Procédé pour 1'emballage d'un objet tel qu'un ballot, une caisse, etc.
et emballeuse pour la mise en oeuvre de ce procédé
La présente invention concerne un procédé pour 1'emballage d'un objet tel qu'un ballot, une caisse, etc., caractérisé en ce qu'on déroule une feuille de papier de manière à ce qu'elle forme un rideau devant l'ob- jet, et on pousse ledit objet sur un support vers ce rideau de papier, de manière que par ce simple déplacement on recouvre automatiquement la face avant, la face inférieure et la face supérieure de l'objet par le papier d'emballage.
L'invention concerne aussi une emballeuse pour la mise en oeuvre du procédé, caractérisé par des moyens de support pour un objet, des moyens pour dérouler un rouleau de papier et former un rideau devant l'objet et des moyens pour déplacer l'objet vers le rideau de papier pour recouvrir automatiquement la face avant, la face inférieure et la face supérieure de l'objet par le papier d'emballage.
Une emballeuse conforme à l'invention est représentée sur les dessins ci-joints dans lesquels :
-la figure 1 donne une vue d'ensemble schématisée de la machine,
-la figure 2 est une vue partielle de droite montrant certains moyens de pliage du ballot,
-la figure 3 est une vue également partielle de dessus de la figure 1.
Dans cette emballeuse, il s'agit d'entourer de papier un ballot A, une caisse, etc... de replier ce papier de façon à confectionner un paquet correct qui n'aura plus besoin que d'être cerclé ou ficelé selon sa taille ou son poids ; et tout cela de façon absolument automatique Ó la seule condition que tous les colis de la mÛme sÚrie aient les mÛmes dimensions.
Le prototype décrit ci-dessous a été étudié plus spécialement pour empaqueter des balles de cellulose ayant environ 1 m X 0, 80 X 0, 80, cependant, ainsi qu'il sera expliqué plus loin, la machine comporte des réglages qui permettent son adaptation à des tailles différentes.
Certaines marchandises présentent la possibilité de se dilater plus ou moins sous l'action de la chaleur ou de l'humidité, l'appareil présenté, grâce à ses réglages, permet de serrer plus ou moins l'emballage ce qui peut éviter des détériorations de la feuille de couverture.
L'appareil se compose essentiellement :
-d'un bâti, simplement schématisé en tirets sur les dessins annexés, et qui supporte le ou les rouleaux de papier 1, les appareils de pliage 15, 16, 17 et de coupe 5, 6 avec leurs commandes, la plate-forme 10 destinée à recevoir le ballot à l'envelopper et divers organes de réglage.
-d'un transporteur d'amenée 7, avec un poussoir escamotable 9, qui amène la balle A sur la plateforme de conditionnement 10 en position optima, le déplacement de la balle entraînant la mise en route de certains organes de la machine comme il sera exposé plus loin.
Sur les dessins joints on voit en 1 le rouleau de papier. On peut également en monter simultanément plusieurs sur la machine-sur la figure 1 il y en a deux-et alors ou bien on les fait se dérouler simul tanément et on a un emballage en plusieurs épaisseurs, ou bien on n'utilise qu'un rouleau à la fois, l'autre restant en réserve pour éviter un arrêt en cours d'opération pour recharger en papier.
Le rouleau 1 est monté par son axe 11 sur des guides 4 inclinés, ce qui oblige le rouleau à venir s'appuyer par son propre poids sur le rouleau entraîneur 2. Le bon contact est donc maintenu et il n'y a pas de glissement lors de l'entraînement.
L'entraînement du rouleau 1 se fait donc par friction avec le rouleau 2, mais un autre rouleau 2 peut également entraîner le deuxième rouleau de papier 1.
Le mouvement est produit et limité par un vérin à course variable (non représenté sur la figure 1 car il est sur la face opposée), et c'est cette course variable qui va délimiter la longueur de papier à utiliser pour 1'emballage envisagé, en fixant l'amplitude du dérou- lement de la bande. La bande de papier passe entre les deux rouleaux 2, la feuille descend donc toujours à la même verticale. Les axes des rouleaux 2 sont rapprochés selon les modèles par un vérin ou simplement par des ressorts comme sur la fig. 1 ci-jointe.
Au sortir des rouleaux 2 la bande de papier passe dans des guides 5 dont une partie est mobile pour pouvoir coincer le papier pendant la période de serrage, entre le guide supérieur et le guide inférieur il y a un intervalle assez grand pour permettre le passage du couteau 6 qui tranchera la bande à la longueur voulue. Ce couteau peut avoir une forme de lame de guillotine ou une forme triangulaire, il est commandé par un vérin.
Mais avant d'être coupée la bande tombe comme un rideau mou devant la balle et son extrémité inférieure est dirigée en 8 en dessous d'une partie du transporteur 7, elle est ainsi harmonieusement répartie pour assurer un bon enveloppement.
De son côté, la balle est amenée sur le transporteur 7 sur lequel, en passant, elle bascule le poussoir 9 ; dans ce mouvement le poussoir agit sur une vanne d'un distributeur qui actionne un vérin. Ce vérin entraine alors le poussoir et fait avancer la balle dans le rideau de papier qu'elle entraîne, mais avant de passer sur la plate-forme d'emballage 10, elle se glisse entre deux rouleaux 18 et 19. Le rouleau 18 est réglable dans le sens vertical pour faire appuyer le papier sur la balle, tandis que le rouleau 19 sert de transition entre le transporteur 7 et la plate-forme 10, le passage de la balle sur ce rouleau 19 peut être utilisé pour déclencher une commande de mouvement.
Au passage, deux guides latéraux réglables 3 appliquent l'excé- dent de largeur de la bande de papier, en contact avec la face de la balle du côté avant (sens de marche), le long des faces latérales de la balle, ce qui fait que lorsque celle-ci est arrivée à sa place de travail sur la plate-forme 10 le papier est déjà appliqué sur sa face supérieure, sur la face avant, sur la face inférieure et partiellement sur les côtés vers la partie avant.
Une vanne (non représentée) agit sur le couteau 6 qui coupe la bande, puis les mâchoires de l'étau 5 se desserrent et le brin supérieur du papier tombe sur la face arrière de la balle.
Le poussoir 9 en reculant fait descendre la tête de serrage 13 sur la balle qui est ainsi bien maintenue ainsi que le papier qui la recouvre.
En fin de course, les volets inférieurs réglables 14 (voir figure 2) replient vers le haut le papier, puis c'est au tour des volets supérieurs 15 d'entrer en action pour plier le papier vers le bas. Ces volets sont constitués par des palettes disposées à l'extrémité de tiges montées articulées et commandées par exemple par l'inter- médiaire de vérins. L'écartement des volets 15 peut être réduit le cas échéant soit par des ressorts de rappel, soit par vérins. En fin de course, les volets latéraux 12 entrent en action pour couvrir la face arrière, le volet inférieur 16 remonte le pan inférieur et enfin le volet supérieur 17 termine le pliage.
Le dernier pli formé, tous les volets sont déverrouillés pour être prêts pour le passage suivant.
La balle est alors recouverte entièrement de papier et le poussoir 7 en poursuivant son recul met en route la bobine de papier 1 et le cycle recommence.
La nouvelle balle introduite sur la plate-forme d'emballage 10 poussera celle qui l'y a précédée et qui sous cette action ira sur le transporteur de départ vers le cerclage.
Il a été dit plus haut que l'appareil pouvait être adapté à des balles de tailles différentes. Voici comment :
Pour agir sur la longueur de la feuille coupée, on modifie la course du rouleau entraîneur 2, celle-ci est en effet déterminée par la course d'un vérin généralement à retour rapide (ce retour se faisant par exemple avec un rochet et un contre-poids non représentés sur la figure 1).
Le déplacement de la tige de ce vérin peut être utilisée pour le déclenchement de diverses phases : retour rapide, serrage des étaux qui maintiennent la bande de papier, mise en route du transporteur après le retour du vérin...
La hauteur du pliage peut être définie par la position du plateau qui porte les étaux et le coupe-feuille.
Les transmissions des diverses commandes peuvent se faire électriquement, hydrauliquement, pneumatiquement, ou par tout autre moyen convenable et plusieurs de ces moyens pouvant coexister sur une même machine.
Le transporteur est suspendu dans son support, ce qui permet un centrage aisé de la balle qui se trouve envoyée dans la bonne direction par des guides qui la prennent ainsi automatiquement en charge.
Les dessins fournis, étant donné la complexité de la machine, ont été volontairement simplifiés pour que l'on puisse mieux suivre la marche. Les transporteurs peuvent faire corps ou être simplement juxtaposés.
REVENDICATIONS
I. ProcÚdÚ pour l'emballage d'un objet tel qu'un ballot, une caisse, etc., caractÚrisÚ en ce qu'on dÚroule une feuille de papier (1), de manière à ce qu'elle forme un rideau devant l'objet, et on pousse ledit objet sur un support vers ce rideau de papier, de manière que, par ce simple déplacement, on recouvre automatiquement la face avant, la face inférieure et la face supérieure de l'objet par le papier d'emballage.