CH447770A - Appareil à raboter - Google Patents

Description

  
 



  Instrument servant à la fixation de signes horaires rapportés sur la plaque d'un cadran d'horlogerie
 La présente invention a pour objet un instrument servant à la fixation de signes horaires rapportés sur la plaque d'un cadran d'horlogerie.



   La fixation des signes horaires sur la plaque des cadrans d'horlogerie pose des problèmes en ce sens qu'elle nécessite généralement des manipulations dc ladite plaque qui sont délicates tant que les signes horaires ne sont pas fixés.



   Dans le cas de signes horaires munis de pieds de fixation, par exemple, si ces derniers s'engagent librement dans les trous de la plaque de cadran, il n'est pas possible de retourner cette dernière en vue des opérations de rivetage auxquelles doivent être soumises les extra mités de ces pieds.



   Si, pour remédier à cet inconvénient, l'assemblage est réalisé de manière que les pieds s'engagent à friction dans les trous de la plaque du cadran, la mise en place des signes sur la plaque en est rendue plus difficile, ce qui augmente le coût de la production.



   Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients en fournissant un moyen permettant de manipuler, voire de retourner une plaque de cadran munie de ses signes, alors même que ceux-ci ne sont pas encore fixés.



   L'instrument suivant l'invention est caractérisé par le fait qu'il comprend une aiguille, munie d'une tête, destinée à être engagée dans le trou central de la plaque du cadran, la tête prenant appui sur la face postérieure de celle-ci, et au moins un disque s'engageant sur ladite aiguille et prenant appui sur les signes horaires de façon à les maintenir en place sur la plaque du cadran, ledit instrument comprenant en outre un organe de maintien s'engageant à friction sur ladite tige et prenant appui sur ledit disque pour le maintenir en place, le tout de manière que la plaque du cadran, munie des signes appliques non encore fixés, puisse être manipulée et retournée, sans que lesdits signes se déplacent.



   Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention et illustre également son fonctionnement.



   La fig. 1 est une coupe axiale d'un instrument servant à la fixation de signes horaires rapportés sur la plaque d'un cadran d'horlogerie.



   La fig. 2 est une coupe axiale d'un touret sur lequel est utilisé l'instrument de la fig. 1.



   La fig. 3 est une vue en perspective d'un posage servant à la fabrication des cadrans, et
 la fig. 4 est une vue analogue de ce posage muni du présent instrument.



   L'instrument représenté comprend une aiguille 1, munie d'une tête la, traversant la plaque 2 du cadran, sur laquelle les signes horaires 3, munis de pieds de fixation 4, ont été posés, lesdits pieds étant engagés librement dans des trous correspondants de la plaque 2.



   Un disque 5 en matière souple et compressible, par exemple en matière plastique expansée, est engagé sur l'aiguille   I    et prend appui à la fois sur la face antérieure de la plaque 2 du cadran et sur les signes 3. Un second disque désigné par 6, en métal ou en matière plastique rigide, est engagé sur l'aiguille 1, par-dessus le disque 5.



   Enfin, un canon de serrage 7 est engagé à friction sur l'aiguille 1 et prend appui sur le disque 6 pour presser ce dernier en direction de la plaque 2, la tête la de l'aiguille I prenant appui sur le revers de la plaque.



   La friction entre le canon 7 et l'aiguille 1 est assurée par deux paires de billes 8 engagées chacune dans un passage diamétral 9 ménagé dans le canon 7, chaque paire de billes étant pressée radialement vers l'intérieur par une bague torique 10, élastique, logée dans une gorge annulaire   1 1    ménagée dans le canon 7 et dans laquelle débouche un passage 9. L'aiguille 1 présente deux gorges annulaires 12 dans chacune desquelles est pressée une paire de billes 8 par l'une des bagues élastiques 10. Ainsi, lors de la mise en place du canon 7 sur l'aiguille 1, les  billes 8 s'engagent dans les gorges 12 à l'instar de sautoirs.



   L'instrument décrit et représenté s'utilise de la façon suivante: une plaque 2 du cadran, munie d'une aiguille 1, est placée, sa face antérieure tournée vers le haut, sur un posage annulaire 13 (fig. 2) d'un touret 14 comportant un dispositif sautoir 15 assurant la stabilité de ses différentes positions angulaires. Ce touret comprend un volant 16 permettant de le faire tourner, pas à pas manuellement.



   Il est à remarquer que l'axe de ce touret, désigné par 17, est incliné par rapport à la surface 18, horizontale, de l'établi 19 auquel il est fixé, de façon que la plaque de cadran 2 placée sur le posage 13 se présente face à l'ouvrière.



   Lorsque la plaque 2 est en place sur le posage 13, la tête la de l'aiguille 1 est soutenue par une pièce en forme de manchon 20 pouvant coulisser axialement au centre du touret et qu'une vis radiale 21 permet de bloquer en position. Un ressort de rappel 22 agit sur le manchon 20 pour le déplacer vers le haut et l'amener en prise avec la tête la. Le réglage de la position en hauteur de la pièce d'appui 20 s'effectue une fois pour toutes pour chaque nouvelle série de cadrans à travailler. Le manchon 20 est destiné à être relié, par des moyens non représentés, à une pompe à vide non représentée également, destinée à créer, par des passages radiaux 23 que présente le manchon, une dépression régnant sous le cadran 2, à l'intérieur du posage 13, ce qui tend à appliquer le cadran contre un joint torique 24 garnissant le bord du posage.



   L'ouvrière met en place la plaque 2 du cadran sur le posage 13 sur lequel la plaque est fermement maintenue par la dépression régnant à l'intérieur du posage.



  Elle met ensuite en place les signes horaires 3 sur la plaque 2 en amenant successivement en face d'elle, par rotation manuelle du volant 16, les différents emplacements de la plaque destinée à recevoir des signes. Une fois tous les signes en place, L'ouvrière engage sur l'aiguille 1 les disques 5 et 6, puis le canon de fixation 7 jusqu'à ce que les billes 8 de ce dernier pénètrent dans les gorges 12 de l'aiguille, position dans laquelle la matière du disque 5 est légèrement écrasée, contre la plaque 2 et les signes 3, par le disque 6.



   L'ensemble ainsi formé peut être séparé du touret 14 et manipulé sans que les signes risquent de se déplacer par rapport à la plaque ou de s'en séparer.



   Cet ensemble est ensuite utilisé sur un posage 25 représenté aux fig. 3 et 4 comportant une table 26, fixée à un socle 27, se prolongeant par une tablette 26a dans laquelle est ménagée une échancrure en L 28 dont le fond porte une cheville 29, réglable axialement et blocable à l'aide d'une vis 30, servant d'appui au canon 7 lorsque ce dernier est engagé dans l'échancrure 28, comme représenté à la fig. 4, L'aiguille étant tournée vers le bas. La tablette 26a présente une partie en saillie 26b, formant enclume, suivie par une partie en saillic   31a,    formant également enclume, d'une pièce 31 fixée à la table 26 par une vis 32 munie d'un poulet de commande permettant de l'actionner manuellement.



   Lorsque le posage 25 sert à la fabrication de cadrans plats, la pièce 31 est placée dans une position telle que sa partie   31 a    formant enclume se trouve dans le même plan que la partie 26b formant enclume de la tablette 26a. Selon le diamètre du cadran et selon la position qu'occupe la cheville 29, les signes horaires reposent, lorsque l'instrument est en place sur le posage, soit sur l'enclume 26b, soit sur l'enclume 31a.



   Lorsque le posage sert au travail d'un cadran bombé, la pièce 31 est placée dans une position telle que sa partie 31a formant enclume soit inclinée par rapport au plan de la table 26, de manière que les signes puissent reposer sur elle.



   L'ouvrière amène successivement chaque signe en regard des enclumes 26b, respectivement   3la,    et, à l'aide d'un appareil à riveter, agit sur l'extrémité des pieds 4 des signes pour effectuer leur rivetage. Dans la pratique, cette opération s'effectue plus précisément sous la forme d'un fraisage réalisé à l'aide d'un petit appareil à main.



   La table 26 présente un dégagement 33 destiné à recevoir l'appareil à fraiser lorsque celui-ci n'est pas utilisé. On pourra prévoir, au fond de ce dégagement, un micro-interrupteur 34 assurant automatiquement l'alimentation de l'appareil à fraiser aussitôt que celui-ci est soulevé de son support. 

Claims (1)

1. REVENDICATION

   Instrument servant à la fixation de signes horaires rapportés sur la plaque d'un cadran d'horlogerie, caractérisé par le fait qu'il comprend une aiguille, munie d'une tête, destinée à être engagée dans le trou central de la plaque du cadran, la tête prenant appui sur la face postérieure de celle-ci, et au moins un disque s'engageant sur ladite aiguille et prenant appui sur les signes horaires de façon à les maintenir en place sur la plaque du cadran, ledit instrument comprenant en outre un organe de maintien s'engageant à friction sur ladite tige et prenant appui sur ledit disque pour le maintenir en place, le tout de manière que la plaque du cadran, munie des signes appliques non encore fixés, puisse être manipulée et retournée, sans que lesdits signes se déplacent.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Instrument suivant la revendication, caractérisé par le fait que le disque prenant appui sur les signes horaires est en matière souple, déformable élastiquement, I'instrument comprenant un second disque, rigide, prenant appui sur le premier, pour presser ledit disque souple contre les signes.

   2. Instrument suivant la revendication, caractérisé par le fait que ledit disque est rigide et est revêtu, sur sa face tournée vers les signes horaires, d'une couche de matière souple, déformable élastiquement, prenant appui sur les signes.

   3. Instrument suivant la revendication, caractérisé par le fait que ledit organe de maintien est constitué par un canon percé d'au moins un passage radial dans lequel est logée une bille, pressée radialement, sous l'action d'un dispositif élastique, contre ladite tige.

   4; Instrument suivant la revendication et la sousrevendication 3, caractérisé par le fait que ledit dispositif élastique est constitué par une bague torique, en matière déformable élastiquement, engagée sur ledit canon et logée dans une gorge annulaire que présente ce dernier et dans laquelle débouche le passage radial contenant la bille.

   5. Instrument suivant la revendication, caractérisé par le fait que ladite tige présente au moins une gorge annulaire dans laquelle s'engage, à l'instar d'un sautoir, ladite bille, sous l'action dudit dispositif élastique. Ecrits et images opposés en cours d'examen Aucun