CH383720A - Procédé de traitement anticorrosif d'objets en alliage aluminium-magnésium - Google Patents

Procédé de traitement anticorrosif d'objets en alliage aluminium-magnésium

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CH383720A
CH383720A CH6404358A CH6404358A CH383720A CH 383720 A CH383720 A CH 383720A CH 6404358 A CH6404358 A CH 6404358A CH 6404358 A CH6404358 A CH 6404358A CH 383720 A CH383720 A CH 383720A
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CH6404358A
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Rankin Milliken Spencer
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Aluminum Co Of America
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C23COATING METALLIC MATERIAL; COATING MATERIAL WITH METALLIC MATERIAL; CHEMICAL SURFACE TREATMENT; DIFFUSION TREATMENT OF METALLIC MATERIAL; COATING BY VACUUM EVAPORATION, BY SPUTTERING, BY ION IMPLANTATION OR BY CHEMICAL VAPOUR DEPOSITION, IN GENERAL; INHIBITING CORROSION OF METALLIC MATERIAL OR INCRUSTATION IN GENERAL
    • C23FNON-MECHANICAL REMOVAL OF METALLIC MATERIAL FROM SURFACE; INHIBITING CORROSION OF METALLIC MATERIAL OR INCRUSTATION IN GENERAL; MULTI-STEP PROCESSES FOR SURFACE TREATMENT OF METALLIC MATERIAL INVOLVING AT LEAST ONE PROCESS PROVIDED FOR IN CLASS C23 AND AT LEAST ONE PROCESS COVERED BY SUBCLASS C21D OR C22F OR CLASS C25
    • C23F11/00Inhibiting corrosion of metallic material by applying inhibitors to the surface in danger of corrosion or adding them to the corrosive agent
    • C23F11/02Inhibiting corrosion of metallic material by applying inhibitors to the surface in danger of corrosion or adding them to the corrosive agent in air or gases by adding vapour phase inhibitors

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Description


  Procédé de traitement     anficorrosif    d'objets en     alliage        aluminium-magnésium       La présente invention     concerne    un     procédé    pour  rendre     anticorrosif,    à des températures élevées, un  objet fini ou     semi-fini    composé d'alliage     aluminium-          magnésium    contenant de 0,1 à 15 % de magnésium.

    Le dégazage subséquent des objets     finis    et semi-finis  fabriqués avec de     tels        alliages    est également     facilité     lorsqu'on applique     ce    traitement supplémentaire.  



  Des traitements     thermiques    tels que le préchauf  fage pour le     travail    à chaud, le     recuit,    le     chauffage     pour la mise en solution et le vieillissement sont géné  ralement utilisés au cours de la fabrication des pro  duits en aluminium et en alliages à base d'aluminium.  On     effectue    habituellement     ces    traitements dans des  fours à     atmosphère    d'air.

   Dans une     atmosphère    d'air  qui n'a pas été     séchée    et à des températures dépas  sant 4270 C mais     inférieures    au point de fusion de  l'alliage, les     articles    en     alliage        aluminium-magnésium     ont tendance à avoir des     soufflures    et changer de  teinte, ce qui leur donne un aspect déplaisant et di  minue parfois leur résistance mécanique à un degré       considérable.    Cet effet est     appelé    oxydation à tem  pérature élevée.  



  On a constaté que certains articles finis et     semi-          finis    en alliage aluminium-magnésium contiennent des  quantités     appréciables    d'hydrogène,     ce    qui peut don  ner naissance à des-     solutions    de     continuité    nuisibles  dans la     structure    du     métal.        Ces    solutions de conti  nuité sont     généralement    très     faciles    à     déceler    par des  techniques d'essais par les ultrasons.

   On a proposé  de chauffer     ces    articles dans     ,l'air    pendant de longues  périodes de temps pour faire     diffuser    l'hydrogène du  métal dans l'atmosphère environnante. Cependant, on  a     constaté    que la     présence    de petites quantités d'hu  midité dans l'atmosphère environnante se traduit par  l'échec de     ce    dégazage.

   Cet échec du dégazage peut  être expliqué par une réaction entre la surface du  métal et     l'humidité    qui forme     des,    oxydes     métalliques       et par une pression partielle élevée d'hydrogène à la  surface du métal, pression     partielle    qui empêche l'hy  drogène du     métal    de se     dissiper    dans     l'atmosphère     environnante. Dans certains cas, la pression partielle  d'hydrogène peut être     suffisamment    élevée pour dé  terminer une absorption     supplémentaire    de gaz dans  le métal.  



  Pour réduire au     minimum    l'oxydation aux tem  pératures élevées, on a     utilisé    divers procédés pour  protéger     ces    alliages aux températures dépassant  4270 C. Dans 1e brevet américain No 2092033 on a       décrit    l'addition de substances     contenant    du     fluor     et sous forme de vapeurs dans une atmosphère d'air  non séché pour former une enveloppe     protectrice    au  tour de     ces    alliages.

   La vapeur est commodément  engendrée par des composés solides qui se décompo  sent aux températures élevées .supérieures à environ       427o    C.     Le        métal    est habituellement introduit dans  un four se trouvant déjà chauffé à la température  élevée désirée et contenant l'atmosphère protectrice  ou alimenté en composés du     fluorure    dégageant des  vapeurs si     l'atmosphère        protectrice    n'a pas été for  mée au préalable, après quoi on chauffe rapidement  le métal jusqu'à la température désirée.  



  Dans le brevet américain N  2379467, on décrit  un traitement protecteur des     pièces    forgées en     alliage          d'aluminium,    dans lequel on applique une     solution     aqueuse de     fluoroborate    de sodium sur la pièce for  gée qui est ensuite séchée avant le chauffage à la  température utilisée ,pour la mise en solution. La  pièce forgée enduite     est        rapidement    chauffée jusqu'à  la     température    requise par des procédés classiques.  



  Bien que ces procédés aient été utiles dans beau  coup de cas,     ils    n'ont pas éliminé entièrement la for  mation indésirable de     soufflures    et le changement in  désirable de     teinte    qui se produisent souvent avec des  articles en     alliages        aluminium-magnésium.         On a constaté que la formation de soufflures et  le changement de teinte de     ces    alliages semblent être  reliés à l'oxydation des atomes de magnésium à la       surface    externe de     ,

  l'article    et que les particules de       ces    oxydes ou' autres composés oxydés constituent  des points d'amorçage ou des trajets pour une oxy  dation ultérieure sur et dans la surface de l'article.  Cette oxydation semble due à l'attaque de la surface  par l'eau, attaque qui oxyde l'aluminium et le ma  gnésium et dégage de l'hydrogène.  



  On a encore     déterminé    que,     au-dessus    d'une cer  taine température critique, il     se    produit une augmen  tation rapide de la vitesse de     diffusion    des atomes  de magnésium vers la surface et une oxydation con  comitante du magnésium.

   Tandis que, dans des pro  cédés .antérieurs, on a empêché     L'.oxydation    en créant  une atmosphère     protectrice    au-dessus de cette tem  pérature critique, on a     découvert    que, pour protéger  complètement les alliages aluminium-magnésium, on  doit les soumettre à un traitement     préliminaire    par la  vapeur en dessous de cette température, plus     parti-          culièrement    à un     point    inférieur à celui où une oxy  dation notable quelconque du magnésium commence  à se produire.  



  La     présente    invention a donc pour objet un pro  cédé pour rendre     anticorrosif,    à des températures  élevées, un objet fini ou semi-fini composé par un       alliage    aluminium magnésium contenant de 0,1 à  0,15 % de magnésium qui est caractérisé par le fait  qu'on expose ledit objet dans un four à une atmo  sphère contenant au moins 2,6     mg/1    de vapeur de       trifluorure    de bore durant une période comprise entre  1 et 45     minutes    et à une température comprise entre  2040 C et 3990 C, mais inférieure à la température  critique d'oxydation dudit     alliage.     



  Bien que l'atmosphère puisse contenir sensible  ment en totalité des vapeurs de     trifluorure    de bore,  on préfère cependant, pour des applications pratiques,  ne pas en utiliser plus de 30     g/m3    de l'atmosphère  du four, pour réduire les problèmes de transfert dans  des opérations industrielles. Les     articles    en alliages  qui ont été traités de cette manière résistent forte  ment à l'oxydation à des températures de plus de  4270 C et atteignant le point de     fusion    du constituant  de l'alliage ayant le point de fusion le plus bas, et  qui est souvent appelé température de     fusion    initiale.

    En outre, les articles traités peuvent être dégazés par  un chauffage ultérieur pendant de longues périodes  de temps, même en présence d'humidité.  



  La température d'oxydation critique d'un alliage  aluminium-magnésium est définie comme étant la  température la plus basse à     laquelle    on peut déceler  la     formation    d'oxyde de     magnésium    par des techni  ques de diffraction électronique. Cette température  peut être une température     particulière    ou un inter  valle étroit de température dé l'ordre de 110 C et on  entend couvrir ces deux conditions quand on utilise       cette    expression. Cette température est fonction de  la longueur de l'exposition dans une atmosphère d'air  non traitée, de l'humidité de l'atmosphère du four et  de la composition de l'alliage, en particulier de la    teneur en magnésium.

   Bien qu'on puisse la déter  miner facilement pour chaque jeu de conditions, on  a constaté que     cette    température est comprise entre  302 et     399o    C et, généralement, entre 316 et     357o    C.  



  En général, la     détermination    par diffraction élec  tronique consiste à chauffer     des    échantillons à l'air  à diverses températures et dans des conditions diver  ses d'humidité et de temps. Après     ce    traitement, on  expose' les     échantillons    à un faisceau électronique  dans un appareil de diffraction dans lequel le faisceau  est     réfléchi    par la surface des échantillons et un ré  seau est formé sur une pellicule, comme dans les  études par diffraction aux rayons X. En comparant  le réseau avec celui d'un échantillon connu, on peut  déterminer la nature des substances se trouvant sur  la     surface    de l'échantillon de métal.

   Ce réseau de  diffraction donne une indication qualitative de la pré  sence d'oxyde magnésium.  



  L'expression       alliage        aluminium-magnésium            telle    qu'elle est utilisée ici désigne un     alliage    à base  d'aluminium contenant, en poids, de<B>0,1</B> à 15 % de  magnésium, avec ou non d'autres éléments, .par exem  ple de 0,1 à 1,2 % de cuivre ou de 0,25 à 14 %  de silicium ou de 0,1 à 20 % de zinc ou encore de  0,1 à 3 % de manganèse, ou des combinaisons de  deux de ces éléments ou davantage.

   Les alliages pré  cités peuvent encore contenir un ou plusieurs des élé  ments suivants, souvent appelés       durcissants      et pris  dans les pourcentages suivants    Chrome 0,05 à     0,5010          Titane    . .     0,01    à     0,5%          Nickel    - .     0,25    à     2,5%     Bore 0,01 à     0,5010     Béryllium 0,002 à 2 0/0  Molybdène 0,1 à 0,5 0/0  Zirconium 0,1 à     0,5010     Tantale 0,1 à 0,5 0/0  Niobium .

   0,1 à     0,5010     Cobalt 0,1 à     0,5010       Toutefois, incorporée à     l'alliage,    la quantité     totale     de ces derniers éléments ne dépassera pas de     préfé-          rence    3     %        environ.     



  L'expression   alliage à base d'aluminium   uti  lisée dans la présente description, désigne les     com-          positions        qui        contiennent        au        moins        50        %        en        poids     d'aluminium.  



  La formation de l'atmosphère contenant du     tri-          fluorure    de bore peut se faire de deux manières  1. on peut déposer des composés solides minéraux  formant des     supports    dans un four classique à  atmosphère d'air, composés qui quand on     les     chauffe au-dessous de la     température    d'oxydation  critique de l'alliage, se     décomposent    ou     se        vola-          tilisent    en donnant du     trifluorure    de bore;

    2. on peut injecter la vapeur de     trifluorure    de bore  provenant d'une source appropriée dans l'atmo  sphère du four qui a été chauffée à la tempéra  ture désirée.  



  Lorsqu'on utilise la première technique pour obte  nir l'atmosphère désirée, les composés minéraux ne      doivent pas donner de     trifluorure    de bore en dessous  d'environ     204,1    C, car la pellicule protectrice, s'il en  existe, engendrée en dessous de cette température,  est considérablement moins efficace, sans doute, en  raison d'une structure cristalline différente     dans    la       surface    protectrice.

   Le terme       support      utilisé ici  désigne les composés qui contiennent du     trifluorure     de bore sous forme chimiquement combinée ou absor  bée, mais qui donnent le     fluorure    à l'état libre quand  on les chauffe au-dessus de     204,1    C, mais au-dessous  de<B>3990</B> C. Des exemples de composés qui constituent  des supports appropriés sont le     fluoroborate    d'am  monium et le     fluoroborate    de calcium.  



  Les deux susdits techniques et composés peuvent  être utilisés séparément ou combinés.  



       Les        articles    en alliage sont, de préférence, expo  sés à l'atmosphère contenant du     trifluorure    de bore  pendant 1 à 45 minutes dans la gamme de tempé  ratures prescrite. Des traitements de moins d'une mi  nute ne permettent pas la     formation    d'une     pellicule     protectrice     satisfaisante,    tandis que des traitements de  plus de 45 minutes n'assurent pas de protection sup  plémentaire ou n'offrent pas d'autre avantage.

   En  général, des périodes de 5 à 15 minutes     suffisent    ;  toutefois, des temps de traitement plus longs sont  désirables dans le cas des alliages     particulièrement     susceptibles de s'oxyder ou quand la pellicule d'oxyde  superficielle est d'une épaisseur plus grande que celle  qui est normalement formée par exposition à l'atmo  sphère.  



  On peut mettre en     oeuvre    le procédé de la pré  sente invention dans un four approvisionné d'une  atmosphère d'air non traitée, c'est-à-dire l'air normal  couramment utilisé dans les fours de traitement ther  mique. Un séchage de l'air n'est pas nécessaire car  l'humidité peut être tolérée en fait, l'invention a été  mise en     oeuvre    avec de bons résultats, même avec  des atmosphères de four dont les points de rosée sont  de l'ordre de<B><I>51,50</I></B> C.

   En outre, on a constaté qu'on  obtient des résultats plus satisfaisants quand l'atmo  sphère du four contient au moins 0,5 g d'eau par     m-1     de volume de four, mais cette teneur ne doit pas dé  passer environ 103     glmI.    En outre, l'atmosphère peut  être souillée de substances telles que de     l'anhydride     sulfureux, de l'acide chlorhydrique, de l'ammoniac, de  l'oxyde de carbone et de l'anhydride carbonique,  sans que     cela    soit nuisible à l'action du     trifluorure    de  bore.  



  On peut utiliser des gaz inertes vis-à-vis des allia  ges aluminium-magnésium à la place de l'air, par  exemple de l'azote, de l'argon, de     l'hélium    et un com  bustible gazeux. Le terme   atmosphère   désigne  dans la présente description l'air, les gaz inertes ou  des combinaisons de ces atmosphères.  



  En outre, le présent procédé est extrêmement  efficace quand les articles en alliage n'ont pas été  soumis au préalable à des températures dépassant  leur température d'oxydation critique. La -présence,  sur la surface, d'oxyde de magnésium qui a été pro  duit au cours des     traitements    thermiques précédents  réduit, ainsi qu'on l'a constaté, l'efficacité du tri-    fluorure de bore, sans doute en raison de la forma  tion de complexes de fluorure oxydés, mais le traite  ment conforme à la présente invention peut encore  assurer un avantage     important.     



  Quand les composés minéraux contenant du tri  fluorure de bore sont utilisés, il est désirable de ré  pandre la substance sous forme d'une couche mince  dans le four, de manière qu'une grande     surface    de  contact soit exposée à la chaleur et que la décom  position de la quantité entière puisse se faire plus  facilement.  



  Comme on l'a déjà indiqué     dans    l'introduction,  le procédé selon l'invention     facilite    un     dégazage    sub  séquent d'un objet en alliage     aluminium-magnésium.     Il est donné ci-après quelques indications à ce sujet  La température     utilisée    pour le dégazage sera,  de préférence, comme il est bien     connu,    supérieure  à<B>3990</B> C, mais inférieure à la température de fusion  initiale de l'alliage. Ainsi qu'on le     sait    parfaitement,  plus la température est élevée, plus la vitesse de dif  fusion est grande et plus le temps nécessaire est court.

    En général, une température d'environ 482 à 5240 C  a été trouvée satisfaisante pour des     alliages        alumi-          nium-magnésium.     



  La longueur du traitement de dégazage dépend  principalement de l'épaisseur de l'article en cours de  traitement (le trajet de     diffusion    le plus court). En  général, à 5040 C, des périodes dépassant plusieurs  heures et atteignant jusqu'à 20 jours ou plus sont né  cessaires pour des articles d'une section transversale       maximum    de 12,5 mm, des périodes dépassant 16  heures ayant été jugées appropriées. Une     épaisseur    de  25 mm demande généralement un laps de temps dé  passant 40 heures à la même température ; 10 à 15  jours peuvent être nécessaires avec des     sections    trans  versales dont l'épaisseur dépasse 76,2 à<B>101</B> mm.

   En  général,     le    temps     nécessaire    pour     le    traitement est       rapporté    à la vitesse de diffusion de l'hydrogène dans  l'alliage, pour une température donnée.  



  Après le dégazage, il est préférable de travailler  l'article pour réduire sa dimension à un certain de  gré, ce qui   cicatrise   les retassures laissées par  l'hydrogène diffusé. Le pourcentage de réduction né  cessaire est déterminé par la nature de l'article et sa  teneur     initiale    en     gaz.     



  L'expression   dégazage   utilisée ici désigne  aussi bien une opération     éliminant    le gaz du métal  que celle qui empêche une nouvelle introduction de  gaz dans celui-ci.  



  On comprendra mieux la portée de l'invention à  la lecture des exemples suivants    <I>Exemple 1</I>  On divise en deux groupes pour l'essai une série de  tôles laminées à froid d'une     épaisseur    de 1,62 mm     faites     d'un alliage d'aluminium ayant la composition nomi  nale suivante : 1,0 % de magnésium,     0fi    % de     sili-          cium,    0,3 % de cuivre, 0,25 % de chrome et 0,06 %  de titane.

   On traite au     préalable    les pièces du pre  mier groupe en les exposant pendant 10 minutes, à  une température de     302p    C qui est inférieure à la      température d'oxydation critique, à une atmosphère       d'air    non séchée contenant du     trifluorure    de bore  dégagé par décomposition de     fluoroborate    d'ammo  nium répandu sur la sole du four (on en utilise  1060     g/m3    de volume du four).

   Après le traitement  préalable, on divise ce groupe d'échantillons en trois  séries dont on chauffe les échantillons à 577 C pen  dant des temps     différents,    savoir une demi-heure, 32  heures et 64 heures, dans une atmosphère d'air ayant  un     point    de rosée de     51,5o    C. On trempe les échan  tillons dans l'eau à la fin du traitement thermique.  Le second groupe, qui n'est pas soumis au traitement  préalable, est également divisé en trois     séries    dont  chacune est chauffée à 5770 C pendant les .mêmes  laps de temps que les échantillons du premier groupe.  Ces échantillons sont trempés de la même manière  que ceux du premier groupe.

   On constate que tous  les échantillons du premier groupe sont exempts de  soufflures et de changement de teinte et l'examen       métallographique    montre des traces négligeables  d'oxydation à température élevée, même après 64  heures. Un temps de traitement     important    de ce  genre     constitue    un essai sévère, étant donné qu'il' est  très supérieur à la période de 1 à 4 heures normale  ment     utilisée    pour cet alliage.

   L'examen visuel des  échantillons du second groupe, qui ne sont pas trai  tés, montre que ceux qui sont exposés pendant une  demi-heure seulement comportent de légères     soufflu-          res    et ont une teinte     gris-or,    et que, lors d'une expo  sition plus longue, l'oxydation augmente ; après 32  heures, ils comportent de nombreuses     soufflures    et  ont une teinte     grise,    et après 64 heures, ils sont très       fortement    pourvus de     soufflures    et ont une teinte  gris-noir.

   L'examen métallographique des échantillons  non traités indique que les effets de l'oxydation à  température élevée sont modérés ,après une demi-heure  mais sont importants après 32 heures et très sévères  après 64 heures.  



  Des échantillons provenant de chaque série des  deux     groupes    sont vieillis     artificiellement    à 177  C  pendant 6 heures, conformément à la pratique in  dustrielle, et on détermine leurs propriétés de résis  tance à la traction. Les résultats sont mentionnés  sur le tableau ci-après.

    
EMI0004.0022     
  
    <I>Tableau <SEP> I</I>
<tb>  <I>Propriétés <SEP> mécaniques</I>
<tb>  <I>des <SEP> échantillons <SEP> d'alliage <SEP> traités <SEP> et <SEP> non <SEP> traités</I>
<tb>  Période <SEP> Charge <SEP> Limite <SEP> Allon  de <SEP> de <SEP> rupture <SEP> élastique <SEP> gement
<tb>  traitement <SEP> à <SEP> la <SEP> traction
<tb>  <B>(heures) <SEP> <U>(kg/--2)</U> <SEP> (kg/mm=) <SEP> %</B>
<tb>  Traité <SEP> 1/2 <SEP> 35,20 <SEP> 31 <SEP> 12,8
<tb>  32 <SEP> 33,6 <SEP> 30,25 <SEP> 11,8
<tb>  64 <SEP> 33,9 <SEP> 30,30 <SEP> <B>1</B>1,3
<tb>  Non <SEP> traité <SEP> 1/2 <SEP> 33,55 <SEP> 29,9 <SEP> 12,2
<tb>  32 <SEP> 30 <SEP> 28,

  15 <SEP> 5
<tb>  64 <SEP> r
<tb>  #' <SEP> <B>Echantillons <SEP> qu'on <SEP> ne <SEP> peut <SEP> pas <SEP> soumettre</B> <SEP> à <SEP> <B>l'essai <SEP> en <SEP> raison <SEP> d'une</B>
<tb>  <B>détérioration <SEP> importante.</B>       La différence des propriétés mécaniques des  échantillons d'alliage traités et non traités qui ressort  du tableau I est     importante    et montre de nouveau la  valeur protectrice du traitement dans une atmosphère  contenant du     trifluorure    de bore. L'oxydation à tem  pérature élevée détermine une perte totale des pro  priétés mécaniques de l'alliage non traité pour la  plus     longue    période d'exposition.

   En l'absence de  cette oxydation, les propriétés mécaniques restent  essentiellement constantes après une diminution ini  tiale de proportion faible qu'on peut attribuer à la  sévérité extrême des conditions auxquelles les échan  tillons sont     exposés,.    La     réduction    de     l'allongement     des pièces non traitées exposées pendant 32 et 64  heures est spécialement     importante,    parce qu'on con  sidère qu'elle traduit d'une manière assez étroite le  progrès de la pénétration de l'oxyde     indésiré    dans  l'alliage.  



  Pour cet alliage, dans la condition artificielle  ment vieillie, on considère qu'un allongement de       10        %        est        la        valeur        minimum        pour        des        utilisations     en construction et que, cependant, les échantillons  traités exposés pendant 64 heures dépassent cette  valeur minimum.

      <I>Exemple 2</I>    On traite un alliage de la composition donnée  dans l'exemple 1 et sous forme de brames tubulaires  à     2881)    C pendant 30 minutes dans une atmosphère  d'air non séchée contenant du     trifluorure    de bore  engendré par la décomposition de fluorure d'ammo  nium (883     g/m2    du volume du four). On expose les  échantillons traités ainsi que les échantillons non trai  tés à une atmosphère industrielle contenant des va  peurs de chlore pendant des laps de temps compris  entre 1 et 6 semaines.

   Lors de la vérification, on  constate que toutes les brames traitées sont dépour  vues de corrosion, quelle que soit la durée de l'expo  sition, tandis que les brames non traitées sont atta  quées sur une profondeur de 0,010 mm au bout d'une       semaine,    de 0,020 mm après 2 semaines, de 0,025 mm  après 4 semaines et de 0,071 mm après 6 semaines.

      <I>Exemple 3</I>    Des     profilés    extrudés en forme de L faits d'un       alliage        d'aluminium        comprenant        2,5        %        de        magné-          sium,        5,75        %        de        zinc,        1,6        %        de        cuivre,        0,

  24        %        de          chrome,        0,05        %        de        titane        et        0,004        %        de        béryllium,     sont chauffés dans un four vertical de chauffage pour  la mise en solution à atmosphère d'air, jusqu'à une  température de 2320 C qui est inférieure à la tem  pérature critique d'oxydation, température à laquelle  on a injecté 1359 g de     trifluorure    de bore gazeux  dans l'atmosphère non séchée du four (3,

  17 g de     tri-          fluorure    de bore par     m3    de volume du four). L'atmo  sphère contenant du     trifluorure    de bore est remise  en circulation pendant 30 minutes environ, tandis  qu'on élève la température du four, et on la renou  velle à environ     343o    C en la remplaçant par de l'air.  On chauffe ensuite les échantillons jusqu'à une tem-           pérature    de mise en solution de     530     C pendant 1  heure, puis on les     trempe    dans l'eau.

   Un examen  visuel montre qu'il n'y a pas de soufflures ou de  changement de teinte et l'examen métallographique  montre qu'il existe une oxydation négligeable due à  la température élevée. Les échantillons non traités du  même     alliage    soumis au     traitement    thermique précité  comportent des soufflures et une teinte gris-noir, dans  une mesure modérée.

      <I>Exemple 4</I>    Des échantillons de clinquant de 0,076 mm  d'épaisseur faits d'un alliage d'aluminium contenant  1,5 % de magnésium, 4,5 % de     cuivre    et       0,65        %        de        manganèse        sont        divisés        en        deux        groupes.     On traite au préalable les échantillons du premier  groupe, par exposition pendant environ 15 minutes  à une température d'environ     288(l    C,

   à des vapeurs  de     trifluorure    de bore engendrées par décomposition  de     fluoroborate    de calcium (282,5 g de     trifluorure     de     bore/rn3    du volume du four). On ne soumet pas  l'autre groupe à un traitement préalable. On chauffe  les deux groupes à     4931,    C pendant 1 heure dans une  atmosphère d'air ayant un point de rosée de 51,50 C.

    La vérification des échantillons traités montre qu'ils  ne comportent pas de soufflures ou n'ont pas subi de  changement de teinte, mais celle du second groupe  non traité montre qu'il     existe    une formation modérée  de soufflures et que les échantillons ont une teinte       gris-or.       <I>Exemple 5</I>    On divise en deux groupes d'échantillons des  tôles laminées à froid d'une épaisseur de 1,62 mm  faites d'un alliage ayant la composition indiquée dans  l'exemple 1.

   On traite le premier groupe au préala  ble par exposition pendant 15     minutes    à une tempé  rature de     260 C    dans une atmosphère d'air non  séchée contenant du     trifluorure    de bore engendré par  la décomposition du     fluoroborate    d'ammonium  (353 g de     trifluorure    de bore par mi de volume du  four), tandis qu'on ne soumet pas le deuxième groupe  à un traitement préalable. On divise les deux grou  pes en séries, on les place dans un four et on chauffe  chaque série de chaque groupe à 515,5 C pendant  une période de temps particulière comprise entre       3/.4    d'heure et 64 heures, comme on le voit sur le  tableau II.

   On trempe dans l'eau tous les échantillons  se trouvant à température élevée.  



  On soumet les échantillons à un examen     métallo-          graphique    et on donne au degré d'oxydation à tem  pérature élevée une valeur numérique arbitraire com  prise entre 0 et 10, 0 représentant une oxydation  faible ou nulle et 10 la condition la plus sévère. Les  échantillons non traités exposés pendant 32 et 64  heures ne sont pas affectés de valeur numérique en  raison de la détérioration très importante qui se pro  duit et qui dépasse l'échelle arbitraire.

   Les résultats  de l'examen métallographique sont donnés sur le  tableau II ci-dessous  
EMI0005.0032     
  
    <I>Tableau <SEP> 11</I>
<tb>  <I>Examen <SEP> métallographique</I>
<tb>  <I>des <SEP> échantillons <SEP> traités <SEP> et <SEP> non <SEP> traités <SEP> de <SEP> l'alliage</I>
<tb>  Temps <SEP> d'exposition <SEP> Degré <SEP> d'oxydation
<tb>  Traités <SEP> 3/4 <SEP> 0
<tb>  1 <SEP> 0
<tb>  1,5 <SEP> 0
<tb>  4 <SEP> 0
<tb>  16 <SEP> 0
<tb>  64 <SEP> 0
<tb>  Non <SEP> traités <SEP> l"/4 <SEP> 2
<tb>  1 <SEP> 3
<tb>  1,5 <SEP> 4
<tb>  4 <SEP> 5
<tb>  16 <SEP> 10
<tb>  32 <SEP> fortement <SEP> détériorés
<tb>  64 <SEP> fortement <SEP> détériorés       La protection assurée par le traitement préalable  contraste de manière frappante avec l'attaque subie  par les échantillons non traités, spécialement après  une longue période d'exposition,

   car elle correspond  à des conditions d'essai extrêmement sévères.    <I>Exemple 6</I>  On divise une série de pièces forgées en un       alliage    comprenant de l'aluminium, 4,3     fl/o    de     zinc,     3,3     ' /o    de magnésium, 0,60     1%    de cuivre,     0,2,0/0    de  manganèse, 0,18 % de chrome et 0,06'/o de titane  en deux groupes. Chaque pièce forgée pèse approxi  mativement<B>271</B> kg et les épaisseurs des pièces va  rient entre environ 12,7 et 87,2 mm.

   On     traite    au  préalable le premier groupe qui comprend 37 pièces  forgées en exposant celles-ci pendant environ 15 mi  nutes à une température de 2600 C environ dans une  atmosphère d'air non séchée contenant du     trifluorure     de bore engendré par la décomposition de     fluoro-          borate    d'ammonium déposé dans le four (46,2g de       trifluorure    de     bore/m3    de volume du four). Après  traitement préalable, on dégaze les pièces forgées par  exposition à une température de 5040 C pendant 72  heures dans une atmosphère d'air non séchée. On ne  soumet pas les 36 pièces forgées du second groupe  à un traitement préalable, ni à un dégazage.  



  On soumet ensuite les deux groupes à une se  conde opération d'obturation et à une opération de  forgeage de     finition,    après quoi, on les     chauffe    à  4430 C pour la mise en solution, on les trempe dans  l'eau et on les durcit par précipitation à 115,50 C.  Après le traitement thermique, on vérifie les pièces  forgées aux ultrasons et la norme de rebut est une  indication, égale ou- supérieure à celle qu'on obtient  avec un bloc de référence normalisé ultrasonique de  la marque       Alcoa    Série B  , No 5, de la distance  appropriée du métal.

   Les     résultats    obtenus. aux ultra-      sons avec le premier groupe ou groupe traité, sont  les suivants  32 pièces -     saines    (exemptes d'indications     ultra-          soniques)     1 pièce - 1     (#    3) ; 3     (#    3     +)     2 pièces - 1     (#    3) ; 4     (#    3     -)    ; 2 (multiple<B>#</B> 3)  1 pièce - 1     (#    5)  1 pièce - 1     (#    5) ; 2 5     -!-)     soit un total de 16 indications ultrasoniques et un  rebut de deux pièces forgées seulement.

   Toutes les  pièces forgées du deuxième groupe donnent des indi  cations ultrasoniques et le groupe comporte au total  403 indications comprises entre     #    3 et multiple       #    dans ce groupe, on met au rebut 28 pièces  forgées, soit 58 de la production.  



  La     différence    entre les deux groupes indiquée par  l'évaluation ultrasonique est très significative. Le fait  que 32 pièces forgées sont entièrement exemptes  d'indications montre     clairement    l'efficacité de la pré  sente invention pour faciliter le     dégazage    des arti  cles en alliage     aluminium-magnésium.     



  <I>Exemple 7</I>  On divise en deux groupes de 87 pièces chacun une  série de pièces forgées faites d'un alliage comprenant  de l'aluminium, 4,4 % de cuivre, 0,8     %    de     silicium,          0,8        %        de        manganèse        et        0,4        %        de        magnésium.        Cha-          cune    des pièces forgées pèse environ 52 kg et les       épaisseurs    des pièces varient entre environ 19,5 mm  et 76,2 mm.

   On traite au préalable les pièces du  premier groupe en les exposant pendant 15 minutes  à une température d'environ<B>2600</B> C dans une atmo  sphère d'air non séchée contenant du     trifluorure    de  bore engendré par la décomposition de     fluoroborate     d'ammonium (49,8 g de     trifluorure    de bore/ml de  volume du four), et on les soumet ensuite au dégazage  pendant 72 heures à une température d'environ  5040 C, dans une atmosphère d'air non séchée.

   On  soumet les pièces forgées     dégazées    et les pièces for  gées non traitées à une opération d'obturation et à  une opération de forgeage de finition, après quoi,  on les     chauffe    pour la mise en solution à 5040 C, on  les trempe dans l'eau et on les     durcit    par précipitation  à 171o C.

   Un examen aux ultrasons montre que le  premier groupe ne comporte sensiblement pas d'in  dication et que toutes les pièces satisfont aux normes  de vérifications ; on constate que le second groupe  contient de nombreuses indications et on rejette 65       pièces,        ce        qui        abaisse        le        taux        de        production    à     25        %     seulement.    <I>Exemple 8</I>    On divise en deux groupes une série de pièces  forgées de l'alliage décrit dans l'exemple 7, qui pèsent  chacune environ 61 kg et dont les épaisseurs va  rient entre environ 12,7 et 19 mm.

   On traite au    préalable les pièces du premier groupe en les expo  sant pendant 15 minutes à une température d'envi  ron<B>2600C,</B> dans une atmosphère d'air non séchée  contenant du     trifluorure    de bore engendré par la  décomposition de     fluoroborate    d'ammonium (49,8 g  de     trifluorure    de bore par     m3    de volume du four).  On soumet ensuite les échantillons traités au préala  ble à un dégazage à une température de 5040 C pen  dant environ 72 heures dans une atmosphère     d'air     non séchée.

   On soumet les pièces forgées dégazées  aussi bien que les pièces forgées non traitées à une  seconde opération d'obturation et à une opération de  forgeage de finition, après quoi on les chauffe à  5040 C pour la mise en solution, on les trempe dans  l'eau et on les durcit par précipitation à<B>1710</B> C.  Lors de la vérification, on constate que les pièces  du premier groupe sont sensiblement exemptes d'in  dications     ultrasoniques    et que toutes les pièces     répon-          dent    aux normes de vérification, tandis que les piè  ces du second groupe ou pièces non traitées donnent  de nombreuses indications et que seulement 50 0/0  des pièces forgées de ce groupe satisfont     les    normes  d'acceptation.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé pour rendre anticorrosif, à des tempé ratures élevées, un objet fini ou semi-fini composé d'alliage aluminium-magnésium contenant de 0,1 à 15 % de magnésium, caractérisé en ce qu'on expose ledit objet dans un four à une atmosphère contenant au moins 2,6 mg/1 de vapeur de trifluorure de bore durant une période comprise entre 1.
    et 45 minutes et à une température comprise entre 2041, C et<B>3990</B> C, mais inférieure à la température critique d'oxydation dudit alliage. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé suivant la revendication, caractérisé en ce qu'on expose l'objet à l'action de l'atmosphère contenant du trifluorure de bore à une température comprise entre 204 et 302o C. 2. Procédé suivant la revendication, caractérisé en ce que ladite atmosphère est de l'air. 3. Procédé suivant la revendication et la sous revendication 2, caractérisé en ce que l'air contient au moins 0,5 g, mais pas plus de 103,5 g d'eau par m3. 4.
    Procédé suivant la revendication, caractérisé en ce que la vapeur de trifluorure de bore est four nie en introduisant ladite vapeur dans ladite atmo sphère. 5. Procédé suivant la revendication, caractérisé en ce qu'on fournit la vapeur de trifluorure de bore en exposant à ladite atmosphère un composé inorga nique solide contenant du trifluorure de bore qui donne du trifluorure de bore à une température com prise entre 204 et<B>3990</B> C.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
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DE19539305A1 (de) * 1995-10-23 1997-04-24 Dechema Verfahren zur Erhöhung der Korrosionsbeständigkeit von Werkstoffen auf der Basis TiAl über die Reaktion von halogenhaltigen Verbindungen aus der Gasphase mit der Werkstoffoberfläche

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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DE19539305A1 (de) * 1995-10-23 1997-04-24 Dechema Verfahren zur Erhöhung der Korrosionsbeständigkeit von Werkstoffen auf der Basis TiAl über die Reaktion von halogenhaltigen Verbindungen aus der Gasphase mit der Werkstoffoberfläche

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