Dispositif pour distribuer successivement et individuellement des objets magnétisables
La présente invention a pour objet un dispositif pour distribuer successivement et individuellement des objets magnétisables contenus en vrac dans un réceptacle, tels que des chevilles, des rivets, des vis, des écrous, des rondelles, des oeillets, etc.
Ce dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend un transporteur non magnétique, des éléments magnétiques fixés à ce transporteur et espacés dans la direction du mouvement de celui-ci, une partie du transporteur étant disposée de façon à passer à travers la masse des objets pour les attirer et un organe de sélection fixe placé en travers de la trajectoire des objets attirés se déplaçant sur le transporteur, comportant une ouverture de passage dont le contour correspond approximativement au contour des objets afin de ne permettre qu'à un seul objet de passer, et ce dans une position déterminée par rapport à l'ouverture de passage.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution et variantes du dispositif, objet de la présente invention.
La fig. 1 est une vue en bout, partiellement en coupe, d'une forme d'exécution de ce dispositif;
la fig. 2 est une vue latérale, partiellement en coupe, du dispositif de la fig. 1 ;
la fig. 3 est une vue latérale partielle d'une variante du dispositif des figures précédentes;
la fig. 4 est une vue latérale de l'un des sélecteurs du dispositif de la fig. 3;
la fig. 5 est une vue latérale d'un autre sélecteur;
la fig. 6 est une vue latérale partielle d'une autre forme d'exécution de ce dispositif;
la fig. 7 est une vue latérale d'un sélecteur du dispositif de la fig. 6;
la fig. 8 est un plan de détail des éléments magnétiques de l'une des formes d'exécution des fig. 1, 2, 3 et 6, à plus grande échelle;
la fig. 8A est une vue en plan d'une variante des éléments magnétiques;
;
la fig. 9 est une vue partielle d'une variante s'appliquant au dispositif des fig. 1, 2, 3 et 6;
la fig. 10 est une coupe suivant la ligne 10-10 de la fig. 9;
la fig. 11 est une vue partielle en élévation d'une forme d'exécution pour délivrer des objets ayant des formes différentes
la fig. 12 est une vue latérale d'un sélecteur du dispositif de la fig. il;
la fig. 13 est une vue latérale partielle d'une variante du dispositif pour distribuer des objets dont une extrémité déterminée est tournée vers l'avant;
la fig. 14 est une vue latérale du sélecteur du dispositif de la fig. 13;
la fig. 15 est une vue en détail d'un sélecteur réglable utilisé avec le dispositif de la fig. 13;
la fig. 16 est une vue en bout d'un dispositif de distribution triple pour distribuer divers objets, soit simultanément, soit successivement;
;
la fig. 17 est une vue en élévation d'une variante de distributeur triple pour des objets ayant des formes dif férentes;
la fig. 18 est une vue en perspective d'une variante d'un distributeur multiple:
la fig. 19 est une coupe partielle d'un distributeur utilisant des éléments électromagnétiques;
la fig. 20 est une vue d'un disque du dispositif supportant les éléments électromagnétiques;
la fig. 21 est une vue d'un disque de commutation pour alimenter les élements électromagnétiques;
la fig. 22 est une vue latérale, partiellement en coupe d'une forme d'exécution du dispositif monté sur un outil manuel pour délivrer des goupilles à des pièces;
la fig. 23 est une vue en coupe, d'un détail du dispositif de la fig. 22;
la fig. 24 est une vue latérale, partiellement en coupe, d'une autre forme d'exécution;
;
la fig. 25 est une vue de face de la forme d'exécution selon la fig. 24;
la fig. 26 est une vue de chant partiellement en coupe, d'une autre forme d'exécution:
la fig. 27 est une vue en plan de la fig. 26;
la fig. 28 est une vue en élévation partielle, partiellement en coupe, d'une autre forme d'exécution associée à un dispositif de positionnement;
la fig. 29 est une vue en plan de la fig. 28;
la fig. 30 est une vue en élévation partielle, partielle ment en coupe, d'une autre forme d'exécution associée à un dispositif de positionnement;
la fig. 31 est une vue en plan de la fig. 30 ;
la fig. 32 est une vue schématique d'un dispositif de commande électromagnétique;
la fig. 33 est une coupe partielle suivant la ligne 33-33 de la fig. 32 et tournée dans le sens contraire des aiguilles d'une montre de 900.
Le dispositif de distribution représenté aux fig. 1 et 2 comprend un disque l en matière non magnétique, par exemple en matière plastique ou en un métal non ferreux. Ce disque est monté sur un arbre 2 qui tourillonne dans un châssis 3 et qui est entraîné dans le sens contraire des aiguilles d'une montre par un moteur 4.
D'un côté, le disque supporte des éléments magnétiques 5. Ces éléments sont, en général, des aimants permanents, mais pourraient également être des éléments élec tromagnétiques, comme il sera expliqué plus en détail en référence aux fig. 19, 20 et 21. Ces éléments magnétiques sont situés dans le même plan ou sont légèrement en retrait par rapport à la face du disque, les pôles nordsud de ces éléments étant disposés circonférentiellement.
Comme le montre la fig. 2, les éléments magnétiques sont allongés dans le sens périphérique. Diverses formes d'éléments peuvent être utilisées, comme les barreaux aimantés de la fig. 8 ou les aimants en U Sa de la fig. 8A.
Le châssis supporte un réceptacle 6 destiné à contenir de petits objets magnétiques, tels que des chevilles 7, qui peuvent être soit creuses, soit pleines. Ces objets peuvent être faits d'un métal ferreux, tel que l'acier, ou bien peuvent contenir un tel métal, ou bien encore peuvent être recouverts d'une matière magnétisable. Le disque I est disposé de manière que ses éléments magnétiques viennent tremper dans le réceptacle 6 pendant une partie de chaque révolution. Il est donc évident qu'un ou plusieurs objets seront attirés par chaque élément 5 pendant que celui-ci traverse le réceptacle qui les renferme et que ses éléments seront entraînés par le disque.
En conséquence, le disque et les éléments magnétiques qu'il porte constituent un transporteur sans fin.
Le dispositif comprend, en outre, un couloir de sortie 8 sous la forme d'un tube en matière non magnétique, par exemple en matière plastique ou en un métal non ferreux. L'ouverture d'entrée 8a de ce tube est disposée sur la trajectoire du mouvement des plaquettes magnétiques 5 et est orientée de manière que quand une plaquette 5 arrive à celle-ci, la plaquette et l'ouverture sont pratiquement alignées longitudinalement, comme il sera expliqué plus en détail par la suite.
Le dispositif de distribution décrit ci-dessus fonctionne comme suit:
On suppose que le disque 1 est entraîné dans le sens contraire des aiguilles d'une montre et que des plaquettes magnétiques 5 successives passent à travers la masse de chevilles 7 du réceptacle 6. Au moins une cheville 7 sera attirée par chaque plaquette 5, mais dans la réalité, chaque plaquette attire généralement une grappe de chevilles. Les chevilles d'une telle grappe sont orientées plus ou moins au hasard, mais l'une des chevilles de chaque groupe est susceptible de s'orienter elle-même plus ou moins dans la direction de la polarité des plaquettes comme il a été décrit plus haut et comme l'indiquent les fig. 8 et 8A. Dans le cas où une seule cheville adhère à une plaquette, cette cheville s'oriente automatiquement dans le sens nord-sud.
Quand une plaquette portant une grappe de chevilles atteint l'ouverture d'entrée 8a, celle des chevilles de la grappe qui est orientée sensiblement dans la direction des pôles magnétiques est attirée dans le couloir de sortie 8 par la traction positive de la plaquette en mouvement. Toutes les autres chevilles de la grappe sont retenues en bordure du couloir de sortie et sont enlevées de la plaquette en question quand celle-ci poursuit son chemin au-delà de l'ouverture d'entrée du couloir. Les chevilles ainsi - détachées retombent dans le réceptacle d'alimentation.
On suppose maintenant qu'aucune des chevilles de la grappe n'est suffisamment bien alignée avec le couloir 8 pour glisser facilement dans celui-ci, mais que l'un des bords de l'une des chevilles s'avance légèrement dans cette ouverture. Dans ce cas, la cheville en question glissera autour de la plaquette jusqu'à ce qu'elle soit en position pour entrer dans le couloir, la bordure du tube qui constitue le couloir 8 agissant un peu à la manière d'un point d'appui. Comme il a été indiqué ci-dessus, l'attraction magnétique, si elle retient les chevilles sur les plaquettes, leur permet néanmoins de glisser entre elles et par rapport à ces dernières. En d'autres termes, à chaque plaquette, une cheville se contorsionne elle-même jusqu'à venir se placer dans la position d'entrée voulue.
Ce faisant, elle obstrue l'ouverture d'entrée du couloir pour les autres chevilles retenues par la même plaquette.
En conséquence, le couloir de sortie 8 et, plus particulièrement son ouverture d'entrée 8a, joue le rôle d'un sélecteur.
Comme il a été indiqué ci-dessus, des essais pratiques ont montré que pratiquement, sur chaque plaquette une cheville vient se placer dans la position correcte d'entrée, tandis que toutes les autres retournent dans le réceptacle. En conséquence, les chevilles sont distribuées en un courant continu à des intervalles déterminés par l'espacement périphérique des plaquettes sur le disque 1 et par la vitesse de rotation de ce dernier.
Les chevilles peuvent être déchargées directement à travers le couloir vers un point d'utilisation ou bien un mécanisme de libération 10 constituant un étage d'accumulation intermédiaire peut être prévu. Comme représenté, le mécanisme de libération comprend un piston à gradins 11 comportant une ouverture d'échappement 12 déplaçable entre une position de réception représentée sur la fig. 2 dans laquelle cette ouverture est alignée avec le couloir 8 et une position d'évacuation dans laquelle l'ouverture 12 est alignée avec un conduit 13. Le piston 11 est commandé par un second piston 14 coulissant dans un cylindre 15 et auquel un fluide sous pression est fourni de façon intermittente par un conduit 16.
Un ressort 17 sollicite le piston à la position représentée sur la fig. 2. Il est bien évident que chaque mouvement du piston 14 de la position représentée à la posi tion d'alignement avec le conduit 13 provoque la libération d'une cheville.
En considérant maintenant les fig. 3, 4 et 5, on voit un dispositif de distribution dont le principe correspond à celui décrit en référence aux figures précédentes, c'est-à-dire comporte un disque de transport 1 portant des plaquettes magnétiques allongées 5, et qui tourne dans le sens contraire des aiguilles d'une montre et qui décharge des objets, tels que des chevilles 7 par un couloir de sortie 8, soit directement, soit par un mécanisme de libération 10. Les chevilles sont contenues dans un réceptacle 20 à travers lequel le disque passe pendant une partie de sa trajectoire.
Le dispositif de la fig. 3 diffère du précédent en ce que le tri et l'orientation des chevilles s'effectuent en plusieurs étapes.
Sur la fig. 3, un organe de sélection 21 ayant la forme d'une barre comportant une porte 21a est monté dans une position fixe, par un support 22. La barrière constituée par la barre 21 est orientée radialement et la porte 21a est disposée sur la trajectoire circonférentielle des plaquettes magnétiques 5. Le contour de la porte correspond approximativement au contour de la section des chevilles 7, de sorte qu'une cheville ne peut passer à travers la porte que lorsqu'elle est pratiquement alignée
avec celle-ci.
Le dispositif est pourvu d'un second organe de sélec
tion 25 ayant, lui aussi, la forme d'une barre disposée
radialement, comportant une porte 25a et qui est fixée par un support 26. Le contour de la porte 25a est tel qu'il permet à plusieurs chevilles juxtaposées de passer, par exemple, à deux chevilles ou à une cheville désalignée, alors que la porte 21a ne laisse passer qu'une seule cheville pratiquement alignée, comme il a été indiqué ci-dessus.
Toutefois, les portes des deux sélecteurs pourraient avoir le même contour, auquel cas une cheville qui a traversé la première porte dans une position légèrement désalignée est mieux positionnée pendant son passage à travers la seconde porte, le positionnement final étant assuré par l'orientation des pôles magnétiques de la plaquette et pendant que celle-ci se déplace entre la seconde porte et le couloir de sortie, comme décrit précédemment.
En faisant abstraction, pour le moment, du second sélecteur 25, le dispositif de la fig. 3 fonctionne comme suit:
Une grappe de chevilles adhère généralement à la plaquette magnétique 5 qui émerge du réceptacle d'alimentation 20. Par suite de l'orientation des pôles magnétiques des plaquettes, la cheville qui adhère la première à la plaquette considérée ou bien, éventuellement, deux chevilles viennent se placer suivant la direction nord-sud, c'est-à-dire dans le sens périphérique. Les autres chevilles de la grappe peuvent être disposées à travers la première et la seconde, car la première ou les deux premières chevilles ont déjà pratiquement fermé le circuit magnétique nord-sud, de sorte que l'influence des pôles magnétiques sur les autres chevilles est fortement réduite.
Quand, maintenant, la grappe approche de la porte de sélection 21a et que l'une des extrémités de celle
des chevilles qui est sensiblement orientée dans la direction nord-sud des plaquettes magnétiques pénètre, au moins en partie, dans la porte, l'orientation mécanique de cette cheville commence. La plaquette magnétique tend à tirer cette cheville plus avant dans la porte, car la plaquette magnétique poursuit son mouvement par rapport au sélecteur 21. Comme il a été expliqué ci
dessus, la cheville n'est pas tenue rigidement, mais seulement attirée magnétiquement contre la plaquette, de
sorte qu'elle peut céder au mouvement de traction et peut glisser librement sur la plaquette sans pour autant s'en détacher.
Pour l'observateur, la cheville qui s'est initialement engagée dans la porte plus ou moins profondément, commence à se contorsionner dans et à travers celle-ci comme un ver, sous l'action de la traction magnétique positive à laquelle elle est soumise. Lorsqu'un objet a été isolé d'une grappe en traversant la porte, il s'oriente lui-même dans la direction du champ magnétique de la plaquette. Quand la plaquette a passé la porte, les chevilles restantes du groupe ne sont plus retenues sur le disque, étant maintenant poussées sur la surface non magnétique de celui-ci. En conséquence, toutes les chevilles, à l'exception d'une seule, retombent dans le réceptacle 20, l'espacement entre les plaquettes ménageant suffisamment d'espace et de temps pour cette retombée.
L'unique cheville restée sur la plaquette poursuit sa route avec celle-ci vers l'ouverture d'entrée 8a du couloir de sortie. Tout en cheminant de la porte 21a vers l'ouverture d'entrée 8a, cette unique cheville s'oriente elle-même avec précision dans le sens nord-sud de la plaquette magnétique, de sorte qu'elle est guidée sans à-coup dans le couloir de sortie. S'il existait un léger défaut d'alignement de cette cheville à l'entrée du couloir, celui-ci serait automatiquement corrigé à cet endroit.
Bien que le sélecteur 21 ait été représenté circonférentiellement espacé de l'entrée 8a du couloir, il pourrait également être disposé près de celle-ci.
On suppose maintenant que le second sélecteur 25 est disposé devant le sélecteur 21. La porte 25a de ce sélecteur remplit sensiblement la même fonction que la porte 21a, sauf qu'elle laisse passer plusieurs chevilles en même temps, par exemple deux chevilles orientées nord-sud. Le but principal du sélecteur 25 est de réduire le nombre des chevilles pouvant atteindre le sélecteur 21 et, aussi, de préorienter les chevilles restantes. Comme il a été expliqué ci-dessus, deux chevilles s'orientent automatiquement suivant la direction nord-sud.
En conséquence, le sélecteur 25 remplit une fonction de présélection, tandis que le sélecteur 21 assure l'orientation principale et que l'ouverture d'entrée 8a produit le tri final. De plus, l'orientation automatique des chevilles ou autres objets a lieu entre les sélecteurs 25 et 21, et aussi entre le sélecteur 21 et le couloir de sortie 8 par la force magnétique.
On a constaté qu'en utilisant un ou plusieurs sélecteurs auxiliaires, tel que le sélecteur 25, on obtient un courant continu très régulier d'objets dans le couloir de sortie 8.
Le dispositif de la fig. 3 peut être facilement adapté au tri et à la distribution d'objets de formes et de dimensions différentes en pourvoyant les barres de sélection 21 et 25 de portes dont le contour correspond aux objets à trier. Le contour intérieur du couloir de sortie 8 doit, évidemment, être choisi conformément à la forme et aux dimensions des objets. De même, le dispositif de distribution des fig. 1 et 2 peut être adapté à diverses formes et dimensions d'objets en choisissant un couloir de sortie ayant une ouverture d'entrée 8a judicieusement profilée. Les plaquettes magnétiques 5 peuvent rester les mêmes puisqu'elles sont capables de retenir une vaste gamme d'objets.
Le dispositif de distribution de la fig. 6 est analogue à celui de la fig. 3, sauf qu'il comporte une seconde rangée de plaquettes magnétiques 5. La barre de sélection 21 comporte une seconde porte 21a pour trier et orienter les objets portés par la rangée radialement intérieure de plaquettes magnétiques. Les objets portés par la rangée intérieure de plaquettes sont déchargés par un second couloir de sortie 8'.
Il est évident que le débit du dispositif de la fig. 6 est le double de celui de la fig. 3. Les objets, tels que les chevilles 7 qui passent par les deux couloirs de sortie, peuvent arriver en même temps ou l'un après l'autre grâce à un mécanisme de libération, tel que le mécanisme 10 décrit en référence aux fig. 1 et 2.
Un ou plusieurs présélecteurs 25, tels que celui de la fig. 3, pourraient être incorporés dans le dispositif de la fig. 6.
Dans les dispositifs ci-dessus, les objets sont orientés dans la direction du mouvement circonférentiel par l'orientation de la direction nord-sud des plaquettes magnétiques. Toutefois. l'orientation des objets pourrait également être réalisée en prévoyant une piste de guidage 30, par exemple une rainure circonférentielle, comme le montrent les fig. 9 et 10. Les éléments magnétiques 31 sont disposés au fond de la rainure à une certaine distance angulaire les uns des autres. La largeur radiale de la rainure est telle que les objets, tels que les chevilles 7 sont obligés de se placer circonférentiellement, comme le montre la fig. 9. Il est évident qu'aucune orientation particulière de la polarité des plaquettes magnétiques n'est nécessaire dans un tel agencement.
La fig. 11 montre un dispositif de distribution analogue à celui de la fig. 6. Ce dispositif comporte deux rangées circonférentielles radialement espacées de plaquettes magnétiques 35 et 36. Les plaquettes des deux rangées et un sélecteur 37 ayant des portes 37a et 37b sont prévus pour porter et trier des objets différents les uns des autres. La rangée radialement intérieure est con çue, par exemple, pour porter des objets, tels que des
chevilles 7. En conséquence, la porte 37a a un contour qui ne permet que le passage d'une seule cheville par plaquette magnétique comme décrit, par exemple, à propos de la fig. 3. Les plaquettes 35 et la seconde porte 37b sont conçues pour porter et trier des objets plats, tels que des bagues ovales 38 ou des rondelles circulaires.
Des objets de ce genre se placent également d'eux-mêmes sur les plaquettes par glissement ou tortillement par rapport à l'ouverture de la porte, comme il a été décrit précédemment, de sorte qu'un seul objet peut parvenir
à une position lui permettant de passer à travers la porte.
Pour éviter que deux bagues ou deux rondelles superposées puissent passer, la hauteur de la porte n'est que légèrement supérieure à l'épaisseur des bagues ou des ron
delles, comme le montre la fig. 12.
Les objets guidés dans les couloirs 8 et 8' peuvent
être déchargés directement, ou bien leur sortie peut être
commandée par un mécanisme de libération 10.
Le sélecteur 37 est monté de façon détachable par
des supports 39 ou par d'autres moyens de fixation, de
sorte que le dispositif de distribution peut facilement être
réglé pour traiter des objets de différentes formes devant
être triés et distribués.
Les dispositifs de distribution décrits ci-dessus sont
conçus pour trier et distribuer individuellement des objets
dont l'une ou l'autre extrémité entre la première dans le
couloir de sortie. Toutefois, il peut être nécessaire qu'une extrémité déterminée de l'objet soit tournée vers l'avant.
C'est ainsi, par exemple, que pour utiliser des objets distribués, tels que des vis à tête ou des rivets, il peut être nécessaire que le tronc de la vis ou du rivet soit tourné vers l'avant.
Les fig. 13 et 14 montrent un dispositif de distribution pour décharger les objets orientés, par exemple des vis à tête 50 avec le tronc ou la tête tournée vers l'avant, suivant le besoin.
Pour réaliser cette différentiation directionnelle, des plaquettes magnétiques 45 sont disposées suivant un certain angle par rapport à la direction circonférentielle, au lieu d'être alignées avec celle-ci comme dans les modes de réalisation précédents. Un sélecteur 46, comprenant une barre 47 comportant une porte 48, est monté de façon détachable au moyen d'un support 49. Ce sélecteur est disposé suivant un certain angle par rapport à la direction radiale du disque 1, de sorte que les plaquettes magnétiques 45 successives sont pratiquement alignées longitudinalement avec cette barre quand la plaquette passe sous celle-ci, comme le montre clairement la fig. 13. Les contours de la porte 48 sont tels qu'elle livre passage à une vis à tête 50, longitudinalement comme le montre la fig. 14.
L'extrémité étroite de la porte est orientée vers le support 49 si l'on désire que la vis soit délivrée avec son tronc tourné vers l'avant.
L'action du sélecteur est de réduire une grappe de vis arrivant à une porte avec une plaquette à une seule vis et cette vis unique passe à travers la porte dans une position telle que sa tête est située à l'extrémité postérieure de la plaquette en considérant la direction du mouvement du disque 1. La vis s'oriente elle-même selon la polarité des plaquettes, en cheminant du sélecteur au couloir de sortie 8 et pénètre finalement dans ce dernier avec sa tige en avant. Les vis qui n'ont pas pu traverser
la porte retombent dans le réceptacle 20.
Deux sélecteurs auxiliaires 46a et 46b avec des portes 48 convenablement agrandies sont prévus en avant du sélecteur 46.
Des essais ont montré qu'en plaçant les plaquettes suivant un angle d'environ 45O et la barre de sélection 47 suivant un angle correspondant, on obtient une capacité de triage satisfaisante, et, de plus, on peut utiliser comme couloir de sortie 8 un tube rond standard. Les vis peuvent être dirigées directement vers le tube de sortie ou bien peuvent être envoyées à un mécanisme de libération
10 comme celui décrit en regard de la fig. 9. I1 est clair que ce mécanisme constitue un magasin intermédiaire permettant de commander avec précision la sortie des vis ou d'autres objets, par exemple vers une machine d'assemblage.
Une bobine de désaimantation 55 est placée autour du couloir de sortie 8 pour supprimer l'aimantation résiduelle des vis. Une telle bobine pourrait, évidemment, également être utilisée dans les dispositifs décrits précédemment ou ci-après.
Comme il a été expliqué précédemment, le dispositif de distribution de l'invention peut avantageusement être adapté à des objets de tailles et formes différentes, tels
que des vis 50, en changeant le sélecteur 46.
Le sélecteur de la fig. 15 se compose d'une multitude
d'étroits éléments 57 déplaçables longitudinalement entre eux de façon à former une porte 57a ayant n'importe
quel contour voulu. Ces éléments sont tenus dans les
positions longitudinales sélectionnées par des barrettes
de serrage 58 fixées l'une à l'autre au moyen de vis 59.
La fig. 16 montre un dispositif de distribution comprenant trois disques 1 montés sur un arbre 60 commun.
Ces trois disques cueillent les objets devant être triés dans un réceptacle d'alimentation commun 20a. Les disques et les plaquettes magnétiques de ceux-ci sont du type représenté sur la fig. 6, c'est-à-dire que chaque disque comporte deux rangées circonférentielles radialement espacées de plaquettes magnétiques associées à des sélecteurs 21.
A ce propos, il convient de mentionner que les plaquettes magnétiques et les sélecteurs associés pourraient être montés sur les deux côtés des disques du distributeur multiple de la fig. 16 et, aussi, des disques des modes de réalisation décrits précédemment.
La fig. 17 montre un distributeur multiple analogue à celui de la fig. 16 qui comporte trois disques 1 montés sur un arbre d'entraînement commun 60. Ces disques sont conçus pour délivrer en même temps ou successivement des objets différents.
La fig. 18 montre un dispositif de distribution dont le principe est le même que celui des dispositifs précédents, mais où les plaquettes magnétiques 5 ne sont pas montées sur le côté d'un disque, mais sur la paroi périphérique d'un tambour 62 qui trempe dans un réservoir d'alimentation 63 contenant les objets à distribuer pendant une partie de son mouvement. Cinq rangées circonférentielles de plaquettes magnétiques 5 sont prévues. Les portes de sélection 64a, qui peuvent être analogues ou différentes entre elles, sont formées dans une barre fixe commune 64. il est bien évident que l'on pourrait utiliser des barres de sélection individuelles et que plusieurs barres de sélection espacées circonférentiellement pourraient être prévues pour réaliser un triage en plusieurs étapes.
Dans tous les modes de réalisation précédents, les plaquettes magnétiques étaient des aimants permanents en U, par exemple. Les fig. 19, 20 et 21 montrent un agencement utilisant des électro-aimants. Selon la fig.
19, un noyau de fer en U 65 est fixé sur un disque 66 fait d'un métal non ferreux à l'aide de cales isolantes 67.
Une bobine 68 entourant ce noyau est reliée, d'une part, au disque 66 comme indiqué en 69 et, d'autre part, à une lamelle de contact 70 qui est fixée au disque 66, tout en étant isolée électriquement de celui-ci par des vis 71. Le ressort 70 coopère avc un segment de collecteur 72 s'étendant sur un disque fixe 73 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre à une position allant de six heures à neuf heures. Le segment 72 et le disque métallique 66 sont reliés à une source électrique, comme indiqué sur les fig. 20 et 21, par des conducteurs 74 et 74a et une bague collectrice 98.
Les chevilles 7 adhèrent d'elles-mêmes au pôle du noyau 65 quand celui-ci est excité par l'application de la lamelle de contact 70 contre le segment 72. Après le passage à travers une porte de sélection, les chevilles sont libérées du noyau quand la lamelle de contact 70 quitte le segment 72. L'instant de la libération des chevilles et la position de l'ouverture d'entrée 8a du couloir de sortie 8 doivent, évidemment, être judicieusement choisis.
Les fig. 22 et 23 montrent l'incorporation d'un dispositif de distribution dans un pistolet à main délivrant une cheville 7 à une ouverture d'une pièce 75.
Cet outil comprend une enveloppe 76 en forme de pistolet, ayant une ouverture d'alimentation 76a conduisant à un magasin 77. L'enveloppe se compose de deux moitiés fixées l'une à l'autre. Un disque de transport 1 est monté à rotation dans l'enveloppe sur un arbre 78.
Ce disque supporte une rangée de plaquettes magnétiques 5. Les plaquettes magnétiques 5 coopèrent avec un sélecteur 79 comportant une porte 79a. Le contour de la porte est tel qu'il ne permet qu'à une seule cheville par plaquette magnétique de passer quand cette cheville s'est d'elle-même pratiquement alignée avec la porte.
Le sélecteur se prolonge en 79b pour former une fermeture pour le magasin 77. Un couloir de sortie 80, ayant la forme d'un tube, s'étend à l'intérieur de la partie en forme de barillet 76b de l'enveloppe. L'ouverture d'entrée 80a du couloir 80 coopère avec le disque de transport 1 et avec les plaquettes de celui-ci. L'autre extrémité du couloir tubulaire 80 constitue la sortie et se termine près de la bouche du canon 76b et d'un organe de positionnement 82, dont l'agencement et l'utilité seront précisés par la suite.
Sur l'arbre 78 est fixé un rochet 83 dont la denture 83a coopère avec un cliquet à ressort 84 supporté par un levier à deux branches 85 pivotant autour d'une goupille 86 fixée à l'une des parois de l'enveloppe 76. L'autre branche du levier 85 présente une fourche 85a dans laquelle s'engage un téton 87 fixé à un piston 88. Le piston 88 est guidé dans une ouvrture 89 et est sollicité par un ressort 90 contre une détente 91 pivotant autour d'une goupille 92 située dans la crosse 76c de l'enveloppe. Le levier 91 comporte un bras 91a qui coopère avec un poussoir 93 monté à glissement dans le canon 76b de façon à s'y déplacer longitudinalement à l'encontre de l'action d'un ressort 94 logé dans l'espace 95 de l'enveloppe.
Deux colliers 96 réglables longitudinalement sont enfilés sur la tige 93 pour limiter la course de celle-ci par coopération avec un renfoncement 97 formé dans le canon 76b.
L'extrémité de la tige 93 voisine de la bouche du canon coopère avec l'organe de positionnement 82 qui comprend un aimant permanent 100, de préférence en
U, noyé dans une matière non magnétique relativement dure, telle qu'une résine époxyde. Cette matière ponte les deux faces polaires de l'aimant avec une couche dont la section a le contour que montre la fig. 23. Cette couche comprend une partie épaisse 101 et une partie mince 102. Cette dernière partie s'incline vers le bas pour former une partie 103 analogue à une rainure pontant les deux faces polaires et qui est jointe à la partie épaisse ou haute par une paroi 104 ayant une pente raide. Le bord élevé de la partie 102 est sensiblement dans le même plan que l'extrémité de sortie du couloir tubulaire 80.
il est clair que l'intensité du champ magnétique, qui est la plus faible près de la face supérieure de la partie épaisse 101 de la paroi, diminue progressivement du bord élevé de la paroi 102 vers le bord inférieur de celle-ci délimitant la rainure 103. En conséquence, la rainure 103 constitue une région où l'intensité du champ est maximale et peut décroître pratiquement à zéro à la surface supérieure de la partie de la paroi 101. La rainure 103 est alignée avec le poussoir 93, comme le montre clairement la fig. 22.
Le fonctionnement de l'outil ci-dessus est le suivant:
On suppose qu'une certaine quantité de chevilles a été placée dans le magasin 71. Pour actionner l'outil, on presse sur la détente 91, faisant ainsi tourner celle-ci dans le sens contraire des aiguilles d'une montre. Ceci a pour résultat de déplacer le poussoir 93 vers la gauche, à l'encontre de la force du ressort 93, de sorte que l'extrémité antérieure 93a du poussoir, qui est de préfé rence dégagée de façon à avoir sensiblement la même section que la rainure 103, pousse une cheville 7 qui repose dans cette rainure 103, dans une ouverture 75a de la pièce 75.
Le pivotement de la détente 91 entre la position en traits continus et la position en traits mixtes déplace le piston 88 à l'encontre de la force du ressort 90, faisant ainsi pivoter le levier 85 de la position en traits continus à la position en traits mixtes. Quand, maintenant, on relâche la détente, celle-ci est rappelée par l'action du ressort 94 à la position en traits continus et le levier 85 pivote sous l'action du ressort 90 de la position en traits mixtes à la position en traits continus, tournant ainsi le disque 1 d'un angle correspondant
L'angle de rotation du disque, à chaque actionnement de la détente, est calculé de façon qu'une plaquette 5 traverse le sélecteur 79. La fonction de ce sélecteur est évidente à la lumière de ce qui précède.
En conséquence, une cheville est introduite dans le couloir tubulaire 80 à chaque actionnement de la détente et à condition que l'outil soit tenu dans une position légèrement inclinée, celle-ci est délivrée à l'organe de positionnement 82. Les chevilles arrivent sur la surface supérieure de cet organe dans une position plus ou moins désordonnée, mais se placent automatiquement dans la rainure 103 par suite des différences d'intensités du champ magnétique aux surfaces supérieures des parties de paroi 101 et 102. Chaque cheville placée dans cette rainure en est évacuée par l'actionnement suivant de la détente.
En conséquence, chaque actionnement de la détente a, à la fois, pour effet d'introduire une cheville dans le canon de l'outil et d'en évacuer une autre cheville.
Bien que le pistolet de la fig. 22 soit équipé d'un disque de transport comme celui de la fig. 3, il est bien évident que l'on pourrait y utiliser un disque tel que celui de la fig. 13 quand on désire que les objets délivrés à l'organe de positionnement 82 aient une orientation déterminée. C'est ainsi, par exemple, que lorsque des vis à tête doivent être fournies à l'organe de positionnement avec leur tronc orienté vers l'avant, l'extrémité antérieure 93a de la tige 93 pourrait être profilée comme un tournevis et la tige pourrait être tournée pendant qu'elle se déplace comme il a été décrit ci-dessus. Des moyens imprimant à la tige un mouvement combiné de rotation et de translation sont connus. De même, quand des rivets doivent être délivrés, l'extrémité antérieure de la tige 93 pourrait être profilée en matoir de rivets.
Il est également facile de comprendre que l'outil des fig. 22 et 23 pourrait être facilement mécanisé et relié directement à une machine d'assemblage automatique.
Le dispositif de distribution des fig. 24 et 25 comprend une plaque de support 105, de préférence en forme de bande faite, par exemple, d'une mince feuille non magnétisable ou d'un métal non ferreux, ou encore d'une matière plastique. Cette plaque est montée fixement sur un châssis 105a sous une forte inclinaison. Une bande transporteuse la, également faite d'une matière non magnétique est disposée derrière la plaque 105 et est guidée de manière qu'une partie de celle-ci s'élève suivant une trajectoire rectiligne, parallèlement à une partie rectiligne de la plaque 105, près de cette dernière.
Cette bande transporteuse supporte trois rangées de plaquettes magnétiques longitudinalement espacées. Le champ magnétique de chaque plaquette se referme à travers la matière en feuille voisine. Cette bande est guidée sur des rouleaux 106 et est entraînée au moyen d'un moteur 108 par un arbre 109. Les rouleaux peuvent soit comporter des gorges pour loger des éléments magnétiques ou les plaquettes 5 quand elles passent, ou bien plusieurs rouleaux pourraient être prévus pour recevoir les éléments magnétiques dans des espaces 107, comme le montre clairement la fig. 25.
La partie inférieure de la plaque 105 supporte un réceptacle d'alimentation 20a pour les chevilles 7 devant être délivrées une à une dans le couloir de sortie 8.
L'une des parois du réceptacle 20a pourrait être formée par la partie correspondante de la plaque 105, comme le montre la fig. 24. Il est bien évident que chaque plaquette qui passe le long de la partie inférieure de la plaque 105 attire une ou plusieurs chevilles et les fait glisser vers le haut le long de la plaque, juxtaposées à la plaquette 5 correspondante.
Le dispositif des fig. 24 et 25 a l'avantage que les trajectoires voulues, telles que des mouvements angulaires ou des mouvements le long de lignes irrégulières, peuvent être facilement imposées aux chevilles par une trajectoire correspondante des éléments 5 derrière la plaque 105.
Un organe de guidage 110 comporte plusieurs canaux 111 s'effilant vers l'intérieur dans la direction du mouvement des chevilles 7. Les canaux 111 sont profilés de manière que l'extrémité étroite de chacun d'eux constitue un col ne permettant qu'à une seule cheville à la fois de passer. L'organe de guidage 110 et les canaux 111 de celui-ci constituent un sélecteur dont le fonctionnement est analogue à celui des sélecteurs 21 décrits ci-dessus.
Après avoir traversé le canal de guidage 111 qui lui est assigné, chaque cheville entre dans le couloir de sortie 8 correspondant, dont l'extrémité d'entrée est, de préférence, située près de la sortie de l'organe de guidage 110.
Il est bien évident qu'il est également possible d'utiliser d'autres moyens d'évacuation en association avec l'organe de guidage 110, par exemple des auges ouvertes disposées soit horizontalement, soit avec une inclinaison vers le bas.
Un autre avantage du dispositif des fig. 24 et 25 est que l'usure due au contact à friction permanente avec les objets devant être triés et distribués n'affecte que la plaque 25, laquelle peut très facilement être changée ou réparée à peu de frais.
L'action d'orientation des canaux de guidage 111 peut être renforcée en orientant la direction nord-sud des éléments magnétiques 5 de façon que les objets arrivent aux canaux déjà pratiquement orientés.
Le dispositif des fig. 24 et 25 convient tout particulièrement pour cueillir, isolés, orientés et délivrés, des objets relativement longs puisque les plaquettes magnétiques 5 de la bande transporteuse la parcourent une distance relativement longue en coopérant magnétiquement avec les objets contenus dans le réceptacle, de sorte qu'elles sont capables d'attirer des objets relativement longs.
Le dispositif de distribution des fig. 26 et 27 est analogue à celui des fig. 13, 14 et 15 en ce que non seulement il isole les objets à distribuer, mais encore, les oriente de façon qu'une extrémité déterminée de ceux-ci soit tournée en avant quand ils arrivent à la station de sortie.
Un disque de transport lb est entraîné par un moteur 112; sur l'un des côtés de ce disque sont disposés des éléments ou des plaquettes magnétiques 5 dont les pôles nord-sud sont orientés radialement. Les éléments magnétiques sont dans le plan de la surface du disque. Le dis que, avec ses éléments magnétiques, est monté en rotation dans un renfoncement circulaire 113 d'un châssis 114. Un disque de support 105a, fait d'une matière en feuille non magnétisable, telle qu'un métal non ferreux ou une matière plastique, est fixé sur le bâti 114, parallèlement au disque lb, et près de celui-ci de façon que les lignes de flux des éléments 5 se referment à travers le disque 105a et attirent les rivets 7a devant être isolés.
Un réceptacle 20b, contenant une certaine quantité de rivets, est prévu à la partie inférieure du bâti, la partie inférieure du disque 105a constituant l'une des parois de ce réceptacle. Les éléments magnétiques 5 cheminent, pendant une partie de leur course circulaire, le long de la partie du disque 105a qui constitue l'une des parois du réceptacle. En conséquence, des rivets individuels ou des grappes de rivets sont cueillies par attraction magnétique et sont entraînées le long du disque fixe 105a. Par suite de l'orientation radiale de la polarité des éléments magnétiques, les rivets se déplaçant sur le disque 105a subissent une préorientation, comme indiqué sur la fig. 27, sur laquelle deux rivets attirés par le même élément magnétique sont disposés radialement.
Le dispositif comprend. en outre, une auge d'évacuation 115 comportant une fente de réception 116. Cette fente a une courbure telle que son ouverture de réception est pratiquement tangente à la direction du mouvement des rivets qui arrivent à cette extrémité de réception. La partie restante de l'auge d'évacuation 115 est inclinée vers le bas de manière à former un toboggan.
Seule la tige de l'un des deux rivets qui, sur la fig. 27, adhèrent au disque 105a par attraction magnétique, notamment le rivet supérieur de gauche, peut entrer dans la partie fendue 116 et glisser le long de celle-ci, la bordure plate de l'auge 115 servant de support pour la tête du rivet. Le second rivet retombe dans le réceptacle d'alimentation 20b.
Le rivet qui a été accepté dans l'auge 115 chemine le long de celui-ci vers un point d'utilisation ou vers un réceptacle de magasinage.
Dans certains cas, il peut être utile d'orienter les objets, non seulement par rapport à l'extrémité tournée vers l'avant, mais également par rapport à une surface de support dans laquelle ils sont enlevés aux fins d'utilisation, par exemple pour être insérés dans un trou de montage d'une pièce. Un tel positionnement supplémentaire des objets peut être effectué au moyen d'une tête de positionnement 82, comme celle que montre la fig. 23.
Les fig. 28 et 29 montrent un autre dispositif de distribution qui est associé à une tête de positionnement.
Il est sous-entendu que le dispositif représenté sur les fig. 28 et 29 comporte un dispositif d'individualisation du genre de ceux décrits plus haut. On suppose également que les objets sont reçus un à un d'un réceptacle 200 par le couloir de sortie 8. Ce couloir se termine horizontalement à un organe de transport 118 qui est articulé autour d'un pivot 119 dans un châssis 120. L'organe 118 est sollicité par un ressort 123 dont l'une des extrémités est reliée à l'extrémité inférieure de cet organe, à la position angulaire représentée. Un piston 121, qui est actionné cycliquement, fait pivoter l'organe 118 de façon intermittente dans le sens des aiguilles d'une montre. Cet organe présente, dans l'une de ses parois, une découpe 122 profilée pour recevoir une goupille conique 7b (fig.
29) quand l'organe est sollicité dans la position angulaire représentée entre deux actionnements successifs de piston 121. L'organe 118 s'étend dans une découpe 125 d'une plaque inclinée 126. Le bord de l'organe qui comporte la découpe 122 est situé tout près de l'un des bords de la découpe 125, ce bord et la partie correspondante de la paroi de l'organe 118 étant tous deux incurvés de sorte que l'organe peut pivoter pour venir se placer à proximité immédiate du bord 124 de la plaque. Quand, maintenant, le piston 121 fait pivoter l'organe 118 dans le sens des aiguilles d'une montre, la découpe 122 s'élève audessus du niveau de la plaque 126, de sorte que la goupille qui s'est elle-même logée auparavant dans la découpe 122 à sa sortie du couloir 8, roule hors de cette découpe sur la plaque 126.
Cette plaque comporte deux rainures de guidage 127 dont la largeur est sensiblement égale au diamètre maximal des goupilles 7b devant être orientées. Après avoir quitté la découpe 122, les goupilles roulent sur la plaque avec leur grande extrémité, qui, par conséquent, est plus lourde, tournée en avant sous l'action de la gravité, jusqu'à ce qu'elles s'arrêtent en tombant dans l'une ou l'autre des deux rainures de guidage 127, après quoi elles glissent vers le bas avec leur grande extrémité tournée en avant. Les deux rainures de guidage aboutissent à un couloir de sortie commun 128 par lequel toutes les goupilles glissent vers la tête de positionnement 82.
La structure et le fonctionnement de cette tête sont analogues à ceux de la tête de la fig. 23, c'est-à-dire qu'un aimant permanent 100 est noyé dans un corps 101 de matière non magnétique durcie dans laquelle une rainure 103 constitue une aire où la densité du flux magnétique est maximale.
Le dispositif des fig. 28 et 29 est particulièrement adapté pour distribuer des goupilles coniques et des rivets.
Les fig. 30 et 31 montrent un dispositif de distribution plus particulièrement conçu pour isoler et distribuer un à un des objets dont une extrémité a une forme légèrement différente, comme des goupilles à encoche, des goupilles partiellement aplaties ou des goupilles avec une extrémité légèrement conique, etc.
il est sous-entendu que le dispositif de distribution des fig. 30 et 31 coopère avec l'un des dispositifs précédemment décrits. Des objets individuels sont fournis à ce dispositif par un couloir 8 à partir d'un réceptacle 200. Le dispositif des figures 30 et 31 comprend un vérificateur 129 capable de contrôler la partie de la longueur des objets devant être orientée. Ce vérificateur est monté sur l'extrémité antérieure d'un coulisseau 130.
Deux couloirs d'évacuation 131 comportent des ouvertures de réception situées dans la surface supérieure d'une plaque 160 qui supporte également le coulisseau 130 et les extrémités d'évacuation disposées l'une en face de l'autre. Des plaques d'arrêts 132 et 133 peuvent coulisser entre des positions où elles couvrent et dégagent respectivement les ouvertures de réception des couloirs 131 de la plaque 160. Les mouvements des plaques 132 et 133 sont commandés par le déplacement du coulisseau 130.
Des goupilles, dont l'une des extrémités est fendue, sont guidées à travers le couloir d'évacuation 8 dans une ouverture d'organe de réception 134 dans lequel elles peuvent être arrêtées au moyen d'un piston 135 supporté sur le coulisseau 130 et qui est sollicité par un ressort hélicoïdal 136 vers la gauche, c'est-à-dire en position pour faire pression contre une goupille placée dans l'ouverture de l'organe de réception 134.
Sur la fig. 30, le coulisseau 130 et le vérificateur 129 sont représentés dans leur position de droite ou rétractée, c'est-à-dire peu avant le commencement d'un nou veau cycle. L'extrémité inférieure des goupilles est représentée dans l'ouverture de réception 137 d'un second organe de blocage déplaçable 138 qui est dans sa position antérieure. Dans cette position, l'ouverture 137 de l'organe 138 est alignée avec l'ouverture de réception du couloir de sortie de droite 131, mais la goupille ne peut pas entrer dans le couloir du fait que l'ouverture d'entrée du couloir de droite 131 est encore bloquée par un organe de blocage inférieur 139. Cet organe comporte une ouverture de passage 140 pour le couloir de droite 131 et une ouverture de passage 141 pour le couloir de gauche 131.
L'organe de blocage supérieur 138 est retenu dans la position représentée sur la fig. 30 par un ressort 142 qui agit contre une patte 143 fixée, par exemple par une vis, à l'organe de blocage supérieur 138. L'organe de blocage inférieur 139 est retenu dans sa position d'une manière analogue par un ressort 144 qui agit contre une patte 145 fixée à l'organe de blocage 139.
On suppose maintenant qu'une goupille à encoche est logée dans l'ouverture de réception 137 de l'organe de blocage supérieur 138 et que l'encoche de la goupille est située à son extrémité postérieure, en considérant la direction du mouvement de la goupille à travers le couloir 8. Le coulisseau 130 et le vérificateur 129 sont maintenant déplacés pneumatiquement ou hydrauliquement vers l'avant, de sorte que le vérificateur 129 contrôle la goupille. Un entraînement pneumatique ou hydraulique est indiqué schématiquement sur la fig. 30 par un cylindre 146. Dans la position ci-dessus de la goupille, son encoche est disposée par rapport au vérificateur 129 de telle manière qu'elle ne peut passer à travers celui-ci et, en conséquence, reste devant ce vérificateur.
En conséquence, le coulisseau 130 déplace maintenant cette goupille avec l'organe de blocage supérieur 138, à l'encontre de l'action du ressort 142. Pour assurer un déplacement doux de la goupille ne risquant pas de la déformer, l'organe de blocage supérieur 138 est pourvu d'une butée 147 contre laquelle la partie supérieure, c'est-à-dire la partie située en arrière de la goupille, peut venir buter pendant qu'elle est déplacée. Le cou lisseau 130 pousse maintenant la goupille fendue avec l'organe de blocage supérieur 138 suffisamment vers la gauche pour que l'ouverture de réception 137 de l'organe de blocage supérieur vienne s'aligner avec le couloir de gauche 131. L'organe de blocage inférieur 139 ne change pas de position pendant ce temps.
Pour permettre à la goupille de tomber de l'ouverture de réception 137 et à travers l'ouverture de passage 141 de l'organe de blocage inférieur 139 dans le couloir d'évacuation de gauche 131, l'organe de blocage supérieur 138 doit être temporairement retenu dans sa position repoussée. Pour effectuer cette rétention temporaire, l'organe de blocage supérieur 138 comporte un renfoncement latéral 148 contre lequel s'applique, quand l'organe 138 est repoussé, un cliquet 149 chargé par un ressort. Quand, maintenant, après cette rétention de l'organe 138, le coulisseau 130 recule, la goupille est libérée par le piston 135 et peut tomber. Pour libérer le cliquet et ramener l'organe de blocage supérieur 138 à sa position antérieure, une tige d'actionnement 150 est montée latéralement sur le coulisseau 130.
La tige 150 comporte une came ayant la forme d'une surface inclinée 151 à son extrémité antérieure ou de tête. Cette extrémité antérieure est guidée dans un renfoncement 152 du cliquet 149. Le cliquet 149 est repoussé par la surface de came 151 hors du renfoncement 148 de l'organe de blocage supérieur 138 à l'achèvement du mouvement de retour du coulisseau 130. Ensuite, l'organe de blocage 138 peut être rappelé à sa position antérieure par le ressort 142.
On suppose maintenant qu'une goupille à encoche occupe l'ouverture de réception 137 de l'organe de blocage supérieur 138 et que son extrémité encochée est tournée en avant dans la direction du mouvement.
Quand, maintenant, le coulisseau 130 est poussé vers l'avant, l'extrémité postérieure plus mince de la goupille peut traverser le vérificateur 129 monté à l'extrémité antérieure du coulisseau 130. En conséquence, l'organe de blocage supérieur 138 n'est pas déplacé quand le coulisseau 130 poursuit son mouvement vers l'avant, mais vers la fin de ce mouvement une surface de butée 153 s'applique contre l'extrémité antérieure de l'organe de blocage inférieur 139, de sorte que celui-ci est repoussé en arrière par le coulisseau 130 dans une position où l'ouverture de passage 140 de l'organe 139 coïncide avec l'ouverture de réception 137 de l'organe de blocage supérieur 138 et, aussi, avec le couloir d'évacuation de droite 131. Etant donné que la goupille n'est pas retenue par le piston 135, elle est libre de tomber dans le couloir 131 correspondant.
On comprend maintenant que seules peuvent entrer dans le couloir 131 de droite, des goupilles dont l'extrémité encochée est tournée vers l'avant en considérant la direction du mouvement, tandis que le couloir 131 de gauche ne peut recevoir que des goupilles dont l'extrémité encochée est tournée vers l'arrière.
Les extrémités de sortie des couloirs 131 sont disposées à l'opposé au-dessus de la tête de positionnement 82. La tête de positionnement de la fig. 30 est analogue à celle représentée et décrite en référence aux fig. 23 et 29. En conséquence, elle comprend un noyau magnétique 100 noyé dans un corps 101 d'une matière non magnétisable durcie. Dans l'une des surfaces du corps 101, une rainure 103 a été prévue pour produire une région où la densité de flux est élevée. Cette tête est montée dans un châssis, comme indiqué schématiquement. Un piston 154 qui est entraîné de façon intermittente par des moyens hydrauliques ou pneumatiques, eux aussi indiqués schématiquement, éjecte une à une les goupilles qui viennent se placer successivement dans la rainure 103 vers un point d'utilisation, par exemple, de façon à -les insérer dans l'ouverture de montage d'une pièce.
La fig. 32 montre une commande électromagnétique du passage des chevilles 7, à travers le couloir de sortie 8. Sur la fig. 32, deux électro-aimants 165 et 166 sont disposés de manière que, quand ils sont excités, ils engendrent un champ magnétique qui retient un objet magnétisable, tel qu'une cheville, placé dans le couloir 8, en face des électro-aimants. L'électro-aimant 165 est placé à l'entrée du couloir 8, tandis que le second électro-aimant 166 est espacé longitudinalement de l'électroaimant 165 et peut être situé à ou près de la sortie de ce couloir. Le dispositif de distribution lui-même n'a été représenté que schématiquement, l'un des dispositifs décrits précédemment pouvant être utilisé avec la commande électromagnétique de la fig. 32. On a indiqué un dispositif de distribution du type de celui représenté sur les fig. 1 et 2.
Son fonctionnement est évident à la lumière de la description précédente. I1 suffit de rappeler que les chevilles 7 arrivent individuellement et en position à l'entrée du couloir 8.
Les deux électro-aimants sont reliés à un circuit d'alimentation commun qui peut être ouvert et fermé au moyen d'un interrupteur 167. Cet interrupteur est actionné à des intervalles de temps déterminés par un mécanisme cyclique 168 de construction classique sur le marché.
Le dispositif de commande électromagnétique ci-dessus fonctionne comme suit:
Sur le dessin, on voit deux chevilles placées en face des électro-aimants, c'est-à-dire dans les positions dans lesquelles elles sont retenues par les champs magnétiques de ceux-ci. L'interrupteur 167 est ouvert et, en conséquence, la fig. 32 illustre l'instant où commence l'intervalle de désexcitation des électro-aimants. En conséquence, la cheville supérieure va commencer à tomber vers l'électro-aimant 166, tandis que la cheville inférieure va commencer son mouvement de descente le long du couloir 8. Les intervalles de temps pendant lesquels les électro-aimants sont excités et désexcités sont réglés de façon que ces électro-aimants sont réexcités avant que la cheville qui, sur le dessin est représentée à la position supérieure, ait eu le temps de dépasser l'électro-aimant inférieur 166.
En d'autres termes, le temps nécessaire pour qu'en tombant les chevilles se rendent de l'électroaimant 165 à l'électro-aimant 166 est plus long que la période de désexcitation. Il convient de mentionner, à ce propos, que la période de désexcitation peut être plus courte que la période d'excitation. En conséquence, la cheville qui, au départ était en haut, est maintenant retenue par l'électro-aimant inférieur et une nouvelle cheville qui arrive à l'entrée du couloir 8 sera retenue par le champ magnétique de l'électro-aimant 165.
ll est bien évident que la goupille retenue par l'électro-aimant 165 ferme le couloir 8 jusqu'à ce que la goupille inférieure soit sortie de ce dernier, évitant ainsi effectivement la formation d'une pile de goupilles dans le couloir.
La vitesse de rotation du disque 1 est supérieure à la vitesse de cyclage du dispositif pour compenser la présence éventuelle d'une plaquette magnétique 5 vide.
Lorsqu'une cheville arrive au couloir 8 pendant que son ouverture d'entrée est bloquée, cette cheville retombe simplement dans le réceptacle d'alimentation 20.
Un compteur électrique 169 indique le nombre de goupilles distribuées et permet d'arrêter le dispositif après le passage d'un nombre déterminé de goupilles à travers le couloir 8.
On comprend aisément que le couloir et, plus précisément, la longueur de celui-ci qui s'étend entre les électro-aimants 165 et 166, constitue, en fait, un dispositif à retard. Il est bien évident qu'il est également possible d'utiliser un dispositif à retard électrique ou électronique.
On a représenté un tube rectiligne, ce qui est souvent préférable, car le temps de transit tend à être minimal dans un tel tube, mais un tube incurvé pourrait également être utilisé. De plus, on pourrait prévoir plus de deux électro-aimants, en particulier lorsque le tube de sortie a une grande longueur.
L'ensemble de commande électromagnétique des fig.
32 et 33 est couplé à un mécanisme d'éjection comprenant un bloc 170 et une butée 172, tous deux en métal non ferreux ou en matière plastique et incluant un canal 171 reliant la sortie du couloir 8 à la tête de positionnement 82. Cette tête de positionnement est analogue à celle décrite en référence aux fig. 22 et 23. Il ressort clairement de la description précédente que toute cheville 7 qui parvient à la tête de positionnement se place automatiquement dans la rainure 103 de celle-ci par attraction magnétique. Un piston 173, qui peut être actionné par voie électrique, hydraulique ou pneumatique, au moyen d'un dispositif d'entraînement classique 174, sert à entraîner les chevilles successives placées dans la rainure 103 vers un point d'utilisation 175. Un dispositif de cyclage 176 sert à actionner l'entraînement 174. Les moyens cycliques 168 et 176 sont synchronisés.