CH415874A - Procédé pour l'analyse d'échantillons radioactifs et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé - Google Patents

Procédé pour l'analyse d'échantillons radioactifs et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé

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CH415874A
CH415874A CH470264A CH470264A CH415874A CH 415874 A CH415874 A CH 415874A CH 470264 A CH470264 A CH 470264A CH 470264 A CH470264 A CH 470264A CH 415874 A CH415874 A CH 415874A
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CH470264A
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Ellsworth Packard Lyle
Elting Smith Roy
A Munn Alfred
Frank Polic Edward
Frank Edmund
Elmer Olson Robert
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    • G01T7/00Details of radiation-measuring instruments
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Description


  
 



   Procédé pour l'analyse d'échantillons radioactifs et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé
 On connaît un procédé d'analyse de l'activité d'une source radioactive, qui consiste à associer à celle-ci un produit, tel qu'un liquide, susceptible d'émettre des scintillations lumineuses sous l'effet des radiations ionisantes, et à compter les éclairs de scintillation par le moyen de détecteurs appropriés, tels que des photomultiplicateurs. D'autre part, il arrive fréquemment qu'on ait à analyser ainsi un très grand nombre d'échantillons et le problème s'est posé de réaliser ces opérations dans les meilleures conditions de rapidité et de sécurité.



   L'invention qui tend à résoudre ce problème sans toutefois être limitée à l'utilisation d'un détecteur à scintillation, a pour objet un procédé pour l'analyse d'échantillons radioactifs. Selon l'invention ce procédé est caractérisé en ce qu'on répartit ces échantillons en groupes distincts, en ce qu'on emmagasine ces groupes à des emplacements respectifs séparés les uns des autres, en ce qu'on les transfère successivement un par un au droit d'un appareil de détection du rayonnement radioactif, en ce qu'on fait avancer le groupe ainsi transféré de façon à amener un à un les échantillons qu'il renferme en face de l'entrée dudit appareil de détection pour y être introduits et analysés, et enfin en ce qu'on ramène ensuite tout le groupe à son emplacement de magasinage une fois ces échantillons analysés.



   L'invention a encore pour objet un appareil pour la mise en oeuvre du procédé ci-dessus. Cet appareil est caractérisé en ce qu'il comprend un appareil de détection fixe, des supports propres à renfermer chacun un certain nombre d'échantillons, un dispositif de magasinage comportant au moins un emplacement pour chacun desdits supports, un poste récepteur de support disposé sur l'appareil de détection, des moyens pour transférer à ce poste   l'un    quelconque des supports à partir de son emplacement dans le dispositif de magasinage et pour le ramener ensuite sélectivement à cet emplacement après analyse des échantillons qu'il renferme, et des moyens pour faire avancer par déplacements successifs le support qui se trouve au poste récepteur,

   de façon à amener successivement chacun de ses échantillons au droit de l'entrée de l'appareil de détection pour être introduit dans celui-ci et analysé.



   Le dessin annexé montre, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'appareil selon l'invention.



   La fig. 1 est une vue en élévation de ladite forme d'exécution, l'armoire de l'appareil étant silhouettée en traits mixtes.



   La fig. 2 est une coupe horizontale suivant 2-2 (fig. 1).



   La fig. 3 est une coupe de détail correspondant à la ligne 3-3 de la fig. 2, pour montrer plus particulièrement certaines parties d'un mécanisme d'orientation des plateaux.



   La fig. 4 est une vue en plan partielle par-dessous d'un plateau porte-échantillons, cette vue correspondant substantiellement à la coupe 4-4 de la fig. 3. Le plateau figuré reçoit un certain nombre d'échantillons radioactifs et il permet leur transfert successif à un poste de détection.



   La fig. 5 est une coupe de détail suivant 5-5 (fig.



  4), le plateau étant représenté à la position redressée.



   La fig. 6 est une vue en plan de mécanismes de centrage et d'avance des plateaux, cette vue corres  pondant à la coupe 6-6 de la fig. 3. On y a représenté, en traits interrompus, la position d'un plateau pendant un cycle d'avance.



   La fig. 7 est une vue en plan par-dessous, correspondant à la ligne de coupe 7-7 de la fig. 3, en vue de montrer certains détails des mécanismes de centrage et d'avance.



   La fig. 8 est une vue en plan partielle à très grande échelle des mécanismes de centrage et d'avance, certaines pièces étant cependant enlevées pour la clarté du dessin. Le mécanisme d'avance est repré   senté à la position   enclenchée   >  avant son verrouil-    lage avec le plateau, tandis que le tracé en traits interrompus indique le décalage qu'il faut faire comporter au plateau pour amener ce mécanisme à la position
   déclenchée  .



   La fig. 9 est une vue semblable à celle de la fig. 8, mais dans laquelle le tracé en traits pleins représente la position   déclenchée  , tandis que le tracé en traits interrompus indique les positions relatives du plateau et du mécanisme d'avance à la fin d'un parcours angulaire égal au quart d'une phase d'avance normale.



   La fig. 10 est une coupe partielle suivant 10-10
 (fig. 6), indiquant le détail de l'entraînement du mé
 canisme d'avance.



   La fig. 11 est une coupe partielle suivant 11-11
   (fig.    6) en vue de montrer les détails de l'entraînement du mécanisme de centrage du plateau.



   La fig. 12 est une coupe suivant 12-12 (fig. 8) représentant les détails du mécanisme de centrage.



   La fig. 13 est une vue en élévation avec coupe
 partielle suivant 13-13 (fig. 8), en vue d'indiquer les
 détails d'un mécanisme tâteur de flacons.



   La fig. 14 est une vue en plan correspondant à la ligne de coupe 14-14 de la fig. 1, pour montrer
 certaines parties d'un mécanisme de magasinage et
 de transfert des plateaux suivant l'invention.



   La fig. 15 est une vue partielle à grande échelle
 par l'arrière, correspondant sensiblement à la ligne
 de coupe 15-15 (fig. 14) et montrant les détails d'un
 mécanisme de déplacement vertical et latéral des
 plateaux.



   La fig. 16 est une coupe verticale partielle à
 grande échelle suivant 16-16 (fig. 14), destinée à
 représenter les dispositifs d'entraînement du méca
 nisme de transfert vertical des plateaux.



   La fig. 17 est une vue semblable à celle de la fig.



   16, mais correspondant à la ligne de coupe 17-17 de
 la fig. 14 et montrant les détails du mécanisme de
 transfert latéral des plateaux.



   La fig. 18 est une coupe partielle à grande échelle
 suivant 18-18 (fig. 15), cette vue étant destinée à
 indiquer les liaisons entre le mécanisme de transfert
 vertical des plateaux et celui de centrage angulaire
 de ces derniers.



   La fig. 19 est une coupe à grande échelle suivant
 19-19 (fig. 15) montrant une partie du dispositif
 d'entraînement du mécanisme de transfert latéral des
 plateaux.



   La fig. 20 est une coupe de détail à grande échelle suivant 20-20 (fig. 14).



   Les fig. 21a à 21e sont des schémas partiels montrant les commandes électriques de l'appareil représenté dans la fig. 1.



   La fig. 22 est une représentation schématique d'un ensemble électrique propre à recevoir, à compter et à enregistrer la réponse d'un détecteur de rayonnement.



   L'appareil représenté dans la fig. 1, est destiné à emmagasiner un certain nombre de plateaux d'échantillons radioactifs et à les transférer un par un à un mécanisme à avance tournante (mécanisme revolver) qui centre les échantillons successifs de chaque plateau par rapport au dispositif de montecharge d'un détecteur de radiation. Dans la fig. 1, ce détecteur a été désigné par la référence A, tandis que le mécanisme revolver d'avance et de centrage des plateaux de l'appareil a été référencé B et le dispositif de magasinage et de transfert indiqué par la référence C.



   Comme le montre bien la fig. 1, les mécanismes
B et C de l'appareil 30 sont enfermés avec le mécanisme A dans une armoire 31, laquelle est préférablement réfrigérée en vue d'abaisser la température des échantillons à une valeur d'équilibre propre à réduire l'agitation thermique qui tendrait autrement à accroître le niveau des signaux parasites de bruit de fond. Le mécanisme de détecteur et de monte-charge
A est disposé avec l'appareil dans la partie basse de l'armoire 31, le mécanisme revolver de centrage et d'avance B étant monté sur le haut du précédent.



  Pour emmagasiner un grand nombre de plateaux d'échantillons radioactifs prêts à être transférés au mécanisme B, l'appareil 30 comporte respectivement à droite et à gauche, deux rangées de rayons convenablement espacés dans le sens vertical, ces rangées ou rayonnages ayant été référencés 32 et 34. Lorsqu'on met en marche les organes de transfert du dispositif de magasinage, les plateaux 35 portant les échantillons 36 sont déplacés latéralement un par un en direction de l'axe de l'appareil 30 où le plateau 35 considéré est supporté par une plateforme 38, mobile verticalement, laquelle est utilisée pour abaisser le plateau à un poste unique de sélection réalisé par le mécanisme revolver B.



   L'armoire 31 est dimensionnée de façon à déterminer dans sa partie haute, un compartiment 39 propre à recevoir et à loger certains au moins des organes électriques de l'appareil 30, par exemple des plaques à circuit imprimé et analogues, non représentées. Pour assurer la commande des cycles de comptage et de changement d'échantillon, on a monté sur l'avant de l'armoire 31 un certain nombre d'interrupteurs à main, dont trois ont été schématiquement indiqués en 40, 41 et 42 dans la fig. 1. On décrira plus loin le fonctionnement de ces interrupteurs 40, 41 et 42, en combinaison avec les circuits de commande (fig. 21a-21e).   I1    suffit de noter pour l'instant que l'interrupteur 40 correspond à la sélection  de modes, l'interrupteur 41 au nombre de cycles par plateau et l'interrupteur 42 à la sélection des plateaux.



   Pour faciliter la compréhension, on décrira très brièvement l'agencement général et le fonctionnement du mécanisme ou appareil A de détecteur et de monte-charge.



   Comme le montre la fig. 1, ce mécanisme ou appareil A comporte une embase 44 renfermant deux transducteurs de lumière, tels que des photomultiplicateurs 45, 46, disposés de part et d'autre d'un puits vertical de monte-charge 48. Dans ce puits 48 se déplace la plateforme 50 du monte-charge et qui est destinée à recevoir un échantillon 36 à partir du mécanisme revolver d'avance B et à l'abaisser dans le puits pour l'aligner entre les photomultiplicateurs 45 et 46. Les échantillons 36 peuvent par exemple être constitués par un flacon ou autre récipient approprié renfermant un liquide scintillateur et le ou les isotopes qu'on désire analyser.

   Ainsi, lorsque ces isotopes se désintègrent, il se produit des éclairs lumineux dans le liquide scintillateur, à la façon bien connue dans la technique ; ces éclairs sont détectés par les photomultiplicateurs qui engendrent des signaux de réponse sous la forme d'impulsions de tension correspondant à chaque éclair détecté. A la fin d'un cycle de comptage, le monte-charge est remonté de manière à ramener l'échantillon 36 dans le plateau 35 dont il avait été enlevé. Sur l'extrémité supérieure de l'embase 44 est monté un mécanisme obturateur 51 destiné à éviter les signaux parasites des photomultiplicateurs 45, 46 résultant du rayonnement ambiant.

   En même temps, l'embase 44 est ellemême faite en une matière protectrice appropriée, telle que le plomb, qui réduit le risque d'apparition d'éclairs soit dans le liquide scintillateur, soit dans les photomultiplicateurs sous l'effet du rayonnement ionisant ambiant.



   Pour assurer le déplacement vertical du montecharge en vue d'introduire les échantillons 36 dans le puits 48 et de les en faire sortir, ce monte-charge est accouplé à un moteur réversible M1. Dans l'exemple représenté cela est obtenu en attachant un câble 52 en un point intermédiaire 54 du monte-charge, l'autre extrémité du câble passant sur une poulie folle 55 et sur une poulie 56 montée de façon excentrée sur l'arbre 58 du moteur M1. Un second câble 59 est fixé à l'extrémité inférieure du monte-charge, comme indiqué en 60, ce câble 59 passant lui aussi sur la poulie 55 et sur une seconde poulie 61, également excentrée sur l'arbre 58.

   La disposition est telle que, lorsqu'on alimente le moteur   M1    pour le faire tourner dans le sens des aiguilles d'une montre, tel que vu en fig. 1, le câble 59 se déroule de sa poulie 61, tandis qu'en même temps, le câble 52 s'enroule sur sa poulie 56, ce qui fait descendre la plateforme 50 dans le puits 48 avec l'échantillon qu'elle supporte. Bien entendu, le mouvement en sens inverse du moteur   M1    déroule le câble 52 et enroule le câble 59 en soulevant ainsi le monte-charge.



   Le circuit d'alimentation du moteur   M1    comporte un interrupteur limiteur   LSl    (fig. 1 et 21a), monté sur le bâti du mécanisme A à une position telle que son organe d'actionnement   LSla    soit déplacé par une rampe latérale 62 montée à l'extrémité inférieure du monte-charge, lorsque ce dernier est à la position abaissée pour laquelle l'échantillon 36 est aligné entre les photomultiplicateurs 45, 46. L'actionnement de l'organe LS1, coupe le moteur   M1    en permettant ainsi à l'appareil d'être prêt pour un cycle de comptage.

   Un second interrupteur limiteur LS2, inséré dans un autre circuit d'alimentation du moteur M1, est disposé sur le bâti du mécanisme A de détecteur et de monte-charge de manière que son organe d'actionnement   LS2a    soit repoussé par la rampe 62 lorsque le monte-charge arrive au haut de sa course, l'échantillon 36 ayant alors été ramené au plateau 35 dont il avait été enlevé. Ainsi, l'interrupteur limiteur
LS2 a pour rôle de couper le moteur   M1    lorsque le monte-charge arrive à sa fin de course supérieure.



  Les circuits d'alimentation propres à provoquer la rotation du moteur   M1    dans un sens et dans l'autre seront décrits de façon plus détaillée en liaison avec les circuits de commande représentés dans les fig.



  21a-21e.



   Dispositif à programme
 On décrira maintenant un dispositif à programme indiqué par la référence générale 63 dans la fig. 22 et propre à être utilisé avec des circuits de commande correspondants.



   Si   l'on    se réfère à ladite fig. 22, on notera qu'après qu'un échantillon 36 a été convenablement disposé entre les photomultiplicateurs détecteurs 45, 46, un signal apparaît sur une borne 64 (comme on l'expliquera mieux ci-après) et est amené par un conducteur 65 à un programmateur 66. Ce signal indique qu'un échantillon est     prêt      pour la mesure.



   En réponse à ce signal, le programmateur 66 émet un signal correspondant sur des conducteurs 68 et 69 pour ouvrir une porte 70 et déclencher le fonctionnement d'un appareil à temps 71. Pendant le temps pour lequel ce dernier a été réglé, les impulsions de tension émises par les photomultiplicateurs 45, 46 traversent un amplificateur 72, passent par la porte 70, alors ouverte, pour arriver à un compteur 74. A la fin du temps prévu, l'appareil à temps émet un signal sur les conducteurs 75 et 76 pour respectivement fermer la porte 70 et indiquer au programmateur 66 que le décompte est terminé. En réponse au signal reçu du conducteur 76, le programmateur 66 émet à son tour un signal d'actionnement sur un conducteur 78 aboutissant à un dispositif d'impression 79.

   Ce dernier est relié au compteur 74 par une voie 80 et il imprime ainsi sur un ruban de papier ou analogue la valeur affichée par le compteur. Une fois que le dispositif 79 a ainsi effectué sa     lecture  ,    le programmateur 66 émet des signaux sur les conducteurs 81 et 82 pour ramener à zéro le compteur 74 et l'appareil à temps 71. Simultanément, ce programmateur 66 envoie en outre un signal à une borne 85  pour indiquer qu'il y a lieu de changer l'échantillon qui se trouve dans un détecteur.



   Ainsi qu'on le décrira plus complètement en se référant aux fig. 21a à 21e, il est également prévu d'arrêter un cycle de comptage pour un échantillon déterminé avant la fin du temps fixé par l'appareil à temps 71 au cas où l'opérateur désirerait, par exemple, insérer un nouvel échantillon dans le mécanisme de monte-charge et de détecteur A, ou mettre en place un nouveau plateau 35 dans le mécanisme revolver B. Dans ces conditions, un signal correspondant est reçu sur une borne 86 d'où un conducteur 88 l'amène aux conducteurs 75, 76 précités, afin de fermer la porte 70 et d'indiquer au programmateur 66 qu'il y a lieu d'arrêter le cycle de comptage. Le programmateur 66 répond donc aux signaux appliqués à la borne 86 exactement de la même manière qu'à ceux qui apparaissent sur les conducteurs 75 et 76 à la fin d'un cycle de comptage normal déterminé par l'appareil à temps 71.



   Comme le système schématiquement représenté en fig. 22 peut affecter l'une quelconque des nombreuses formes connues dans la technique, il n'y a pas lieu de le figurer ou de le décrire de façon plus détaillée. On comprend cependant que le   décomp  te     imprimé par le dispositif 79 englobe les réponses au rayonnement ambiant susceptible de produire des éclairs dans le liquide scintillateur, ce rayonnement, qui provient de sources extérieures et qu'on peut considérer comme un bruit de fond, venant s'ajouter aux réponses qui résultent du rayonnement de l'échantillon examiné. Toutefois, on peut procéder à une mesure préalable de bruit de fond en l'absence de tout échantillon ou avec un échantillon de radioactivité bien connue.

   On peut alors soustraire sa valeur de toutes les mesures subséquentes pour obtenir l'indication de la puissance de rayonnement des échantillons.



   Outre le comptage du nombre des réponses des photomultiplicateurs pendant un intervalle de temps donné (opération à temps prédéterminé),   l'on    peut aussi, à la façon connue, mesurer et enregistrer le temps nécessaire pour l'obtention d'un certain nombre de réponses (opération à nombre prédéterminé).



  De plus, et ainsi que la chose est bien connue dans la technique, il serait possible de prévoir un appareil de mesure de la fréquence moyenne qui permettrait d'imprimer le nombre d'éclairs par unité de temps, par exemple par minute. Tous ces systèmes fournissent finalement une indication de la cadence de l'émission radioactive et, par conséquent, de sa puissance.



   La description suivante vise un procédé pour diviser un grand nombre de flacons échantillons renfermant un scintillateur liquide et une substance radioactive, en groupes séparés et totalement indépendants les uns des autres, pour transférer ces groupes un à un à la demande à un poste de sélection, pour faire avancer chaque groupe à ce poste pour centrer successivement avec l'appareil détecteur tous les échantillons qu'il renferme, pour mesurer le niveau d'activité radioactive de chaque échantillon, et enfin pour retourner chaque groupe à son point de départ.



   L'appareil B (fig. 3 et 6) est propre à recevoir les plateaux d'échantillons suivant un certain ordre, à centrer exactement sur chacun d'eux un point de référence suivant l'axe du mécanisme de montecharge du détecteur, et à déplacer chaque plateau considéré pour centrer successivement tous les échantillons qu'il renferme sur l'axe précité. L'invention concerne encore un dispositif C (fig. 14 et 15) d'emmagasinage et de transfert des plateaux, qui est caractérisé par le fait qu'il peut recevoir un grand nombre de groupes d'échantillons du genre précité, tous ces groupes étant maintenus entièrement indépendants les uns des autres, et pouvant être individuellement et sélectivement transférés sur demande vers un poste revolver qui les présente au détecteur, pour être ramenés ensuite à leur point de départ.



   Mécanisme revolver pour le centrage
 et l'avance des plateaux
 Ce mécanisme a pour objet de centrer un certain nombre de flacons échantillons 36, disposés dans des compartiments individuels prévus sur un plateau porteur. Dans l'exemple représenté, le plateau comprend vingt-quatre compartiments auxquels on a affecté respectivement les références 89-1 à 89-24, comme le montrent bien les fig. 4 à 6. Le plateau 35 est de forme annulaire.   I1    comprend une paroi périphérique extérieure 90, une paroi périphérique intérieure 91 et une série de cloisons radiales de liaison 92 qui déterminent ici la succession des compartiments 89-1 à 89-24. Ces compartiments du plateau sont ouverts aux deux bouts, ce qui permet d'introduire les flacons échantillons par le haut du compartiment considéré et de les prélever par le bas.

   Mais l'extrémité inférieure de chaque compartiment est normalement obturée par un tiroir 94 fixé à coulissement à la face inférieure du plateau à l'aide d'une série de pinces 95 et de vis 96. Pour permettre le passage à chaque fois d'un flacon échantillon 36 par l'extrémité inférieure du compartiment correspondant, ce tiroir 94 est découpé d'une ouverture 98 de dimensions un peu plus grandes que celles des compartiments.



   Le tiroir 94 est monté sur le plateau 35 de façon à pouvoir coulisser librement sur celui-ci, mais il est cependant prévu de le verrouiller à une position fixe pour laquelle celle des cloisons radiales 92 qui sépare les compartiments 89-1 et 89-24 se trouve disposée transversalement au milieu de l'ouverture 98 du tiroir, comme le montre bien la fig. 4. A cet effet, un pêne 99 est monté dans une rainure verticale 100 creusée dans la paroi périphérique intérieure 91 du plateau 35, ce pêne étant articulé audit plateau 35 autour d'un axe horizontal 101 qui le traverse en son milieu.



   La partie inférieure du bord du pêne 99 le plus éloigné de l'axe du plateau comporte une entaille 102 et un doigt dépassant 104, l'entaille étant disposée de manière à coopérer avec une entaille correspondante  105 découpée dans le bord intérieur du tiroir 94. A la position verrouillée le doigt 104 dépasse au-dessous de la face inférieure du tiroir 94. L'extrémité supérieure du pêne 99 comporte une oreille 106 qui dépasse radialement vers l'intérieur pour former butée.



  Le pêne 99 est normalement rappelé à la position verrouillée par rapport au tiroir 94 (c'est-à-dire à la position pour laquelle les entailles 102 et 105 sont engagées l'une dans l'autre) par le moyen d'une lame de ressort 108 disposée dans la rainure verticale 100, ce ressort tendant à solliciter le pêne à tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre (en fig. 5) autour de son axe d'articulation 101. Le ressort 108 a ainsi pour rôle, non seulement de rappeler le tiroir 94 et le plateau 95 à la position verrouillée, mais encore de repousser l'oreille de butée 106 vers l'intérieur par rapport à la paroi intérieure 91 du plateau, en l'amenant ainsi en position utile de fonctionnement.



   Il est prévu des moyens pour centrer automatiquement et exactement l'ouverture rectangulaire 98 du tiroir 94 du plateau 35 par rapport à l'axe du puits 48 du monte-charge dans le mécanisme A, ce centrage étant effectué très rapidement lorsqu'un plateau 35 a été déposé au poste revolver correspondant au mécanisme B. A cet effet, et comme le montrent bien les fig. 3 et 6, ledit mécanisme B comporte une table 109 rigidement fixée sur la face supérieure de l'embase 44, par exemple par le moyen d'un certain nombre de vis dont une a été figurée en 110 en fig. 3.



   La table 109 supporte à coulissement un chariot 111 libre de se rapprocher ou de s'éloigner de l'axe du puits 48. A cet effet, le chariot 111 est solidaire d'un goujon 112 orienté vers le haut et qui traverse une fenêtre allongée 114 découpée dans la table 109 pour se terminer par une tête 115 présentant un diamètre substantiellement plus grand que la largeur de la fenêtre (fig. 6). La disposition est telle, que le chariot 111 se trouve suspendu à la table 109 par la tête 115, le goujon 112 restant libre d'aller et de venir dans la fenêtre 114.

   En fig. 3, le chariot a été représenté à sa position avancée (c'est-à-dire en fin de course vers la droite dans cette figure), il est normalement rappelé vers l'arrière par le moyen d'un ressort 116 dont les deux extrémités sont attachées à des goujons 118 et 119 solidaires des faces inférieures respectives de la table 109 et du chariot 111 à partir desquelles ils dépassent en direction du bas.



  Pour faire avancer le chariot 111 en direction de l'axe du puits 48 du monte-charge lorsque la plateforme mobile 38 et ses accessoires sont à leur fin de course de descente (c'est-à-dire à la position représentée en fig. 3), il est prévu un câble 120 rigidement fixé au goujon 119 du chariot et qui part de celui-ci en direction de l'avant (c'est-à-dire de la droite en fig. 3) pour passer sur une poulie de renvoi 121 montée sur des supports 122 (fig. 3 et 7). Les supports 122 sont rigidement fixés à la table 109 et ils dépassent en direction du bas à travers une entaille 124 découpée dans le chariot 111. Ils sont donc fixes par rapport à la table. L'extrémité libre du câble 120 se prolonge en direction de l'arrière à partir de la poulie 121 et passe sur une poulie folle 125 (fig. 3 et 18) articulée sur un des supports 126 solidaires du bâti arrière de l'appareil (fig. 15).

   L'extrémité correspondante du câble 120 est rigidement fixée à une traverse 128 (fig. 18) qui dépasse à travers des rainures verticales 129, découpées dans le support 126 et qui est susceptible de se déplacer dans le plan vertical déterminé par lesdites rainures 129. Un poussoir 130, solidaire de la traverse 128 dépasse en direction du haut à partir de celle-ci.



   Les choses sont agencées de telle sorte que, lorsque la plateforme mobile 38 descend vers la table 109 (à la position qu'on décrira plus en détail ciaprès), elle vient porter sur le bâti de l'appareil 30, sa face inférieure substantiellement au niveau de la face supérieure de la table. Mais un écrou d'avance 131   (fig.    18) du mécanisme de commande verticale continue à descendre sur sa vis d'actionnement 132, ce dépassement de l'écrou constituant une   course   supplémentaire .    Au cours de cette course, une aile 134 orientée vers l'arrière et rigidement solidaire de l'écrou 131 vient au contact de l'extrémité supérieure du poussoir 130 de façon à abaisser celui-ci à la position représentée en fig. 18.

   Pendant cette descente du poussoir 130, celui-ci coopère avec la traverse 128 pour tirer le câble 120 vers l'arrière à l'encontre de l'action normale de rappel du ressort 116. Ce déplacement du câble entraîne le chariot 111 vers l'avant, c'est-à-dire vers l'axe du puits du monte-charge.



     I1    est prévu, en liaison avec cette avance du chariot 111, d'établir un dispositif à trois points pour centrer exactement le plateau 35 sur la plateforme 38, en dépit de tout désaxage accidentel qui aurait pu se produire lors de la mise en place du plateau sur celle-ci. A cet effet, le chariot 111 est rigidement solidaire d'un sabot de centrage 135, préférablement établi en une matière résistant à l'usure, telle par exemple que le nylon, la fixation en place de ce sabot étant assurée par un certain nombre de vis 136 (fig. 12), qui traversent des fenêtres 138 découpées dans la table 109.

   De cette manière, lorsque le chariot 111 s'avance vers l'axe du puits de montecharge, le sabot de nylon 135 s'avance avec lui et son bord avant incurvé 139 (fig. 3), vient au contact d'une surface ou portée périphérique intérieure 140 prévue sur la paroi intérieure 91 du plateau 35 (fig.



  3 et 5) en déterminant ainsi   l'un    des trois points de centrage.



   Pour compléter ce dispositif de centrage en trois points du plateau 35 sur la plateforme 38, le mécanisme revolver d'avance B représenté à titre d'exemple comporte deux galets 141, 142, associés au chariot 111 de manière telle qu'ils soient amenés en contact roulant intime avec la surface de portée 140 du plateau. Les galets 141, 142 sont montés dans ce but sur des leviers coudés, respectivement 144, 145 articulés contre la face inférieure de la table 109,  comme indiqué respectievment en 146, 148 (fig. 6 et 7). Ces leviers sont normalement sollicités autour de leurs axes respectifs par des ressorts 149, 150 fixés au voisinage de l'extrémité de chacun d'eux, comme indiqué en 151, 152. Les extrémités opposées de ces ressorts sont attachées à des goujons 154-155 orientés vers le bas à partir de la table 109.

   Ainsi, les ressorts 149, 150 tendent à solliciter les galets vers l'extérieur pour les amener en contact avec la surface de portée 140 du plateau 35.



     I1    est encore prévu des moyens pour n'autoriser le déplacement des galets 141, 142 en direction de l'extérieur, que lors de l'avance du chariot 111. Dans l'exemple représenté, deux goujons de retenue 156, 158, orientés en direction du bas, sont rigidement fixés au chariot 111, ces goujons étant disposés de manière à venir au contact des extrémités des leviers coudés 144, 145 sur lesquels agissent les ressorts, à l'effet de commander le mouvement desdits leviers et, par conséquent, celui des galets. Lorsque l'écrou d'avance 131 (fig. 18) exécute sa course supplémentaire, le chariot 111 est entraîné vers l'avant à la facon sus décrite, de manière à amener la face incurvée 139 du sabot 135 au contact de la surface de portée 140 du plateau 35. 

   En même temps, les ressorts 149, 150 tendent à faire tourner les leviers coudés 144, 145 autour de leurs axes respectifs de façon à repousser les galets 141, 142 contre la surface de portée 140 en réalisant ainsi le centrage en trois points nécessaires pour amener exactement le plateau 35 sur l'axe voulu. Si   l'on    considère la fig. 3, on peut noter que les galets et le sabot 135 comnortent un mentonnet dépassant 159, biseauté en direction de l'extérieur et agencé de manière à venir chevaucher une surface annulaire biseautée 160 prévue sur la paroi intérieure 91 du plateau 35. De cette manière, le mécanisme de centrage à trois points n'assure pas seulement la mise en place exacte du plateau 35 pour que celui-ci puisse tourner autour d'un axe prédéterminé, mais il empêche en  tourne, il tend à faire basculer le bras dans le même sens.



   Comme le montre bien la fig. 11, le bras 184 supporte rigidement un manchon tubulaire 189, orienté en direction du haut et dans lequel est monté à rotation un arbre 190 qui porte à son extrémité supérieure le galet de friction 170. L'extrémité inférieure de l'arbre 190 est clavetée dans l'engrenage de sortie 175, lequel tend à agir à la façon d'un satellite tournant autour de l'engrenage 174 formant planétaire central. La disposition est telle que lorsque le moteur
M2 est mis en fonctionnement, l'engrenage planétaire 174 est entraîné en sens inverse des aiguilles d'une montre (tel que vu en fig. 6) par le train 171, 172, 173.

   A ce moment, le bras 184 est entraîné par friction avec ledit engrenage planétaire 174 autour de l'axe de celui-ci, en entraînant avec lui le manchon 189, l'arbre 190 et le galet 170, tout cet ensemble tournant en sens inverse des aiguilles d'une montre autour de l'engrenage planétaire. En même temps, comme cet engrenage et le satellite 175 sont en engrènement direct, ce dernier est entraîné dans le sens des aiguilles d'une montre avec le galet 170. On notera en fig. 6 et 11, que le manchon 189 traverse une rainure 191 découpée dans la table 109 et passe en outre dans l'ouverture 161 de la plateforme 38.



  Par conséquent, lorsque le bras bascule en sens inverse des aiguilles d'une montre autour de l'axe de l'engrenage planétaire 174, le galet de friction 70 (qui tourne dans le sens des aiguilles d'une montre) se déplace en direction de l'extérieur pour venir porter sur la surface 140 prévue sur la paroi intérieure du plateau. Ce contact arrête le déplacement planétaire de l'engrenage 175 et du bras 184 en sens inverse des aiguilles d'une montre. Mais le frottement entre la face supérieure de l'engrenage planétaire 174 et le bras 184, tel qu'il est assuré par la rondelle 182 et le ressort 185, maintient le galet de friction 170 en contact étroit avec le plateau 35.

   Comme ce galet 170 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, le plateau se met à tourner dans le même sens en entraînant avec lui le tiroir 94, jusqu'à amener l'ouverture 98 de celui-ci sur l'axe des ouvertures respectives 166, 168 de la plateforme 38 et de la table 109.



     I1    est encore prévu un dispositif de positionnement des plateaux, indiqué par la référence générale 192 en fig. 8, et dont le rôle consiste à arrêter la rotation du plateau 35 lorsque l'ouverture 98 du tiroir est centrée par rapport à l'axe du puits de montecharge 48 du mécanisme A. Dans la forme d'exécution représentée, ce mécanisme comprend un goujon de positionnement 193   (fig.    8 et 12) monté à coulissement dans une fenêtre 194 découpée dans le sabot de nylon 135, ce goujon étant destiné à être entraîné en direction de l'avant pour venir s'enclencher dans   l'un    des quarante-huit creux 195 déterminés par une denture 196 prévue sur la paroi intérieure 91 du plateau.

   Le goujon de positionnement 193 est normalement retenu à sa position arrière effacée par le moyen d'une biellette 198 articulée en 199 sur la table 109, cette biellette comportant une encoche 200 propre à recevoir un goujon vertical 201 solidaire du goujon de positionnement 193. Le goujon 201 passe en direction du haut dans une fenêtre allongée 202 découpée dans le sabot 135, ce qui permet ainsi le mouvement de coulissement des deux goujons 193 et 201 dans les fenêtres respectives 194, 202.



   Pour dégager le goujon vertical 201 de l'encoche 200, il est prévu des moyens propres à faire basculer la biellette 198 dans le sens des aiguilles d'une montre, autour de son articulation 199 lorsque le plateau 35 atteint une position de référence prédéterminée.



  Dans l'exemple représenté, ces moyens comportent une biellette 204 articulée sur le sabot de nylon 135 au voisinage de la pointe de celui-ci et qui est reliée à la biellette de retenue 198 par le moyen d'un goujon 206 solidaire de cette dernière, ce goujon étant orienté en direction du haut pour traverser une fenêtre allongée 208 découpée dans la biellette 204.



  Sur la dite biellette 204 et au vosinage de sa périphérie, est monté un cliquet 209 articulé en 210, ce cliquet étant rappelé à sa position   arrêt  par le moyen d'un ressort 211 attaché à des goujons 212, 214 respectivement fixés à la biellette 204 et au cliquet 209. Comme le montre bien la fig. 12, le goujon 214 se prolonge en direction du bas au-dessous de la biellette 204, de sorte que le ressort 211 tend à solliciter ledit goujon contre le bord de cette biellette.



   Les fig. 8 et 12 montrent bien que le goujon   2C9    est disposé de façon telle que, lorsque le plateau 35 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, ledit cliquet est frappé par l'oreille 106, prévue sur le pêne de verrouillage 99 du tiroir. Par conséquent, à partir de ce moment, la rotation du plateau sous l'action du galet de friction 170 fait basculer le cliquet d'arrêt 209 et la biellette 204 de la position en traits pleins en fig. 8 à celle indiquée en traits mixtes en 209',   204' sur    cette même figure.

   Cela a pour effet de faire tourner la biellette de retenue 198 dans le sens des aiguilles d'une montre autour de son axe 199 grâce à l'interaction du goujon 206 et de la fenêtre 208, cette rotation s'effectuant à l'encontre de la réaction d'un ressort de rappel 215 dont les extrémités sont attachées à des goujons 216-218, respectivement montés sur la table 109 et sur ladite biellette 198. Du fait de cette rotation des biellettes 204, 198, le goujon vertical 201 est libéré de l'encoche 200 découpée dans la biellette 198, ce qui permet au goujon de positionnement 193 de s'avancer pour s'engager dans un creux 195 (fig. 9) du plateau.



     I1    est prévu des moyens pour enfoncer positivement ce goujon de positionnement 193 dans le creux 195 qui lui fait face sur le plateau en vue d'arrêter la rotation de ce dernier. A cet effet, le goujon vertical 201 est disposé entre les branches d'une fourche 219 solidaire d'une biellette 220 articulée en 221 sur la table 109. La biellette 220 est normalement sollicitée en sens inverse des aiguilles d'une montre   (telle que vue en fig. 8) autour de son axe 221 par le moyen d'un ressort 222, dont les extrémités sont respectivement attachées au goujon 216 et à un autre goujon 224 solidaire de la biellette 220.

   Ainsi qu'on peut le voir en fig. 12, la fourche 219 de la biellette 220 est reçue dans une rainure transversale 226 découpée dans le bloc de nylon 135 et peut glisser dans celle-ci sous l'action du ressort 222 lorsque le goujon 201 est libéré de l'entaille 200.
 n résulte de l'agencement susdécrit que, lorsque le plateau 35 est entraîné dans le sens des aiguilles d'une montre par le galet de friction 170, l'oreille 106 du pêne de verrouillage 99 bute contre le cliquet d'arrêt 209 à la position relative représentée en traits pleins en fig. 8.

   Le mouvement de rotation se poursuit sur quelques degrés supplémentaires en faisant passer le levier 204 à la position 204', ce qui libère le goujon 201 de l'encoche 200; le ressort 222 entraîne alors la fourche 219 en sens inverse des aiguilles d'une montre autour de l'axe 221 en faisant ainsi avancer le goujon de positionnement 193 dans le creux 195 du plateau qui se trouve en face de lui (comme indiqué par le tracé en traits pleins représenté en fig. 9). A cette position, le goujon vertical 201 est libre de coulisser sur le bord 228 de la biellette de retenue 198.

   A mesure que la biellette 220 pivote, une oreille 229 (fig. 8, 9 et 12), orientée vers le bas et dont elle est solidaire dégage le bouton   MSla    du micro-interrupteur MS1 en coupant ainsi le circuit d'alimentation du moteur M2 et en arrêtant la rotation du galet de friction 170.
   il    est encore prévu des moyens pour verrouiller le tiroir 94 du plateau 35 à la position pour laquelle son ouverture 98 est centrée par rapport à l'axe vertical du puits de monte-charge 48. A cet effet, la face inférieure du tiroir 94 est solidaire d'un goujon de verrouillage 230 orienté en direction du bas.

   Un dé 231, découpé d'une entaille réceptrice 232, est rigidement monté sur un bras 234 articulé en 235 sur la face inférieure de la table 109, ce dé 231 traversant en direction du haut une ouverture 236 (fig. 7), découpée dans ladite table, ainsi que l'ouverture 165 (fig. 14) découpée dans la plateforme 38 et alignée avec la précédente. Pour amener le dé 231 à sa position effacée, le bras 234 est goupillé en 238 à l'armature 239 d'un électro-aimant   S1    qui le retient à ladite position à l'encontre de l'action de rappel d'un ressort 240, dont une extrémité est attachée à la goupille 238, l'autre s'accrochant à un goujon 241 solidaire de la table 109.

   Comme on le décrira avec plus de détails en parlant du fonctionnement du circuit de commande, l'agencement précité est tel que lorsque le bouton   MSla du    micro-interrupteur   MS1    est libéré pour couper le moteur M2 d'entraînement du galet 170, l'électro-aimant   S1    est également coupé en permettant ainsi au ressort 240 de faire tourner le bras 234 en sens inverse des aiguilles d'une montre (tel que vu en fig. 8 et 9) pour passer de la position effacée (fig. 8) à celle pour laquelle le goujon 230 du tiroir 94 est engagé dans l'entaille 232 du dé (fig. 9), ce qui arrête positivement la rotation du tiroir.



   Dans le cas d'un léger défaut de centrage entre le goujon 230 de l'entaille 232, des rampes 242 découpées dans le dé 231 à l'entrée de ladite entaille, permettent de déplacer le tiroir 94 d'un angle suffisant pour permettre à ce dé de s'engager sur le goujon 230. Simultanément, le bord vertical 244 du dé 231 vient au contact du doigt radial dépassant 104 prévu à l'extrémité inférieure du pêne de verrouillage 99 du tiroir (fig. 5 et 8), en faisant ainsi pivoter ce pêne dans le sens des aiguilles d'une montre (tel que vu en fig. 5) autour de son axe d'articulation 101 et à l'encontre de la réaction de la lame de ressort 108.



  Cela a pour résultat de dégager l'entaille 102 dudit pêne 99 de celle 105 découpée dans le tiroir en libérant ainsi le plateau 35, pour permettre son mouvement d'avance angulaire par rapport au tiroir luimême. Lorsque le plateau reçoit la première phase d'avance (à la façon qu'on décrira ci-après), le doigt 104 est libéré de son contact avec le bord 244 du dé de verrouillage 231 et, par conséquent, le ressort 108 repousse à nouveau le pêne 99 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (tel que vu en fig.



  5), de sorte que l'entaille 102 dudit pêne chevauche alors la partie non découpée du bord périphérique intérieur du tiroir 94.



   L'appareil comprend un mécanisme propre à faire avancer le plateau 35 suivant des déplacements angulaires correspondant au pas P de la denture 196 prévue à l'intérieur du plateau 35 (cette avance angulaire correspondant à la moitié de la distance qui sépare les axes de deux compartiments adjacents sur le plateau), le tout de façon à amener l'axe du compartiment 89-1 sur l'alignement de l'axe du puits de monte-charge 48, puis à faire à nouveau avancer ce plateau par saccades angulaires successives correspondant à deux fois le pas de denture, soit 2P. Le plateau passe ainsi par une suite de positions permettant la sortie par gravité des flacons échantillons renfermés par les compartiments 89-1 à 89-24.

   Lorsque le vingt-quatrième échantillon a été traité et a été ramené dans son compartiment 89-24, le plateau 35 est à nouveau avancé d'un angle correspondant au pas P de la denture 196. Ce mouvement d'avance du plateau 35 est assuré par un mécanisme désigné par la référence générale 248 en fig. 9 et 10. Ce mécanisme d'avancement 248 comporte à cet effet un goujon d'entraînement 249 monté sur la face supérieure d'un plateau 250 lui-même porté à rotation par un bout d'arbre 251 rigidement fixé sur la face supérieure de l'embase 44 à partir de laquelle il dépasse en direction du haut. La came et le goujon traversent une ouverture 252 découpée dans la table 109, ainsi que l'ouverture 163 (fig. 14) prévue dans la plateforme 38.

   Le goujon 249 est entraîné suivant un parcours circulaire autour de l'axe déterminé par le bout d'arbre 251, de façon à pénétrer successivement dans les quarante-huit creux 195 de la denture du plateau 35 pour faire avancer angulairement  celui-ci à la façon d'un mécanisme à croix de Malte.



  A cet effet sur le moyeu 254 du plateau 250 est rigidement fixée une roue dentée 255, reliée à une autre roue 256 calée sur l'arbre de sortie 258 d'un moteur
M3, la liaison étant assurée par une chaîne 259. Dans l'exemple représenté, les roues dentées 255, 256 sont dimensionnées respectivement de manière telle que le goujon 249 et le plateau 250 effectuent deux tours complets pour chaque tour de l'arbre moteur 258. Ainsi que le montrent bien les fig. 7 et 10, ce moteur M3 est rigidement fixé sous un socle 260, lui-même attaché à la face inférieure de la table 109 par le moyen d'un certain nombre d'entretoises 261 et de vis 262.



   Le circuit d'alimentation du moteur M3 (et qu'on décrira plus en détails en référence aux figures 21a21e) comprend le micro-interrupteur   MS1,    ainsi que deux autres micro-interrupteurs MS2, MS3 (fig. 10), respectivement montés sur des consoles 264, 265 solidaires du socle 260 précité. Toutefois, pour comprendre la liaison qui existe entre les diverses pièces, il convient d'observer qu'en fig. 10 le bouton
MSAa du micro-interrupteur MS2 est repoussé une fois au cours de chaque tour de l'arbre 258 du moteur M3 par une came 266 qui dépasse radialement du moyeu 268 de la roue dentée d'entraînement (roue de chaîne) 256. Cela a pour résultat de couper le circuit d'alimentation du moteur M3 après chaque tour complet de cette roue 256.

   Donc, lorsque le vingt-quatrième échantillon a été retourné au compartiment 89-24 et que le plateau 35 est prêt à être enlevé de la table 109, il convient de prévoir d'arrêter la rotation de l'arbre 258 du moteur M3 à la fin d'un simple demi-tour (c'est-à-dire lorsque la came 266 est déphasée de 1800 par rapport au bouton   MS2    du micro-interrupteur MS2), ceci dans le but d'assurer que le goujon d'entraînement 249 n'exécute qu'un tour complet pour faire avancer le plateau 35 d'un angle correspondant au pas P de la denture 196 prévue sur sa paroi intérieure 91. De cette manière, le mouvement d'avance du plateau s'arrête lorsque sa paroi radiale 92 séparant les compartiments 89-1 et 89-24 est centrée sur l'axe du puits de montecharge 48.



   A cet effet, une roue d'engrenage 269, calée sur l'arbre moteur 258, constitue l'entrée d'un train 269, 270, 271 et 272, les engrenages 270 et 271 étant rigidement solidaires en rotation autour d'un arbre 274 qui dépasse en direction du haut à partir du socle de support 260. Dans l'exemple figuré, l'engrenage de sortie 272 est calé sur un arbre 275 accouplé avec un commutateur circulaire 276 monté sous le socle 260. Cet interrupteur 276 joue dans le circuit de commande (à la façon qu'on décrira plus loin en liaison avec ce circuit lui-même), le rôle de mémoire indiquant continuellement l'échantillon particulier soumis à l'opération de comptage.

   Le train d'engrenages 269, 270, 271, 272 est prévu pour as
 surer une démultiplication de 24 à 1, de sorte que l'engrenage 272 ne fait qu'un seul tour complet pour vingt-quatre tours de l'arbre moteur 258, c'est-à-dire, évidemment, pour quarante-huit tours du goujon d'entraînement 249. Ainsi une came 278 montée sur ledit engrenage 272 vient actionner le bouton MS3a du micro-interrupteur MS3 une fois au cours de chaque tour dudit engrenage 272 et, par conséquent, une fois tous les vingt-quatre tours de l'arbre 258 du moteur M3. A ce moment, le moteur M3 est coupé.



  Les explications ci-dessus font bien comprendre qu'en disposant les micro-interrupteurs MS2 et MS3 ainsi que leurs cames d'actionnement respectives 266, 278 de manière telle qu'elles soient actionnées avec un déphasage de 1800 tous les vingt-quatre tours, on assure la coupure du circuit d'alimentation du moteur
M3 lorsque les compartiments 89-1 et 89-24 du plateau 35 sont symétriquement disposés de part et d'autre de l'axe du puits de monte-charge, c'est-àdire lorsque le plateau est revenu, par rapport au tiroir 94, à la position qu'il occupait avant que son mouvement ne commence. Il en résulte que le plateau et le tiroir sont alors à la position voulue pour être déverrouillés par le pêne 99 (fig. 5).



   Pour permettre le mouvement d'avance ci-dessus, il convient de prévoir de dégager le goujon de positionnement 193 au creux correspondant 195 de la denture 196   duplateau    35 lorsque celui-ci est entraîné par le goujon 249. A cet effet, et comme le montre bien la fig. 9, le plateau 250 qui supporte ce goujon, comporte d'autre part sur sa périphérie, une came 279 agencée de manière à coopérer avec une pièce 280, orientée en direction du bas et fixée à l'oreille 229 de la biellette 220 (fig. 9 et 12), et cela une fois au cours de chaque tour du goujon d'entraînement 249.

   Les choses sont disposées de manière que lorsque la came 279 du plateau 250 se déplace en fig. 9 de la position en traits pleins à celle en traits interrompus 279', elle vient au contact de la pièce 280 et fait tourner la biellette 220 dans le sens des aiguilles d'une montre (telle que vue en fig. 9) autour de l'axe d'articulation 221 et à l'encontre du ressort de rappel 222, ce qui a pour effet de dégager le goujon de positionnement 193 du creux 195 du plateau sous l'effet de la fourche 219 de ladite biellette 220 et du goujon vertical 201 associé au goujon 193 précité. Toutefois, la hauteur radiale de la came, bien que suffisante pour dégager entièrement le goujon 193 par rapport au plateau 35, ne l'est pas pour ramener le goujon vertical 201 dans l'encoche 200 de la biellette 198. On notera à ce sujet en fig.



  9, que le goujon 201 ne recule que jusqu'à un point   201' où    il glisse encore sur le bord 228 de la biellette de verrouillage 198, de sorte que le dispositif de positionnement 192 reste     déclenché .    Bien entendu en même temps que la came agit ainsi pour dégager le goujon 193 du plateau 35, le goujon d'entraînement 249 se déplace en fig. 9 de la position en traits pleins à la position en traits interrompus 249' en pénétrant ainsi dans   l'un    des creux 195 pour amorcer le mouvement d'avance angulaire du plateau.

   Lorsque ce goujon fait un tour complet en par  tant de la position en traits pleins de la fig. 9 pour y revenir, le plateau 35 se déplace d'un angle qui correspond au pas P de la denture 196, cependant que le goujon de positionnement 193 sort d'un creux
 195 pour revenir s'engager dans le creux suivant.



  Comme la came 266 (fig. 10) du moyeu 268 de la roue de chaîne 256 est décalée de 1800 par rapport au bouton MS2a du micro-interrupteur MS2 et comme l'arbre moteur 258 ne fait qu'un demi-tour lorsque le goujon d'entraînement 249 en fait un complet, cette came 266 va maintenant actionner le bouton
MS2a et le moteur M3 va être coupé.



   Pendant le cycle d'avance ci-dessus l'échantillon disposé dans le compartiment 89-1 glisse sur le tiroir 94, alors verrouillé, et lorsque le moteur M3 est coupé (c'est-à-dire quand la came 266 agit sur le bouton MS2a), cet échantillon se trouve situé sur le plateau 50 du mécanisme A de détection et de montecharge (fig. 1). Lors de cette coupure du moteur M3 il s'établit automatiquement un circuit d'alimentation du moteur   M1    associé au mécanisme A, de sorte que l'échantillon est abaissé à la position de   comptage   entre les transducteurs de lumière 45, 46. Lorsque l'opération de comptage est terminée, le signal qui apparaît sur la borne 85 (fig. 22) remet en marche le moteur   M1    et soulève la colonne 49 du monte-charge pour ramener le premier échantillon dans le compartiment 89-1.

   Ainsi qu'on l'a décrit plus haut, lorsque le monte-charge atteint sa fin de course supérieure, le rebord 62 agit sur l'organe d'actionnement LS2a de l'interrupteur limiteur LS2 pour couper le moteur M1. Simultanément le circuit du moteur d'avance M3 se referme pour entraîner le plateau dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (tel que vu en fig. 9) et pour amener ainsi le compartiment 89-2 sur l'axe du puits 48 du montecharge.



   Lorsque le moteur d'avance M3 est à nouveau mis en marche, comme décrit ci-dessus, la came 266 de la roue de chaîne 256 (fig. 10) exécute un tour complet avant de revenir au contact du bouton d'actionnement MS2a. Par conséquent le goujon d'entraînement 249 effectue deux tours complets en faisant avancer le plateau 35 d'un angle correspondant à deux fois le pas de la denture 196, soit 2P. Au cours de ce cycle de fonctionnement le goujon de positionnement 193 recule deux fois de manière à s'engager successivement dans deux creux 195 de la denture.



  De cette façon le plateau 35 est avancé pour amener successivement les compartiments 89-2 à 89-24 au droit du puits de monte-charge 48. Bien entendu, lorsque le dernier échantillon est ramené à son compartiment, le plateau 35 n'avance que d'un angle correspondant au pas P de la denture pour que le plateau se retrouve à sa position initiale représentée en fig. 9.

   Pendant tout ce cycle d'avance du plateau 35 l'électro-aimant   S1    reste coupé étant donné que la biellette 220 n'est jamais suffisamment repoussée vers l'arrière pour actionner le bouton MS1a du microinterrupteur   MS1.    Par conséquent le tiroir 94 du plateau reste verrouillé à une position fixe pour laquelle son ouverture 98 coïncide avec l'axe du puits du monte-charge, en permettant ainsi aux échantillons successifs d'être abaissés les uns après les autres dans le détecteur A par le monte-charge (fig. 1).



     1l    est prévu d'enlever le plateau 35 du mécanisme d'avance B lorsque le dernier échantillon a été ramené à son compartiment respectif et que ce plateau se trouve lui-même à la position représentée en fig. 9. A cet effet, lorsque le plateau 35 a été ramené à la position pour laquelle la paroi radiale 92 qui sépare les compartiments 89-1 et 89-24 se trouve sur l'axe du puits de monte-charge 48, le microinterrupteur MS3 agit non seulement pour couper le circuit du moteur d'avance M3, à la façon susdécrite, mais pour fermer en outre un circuit d'alimentation du dispositif à course verticale associé au mécanisme C d'emmagasinage et de transfert (le tout à la façon qu'on décrira plus loin en référence aux fig.



  21a-21e). Lorsque cela se produit, l'écrou 131 (fig.



  18) commence à se déplacer en direction du haut sur sa vis 132 qui est alors entraînée en rotation. Cette montée de l'écrou 131 provoque celle de l'aile 134 qui lui est associée, ce qui donne du mou au câble 120 et permet au ressort 116 (fig. 3) de ramener le chariot 111 en arrière. Lorsque ce chariot recule, le sabot de nylon 135 s'écarte de la surface de portée 140 du plateau 35. En même temps, les goujons de retenue 156, 158 (fig. 7) dudit chariot 111 agissent sur les extrémités des leviers coudés 144, 145 pour faire pivoter ces derniers à l'encontre de la réaction des ressorts 149, 150 et pour repousser vers l'intérieur les galets de centrage   141,142    qui se dégagent ainsi du plateau 35.

   Un bras dépassant 281 solidaire du levier 144 vient buter contre le manchon tubulaire 189 du mécanisme d'entraînement à friction 169 (fig. 6, 7 et 11) en repoussant le galet 170 et le bras 184 vers l'intérieur, c'est-à-dire en les effaçant par rapport au plateau 35.



   Le chariot 111 poursuivant son mouvement vers l'arrière sous l'action du ressort 116, le goujon vertical 201 (fig. 8 et 9) vient au contact du sabot de nylon 135 au voisinage de la fenêtre 202 découpée dans celui-ci, de sorte que ledit goujon 201 recule sur le bord 228 de la biellette 198. En même temps, comme ce goujon 201 est solidaire du goujon de positionnement 193 et est donc mécaniquement relié à la fourche 219 de la biellette 220, ledit goujon 193 est dégagé du plateau 35, la biellette 220 tournant dans le sens des aiguilles d'une montre (telle que vue en fig. 8 et 9) autour de son axe 221 à l'encontre de l'action de rappel du ressort 222. La suite du mouvement de recul du chariot 111 et du sabot 135 a pour effet de ramener la partie dépassante du goujon 201 au droit de l'encoche 200 découpée dans la biellette 198.

   A ce moment, le ressort 215 déplace brusquement la biellette de verrouillage 198 en sens inverse des aiguilles d'une montre autour de son axe 199, en ramenant le goujon 201 dans l'encoche et en enclenchant ainsi le dispositif de positionnement  192, lequel est ramené à la position en traits pleins représentée en fig. 8. Par conséquent, le bouton   MSla    du micro-interrupteur MS1 est à nouveau actionné par l'oreille 229 de la biellette 220 en fermant le circuit d'alimentation de l'électro-aimant S1. Lorsque cela se produit, l'armature 239 de cet électroaimant recule en faisant tourner le bras 234 dans le sens des aiguilles d'une montre (tel que vu en fig. 9) autour de son axe 235 pour l'amener à la position représentée en fig. 8.

   Lorsque ce bras 234 recule, le dé de verrouillage 231 se dégage du goujon 230 du tiroir et du doigt 104 du pêne 99 en permettant ainsi à ce dernier de se déplacer en sens inverse des aiguilles d'une montre (tel que vu en fig.   5)    autour de son point d'articulation 101 pour engager l'une dans l'autre les entailles 102, 105 respectivement découpées dans le pêne 99 et dans le tiroir 94. Le plateau 35 est alors libre de tout enclenchement avec les diverses pièces du mécanisme B d'avance et de centrage et il est libre de monter avec la plateforme 38 lorsque l'écrou 131 (fig. 18) poursuit son ascension sur la vis 132.



   Pour achever d'établir le mécanisme automatique de changement d'échantillon, il est prévu dans l'appareil figuré des moyens propres à détecter la présence ou l'absence de flacons 36 dans les compartiments 89-1 à 89-24 et pour réaliser plusieurs phases d'avance successives au droit des compartiments ne renfermant pas de flacon. A cet effet, un levier tâteur 282 (fig. 8 et 13) est articulé sur la table 139, comme indiqué en 284. Ce levier 282 comporte une partie décalée 285 formant détecteur de flacons et qui est propre à glisser contre la face extérieure 286 de la paroi extérieure 90 du plateau 35. Comme le montrent bien les fig. 5, 9 et 13, cette paroi extérieure 90 du plateau comporte des découpures 288 au voisinage de son bord inférieur, chacune étant associée à   l'un    des compartiments 89-1 à 89-24.

   Ces découpures traversent entièrement la paroi 90 et débouchent à l'intérieur des compartiments respectifs. Le levier 282 est chargé par un ressort 289 dont les extrémités prennent appui sur ledit levier 282 et sur la table 109, comme indiqué respectivement en 290 et 291.



  Ainsi, lorsque le plateau 35 avance, la partie détectrice 285 du levier 282 court sur la face extérieure 286 de la paroi 90, comme indiqué en traits interrompus en 282' en fig. 9. Lorsque le plateau s'arrête, la partie 285 du levier 282 s'engage dans une découpure 288 sous l'effet du ressort 289 ; si le compartiment correspondant renferme un flacon 36, cette partie 285 bute contre celui-ci et occupe ainsi la position en traits pleins en fig. 9. Au contraire, si le compartiment ne renferme pas de flacon, le levier tâteur s'y enfonce davantage en tournant d'un plus grand angle autour de son pivot 284. Ce déplacement angulaire supplémentaire qui correspond à un compartiment vide, est détecté par un micro-interrupteur MS4 dont le bouton MS4a coopère avec une patte d'actionnement 292 solidaire du levier 282.



   En fig. 9, on comprend que la partie détectrice 285 du levier 282 est centrée par rapport à l'une des découpures 288 au moment où deux compartiments adjacents du plateau 35 sont disposés symétriquement par rapport à l'axe du puits du monte-charge, c'est-à-dire juste avant l'instant où le compartiment considéré se trouve au droit de l'ouverture 98 du tiroir 94.   I1    est prévu des moyens pour assurer que le mécanisme tâteur de flacons soit mis hors d'action à tout moment autre que celui où la partie détectrice 285 du levier 282 est exactement alignée avec le centre d'une découpure 288 du plateau, afin qu'on soit certain que la paroi 90 de celui-ci ne donne pas lieu à l'émission d'un signal erroné   flacon   présent  .   

 

  Bien que le fonctionnement du circuit détecteur de flacons soit décrit avec plus de détails en même temps que le circuit de commande des fig. 21a à 21e, on se référera ici à la fig. 10 dans laquelle on peut le sens. des aiguilles d'une montre (tel que vu en fig.



  6) et un mécanisme d'avance indiqué par la référence 248   (fig.    10) faisant tourner ce plateau en sens inverse des aiguilles d'une montre, on pourrait employer d'autres dispositifs sans pour autant sortir de l'esprit et du domaine de l'envention. Pour prendre un simple exemple, il serait parfaitement possible d'employer un mécanisme tel que 169 qui tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre et un mécanisme d'avance 248 tournant au contraire dans le sens des aiguilles d'une montre. En variante, et moyennant mise en oeuvre d'engrenage appropriés, les deux mécanismes pourraient être entraînés dans le même sens. De telles modifications n'exigeraient que de minimes modifications aux positions relatives du cliquet d'arrêt 209 (fig. 8) et du pêne 99.



   Mécanisme de magasinage et de transfert
 Pour permettre d'emmagasiner un grand nombre de plateaux 35 portant des échantillons 36, les rayonnages gauche et droite 32 et 34 de fig. 1, comprennent chacun dix rayons, qu'on a désigné par les références 32a-32j et 34a-34j, respectivement. Bien entendu,   l'on    comprendra au cours de la description ciaprès, qu'on pourrait disposer n'importe quel nombre n de rayons dans lesdits rayonnages 32, 34, le nombre maximal n'étant limité que par la hauteur des plateaux 35 de flacons 36 et par les limites pratiques normalement imposées. En outre, le mécanisme C pourrait lui-même comporter un nombre m de rayonnages autre que deux, comme représenté en 32, 34 dans l'appareil 30.



   En fig. 1 à 15, les rayons 32a-32j et 34a-34j de l'appareil figuré, sont maintenus à l'écartement voulu par des tirants verticaux et par des entretoises 301, les tirants traversant un bâti inférieur 302, tous les rayons des rayonnages 32, 34 et enfin un bâti supérieur 304. Les entretoises 301, disposées sur les tirants 300 sont interposées entre les rayons successifs. Tout l'ensemble est serré par le moyen d'écrous 305 vissés sur les deux extrémités des tirants 300.



  Dans le présent cas, on utilise deux tirants 300 pour chaque rayonnage 32, 34. Pour faciliter la mise en place et l'enlèvement des plateaux 35 d'échantillons 36 par rapport aux rayons, le bord intérieur de chacun de ces derniers est entaillé, comme indiqué en 306 en fig. 2 et 14. De cette manière, l'opérateur est   a même    de saisir rapidement le plateau considéré pour l'enlever du rayon. Un guide 308, solidaire du bord arrière extérieur des rayons, dépasse légèrement au-dessus du niveau de chacun d'eux pour centrer exactement les plateaux 35.
   l1    est prévu des moyens pour ramener chaque plateau 35 du mécanisme d'avance B à l'étage qui lui correspond et sur le rayon à partir duquel il avait été enlevé, ainsi que pour transférer un plateau de son rayon et de son étage audit mécanisme d'avance B.

   A cet effet, la plateforme mobile 38 est portée par un chariot 309 (fig. 18 et 19) propre à monter et à descendre sur deux barres de guidage verticales parallèles 310-311 rigidement fixées au bâti de l'appareil par leurs extrémités supérieure et inférieure. Pour assurer le déplacement vertical du chariot 39, ce dernier comporte une partie centrale creusée 312, de forme rectangulaire, formant logement, propre à recevoir l'écrou 131. Pour loger la vis d'avance verticale 132, le haut et le bas du chariot 309 sont découpés d'alésages 314 (fig. 18). La disposition est telle que lorsqu'on fait tourner la vis 132, l'écrou 131 se déplace verticalement sur celleci. Par conséquent, lorsque cet écrou monte à partir de sa position de la fig. 18, sa face supérieure 315 vient buter contre la paroi supérieure 316 du logement 312.

   La poursuite du mouvement ascendant de l'écrou 131 élève donc le chariot 309 sur les barres de guidage 310, 311. Bien entendu, lorsque   l'on    fait descendre l'écrou 131, le chariot 309 descend également du fait qu'il est supporté par les faces ou parois en butée 315, 316 respectivement prévues sur l'écrou et sur le chariot. En fait, et comme le montrent bien les fig. 15 et 16, la face supérieure 315 de l'écrou 131 et la paroi supérieure 316 du logement 312 du chariot 309 sont rappelées l'une contre l'autre par deux ressorts 318, 319, respectivement attachés par leurs extrémités supérieures au chariot et par leurs extrémités inférieures à l'aile 134 utilisée pour entraîner le poussoir. 130 en direction du bas.

   Si   l'on    considère les fig. 3 et 18, on remarque que la plateforme 38 est entraînée et rigidement supportée par deux bâtis (dont   l'un    a été figuré en 320), qui dépassent vers l'avant à partir d'une pièce en T 321 rigidement solidaire du chariot 309.



   En vue de réaliser le déplacement vertical de   l'écrou 131, et par onséelue : lt du chariot 3 ;)-. I ex-    trémité supérieure de ladite vis dépasse en direction du haut à travers des paliers 322 (fig. 16) rigidement fixés au bâti supérieur 304, la partie dépassante portant, clavetée sur elle, une roue de chaîne 324 maintenue en position axiale par un écrou 325.



  Un moteur d'entraînement vertical M4 est rigidement suspendu au bâti 304 par le moyen - d'un certain nombre de vis 326 et d'entretoises 328. L'arbre de sortie 329 de ce moteur M4 dépasse vers le haut à travers une ouverture 330 découpée dans le bâti et porte une roue de chaîne 331 clavetée en place. Pour transmettre le mouvement de rotation entre le moteur
M4 et la vis 132, il est prévu une chaîne sans fin 332, qui s'enroule sur les deux roues 324, 331.



   Pour couper le moteur M4 lorsque le chariot 309 repose sur le bâti de l'appareil et que l'écrou 131 a terminé sa course supplémentaire, le circuit de ce moteur comporte un micro-interrupteur MS6 (fig. 15) pourvu d'un bouton d'actionnement MS6a, ce microinterrupteur étant supporté, dans l'exemple représenté, par une console 334 solidaire du bâti. Lorsque l'écrou 131 dépasse la fin de course du chariot (position représentée en fig. 15 et 18), l'aile 134 solidaire dudit écrou vient actionner un galet 335 porté par un levier élastique 336 en repoussant ce dernier contre le bouton MS6a du micro-interrupteur  
MS6 et en coupant ainsi le circuit du moteur M4 (circuit qu'on décrira plus en détail en référence aux fig. 21a-21e).



     I1    est encore prévu d'assurer la coupure du moteur M4 lors du mouvement ascensionnel du chariot 309, lorsque la plateforme 38 est convenablement alignée par rapport au rayon dont le plateau à échantillons 35 avait été enlevé. A cet effet, on utilise un signal d'arrêt propre à agir sur le moteur M4 lorsque ladite plateforme 38 se trouve en face de chacun des étages du rayonnage. Dans l'exemple représenté, l'arbre 329 du moteur M4 est accouplé par son extrémité supérieure avec une roue d'angle 338, laquelle engrène avec une autre roue d'angle 339 montée sur l'arbre d'entrée 340 d'un réducteur de vitesses approprié 341 (fig. 14 et 16). Ce réducteur 341 renferme un mécanisme (non représenté) qui assure une démultiplication sur son arbre de sortie 342. Une came circulaire 344 (fig. 14, 15) est calée sur ledit arbre 342 de façon à tourner avec lui.

   La disposition est telle que lorsque le chariot 309 s'élève à partir de sa position la plus basse (pour laquelle la plateforme mobile 38 repose sur la table 109 du mécanisme d'avance B, comme représenté en fig. 3) jusqu'à sa position la plus haute au droit des rayons 32j, 34j, la came 344 effectue un peu moins qu'un tour complet. Comme le montre bien la fig. 15, la came circulaire 344 est découpée d'un certain nombre d'encoches 345 régulièrement disposées sur sa périphérie et qui correspondent à des déplacements verticaux successifs du chariot 309.

   Ainsi l'encoche à laquelle est affectée la référence 345 en fig. 15 correspond à la position de   comptage   du chariot 309 (c'està-dire celle représentée en fig. 1 et 3, pour laquelle la plateforme 38 repose sur le mécanisme d'avance angulaire B), tandis que les encoches désignées par les références 345a-345j correspondent respectivement aux positions en hauteur du chariot 309 pour lesquelles la plateforme 38 est au niveau des rayons 32a,   34a - 32j,    34j.



   Ainsi, lorsque le chariot s'élève à partir de la position de comptage, la plateforme 38 passe successivement au niveau et au droit des rayons respectifs 32a, 34a - 32j, 34j. Lorsqu'elle atteint le niveau correspondant aux rayons 32a, 34a, un galet 346 porté et par un levier élastique 348 s'encliquette dans l'encoche 345a en dégageant ainsi le bouton d'actionnement MS7a d'un micro-interrupteur MS7 monté sur le réducteur 341. Comme on le décrira plus en détail en référence aux circuits des fig. 21a-21e, la libération du bouton MSUa n'agit pour couper le circuit d'alimentation du moteur M4 que lorsque le plateau 35 en cours de retour appartient soit au rayon 32a, soit au rayon 34a.

   Au contraire si ce rayon appartient, par exemple, au rayon 32b, le circuit du moteur M4 n'est pas coupé avant que le galet 346 du levier d'actionnement du micro-interrupteur ne retombe dans l'encoche 345b de la came circulaire 344. Pour envoyer au circuit de commande un signal représentant à chaque instant la position en hauteur de la plateforme 38, il est prévu un commutateur tournant 349 (fig. 14) qu'on appellera ci-après commutateur de niveau de plateau. Ce commutateur est rigidement monté sur le démultiplicateur 341 et il est disposé de manière telle que les frotteurs qui lui sont associés (voir fig. 21e) passent successivement sur les bornes x et   a-j    qui correspondent respectivement aux onze positions en hauteur possible de la plateforme 38.



     1l    est encore prévu de freiner positivement la vis 132 lorsque le moteur M4 est coupé. A cet effet, et comme le montre bien la fig. 16, l'extrémité supérieure de ladite vis 132 traverse un tambour de frein 350 dans lequel elle est clavetée, la face supérieure de ce tambour se trouvant à une certaine distance au-dessous du bâti supérieur 304. Sur cette face supérieure du tambour 350 est disposée une couche 351 d'une matière de friction appropriée. Un sabot 352 est interposé entre le bâti supérieur 304 et ladite couche 351, ce sabot étant sollicité par des ressorts 354 au contact du tambour 350. Pour mettre le frein hors d'action, on a prévu un électro-aimant S2 monté sur le bâti 304 et dont l'armature 355 est directement accouplée avec le sabot 352.

   La disposition est telle que lorsque le moteur M4 est coupé, l'électro-aimant 52 est également hors circuit, de sorte que les ressorts 354 repoussent le sabot contre le tambour. Au contraire, lorsque le moteur M4 est mis sous tension pour faire monter l'écrou 131,   l'électro-aimant    S2 est en même temps excité (à la façon qu'on décrira ciaprès) pour déplacer le sabot 352 à l'encontre de la réaction des ressorts 354 en faisant ainsi disparaître l'effort de freinage appliqué au tambour 350 et en permettant à ce dernier de tourner librement.



   L'appareil comprend en outre des moyens pour décaler ou faire coulisser les plateaux 35 à partir de la plateforme 38 vers   l'un    des rayons voisins (opération de déchargeement d'un plateau) ou à partir d'un tel rayon sur la plateforme (chargement d'un plateau). A cet effet, le mécanisme de transfert comprend une pièce 356 en forme de fer à cheval ou de fourche (fig. 2) disposée de manière à se déplacer verticalement avec le chariot 309 et également dans le sens latéral sur un rail 358 déterminé par la face supérieure de la pièce en T 321 (fig. 8) portée par ce chariot, comme déjà indiqué. La fourche 356 est ainsi supportée par la pièce 321, laquelle est rigidement solidaire du chariot mobile 309, par l'intermédiaire d'un certain nombre de galets à gorge (fig. 3 et 18) dont quatre ont été représentés en 359 en fig.



  2. Quand la plateforme 38 est disposée en face d'un rayon déterminé au cours d'une opération de   déchargement , la fourche 356 occupe substantiellement la position représentée en fig. 2, c'est-à-dire qu'elle entoure partiellement le plateau 35 porté par la plateforme. Par conséquent, le déplacement latéral de cette fourche 356 sur le rail 358 fait glisser le plateau 35 sur le rayon adjacent.



   Une fois ce déplacement latéral terminé, il suffit de remettre en marche le moteur M4 pour déplacer  le chariot 309 verticalement vers l'étage suivant. Au cours de ce mouvement, la fourche se déplace elle aussi dans le sens vertical autour des. rayonnages 32, 34 avec lesquels elle se trouve alignée, jusqu'à entourer partiellement le plateau 35 de l'étage suivant.



  Cette fourche est alors prête à se déplacer latéralement en sens inverse pour faire glisser le plateau sur la plateforme 38 (laquelle s'est bien entendu déplacée verticalement avec la fourche, puisqu'elle est elle aussi supportée par le chariot 309). De cette manière, une opération de   chargement   de plateaux se trouve terminée.



   Pour assurer le déplacement latéral précité, le bord arrière de la fourche 356 comporte un talon 360 (fig. 18) qui dépasse en direction du bas et dans lequel est découpée une rainure verticale 361. Une chaîne sans fin 362, particulièrement visible en fig.



  15 s'enroule sur des roues de renvoi 364, 365 et 366, lesquelles sont toutes portées à rotation par la pièce en T 321. Pour tendre cette chaîne 362, il est prévu un galet 368 porté à rotation par un bras 369 articulé en 370 sur la pièce 321. La chaîne 362 comporte un maillon particulier 371 (fig. 18) qui porte deux galets 372, 374 dépassant respectivement vers l'arrière et vers l'avant. Le galet 372 est retenu dans la rainure verticale 361 découpée dans le talon 360, tandis que le galet 374 est logé de son côté dans une rainure   361' prévue    dans un talon   360' coupé    à une longueur moindre que le talon 360.

   La disposition est telle que lorsque la chaîne 362 (fig. 15) est entraînée, le maillon 371 court sur le brin supérieur de celle-ci et, par coopération des galets 372, 374 et des rainures 361, 361' prévues dans les talons 360, 360', assure l'entraînement de la fourche 356 dans le sens transversal sur le rail 358 réalisé par la pièce 321.



   Pour assurer la commande de la fourche 356, la chaîne 362 engrène avec la denture d'une roue 375 (fig. 15 et 19) elle-même clavetée sur un bout d'arbre 376 monté à rotation dans un manchon 378 solidaire de la pièce 321. L'autre extrémité de ce bout d'arbre 376 est supportée dans un logement 379 et porte elle-même une roue d'angle 380 à l'intérieur de celui-ci. Un arbre calé 381 traverse verticalement un manchon 382 dans lequel il peut librement coulisser, ce manchon étant lui-même monté à rotation dans le logement 379 et portant, clavetée sur lui, une roue d'angle 384 dont les dents engrènent avec celles de la roue 380. L'extrémité supérieure de l'arbre 381 s'engage dans une ouverture carrée 385 creusée dans un bout d'arbre 386 et elle y est bloquée en position par une vis pointeau 388 (fig. 17).

   Dans l'exemple représenté le bout d'arbre 386 se prolonge en direction du haut et il est monté à rotation dans le bâti supérieur 304, cet arbre portant une roue de chaîne 389 clavetée sur son extrémité supérieure. Une chaîne 390 s'enroule sur la roue 389 ainsi que sur une autre roue dentée 391 calée sur l'arbre de sortie 392 d'un moteur d'entraînement M5. Ainsi, quand le moteur   M5    est mis sous tension, le mouvement de rotation est transmis de l'arbre 392 à la chaîne 390, à la roue 389 et à l'arbre carré 381, puis de celui-ci aux roues d'angle 380, 384 et au bout d'arbre 376, pour arriver à la roue 375 qui engrène avec la chaîne sans fin 362. Par conséquent, le fonctionnement du moteur   M5    assure le déplacement latéral de la fourche 356, le sens de ce mouvement dépendant du sens de rotation de l'arbre 392 de ce moteur.



  Bien entendu, lorsque la pièce 321 s'élève et s'abaisse sous l'effet du moteur M4, le manchon angulaire 382 et le logement 379 (fig. 19) coulissent librement sur l'arbre carré 381 tout en restant angulairement solidaires de celui-ci à toutes les positions.



   Si   l'on    considère la fig. 2, on comprend que la fourche 356 en forme de fer à cheval est dimensionnée de manière à être de largeur légèrement supérieure au diamètre extérieur d'un plateau 35. Par conséquent, si   l'on    suppose que cette fourche 356 (telle que vue en fig. 3) va commencer à se décaler latéralement pour amener le plateau 35 sur   l'un    des rayons du rayonnage de droite 34, on comprend qu'elle se déplacera légèrement vers la droite avant que sa branche gauche 394 ne bute contre la face extérieure du plateau. Par conséquent, lorsque le plateau progresse latéralement, la branche droite 395 de la fourche se trouve légèrement en avance par rapport au bord droit du plateau.

   Si   l'on    revient maintenant à la fig. 15 (et en supposant, bien entendu, que la pièce 321 a été élevée pour amener la plateforme 38 au droit de   l'un    des rayons du rayonnage 34), on comprend que le maillon particulier 371 de la chaîne 362 va se déplacer latéralement vers la roue de renvoi 365 (roue qui se trouve à gauche dans cette figure puisque celle-ci est une vue par   l'arrière).    Lorsque ce maillon 371 (fig. 18) atteint l'axe vertical de ladite roue, son déplacement latéral s'accompagne d'un mouvement de descente sur la périphérie de celle-ci. Ce mouvement de descente est possible puisque les galets 372, 374 peuvent se déplacer verticalement dans les rainures 361, 361' (fig. 18).

   Quand le maillon 371 arrive au point   H1    (c'est-à-dire à la fin de la course latérale maximale permissible), la branche gauche (en fig. 2) 394 de la fourche 356 repousse le plateau 35 au contact du guide dépassant 308 prévu sur la périphérie du rayon sur lequel ledit plateau a été chargé. A ce moment, le bras droit 395 de la fourche est suffisamment dégagé du bord droit du rayonnage 34 pour permettre le déplacement vertical de celle-ci. Toutefois, la branche gauche 394 se trouve alors à une position telle que son déplacement vertical interférerait avec les rayons. Par conséquent, on laisse tourner le moteur   M5    de déplacement horizontal jusqu'à ce que le maillon 371 arrive au point H2 (fig. 15) où ledit moteur est coupé.

   Lors du déplacement du maillon 371 du point   H1    au point H2, la fourche 356 se déplace latéralement en sens inverse d'une petite quantité qui correspond approximativement au rayon de la roue 355, ce qui a pour résultat de centrer la fourche 356 par rapport   aux -rayonna-       pes    34 en laissant un jeu suffisant à ses deux branches 394, 395 pour leur permettre de se déplacer verticalement sans encombre jusqu'au niveau du rayon suivant.



   Il est prévu des moyens pour assurer la coupure du moteur M5 de déplacement horizontal lorsque la fourche est symétriquement disposée par rapport au rayonnage 34. A cet effet, le circuit d'alimentation de ce moteur   M5    est interrompu lorsque le maillon 371 se trouve au droit du point H2. Dans l'exemple représenté (et comme on le décrira plus loin), le circuit du moteur comporte un micro-interrupteur MS8 (fig. 14) propre à être actionné quand le maillon 371 arrive au point H2. Si   l'on    se réfère à la fig. 17, on peut voir que sur l'arbre de sortie 392 du moteur   M5    est clavetée une seconde roue de chaîne 396 accouplée avec une roue 398 par le moyen d'une chaîne sans fin 399. Dans l'exemple figuré, la roue 398 est calée sur un bout d'arbre 400, monté à rotation dans le bâti supérieur 304 de l'appareil 30.

   Un pignon 401, également claveté sur l'arbre 400, engrène avec une roue 402 montée à rotation sur un axe 404, rigidement fixé sur une console 405. Cette console 405 est elle-même fixée au bâti supérieur 304 du mécanisme C par un certain nombre d'entretoises 406 et de vis 408. Une came circulaire 409, dont la périphérie est découpée d'une encoche 410 (fig. 21e), est clavetée avec l'engrenage 402, de manière à tourner avec lui autour de l'axe 404. La disposition est telle que lorsque le moteur d'entraînement horizontal   M5    déplace le maillon 371 de la position située au centre de l'appareil vers le point   H1    (fig.



  15), la came 409 est entraînée en rotation par la roue 396, la chaîne 399, la roue 398 et les engrenages 401, 402, l'entaille 410 de ladite came se rapprochant alors du bouton d'actionnement MS8a d'un micro-interrupteur MS8 rigidement monté sur la console 405. Quand le maillon 371 arrive au droit du point H2, un galet suiveur 403 s'encliquette dans l'encoche 410 en libérant ainsi le bouton   MS8a du    micro-interrupteur MS8 et en coupant le circuit d'alimentation du moteur M5.



   Le moteur   MS    de déplacement horizontal doit s'arrêter lorsque le plateau est centré sur la plateforme 38 au cours d'un cycle de chargement. A cet effet, sur l'axe 404 est également montée une seconde came circulaire 411 découpée d'une encoche périphérique 412 (fig. 21e). Un disque d'embrayage 414 est claveté sur l'axe fixe 404 immédiatement au-dessus de la came inférieure 409 et au-dessous de la came supérieure 411. Une couche de matière 415 de friction est interposée entre la came 411 et le disque 414. Pour solliciter normalement la came 411 au contact de la couche 415 en empêchant ainsi la rotation de ladite came, un ressort 416 est   intel;posé    entre la face supérieure de cette came 411 et un écrou 418. Comme le font bien comprendre les fig.



  14 et 17, les deux cames 409 et 411 sont reliées l'une à l'autre par le moyen d'un goujon 419 solidaire de la came inférieure 409 et qui traverse une ouverture allongée 420 découpée dans la came 411.



     I1    résulte de la disposition susdécrite que, lorsque le moteur   M5    de déplacement horizontal est mis sous tension au cours d'un cycle de chargement d'un plateau, la came inférieure 409 commence immédiatement à tourner en même temps que la chaîne 362   (fig.    15) commence elle-même à se déplacer. Toutefois, la came supérieure 411 retarde légèrement par rapport à la came 409 du fait qu'elle ne démarre que lorsque le goujon 419 a traversé la fenêtre 420 précitée. En raison de ce faible retard, l'axe de la fourche 356 se déplace légèrement au-delà de celui de la plateforme 38 avant qu'un galet suiveur 423 (fig.



  21e) ne s'encliquette dans l'entaille 412 du bord périphérique de la came supérieure 411 pour dégager ainsi le bouton d'actionnement MS9a d'un microinterrupteur MS9 (fig. 14 et 21e). Ce léger trajet supplémentaire de la fourche 356 assure que le plateau soit centré sur la plateforme mobile 38 et il est prévu pour tenir compte de la différence entre le diamètre du plateau et la largeur de la fourche.



   Bien que la description ci-dessus ait été donnée en référence à un cycle de déchargement et   11e    chargement d'un plateau 35 par rapport aux rayons du rayonnage de droite 34, on comprend que le fonctionnement est substantiellement identique en ce qui concerne le chargement et le débarquement des plateaux 35 par rapport au rayonnage 32 de gauche.



  A cet effet, la liaison par chaîne et par engrenages entre le moteur   M5    et les cames 409, 411 est choisie telle que la came 409 exécute un tour complet lorsque le maillon particulier 371 se déplace entre le point H2 (fig. 15) qui correspond à la roue de renvoi 365, et le point H2' associé à la roue de renvoi opposée 364. Par conséquent, l'encoche 410 de la came 409 sert également à actionner le micro-interrupteur MS8 pour couper le circuit d'alimentation du moteur   M5    lorsque le maillon 371 se trouve au droit du point H2', et cela de la même manière que celle décrite plus haut concernant le point H2.

   En outre, bien entendu, le micro-interrupteur MS9 et la came 411 assurent la coupre du moteur   M5    lorsque la fourche 356 se déplace du rayonnage de gauche 32 vers la plateforme 38, exactement de la même façon que celle exposée ci-dessus concernant le déplacement de cette même fourche à partir du rayonnage de droite 34.



   Pour faciliter la compréhension des circuits de commande des dispositifs de déplacement vertical et latéral suivant l'invention, on se référera aux fig.



  14 et 15, dans lesquelles on peut noter qu'il est prévu deux micro-interrupteurs supplémentaires MS10,   MS1 1    montés sur des consoles 421 rigidement fixées aux extrémités opposées de la pièce 321 du chariot 309, ces micro-interrupteurs   MS10    et   MS11    étant respectivement associés aux rayonnages 32, 34. Dans la forme d'exécution représentée les micro-interrupteurs   MS10    et   MS11    ont pour rôle d'émettre un signal de commande pour le circuit d'alimentation  associé au moteur d'entraînement vertical M4, en assurant ainsi que celui-ci ne soit pas coupé au cas où aucun plateau 35 ne se trouve disposé sur le rayon suivant.

   A cet effet, les rayons des rayonnages 32, 34 comportent sur leur bord arrière des découpures 422, 424 propres à recevoir des galets tâteurs 425, 426, respectivement associés aux microinterrupteurs   MS10,    MSll. Par conséquent, lorsque l'appareil fonctionne pour rechercher des plateaux 35 dans, par exemple, le rayonnage de gauche, le galet 425 s'élève à travers les rayons en traversant les découpures 422 prévues dans chacun d'eux. Si un plateau 35 se trouve sur le rayon considéré, ce galet 425 vient au contact de la paroi de celui-ci en repoussant ainsi le bouton   MSl0a    (fig. 21d) du microinterrupteur   MS10    pour avertir le circuit logique de la présence d'un plateau.

   Au contraire, si le rayon ne supporte aucun plateau 35, le galet 425 traverse librement la découpure 422 et le bouton   MSl0a    du micro-interrupteur   MS10    n'est pas actionné.   I1    résulte de cette disposition que le moteur M4 n'est pas coupé au cours d'un cycle de recherche de plateaux aussi longtemps qu'un tel plateau 35 ne se trouve pas sur le rayon vers lequel la fourche 356 arrive.



   Il est encore prévu des moyens pour centrer les plateaux mal orientés sur leurs rayons respectifs afin de les amener au contact des guides verticaux 308   d    ces derniers et d'assurer qu'ils n'interfèrent pas avec le déplacement vertical de la plateforme. A cet effet, une courroie souple 428 (fig. 20) est fixée près de l'extrémité d'une console 429 montée sur le bord latéral inférieur de la plateforme 38. Comme le montre bien la fig. 15, cette courroie 428 s'enroule sur deux poulies folles 430-431 portées par le bâti de l'appareil au-dessous du rayon inférieur 34a dans le rayonnage 34. Les poulies 430, 431 sont respectivement disposées au-dessous du bord latéral intérieur et du bord latéral extérieur du rayon 34a.

   La courroie 428 remonte à partir de la poulie 431 et passe sur   drux    autres poulies 432, 434 supportées par des consoles du bâti supérieur 304 de l'appareil (fig. 14).



  Elle descend de la poulie supérieure intérieure 434 pour arriver à une console 435 (fig. 20) rigidement fixée au chariot 309 par son extrémité arrière et comportant à son extrémité avant une partie rabattue 436 fixée à l'avant de la plateforme mobile 38. La courroie 428 constitue ainsi un guide substantiellement continu qui entoure tous les rayons du rayonnage 34 à l'exception de celui avec lequel la plateforme 38 est alignée. Cette disposition est particulièrement visible en fig. 20 où   l'on    peut remarquer que les parties 435, 436 de la console, la plateforme 38 et le chariot 39 délimitent un passage libre de forme générale rectangulaire qui permet le déplacement latéral du plateau 35 lorsque la fourche 356 se déplace elle-même latéralement.

   Ainsi, au cas où un opérateur n'apporterait pas assez de soin pour disposer un plateau d'échantillons sur un rayon quelconque, la courroie 428 empêcherait ce plateau 35 de dépasser latéralement vers l'axe de l'appareil où il risquerait autrement d'interférer avec le déplacement vertical de la plateforme 38. 

   Pour assurer que la courroie 428 ne soit pas repoussée en direction de l'extérieur par un plateau mal centré, chacun des rayons du rayonnage vertical 34 comporte une fourchette de centrage 438 (fig. 2) fixée à sa face inférieure et qui dépasse vers l'intérieur au-delà du bord du rayon pour entourer ladite courroie 428.   I1    est de même prévu une courroie 428' attachée au bas de la plate-forme 38 et enroulée sur des poulies 430', 431',   432' et    434', son extrémité libre se fixant à une console   435' montée    sur le côté opposé du chariot 309. Cette courroie 428' entoure ainsi substantiellement le rayonnage de gauche 32.



   Circuit logique de programme pour le transfert
 des plateaux et le changement des échantillons
 On décrira en détail, en référence à la fi l'interrupteur sélecteur de mode 40 et par sa borne de sortie en vue d'établir un circuit d'alimentation pour la bobine d'enclenchement   RlL    d'un relais R1, ou relais   chargement-déchargement  , et qui commande le moteur   M1    du monte-charge.



   Pour bien comprendre la description qui suit, il y a lieu de noter que les circuits de commande représentés en fig. 21a-21e, comportent quinze relais désignés par les références respectives Rl-R15. A l'exception du relais R1, tous les autres sont identiques.



  Ils sont du type communément appelés relais à enclenchement magnétique et comportent une bobine de déclenchement désignée par la référence L ainsi qu'une bobine de déclenchement à laquelle on a affecté la référence U. Toutes ces bobines, à l'exception de la bobine R1L précitée, sont excitées en reliant leurs bornes à celles L1, L2 (fig. 21a) d'une source appropriée de courant alternatif (non représentée). Au contraire, la bobine de verrouillage   R1L    du relais   R1    est reliée à une source de courant continu schématiquement représentée en El (fig. 21a) le circuit à courant continu qui traverse cette bobine   R1T    se ferme lorsqu'un signal apparaît sur la borne 85 à la façon susdécrite.

   Pour simplifier la description ci-après, tous les relais ont été représentés comme commandant huit jeux de contacts auxquels on a affecté les références a à h associées à un nombre correspondant au numéro du relais. Les contacts associés au relais   R1    sont ainsi référencés al-hl, ceux du relais R2, a2-h2, etc. Ces relais sont du type qui n'exige qu'une impulsion instantanée pour les faire passer d'un état à l'autre, par exemple de l'état   enclenché   à l'état     déclenché a.    Avec les suppositions qu'on a faites plus haut, tous les relais sont initialement à l'état déclenché, à l'exception du relais de rotation R4 qui se trouve à l'état enclenché.



   Ainsi, lorsqu'un signal de   changement d'échantillon   apparaît sur la borne 85 du dispositif à programme ou dispositif logique 63 et qu'il traverse l'in  interrupteur    sélecteur de mode 40, il fournit une impulsion d'excitation momentanée à la bobine d'enclenchement R1L du relais   chargement-déchargement     R1    (fig. 21a) qui passe de l'état déclenché à l'état enclenché. De ce fait, un circuit d'alimentation est fermé pour le moteur   M1    du monte-charge par les contacts gl, maintenant fermés, et les contacts   marche   de l'interrupteur limiteur LS2.

   Simultanément, le circuit de la bobine d'enclenchement R2L se ferme par les contacts  marche   dudit interrupteur LS2 et par le frotteur 40b de l'interrupteur-sélecteur de mode 40, de sorte que le relais R2 ou relais     arrêt      passe à la position enclenchée. On comprend que le moteur   M1    du monte-charge est un moteur réversible classique qui peut tourner dans un sens ou dans l'autre suivant celles de ses bornes auxquelles on fournit le courant.

   Ainsi, lorsque ce moteur   M1    est alimenté par sa borne   déchargement  , le plateau de monte-charge 50 commence à monter et, lorsqu'il atteint sa fin de course supérieure, la rampe 62 bute contre l'organe d'actionnement   Ls2a    de l'interrupteur limiteur LS2 en ouvrant les contacts   marche, de celui-ci et en fermant ses contacts   arrêt  . Cela a pour résultat de couper le moteur   M1    et simultanément de fermer un circuit de commande du mouvement d'avance angulaire du plateau à échantillons 35.

   A cet effet, la fermeture des contacts   arrêt   de l'interrupteur limiteur LS2 établit le circuit d'alimentation du moteur M3 (fig. 21b) de la façon suivante: contact e2 du relais enclenché R2, contact f6 du relais déclenché R6, contact h5 du relais déclenché
R5, contact h3 du relais déclenché R3, contact g4 du relais enclenché R4 et moteur M3.



   Le moteur M3 tourne alors d'un tour complet pour faire exécuter deux tours au goujon d'entraînement 249, ce qui fait tourner le plateau 35 jusqu'à aligner l'échantillon   No    2 par rapport au puits montecharge 48. Au cours de ce mouvement d'avance, l'échantillon   No    1 coulisse latéralement dans son compartiment 89-1 sur le plateau du monte-charge et sur le tiroir 94. Au moment où l'arbre 258 du moteur M3 démarre, la came 266 de la roue 256 s'écarte du bouton   MS2a    de l'interrupteur MS2 en fermant ainsi les contacts   marche   de ce dernier. Puis lorsque l'arbre 258 du moteur M3 s'est déplacé de   180O,    cette came 266 vient actionner le bouton MS5a du micro-interrupteur MS5, lequel est normalement ouvert.

   Cet interrupteur se ferme donc, ce qui a pour effet de mettre momentanément sous tension le micro-interrupteur MS4 qui correspond à la détection des flacons. S'il existe un flacon dans le compartiment 89-2, les contacts de ce micro-interrupteur
MS4 restent fermés en fermant du même coup un circuit d'alimentation pour la bobine d'enclenchement   R31    du   relais de rotation  R3 à travers les contats, maintenant fermés, des deux micro-interrupteurs
MS4 et MS5, le contact a4 du relais enclenché R4, les contacts i6 du relais déclenché R6, pour aboutir à la bobine R3L susvisée, ce qui a pour effet de faire passer le relais R3 à l'état enclenché.

   De ce fait les contacts h3 s'ouvrent et les contacts g3 se ferment en coupant le circuit d'alimentation précédent, mais en permettant au moteur M3 de continuer à être alimenté par les contacts   marche >  du micro-interrupteur MS2. Lorsque l'arbre 258 du moteur d'avance M3 a terminé son tour complet, la came 266 agit à nouveau sur l'organe d'actionnement MS2a du microinterrupteur MS2 en ouvrant les contacts   marche   de celui-ci et par conséquent en coupant le moteur
M3. En même temps, cela a pour effet de fermer un circuit d'alimentation pour la bobine de déclenchement   Rîu    du relais   chargement-déchargement     R1    par les contacts e3, maintenant fermés, du relais de rotation R3.



   Du fait du passage à l'état déclenché du relais   chargement-déchargement   R1, un circuit est établi qui aboutit à la borne   chargement   du moteur   M1    par les contacts   hl    de ce relais R1, mainte  nant déclenché, et les contacts   marche  , normale-    ment fermés de l'interrupteur limiteur LS1 (fig. 21a).



  Le plateau de monte-charge 50 commence à faire  descendre l'échantillon   No    2 pour l'amener à la   position de comptage   entre les transducteurs de lumière 45, 46 (fig. 1). En même temps la fermeture des contacts hl ferme un circuit d'alimentation des bobines d'enclenchement   R2U    et   R311    des deux relais
R2 et R3 par les contacts respectifs a2 et a3, de sorte que ces deux relais passent à l'état déclenché en ramenant les circuits à leurs conditions initiales.



   Lorsque l'échantillon   No    2 est correctement disposé entre les transducteurs de lumière 45, 46, la rampe 62 du monte-charge vient au contact de l'organe d'actionnement   Ls1a    de l'interrupteur limiteur   LSl    en faisant passer ce dernier de la position   marche   à la position   arrêt  , et en coupant le moteur
M1.

   En même temps, une capacité C1, qui avait été chargée par les contacts   marche   de l'interrupteur limiteur LS1 à partir d'une source de courant continu schématiquement représentée en E2 en fig. 21a, se décharge maintenant par les contacts   arrêt   de ce même interrupteur et par un dispositif à conduction asymétrique, ici figuré sous la forme d'une diode 439 en produisant de ce fait une impulsion instantanée sur la borne d'entrée 64 du dispositif logique ou dispositif à programme 63, ceci en vue d'indiquer que le cycle   chargement d'échantillon   est maintenant terminé.

   Après la fin du cycle de comptage sur l'échantillon   No    2, le cycle de changement d'échantillon sus décrit se répète pour ramener ledit échantillon   No    2 au plateau   No    1, pour faire avancer ce dernier et pour charger l'échantillon   No    3. Tout ceci se reproduit de façon répétée jusqu'au moment où l'échantillon   No    23 a été déchargé et où l'échantillon No 24 est prêt à être chargé.



   Pendant le temps durant lequel le plateau   No    1 a été avancé, le commutateur circulaire 276, qui est directement relié à l'arbre 258 du moteur M3 (fig.



  10 et   21b),    a vu ses frotteurs   276a,    276b avancer par saccades successives sur les plots 1-23 qui correspondent aux échantillons   Nos    1-23. Lorsque le plateau s'avance à la position correspondant au chargement de l'échantillon   No    24, le frotteur 276a passe sur le plot 24, ce qui ferme un circuit d'alimentation pour la bobine de déclenchement RSL du relais R5 ou   relais d'échantillons   No    24   (fig. 21b, 21c), ce circuit s'établissant par le plot 24 du commutateur 276, le plot   No    1 d'un interrupteur à avance saccadée SS1 et le plot   No    1 de l'interrupteur 41 (interrupteur   cycle par plateau  ), pour aboutir à la bobine R5L précitée. Le relais R5 passe ainsi à la position enclenchée.

   Lorsque le plateau 35 arrive à la position   No    24, le moteur d'avance M3 est coupé à la façon susdécrite et le relais   R1    est à nouveau déclenché. Simultanément, un circuit s'établit par les contacts c3 du relais R3 et   a5    du relais R5 pour déclencher ce dernier.   Il y    a lieu de noter que ce relais R5 a pour rôle d'indiquer que le plateau est à la position   No    24 au cas où il n'y aurait aucun échantillon dans le compartiment 89-24.



   Comme (moyennant les suppositions faites cidessus) il existe en fait un   échantillon    No 24 sur le plateau, cet échantillon sera chargé dans le mécanisme détecteur A à la façon   susdworite.    Mais pendant le cycle de chargement, lorsque l'échantillon   NO    24 est amené à la chambre de comptage, il est prévu d'actionner le relais R6 (fig. 21c) ou relais   de dernier échantillon  .

   A cet effet un circuit d'alimentation de la bobine R6L de ce relais R6 est établi par le frotteur 276b du commutateur tournant 276 (qu'on appellera ci-après   consommateur de numéros d'échantillons  ), par son plot   No    24, par le frotteur   SSla    et le plot   No    1 de l'interrupteur   SS1,    par le frotteur 41b et le plot   No    1 de l'interrupteur de   cycle par plateau   41, pour arriver à la bobine   RL6.    La description qui précède fait bien comprendre que si le seul relais R4 est enclenché pendant le comptage des échantillons   No    1 à   No    23, lorsqu'on arrive à l'échantillon   No    24, c'est-à-dire au dernier, l'enclenchement affecte deux relais,

   savoir le relais de rotation R4 et le relais de dernier échantillon R6.



  Lorsque le cycle de comptage de l'échantillon   No    24 est terminé, le flacon 36 est déchargé à la façon habituelle. Toutefois, le circuit s'établit alors par les contacts e6 et non plus par les contacts f6. Par conséquent, le circuit d'alimentation du moteur d'avance
M3 passe par les contacts     marche      du microinterrupteur MS3 et par les contacts g4 du relais de rotation R4. Lorsque le plateau 35 tourne d'un angle correspondant au pas P de sa denture intérieure (ce qui corespond à un tour du goujon d'entraînement 249 et à un demi-tour de l'arbre moteur 258), la came 278 de la roue d'engrenage 272 (fig. 10 et 21b) actionne le bouton   MS3a    du micro-interrupteur
MS3 et amène celui-ci à la position   arrêt   en fermant ainsi un circuit d'alimentation du mécanisme de transfert de plateau C.



   Avant de décrire le fonctionnement des circuits logiques en vue d'enlever le plateau   No    1 et de le remplacer par le plateau   No    2, il y a lieu de souligner qu'il est prévu diverses possibilités de fonctionnement par rapport à un plateau quelconque. Par exemple, si l'opérateur désire effectuer plus d'une fois le comptage de tous les échantillons du plateau   No    1, cela peut être aisément obtenu en actionnant simplement l'interrupteur   cycle par plateau   41 pour l'amener sur le plot correspondant au nombre désiré de   rénétitions    des opérations de comptage.

   Par exemple, si l'opérateur désire compter chaque échantillon trois fois, il amène le bouton de cet interrupteur 41 (fig. 1 et 21c) à la position   3  , en disposant ainsi les frotteurs   41a,    41b sur leurs plots   No    3 respectifs.



   La disposition ci-dessus décrite est telle que lorsque l'appareil est réglé pour compter chaque échantillon du plateau une fois seulement, les plots   No    24 de l'interrupteur à avance saccadée SS1 et de l'interrupteur 41 (cycles par plateau) ferment les circuits d'alimentation des bobines d'enclenchement RSL et
R6L des relais R5 et R6. Au contraire, lorsque l'opérateur amène l'interrupteur 41 sur la position   3  , ces circuits ne peuvent pas être fermés. Par consé  quent, le moteur d'avance M3 continue à tourner d'un nouveau tour complet en ramenant le plateau à la position qui correspond à l'échantillon   No    1.



  Dans ces conditions, lorsque la came 278 de la roue 272 (fig. 10 et 21b) actionne le bouton   Mu30,    cela ferme momentanément les contacts     arrêt      du micro-interrupteur MS3 en établissant un circuit d'alimentation pour la bobine S3 de l'interrupteur à avance saccadée SS1 par les contacts f6 du relais déclenché R6. Lorsque la came 278 s'éloigne du bouton   Mu3,,    ce circuit est coupé. Comme le montre schématiquement la fig. 21c, l'interrupteur à   SS1    est du type classique à rochet dans lequel, lors de la mise sous tension, l'armature 440 de l'électro-aimant de commande est aspirée à l'encontre d'un ressort de rappel 441, ce qui a pour effet d'engager cette armature contre la dent suivante de la roue à rochet 442.



  Lorsque la bobine S3 est coupée (c'est-à-dire lorsque la came 278 a quitté le bouton   Mu3,),    le ressort 441 ramène l'armature 440 à la position dégagée en faisant avancer la roue 442 d'une dent et en faisant passer les frotteurs   SSla,      SSlb    sur les plots   No    2 qui leur correspondent. A la façon habituelle dans ce type d'interrupteur, il est prévu un cliquet de retenue 444 chargé par un ressort et qui empêche le recul de la roue 442 lorsque la bobine S3 est mise sous tension.

   Ce mouvement saccadé de l'interrupteur   SS1    se poursuit (à raison d'une avance par cycle) jusqu'à ce que les frotteurs   SS1,,      SSlh    arrivent sur les plots correspondant à ceux sélectionnés par l'opérateur sur l'interrupteur   cycle par   plateau  > ,    soit les plots
No 3 dans l'exemple précité. Lorsque les frotteurs   Sus1",      SS1,,    et ceux   41a,    41b sont ainsi en coïncidence. le circuit d'alimentation des relais R5, R6 s'établit à la façon précédemment décrite.

   Par conséquent, lorsque l'échantillon   No    24 a été compté pour la troisième fois, le relais R6 est enclenché en empêchant la mise sous tension de la bobine S3 et en arrêtant ainsi toute avance ultérieure de l'interrupteur   SS1.    Le plateau 35 se doplacera donc ensuite suivant le cycle   transfert de   plateaux  .   



   Au cas où il n'y aurait pas d'échantillon   No    24 sur le plateau 35, c'est-à-dire si en fait le   dernier échantillon   porte un numéro autre que 24, les circuits fonctionnent comme suit: Après que le dernier échantillon a été changé à nouveau sur le plateau 35, celui-ci commence à avancer et le mécanisme tâteur de flacons recherche l'échantillon suivant.



  Toutefois, comme il n'existe plus de flacon sur le plateau, le micro-interrupteur   MS4,    normalement ouvert, reste à la position d'ouverture en assurant ainsi que le relais de rotation R3 reste lui-même déclenché. Par conséquent, le moteur d'avance M3 continue à tourner jusqu'à ce que les frotteurs   276,,      276,,    du commutateur 276 de numéros d'échantillon arrivent sur leurs plots respectifs   No    24.

   Lorsque cela se produit, c'est-à-dire lorsque le plateau 35 passe de la position   échantillon   No    3   à la position   échantillon   No    24  , le relais R5 est déclenché à la façon susdécrite, ce qui coupe le circuit d'alimentation directe du moteur M3, lequel continue à fonctionner par l'intermédiaire des contacts   marche  >  du micro-interrupteur   MS2.    Lorsque la came 266 de la roue 256 actionne le bouton MS2a de ce microinterrupteur   MS2    (fig. 21b), les contacts précités s'ouvrent, tandis que les contacts     arrêt      se ferment.

   Le moteur M3 est donc coupé en même temps que la bobine d'enclenchement R6L du relais R6 de
   denier échantillon   est excitée par les contacts f3 du relais   de'clenché    R3 et les contacts e5 du relais enclenché R5, ce qui a pour effet d'enclencher ledit relais R6.   I1    en résulte que le moteur d'avance M3 est à nouveau alimenté par les contacts e6 de ce relais R6 et les contacts     marche      du microinterrupteur   MS3.    Lorsque la came 278 de la roue 272 revient agir sur le bouton   M530    du micro-interrupteur   MS3    pour amener celui-ci à la position   arrêt  , le moteur d'avance M3 est coupé et il apparaît un signal destiné au mécanisme de transfert de plateaux, à la façon décrite plus haut.



     I1    est encore prévu des moyens permettant à l'opérateur de répéter l'opération de comptage pour un échantillon choisi quelconque de chaque plateau considéré. Ainsi, en supposant que cet opérateur a réglé l'interrupteur 41 (cycles par plateaux) à sa position   No    1 de manière que tous les échantillons ne soient analysés qu'une seule fois, s'il désire soumettre à deux opérations de comptage l'échantillon   No    6, par exemple, il lui suffit d'amener l'interrupteur sélecteur de mode 40 (fig. 1 et 21a) sur le plot   répétition   lorsque ledit échantillon   No    6 est en cours de chargement ou vient d'être chargé.

   Cela a pour effet de renvoyer directement le signal   changement d'échantillon   qui apparaît sur la borne 85 du programmateur 63, vers la borne 64 ou borne   échantillon   prêt  .    Ainsi, bien qu'il ne s'effectue alors aucun changement d'échantillon, ce signal   d'échantillon   prêt      apparaît et l'opération de comptage recommence entièrement pour l'échantillon   No    6 considéré. Dès que ce second cycle de comptage a commencé, l'opérateur peut alors ramener l'interrupteur 40 sur son plot        fonctionnement   (en fait cela peut être exécuté à n'importe quel instant du second cycle). Une fois le second cycle terminé, l'appareil passe à la position   échantillon   No    7  , comme décrit précédemment.

   On comprend que cette possibilité de répétition qu'offre l'appareil suivant l'invention est particulièrement avantageuse lorsque l'opérateur travaille sur des échantillons à période très courte, d'un ordre de grandeur allant de quelques minutes à quelques heures. En pareil cas, il est extrêmement souhaitable que le décomptage soit effectué plusieurs fois par répétition, alors que cela est indésirable pour les autres échantillons du plateau 35.



  En prévoyant la possibilité de répétition du cycle on peut réaliser ce qui précède et enregistrer le résultat des opérations successives. En variante, si l'opérateur désire analyser plusieurs fois de suite chacun des échantillons du plateau 35, il lui suffit de tourner le bouton 41 (cycles par plateau) pour l'amener à la  position   °      infini > .    Les bobines d'enclenchement R5L et R6L ne peuvent plus alors être excitées et par conséquent, le mécanisme de transfert de plateaux ne peut pas être actionné.



     I1    peut arriver qu'un opérateur juge nécessaire d'analyser un échantillon par priorité, alors que celuici n'est pas disposé dans le plateau qui se trouve à ce moment sur le mécanisme d'avance B. En pareil cas, l'opérateur amène simplement l'interrupteur sélecteur de mode 40 sur son plot   arrêt  . Cela a pour résultat qu'un signal est appliqué à la borne de retour 86 du circuit logique ou dispositif de programme 63 (fig. 22). Dans ces conditions, le programmateur 66 agit sur le dispositif d'impression 79 pour qu'il   lise   immédiatement le décompte enregistré dans le compteur 74 sans se soucier de la période déterminée par l'appareil à temps 71. Aussitôt que le décompte a été lu, il apparaît un signal sur la borne de sortie 85 et l'échantillon qui se trouve alors dans le détecteur A est évacué.

   Lorsque cet échantillon a été complètement remonté, l'opérateur l'enlève simplement du plateau et le remplace par l'échantillon prioritaire. Il amène ensuite l'interrupteur sélecteur 40 sur son plot   fonctionnement   en fermant ainsi un circuit par les contacts     arrêt      dudit interrupteur, les contacts h2 du relais déclen  ché R2 et la bobine de déclenchement Rî du relais      chargement-déchargement   R1. Cela ferme un circuit d'alimentation qui, partant de la borne à courant alternatif   L1    (fig. 21a) passe par les contacts   hl    et les contacts     marche      de l'interrupteur limiteur   LS1    pour arriver à la borne   chargement   du moteur   M1    du monte-charge, ce moteur étant ainsi mis en marche.

   La capacité   C1    se décharge à nouveau à la façon susdécrite pour donner naissance à un signal indiquant que le changement d'échantillon est terminé.



   D'autre part, l'appareil comporte des moyens pour assurer l'enlèvement du plateau   No    1 du mécanisme d'avance B lorsque tous les échantillons qu'il renferme ont été analysés. A cet effet, lorsque l'échantillon   No    24 est revenu dans son compartiment 89-24 dudit plateau   No    1, et que ce dernier a avancé d'un angle corespondant au pas P de sa denture 196, la came 278 de la roue 272 (fig. 10 et 21b) actionne le bouton MS3a du micro-interrupteur MS3 à la façon susdécrite pour amener ce dernier à la position     arrêt  ,    ce qui a pour effet d'établir un circuit d'alimentation pour le mécanisme de transfert de plateau.

   Ce circuit passe par les contacts e6 du relais R6 de   dernier échantillon  , alors enclenché, par les contacts   arrêt   du micro-interrupteur
MS3, par les contacts h8 et h12 des relais respectifs
R8 (relais de retour vertical) et R12 (relais de retour horizontal), alors déclenchés, pour arriver finalement à la borne   montée   du moteur M4 d'entraînement vertical.



   En même temps que cette borne   montée   du moteur M4 est ainsi mise sous tension, la bobine S2 du frein est excitée par les contacts R20a d'un relais
R20, ce dernier étant lui-même alimenté par le signal qui agit sur le moteur M4. Cela a pour effet de dégager le tambour de frein 350 (fig. 16 et 21d) en permettant ainsi la rotation de la vis 132. Par conséquent l'écrou 131 commence à remonter, suivant sa course additionnelle, en direction de la face inférieure 316 du chariot 309 (fig. 18). Simultanément, le ressort 116 (fig. 3) repousse le chariot 111 vers l'arrière en   enclenchant   ainsi le mécanisme de centrage 192 (comme montré en traits pleins en fig.



  8) et en amenant le micro-interrupteur MS1 (fig. 8, 9 et 21b de la position   verrouillée   à celle   déverrouillée  . Cela a pour effet de fermer le circuit d'alimentation de l'électro-aimant   S1    (fig. 7), de sorte que l'armature 239 de celui-ci recule en faisant reculer également le dé de verrouillage 231 et en libérant le tiroir 94 par rapport au mécanisme d'avance B.



  Simultanément, un circuit se ferme pour alimenter la bobine de déclenchement   R4U    du relais de rotation R4 par les contacts c4 de ce dernier qui passe ainsi à la position déclenchée. Un autre circuit s'établit par les contacts g6 du relais enclenché R6, les contacts d'interruption 445 (fig. 21c) et les contacts   normaux   446 de l'interrupteur SS1 à avance saccadée, ce circuit aboutissant à la bobine S3 pour exciter cette dernière et assurer que les frotteurs   
SS'la, SSlb balaient tous leurs plots, jusqu'au No 10 inclus.

   Lorsque ces frotteurs arrivent sur les plots      No    10, les contacts normaux 446 sont amenés à leur position d'ouverture, par une came (non représentée) en coupant ainsi la bobine S3 et en amenant l'interrupteur SS1 sur ses plots   No    11, sur lesquels il s'arrête alors.



  * Comme le moteur de déplacement vertical M4 (fig. 16 et 21d) est toujours alimenté, l'écrou 131 continue à remonter jusqu'à buter contre le chariot 309 et à commencer à entraîner la plateforme 38 avec le plateau   No    1. En même temps que le moteur
M4 a été mis en marche, le courant est également arrivé au frotteur   349a    du commutateur tournant 349 (représenté en fig. 14 et 21e) et qu'on appellera ciaprès   commutateur d'étages de plateaux  . Cet interruteur a pour rôle d'indiquer en permanence le niveau auquel le plateau se trouve lors de sa montée avec la plateforme 38.

   Comme ce frotteur 349, est directement relié au moteur d'entraînement vertical
M4, il passe progressivement de son plot X (qui correspond à la position de comptage) à ses plots successifs   a-j    qui correspondent respectivement aux rayons 32a-34a - 32e, 34j. Juste avant que le plateau   No    1 ne soit correctement aligné avec le rayon à partir duquel il avait été prélevé (dans ce cas le rayon 32a) un circuit se ferme par le frotteur   349a    et son plot a (qui représente l'étage du plateau   No    1) pour aboutir au frotteur   SS2,    d'un second interrupteur à avance saccadée SS2 (fig. 21e). Cet interrupteur SS2 est du type classique à roue de rochet 448 avec une bobine S4 agencée de façon à agir sur les dents de cette roue.

   A cet effet, l'armature 449 qui correspond à la bobine S4 est chargée par un ressort  450 de façon que chaque fois qu'on coupe cette bobine, ledit ressort ramène l'armature 449 à sa position de repos en faisant avancer la roue 448 d'une dent. Le déplacement rétrograde de la roue est ici empêché par un cliquet de retenue 451 chargé par ressort. Dans l'exemple représenté l'interrupteur   S'S2    comprend quatre rangées de plots successivement balayés par quatre frotteurs SS2a, SS2b,   SS2c    et SS2d, tandis qu'il est prévu vingt plots 1 à 20 pour chacune des rangées, ces vingt plots correspondant respectivement aux vingt rayons propres à supporter les plateaux   No    1 à No 20.

 

   Si   l'on    se base sur les suppositions exposées plus haut, les frotteurs de l'interrupteur SS2 seront tous sur leur plot   No    1 étant donné que le p mature 449 pour faire avancer la roue 448 de l'angle corespondant à une dent.   I1    en résulte que les frotteurs SS2a à SS2d passent tous sur leur plot   No    2 qui correspond au rayon   325    sur lequel se trouve le plateau No 2.



   Le cycle de   recherche de plateaux   se poursuivant ainsi en entraînant la montée de la pièce 321 du chariot 309, le galet tâteur 425 du micro-interrupteur   MS10    (fig. 14 et 21d) traverse la découpure 422 du rayon 32b un peu avant que la plateforme 38 n'atteigne le niveau de ce rayon. Comme on a supposé qu'il y a des plateaux sur tous les rayons, ce galet 425 vient au contact du plateau   N 2    et actionne le bouton MS10a de l'interrupteur   MS'10    qui passe de sa position   passage   à celle   plateaux présents   en fermant ainsi un circuit d'alimentation de la bobine R9L du   relais de recherche verticale   R9 par les contacts h7 du   relais de sélection de plateaux   R7 en amenant ainsi ce relais
R9 à la position enclenchée.

   L'enclenchement du relais R9 ouvre les contacts d9 insérés dans le circuit d'alimentation du moteur M4. Toutefois, celui-ci est encore alimenté par les contacts     marche      du microinterrupteur MS7 et par conséquent, il continue à tourner jusqu'à ce que le galet suiveur 346 associé à la came 344 tombe dans l'encoche 345b de cette dernière qui correspond au plateau   No    2. A ce moment, ce micro-interrupteur MS7 passe à la position          arrêt i)    et le moteur d'entraînement vertical M4 est coupé. Simultanément la bobine de frein S2 est également coupée en provoquant l'arrêt positif de la vis 132.



     I1    est maintenant prévu d'exécuter un cycle de chargement horizontal en vue de déplacer latéralement le plateau   No    2 pour l'amener du rayon   321 >     sur la plateforme 38. A cet effet, un circuit d'alimentation est établi pour le moteur d'entraînement horizontal   M5    par les contacts   arrêt   du micro-interrupteur MS7, les contacts e8 du relais enclenché R8, les contacts   c11    du relais enclenché   Roll,    les contacts e9 du relais enclenché R9, les contacts d12 du relais déclenché R12, les contacts     marche      du micro-interrupteur MS9,

   les contacts f13 du relais déclenché R13 pour arriver à la borne de marche dans le sens des aiguilles   d'une    montre dudit moteur   MS.      Celuici    tourne alors et la fourche   35o    se déplace latéralement pour amener le plateau   No    2 vers le centre où il vient reposer sur la plateforme 38. En même temps que la fourche 356 entraîne ainsi le plateau   No    2 vers la plateforme, le galet suiveur 423 associé au micro-interrupteur MS9 court sur la périphérie de la came circulaire 411.

   Lorsque le plateau   No    2 est convenablement centré sur la plateforme 38, ce galet 423 s'encliquette dans l'encoche 412 découpée dans la came 411 en faisant ainsi passer   Ie    microinterrupteur MS9 de la position   marche   à la position   arrêt   et en fermant un circuit d'alimentation
 de la bobine R12L du relais de chargement horizontal
 R12 par les   contacts      arrêt   du   micrn-interrupteur   
MS9.



   Le mécanisme de transfert vertical C est maintenant prêt pour abaisser la plateforme sur le mécanisme revolver d'avance B. A cet effet, il est établi un circuit d'alimentation du moteur de déplacement vertical   M4    par les contacts g8 du relais enclenché
R8, les contacts e12 du relais enclenché R12, les contacts h10 du relais déclenché R10 et les contacts   marche   du micro-interrupteur MS6 pour arriver à la borne   descente   dudit moteur M4. En même temps que celui-ci est mis sous tension, le relais R21 est également excité pour fermer ses contacts   R21a    en fermant ainsi le circuit d'alimentation de la bobine S2 qui dégage le frein et permet à la vis 132 de tourner pour assurer la descente de la plateforme 38.



   La plateforme 38 et le plateau   No    2 qu'elle supporte continuent alors à descendre jusqu'à ce que le chariot 309 et ladite plateforme reposent sur le bâti de l'appareil 30. A ce moment la plateforme 38 s'arrête à une position substantiellement de niveau par rapport à la face supérieure de la table 109. Mais le moteur M4 d'entraînement vertical continue à fonctionner et l'écrou 131 exécute sa course additionnelle (fig. 15 et 18). Au cours de celle-ci, l'aile 134 dudit écrou vient buter contre le poussoir 130 pour entraîner la traverse 128 vers le bas et tirer le câble 120 vers l'arrière autour de la poulie 121 (fig. 3), ce qui a pour effet de faire avancer le chariot 111.



  Lorsque l'écrou 131 atteint la fin de sa course addi  tionnelle, le bouton MS6   du micro-interrupteur MS6    est actionné par l'aile 134, ce qui le fait passer de la position   marche   à la position   arrêt   en coupant simultanément les circuits d'alimentation du moteur M4 et de la bobine de frein S2. Le moteur s'arrête donc et la vis 132 est positivement freinée.



  A ce moment un circuit s'établit pour la bobine d'enclenchement   RîOL    du relais de descente R10 par les contacts   arrêt   du micro-interrupteur MS6, de sorte que ce relais R10 passe à la position enclen  chée.   



   Pour commencer un cycle d'avance d'échantillon concernant le plateau   No    2, il est prévu d'émettre un signal propre à ramener à l'état déclenché les relais
R5, R6 et R8 à R12. A cet effet un circuit s'établit par les contacts g10 (fig. 21d) du relais enclenché
R10, les contacts   f14    du relais R14 (relais de rayonnage I) alors déclenché (fig. 21e), les contacts f15 du relais   Roi 5    (relais de rayonnage   Il)    également déclenché, et la bobine de déclenchement   R5u    du relais R5 (relais d'échantillon   No    24, fig. 21c). Cette bobine est excitée et ramène le relais R5 à l'état déclenché.

   Du fait du déclenchement du relais R5 un circuit s'établit pour alimenter la bobine de déclenchement   R6U    du relais R6 de dernier échantillon par les contacts b5 du relais R5. De même, le déclenchement du relais R6 ferme par les contacts d6 de celui-ci un circuit qui assure le déclenchement des relais R8 à R12 (fig. 21d). Ce circuit passe par les contacts R8 de la bobine R8U du relais R8 qui déclenche. Son déclenchement envoie un signal par les  contacts d8 et a9 à la bobine   R9ü    du relais R9 qui déclenche à son tour. De ce fait, la bobine de déclenchement   R10u    du relais R10 est alimenté par les contacts d9 du relais R9 et a10 du relais R10 qui déclenche lui aussi.

   Son déclenchement entraîne celui du relais R12 par les contacts d10 du relais R10 luimême et la bobine de déclenchement R12 dudit relais   R12.    Quant au relais   Ri 1,    il est enclenché en même temps que le relais R9. A cet effet, lorsque le relais R8 passe à la position déclenchée, cela ferme un circuit pour la bobine de déclenchement   Ri lu    de ce relais   R11    par les contacts d8 du relais R8 et les contacts all du relais   Ri 1.    Ce circuit de déclenchement particulier pour le relais   Rî 1    est prévu dans l'exemple représenté pour assurer simplement que seul ce relais   Ri 1    soit déclenché quand on passe du rayonnage de gauche 32 au rayonnage de droite 34 (fig. 1).

   Par conséquent lorsque l'appareil est prêt à passer au rayonnage 34, il convient de s'assurer que les bobines d'enclenchement R8-R10 et R12 restent alimentées.



     I1    convient maintenant que le moteur M2 d'entraînement par friction (fig. 11 et 21b) soit alimenté pour orienter convenablement le plateau No 2 par rapport à la table d'avance angulaire 109. A cet effet, en même temps que le relais R6 a été déclenché, il s'est établi un circuit d'alimentation de ce moteur
M2 par les contacts f6, les contacts h5, les contacts h3, les contacts h4 et la borne d'entrée dudit moteur qui tourne en impartissant un mouvement rapide au plateau   No    2 dans le sens des aiguilles d'une montre (tel que vu en fig. 6) en vue d'amener l'ouverture 98 du tiroir 94 dans l'alignement des ouvertures 166 168 de la plateforme 38 et de la table 109.

   Lorsque le plateau   No    2 tourne ainsi dans le sens des aiguilles d'une montre, l'oreille dépassante 106 du pêne 99 vient buter contre le cliquet d'arrêt 209 en permettant le déclenchement du dispositif de positionnement 192 et en libérant le bouton   MSla    du micro-interrupteur MSI   (fig.    9 et 21b). Cela fait passer le microinterrupteur   MS1    de la position   déverrouillée   à la position   verrouillée   en fermant ainsi un circuit propre à alimenter la bobine d'enclenchement R4L du relais de rotation R4.



   Lorsque ce rabais R4 passe de l'état déclenché à l'état enclenché, ses contacts h4 s'ouvrent, tandis que ses contacts g4 se ferment, ce qui coupe le moteur de positionnement M2 et ferme le circuit   d'ali-    mentation du moteur d'avance d'échantillon M3. Le passage du micro-interrupteur MS1 à la position   verrouillée   coupe l'électro-aimant   S1    en permettant ainsi au ressort 240 d'amener le dé 231 au contact du goujon de verrouillage 230 qui dépasse en direction du bas à partir du tiroir 94 du plateau No 2.



  A ce moment, ce plateau No 2 et le mécanisme de positionnement 192 se trouvent à la position en traits pleins de la fig. 9 c'est-à-dire que la paroi radiale 92 qui sépare les compartiments 89-1 et 89-24 est centrée sur l'axe vertical de la cage ou puits de monte-charge 48. Le plateau est maintenant prêt à être avancé en sens inverse des aiguilles d'une montre (tel que vu en fig. 9), et comme la came 266 de la roue 256 (fig. 10 et 21b) est au contact du bouton
MS5a du micro-interrupteur MS5, le micro-interrupteur MS4 ou   tâteur de flacons   est momentanément en fonctionnement pour détecter la présence ou l'absence d'un flacon échantillon dans le compartiment 89-1. L'avance angulaire du plateau   No    2 s'effectue de façon identique à ce qu'on a décrit plus haut pour le plateau No 1.

   Lorsque ce plateau   No    2 avance vers la position   No    1 (c'est-à-dire celle correspondant au compartiment   89-1)    le micro-interrupteur MS3 passe de la position     marche      à la position     arrêt      en coupant ainsi le circuit d'alimentation de la bobine S3 associée à la roue à rochet 442 de l'interrupteur à avance saccadée SS1. La coupure de cette bobine S3 provoque le retour de l'armature 440 sous l'effet du ressort 441, ce qui fait avancer la roue 442 d'une dent en ramenant les frot  teurs sala, SSiio SSlb sur leurs plots No 1 respectifs.   



   La description qui précède fait bien comprendre que les échantillons du plateau   No    2 seront successivement abaissés dans l'appareil de détection A et analysés par comptage de la même manière que celle décrite précédemment pour le plateau   No    1. Le second plateau sera ramené de la même façon que le premier au rayon qui lui correspond et le mécanisme sélecteur de plateaux se déplacera ensuite successivement en face des dix premiers plateaux 32a32j du rayonnage de gauche 32 pour amener ainsi les uns après les autres tous les plateaux de ces dix rayons sur le mécanisme revolver d'avance B (fig. 1 et 6).



  Au cas où un ou plusieurs de ces dix premiers plateaux ne se trouverait pas sur leurs rayons respectifs, cet état de choses serait détecté par le galet tâteur 425 associé au micro-interrupteur   MS10    en assurant ainsi que le relais de recherche verticale R9 (fig. 21d) ne soit pas amené à la position enclenchée pour les rayons correspondants. Par conséquent, le moteur d'entraînement vertical M4 continuerait à tourner dans le sens de la montée jusqu'à ce qu'on détecte la présence d'un nouveau plateau.



     I1    est encore prévu des moyens pour faire passer le mécanisme de sélection de plateaux du rayonnage de gauche 32 au rayonnage de droite 34 lorsque le cycle de recherche a été terminé dans le premier, c'est-à-dire après que le plateau   N"    10 a été ramené à son rayon 32j. Lorsque ce retour est effectué, le mécanisme de transfert de plateau réamorce le   cycle de recherche verticale   décrit plus haut, en envoyant ainsi un signal de départ à la borne   mon  tés      du moteur d'entraînement vertical M4. Ce signal arrive simultanément au frotteur 349a de l'in  interrupteur    d'étages de plateaux 349, frotteur qui est alors sur le plot j correspondant à l'étage du plateau
No 10.

   Cela a pour effet de fermer un circuit d'alimentation pour les bobines d'enclenchement R14L,
R15L des relais respectifs R14,   RIS,    par les contacts h9 du relais déclenché R9, les contacts   a1 1    du relais enclenché   Roi 1    le frotteur   SS2b    de l'interrupteur à  avance saccadée SS2 (frotteur qui est alors sur le plot   No    10), pour aboutir simultanément aux bobines
R14L et R15L précitées, de sorte que les deux relais
R14 et   R15    passent à la position enclenchée. En même temps un autre circuit s'établit pour la bobine de déclenchement   Rl lu    du relais R11 de déchargement horizontal, ce qui amène ce dernier à l'état déclenché.

   Enfin, un troisième circuit se ferme sur la bobine d'enclenchement R12L du relais de chargement horizontal R12 par les contacts e8, les contacts   arrêt   du micro-interrupteur MS8, et les contacts c14 du relais enclenché R14, de sorte que le relais
R12 passe à l'état enclenché. De ce fait, les contacts h12 s'ouvrent, ce qui coupe le moteur d'entraînement vertical M4.   I1    en résulte que ce moteur s'arrête un instant après avoir amorcé le mouvement de recherche ascendante à partir du rayon 32j qui correspond à la position du plateau   No    10. A ce moment, les relais R8, R12 et R15 sont enclenchés, tandis que les relais R9,   R10,      R11    et R13 sont déclenchés.



   On comprend qu'à cet instant du cycle de   sélection de plateaux  , la fourche 356 qui assure le déplacement latéral des plateaux se trouve située au sommet du rayonnage de gauche 32, après avoir terminé un cycle de recherche pour tous les autres plateaux de ce rayonnage.   I1    est alors prévu d'abaisser cette fourche 356 autour de tous les plateaux du rayonnage 32 jusqu'à sa position la plus basse, puis de la décaler latéralement jusqu'à l'aligner par rapport au rayonnage de droite 34. A cet effet, un circuit se ferme pour alimenter la borne     descente      du moteur d'entraînement vertical M4 par les contacts g8, les contacts e12, les contacts h10 et les contacts   marche   du micro-interrupteur MS6.

   En même temps un autre circuit se ferme pour le relais
R21, lequel ferme ses contacts   R2la    en établissant un circuit pour la bobine S2, ce qui dégage le frein et permet le mouvement de descente du chariot 309.



  Lorsque la plateforme 38 atteint sa position basse (fig. 1 et 18), l'écrou 131 fait passer le micro-interrupteur MS6 de la position   marche   à la position   arrêt   en coupant le moteur M4 et en mettant hors d'action le relais R21 pour réappliquer le frein. Simultanément, un circuit s'établit par les contacts   arrêt   du micro-interrupteur MS6 vers la bobine d'enclenchement   R10L    du relais de descente R10, lequel passe ainsi à la position enclenchée.



   Pour décaler latéralement la fourche 356 du rayonnage de gauche 32 vers le rayonnage de droite 34 en passant par la position centrale (position d'avance), un circuit s'établit pour alimenter la borne     sens    des aiguilles d'une montre   du moteur d'entraînement horizontal   M5    (fig. 21e), par les contacts elO du relais R10, maintenant enclenché, les contacts e14 du relais R14, les contacts   marche   du microinterrupteur MS9 et les contacts f13 du relais déclenché R13 pour aboutir à la borne   sens des aiguilles d'une montre   du moteur. Ainsi, le moteur d'entraînement horizontal   M5    est mis sous tension et la fourche 356 démarre latéralement à partir du rayonnage de gauche 32 en direction de la plateforme 38.



  Lorsque le moteur   M5    amène ainsi la fourche latéralement à la position centrale, le micro-interrupteur
MS9 (fig. 21e) passe de la position   marche   à la position   arrêt  , ce qui a pour effet de couper momentanément ledit moteur M5. Mais en même temps, un circuit s'établit pour la bobine d'enclenchement
R13L du relais de rayonnage R13 par les contacts   arrêt   du micro-interrupteur MS9, les contacts g14 du relais enclenché R14 et par le frotteur   Sus20    de l'interrupteur à avance saccadée SS2 (et par son plot   No    10), de sorte que le relais R13 passe à la position enclenchée.

   De ce fait, le courant peut circuler par les contacts   ai 3    de ce relais R13, maintenant enclenché, et les contatcs a14 du relais enclenché R14 pour arriver à la bobine de déclenchement   Rl4u    de ce dernier qui passe ainsi de la position enclenchée à la position déclenchée.   I1    en résulte que le courant peut passer maintenant par les contacts   g10    du relais enclenché R10, les contacts f14 du relais R14 et les contacts   e15    du relais enclenché R15 pour arriver à la bobine de déclenchement   Ri2u    du relais R12 qui passe ainsi à la position déclenchée.



   A cet instant du cycle opératoire, les relais R8,
R10, R13 et R15 sont tous enclenchés, tandis que les relais R9,   Roll,    R12 et R14 sont déclenchés. La fourche 356 se trouve maintenant à sa position centrale la plus basse.



   Pour assurer la poursuite du déplacement latéral de la fourche 356 vers le rayonnage de droite 34, il s'établit un circuit aboutissant à la borne   sens des   aiguilles    d'une montre   du moteur d'entraînement horizontal   M5    par les contacts     arrêt      du microinterrupteur MS6, les contacts e8 du relais enclenché
R8, les contacts dll du relais déclenché   Roll,    les contacts     marche      du micro-interrupteur MS8, les contacts b12 du relais déclenché R12 et les contacts   gel 3    du relais enclenché   R1 3.    Ainsi, le moteur   M5    est à nouveau alimenté et la fourche 356 continue à se déplacer de gauche à droite vers le rayonnage de droite 34 à partir de sa position centrale.

   Quand elle parvient ainsi à sa position extrême droite, pour laquelle elle est alignée avec les rayons du rayonnage de droite 34, le micro-interrupteur MS8 passe de la position     marche      à la position     arrêt      en coupant ainsi le circuit d'alimentation du moteur d'entraînement horizontal   M5    qui s'arrête. De ce fait, un circuit se ferme par les contacts   arrêt   du microinterrupteur MS8 et les contacts el4 du relais R14 pour arriver à la bobine d'enclenchement   R11L    du relais de déchargement horizontal R11, lequel passe de la position déclenchée à la position enclenchée.



   L'appareil est maintenant prêt à commencer un cycle de recherche verticale dans le rayonnage de droite 34, la fourche sélectrice 356 s'élevant progressivement autour des rayons qui correspondent aux plateaux   No    11 à   No    20. Pour amorcer ce cycle, un circuit d'alimentation s'établit pour le moteur d'entraînement vertical M4 par les contacts g8 du relais
R8,   los    contacts gll du relais R11, les contacts d9  du relais R9, les contacts h12 du relais R12 et la borne   montée   du moteur d'entraînement vertical
M4 qui est ainsi mis sous tension. Simultanément, le relais R20 est excité pour fermer ses contacts
R20a, normalement ouverts, et pour établir ainsi le circuit d'alimentation de la bobine S2, laquelle dégage le frein en permettant la rotation de la vis 132.



  Un autre circuit s'établit par les contacts g8, les contacts ell, les contacts   e 15    et la bobine de déclenchement   R10,    du relais R10, qui passe ainsi de la position enclenchée à la position déclenchée. En même temps, le relais R15 est déclenché par fermeture d'un circuit d'alimentation de sa bobine de déclenchement   R15u    à travers les contacts   g15    du relais enclenché
R15, les contacts.     marche      du micro-interrupteur
MS7 et la bobine de déclenchement   Ri SU.   



   Le circuit de programme est maintenant en état de commencer un  cycle de recherche verticale  dans le rayonnage de droite 34. Ce cycle sera identique à celui décrit plus haut pour le rayonnage de gauche 32. Au cours de ce cycle, la fourche 356 va s'élever progressivement au droit des divers rayons 34a-34j en choisissant successivement les plateaux qui s'y trouvent et en transférant ceux-ci au mécanisme revolver d'avance B. Après que le cycle de comptage des échantillons renfermés par chacun de ces plateaux a été terminé, le plateau considéré sera ramené au rayon dont il avait été enlevé.



   Après que le plateau   No    20 a été transféré au mécanisme revolver B, puis ramené à partir de celuici, il y a lieu de prévoir un nouveau changement de rayonnage de droite 32. L'opération correspondante est substantiellement identique à celle susdécrite, sauf que le relais de rayonnage R13 est initialement à l'état enclenché, et non pas déclenché. Par conséquent, lorsque la fourche 356 a été abaissée à sa position inférieure et que le moteur d'entraînement vertical   M4    a été coupé, ladite fourche commence à se déplacer latéralement vers le centre de l'appareil.



  Quand elle arrive à la position centrale, le relais R13 passe de l'état enclenché à l'état déclenché et le moteur d'entraînement horizontal   M5    continue à entraîner la fourche latéralement vers une position pour laquelle elle se trouve alignée avec le rayonnage de gauche 32, après quoi le cycle d'opération est terminé.



   Il y a lieu de noter ici que, pendant un cycle de recherche verticale, l'interrupteur à avance saccadée   SS2    (qui joue le rôle de mémoire de la position du plateau auquel correspond le plateau en cours de comptage) passe progressivement de ses plots 1 à ses plots 10 au cours de la sélection des plateaux   No    1 à   N"    10. Chaque fois qu'un plateau a été ramené sur son rayon, cet interrupteur s'avance d'un plot à la façon déjà décrite. Après le retour du plateau   No    10 à son rayon 32j, l'interrupteur SS2 passe sur le plot No   1 1    qui correspond à la position du plateau
No 11.

   Mais à ce moment le relais R11 se déclenche en empêchant la fermeture du circuit d'alimentation par le contact   c11    et en s'opposant ainsi à toute avance subséquente de l'interrupteur SS2. Aussi longtemps que ce relais R11 reste déclenché, l'interrupteur   SS2    ne peut plus avancer. Lorsque la fourche 356 est alignée avec le rayonnage de droite R4, le relais   R11    passe à nouveau à l'état enclenché et par conséquent, le fonctionnement d'avance de l'interrupteur SS2 peut s'effectuer normalement.



   Au cours des cycles de recherche verticale dans les rayonnages de gauche ou de droite 32, 34, le relais de recherche verticale R9 passe à l'état enclenché toutes les fois qu'un plateau a été sélectionné et déplacé latéralement à partir du rayon qui lui correspond. Par conséquent, la bobine S4 de l'interrupteur à avance saccadée SS2 ne peut pas être excitée en suite d'un déplacement vertical, étant donné que son circuit d'alimentation passe par les contacts f9 et que ceux-ci s'ouvrent lorsque le relais R9 s'enclenche.



  Ainsi, l'interrupteur SS2 ne peut avancer avant que le relais de recharche vertical R9 ne soit à nouveau déclenché.



     I1    est encore prévu des moyens pour enlever automatiquement un plateau d'échantillons du mécanisme revolver d'avance B au cas où l'opérateur désirerait analyser un autre plateau par priorité. A cet effet, il convient d'arrêter le cycle de comptage du plateau qui se trouve sur le mécanisme B et de retourner celui-ci sur son rayon, puis d'actionner le mécanisme sélecteur pour qu'il avance automatiquement devant tous les rayons, sans se soucier de savoir s'ils renferment ou non un plateau, jusqu'à arriver à celui de ces rayons sur lequel se trouve le plateau prioritaire.

   Dans ce but, l'appareil comprend un interrupteur sélecteur de plateaux 42 (fig. 1 et 21c), de sorte que l'opérateur peut placer le plateau prioritaire sur un rayon vide quelconque, par exemple le rayon qui correspond normalement au plateau No 20, puis amener ledit interrupteur 42 sur son plot   No    20 corespondant. On supposera en outre que le plateau qui se trouve en position de comptage est le plateau
No 17 et que les plateaux   No    18 et No 19 sont normalement disposés sur leurs rayons respectifs 34h, 34i. Dans ces conditions, après avoir manoeuvré le bouton sélecteur de plateaux 42, l'opérateur tourne simplement l'interrupteur sélecteur de mode 40 pour l'amener sur son plot   sélection  . De ce fait, un signal apparaît sur la borne de retour 86 du dispositif logique ou dispositif à programme 63 (fig.



  22), ce qui a pour effet d'actionner les organes de lecture pour   lire   le nombre alors enregistré. En même temps, un signal est transmis à partir de la ligne   L1    par le frotteur 40e de l'interrupteur sélecteur de mode en direction de la bobine d'enclenchement R7L d'un relais sélecteur de plateaux R7, qui passe alors de la position déclenchée à la position enclenchée. Du fait de l'enclenchement du relais R7 un circuit d'alimentation s'établit pour la bobine d'enclenchement
R6L du relais R6 de   dernier échantillon   par les contacts c7 du relais R7, maintenant enclenché, de sorte que ledit relais R6 passe lui-même à la position d'enclenchement. L'échantillon qui se trouve dans. le  puits de détection est évacué et, comme le relais R6 est enclenché, un signal est transmis au mécanisme sélecteur de plateaux à la façon décrite plus haut.



  Après que le plateau   No    17 a été ramené sur son rayon 34g, l'appareil entreprend un cycle de recherche verticale du plateau sélectionné, c'est-à-dire du plateau No 20 dans I'exemple choisi.



   Dans des conditions normales, le plateau suivant à sélectionner, après que le   No    17 a été retourné sur son rayon, serait le   No    18. Toutefois, avant que le plateau No 18, ou le plateau   No    19, puissent être sélectionnés, il faut qu'ils aient été détectés par le galet tâteur 425 associé à l'interrupteur détecteur de plateaux MS11 1 qui envoie alors normalement un signal   plateau présent   à travers les contacts h7 du relais déclenché R7. Mais comme le relais R7 est maintenant enclenché, les contacts h7 sont coupés et par conséquent le signal de sortie du micro-interrupteur MS11 ne peut pas atteindre le moteur M4 pour arrêter le cycle de recherche verticale. Donc, ce moteur continue à fonctionner bien qu'il se trouve des plateaux sur les rayons 34h et 34i. 

   La seule manière qui permette maintenant d'arrêter le cycle de recherche verticale consiste à déclencher le relais R7.



     I1    convient donc de déclencher le relais R7 après avoir tâté le dix-neuxième plateau. A cet effet, l'in  terrupteur    sélecteur de plateaux 42 comporte vingt plots qui corespondent respectivement aux vingt positions des plateaux. Toutefois, les plots de ces interrupteurs ne coïncident pas avec les vingt plots correspondants de l'interrupteur à avance saccadée SS2.



  Au contraire,   M5    et que, par conséquent, la fourche 356 demeure à sa position centrale inférieure.



   Lorsque le mécanisme sélecteur de plateaux a ainsi été arrêté à sa position centrale inférieure, l'opérateur peut remplacer les plateaux en totalité ou en partie, comme il le désire. Après cette opération, l'appareil se trouve prêt pour un nouveau cycle de fonctionnement ; il suffit à l'opérateur de faire passer l'interrupteur sélecteur de plateaux 42 de la position zéro sur n'importe quel autre plot, et le cycle de recherche verticale commence alors, la fourche 356 se déplaçant progressivement de la position correspondant au plateau   N     1 à celle qui correspond au plateau No 20.

   Il importe peu de savoir sur quel plot l'opérateur place l'interrupteur 42, étant donné que le relais R7 ne peut être à nouveau enclenché que lorsque l'interrupteur sélecteur de mode 40 est passé de son plot   fonctionnement   à son plot   sélec  tion > ,.    Si par exemple, l'interrupteur 42 a été placé sur la position   plateau No 1  , le frotteur 42a arrive sur   l'un    des contacts court-circuités, ce qui établit le circuit d'alimentation de la bobine de déclenchement   Rl3u    du relais R13 et permet au moteur d'entraînement horizontal   M5    de fonctionner à nouveau pour faire passer le mécanisme sélecteur de plateaux de la position centrale vers la gauche jusqu'à l'aligner avec le rayonnage 32. La recherche verticale commence alors et le fonctionnement se poursuit de façon normale.



   REVENDICATIONS
 I. Procédé pour l'analyse d'échantillons radioactifs, caractérisé en ce qu'on répartit ces échantillons en groupes distincts, en ce qu'on emmagasine ces groupes à des emplacements respectifs séparés les uns des autres, en ce qu'on les transfère successivement un par un au droit d'un appareil de détection du raponnement radio-actif, en ce qu'on fait avancer le groupe ainsi transféré de façon à amener un à un les échantillons qu'il renferme en face de l'entrée dudit appareil de détection pour y être introduits et analysés, et enfin en ce qu'on ramène ensuite tout le groupe à son emplacement de magasinage une fois ses échantillons analysés.
  

Claims (1)

  1. II. Appareil pour la mise en oeuvre du procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce qu'il comprend un appareil de détection fixe, des supports propres à renfermer chacun un certain nombre d'échantillons, un dispositif de magasinage comportant au moins un emplacement pour chacun desdits supports, un poste récepteur de support disposé sur l'appareil de détection, des moyens pour transférer à ce poste l'un quelconque des supports à partir de son emplacement dans le dispositif de magasinage et pour le ramener ensuite sélectivement à cet emplacement après analyse des échantillons qu'il renferme,
    et des moyens pour faire avancer par déplacements successifs le support qui se trouve au poste récepteur de façon à amener successivement chacun de ses échantillons au droit de l'entrée de l'appareil de détection pour être introduit dans celui-ci et analysé.
    SOUS-REVENDICATIONS 1. Appareil suivant la revendication II, caractérisé en ce que les supports sont constitués par des plateaux dont chacun comporte une rangée circulaire de compartiments équidistant, tandis que les moyens prévus au poste récepteur pour faire avancer le plateau qui s'y trouve sont établis de manière à faire tourner ce plateau d'angles successifs égaux à l'écartement angulaire des compartiments successifs.
    2. Appareil suivant la revendication II et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que le poste récepteur comporte des moyens pour centrer le plateau qui lui est amené et pour le maintenir centré au cours de ses avances angulaires succesives.
    3. Appareil suivant la revendication II et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le poste récepteur comporte des moyens pour amener le plateau centré à une orientation déterminée avant que ne commencent ses avances angulaires succesives.
    4. Appareil suivant la revendication II et les sous-revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'orientation du plateau s'effectue en sens inverse de ses avances successives subséquentes.
    5. Appareil suivant la revendication II et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que le fond des compartiments de chaque plateau est fermé par un même tiroir circulaire monté à coulissement contre la face inférieure de ce plateau, de manière à pouvoir tourner par rapport au plateau autour de l'axe de celui-ci, lequel tiroir comporte un orifice permettant le passage des échantillons renfermés par les compartiments.
    6. Appareil suivant la revendication II et les sous-revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'orifice du tiroir est normalement disposé entre deux compartiments successifs déterminés du plateau, en ce que les moyens d'orientation du tiroir du plateau qui se trouve au poste récepteur amènent cet orifice à coïncider avec l'entrée de l'appareil de détection, en ce que le poste récepteur comporte des moyens pour retenir le tiroir fixe pendant les avances angulaires du plateau, et en ce que les moyens d'avance angulaire de ce plateau lui impartissent au début un déplacement initial égal à la moitié de l'écartement angulaire de deux compartiments successifs, de façon à amener l'un des deux compartiments précités sur l'axe de l'orifice du tiroir en vue de permettre la descente de l'échantillon dans l'appareil de détection,
    puis sa remontée dans le compartiment considéré.
    7. Appareil suivant la revendication II et les sous-revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'après que le dernier échantillon du plateau qui se trouve au poste récepteur a été ramené dans son compartiment à partir de l'appareil de détection, les moyens d'avance angulaire impartissent à ce plateau un dé placement final égal à la moitié de l'écartement angulaire de deux compartiments successifs, en vue de ramener l'orifice du tiroir à sa position normale.
    8. Appareil suivant la revendication Il et les sous-revendications 1 à 7, caractérisé en ce que chaque plateau comporte un dispositif de verrouillage qui retient le tiroir en position normale sur le plateau, tandis qu'il est prévu au poste récepteur des moyens pour déverrouiller ce dispositif avant le déplacement initial du plateau qui se trouve à ce poste et pour le verrouiller à nouveau après le déplacement final de ce plateau.
    9. Appareil suivant la revendication Il et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que chaque plateau est de forme annulaire et comporte sur sa périphérie intérieure une denture, tandis qu'il est prévu au poste récepteur un moyen d'avance qui engrène avec cette denture pour assurer les avances angulaires successives du plateau qui se trouve à ce poste.
    10. Appareil suivant la revendication II et les sous-revendications 1 et 9, caractérisé en ce que le moyen d'avance est constitué par un goujon qui tourne autour d'un axe excentré de manière à s'engager à chaque tour dans la denture du plateau pour faire avancer celui-ci, puis à s'en dégager pendant le reste du tour considéré.
    11. Appareil suivant la revendication II et les sous-revendications 1, 6, 7, 9 et 10, caractérisé en ce que le pas de la denture de chaque plateau est égal à la moitié de l'écartement angulaire des compartiments successifs, de manière qu'il faille deux tours du goujon excentré pour faire avancer le plateau d'un compartiment au suivant et un tour seulement pour réaliser son déplacement initial et son déplacement final.
    12. Appareil suivant la revendication II et les sous-revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de commande automatique qui réalisent successivement le centrage d'un plateau au poste récepteur, son orientation, le verrouillage de son tiroir, son déplacement initial, la descente de chaque échantillon de ce plateau dans l'appareil de détection, sa remontée et l'avance angulaire du plateau, puis le déplacement final de celui-ci et le verrouillage de son tiroir à la position normale.
    13. Appareil suivant la revendication II et les sous-revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le poste récepteur comporte un dispositif tâteur qui, lorsqu'un compartiment du plateau qui se trouve au poste récepteur ne renferme pas d'échantillon, fait se poursuivre l'avance angulaire de ce plateau pour arriver au compartiment suivant, et ainsi de suite, jusqu'à trouver un échantillon.
    14. Appareil suivant la revendication II et les sous-revendications 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens permettant à un opérateur d'analyser plusieurs fois de suite le même échantillon dans l'appareil de détection sans que le plateau correspondant avance au poste récepteur.
    15. Appareil suivant la revendication II et les sous-revendications 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens permettant de faire avancer un plateau de plusieurs tours au poste récepteur de manière à recommencer plusieurs fois l'analyse dans l'appareil de détection de tous les échantillons successifs de ce plateau.
    16. Appareil suivant la revendication II et les sous-revendications. 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens permettant à l'opérateur d'analyser par priorité dans l'appareil de détection l'un des échantillons du plateau qui se trouve au poste récepteur.
    17. Appareil suivant la revendication II, caractérisé en ce que le dispositif de magasinage comprend au moins un rayonnage à rayons superposés, chaque rayon constituant l'emplacement propre à recevoir un support d'échantillon.
    18. Appareil suivant la revendication II et la sous-revendication 17, caractérisé en ce que les moyens pour transférer un support d'échantillons de son rayon au poste récepteur et inversement comprennent une plateforme mobile verticalement en face des rayons et des moyens pour déplacer horizontalement chaque support de son rayon à la plateforme et inversement, après que celle-ci a été amenée au niveau de ce rayon.
    19. Appareil suivant la revendication Il et les sous-revendications 17 et 18, caractérisé en ce que les moyens de déplacement horizontal des plateaux circulaires formant supports d'échantillons sont constitués par une fourche de largeur au moins égale au diamètre de chaque plateau, de manière à pouvoir embrasser celui-ci, laquelle fourche est mobile sur un rail horizontal solidaire de la plateforme.
    20. Appareil suivant la revendication II et les sous-revendications 1, 2, 3, 5, 6 et 17, caractérisé en ce que la plateforme est perforée d'ouvertures, de manière que lorsqu'elle abaisse un plateau au poste récepteur, elle puisse être traversée par les moyens de centrage du plateau d'orientation de celui-ci, de déverrouillage de son tiroir, de retenue de ce tiroir, et d'avance angulaire du plateau.
    21. Appareil suivant la revendication II et les sous-revendications 7 et 17, caractérisé en ce qu'à chaque rayon est associée une butée fixe de centrage du plateau sur celui-ci.
    22. Appareil suivant la revendication II et les sous-revendications 1, 17 et 21, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour repousser contre leurs butées fixes les plateaux qui se trouvent sur tous les rayons autres que celui au niveau duquel la plateforme se trouve.
    23. Appareil suivant la revendication II et les sous-revendications 1, 17, 21 et 22, caractérisé en ce que les moyens destinés à repousser les plateaux contre leurs butées fixes sont constitués par un organe funiculaire qui entoure l'ensemble du rayonnage dans un plan vertical et dont les extrémités sont fixées à des pièces solidaires de la plateforme, de manière à se trouver à une certaine distance l'une au-dessus de l'autre en ménageant un espace intermédiaire pour le passage d'un plateau d'un rayon à la plateforme et inversement.
    24. Appareil suivant la revendication II et les sous-revendications 17 et 18, caractérsié en ce qu'il comprend deux rayonnages, respectivement disposés de part et d'autre du trajet vertical de la plateforme.
    25. Appareil suivant la revendication II et les sous-revendications 1, 17 et 18, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de commande automatique qui successivement amènent un premier plateau d'échantillons de son rayon à la plateforme, abaissent celle-ci pour amener ce premier plateau au poste récepteur, puis qui, une fois les échantillons analysés dans l'appareil de détection et ramenés sur le plateau, remontent la plateforme, ramènent le premier plateau sur son rayon, puis déplacent verticalement la plateforme pour recommencer le même cycle opératoire avec un second plateau d'échantillons, et ainsi de suite jusqu'au dernier plateau renfermé par l'appareil.
    26. Appareil suivant la revendication II et les sous-revendications 1, 17, 18 et 25, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif tâteur de plateau qui, lorsqu'un rayon ne renferme pas de plateau, fait se poursuivre le déplacement vertical de la plateforme jusqu'à arriver à un rayon qui renferme un tel plateau.
    27. Appareil suivant la revendication II et les sous-revendications 1, 17 et 25, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens permettant à un opérateur d'amener par priorité au poste récepteur un plateau déterminé.
    28. Appareil suivant la revendication II, caractérisé en ce qu'il est entièrement enfermé dans une armoire réfngerée.
CH470264A 1963-04-15 1964-04-13 Procédé pour l'analyse d'échantillons radioactifs et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé CH415874A (fr)

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