La présente invention a pour objet une montrechronographe dans laquelle le mécanisme du chronographe, dans sa quasi-totalité, est porté par un bâti indépendant se fixant de façon amovible au bâti du mouvement.
Cette montre est caractérisée par le fait que ce bâti, fixé au-dessus des ponts du mouvement, comporte une plaque sur une face de laquelle sont disposés le. mobile de chronographe, un compteur de minutes et un compteur d'heures, le mécanisme comportant, située sur la même face de ladite plaque, une bascule dite baladeur portant deux roues intermédiaires dont l'une est actionnée, lorsque le mécanisme de chronographe est en position de marche, par un doigt tournant avec le mobile de chronographe et dont l'autre porte un doigt actionnant une roue supplémentaire en prise avec la roue du compteur d'heures.
Il est à remarquer que l'on connaît des montreschronographes dans lesquelles les organes du mécanisme du chronographe sont portés dans leur quasi-totalité par un bâti indépendant comportant, entre autres, une platine auxiliaire et un pont, ce bâti étant fixé de façon amovible au bâti du mouvement de la montre.
On connaît également des montres-chronographes comprenant un mobile de chronographe, un compteur de minutes et un compteur d'heures, dans lesquelles le mécanisme de chronographe comprend une bascule portant une roue intermédiaire actionnée, lorsque le chronographe est en position de marche, par un doigt tournant avec le mobile de chronographe ; la roue intermédiaire actionne le compteur d'heures par un second doigt. Dans ces exécutions, tous les organes du mécanisme, notamment les compteurs d'heures et de minutes, sont montés sur la même face du mouvement, du côté des ponts.
Toutefois, cette dernière construction ne s'applique qu'aux montres de poche. En effet, s'il fallait l'appliquer aux montres-bracelets, la miniaturisation nécessiterait une réduction correspondante de l'ensemble des organes du chronographe dont la plupart, dans ce cas, deviendraient alors sous-dimensionnés.
Pour permettre d'appliquer un mécanisme de ce genre à une montre-bracelet, il a fallu étaler le mécanisme de manière qu'il occupe un pourcentage de la surface totale du mouvement supérieur à ce qui s'était fait précédemment, ce qui a permis de réaliser un calibre de la dimension générale d'une montre-bracelet, sans toutefois que les organes individuels du mécanisme de chronographe aient à être sous-dimensionnés.
Un tel étalement du mécanisme de chronographe entraîne, inévitablement, un déplacement des centres des aiguilles des compteurs de minutes et d'heures. Dès lors, des considérations esthétiques entrent en ligne de compte qui, du point de vue du succès commercial de la pièce, jouent un rôle appréciable.
Dans la présente construction, il a été tenu compte du fait qu'une fois atteinte une certaine distance entre les axes des compteurs de minutes et d'heures, il est pratiquement nécessaire, du point de vue esthétique, de placer ces deux axes sur un même diamètre.
Ces données de base étant établies, il a fallu concevoir et réaliser un mécanisme y répondant. Les deux clefs de la solution adoptée résident dans la deuxième roue intermédiaire de la bascule d'une part, et dans la roue supplémentaire actionnant le compteur d'heures d'autre part. Cette solution permet l'étalement recherché du mécanisme de chronographe, grâce auquel les organes de ce dernier sont de dimensions convenables quand bien même l'ensemble peut s'inscrire dans un calibre de montre-bracelet ; elle permet également que les centres des compteurs de minutes et d'heures soient situés sur un même diamètre.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention. La fig. 1 est une vue en plan de la montre, illustrant le mécanisme de chronographe à l'arrêt.
La fig. 2 est une vue analogue à celle de la fig. 1, en position de marche du chronographe.
La fig. 3 est une vue analogue à celles des fig. 1 et 2, en position de remise à zéro du chronographe.
Les fig. 4 à 7 sont des coupes suivant les lignes IVIV, V-V, VI- VI et VU-VU, respectivement, de la fig. 2.
La ig. 8 est une coupe d'un détail, à échelle agrandie.
La fig. 9 est une vue en plan d'un détail, également à échelle agrandie.
Le mécanisme de chronographe de la montre représentée comprend un bâti formé d'une plaque de base ou platine 1 et de deux ponts 2 et 3 fixés à la plaque de base 1 par des piliers 80 (fig. 6).
La plaque de base est elle-même fixée directement à la platine 81 du mouvement de la montre au moyen de piliers 82 s'étendant sur toute la hauteur de ce mouvement. L'un de ces piliers 82 est représenté à la fig. 8 traversant librement un trou 83 ménagé dans le pont de finissage 84 du mouvement.
L'axe mobile de chronographe, désigné par 4, porte une roue de chronographe 5 ainsi qu'un coeur 6 de remise à zéro. La roue de chronographe 5 est entraînée, lorsque le chronographe est en marche, par un pignon 7 (fig. 4) dont l'axe 8 est pivoté entre le pont de finissage 84 du mouvement et une barrette 9 fixée en porte à faux sur une bascule 10, dite d'embrayage, pivotée autour d'une vis à portée 11 vissée dans un pilier 85 porté par le bâti du chronographe (fig. 7). Cette bascule 10 est soumise à l'action d'un ressort de rappel 12 qui tend à la maintenir dans la position représentée à la fig. 2 dans laquelle le pignon 7 est en prise avec la roue de chronographe 5.
L'axe 8 du pignon d'entraînement 7 porte un second pignon 86 (fig. 4) engrenant avec une roue de prise de force ou roue entraîneuse 87 montée sur l'extrémité de l'axe 88 du mobile de seconde 89-90 du mouvement, qui se prolonge au-delà du pont de finissage 84 de ce dernier.
Le pignon 86 commandé par la roue entraîneuse 87 est constamment en prise avec celle-ci, alors que le pignon 7 n'est en prise avec la roue 5 que lorsque le chronographe est en marche, le désengrènement du pignon 7 et de la roue 5 étant provoqué par un mouvement oscillant ou de basculement de l'axe 8 provoqué lui-même par les déplacements de la bascule d'embrayage 10.
Il est à remarquer que la denture du pignon 7, de même que celle de la roue de chronographe 5, est une denture fine, à dents pointues, permettant un accouplement facile de ces deux organes.
La bascule d'embrayage 10 étant relativement éloignée de la plaque de base 1, elle est supportée par deux piliers 13 portant chacun une vis 14 sous la tête de laquelle coulisse la bascule, ce qui la maintient en hauteur. Une butée excentrique 15, portée par la plaque de base 1, limite les déplacements de la bascule 10 sous l'effet de son ressort de rappel 12. Cette butée permet de régler la position de travail de la bascule 10 et, par conséquent la valeur de l'engrènement du pignon 7 dans la roue 5.
Il est à remarquer que la bascule 10, avec les organes qu'elle porte et compte tenu de la force qu'exerce sur elle son ressort de rappel 12, a été équilibrée par rapport à son axe de rotation 11, de manière que des chocs latéraux que subirait la montre ne produisent aucun déplacement de la bascule et par conséquent aucun débrayage intempestif du chronographe. Un tel débrayage serait particulièrement fâcheux si le choc l'occasionnant se produisait dans une direction sensiblement perpendiculaire à l'aiguille de chronographe, car ce choc ne manquerait pas alors de provoquer un brusque saut de cette aiguille.
Un ressort-lame 16 agit axialement sur une portée de l'axe 4 pour produire sur ce dernier une friction empêchant tout ébat de l'aiguille de chronographe.
Les déplacements de la bascule d'embrayage 10 sont produits par le marteau de remise à zéro du chronographe, désigné par 17, articulé en 18 sur le bâti du chro5 nographe. Ce marteau présente un talon 17a portant une butée excentrique 19 agissant sur une partie terminale 10a, en forme de patin, de la bascule d'embrayage 10, lorsque le chronographe est en position d'arrêt et de remise à zéro, pour déplacer la bascule 10 à rencontre de l'action de son ressort de rappel 12 et désaccoupler ainsi le pignon 7 de la roue de chronographe 5.
Le marteau 17 de remise à zéro du chronographe est solidaire de deux plaques superposées dont l'une, désignée par 20, forme entretoise, et dont l'autre, désignée par 21, est découpée de façon à former une came avec laquelle coopère d'une part un ressort-sautoir 22 agissant sur trois surfaces de portée 23, 24 et 25 de cette came, pour assurer la stabilité de trois positions distinctes du marteau, et d'autre part une bascule 26, dite inver0 seur, servant à la commande des déplacements du marteau et agissant alternativement sur deux surfaces d'appui 27 et 28 de la came 21.
L'inverseur 26 constitue l'un de deux éléments d'une bascule de commande du marteau dont le second élé5 ment est constitué par une pièce coulissante 29, appelée commande, guidée par deux chevilles 30 et 31 traversant deux ouvertures allongées 32, respectivement 33, de cette commande 29. Le poussoir de mise en marche et d'arrêt du chronographe, représenté schématiquement 0 par la flèche 34, agit directement sur la commande 29 pour la déplacer, en un mouvement de translation à rencontre de l'action d'un ressort de rappel 35.
L'extrémité de la commande 29 présente une encoche 36 dans laquelle pénètre un doigt 26a de l'inverseur 26, sous l'action d'un ressort de rappel 37 agissant sur une cheville 38 portée par l'inverseur, ce ressort étant par ailleurs fixé à la commande 29. Grâce à cette disposition, l'inverseur 26 est articulé sur l'extrémité de la commande 29 tout en étant sollicité par le ressort 37 de manière à se maintenir en appui sur les deux surfaces terminales de la commande situées de part et d'autre de son encoche 36.
Une bascule de remise à zéro 39 est articulée en 40 sur le bâti du chronographe. Le poussoir de remise à zéro, représenté schématiquement par la flèche 41, agit sur cette bascule pour la faire pivoter dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre à encontre de l'action du ressort de rappel 35. La bascule 39 agit, par son extrémité opposée à son point de pivotement, sur la plaque 21 formant came, solidaire du marteau 17, pour amener ce dernier en position de mise à zéro (fig. 3) dans laquelle sa panne, désignée par 17b, coopère avec le coeur 6 de remise à zéro du chronographe.
Il est à remarquer que la bascule 39 se termine par un nez 39a agencé de manière à s'arc-bouter contre une partie 21a de la came 21, au cas où la bascule de remise à zéro serait manoeuvrée lorsque le chronographe est en marche, empêchant ainsi le marteau d'être intempestivement amené dans sa position de travail.
Grâce au fait que les surfaces d'appui 27 et 28 de la came 21 sont situées de part et d'autre de l'axe géométrique passant par le centre d'articulation 18 de la came et par le point d'articulation 36 de l'inverseur 26 sur la commande 29, l'inverseur agit sur la came pour la déplacer alternativement dans un sens ou dans l'autre selon la position qu'elle occupe : Lorsque le chronographe est en marche (fig. 2), l'extrémité de l'inverseur 26 agit, lorsqu'une pression est exercée sur le poussoir 34, sur la surface d'appui 27 de la came 21 pour faire tourner le marteau 17 dans le sens des aiguilles d'une montre, jusqu'à ce que l'extrémité de l'inverseur bute contre la partie circulaire de la came 21 située entre les surfaces d'appui 27 et 28, ce qui stoppe le déplacement de la commande 29 et de l'inverseur 26.
La came 21 et le marteau 17 occupent alors leur position intermédiaire correspondant à l'arrêt du chronographe.
Au cours de ce mouvement de la commande 29 et de l'inverseur 26, l'inverseur pivote légèrement autour de son point d'articulation 36, dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre. Lorsque la pression exercée sur le poussoir 34 est relâchée, la commande 29 revient dans sa position initiale, sous l'effet de son ressort de rappel 35. Le contact entre l'extrémité de l'inverseur 26 et la came 21 étant ainsi interrompu, l'inverseur est libéré et revient, sous l'action de son ressort de rappel 37, dans sa position d'appui contre les deux surfaces terminales de la commande 29 situées de part et d'autre de l'encoche 36 de celle-ci.
Dès lors, si une nouvelle pression est exercée sur le poussoir 34, l'inverseur 26 attaque alors la surface d'appui 28 de la came 21 pour faire tourner celle-ci en sens inverse à celui des aiguilles d'une montre, jusqu'à ce qu'il bute contre la surface circulaire de la came située entre les deux surfaces d'appui, ramenant ainsi le chronographe en position de marche.
Lorsqu'une pression est exercée sur la bascule de remise à zéro 39 alors que le chronographe est en position d'arrêt (fig. 1), l'extrémité de la bascule 39 agit sur la came 21 pour amener le marteau 17 dans sa position de remise à zéro (fig. 3), dans laquelle le marteau est maintenu par l'action du ressort-sautoir 22 coopérant avec la surface d'appui 23 de la came 21.
Lorsque le marteau occupe la position de remise à zéro, une pression exercée sur le poussoir 34 amène l'inverseur 26 à coopérer avec la surface d'appui 28 de la came 21 pour produire la rotation de celle-ci et, par conséquent, du marteau, en sens contraire à celui des aiguilles de la montre, ce qui relève le marteau et ramène le chronographe en position de marche.
Le chronographe comprend un frein ou bloqueur 43, articulé sur un pilier 44 (fig. 6), et qui présente un bras élastique 43a prenant appui sur une cheville 45 portée par la platine de base 1, ce bras le rappelant ainsi élastiquement dans sa position de travail (fig. 1) dans laquelle sa partie 46, formant patin, agit radialement sur la roue de chronographe 5 pour la bloquer.
Lors de la mise en marche du chronographe, une cheville 47 portée par le marteau 17 agit sur le bloqueur 43 pour le soulever à rencontre de l'action de son ressort de rappel 43a et séparer sa partie 46 de la roue 5, libérant ainsi cette dernière.
De même, lors de la remise à zéro du chronographe, une cheville 48 portée par l'extrémité de la bascule de remise à zéro 39 agit sur l'extrémité du bloqueur 43 pour le soulever et libérer la roue 5, permettant ainsi au marteau 17 de faire tourner librement le mobile de chronographe. II est à remarquer qu'une fois que la pression exercée sur le poussoir 41 est relâchée, après la remise à zéro, le bloqueur 43 revient de lui-même en position de travail, sous l'action de son ressort de rappel 43a.
De ce fait, lors de la mise en marche effectuée par une pression exercée sur le poussoir 34, le bloqueur reste en position de travail après que la panne 17b du marteau 17 a quitté le coeur 6, le bloqueur n'étant soulevé par la cheville 47 du marteau qu'à fin de course de ce dernier, seulement l'entraînement du chronographe est assuré par l'engrènement du pignon 7 avec la roue 5. La synchronisation des deux fonctions - engrènement du pignon 7 avec la roue 5 et libération de cette roue par le bloqueur 43 - s'obtient en faisant tourner l'excentrique 19 constituant la butée de commande de la bascule d'embrayage 10.
Le chronographe comporte un compteur de minutes, faisant un tour en trente minutes, dont l'axe 49 est pivoté entre la plaque de base 1 et le pont 2 du bâti du chronographe et se prolonge à travers un manchon tubulaire constituant l'axe de rotation de la masse oscillante, excentrée, du remontoir automatique du mouvement. Cet axe 49 porte une roue de compteur 50 en prise avec une première tour intermédiaire 51 montée rotativement sur une bascule 52, appelée baladeur, articulée ellemême sur un excentrique 53 porté par la planche de base 1 du bâti du chronographe. Ce baladeur est logé dans une noyure 91 ménagée dans la plaque 1 (fig. 45 et 6). L'axe du chronographe porte un doigt de commande 92 (fig. 4), dont la position angulaire est réglable, agissant, une fois par tour, sur la roue 51 pour l'entraîner d'une dent.
Le rapport entre les roues 50 et 51 étant de 1 :1, la roue 50 est également entraînée pas à pas d'une dent, un sautoir 54 agissant sur elle pour assurer la stabilité de ses positions d'arrêt.
L'axe 49 porte un coeur de remise à zéro 55 avec lequel coopère une seconde panne, désignée par 17c, que présente le marteau 17.
Il est à remarquer qu'une vis à tête conique 56, prenant dans l'entretoise 20, permet d'agir sur la panne 17c, légèrement élastique, du marteau 17, pour la déformer légèrement et régler ainsi de façon exacte sa position par rapport à la panne 17b.
Le chronographe comporte un compteur de demiheures, faisant un tour en douze heures, dont l'axe 57 est pivoté entre la plaque de base 1 et le pont 3 du bâti du chronographe (fig. 5) et se prolonge à travers une ouverture ménagée dans une goutte que présente la platine 81 du mouvement, cette goutte recevant la roue de couronne montée rotativement sur elle. L'axe 57 porte une roue 58. avec laquelle coopère un ressort-sautoir
59, engrenant avec une roue 60 portée par un axe 61, également pivoté entre la planche de base 1 et le pont 3.
Le baladeur 52 porte une seconde roue intermédiaire, 62, en prise avec la première, dont l'axe, 63, porte un doigt de commande 95 agissant, une fois par tour, sur la roue 60. Ce doigt de commande 95 (fig. 5 et 9) est déformable de manière que sa position radiale, et par conséquent sa pénétration dans la denture de la roue 60, soient réglables. Sa position angulaire est également réglable, ce doigt étant solidaire d'un moyeu fendu 95a monté à friction sur l'axe 63 de la roue 62.
La présente invention a pour objet une montrechronographe dans laquelle le mécanisme du chronographe, dans sa quasi-totalité, est porté par un bâti indépendant se fixant de façon amovible au bâti du mouvement.
Cette montre est caractérisée par le fait que ce bâti, fixé au-dessus des ponts du mouvement, comporte une plaque sur une face de laquelle sont disposés le. mobile de chronographe, un compteur de minutes et un compteur d'heures, le mécanisme comportant, située sur la même face de ladite plaque, une bascule dite baladeur portant deux roues intermédiaires dont l'une est actionnée, lorsque le mécanisme de chronographe est en position de marche, par un doigt tournant avec le mobile de chronographe et dont l'autre porte un doigt actionnant une roue supplémentaire en prise avec la roue du compteur d'heures.
Il est à remarquer que l'on connaît des montreschronographes dans lesquelles les organes du mécanisme du chronographe sont portés dans leur quasi-totalité par un bâti indépendant comportant, entre autres, une platine auxiliaire et un pont, ce bâti étant fixé de façon amovible au bâti du mouvement de la montre.
On connaît également des montres-chronographes comprenant un mobile de chronographe, un compteur de minutes et un compteur d'heures, dans lesquelles le mécanisme de chronographe comprend une bascule portant une roue intermédiaire actionnée, lorsque le chronographe est en position de marche, par un doigt tournant avec le mobile de chronographe ; la roue intermédiaire actionne le compteur d'heures par un second doigt. Dans ces exécutions, tous les organes du mécanisme, notamment les compteurs d'heures et de minutes, sont montés sur la même face du mouvement, du côté des ponts.
Toutefois, cette dernière construction ne s'applique qu'aux montres de poche. En effet, s'il fallait l'appliquer aux montres-bracelets, la miniaturisation nécessiterait une réduction correspondante de l'ensemble des organes du chronographe dont la plupart, dans ce cas, deviendraient alors sous-dimensionnés.
Pour permettre d'appliquer un mécanisme de ce genre à une montre-bracelet, il a fallu étaler le mécanisme de manière qu'il occupe un pourcentage de la surface totale du mouvement supérieur à ce qui s'était fait précédemment, ce qui a permis de réaliser un calibre de la dimension générale d'une montre-bracelet, sans toutefois que les organes individuels du mécanisme de chronographe aient à être sous-dimensionnés.
Un tel étalement du mécanisme de chronographe entraîne, inévitablement, un déplacement des centres des aiguilles des compteurs de minutes et d'heures. Dès lors, des considérations esthétiques entrent en ligne de compte qui, du point de vue du succès commercial de la pièce, jouent un rôle appréciable.
Dans la présente construction, il a été tenu compte du fait qu'une fois atteinte une certaine distance entre les axes des compteurs de minutes et d'heures, il est pratiquement nécessaire, du point de vue esthétique, de placer ces deux axes sur un même diamètre.
Ces données de base étant établies, il a fallu concevoir et réaliser un mécanisme y répondant. Les deux clefs de la solution adoptée résident dans la deuxième roue intermédiaire de la bascule d'une part, et dans la roue supplémentaire actionnant le compteur d'heures d'autre part. Cette solution permet l'étalement recherché du mécanisme de chronographe, grâce auquel les organes de ce dernier sont de dimensions convenables quand bien même l'ensemble peut s'inscrire dans un calibre de montre-bracelet ; elle permet également que les centres des compteurs de minutes et d'heures soient situés sur un même diamètre.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention. La fig. 1 est une vue en plan de la montre, illustrant le mécanisme de chronographe à l'arrêt.
La fig. 2 est une vue analogue à celle de la fig. 1, en position de marche du chronographe.
La fig. 3 est une vue analogue à celles des fig. 1 et 2, en position de remise à zéro du chronographe.
Les fig. 4 à 7 sont des coupes suivant les lignes IVIV, V-V, VI-VI et VII-Vil, respectivement, de la fig. 2.
La fig. 8 est une coupe d'un détail, à échelle agrandie.
La fig. 9 est une vue en plan d'un détail, également à échelle agrandie.
Le mécanisme de chronographe de la montre représentée comprend un bâti formé d'une plaque de base ou platine 1 et de deux ponts 2 et 3 fixés à la plaque de base 1 par des piliers 80 (fig. 6).
La plaque de base est elle-même fixée directement à la platine 81 du mouvement de la montre au moyen de piliers 82 s'étendant sur toute la hauteur de ce mouvement. L'un de ces piliers 82 est représenté à la fig. 8 traversant librement un trou 83 ménagé dans le pont de finissage 84 du mouvement.
L'axe mobile de chronographe, désigné par 4, porte une roue de chronographe 5 ainsi qu'un coeur 6 de remise à zéro. La roue de chronographe 5 est entraînée, lorsque le chronographe est en marche, par un pignon 7 (fig. 4) dont l'axe 8 est pivoté entre le pont de finissage 84 du mouvement et une barrette 9 fixée en porte à faux sur une bascule 10, dite d'embrayage, pivotée autour d'une vis à portée 11 vissée dans un pilier 85 porté par le bâti du chronographe (fig. 7). Cette bascule 10 est soumise à l'action d'un ressort de rappel 12 qui tend à la maintenir dans la position représentée à la fig. 2 dans laquelle le pignon 7 est en prise avec la roue de chronographe 5.
L'axe 8 du pignon d'entraînement 7 porte un second pignon 86 (fig. 4) engrenant avec une roue de prise de force ou roue entraîneuse 87 montée sur l'extrémité de l'axe 88 du mobile de seconde 89-90 du mouvement, qui se prolonge au-delà du pont de finissage 84 de ce dernier.
Le pignon 86 commandé par la roue entraîneuse 87 est constamment en prise avec celle-ci, alors que le pignon 7 n'est en prise avec la roue 5 que lorsque le chronographe est en marche, le désengrènement du pignon 7 et de la roue 5 étant provoqué par un mouvement oscillant ou de basculement de l'axe 8 provoqué lui-même par les déplacements de la bascule d'embrayage 10.
Il est à remarquer que la denture du pignon 7, de même que celle de la roue de chronographe 5, est une denture fine, à dents pointues, permettant un accouplement facile de ces deux organes.
La bascule d'embrayage 10 étant relativement éloignée de la plaque de base 1, elle est supportée par deux piliers 13 portant chacun une vis 14 sous la tête de laquelle coulisse la bascule, ce qui la maintient en hauteur. Une butée excentrique 15, portée par la plaque de base 1, limite les déplacements de la bascule 10 sous l'effet de son ressort de rappel 12. Cette butée permet de régler la position de travail de la bascule 10 et, par conséquent, la valeur de l'engrènement du pignon 7 dans la roue 5.
Il est à remarquer que la bascule 10, avec les organes qu'elle porte et compte tenu de la force qu'exerce sur elle son ressort de rappel 12, a été équilibrée par rapport à son axe de rotation 11, de manière que des chocs latéraux que subirait la montre ne produisent aucun déplacement de la bascule et par conséquent aucun débrayage intempestif du chronographe. Un tel débrayage serait particulièrement fâcheux si le choc l'occasionnant se produisait dans une direction sensiblement perpendiculaire à l'aiguille de chronographe, car ce choc ne manquerait pas alors de provoquer un brusque saut de cette aiguille.
Un ressort-lame 16 agit axialement sur une portée de l'axe 4 pour produire sur ce dernier une friction empêchant tout ébat de l'aiguille de chronographe.
Les déplacements de la bascule d'embrayage 10 sont produits par le marteau de remise à zéro du chronographe, désigné par 17, articulé en 18 sur le bâti du chronographe. Ce marteau présente un talon 17a portant une butée excentrique 19 agissant sur une partie terminale 10a, en forme de patin, de la bascule d'embrayage 10, lorsque le chronographe est en position d'arrêt et de remise à zéro, pour déplacer la bascule 10 à l'encontre de l'action de son ressort de rappel 12 et désaccoupler ainsi le pignon 7 de la roue de chronographe 5.
Le marteau 17 de remise à zéro du chronographe est solidaire de deux plaques superposées dont l'une, désignée par 20, forme entretoise, et dont l'autre, désignée par 21, est découpée de façon à former une came avec laquelle coopère d'une part un ressort-sautoir 22 agissant sur trois surfaces de portée 23, 24 et 25 de cette came, pour assurer la stabilité de trois positions distinctes du marteau, et d'autre part une bascule 26, dite inverseur, servant à la commande des déplacements du marteau et agissant alternativement sur deux surfaces d'appui 27 et 28 de la came 21.
L'inverseur 26 constitue l'un de deux éléments d'une bascule de commande du marteau dont le second élément est constitué par une pièce coulissante 29, appelée commande, guidée par deux chevilles 30 et 31 traversant deux ouvertures allongées 32, respectivement 33, de cette commande 29. Le poussoir de mise en marche et d'arrêt du chronographe, représenté schématiquement par la flèche 34, agit directement sur la commande 29 pour la déplacer, en un mouvement de translation à l'encontre de l'action d'un ressort de rappel 35.
L'extrémité de la commande 29 présente une encoche 36 dans laquelle pénètre un doigt 26a de l'inverseur 26, sous l'action d'un ressort de rappel 37 agissant sur une cheville 38 portée par l'inverseur, ce ressort étant par ailleurs fixé à la commande 29. Grâce à cette disposition, l'inverseur 26 est articulé sur l'extrémité de la commande 29 tout en étant sollicité par le ressort 37 de manière à se maintenir en appui sur les deux surfaces terminales de la commande situées de part et d'autre de son encoche 36.
Une bascule de remise à zéro 39 est articulée en 40 sur le bâti du chronographe. Le poussoir de remise à zéro, représenté schématiquement par la flèche 41, agit sur cette bascule pour la faire pivoter dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre à l'encontre de l'action du ressort de rappel 35. La bascule 39 agit, par son extrémité opposée à son point de pivotement, sur la plaque 21 formant came, solidaire du marteau 17, pour amener ce dernier en position de mise à zéro (fig. 3) dans laquelle sa panne, désignée par 17b, coopère avec le coeur 6 de remise à zéro du chronographe.
Il est à remarquer que la bascule 39 se termine par un nez 39a agencé de manière à s'arc-bouter contre une partie 21a de la came 21, au cas où la bascule de remise à zéro serait manoeuvrée lorsque le chronographe est en marche, empêchant ainsi le marteau d'être intempestivement amené dans sa position de travail.
Grâce au fait que les surfaces d'appui 27 et 28 de la came 21 sont situées de part et d'autre de l'axe géométrique passant par le centre d'articulation 18 de la came et par le point d'articulation 36 de l'inverseur 26 sur la commande 29, l'inverseur agit sur la came pour la déplacer alternativement dans un sens ou dans l'autre selon la position qu'elle occupe : Lorsque le chronographe est en marche (fig. 2), l'extrémité de l'inverseur 26 agit, lorsqu'une pression est exercée sur le poussoir 34, sur la surface d'appui 27 de la came 21 pour faire tourner le marteau 17 dans le sens des aiguilles d'une montre, jusqu'à ce que l'extrémité de l'inverseur bute contre la partie circulaire de la came 21 située entre les surfaces d'appui 27 et 28, ce qui stoppe le déplacement de la commande 29 et de l'inverseur 26.
La came 21 et le marteau 17 occupent alors leur position intermédiaire correspondant à l'arrêt du chronographe.
Au cours de ce mouvement de la commande 29 et de l'inverseur 26, l'inverseur pivote légèrement autour de son point d'articulation 36, dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre. Lorsque la pression exercée sur le poussoir 34 est relâchée, la commande 29 revient dans sa position initiale, sous l'effet de son ressort de rappel 35. Le contact entre l'extrémité de l'inverseur 26 et la came 21 étant ainsi interrompu, l'inverseur est libéré et revient, sous l'action de son ressort de rappel 37, dans sa position d'appui contre les deux surfaces terminales de la commande 29 situées de part et d'autre de l'encoche 36 de celle-ci.
Dès lors, si une nouvelle pression est exercée sur le poussoir 34, l'inverseur 26 attaque alors la surface d'appui 28 de la came 21 pour faire tourner celle-ci en sens inverse à celui des aiguilles d'une montre, jusqu'à ce qu'il bute contre la surface circulaire de la came située entre les deux surfaces d'appui, ramenant ainsi le chronographe en position de marche.
Lorsqu'une pression est exercée sur la bascule de remise à zéro 39 alors que le chronographe est en position d'arrêt (fig. 1), l'extrémité de la bascule 39 agit sur la came 21 pour amener le marteau 17 dans sa position de remise à zéro (fig. 3), dans laquelle le marteau est maintenu par l'action du ressort-sautoir 22 coopérant avec la surface d'appui 23 de la came 21.
Lorsque le marteau occupe la position de remise à zéro, une pression exercée sur le poussoir 34 amène l'inverseur 26 à coopérer avec la surface d'appui 28 de la came 21 pour produire la rotation de celle-ci et, par conséquent, du marteau, en sens contraire à celui des aiguilles de la montre, ce qui relève le marteau et ramène le chronographe en position de marche.
Le chronographe comprend un frein ou bloqueur 43, articulé sur un pilier 44 (fig. 6), et qui présente un bras élastique 43a prenant appui sur une cheville 45 portée par la platine de base 1, ce bras le rappelant ainsi élastiquement dans sa position de travail (fig. 1) dans laquelle sa partie 46, formant patin, agit radialement sur la roue de chronographe 5 pour la bloquer.
Lors de la mise en marche du chronographe, une cheville 47 portée par le marteau 17 agit sur le bloqueur 43 pour le soulever à l'encontre de l'action de son ressort de rappel 43a et séparer sa partie 46 de la roue 5, libérant ainsi cette dernière.
De même, lors de la remise à zéro du chronographe, une cheville 48 portée par l'extrémité de la bascule de remise à zéro 39 agit sur l'extrémité du bloqueur 43 pour le soulever et libérer la roue 5, permettant ainsi au marteau 17 de faire tourner librement le mobile de chronographe. II est à remarquer qu'une fois que la pression exercée sur le poussoir 41 est relâchée, après la remise à zéro, le bloqueur 43 revient de lui-même en position de travail, sous l'action de son ressort de rappel 43a.
De ce fait, lors de la mise en marche effectuée par une pression exercée sur le poussoir 34, le bloqueur reste en position de travail après que la panne 17b du marteau 17 a quitté le coeur 6, le bloqueur n'étant soulevé par la cheville 47 du marteau qu'à fin de course de ce dernier, seulement l'entraînement du chronographe est assuré par l'engrènement du pignon 7 avec la roue 5. La synchronisation des deux fonctions - engrènement du pignon 7 avec la roue 5 et libération de cette roue par le bloqueur 43 - s'obtient en faisant tourner l'excentrique 19 constituant la butée de commande de la bascule d'embrayage 10.
Le chronographe comporte un compteur de minutes, faisant un tour en trente minutes, dont l'axe 49 est pivoté entre la plaque de base 1 et le pont 2 du bâti du chronographe et se prolonge à travers un manchon tubulaire constituant l'axe de rotation de la masse oscillante, excentrée, du remontoir automatique du mouvement. Cet axe 49 porte une roue de compteur 50 en prise avec une première tour intermédiaire 51 montée rotativement sur une bascule 52, appelée baladeur, articulée ellemême sur un excentrique 53 porté par la planche de base 1 du bâti du chronographe. Ce baladeur est logé dans une noyure 91 ménagée dans la plaque 1 (fig. 45 et 6). L'axe du chronographe porte un doigt de commande 92 (fig. 4), dont la position angulaire est réglable, agissant, une fois par tour, sur la roue 51 pour l'entraîner d'une dent.
Le rapport entre les roues 50 et 51 étant de 1 :1, la roue 50 est également entraînée pas à pas d'une dent, un sautoir 54 agissant sur elle pour assurer la stabilité de ses positions d'arrêt.
L'axe 49 porte un coeur de remise à zéro 55 avec lequel coopère une seconde panne, désignée par 17c, que présente le marteau 17.
Il est à remarquer qu'une vis à tête conique 56, prenant dans l'entretoise 20, permet d'agir sur la panne 17c, légèrement élastique, du marteau 17, pour la déformer légèrement et régler ainsi de façon exacte sa position par rapport à la panne 17b.
Le chronographe comporte un compteur de demiheures, faisant un tour en douze heures, dont l'axe 57 est pivoté entre la plaque de base 1 et le pont 3 du bâti du chronographe (fig. 5) et se prolonge à travers une ouverture ménagée dans une goutte que présente la platine 81 du mouvement, cette goutte recevant la roue de couronne montée rotativement sur elle. L'axe 57 porte une roue 58. avec laquelle coopère un ressort-sautoir
59, engrenant avec une roue 60 portée par un axe 61, également pivoté entre la planche de base 1 et le pont 3.
Le baladeur 52 porte une seconde roue intermédiaire, 62, en prise avec la première, dont l'axe, 63, porte un doigt de commande 95 agissant, une fois par tour, sur la roue 60. Ce doigt de commande 95 (fig. 5 et 9) est déformable de manière que sa position radiale, et par conséquent sa pénétration dans la denture de la roue 60, soient réglables. Sa position angulaire est également réglable, ce doigt étant solidaire d'un moyeu fendu 95a monté à friction sur l'axe 63 de la roue 62.
The present invention relates to a chronograph watch in which the chronograph mechanism, in its quasi-totality, is carried by an independent frame which is removably fixed to the frame of the movement.
This watch is characterized by the fact that this frame, fixed above the movement bridges, comprises a plate on one side of which the. chronograph mobile, a minute counter and an hour counter, the mechanism comprising, located on the same face of said plate, a so-called sliding lever carrying two intermediate wheels, one of which is actuated, when the chronograph mechanism is in operation. running position, by a finger rotating with the chronograph mobile and the other of which carries a finger actuating an additional wheel engaged with the hour counter wheel.
It should be noted that chronograph watches are known in which the parts of the chronograph mechanism are carried almost entirely by an independent frame comprising, among other things, an auxiliary plate and a bridge, this frame being removably fixed to the frame of the watch movement.
Chronograph watches are also known comprising a chronograph mobile, a minute counter and an hour counter, in which the chronograph mechanism comprises a lever carrying an intermediate wheel actuated, when the chronograph is in the running position, by a rotating finger with the chronograph mobile; the intermediate wheel operates the hour counter with a second finger. In these executions, all the parts of the mechanism, in particular the hour and minute counters, are mounted on the same face of the movement, on the bridge side.
However, this latter construction only applies to pocket watches. Indeed, if it had to be applied to wristwatches, miniaturization would require a corresponding reduction of all the chronograph organs, most of which, in this case, would then become undersized.
To allow a mechanism of this kind to be applied to a wristwatch, it was necessary to spread out the mechanism so that it occupies a percentage of the total surface of the movement greater than what had been done previously, which allowed to produce a caliber of the general size of a wristwatch, without however the individual members of the chronograph mechanism having to be undersized.
Such a spreading out of the chronograph mechanism inevitably leads to a displacement of the centers of the hands of the minute and hour counters. Therefore, aesthetic considerations come into play which, from the point of view of the commercial success of the piece, play an appreciable role.
In the present construction, it has been taken into account that once a certain distance has been reached between the axes of the minute and hour counters, it is practically necessary, from the aesthetic point of view, to place these two axes on a same diameter.
These basic data being established, it was necessary to design and implement a response mechanism. The two keys to the solution adopted lie in the second intermediate wheel of the scale on the one hand, and in the additional wheel operating the hour counter on the other hand. This solution allows the sought-after spreading of the chronograph mechanism, thanks to which the latter's organs are of suitable dimensions even though the whole may be part of a wristwatch caliber; it also allows the centers of the minute and hour counters to be located on the same diameter.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the object of the invention. Fig. 1 is a plan view of the watch, illustrating the chronograph mechanism at rest.
Fig. 2 is a view similar to that of FIG. 1, in the chronograph operating position.
Fig. 3 is a view similar to those of FIGS. 1 and 2, in the chronograph reset position.
Figs. 4 to 7 are sections taken along lines IVIV, V-V, VI-VI and VU-VU, respectively, of FIG. 2.
The ig. 8 is a section of a detail, on an enlarged scale.
Fig. 9 is a plan view of a detail, also on an enlarged scale.
The chronograph mechanism of the watch shown comprises a frame formed of a base plate or plate 1 and two bridges 2 and 3 fixed to the base plate 1 by pillars 80 (FIG. 6).
The base plate is itself fixed directly to the plate 81 of the watch movement by means of pillars 82 extending over the entire height of this movement. One of these pillars 82 is shown in FIG. 8 freely passing through a hole 83 made in the finishing bridge 84 of the movement.
The movable chronograph axis, designated by 4, carries a chronograph wheel 5 as well as a reset heart 6. The chronograph wheel 5 is driven, when the chronograph is running, by a pinion 7 (fig. 4) whose axis 8 is pivoted between the movement finishing bridge 84 and a bar 9 fixed in cantilever on a rocker 10, said clutch, pivoted around a bearing screw 11 screwed into a pillar 85 carried by the chronograph frame (FIG. 7). This lever 10 is subjected to the action of a return spring 12 which tends to maintain it in the position shown in FIG. 2 in which the pinion 7 engages with the chronograph wheel 5.
The axis 8 of the drive pinion 7 carries a second pinion 86 (fig. 4) meshing with a power take-off wheel or driving wheel 87 mounted on the end of the axis 88 of the second mobile 89-90 of the movement, which extends beyond the finishing bridge 84 of the latter.
The pinion 86 controlled by the driving wheel 87 is constantly in mesh with the latter, while the pinion 7 is engaged with the wheel 5 only when the chronograph is running, the disengagement of the pinion 7 and of the wheel 5 being caused by an oscillating or tilting movement of the axis 8 itself caused by the movements of the clutch lever 10.
It should be noted that the toothing of pinion 7, as well as that of chronograph wheel 5, is fine toothing, with pointed teeth, allowing easy coupling of these two components.
The clutch lever 10 being relatively distant from the base plate 1, it is supported by two pillars 13 each carrying a screw 14 under the head of which the lever slides, which maintains it in height. An eccentric stop 15, carried by the base plate 1, limits the movements of the rocker 10 under the effect of its return spring 12. This stop makes it possible to adjust the working position of the rocker 10 and, consequently, the value the meshing of pinion 7 in wheel 5.
It should be noted that the lever 10, with the members that it carries and taking into account the force exerted on it by its return spring 12, has been balanced with respect to its axis of rotation 11, so that shocks sides that the watch would undergo do not cause the lever to move and therefore no unwanted disengagement of the chronograph. Such a disengagement would be particularly unfortunate if the shock causing it occurred in a direction substantially perpendicular to the chronograph hand, because this shock would then not fail to cause a sudden jump of this hand.
A leaf spring 16 acts axially on a bearing surface of the axis 4 to produce a friction on the latter preventing any firing of the chronograph hand.
The movements of the clutch lever 10 are produced by the chronograph reset hammer, designated by 17, articulated at 18 on the frame of the chronograph. This hammer has a heel 17a carrying an eccentric stop 19 acting on an end part 10a, in the form of a shoe, of the clutch lever 10, when the chronograph is in the stop and reset position, to move the lever. 10 against the action of its return spring 12 and thus disconnect pinion 7 from chronograph wheel 5.
The chronograph reset hammer 17 is integral with two superimposed plates, one of which, designated by 20, in the form of a spacer, and the other of which, designated by 21, is cut out so as to form a cam with which to co-operate. on the one hand a jumper spring 22 acting on three bearing surfaces 23, 24 and 25 of this cam, to ensure the stability of three distinct positions of the hammer, and on the other hand a lever 26, called invertor, used for the control movements of the hammer and acting alternately on two bearing surfaces 27 and 28 of the cam 21.
The reverser 26 constitutes one of two elements of a rocker for controlling the hammer, the second element of which is constituted by a sliding part 29, called control, guided by two pins 30 and 31 passing through two elongated openings 32, respectively 33 , of this control 29. The chronograph starting and stopping pushbutton, schematically represented by the arrow 34, acts directly on the control 29 to move it, in a translational movement against the action of a return spring 35.
The end of the control 29 has a notch 36 into which penetrates a finger 26a of the reverser 26, under the action of a return spring 37 acting on a pin 38 carried by the reverser, this spring being moreover attached to the control 29. Thanks to this arrangement, the reverser 26 is articulated on the end of the control 29 while being biased by the spring 37 so as to keep resting on the two end surfaces of the control located on either side of its notch 36.
A reset lever 39 is articulated at 40 on the frame of the chronograph. The reset pushbutton, shown schematically by the arrow 41, acts on this rocker to make it pivot in an anti-clockwise direction against the action of the return spring 35. The rocker 39 acts. , by its end opposite its pivot point, on the plate 21 forming a cam, integral with the hammer 17, in order to bring the latter into the zeroing position (FIG. 3) in which its purlin, designated by 17b, cooperates with the hammer. chronograph reset heart 6.
It should be noted that the lever 39 ends with a nose 39a arranged so as to brace itself against a part 21a of the cam 21, in the event that the reset lever is operated when the chronograph is running, thus preventing the hammer from being inadvertently brought into its working position.
Thanks to the fact that the bearing surfaces 27 and 28 of the cam 21 are located on either side of the geometric axis passing through the center of articulation 18 of the cam and through the point of articulation 36 of the 'inverter 26 on control 29, the inverter acts on the cam to move it alternately in one direction or the other depending on the position it occupies: When the chronograph is running (fig. 2), the end of the reverser 26 acts, when pressure is exerted on the pusher 34, on the bearing surface 27 of the cam 21 to rotate the hammer 17 clockwise, until the end of the reverser abuts against the circular part of the cam 21 located between the bearing surfaces 27 and 28, which stops the movement of the control 29 and of the reverser 26.
Cam 21 and hammer 17 then occupy their intermediate position corresponding to the stop of the chronograph.
During this movement of the control 29 and of the reverser 26, the reverser pivots slightly around its point of articulation 36, in the opposite direction to that of clockwise. When the pressure exerted on the pusher 34 is released, the control 29 returns to its initial position, under the effect of its return spring 35. The contact between the end of the reverser 26 and the cam 21 being thus interrupted, the reverser is released and returns, under the action of its return spring 37, to its bearing position against the two end surfaces of the control 29 located on either side of the notch 36 of the latter .
Therefore, if a new pressure is exerted on the pusher 34, the inverter 26 then attacks the bearing surface 28 of the cam 21 to rotate the latter counterclockwise, until that it abuts against the circular surface of the cam located between the two bearing surfaces, thus bringing the chronograph back to the running position.
When pressure is exerted on the reset lever 39 while the chronograph is in the stop position (fig. 1), the end of the lever 39 acts on the cam 21 to bring the hammer 17 into its position. reset (fig. 3), in which the hammer is held by the action of the spring-jumper 22 cooperating with the bearing surface 23 of the cam 21.
When the hammer occupies the reset position, a pressure exerted on the pusher 34 causes the inverter 26 to cooperate with the bearing surface 28 of the cam 21 to produce the rotation thereof and, therefore, the hammer counterclockwise, which raises the hammer and returns the chronograph to the running position.
The chronograph comprises a brake or blocker 43, articulated on a pillar 44 (fig. 6), and which has an elastic arm 43a resting on an ankle 45 carried by the base plate 1, this arm thus resiliently returning it to its position. working (Fig. 1) in which its part 46, forming a pad, acts radially on the chronograph wheel 5 to block it.
When the chronograph is started, a pin 47 carried by the hammer 17 acts on the blocker 43 to lift it against the action of its return spring 43a and separate its part 46 from the wheel 5, thus releasing this last.
Likewise, when the chronograph is reset, a pin 48 carried by the end of the reset lever 39 acts on the end of the blocker 43 to lift it and release the wheel 5, thus allowing the hammer 17 to freely rotate the chronograph mobile. It should be noted that once the pressure exerted on the pusher 41 is released, after resetting, the blocker 43 returns of itself to the working position, under the action of its return spring 43a.
Therefore, when switching on by pressure exerted on the pusher 34, the blocker remains in the working position after the breakdown 17b of the hammer 17 has left the core 6, the blocker not being lifted by the ankle. 47 of the hammer that at the end of the latter's stroke, only the chronograph is driven by the meshing of the pinion 7 with the wheel 5. The synchronization of the two functions - meshing of the pinion 7 with the wheel 5 and release of this wheel by the blocker 43 - is obtained by rotating the eccentric 19 constituting the control stop of the clutch lever 10.
The chronograph comprises a minute counter, making one revolution in thirty minutes, the axis 49 of which is pivoted between the base plate 1 and the bridge 2 of the chronograph frame and extends through a tubular sleeve constituting the axis of rotation of the oscillating weight, eccentric, of the automatic winding of the movement. This axis 49 carries a counter wheel 50 engaged with a first intermediate tower 51 rotatably mounted on a lever 52, called a sliding gear, itself articulated on an eccentric 53 carried by the base plate 1 of the chronograph frame. This player is housed in a recess 91 made in the plate 1 (fig. 45 and 6). The chronograph axis carries a control finger 92 (FIG. 4), the angular position of which is adjustable, acting, once per revolution, on the wheel 51 to drive it by one tooth.
The ratio between the wheels 50 and 51 being 1: 1, the wheel 50 is also driven step by step of a tooth, a jumper 54 acting on it to ensure the stability of its stop positions.
The axis 49 carries a reset core 55 with which cooperates a second failure, designated by 17c, which the hammer 17 has.
It should be noted that a conical-head screw 56, taking in the spacer 20, makes it possible to act on the purlin 17c, slightly elastic, of the hammer 17, to deform it slightly and thus precisely adjust its position with respect to at fault 17b.
The chronograph comprises a half-hour counter, making one revolution in twelve hours, the axis 57 of which is pivoted between the base plate 1 and the bridge 3 of the chronograph frame (fig. 5) and extends through an opening made in the chronograph. a drop presented by the plate 81 of the movement, this drop receiving the crown wheel rotatably mounted on it. The axle 57 carries a wheel 58. with which a jumper spring cooperates.
59, meshing with a wheel 60 carried by an axis 61, also pivoted between the base board 1 and the bridge 3.
The player 52 carries a second intermediate wheel, 62, in engagement with the first, the axis of which, 63, carries a control finger 95 acting, once per revolution, on the wheel 60. This control finger 95 (FIG. 5 and 9) is deformable so that its radial position, and therefore its penetration into the teeth of the wheel 60, are adjustable. Its angular position is also adjustable, this finger being integral with a split hub 95a mounted in friction on the axis 63 of the wheel 62.
The present invention relates to a chronograph watch in which the chronograph mechanism, in its quasi-totality, is carried by an independent frame which is removably fixed to the frame of the movement.
This watch is characterized by the fact that this frame, fixed above the movement bridges, comprises a plate on one side of which the. chronograph mobile, a minute counter and an hour counter, the mechanism comprising, located on the same face of said plate, a so-called sliding lever carrying two intermediate wheels, one of which is actuated, when the chronograph mechanism is in operation. running position, by a finger rotating with the chronograph mobile and the other of which carries a finger actuating an additional wheel engaged with the hour counter wheel.
It should be noted that chronograph watches are known in which the parts of the chronograph mechanism are carried almost entirely by an independent frame comprising, among other things, an auxiliary plate and a bridge, this frame being removably fixed to the frame of the watch movement.
Chronograph watches are also known comprising a chronograph mobile, a minute counter and an hour counter, in which the chronograph mechanism comprises a lever carrying an intermediate wheel actuated, when the chronograph is in the running position, by a rotating finger with the chronograph mobile; the intermediate wheel operates the hour counter with a second finger. In these executions, all the parts of the mechanism, in particular the hour and minute counters, are mounted on the same face of the movement, on the bridge side.
However, this latter construction only applies to pocket watches. Indeed, if it had to be applied to wristwatches, miniaturization would require a corresponding reduction of all the chronograph organs, most of which, in this case, would then become undersized.
To allow a mechanism of this kind to be applied to a wristwatch, it was necessary to spread out the mechanism so that it occupies a percentage of the total surface of the movement greater than what had been done previously, which allowed to produce a caliber of the general size of a wristwatch, without however the individual members of the chronograph mechanism having to be undersized.
Such a spreading out of the chronograph mechanism inevitably leads to a displacement of the centers of the hands of the minute and hour counters. Therefore, aesthetic considerations come into play which, from the point of view of the commercial success of the piece, play an appreciable role.
In the present construction, it has been taken into account that once a certain distance has been reached between the axes of the minute and hour counters, it is practically necessary, from the aesthetic point of view, to place these two axes on a same diameter.
These basic data being established, it was necessary to design and implement a response mechanism. The two keys to the solution adopted lie in the second intermediate wheel of the scale on the one hand, and in the additional wheel operating the hour counter on the other hand. This solution allows the sought-after spreading of the chronograph mechanism, thanks to which the latter's organs are of suitable dimensions even though the whole may be part of a wristwatch caliber; it also allows the centers of the minute and hour counters to be located on the same diameter.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the object of the invention. Fig. 1 is a plan view of the watch, illustrating the chronograph mechanism at rest.
Fig. 2 is a view similar to that of FIG. 1, in the chronograph operating position.
Fig. 3 is a view similar to those of FIGS. 1 and 2, in the chronograph reset position.
Figs. 4 to 7 are sections taken along lines IVIV, V-V, VI-VI and VII-VII, respectively, of FIG. 2.
Fig. 8 is a section of a detail, on an enlarged scale.
Fig. 9 is a plan view of a detail, also on an enlarged scale.
The chronograph mechanism of the watch shown comprises a frame formed of a base plate or plate 1 and two bridges 2 and 3 fixed to the base plate 1 by pillars 80 (FIG. 6).
The base plate is itself fixed directly to the plate 81 of the watch movement by means of pillars 82 extending over the entire height of this movement. One of these pillars 82 is shown in FIG. 8 freely passing through a hole 83 made in the finishing bridge 84 of the movement.
The movable chronograph axis, designated by 4, carries a chronograph wheel 5 as well as a reset heart 6. The chronograph wheel 5 is driven, when the chronograph is running, by a pinion 7 (fig. 4) whose axis 8 is pivoted between the movement finishing bridge 84 and a bar 9 fixed in cantilever on a rocker 10, said clutch, pivoted around a bearing screw 11 screwed into a pillar 85 carried by the chronograph frame (FIG. 7). This lever 10 is subjected to the action of a return spring 12 which tends to maintain it in the position shown in FIG. 2 in which the pinion 7 engages with the chronograph wheel 5.
The axis 8 of the drive pinion 7 carries a second pinion 86 (fig. 4) meshing with a power take-off wheel or driving wheel 87 mounted on the end of the axis 88 of the second mobile 89-90 of the movement, which extends beyond the finishing bridge 84 of the latter.
The pinion 86 controlled by the driving wheel 87 is constantly in mesh with the latter, while the pinion 7 is engaged with the wheel 5 only when the chronograph is running, the disengagement of the pinion 7 and of the wheel 5 being caused by an oscillating or tilting movement of the axis 8 itself caused by the movements of the clutch lever 10.
It should be noted that the toothing of pinion 7, as well as that of chronograph wheel 5, is fine toothing, with pointed teeth, allowing easy coupling of these two components.
The clutch lever 10 being relatively distant from the base plate 1, it is supported by two pillars 13 each carrying a screw 14 under the head of which the lever slides, which maintains it in height. An eccentric stop 15, carried by the base plate 1, limits the movements of the rocker 10 under the effect of its return spring 12. This stop makes it possible to adjust the working position of the rocker 10 and, consequently, the value of the meshing of pinion 7 in wheel 5.
It should be noted that the lever 10, with the members that it carries and taking into account the force exerted on it by its return spring 12, has been balanced with respect to its axis of rotation 11, so that shocks sides that the watch would undergo do not cause the lever to move and therefore no unwanted disengagement of the chronograph. Such a disengagement would be particularly unfortunate if the shock causing it occurred in a direction substantially perpendicular to the chronograph hand, because this shock would then not fail to cause a sudden jump of this hand.
A leaf spring 16 acts axially on a bearing surface of the axis 4 to produce a friction on the latter preventing any firing of the chronograph hand.
The movements of the clutch lever 10 are produced by the chronograph reset hammer, designated by 17, articulated at 18 on the chronograph frame. This hammer has a heel 17a carrying an eccentric stop 19 acting on an end part 10a, in the form of a shoe, of the clutch lever 10, when the chronograph is in the stop and reset position, to move the lever. 10 against the action of its return spring 12 and thus disconnect pinion 7 from chronograph wheel 5.
The chronograph reset hammer 17 is integral with two superimposed plates, one of which, designated by 20, in the form of a spacer, and the other of which, designated by 21, is cut out so as to form a cam with which to co-operate. on the one hand a jumper spring 22 acting on three bearing surfaces 23, 24 and 25 of this cam, to ensure the stability of three distinct positions of the hammer, and on the other hand a lever 26, called an inverter, used to control the movements of the hammer and acting alternately on two bearing surfaces 27 and 28 of the cam 21.
The reverser 26 constitutes one of two elements of a rocker for controlling the hammer, the second element of which is constituted by a sliding part 29, called the control, guided by two pins 30 and 31 passing through two elongated openings 32, 33, respectively, of this control 29. The chronograph starting and stopping pushbutton, shown schematically by the arrow 34, acts directly on the control 29 to move it, in a translational movement against the action of a return spring 35.
The end of the control 29 has a notch 36 into which penetrates a finger 26a of the reverser 26, under the action of a return spring 37 acting on a pin 38 carried by the reverser, this spring being moreover attached to the control 29. Thanks to this arrangement, the reverser 26 is articulated on the end of the control 29 while being biased by the spring 37 so as to keep resting on the two end surfaces of the control located on either side of its notch 36.
A reset lever 39 is articulated at 40 on the frame of the chronograph. The reset pusher, shown schematically by the arrow 41, acts on this rocker to rotate it counterclockwise against the action of the return spring 35. The rocker 39 acts, through its end opposite its pivot point, on the plate 21 forming a cam, integral with the hammer 17, to bring the latter into the zeroing position (FIG. 3) in which its purlin, designated by 17b, cooperates with the chronograph reset heart 6.
It should be noted that the lever 39 ends with a nose 39a arranged so as to brace itself against a part 21a of the cam 21, in the event that the reset lever is operated when the chronograph is running, thus preventing the hammer from being inadvertently brought into its working position.
Thanks to the fact that the bearing surfaces 27 and 28 of the cam 21 are located on either side of the geometric axis passing through the center of articulation 18 of the cam and through the point of articulation 36 of the 'inverter 26 on control 29, the inverter acts on the cam to move it alternately in one direction or the other depending on the position it occupies: When the chronograph is running (fig. 2), the end of the reverser 26 acts, when pressure is exerted on the pusher 34, on the bearing surface 27 of the cam 21 to rotate the hammer 17 clockwise, until the end of the reverser abuts against the circular part of the cam 21 located between the bearing surfaces 27 and 28, which stops the movement of the control 29 and of the reverser 26.
Cam 21 and hammer 17 then occupy their intermediate position corresponding to the stop of the chronograph.
During this movement of the control 29 and of the reverser 26, the reverser pivots slightly around its point of articulation 36, in the opposite direction to that of clockwise. When the pressure exerted on the pusher 34 is released, the control 29 returns to its initial position, under the effect of its return spring 35. The contact between the end of the reverser 26 and the cam 21 being thus interrupted, the reverser is released and returns, under the action of its return spring 37, to its bearing position against the two end surfaces of the control 29 located on either side of the notch 36 of the latter .
Therefore, if a new pressure is exerted on the pusher 34, the inverter 26 then attacks the bearing surface 28 of the cam 21 to rotate the latter counterclockwise, until that it abuts against the circular surface of the cam located between the two bearing surfaces, thus bringing the chronograph back to the running position.
When pressure is exerted on the reset lever 39 while the chronograph is in the stop position (fig. 1), the end of the lever 39 acts on the cam 21 to bring the hammer 17 into its position. reset (fig. 3), in which the hammer is held by the action of the spring-jumper 22 cooperating with the bearing surface 23 of the cam 21.
When the hammer occupies the reset position, a pressure exerted on the pusher 34 causes the inverter 26 to cooperate with the bearing surface 28 of the cam 21 to produce the rotation thereof and, therefore, the hammer counterclockwise, which raises the hammer and returns the chronograph to the running position.
The chronograph comprises a brake or blocker 43, articulated on a pillar 44 (fig. 6), and which has an elastic arm 43a resting on an ankle 45 carried by the base plate 1, this arm thus resiliently returning it to its position. working (Fig. 1) in which its part 46, forming a pad, acts radially on the chronograph wheel 5 to block it.
When the chronograph is started, a pin 47 carried by the hammer 17 acts on the blocker 43 to lift it against the action of its return spring 43a and separate its part 46 from the wheel 5, releasing thus the latter.
Likewise, when the chronograph is reset, a pin 48 carried by the end of the reset lever 39 acts on the end of the blocker 43 to lift it and release the wheel 5, thus allowing the hammer 17 to freely rotate the chronograph mobile. It should be noted that once the pressure exerted on the pusher 41 is released, after resetting, the blocker 43 returns of itself to the working position, under the action of its return spring 43a.
Therefore, when switching on by pressure exerted on the pusher 34, the blocker remains in the working position after the breakdown 17b of the hammer 17 has left the core 6, the blocker not being lifted by the ankle. 47 of the hammer that at the end of the latter's stroke, only the chronograph is driven by the meshing of the pinion 7 with the wheel 5. The synchronization of the two functions - meshing of the pinion 7 with the wheel 5 and release of this wheel by the blocker 43 - is obtained by rotating the eccentric 19 constituting the control stop of the clutch lever 10.
The chronograph comprises a minute counter, making one revolution in thirty minutes, the axis 49 of which is pivoted between the base plate 1 and the bridge 2 of the chronograph frame and extends through a tubular sleeve constituting the axis of rotation of the oscillating weight, eccentric, of the automatic winding of the movement. This axis 49 carries a counter wheel 50 engaged with a first intermediate tower 51 rotatably mounted on a lever 52, called a sliding gear, itself articulated on an eccentric 53 carried by the base plate 1 of the chronograph frame. This player is housed in a recess 91 made in the plate 1 (fig. 45 and 6). The chronograph axis carries a control finger 92 (FIG. 4), the angular position of which is adjustable, acting, once per revolution, on the wheel 51 to drive it by one tooth.
The ratio between the wheels 50 and 51 being 1: 1, the wheel 50 is also driven step by step of a tooth, a jumper 54 acting on it to ensure the stability of its stop positions.
The axis 49 carries a reset core 55 with which cooperates a second failure, designated by 17c, which the hammer 17 has.
It should be noted that a conical-head screw 56, taking in the spacer 20, makes it possible to act on the purlin 17c, slightly elastic, of the hammer 17, to deform it slightly and thus precisely adjust its position with respect to at fault 17b.
The chronograph comprises a half-hour counter, making one revolution in twelve hours, the axis 57 of which is pivoted between the base plate 1 and the bridge 3 of the chronograph frame (fig. 5) and extends through an opening made in the chronograph. a drop presented by the plate 81 of the movement, this drop receiving the crown wheel rotatably mounted on it. The axle 57 carries a wheel 58. with which a jumper spring cooperates.
59, meshing with a wheel 60 carried by an axis 61, also pivoted between the base board 1 and the bridge 3.
The player 52 carries a second intermediate wheel, 62, in engagement with the first, the axis of which, 63, carries a control finger 95 acting, once per revolution, on the wheel 60. This control finger 95 (FIG. 5 and 9) is deformable so that its radial position, and therefore its penetration into the teeth of the wheel 60, are adjustable. Its angular position is also adjustable, this finger being integral with a split hub 95a mounted in friction on the axis 63 of the wheel 62.