CH386023A - Procédé de fabrication d'une électrode de soudage enrobée et électrode obtenue par ce procédé - Google Patents

Description

  Procédé de     fabrication    d'une électrode de soudage enrobée  et électrode obtenue par ce procédé    La présente invention a pour objets un procédé  de fabrication d'une électrode de soudage enrobée  comprenant une âme en fer ou en alliage ferreux et  l'électrode obtenue par ce procédé.  



  Les électrodes enrobées dont l'âme est     consti-          tuée    par un fil ou une baguette en fer ou en alliage  ferreux, et plus particulièrement celles présentant une  résistance électrique élevée,     présentent    de graves in  convénients, notamment celui de     s'échauffer    forte  ment au soudage,     surtout    lorsqu'elles sont de faible  diamètre. Les propriétés des soudures deviennent  moins bonnes     et    l'enrobage des     électrodes        s'altère     souvent dans une mesure telle que la soudure ne cor  respond plus à la composition promise.  



  On a trouvé qu'il est possible de remédier à     ces     inconvénients,     fort    gênants dans la pratique, en revê  tant, avant son enrobage, le fil ou la baguette de fer  ou d'alliage ferreux d'une couche de cuivre. Ce re  vêtement peut être obtenu par n'importe quel pro  cédé connu, par exemple par pulvérisation, vapori  sation, ou de préférence par cuivrage chimique ou  galvanique. Les     fils    ou     baguettes    ainsi revêtus sont  ensuite enrobés de façon usuelle, par exemple par  immersion ou pressage.  



  L'épaisseur de la couche de cuivre nécessaire est  relativement faible. On obtient d'excellents résultats  avec des couches d'une épaisseur inférieure à 0,05  fois le     diamètre    de l'âme. Les électrodes préparées  de cette façon sont     absolument    inaltérables, même  aux très hautes intensités de courant. Dans bien des  cas, les     meilleurs    résultats s'obtiennent avec des cou  ches de cuivre de l'ordre de 0,0075 à 0,021 fois le  diamètre de l'âme.  



  Le procédé selon l'invention peut être     mis    en       eeuvre    de façon particulièrement avantageuse pour  fabriquer des électrodes dont l'âme est constituée    par des fils ou baguettes en alliages ferro-nickel,  notamment et surtout avec un     rapport        Fe/Ni    de  40/60 à 60/40, pour lesquelles l'amélioration des       qualités    mécaniques est particulièrement sensible. On  obtient     toutefois    aussi d'excellents résultats avec des  âmes en fils de fer, en     baguettes    de fonte, en     fils     d'alliage de rechargement.  



  Des mises en     aeuvre    du procédé selon l'invention  sont     décrites    ci-après, à titre d'exemple.  



  <I>Exemple 1:</I>  Les électrodes dites   à chanfreiner   possèdent  généralement une     âme    en fil de fer et     s'utilisent    avec  des intensités de courant très élevées. Des     charges     de 300 A sur un diamètre de 3,2     mm    sont d'usage  tout à fait courant. Lorsqu'on travaille dans de telles  conditions,     l'échauffement    après une     consommation     de 100 à 200 mm d'une électrode usuelle est tel que  le reste de l'électrode est devenu inutilisable.

   Si, en  revanche on revêt le fil de fer     utilisé,    avant l'enro  bage, d'une couche de cuivre de 0,1 mm d'épaisseur,  ce qui équivaut à 0,0311 fois le diamètre du fil, on  peut souder en une seule passe jusqu'à 400     mm     d'électrode sans influencer négativement le compor  tement du soudage.    <I>Exemple 2</I>  On utilise fréquemment pour le soudage de la  fonte des électrodes enrobées dont l'âme est en       alliage    ferro-nickel. Le fil de 2,4     mm    de diamètre  est     particulièrement    apprécié pour de petites retou  ches.

   Malheureusement les     électrodes    enrobées usuel  les     s'échauffent    déjà fortement après soudage de 50  à 100 mm de baguette. Les propriétés de soudage       deviennent    mauvaises (soudure en grosses gouttes,           projections,    etc.), l'enrobage est altéré par la cha  leur, et la composition de la soudure se     modifie.     



  Si, en revanche on revêt, avant l'enrobage, le     fil     de ferro-nickel d'une couche de cuivre de 0,04 mm,       équivalant    à 0,0167 fois le diamètre du fil, l'élec  trode peut être     utilisée    avec la même intensité de  courant jusqu'à 300 mm sans aucune altération.  



  Le tableau ci-après indique l'amélioration des  propriétés mécaniques de la soudure obtenue avec  une électrode à âme en ferro-nickel revêtue de cui  vre  
EMI0002.0005     
  
    avec <SEP> un <SEP> fil <SEP> avec <SEP> un <SEP> fil
<tb>  normal <SEP> revêtu <SEP> de <SEP> cuivre
<tb>  Limite <SEP> d'étirage <SEP> env. <SEP> 28 <SEP> kg/cmê <SEP> env. <SEP> 31 <SEP> kg/cmê
<tb>  Résistance
<tb>  à <SEP> la <SEP> traction <SEP> 41 <SEP> à <SEP> 50 <SEP> kg/cm2 <SEP> env. <SEP> 55 <SEP> kg/cm2
<tb>  Allongement
<tb>  de <SEP> rupture <SEP> . <SEP> env. <SEP> 18 <SEP> % <SEP> env. <SEP> 22,5 <SEP> %       <I>Exemple 3:</I>  On     utilise    souvent, suivant leur     composition,     pour le soudage de la fonte ou comme électrodes de  rechargement, des baguettes de fonte enrobées par  immersion ou par pressage.

   Ces électrodes tendent  par elles-mêmes à souder par gouttes plus ou moins  grossières, et ce n'est qu'en les revêtant d'enrobages  spéciaux que l'on parvient à améliorer leurs proprié  tés de soudage. Malheureusement les baguettes de  fonte usuelles s'échauffent     généralement    si fortement  au soudage que les propriétés des enrobages en souf  frent. On peut remédier à ces difficultés en revê  tant les baguettes de fonte, avant l'application de  l'enrobage, d'une couche de cuivre dont l'épaisseur  est de l'ordre de grandeur d'environ 0,025 fois le  diamètre de la baguette.  



  Les     électrodes    préparées par le procédé décrit  présentent encore un autre avantage par rapport aux    électrodes non traitées : elles se laissent souder à  une vitesse beaucoup plus grande. La quantité de  métal déposée par heure de soudage est, à qualité  égale ou supérieure de la soudure, sensiblement plus  grande, et la rentabilité des réparations par soudage  s'en trouve améliorée.

Claims (1)

1. REVENDICATION I Procédé de fabrication d'une électrode de sou dage enrobée comprenant une âme en fer ou en al liage ferreux, caractérisé en ce qu'on revêt, avant son enrobage, le fil ou la baguette de fer ou d'alliage 'ferreux constituant ladite âme, d'une couche de cuivre. REVENDICATION II Electrode de soudage enrobée obtenue par le procédé suivant la revendication I. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce qu'on utilise comme âme un fil ou une ba guette en alliage ferro-nickel. 2.

   Procédé suivant la revendication I et la sous revendication 1, caractérisé en ce qu'on utilise comme âme un fil ou une baguette en alliage ferro- nickel dont le rapport Fe/Ni est compris entre 40/60 et 60/40. 3. Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce qu'on revêt le fil ou la baguette d'une couche de cuivre d'une épaisseur inférieure à 0,05 fois son diamètre. 4. Procédé suivant la revendication I, caracté risé en ce qu'on revêt le fil ou la baguette d'une cou che de cuivre dont l'épaisseur est comprise entre 0,0075 et 0,021 fois son diamètre.