Montre électronique
La présente invention a pour objet une montre électronique à diapason dont l'oscillation est entretenue par un circuit électronique.
Dans une exécution connue, il est question d'un oscillateur électromécanique comportant deux lames rectilignes et parallèles ayant dans leurs parties centrales deux masses oscillantes en opposition de phase sous l'action d'aimants permanents solidaires de ces lames et coopérant avec un enroulement fixe, ces lames étant repliées vers l'intérieur à l'une de leurs extrémités, et reliées entre elles par fixation sur le support de l'oscillateur en un point situé sur l'axe longitudinal de symétrie de l'oscillateur.
Dans une autre exécution connue, le diapason est fixé sur un support présentant la particularité d'avoir dans sa partie centrale deux rainures recevant les lames vibrantes qui sont fixées par une entretoise spéciale appuyant directement sur les lames dont la partie centrale reçoit une bride montée sur les deux lames au moyen d'un dispositif spécial à canon.
Dans ces formes d'exécutions, la fréquence du diapason est limitée, respectivement la stabilité; en plus, l'entraînement est assez volumineux compliquant la disposition des différentes parties constituant la montre.
Pour ces raisons, il serait désirable d'utiliser un diapason à plus haute fréquence et de dimensions plus petites. Cependant, un diapason de plus haute fréquence oscille à des amplitudes plus faibles et il n'existe pas de transducteur capable de transformer l'oscillation du diapason en rotation avec la précision nécessaire. De plus, le montage d'un diapason encore plus petit que ceux utilisés dans les montres connues, présente des difficultés parce qu'il est pratiquement impossible de prévoir des trous de fixation dans ce diapason.
La présente invention vise à prévoir les moyens permettant l'utilisation d'un diapason à haute fréquence et de petites dimensions dans une montre électronique.
Cette montre est caractérisée en ce que ledit diapason présente un pied de fixation orienté entre des goupilles chassées dans un support et pressé contre le support par un organe de serrage. De préférence la fréquence dudit circuit commandée par le diapason est divisée par un diviseur de fréquence électronique, un transducteur électro-mécanique étant entraîné par la fréquence divisée.
Dans une montre pareille, on peut prévoir un diapason de petites dimensions oscillant à une fréquence de l'ordre de 1000 Hz. Non seulement on peut utiliser un diapason de plus haute fréquence et de plus grande précision, mais l'entraînement du rouage peut se faire à une fréquence très basse de 1 Hz par exemple, où il n'y a pratiquement plus de problèmes mécaniques. Grâce aux dimensions réduites du diapason, des circuits électroniques, du transducteur électro-mécanique et du rouage, ces parties constituantes peuvent être disposées l'une à côté de l'autre, et dans la montre elles sont ainsi accessibles séparément. En particulier, le diapason peut être démonté et remplacé sans toucher aux autres parties constituantes principales de la montre. Le diapason à haute fréquence est beaucoup moins sensible aux chocs que les diapasons connus à plus basses fréquence.
L'invention sera maintenant expliquée en détail à l'aide du dessin qui représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la montre.
La fig. 1 est une vue générale de la disposition des différentes parties constituantes dans la montre, et
les fig. 2 et 3 sont des sections suivant les lignes II-II, respectivement III- 111, de la fig. 1.
Les parties constituantes principales de la montre représentées en partie schématiquement sous forme de blocs, sont un diapason 1, une pile 2, un circuit électronique au moins en partie intégré 3, un transducteur électro-mécanique 4 et le rouage 5 avec le mécanisme de mise à l'heure. Le diapason 1 est accordé à une fréquence de 1024 Hz par exemple. L'oscillation du diapason 1 est entretenue par un circuit d'entretien de forme quelconque, faisant partie du circuit 3, à l'aide d'une bobine de couplage 6. Cette bobine coopère avec des pièces polaires 7 d'un système d'aimants fixé sur les extrémités libres des branches 8 du diapason 1.
Le diapason 1 présente un pied de fixation 9 de forme prismatique supporté par une partie relevée 10 d'une platine 11. Le pied de fixation 9 est orienté entre deux paires de goupilles 12 chassées dans la platine 11. Le pied 9 est serré entre la partie relevée 10 et une nervure centrale 13 d'une bride de serrage 14 vissée contre la platine 11 à l'aide de deux vis de serrage 15 passant entre le pied 9 et les deux branches 8 du diapson. Le diapason est ainsi fixé sur la platine 1 1 sans avoir besoin de trous de fixation dans le pied du diapason. Il est ainsi possible d'utiliser des diapasons de très petites dimensions sans avoir de difficultés de fixation.
Chacune des pièces polaires 7 présente un logement cylindrique 16 pour un disque de réglage 17. La distribution de masse de ces disques de réglage 17 est non homogène, ces disques étant plus légers du côté d'un évidement 18. Les disques de réglage 17 sont bloqués dans les pièces polaires 7 par des griffes serties 19. A l'aide d'un tournevis engagé dans la fente 20 des disques 17, la position angulaire de ces disques peut être ajustée pour régler la fréquence du diapason et ainsi la marche de la montre. Les fentes 21 donnent aux disques 17 une certaine élasticité par laquelle ils sont maintenus dans la position ajustée par pression axiale.
La forme des extrémités des branches 8 du diapason, en particulier la forme des pièces polaires 7 et des aimants permanents, est choisie de façon que la tangente à la trajectoire du centre de gravité de ces extrémités soit perpendiculaire au rayon passant par le centre de rotation de la branche en question.
La fréquence du diapason, respectivement la fréquence de son circuit d'entretien, est divisée électroniquement à une fréquence appropriée, par exemple 1 Hz, qui agit sur le transducteur électro-mécanique 4 pour entraîner la première roue 22 du rouage 5.
Electronic watch
The present invention relates to an electronic tuning fork watch the oscillation of which is maintained by an electronic circuit.
In a known embodiment, it is a question of an electromechanical oscillator comprising two rectilinear and parallel blades having in their central parts two oscillating masses in phase opposition under the action of permanent magnets integral with these blades and cooperating with a fixed winding, these blades being folded inwards at one of their ends, and interconnected by fixing on the oscillator support at a point situated on the longitudinal axis of symmetry of the oscillator.
In another known embodiment, the tuning fork is fixed on a support having the particularity of having in its central part two grooves receiving the vibrating blades which are fixed by a special spacer pressing directly on the blades, the central part of which receives a flange mounted on the two blades by means of a special barrel device.
In these forms of execution, the frequency of the tuning fork is limited, respectively the stability; in addition, the drive is quite large, complicating the arrangement of the various parts constituting the watch.
For these reasons, it would be desirable to use a tuning fork of higher frequency and of smaller dimensions. However, a higher frequency tuning fork oscillates at lower amplitudes and there is no transducer capable of transforming the tuning fork oscillation into rotation with the necessary precision. In addition, mounting a tuning fork even smaller than those used in known watches presents difficulties because it is practically impossible to provide fixing holes in this tuning fork.
The present invention aims to provide the means allowing the use of a tuning fork at high frequency and of small dimensions in an electronic watch.
This watch is characterized in that said tuning fork has a fixing foot oriented between pins driven into a support and pressed against the support by a clamping member. Preferably the frequency of said circuit controlled by the tuning fork is divided by an electronic frequency divider, an electro-mechanical transducer being driven by the divided frequency.
In such a watch, we can provide a tuning fork of small dimensions oscillating at a frequency of the order of 1000 Hz. Not only can a tuning fork of higher frequency and greater precision be used, but the gear train can be driven. do this at a very low frequency of 1 Hz for example, where there are hardly any mechanical problems. Thanks to the reduced dimensions of the tuning fork, of the electronic circuits, of the electro-mechanical transducer and of the gear train, these constituent parts can be placed one beside the other, and in the watch they are thus accessible separately. In particular, the tuning fork can be removed and replaced without touching the other main constituent parts of the watch. The high frequency tuning fork is much less sensitive to shocks than the known lower frequency tuning forks.
The invention will now be explained in detail with the aid of the drawing which represents, by way of example, an embodiment of the watch.
Fig. 1 is a general view of the arrangement of the various constituent parts in the watch, and
figs. 2 and 3 are sections along lines II-II, respectively III-111, of FIG. 1.
The main constituent parts of the watch, represented in part diagrammatically in the form of blocks, are a tuning fork 1, a battery 2, an at least partially integrated electronic circuit 3, an electro-mechanical transducer 4 and the gear 5 with the setting mechanism. on time. Tuning fork 1 is tuned to a frequency of 1024 Hz for example. The oscillation of the tuning fork 1 is maintained by a sustaining circuit of any form, forming part of the circuit 3, using a coupling coil 6. This coil cooperates with the pole pieces 7 of a system of magnets attached to the free ends of branches 8 of tuning fork 1.
The tuning fork 1 has a fixing foot 9 of prismatic shape supported by a raised part 10 of a plate 11. The fixing foot 9 is oriented between two pairs of pins 12 driven into the plate 11. The foot 9 is clamped between the raised part 10 and a central rib 13 of a clamping flange 14 screwed against the plate 11 by means of two clamping screws 15 passing between the foot 9 and the two branches 8 of the diapson. The tuning fork is thus fixed on the plate 11 without the need for fixing holes in the foot of the tuning fork. It is thus possible to use tuning forks of very small dimensions without having fixing difficulties.
Each of the pole pieces 7 has a cylindrical housing 16 for an adjustment disk 17. The mass distribution of these adjustment disks 17 is non-uniform, these disks being lighter on the side of a recess 18. The adjustment disks 17 are blocked in the pole pieces 7 by crimped claws 19. Using a screwdriver engaged in the slot 20 of the discs 17, the angular position of these discs can be adjusted to adjust the frequency of the tuning fork and thus the rate of the tuning fork. watch. The slots 21 give the discs 17 a certain elasticity by which they are held in the adjusted position by axial pressure.
The shape of the ends of the branches 8 of the tuning fork, in particular the shape of the pole pieces 7 and of the permanent magnets, is chosen so that the tangent to the trajectory of the center of gravity of these ends is perpendicular to the radius passing through the center of rotation of the branch in question.
The frequency of the tuning fork, respectively the frequency of its sustaining circuit, is electronically divided at an appropriate frequency, for example 1 Hz, which acts on the electro-mechanical transducer 4 to drive the first wheel 22 of the gear train 5.