CH502081A - Procédé de fabrication de chaussures - Google Patents

Description

  
 



  Procédé de fabrication de chaussures
 La présente invention a pour objet un procédé de fabrication de chaussures telles que les souliers de tennis comprenant au moins une empeigne, une semelle intérieure, une semelle extérieure moulée par injection et constituée par une matière microcellulaire et une bordure moulées par injection.



   Il est connu d'effectuer le moulage de la bordure et de la semelle dans un moule dont la base est constituée par un piston amovible remplaçable. Il est également connu de constituer la semelle microcellulaire en dépla çant le piston constituant le fond du moule pendant l'établissement de la semelle plastique à l'aide d'une mousse.



  En outre, il est connu de maintenir le piston immobile, dans ce cas cependant une matière plastique préalablement portée à l'état de mousse est injectée, de sorte qu'une certaine dilatation de la semelle se produise après le démoulage de cette semelle. Enfin il est connu d'effectuer le moulage par injection de la bordure à l'aide d'une matière plastique homogène, puis de mouler la semelle à structure microcellulaire par des opérations successives grâce à l'action d'un seul piston qu'on fait descendre entre ces opérations.



   Le procédé selon l'invention est caractérisé en ce qu'on moule la bordure et la semelle extérieure par injection pendant les phases de travail successives d'une machine à mouler, la bordure étant injectée par l'action d'un premier piston de la machine et la semelle extérieure utilisant de la matière plastique à l'état de mousse préalablement produite étant conformée pendant la seconde phase du travail d'injection par un second piston qui est maintenu immobile pendant l'opération d'injection et de conformation, et en ce qu'on démoule la semelle extérieure.



   Une mise en   oeuvre    du procédé selon l'invention sera décrite, à titre d'exemple, en se référant au dessin annexé, dans lequel:
 la fig. 1 montre une vue en plan d'une machine pour la mise en   oeuvre    du procédé, et
 les fig. 2 à 7 les phases opératoires du procédé.



   Le présent procédé de fabrication en série de chaussures peut être mis en oeuvre à l'aide d'une machine à mouler représentée à la fig. 1, comprenant une plateforme tournante 20 portant une série de moules 22. Chaque moule parcourt, pendant un tour complet de la plateforme, les stations portant les numéros 1 à 10 sur le dessin. Les stations 1 et 3 sont équipées de têtes d'extrusion 24 et 26. La machine comprend également des moyens automatiques, qui provoquent un engagement entre les têtes d'extrusion et les moules. Chacun de ces moules se compose de deux demi-moules 30a et 30b et d'un noyau 30c qui forment ensemble une cavité présentant la forme d'une chaussure, comme par exemple la forme d'une botte. Une telle machine est décrite plus en détail dans le brevet suisse No 449471.



   La cavité de chaque moule est délimitée par un piston de fermeture 33 (fig. 2 et 3) choisi parmi plusieurs pistons interchangeables 33, 34 dont chacun peut être inséré dans la cavité de ce moule pour laisser libre au choix l'une des parties quelconques de celle-ci, les divers organes de fermeture étant montés de manière à pouvoir tourner ensemble pour aligner   l'un    quelconque d'entre eux avec la cavité du moule, des moyens 38 étant prévus pour rapprocher ou éloigner   l'un    de l'autre les organes de fermeture et le moule en vue de fermer ou d'ouvrir la cavité, ce qui permet de réaliser un automatisme des opérations.



   Si   l'on    se reporte aux fig. 2 à 7, dans lesquelles on n'a représenté que le demi-moule 30a, les phases opératoires du procédé ici décrit sont les suivantes.



   D'après la fig. 2, le piston 33 formant le piston de fermeture du moule 22 représenté par le demi-moule 30a occupe la position d'injection de la bordure de la chaussure ou du soulier.  



   Dans la fig. 3, le piston 33 est représenté dans sa position dégagée.



   Dans la fig. 4, le support du piston 35 a pivoté. autour de l'axe 37 pour amener en position un autre piston 34 formant le piston de fermeture.



   Dans la fig. 5, le piston 34 est à l'extérieur du moule tout prêt à se mettre en position.



   Dans la fig. 6, le piston 34 se trouve dans la position d'injection de la matière destinée à former la semelle microcellulaire.



   La semelle extérieure terminée est démoulée au bout de 20 à 200 secondes, de préférence au bout de 80 secondes.



   Dans ce qui précède, il a été spécifié que les éléments de chaussures peuvent être fabriqués par une méthode opératoire utilisant une machine automatique telle que par exemple celle qui est décrite dans le brevet suisse
No 449471. Parmi les éléments de chaussures pouvant être fabriqués par ce mode opératoire, on a cité en particulier la bordure des chaussures pouvant être homogène ou microcellulaire, par exemple les souliers de tennis.



  Mais cette indication n'est pas limitative des possibilités d'utilisation de ce type de machine. En fait, divers autres chaussures ou éléments de chaussures peuvent être fabriqués de la même façon, notamment les bottes de ville ou de travail, les bottillons, les brodequins, les chaussures pour la neige, etc.



   Ces diverses chaussures comportent au moins,
 a) une tige
 b) une semelle
 c) un talon qui sont injectés sur une doublure ou sur une forme sans doublure.



   Dans la mise en oeuvre du procédé pour la fabrication des tiges de bottes, ces tiges sont en matière plastique microcellulaire souple, c'est-à-dire expansée tandis que les semelles et les talons sont en matière plastique également microcellulaire mais plus dure que celle de la tige.



   L'avantage technique obtenu c'est que la structure microcellulaire des tiges, semelles et talons améliore l'isolation thermique par rapport à ce qui est le cas avec les bottes injectées en matière plastique non expansée.



  En outre, la surface des tiges injectées en matière plastique microcellulaire ne présente pas le toucher collant des bottes en matière plastique compacte.



   Il y a avantage d'ailleurs à appliquer un vernis pulvérisé sur ces bottes car cela leur confère un toucher plus agréable que celui du chlorure de polyvinyle non expansé.



   Grâce aux microcellules et à la surface modifiée par leur présence, la semelle et le talon possèdent des propriétés antidérapantes, ce qui a son intérêt surtout sur un sol mouillé. Cette caractéristique présente une importance particulière dans l'emploi des bottes en question dans les usines ou ateliers où sont fabriqués ou utilisés des produits chimiques. La matière plastique expansée c'est-à-dire à structure microcellulaire peut contenir des ingrédients spécialement choisis pour résister aux hydrocarbures et aux agents chimiques usuels.



   Un autre avantage encore c'est que le poids des bottes ainsi fabriquées et obtenues par injection de matières plastiques microcellulaires est nettement inférieur à celui des bottes normales, ce qui augmente le confort des usagers.



   Le principe de fabrication est identique à celui prévu pour l'établissement des souliers de tennis, la tige étant remplacée par une partie en matière textile tissée ou par un tricot tubulaire faisant office de doublure.

 

   A titre de variante, on peut injecter les chaussures sans doublure. On peut aussi prévoir une doublure en cuir ou en succédané du cuir.



   La fabrication est effectuée comme le montrent les fig. 2 à 7. Les éléments de machine décrits dans ces figures sont utilisables tels quels ou avec des appropriations permettant plus de deux phases d'injection pour la fabrication des bottes ou autres articles chaussants, notamment quand on fait intervenir plusieurs (par exemple trois) matières différentes. C'est ainsi qu'on pourrait produire la semelle première à l'aide d'une matière plastique poreuse ou absorbante, un cambrion, un talon ou un contrefort en éléments séparés ou d'un seul tenant, à l'aide d'une autre matière plastique (par exemple rigide) et une semelle intérieure à l'aide d'une autre matière plastique encore, par exemple souple ou microcellulaire. 

Claims (1)

1. REVENDICATION I

   Procédé de fabrication de chaussures comprenant au moins une empeigne, une semelle intérieure, une semelle extérieure moulée par injection et constituée par une matière microcellulaire et une bordure moulée par injection, caractérisé en ce qu'on moule la bordure et la semelle extérieure par injection pendant les phases de travail successives d'une machine à mouler, la bordure étant injectée par l'action d'un premier piston de la machine et la semelle extérieure utilisant de la matière plastique à l'état de mousse préablement produite étant conformée pendant la seconde phase du travail d'injection par un second piston qui est maintenu immobile pendant l'opération d'injection et de conformation, et en ce qu'on démoule la semelle extérieure.

   SOUS -REVENDICATIONS 1. Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce que la bordure est moulée en une matière microcellulaire.

   2. Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce que la semelle extérieure est démoulée au bout de 20 à 200 secondes, de préférence au bout de 80 secondes.

   REVENDICATION II Chaussure, notamment soulier de tennis obtenu par le procédé de la revendication I, caractérisé en ce que la semelle extérieure comporte une partie pleine de contact avec le sol et une structure progressivement plus poreuse vers l'intérieur.

   REVENDICATION III Application du procédé de la revendication I pour la fabrication de bottes.