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Procédé de fabrication d'une électrode de soudage enrobée comprenant une âme en for ou alliage ferreux et électrode obtenuo par ce procédé La présente invention a pour objet un procédé de fabrication d'une électrode de soudage enrobée comprenant une âme on for ou alliage ferreux et une électrode obtenue par ce procédé.
Les électrodes enrobât dont l'âme est constituée par un fil ou une baguette en for ou en alliage ferreux, et plus particu- librement colles dotées d'une résistance électrique élevée,
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présentent do graves inconvénients, notamment celui de s'é- chauffor fortement au soudage, surtout lorsqu'ellessent de faible clamètre.
Les propriétés des soudures deviennent moins bonnes et l'enrobage des électrodes s'altère souvent dans une mesure telle que la soudure ne correspond plus à la com- position promise, On a trouve qu'il est possible do remédier ? ces inconvénients, fort gênants dans la pratique, en revotant, avant son enrobage, le fil ou la baguette do fer ou alliage ferreux d'une mince couche do cuivre. Co rovCtement peut être obtenu par n'importe quoi procédé connu, par exemple par pulvérisation, vaporisation ou de préférence par cuivrage chimique ou galvanique. Les fils ou baguettes ainsi révolus pouvent ensuite être enrobés de façon usuelle, par exemple par immersion ou pressage.
L'épaisseur de la couche de cuivre nécessaire est relative- mont faible. On obtient d'excellente résultats avec des couchas d'une épaisseur inférieure à 0,05 fois le diamètre de l'âme.
Les électrodes préparées de cette façon sont absolument inal- térables, môme aux très hautes intensités de courant. Dans bien des cas, los meilleurs résultats s'obtiennent avec des couches de cuivre de l'ordre de 0.0075 & 0,021 fois le diamè- tre de l'âme.
Le procédé selon l'invention peut s'appliquer de façon par- ticulièrement avantageuse aux électrodes dont l'âme est cons- tituée par des fils ou baguettes en alliages ferro-nickel, notamment et surtout avec un rapport Fe/Ni de 40/60 à 60/40, pour lesquelles l'amélioration des qualités mécaniques est particulièrement sensible. On obtient toutefois aussi d'excel- lents résultats avec des finies en fils de fer, en baguettes de
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fonte, en fils d'alliagesde rechargement.
Les avantages du procédé selon l'invention apparaîtront plus clairement à la lumière des exemples suivants ! : Exemple 1 Les électrodes dites "à chanfroiner" possèdent généralement une âme en fil de fer et s'utilisent avec des intensité* de courant très élevées, Des charges de 300 A sur un diamètre de 3,2 mm dont d'usage tout-à-fait courant, Lorsqu'en travail- le dans de telles conditions, l'échauffements après une con- sommation do 100 à 200 mm d'électrode est tel que le reste de l'électrode est devenu inutilisable.
Si, en revanche on revôt le fil de fer utilise, avant l'enrobage, d'une couche do cuivre do 0,1 mm d'épaisseur, ce qui équivaut ? 0,0311 fois le diamètre du fil, on peut souder en une seule passe jusqu'à 400 mm d'électrode sans influencer négativement le comportement du soudage, Exemple 2 On utilise fréqwement pour le soudage de la fonte des électro- des enrobées dont l'âme est on alliage ferro-nickel. Le fil de 2,4 mm de diamètre est particulièrement apprécié pour de petites retouches. Malheureusement les électrodes enrobées correspondantes s'échauffent déjà fortement après soudage do SO à 100 mm de baguette.
Los propriétés do soudage deviennent mauvaises (souduro on grosses gouttes, projection, etc.),l'en- robagd est altéré par la chaleur, et la composition de la soudure se modifie, Si, en revanche on revêt, avant l'enrobage, le fil de ferrer
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nickel d'une couche de cuivre de 0,04 mm, équivaient à 0,0167 fois le diamètre du fil, l'électrode peut être utilisée avec le même intensité de courant jusqu'à 300 mm sans aucune alto* ration.
Le tableau ci-après indique l'amélioration des propriétés mécaniques de la soudure obtenue avec une électrode à Ame en ferro-nickel revêtue de cuivre :
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<tb> fil <SEP> normal <SEP> fil <SEP> revêtu <SEP> de <SEP> cui-
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<tb> vre
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<tb> Limite <SEP> d'étirage <SEP> envi <SEP> 28 <SEP> kg/cm2 <SEP> env, <SEP> 31 <SEP> kg/cm2
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<tb> résistance <SEP> à <SEP> la <SEP> traction <SEP> 41 <SEP> à <SEP> 50 <SEP> kg/cm2 <SEP> " <SEP> 55 <SEP> kg/cm2
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<tb> allongement <SEP> do <SEP> rupture <SEP> env, <SEP> 18 <SEP> " <SEP> 22,5 <SEP> t
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Exempt On utilise souvent, suivant leur composition,pour le .ou- dage de la fonte ou comme électrodes de rechargement,
des baguettes do fonte enrobées par immersion ou par pressage. Ces électrodes tondent par cllos-mêmes à souder par gouttes plus ou moins grossières, et ce n'est qu'en les revêtant d'enroba- ges spéciaux que l'on parvient à améliorer leurs propriété! do soudage. Malheureusement les baguettes de fonte s'échauffent généralement si fortement au soudage que les propriétés des enrobages en souffrent. On peut remédier à ces difficultés en revêtant les baguettes de fonte, avant l'application de l'en- robage, d'une couche de cuivre dont l'épaisseur est de l'ordre de grandeur d'environ 0,025 fois le diamètre de la baguette.
Les électrodes préparées par le procéda suivant l'invention présentent encore un autre avantage par rapport aux électrodes non traitées; elles se laissent souder a une vitesse beaucoup plus grande, La quantité de métal déposé par taure do soudage
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