<Desc/Clms Page number 1>
Machine à coller les talons des chaussures. Comte Alfred C 0 P P 0 L A Priorité du. brevet français N 864.436 du 12 décembre 1939
La machine à coller les talons de chaussures, objet' de la présente invention, permet d'obtenir l'adhérence complète du talon, quel que soit le genre, sur la première.
Cette machine est destinée particulièrement à coller les talons munis d'un cambrion en même matière et les talons du genre Louis XV.
Jusqu'à présent, pour appliquer un talon muni d'un cambrion en même matière, on est obligé d'utiliser une maind'oeuvre qualifiée qui le pose à la main sur la première.
Cette forme de talon ne permet pas la pose à la machine par suite de la difficulté d'obtenir une pression uniforme sur toute la surface du talon.
Le but de la présente invention est de réaliser une machine qui permette.' l'application et la fixation des dits talons sur la première des chaussures comme si ces derniers étaient posés à la main.
La machine est constituée par une presse munie d'une boite à air, fermée par une membrane déformable, sur laquelle est disposé un plateau mobile verticalement, recevant le support portant la forme garnie de la tige de la chaussure, et d'un sommier,dont la vis de réglage permet de maintenir en bonne position la cale agissant sur le talon.
Cette cale, en forme de V ouvert, est munie d'une pa,lette mobile qui peut régler automatiquement son inclinaison suivant celle du talon.
<Desc/Clms Page number 2>
Il suffit ensuite d'introduire dans la, boite à air un fluide sous pression par un appareil appropria, pour obtenir la déformation de la membrane et soulever de ba.s en haut le plateau portant'la chaussure. Sous l'action de cette pression, le talon est fortement pressé sur la première et reste dans cette position pendant le temps nécessaire au séchage de la colle.
Dans le dessin annexé à titre d'exemple seulement:
La fig. 1 représente en élévation de face une machine établie conformément à l'invention.
La fig. 2 est une vue de côte.
La fig. 3 est une vue en plan.
La fig. 4 montre en perspective l'organe devant repartir la pression sur toute la surface d'un talon muni d'un cambrion.
Les figs. 5 et6 représentent une variante de construction applicable au type de talon Louis XV.
Une machine établie selon l'invention comprend une partie fixe, placée sur un socle rigide 1. La partie fixe est constituée par une boîte métallique 2, fermée à sa partie supérieure par une membrane déformable 3.
Sur les rebords 4 de la boite 2 sont disposés des montants 5, réunis à leur partie supérieure par une entretoise ou sommier 6.
Sur la membrane déformable 3 est placé un plateau 7, muni de trous de guidage traversés par les colonnes ou montants 5.
Dans l'entretoise ou sommier 6 est logé le moyeu 8 d'un volant 9 qui peut se déplacer angulairement, mais non longitudinalement. Le moyeu 8 du volant 9 est percé d'un trou cylindrique taraudé dans lequel peut être vissée une vis 10 pouvant se déplacer longitudinalement sous le mouvement angulaire du volant 9. Une des extrémités de la vis 10 peut être munie par exemple d'un plateau 11 qui peut venir s'appliquer sur la cale de serrage du talon.
Sur le plateau 7 est placé un dispositif mobile comportant une glissière 12 dans laquelle sont placées des cales réglables en hauteur 13,14. La cale 13 porte une tige inclinable 15, tandis que la cale 14 est munie d'un support 16.
Sur la tige 15 est placée la forme munie de la tige de la chaussure, tandis que la pointe de cette dernière s'appuie sur le support 16.
Le dispositif ainsi garni est placé comme il a été dit ci-dessus sur le plateau 7. On règle avec les volants 17 des cales 13,14 la position de la forme de fa.çon que l'extrémité du talon 18 soit disposé dans une position sen- siblement perpendiculaire à la première 19 de la chaussure.
Ce premier réglage étant terminé, on applique ensuite sur la talon 18 une cale 20 ayant la forme d'un V ouvert renversé et on corrige ensuite le réglage primitif au
<Desc/Clms Page number 3>
moyen des volants 17, afin d'amener dans une position horizontale la¯partie 20a de la cale 20 pour que le plateau 11 s'appuie normalement sur celui-ci.
La cale 20' est constituée par une masse métallique dans laquelle est pratiqué un logement en forme de V ouvert renverse 21. Une palette 22, mobile autour d'un axe 23, permet à cette dernière de se régler exactement et automatiquement suivant l'inclinaison afin que les deux parties du V 21 et 22 soient parfaitement en contact avec les deux parties rectilignes 24,25 du talon.
Le réglage étant terminé, il suffit pour obtenir la mise en place définitive du talon, d'enduire ce dernier d'une colle appropriée, en usage dans la fabrication de la chaussure, puis de l'appliquer sur la première ou le coiffant de la cale 20. L'ensemble est ensuite placé sous la plateau 11 qu'on applique sur la cale 20 au moyen du volant
9. On serre fortement l'ensemble pour immobiliser les parties. On ouvre un robinet 26 à trois voies, 27,28,29, placé sur le socle 1. La voie 27 communique avec la conduite contenant un fluide sous pression, air comprimé par exemple; la voie 28 est en relation avec la botte 2, tandis que la voie 29 sert d'échappement à la pression de la boite 2.
Le robinet 26 étant ouvert, c'est-à-dire la. voie 27 étant en communication par la voie 28 avec la. boite 2, l'air sous pression pénètre da.ns cette dernière et lorsque la pression'est suffisante, la membrane déformable 3 se gonfle en repoussant le plateau 7 qui coulisse sur les montants 5. La pression obtenue entre les parties à coller est, de ce fait, considérablement augmentée.
L'ensemble reste ainsi sous pression le temps nécessaire au séchage de la colle.
Pour enlever la chaussure munie de son talon, il suffit d'amener la clé du robinet 26 dans une position telle que la voie 28 soit en communication avec la voie 29 de l'échappement.
On agit enfin sur le volant 9 pour faire remonter le plateau 11 ; onenlève ensuite la cale 20 et la chaussure.
Une autre chaussure peut être placée immédiatement, le réglage étant resté dans la position qu'on lui a donné.
La machine, objet de l'invention, peut également coller des talons d'un autre genre, des talons Louis XV par exemple.
Avec les machines actuellement en usage, il arrive souvent que le talon n'est pas collé convenablement par sui- te de la mauvaise répartition de la pression, exercée sur sa petite surface, qui le fait basculer légèrement.
La variante de construction représentée aux figures'
5,6 permet de coller d'une façon parfaite les talons de ce type et les similaires. Cet appareil, au lieu d'exercer sa pression sur l'extrémité du talon, l'exerce sur la base de ce dernier en des points judicieusement déterminés. Il peut se fixer sur l'extrémité de la vis 10 à la place du plateau 11.
Un appareil établi pour fonctionner comme il est
<Desc/Clms Page number 4>
indiqué ci-dessus est constitué par une douille 3U pouvant être immobilisée sur l'extrémité de la vis 10 par une vis 31. Cette douille 30 est pourvue vers l'avant d'une coulisse en forme de T renversé 32 et à l'arrière d'un guide 33 muni d'une rainure 34 qui permet le réglage des organes de pres- sion.
Sur la coulisse 32 peut se déplacer un support 35, muni de deux guides 36,37, également pourvus de rai@ures 34.
LE. support 35 est maintenu en position par la vis 38.
Dans chacun des guides 33,36,37 est disposa un organe de pression qui est constitué par un guide 39, muni d'un plateau 40 pouvant s'appliquer sur le guide 33, pourvu d'une tige filetée 41 pouvant recevoir un écrou 42.
Chacun des guides 39 est alésé afin de former une chambre de guidage 43 pour une tige 44, munie d'une tête 45.
L'extrémité opposée et pourvue d'une chape 46 dans laquelle est disposé un rouleau 47, garni d'une matière compressible.
Entre la tête 45 et le fond de la chambre 43 est disposé un ressort 48 qui écarte les rouleaux 47 lorsque cesse la pres- sion qui agissait sur la tête. four obtenir l'application du talon 49 sur la première représentée en traite mixtes figure 5, on a fixé sur l'extrémité du guide 39 un écrou 50 qui est pourvu d'une vis 51, manoeuvrable au moyen du bouton 52.
Lorsqu'on règle la position des rouleaux 47 sur la base du talon 49, on actionne les boutons 52, ce qui a pour effet de visser plus ou moins les vis 51 dans les écrous 52, les extrémités des vis 51 étant en contact avec les têtes 45 des tiges 44, afin de régler et d'immobiliser les rouleaux 47 en position.
Lorsque les rouleaux des trois guides sont en posi- tion, il suffit d'agir sur le volant 9 pour remonter l'en- semble et pour permettre d'enlever le talon. Ce dernier est ensuite garni de colle, puis on le maintient en position en agissant sur le volant 9.
La pression définitive, pour assurer l'adhérence parfaite des parties à réunir, est obtenue, comme dans le premier cas, en admettant un fluide sous pression dans la boite 2, par le plateau 7 qui se soulevé sous la déformation de la membrane 3 en comprimant les parties contre le sommier de la presse constitué par le dispositif ci-dessus décrit.
Il va sans dire que des modifications de forme et de dimensions peuvent être apportées aux organes suivant les types de talons à coller sans pour cela sortir du cadre de 1'Invention.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.