CH511770A - Procédé pour la production de cristaux d'alumine de caractère abrasif - Google Patents

Procédé pour la production de cristaux d'alumine de caractère abrasif

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CH511770A
CH511770A CH1522868A CH1522868A CH511770A CH 511770 A CH511770 A CH 511770A CH 1522868 A CH1522868 A CH 1522868A CH 1522868 A CH1522868 A CH 1522868A CH 511770 A CH511770 A CH 511770A
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Description


  Procédé pour la     production    de cristaux d'alumine de caractère abrasif    Le brevet principal concerne un procédé de prépara  tion de cristaux d'alumine a     abrasifs,    ayant la forme de  cristaux individuels en plaquettes, non broyés et à pores       microsphériques    ; ces cristaux sont utilisables en particu  lier pour le meulage de précision et pour la fabrication  de produits abrasifs appliqués. Ledit procédé consiste à  chauffer la solution d'une source d'alumine dans un  fondant en fusion, pour faire évaporer le fondant et  précipiter les cristaux.  



  La présente addition apporte des changements et  perfectionnements au procédé décrit au brevet principal,  et par cela au produit obtenu par ce procédé. L'abrasif  obtenu par le procédé faisant l'objet de cette addition et  décrit au brevet principal diffère des grains d'alumine  cristalline de la technique antérieure en particulier par sa  morphologie, sa porosité et son rendement au meulage.  



  Les techniques perfectionnées qui sont décrites dans  la présente addition résolvent des problèmes tels que le  temps excessif nécessaire à la production des cristaux,  les températures excessivement élevées et les problèmes  de pollution de l'atmosphère et d'évacuation ou de  récupération de quantités excessives de matières dange  reuses, corrosives ou coûteuses.  



  Le procédé faisant l'objet de ces perfectionnements  utilise des matières premières peu coûteuses et peut être  appliqué à la production de cristaux d'alumine alpha  abrasifs correspondant à une granulométrie donnée  (allant par exemple du grain No 8 au grain No 320   grains de 2,38 à 0,044     mm)    en un laps de temps plus  court et à des températures plus faibles que cela n'était  possible jusqu'ici.  



  Le procédé pour la production de cristaux d'alumine  alpha abrasifs et calibrés à partir d'une source d'oxyde  d'aluminium consiste en ce qu'on prépare un mélange  réactionnel constitué par une composition renfermant  une source d'alumine, une source d'oxyde de sodium et    une source d'oxyde de titane, le     rapport    molaire entre  l'alumine et l'oxyde de sodium étant compris entre 4  et 9, tandis que le     rapport    molaire entre l'alumine et  l'oxyde de titane est compris entre 4 et 20, on chauffe  ensuite cette composition à au moins 14500 C, on main  tient cette composition à une température d'au moins  14500 C pendant une à six heures, dans des conditions  telles que plus de 95 0/o de la teneur en oxyde de sodium  soient éliminés du mélange réactionnel en une à six  heures,

   on refroidit le mélange réactionnel et on sépare  de celui-ci les cristaux d'alumine     a,    abrasifs calibrés.  



  Le procédé selon la présente invention permet égale  ment d'obtenir des cristaux d'alumine abrasifs et cali  brés ayant la forme d'un disque polygonal dans lequel  le rapport entre le diamètre et l'épaisseur est au moins  égal à 2 : 1.  



  La description qui va suivre, concernant un mode  de fabrication préféré pour la transformation des ma  tières premières en cristaux d'alumine a formant pro  duit, permettra de mieux comprendre les perfectionne  ments du procédé faisant l'objet de cette addition.  



  La     fig.    1 est un schéma opérationnel montrant le  mode de mise en     aeuvre    du processus, selon lequel on  mélange une source d'alumine avec une source d'oxyde  de sodium et une source d'oxyde de titane, puis com  prime le mélange pulvérulent et on le cuit de telle sorte  que ce mélange soit exposé à l'effet d'une atmosphère  permettant l'élimination de     Na2O    à partir du mélange  pendant un laps de temps au moins égal à une heure  à une température supérieure à 1450 C. Après refroi  dissement, on récupère le produit par traitement chimi  que ou mécanique, afin de débarrasser les cristaux abra  sifs des produits non cristallins.  



  La     fig.    2 est un graphique montrant l'effet de l'oxyde  de titane     TiO2    présent dans le mélange. L'axe des ordon  nées indique le rendement relatif en produit servant  d'abrasif pour des conditions de cuisson     fixes,    en forte-      Lion du pourcentage en poids d'oxyde de titane dans le  mélange. Comme indiqué, aucun effet notable n'est  obtenu tant que la teneur en oxyde de titane n'est pas  supérieure à 2 0/o sur la base du poids de l'oxyde de  sodium et de l'alumine.

   Bien que cela ne soit pas indiqué  sur le graphique, une augmentation de la teneur en  oxyde de titane au-dessus de 8 0/o permet une séparation       phis    facile du produit par rapport à la phase vitreuse et       achève    la cristallisation dans une gamme plus large et  moins critique de conditions de cuisson.  



  La fig. 3 est un graphique montrant l'effet de la       présence    du calcium dans le mélange réactionnel et  l'effet du sodium présent dans le mélange. L'axe des  abscisses indique la teneur en oxyde de sodium, l'axe  des ordonnées représente la grosseur maximum des  cristaux pour un groupe donné de conditions de cuisson  en utilisant un mélange renfermant 100/o d'oxyde de  titane. Comme indiqué, la présence de CaO selon une       teneur    aussi faible que 1,5 0/0 double au moins la gros  seur maximum des cristaux pour toutes les teneurs en       oxyde    de sodium.  



  Le premier stade opératoire consiste à mélanger les  divers ingrédients pour former un mélange homogène,       .71--    telle sorte que les réactions nécessaires puissent se       produire.    Les particules des divers     ingrédients    doivent  être dispersées de façon homogène dans l'ensemble du  mélange et les cristaux de source d'alumine doivent       ,Voir    une grosseur inférieure à 20 microns environ afin       dc    pouvoir réagir complètement pendant la période et à  la température de mise en     oeuvre    du processus.

   Ce       ri!znge    homogène peut être obtenu de deux manières,       ,oit        pir    mélange thermique, soit par mélange mécanique.       !_#        riélange    mécanique est réalisé en introduisant toutes       1>>s        m--ttiéres    premières dans un broyeur à boulets     conve-          n-iblL        â    boulets ou à barreaux et en broyant et en     mélan-          q.-int    intimement les matières de telle sorte que les  cristaux d'alumine de la matière formant source aient  moins de 20 microns.

   Ceci est une opération simple et  classique dans l'industrie céramique. Un mélange     ther-          inique    est obtenu en mélangeant d'abord brièvement par  Voie mécanique la source d'alumine et la source d'oxyde  de sodium. On introduit ensuite ce mélange dans un four  convenable et on le chauffe à 1200  C environ pendant  environ deux heures, ce qui permet à la totalité de       l'oxyde    de sodium de réagir avec l'alumine en formant  à la fois de l'alumine bêta (une molécule d'oxyde de  sodium pour     I1    molécules d'alumine) et de l'aluminate  de sodium (une molécule d'oxyde de sodium pour une  molécule d'alumine).

   Si l'on effectue un mélange ther  mique, il est préférable d'opérer dans une atmosphère  oxydante, étant donné que l'oxyde de sodium semble  être moins volatil dans ces conditions.  



  La matière est ensuite transformée en petites bou  lettes ou en granules, de sorte que les ingrédients de  départ vont être en contact intime, ce qui est nécessaire  pour permettre l'achèvement de la réaction finale de  poursuivre jusqu'à ce qu'elle soit complète, et ces gra  nules sont exposés à l'effet de l'atmosphère du four. On  peut effectuer cette opération de deux manières. La  matière brute peut être pressée en agglomérés, puis  granulée sur un tamis afin d'obtenir des granules de la  grosseur désirée, ou bien cette matière peut être mélan  gée avec des plastifiants convenables et extrudée et  séchée pour obtenir des granules de la grosseur correcte.  La grosseur maximum des granules est déterminée par le  mécanisme d'élimination de sodium dans la phase    vapeur.

   En d'autres termes, des granules de grosseur  notable ne permettent pas l'élimination correcte de  l'oxyde de sodium, de sorte qu'il ne se forme pas de  cristaux d'alumine alpha de grande dimension. La gros  seur maximum des granules utilisables économiquement  est d'environ 6,35 mm. La forme du corps pressé ou  aggloméré n'est pas importante tant que l'une au moins  de ses dimensions est égale ou inférieure à 6,35 mm.  Quand la plus petite dimension est supérieure à cette  valeur, les temps de conversion nécessaires sont plus  longs.  



  Le stade opératoire suivant au cours du processus  correspond à la cuisson. Il semble également qu'une  température de cuisson raisonnable et économique soit  d'environ 1500  C. A des températures inférieures à  cette valeur, la réaction est plus lente. A des températures  plus élevées, la réaction peut être rendue plus rapide.  Toutefois, on aboutit alors à des modèles de four peu  économiques et à des problèmes d'entretien, si la tempé  rature est beaucoup supérieure à 1700 C. Dans la  gamme de températures allant de 1500 à 1550  C, cette  réaction peut être poursuivie jusqu'à ce qu'elle soit com  plète, en utilisant des granules de 6,35 mm, en un laps de  temps raisonnable d'environ une heure. Des tempéra  tures plus élevées exigent un laps de temps plus court et  des températures plus faibles exigent un laps de temps  plus long.

   L'atmosphère du four autour des granules est  critique. Des cristaux d'alumine alpha très gros, de  l'ordre de 2 cm, peuvent être produits en chauffant le  mélange dans l'air à 1550  C pendant cent heures, mais  on constate qu'une période de maintien à un palier de  température voulu pendant cent heures n'est pas écono  mique lors de la production de tonnages importants de  cette matière, de sorte qu'un tel mode opératoire ne  correspond pas aux perfectionnements faisant l'objet de  cette addition. Des cristaux abrasifs d'une grosseur de  l'ordre de 2000 microns peuvent être produits à 1500 C  en une heure, à condition d'utiliser l'atmosphère réduc  trice correcte.

   Des essais montrent qu'une atmosphère  réductrice accélère la formation des cristaux aux dé  pens d'une réduction de leur grosseur.     Etant    donné que  des cristaux de 2 cm ne présentent qu'un faible intérêt  pour l'industrie des abrasifs, cette réduction de la taille  des cristaux ne correspond pas à un inconvénient  important. L'accélérateur     utilisé    de préférence pour le  processus de cristallisation est une atmosphère réduc  trice sous la forme d'oxyde de carbone. Il semble en  théorie que l'oxyde de carbone réagisse avec l'oxyde de  sodium pour former du sodium métallique et du gaz  carbonique. Ce sodium métallique a une tension de  vapeur beaucoup plus élevée que l'oxyde, de sorte que la  vaporisation est accélérée.

   Des recherches ont montré  également que la présence de vapeur d'eau dans l'atmo  sphère du four accélère également le processus, probable  ment en transformant l'oxyde de sodium en hydroxyde  de soude, qui à son tour a une tension de vapeur plus  élevée que l'oxyde. Quel que soit le mécanisme de  l'élimination du sodium par rapport au mélange réac  tionnel, il est clair que les atmosphères de travail pro  voquent la réaction du sodium pour former un consti  tuant ayant une tension de vapeur élevée, qui se volatilise  à partir du mélange en réduisant ou épuisant ainsi la  teneur en sodium de ce mélange. Une cristallisation peut  également être obtenue avec succès en utilisant de l'hy  drogène ou du méthane comme atmosphère réductrice.

    On petit également obtenir une conversion raisonnable  en soumettant la matière à l'impact direct d'une flamme      d'air et de méthane. Etant donné qu'une caractéristique  essentielle de ce processus est l'élimination de l'oxyde  de sodium, il est important que l'épaisseur de la section  à travers laquelle l'oxyde de sodium doit     passer    demeure  faible, c'est-à-dire qu'il est préférable d'utiliser des gra  nules ayant une dimension ne dépassant pas 6,35 mm,  afin de permettre une conversion complète en un laps de  temps raisonnable.  



  Quand on utilise des matières premières impures  comme de la bauxite ou de     l'Ilménite,    les impuretés en  excès comme la silice, le fer et l'oxyde de titane doivent  être évacuées, car elles ne pénètrent pas selon des  quantités déterminables dans le cristal d'alumine alpha.  Lorsque cette réaction se termine, c'est-à-dire lorsque la  totalité de l'alumine est en principe transformée en  monocristaux, le mélange restant sous forme de matrice  est épuisé en ce qui concerne l'alumine, de sorte qu'on  peut s'attendre à obtenir pour ce mélange un point de  fusion très faible. La pratique montre que ceci est bien  le cas et que ce verre à bas point de fusion doit alors  être repris par une matière absorbante.

   Afin de réduire  la quantité d'impuretés qui doit être éliminée au cours  de ce processus, il est préférable, bien que cela ne soit  pas essentiel, d'utiliser des matières premières aussi pures  que cela est     économiquement    possible. Les matières  absorbantes préférées sont formées par un mélange  d'environ 80 0/o     d'alumine    et de 20 0/o de matière du  type de l'argile     figuline.    On peut utiliser de l'alumine  pure sans mélange avec de l'argile.  



  Lorsque le cycle de cuisson a provoqué la formation  de gros cristaux d'alumine alpha, les granules peuvent  être soumis à un traitement chimique afin de séparer les  gros cristaux. Tout d'abord, on traite les granules avec  un acide fort, on les lave et on les traite ensuite avec une  base forte, par exemple avec de la soude. Après un  lavage intime, la matière formant matrice qui retient  encore les     cristaux    ensemble se     ramollit    et se désagrège  aisément. Les granules sont ensuite soumis à une opé  ration de broyage assez doux de telle sorte que les cris  taux soient séparés. La matière en excès     formant    la  matrice est ensuite séparée des cristaux par lavage, et  après séchage ces cristaux peuvent être incorporés à une  meule.

   Quand on utilise des matières de grande pureté,  par exemple de telle sorte qu'un minimum de matière  formant matrice soit contenu     dans    le produit, les cris  taux peuvent être récupérés par un broyage doux sans  avoir recours à un traitement chimique.  



  Un cristal d'alumine alpha type produit par ce pro  cessus a un diamètre de 1000 à 2000 microns et une  épaisseur de 500 à<B>1000</B> microns. Cette grosseur est  approximativement équivalente au grain No 8, comme  décrit dans la recommandation pratique simplifiée de  Granulométrie des grains abrasifs 118.50 publiée par le  Ministère du Commerce des Etats-Unis d'Amérique. Les  cristaux limpides renferment, comme le montre l'ana  lyse, 99 0/0     -i-    d'alumine et environ 0,2 0/o de bioxyde de  titane. En outre, les cristaux bleus renferment moins de  1 0/o d'oxyde de fer à titre de colorant. Les cristaux ne  contenant pas d'oxyde de fer sont fondamentalement du  saphir transparent. Toutefois, la plupart d'entre eux ont  une porosité interne sphérique d'environ 5 0/o en volume,  qui donne au cristal un aspect blanc laiteux.

   Le mélange  avec de l'oxyde de fer fournit un aspect analogue, sauf  qu'une couleur bleu foncé rend les sections épaisses  opaques. Occasionnellement, on note à l'intérieur de la  porosité interne la présence d'une matrice formant inclu  sion ayant la composition suivante : environ 10 0/o d'oxy-    de de sodium et 35 0/o de bioxyde de titane, le reste  étant     formé    par de l'alumine. En plus de la porosité  interne sphérique, cette forme est connue dans les dis  ques abrasifs et constitue une forme   faible  ou peu  résistante, les cristaux les plus gros tendant à présenter  une forme plus aplatie.

   On peut identifier cet abrasif (1)  par la nature aplatie des gros cristaux, (2) par la porosité  interne plutôt sphérique et (3) par     l'apparition    éventuelle  de matrice formant inclusion dans les pores internes.  Cette porosité interne et cette forme aplatie du cristal  contribuent sans aucun doute à la supériorité de cet  abrasif pour le meulage de précision. Au cours de tous  les essais de meulage effectués jusqu'ici, ce type de cristal  s'est révélé supérieur à tous les types connus de grain  abrasif du commerce pour le meulage de précision.  



  On décrira maintenant en détail le processus utilisé.    <I>Matières premières</I>    Les matières premières     requises    sont une source  d'alumine, une source d'oxyde de sodium et une source  d'oxyde de titane.  



  L'alumine peut être fournie par de la bauxite, de     la.     bauxite purifiée par voie chimique     (par    exemple alumine  obtenue par le procédé Bayer), de l'aluminate de sodium  (par exemple alumine bêta) ou des sources équivalentes  ayant une teneur en alumine comparable.  



  L'oxyde de sodium peut être fourni par n'importe  quel composé de sodium retenant le sodium dans le  mélange dans des     conditions    neutres ou oxydantes jus  qu'aux températures de cuisson maxima utilisées. Le  carbonate de sodium, le     sulfate    de sodium, le fluorure  de sodium, la cryolithe et l'aluminate de sodium don  nent tous satisfaction pour la mise en     oeuvre    de ce pro  cédé. Les sels ayant une tension de vapeur élevée ou  favorisant la perte de sodium avant le début de dévelop  pement des cristaux, tels que     NaNO;    et     NaCI,    ne con  viennent pas. Les fluorures conviennent moins que l'oxy  de, le carbonate ou le sulfate.  



  L'oxyde de titane peut être fourni sous forme de  titane élémentaire, de     TiO,    de rutile, de T'203, ou d'un       titanate.    L'oxyde de titane     T'O.,    est préférable étant  donné qu'on le trouve facilement. La teneur en titane est  calculée et exprimée dans ce cas sous     forme    de la teneur  équivalente en oxyde de titane     T'02.     



  Les proportions relatives d'alumine (A), d'oxyde de  sodium (N) et d'oxyde de titane (T) dans le mélange  sont importantes. La quantité de sodium utilisée réelle  ment correspond à une teneur en oxyde de sodium  (c'est-à-dire que le sodium, quelle que soit sa forme,  est calculé sous forme d'une quantité équivalente en  fonction de la teneur en sodium de l'oxyde de sodium       Na2O)    allant de 6 à 12 0/o en poids. Ceci correspond à  un rapport molaire entre l'alumine et l'oxyde de sodium  <B>(AIN)</B> allant de 4 (12 0/o en poids d'oxyde) à 9 (6 0/o en  poids d'oxyde).

   La quantité préférée de sodium corres  pond à un rapport total     A/N    égal à 5,5, ce qui     co@rres-          pond    à environ 10,5 0/o en poids d'oxyde de sodium  (tous les pourcentages en poids de ce paragraphe sont  basés sur les teneurs en alumine plus oxyde de sodium,  en négligeant les autres ingrédients). Une     réduction     importante de l'efficacité de l'oxyde de sodium est notée  au-dessous de 8 0/o en poids. Ainsi, la gamme préférée  de teneurs en oxyde de     sodium    va de 8 à 12 0/o en poids,  ce qui correspond à un     rapport    molaire     A/N    allant de  4à8.  



  L'oxyde de titane doit être présent selon un rapport  molaire     A/T    (alumine-oxyde de titane) allant de 4 à 20,      ce qui correspond à une teneur allant de 4 à 15 % en  poids d'oxyde de titane (sur la base de l'oxyde de  titane et de l'alumine).  



  Parmi les autres additifs avantageux, on peut noter  la chaux, CaO, qui peut être ajoutée sous forme de  carbonate de calcium CaCO3. Une addition de 1,5 % en  poids de CaO (ou la quantité équivalente de CaCO3)  est capable de produire des cristaux dont la grosseur est  au moins le double, dans leur dimension principale, de  celle des cristaux produits autrement à la même tempé  rature et avec le même temps de maintien au palier de       température    pour un mélange ne contenant pas de cal  cium ou de composé du calcium. Une quantité ne dé  passant pas 0,5 % en poids de CaO fournit une augmen  tation de 50 % de la taille des cristaux et on ne note       aucun    avantage dans le cas d'une addition supérieure à  2%.

   Pour une addition égale à 3 %. la grosseur     maxi-          nium    des cristaux est la même que celle obtenue dans  le cas d'une teneur en CaO égale à 1,5 %.  



  Au cours d'un essai concernant l'effet des autres  sources spécifiques de calcium combiné, CaSO4,  Ca(OH)2, CaCl2, CaC2H4, un ciment à base d'aluminate  de calcium et CaCN2 sont utilisés pour fournir l'équiva  lent de 1.5 % de CaO en poids dans le mélange. L'hy  droxyde et l'oxalate sont aussi efficaces que CaO. Le  plâtre de Paris et le chlorure de calcium sont efficaces,       niais    provoquent l'agglomération du mélange sur la ma  tière absorbante et ne sont donc pas préférés. Le ciment   < i base d'aluminate de calcium et la cyanamide calcique  donnent une     augmentation    importante, mais inférieure  toutefois en ce qui concerne la grosseur ou taille maxi  mum des cristaux.  



  Bien qu'il soit désirable de maintenir à une valeur  minimum les matières non     alumineuses    non indispensa  bles, afin de réduire également au minimum la     formation     de sous-produits indésirables qui tendent à rendre moins  économique la récupération des cristaux, des impuretés  à la teneur selon laquelle on les trouve dans la bauxite  sont admissibles. La- silice, bien qu'elle soit également  admissible selon les quantités qu'on peut trouver dans la  bauxite, est indésirable. La magnésie ou les composés  du magnésium ont un effet d'inhibition sur la cristalli  sation, de même que le chrome et à un certain degré le  fer.

   Toutefois, le fer est efficace en     combinaison    avec  l'oxyde de titane et est capable de produire une couleur       bleue    clans le produit cristallin, ce qui peut être désira  ble pour certaines applications.  



  La     -mutilation    du mélange peut être réalisée sous  l'effet     d'une    très faible pression. N'importe quelle pres  sion suffisante pour produire des granules ayant un  caractère autoporteur raisonnable suffit ici. Des pressions  plus élevées ne sont pas nécessaires, mais elles peuvent       être.    utilisées sans qu'il en résulte un inconvénient. Une  pression supérieure à 3,5 kg/cm2 est désirable.  



  Des matières inertes peuvent être mélangées avec les       ,granules    ou incorporées à ceux-ci. Par exemple, du car  bone sous la forme de charbon de bois ou de coke peut    être employé pour maintenir les granules ou boulettes  séparés, comme dans un four vertical à alimentation par  gravité, un four rotatif ou un four à lit fluidisé.  



  On indiquera maintenant les conditions préférées de  traitement dans le four. Les variables appliquées lors de  ce traitement au four sont le temps, la température et  l'atmosphère du four. La température la plus faible à  laquelle de bons résultats peuvent être obtenus en un  laps de temps raisonnable est de     1450,)    C, mais     il    est  préférable d'opérer à 1500-1550  C bien que des tem  pératures plus élevées puissent être employées.  



  L'atmosphère du four doit fournir des conditions  réductrices par rapport à Na2O. L'oxyde de carbone, pur  ou en mélange avec de l'azote ou avec d'autres gaz non  oxydants, est utilisable pour la mise en ouvre du pro  cessus, de même que l'hydrogène ou le métal, qui subit  un craquage pour fournir de l'hydrogène à la température  considérée. La concentration et le débit de l'atmosphère  doivent être suffisants pour assurer une élimination  quantitative du sodium par rapport au mélange de  réactifs pendant le temps choisi de maintien au palier de  température, qui peut varier de une à six heures. Des  temps plus longs peuvent bien entendu être utilisés, mais  ils ont un effet notable sur le caractère économique du  processus.

   La cristallisation de l'alumine alpha ne com  mence que lorsque l'oxyde de sodium a été réduit jus  qu'à un rapport A/N inférieur à 11.  



  Un processus pour la production ou l'obtention de  conditions réductrices actives consiste à faire cuire les  boulettes au voisinage de la pointe d'une flamme d'un  four alimenté au gaz, dans lequel le rapport air-gaz est  réglé de façon à fournir des conditions réductrices. Un  mélange type est formé par un mélange stochiométrique  de gaz naturel et d'air. Des mélanges pauvres en oxygène  ont bien entendu également un effet réducteur. En ce  qui concerne le gaz naturel type, le rapport     stoechiomé-          trique    est de 10 volumes d'air pour 1 volume de gaz.  



  A titre d'exemple et à des fins d'essai, on a utilisé  un four à tube horizontal contenant une atmosphère  contrôlée. On a chauffé le four au moyen d'éléments  chauffants à résistance, répartis tout autour de sa péri  phérie et parallèles à l'axe du tube, en faisant passer  divers gaz et mélanges de gaz à travers le tube au cours  d'un même essai. La section droite du tube était égale  à 46     cin2.    Une charge type de mélange correspondait à  25 g. Le temps de montée en température n'est pas  critique, comme le montre l'expérience. Après la réac  tion, le contenu peut être évacué ou déchargé immédia  tement. Ainsi, le temps de refroidissement n'a aucune  influence critique sur le processus.  



  Les exemples donnés ci-après permettront de mieux  comprendre encore comment ce processus peut être mis  en     ceuvre.    On se référera dans ces exemples à des mé  langes de diverses matières premières qui ont été utili  sées avec succès pour produire des cristaux d'alumine  alpha abrasifs et calibrés selon les perfectionnements du  procédé faisant l'objet de cette addition.

    
EMI0004.0020     
  
     
EMI0005.0000     
  
    Désignation <SEP> Source
<tb>  du <SEP> mélange <SEP> Source <SEP> de <SEP> A12O3 <SEP> de <SEP> Na2O <SEP> Source <SEP> de <SEP> TiO2 <SEP> Autres <SEP> additifs
<tb>  1525 <SEP> Alumine <SEP> Bayer <SEP> (A-2)
<tb>  80% <SEP> Na2C03 <SEP> 17 <SEP> % <SEP> TiO2 <SEP> 10%
<tb>  1564-1 <SEP> Alumine <SEP> 81% <SEP> Na2C03 <SEP> 16 <SEP> % <SEP> TiO2 <SEP> 10%
<tb>  l564-2 <SEP> Alumine <SEP> 78% <SEP> Na2CO3 <SEP> 16 <SEP> % <SEP> TiO2 <SEP> 10% <SEP> Fe2O3 <SEP> 3%
<tb>  CaCO3 <SEP> 3%
<tb>  1570 <SEP> Alumine <SEP> 78% <SEP> Na2C03 <SEP> 16 <SEP> % <SEP> TiO2 <SEP> 10% <SEP> Cr203 <SEP> 3 <SEP> %
<tb>  CaCO3 <SEP> 3 <SEP> %
<tb>  D-20-1 <SEP> B-7 <SEP> 79% <SEP> (B-7) <SEP> FeTiO3 <SEP> 4 <SEP> %
<tb>  D-20-2 <SEP> B-7 <SEP> 79% <SEP> (B-7) <SEP> FeTiO3 <SEP> 6%
<tb>  D-20-3 <SEP> B-7 <SEP> 79% <SEP> (B-7)

   <SEP> FeTiO3 <SEP> 8 <SEP> %
<tb>  D-20-5 <SEP> B-7 <SEP> 79% <SEP> (B-7) <SEP> FeTiO3 <SEP> 12%
<tb>  D-21 <SEP> B-7 <SEP> 79% <SEP> (B-7) <SEP> TiO2 <SEP> 6%
<tb>  D-20-6 <SEP> B-7 <SEP> 79% <SEP> (B-7) <SEP> Ti203 <SEP> 6%
<tb>  D-26-1 <SEP> B-7 <SEP> 79 <SEP> parties <SEP> (B-7) <SEP> Ti02 <SEP> 9 <SEP> parties <SEP> Cr203 <SEP> 3 <SEP> parties
<tb>  D-26-2 <SEP> B-7 <SEP> 79 <SEP> parties <SEP> (B-7) <SEP> TiO2 <SEP> 9 <SEP> parties <SEP> V205 <SEP> 3 <SEP> parties
<tb>  D-26-3 <SEP> B-7 <SEP> 79 <SEP> parties <SEP> (B-7) <SEP> TiO2 <SEP> 9 <SEP> parties <SEP> Ca0 <SEP> 3 <SEP> parties
<tb>  D-26-4 <SEP> B-7 <SEP> 79 <SEP> parties <SEP> (B-7) <SEP> TiO2 <SEP> 9 <SEP> parties <SEP> Mn0 <SEP> 3 <SEP> parties
<tb>  D-26-5 <SEP> B-7 <SEP> 79 <SEP> parties <SEP> (B-7)

   <SEP> TiO2 <SEP> 9 <SEP> parties <SEP> NiO <SEP> 3 <SEP> parties
<tb>  D-73 <SEP> B-7 <SEP> <B>890/0</B> <SEP> (B-7) <SEP> Ti <SEP> 60/o
<tb>  52-F <SEP> Bauxite <SEP> Surinam
<tb>  79% <SEP> Na2S04 <SEP> 19% <SEP> TiO2 <SEP> 2% <SEP> Impuretés <SEP> types <SEP> de <SEP> la <SEP> bauxite
<tb>  (calcinée)
<tb>  53-N <SEP> Bauxite <SEP> 82% <SEP> Na2C03 <SEP> 16 <SEP> % <SEP> TiO2 <SEP> 2%
<tb>  65-F <SEP> (M) <SEP> Alumine <SEP> Bayer
<tb>  70 <SEP> p <SEP> NaF <SEP> 9 <SEP> p <SEP> TiO2 <SEP> 8 <SEP> p
<tb>  43-S <SEP> Bauxite <SEP> Surinam
<tb>  50% <SEP> Na3AlF6 <SEP> 25 <SEP> % <SEP> Ilmenite <SEP> 25%
<tb>  T-1 <SEP> Alumine <SEP> Bayer
<tb>  78% <SEP> Na2O <SEP> 12% <SEP> TiO2 <SEP> 10%
<tb>  T-2 <SEP> B-7 <SEP> 87% <SEP> (B-7) <SEP> TiO2 <SEP> 10% <SEP> CaC03 <SEP> 3%
<tb>  T-3 <SEP> B-7 <SEP> 83% <SEP> (B-7)

   <SEP> TiO2 <SEP> 9% <SEP> CaC03 <SEP> 6 <SEP> %
<tb>  T4 <SEP> A12O3 <SEP> 86% <SEP> NaTi03* <SEP> 14% <SEP> (Na2TiO3)
<tb>  * <SEP> Mélange <SEP> de <SEP> Na2O <SEP> et <SEP> Na2Ti3O7 <SEP> selon <SEP> un <SEP> rapport <SEP> molaire <SEP> égal <SEP> à <SEP> 2 <SEP> : <SEP> 1.       Dans le tableau, B-7 désigne une composition alu  mine-oxyde de sodium renfermant 82 % d'alumine obte  nue par le procédé Bayer (alumine A-2 de l'Aluminium  Company of America) et 18 % de carbonate de sodium,  mélangés et cuits pendant deux heures à     1400     C.     Le     produit est essentiellement formé<I>par</I> de l'alumine bêta  (Na2O.11 Al2O3) et par de l'aluminate de sodium (1 : 1).

    L'analyse du B-7 donne 9,5 0/o de     Na-,O    et 90 0/o de       AI20.3.    On peut utiliser du sulfate de sodium au lieu de  carbonate de sodium pour produire le B-7. Avant l'em  ploi, la matière est broyée pour réduire sa grosseur de  particules à 20 microns ou moins.  



  Les mélanges ci-dessus permettent tous une produc  tion quantitative satisfaisante de cristaux d'alumine alpha  en une à six heures dans une atmosphère de CO ou bien  d'azote et de CO. Les conditions types de traitement au  four pour le tube décrit correspondent à 200     cm2    par  minute de CO en mélange avec 3 litres d'azote, qui est  de préférence rendu humide par passage à travers de    l'eau avant l'injection dans le four. Le mélange, sous la  forme de granules ou de boulettes ayant une dimension  inférieure à 6,35 mm, est étalé en une couche mince sur  une claie (par exemple en alumine) et est maintenu entre  1450 et 1700 C pendant une à six heures, les tempéra  tures plus élevées exigeant moins de temps.

   On peut rem  placer le CO par de l'hydrogène ou du métal, mais des  débits plus faibles doivent être utilisés pour empêcher  une     surréduction    du mélange ou même la réduction des  matières constituant le four. On constate que l'hydrogène  est plusieurs fois plus actif que le CO, et que le     CH.,     est même encore plus actif dans les conditions spécifiées.

    La concentration et le débit en gaz réducteur doivent  être suffisants pour éliminer la plus grande partie de  l'oxyde de sodium du mélange en une à     cinq    heures à la  température de palier     utilisée.    Dés que l'oxyde de sodium  est réduit à moins de 5,5 0/o en poids     (N/A    =<B>11, 1),</B> le  développement des cristaux d'alumine alpha commence.  Ainsi, pour une conversion raisonnable, on peut indi-      quer qu'au moins 95 % de l'oxyde de sodium initial  doivent avoir été éliminés du mélange. En d'autres ter  mes, pour des mélanges optima, la teneur en oxyde de  sodium doit avoir été réduite à 0,5 % ou moins à la fin  Cie la cuisson.  



  Le produit est, lors de son extraction du four, traité  avec de l'acide sulfurique 0,1 N chaud pendant une  heure ou plus, puis avec NaOH à 20 % pendant une  heure. Dans le cas de mélanges (tels que le mélange  1508-1) qui contiennent de petites quantités d'impuretés,  les cristaux peuvent être séparés mécaniquement, par  exemple par broyage, ou par traitement chimique. Le  traitement chimique est utilisé pour éliminer le laitier en  excès (phase non cristalline) et tout traitement     chimique     ou     mécanique    permettant de parvenir à ce résultat peut  être utilisé.  



       Broyage     Un mélange formé par 90 parties de B-7 et 10 par  ties d'oxyde de titane est transformé en boulettes d'une  grosseur     NT,    16 (0,19 mm) et en granules plus gros, et il  est soumis à une cuisson dans un four à gaz, le rapport  entre le gaz et l'air étant (en volume) égal à 1 : 10 et la  flamme frappant directement les granules, qui reposent  sur une claie en alumine sur une épaisseur formant une  couche. Les boulettes présentent, après extraction au  bout d'un temps de cuisson de cinq heures à 1550 C,  un développement excellent des cristaux. Après refroi  dissement, les cristaux sont séparés par un traitement  -alcalin comme décrit     précédemment    et les cristaux  acide  séparés sont criblés.

   On obtient un rendement utile inté  ressant, dans une gamme allant du No 12 au No 100  (grains de 1,68 à 0,149 mm).  



  Un grain abrasif tel que celui produit précédemment  est transformé en meule en employant du grain No 46  (0,35 mm) et du grain No 60 10,25 mm), avec un agglo  mérant vitrifié. Les meules ont un diamètre égal à  190 min environ et une épaisseur égale à 12,5 mm environ  et sont adaptées à la spécification standard de la de  manderesse J (grade) 8 (structure). Lors du meulage  d'un acier type dans des conditions normalisées, le pro  duit s'est révélé supérieur à un abrasif du commerce à  base d'alumine fondue de grande pureté. Le rapport  entre le volume de métal enlevé et le volume d'usure de  la meule est de 22 à 36 0/o supérieur pour l'abrasif cor  respondant aux perfectionnements faisant l'objet de cette  addition.  



  La forme de l'abrasif mentionné ici convient parti  culièrement bien pour la fabrication d'abrasifs appliqués.  Au cours d'une comparaison entre des     disques    de fibres  portant un abrasif appliqué avec agglomérant résineux,  effectuée en utilisant un abrasif standard No 30 (grain de  0,59 mm) et l'abrasif faisant l'objet de la présente addi  tion et correspondant à la même granulométrie, le     pour-          ccntage    de coupe d'acier 1020 est de 28 % supérieur en  ce qui concerne le grain abrasif décrit ici.  



  <I>Description du grain</I>  Le grain abrasif produit par le procédé de dévelop  pement sans fusion décrit présente des propriétés remar  quables, qui le distinguent de l'alumine alpha obtenue       par    d'autres méthodes.  



  1) Morphologie  Les grains abrasifs décrits sont des monocristaux  ayant une grosseur allant du No 8 au No 320 (grain  de 2,38 à 0,044 mm). Ils se présentent sous la forme de  disques polygonaux plats dont les faces planes sont pa-    rallèles à l'axe du cristal et les côtés sont parallèles ou  inclinés par rapport à l'axe e du cristal. Un résultat de  cette orientation des grains abrasifs est le fait que les  faces planes ont une dureté d'environ 1600 à l'échelle       Knoop,    tandis que les faces latérales ont une dureté  d'environ 2200 à l'échelle     Knoop.    Le diamètre des faces  planes est au moins égal au double de l'épaisseur du  cristal.

      2) Porosité  Les cristaux présentent une porosité sphérique allant  d'un diamètre égal à 40 microns à des tailles     submicro-          niques.    Le pourcentage en volume de porosité dans les  cristaux d'une dimension de 50 microns et moins est  en moyenne d'environ 10 0/0, la valeur     minimum    corres  pondant à une porosité de 8 0/o environ. 40 à 60 0/0 de  la porosité correspondent à une porosité interne fermée,  tandis que le reste est une porosité ouverte accessible  depuis la surface du grain. Des mesures de porosité peu  vent être obtenues par des méthodes     pycnométriques     standards et par le     porosimètre    au mercure.

      3) Chimie    Le produit renferme au moins 95%     d'A#,03    avec  certaines inclusions de laitier, mais avec une teneur plus  élevée en solution solide de fer et de titane que dans les  abrasifs fondus classiques, comme cela est indiqué par  des décalages d'espacement d notables, ou comme cela  est déterminé par les .résultats d'une radiocristallographie  par diffraction d'une poudre.    <I>Exemples</I>    <I>Exemple A</I>    On constate que les cristaux produits par le procédé  décrit ci-avant dans le mélange 1508-1 (tableau I) pré  sentent une porosité totale de 10 0/o en volume ( 2 0/o)  et un rapport moyen entre le diamètre et l'épaisseur  égal à 2,5 : 1. La moitié environ des pores sont des pores  fermés.

   Dans le cas d'un abrasif N  46 (grain de  0,35 mm) le poids d'un grain est égal à 0,092 mg, par  comparaison avec un abrasif fondu à l'état d'agglomérat,  dont le poids est de 0,146 mg par grain (en moyenne).  



  L'analyse chimique à l'état humide des cristaux en  excluant le laitier, est la suivante  
EMI0006.0017     
  
    T'02 <SEP> .. <SEP> ... <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> _. <SEP> 0,32 <SEP> 0/o <SEP> en <SEP> poids
<tb>  Fe,03 <SEP> . <SEP> ........... <SEP> 0,05
<tb>  Na20 <SEP> .. <  <SEP> 0,05
<tb>  S'02 <SEP> . <SEP>  <  <SEP> 0,05
<tb>  Cao <SEP> indéterminé
<tb>  A103 <SEP> (par <SEP> différence) <SEP> 99,5       Les données d'une radiocristallographie par diffrac  tion montrent une présence d'oxyde de titane en solution  solide anormalement élevée par rapport aux abrasifs  fondus, et ceci est confirmé par l'analyse ci-dessus.  



  <I>Exemple B</I>  On prépare des cristaux à partir du mélange désigné  par l508-2 dans le tableau I. La porosité est également  de 10<B><I>=A</I></B> 2 0/o (au total), la moitié de cette porosité  étant constituée par des pores fermés.  



  Le rapport entre le diamètre et l'épaisseur est égal  à 3,5 : 1 et des grains No 46 (grosseur de 0,35 mm)  pèsent 0,090 mg, par comparaison avec 0,146 mg pour  des grains fondus à l'état d'agglomérats. L'analyse chi-           inique    des     cristaux    à l'état humide, en excluant le laitier  (par une lixiviation intense), donne les résultats sui  vants  
EMI0007.0002     
  
    TiO2 <SEP> . <SEP> ...... <SEP> ..__.. <SEP> ...... <SEP> ....... <SEP> 0,28 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids
<tb>  Fe2O3 <SEP> . <SEP> ............. <SEP> ...... <SEP> 0,70
<tb>  Na-,O <SEP> ............ <SEP> .. <SEP>  <  <SEP> 0,05
<tb>  SiO., <SEP> .. <SEP> .. <SEP> . <SEP> - <SEP> .-...... <SEP> ........ <SEP> .. <SEP> ....... <SEP>  <  <SEP> 0,05
<tb>  Ca0 <SEP> - <SEP> . <SEP> ......

   <SEP> indéterminé       Cette matière présente une teneur très élevée en fer  en solution solide, ce qui confirme les résultats d'une  radiocristallographie par diffraction mentionnés précé  demment. Cette teneur en fer en solution solide n'est pas  observée dans des     cristaux    d'alumine fondue.  



  <I>Exemple C</I>  On prépare des cristaux à partir du mélange désigné  par T-2 dans le tableau I:  Les résultats concernant la porosité sont les mêmes  que pour les exemples A et B. Le rapport entre le dia  mètre et l'épaisseur est égal à 2: 1 et les grains sont  nettement plus légers que des grains de même grosseur  d'une matière fondue prise à titre de comparaison.  



  L'analyse chimique à l'état humide, en excluant la  totalité du laitier sauf 10/o environ (par     estimation     visuelle), donne les résultats suivants  
EMI0007.0005     
  
    Si02 <SEP> <B>__ <SEP> .................. <SEP> -------------</B> <SEP>  < 0,050/o <SEP> en <SEP> poids
<tb>  Fe203 <SEP> . <SEP> . <SEP> -.... <SEP> ..._.<B>---------</B> <SEP> .<B>-----</B> <SEP> .......... <SEP> 0,16
<tb>  TiO2 <SEP> - <SEP> ..<B>....... <SEP> ................</B> <SEP> ...... <SEP> 0,64
<tb>  Na2O <SEP> . <SEP> .. <SEP> <B>...... <SEP> ..........</B> <SEP> ..-<B>---------</B> <SEP> -.. <SEP> - <SEP> . <SEP>  <  <SEP> 0,05
<tb>  Cao <SEP> indéterminé       <I>Exemple D</I>  On prépare des cristaux d'alumine comme décrit       dans    l'exemple No 1 du brevet principal.

   La porosité de  cette matière est analogue à celle des exemples A, B  et C. Le rapport entre le diamètre et l'épaisseur est égal  à 3,4 : 1 et le poids par grain pour un     grain    No 46 est  d'environ 0,090 mg. L'analyse chimique indique un taux  d'oxyde de titane et de fer en solution solide égal au  double de celui obtenu dans les cristaux fondus. Des  essais de meulage effectués comme pour les autres  exemples révèlent une amélioration de 25 0/o environ du  rapport de meulage lors d'une incorporation à des meu  les vitrifiées, par rapport aux abrasifs fondus     classiques     les meilleurs, pour un meulage de précision.  



  Les abrasifs de tous les exemples présentent une  friabilité nettement plus grande des     cristaux    que     celle     obtenue pour des cristaux abrasifs d'alumine fondue et  le poids moyen de tous les cristaux est en moyenne infé  rieur à 0,12 mg pour une granulométrie No 46.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé pour la production de cristaux abrasifs d'alumine a calibrés à partir d'une source d'alumine par chauffage de cette source d'alumine avec un fondant volatilisable, caractérisé en ce qu'on prépare un mélange réactionnel constitué par une composition renfermant une source d'alumine, une source d'oxyde de sodium et une source d'oxyde de titane, le rapport molaire entre l'alumine et l'oxyde de sodium étant compris entre 4 et 9, tandis que le rapport molaire entre l'alumine et l'oxyde de titane est compris entre 4 et 20, on chauffe ensuite cette composition à au moins 14500 C, on main tient cette composition à une température d'au moins 14500 C pendant une à six heures,
    dans des conditions telles que plus de 95 0/o de la teneur en oxyde de sodium soient éliminés du mélange réactionnel en une à six heures, on refroidit le mélange réactionnel et on sépare de celui-ci les cristaux d'alumine alpha abrasifs calibrés. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé suivant la revendication, caractérisé en ce qu'on presse le mélange réactionnel en boulettes ou granules avant le chauffage. 2. Procédé suivant la revendication, caractérisé en ce que la source d'alumine a une dimension particulaire égale ou inférieure à 20 microns. 3.
    Procédé suivant la revendication, caractérisé en ce qu'on soumet le mélange ,réactionnel à l'effet d'une atmosphère qui réagit avec l'oxyde de sodium pour donner un produit de réaction renfermant du sodium et ayant une tension de vapeur supérieure à celle de l'oxyde de sodium. 4. Procédé suivant la sous-revendication 3, caracté risé en ce qu'on soumet le mélange réactionnel à l'effet d'une atmosphère ayant un effet réducteur sur l'oxyde de sodium. 5. Procédé suivant la sous-revendication 4, caracté risé en ce qu'on expose le mélange réactionnel à l'effet d'une atmosphère renfermant du monoxyde de carbone, de l'hydrogène ou du méthane. 6.
    Procédé suivant la revendication, caractérisé en ce que la source d'oxyde de sodium est formée de carbo- nate de sodium ou de sulfate de sodium. 7. Procédé suivant la revendication, caractérisé en ce que la source d'alumine est de l'alumine (3. 8. Procédé suivant la revendication, caractérisé en ce qu'on utilise le bioxyde de titane comme source d'oxyde de titane. 9. Procédé suivant la revendication, caractérisé en ce qu'on ajoute au mélange réactionnel une source de cal cium combiné, en une quantité au moins égale à 0,5 0/o en poids, calculée sous forme de CaO. 10.
    Procédé suivant la sous-revendication 9, caracté risé en ce que le calcium combiné est présent en une quantité allant de 0,5 à 310/o, calculée sous forme de CaO. 11. Procédé suivant la sous-revendication 9, caracté risé en ce que la source de calcium combiné est de la chaux, du carbonate de calcium, de l'hydroxyde de calcium, du sulfate de calcium, du chlorure de calcium, de l'oxalate de calcium ou de la cyanamide calcique.
    <I>Remarque du Bureau fédéral de la Propriété intellec-</I> <I>tuelle:</I> Si certaines parties de la description ne devaient pas concorder avec la définition donnée par la revendi cation, il est rappelé que selon l'article 51 de la loi sur les brevets d'invention, la revendication est concluante quant à l'étendue de la protection conférée par le brevet.
CH1522868A 1966-04-08 1968-10-11 Procédé pour la production de cristaux d'alumine de caractère abrasif CH511770A (fr)

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