérie dan, la, direction axiale, qui est égale <B>o</B> nu moins un dixième de la. longueur totale (lit corps du briquet.
Le dessin annexé représente, à, titre d'exemple, une forme d'exécution du briquet (,lon l'invention.
ia. 1 est une vite en élévation du briquet ferrrié.
Fig, ? est. une. vue en plan correspondant ,-,,. 1.
à la fin Fig. 3 est une vue en plan correspondant à la fig. 1, mais avec le couvercle en position ouverte, comme il est indiqué sur la. fig.4.
Fi-. 4 est une vue analogue à, la fia. 1, mais montrant le couvercle en position ouverte et une virole, qui sera décrite plus loin, dans une position différente de celle indiquée sur la fig.1.
Fig. 5 est une vue en coupe selon V-V de fig.4, mais montrant la virole dont il vient d'être question, dans la. même position (lue selon fig. 1.
Fia. 6 est une vue en coupe pareille à Belle de fig. 5, niais montrant la virole dans la position qu'elle occupe sur la fi--. 4.
Fig. 7 est une vue en coupe axiale par- li(,lle de la partie supérieure. du briquet selon VII-VII de fig.9. Fig.8 est une vue en coupe transversale selon VIII-VIII de fig. 7.
Fig. 9 est une vue en coupe transversale selon IX-IX de fig. 7.
F'ig. 10 est une vue, également selon V-V de fig.4, montrant à plus grande échelle le dispositif à ressort pressant la pierre contre la. meule.
Fi,-. <B>Il</B> est une vue selon la flèche XI de fig. 10.
Le briquet pyrophorique représenté com prend une molette 1, de forme annulaire, apparente sur tout le pourtour du corps du briquet qui est, comme on le voit sur les fig. 1 et 4, de forme cylindrique; dans une variante, il pourrait d'ailleurs être de forme polygonale, octogonale par exemple.
La. dimension axiale de cette molette est supérieure au r/,,, de la longueur du briquet, pour une raison que l'on indiquera plus loin. Ici, la, dimension axiale de la molette est d'environ le sixième de la. longueur totale du briquet.
Le corps du briquet comprend deux parties fixées bout à bout de façon aisément. séparable.: une partie principale 2, à Pinté- rieur de laquelle est prévu le réservoir à combustible 3, et, une partie de tête 4, ren fermant le porte-mèche 5, la pierre 6 ainsi que: la meule 7 destinée à coopérer avec cette pierre pour produire des étincelles, et le pignon 8 d'entraînement de cette meule. Ce pignon et cette meule sont calés sur un même arbre commun 9. La meule 7, son pignon d'entraînement 8 et l'arbre commun 9 sont disposés dans un logement 10 prévu dans le bloc métallique qui constitue la partie 4.
La pierre 6 est disposée dans un canal 11, formant porte-pierre et pratiqué également dans le bloc métallique formant la partie 4. Enfin, un dispositif à ressort 12, prévu pour solliciter la pierre 6 à s'appliquer contre la meule 7, est également disposé à l'intérieur d'un évidement 13 de ce même bloc.
Les deux parties 2 et 4 du corps du briquet sont" reftenues assemblées par une seule vis 14 accessible lorsque le couvercle 15, monté à pivot autour d'un axe 16, solidaire de la partie 4, est en position ouverte.
Le briquet représenté comporte également une virole 17 montée autour de la partie 4 comme on le voit le mieux sur<B>19,</B> fig. 7.
Des moyens sont prévus pour immobiliser angulairement cette virole par rapport à la. partie 4 de tête, tant que la molette 1 n'est pas actionnée dans le sens de la flèche 18 (fig.5), qui est le -sens contraire de celui déterm%nant l'allumage de la mèche sous l'action des étincelles produites par la coopé ration de la pierre et de la meule. Ces moyens sont constitués par une partie du dis positif à ressort 12.
En effet, ce dispositif est constitué, dans l'exemple représenté, par un fil d'acier replié sur lui-même à double et ayant, vu dans la direction axiale du briquet, la forme générale d'un<B>V</B> -et dont. la partie médiane de chacune des moitiés 16a, 16b constitue plusieurs spires hélicoïdales 20a, <I>20b</I> disposées autour d'un axe 19 paral lèle à l'axe de la molette et fixe par rapport à la partie 4.
Le ressort 16a, 16b est disposé à l'inté rieur d'un boîtier 23 pouvant, dans les con ditions qu'on verra, pivoter librement, ainsi que ce ressort, autour de l'axe 19.
Les extré mités 22a et 22b dudit ressort prennent appui sur la surface intérieure du boîtier 23, tandis que la région médiane 24 du fil d'acier qui constitue ce ressort vient appuyer contre la pierre 6 lorsque le dispositif 12 est en posi tion de travail. La parti,, 25 du ressort voi sine de son milieu passe à travers une fente 26 du boîtier 23.
Cette partie 25 bute contre l'extrémité 27 de la fente 26 lorsque ce ressort ne presse pas en 24 contre la pierre; il est alors encore sous une certaine tension. En d'autres termes, le boîtier 23 dans lequel est logé le ressort empêche le<B>V</B> que forme ce ressort de s'ouvrir au-delà d'un certain degré, lorsque le dispositif 12 n'agit pas sur la pierre. On verra plus loin l'avantage de cette disposition.
L'axe 19 lui-même est constitué par l'extrémité d'une vis 28 vissée dans la partie 4 comme on le voit sur la fig. 7.
Le bord du boîtier 23 voisin de l'extré mité de la fente 26 opposée à 27 présente une arête 29 par laquelle ce boîtier appuie contre la surface intérieure de la virole 17, lorsque celle-ci occupe la position représentée sur les fig.1, 5 et 7. Dans cette position de la virole, l'arête 29 du boîtier coopère à la façon d'un cliquet avec un cran 30 prévu dans la surface intérieure de la virole 17. Ainsi, le dispositif à ressort 12 s'oppose à une rotation de la virole dans le sens con traire à la flèche 18. La virole est donc immobilisée angulairement par rapport à la pièce 4.
Des moyens sont prévus pour provoquer l'entraînement de la virole 17 par la molette, lorsqu'on actionne cette dernière dans le sens de la flèche 18 (fig.5). Ces moyens sont constitués par un fil d'acier 31 (fig. 8), de forme presque circulaire, logé dans une rai nure annulaire intérieure de la molette 1; l'une des extrémités 32 de ce ressort est retenue dans un trou de la molette 1, tandis que l'extrémité opposée 33 est légèrement repliée pour former cliquet.
Cette partie 3 formant cliquet est destinée à coopérer avec un cran 34 prévu dans la surface extérieure de la virole 17 pour provoquer l'entraîne ment de celle-ci par la molette lorsque cette dernière tourne dans le sens de la flèche 18 (fig.5). Lorsque la molette tourne dans. le sens opposé (flèche 35, fig. 3), la partie:
33 formant cliquet quitte le cran 34 sans entraî ner la virole, du fait de la forme de ce cran visible sur la fig. 8, et glisse le long de la. périphérie de: la. virole qui est alors retenue immobile par l'arête 29 -du boîtier du dis positif<B>à,</B> ressort 1'2.
En résumé, lorsque la molette est action née dans le sens de la flèche 35, c'est-à-dire dans le sens produisant l'allumage de la, mèche, la virole 17 est immobilisée par le dispositif à, ressort 12.
Lorsqu'on fait tour ner la molette dan; le sens opposé (flèche 18), le dispositif à ressort ne s'oppose plus au mouvement de. la virole 17, et cette dernière est entraînée grâce à la partie 33 formant eliquet. On peut ainsi amener, dans ce der nier cas, la, virole dans la. position repré- serftée sur les fig. 4 et 6, Dans cette position, une découpure latérale 36 de la virole qui.
(l;ins la. position de travail de cette virole (flg. 3), ;e trouve en regard du porte-mèehe 5 et de la. mèche qu'il contient, est amenée en. regard du canal 11 contenant la pierre. et du dispositif â, ressort 12.
Lorsque cette découpure 36 occupe la, position représentée snf> la. fig.6, le dispositif à ressort 12 est: inactif et est capable, par pivotement autour de son axe 19, de dégager eomplètemen;; l'accès au canal 1.1. formant porte-pierre, ce (trfi permet de remplacer facilement ladite pierre.
La limitation, par le boîtier 23 du degré d'ouverture du<B>Y</B> que forme le ressort du dispositif 12 offre l'avantage d'assurer un !)on dégagement de l'accès au canal 11 lors qu'on. amène ce dispositif dans la position inopérante visible sur la fig. 6, et<I>cela</I> rna.lgré la faible grandeur de la- découpure 36 dans le sens périphérique.
Pour amener de nouveau le dispositif à r@#.ssort 12 en position de travail, il suffit de l'aire: tourner à nouveau la molette 1 dans le sens de la flèche 18, ce qui entraîne la virole 17, jusqu'au moment où l'arête 29 dn dispositif à ressort 12 rencontre à nou veau le cran 30. Dès cet instant, le briquet est de nouveau prêt à fonctionner.
On remarquera que le dispositif à ressort e #t maintenu en position active, pour laquelle il applique la pierre contre la meule, par coopération avec la virole, contre la surface intérieure de laquelle l'arête 29 prend alors appui, ce dispositif cessant de coopérer avec cette virole et devenant., de ce fait, inactif lorsque la découpure 36 est amenée en regard de lui et du canal 11.
La fig. 9 montre le dispositif d'entraîne ment du pignon 8, ce pignon engrène avec une denture intérieure 37 de la molette 1.
On voit facilement, d'après ce qui pré cède, que le nettoyage des organes mobiles du briquet (meule, pignon 8 et couronne in térieure 37) est extrêmement simple: Il suffit de dévisser la vis 1.4. Dés cet instant, les parties 2 et 4 peuvent être séparées l'une de l'autre, ainsi que la molette 1 qu'elles immobilisent axialement lorsqu'elles sont en position assemblée. En outre, le remplace- ment d'une pierre par une autre est tout à fait simple et ne nécessite aucun démontage puisqu'il suffit de faire tourner, comme on l'a vu, la molette, dans le sens de la flèche 18. Le briquet, décrit est donc de construction particulièrement simple et commode.
On a remarqué que si, comme cela a été le cas jusqu'ici, l'on donne à la molette d'un briquet du type représenté sur la fig. 1, une longueur qui, mesurée dans la direction axiale, est inférieure à une certaine valeur qui, pour un briquet de poche de longueur courante, est égale au '/,o de la longueur totale du briquet, la manoeuvre de la molette pour allumer la mèche demande un effort assez important qu'il serait très avantageux de pouvoir réduire.
L'inventeur a, remarqué que pour pouvoir diminuer sans inconvénient cet effort dans une grande mesure, il suffit de donner à la molette une dimension dans le sens axial qui soit suffisante pour que le pouce agisse sur cette molette par une grande surface de contact. En pratique, il est avantageux que la molette mesure, sur sa périphérie, dans le sens axial, au moins 8 mm, de préférence 10 à 12 mm, ce qui pour un briquet de poche ayant une grandeur courante, correspond au moins au sixième de la longueur totale du corps du briquet.
Or, la grandeur de cette surface de contact ne peut pas être accrue dans le sens péri- phérique, en raison de la. courbure de la molette. C'est donc en augmentant la lon gueur axiale de cette molette qu'on résout la difficulté. En effet, pour faire fonction ner le briquet, il faut exercer un certain couple, donc une certaine force tangentielle sur la molette. Mais la grandeur de cette force tangentielle est. proportionnelle à la force normale exercée par le pouce sur la molette. Or, pour une même valeur de cette force normale, la pression que doit exercer l'opérateur est d'autant plus faible que la surface de contact du pouce avec la molette est plus grande.
Et c'est précisément cette pression qu'il s'agit de réduire pour avoir une manaeuvre douce. On voit donc que le briquet décrit permet d'obtenir ce résultat.