<Desc/Clms Page number 1>
Amorce électrique pour projectile On connait déjà des amorces électriques pour pro- jectile, comprenant deux électrodes reliées l'une à l'autre, par un pont conducteur porté par un support isolant. Lorsqu'on applique une tension entre les. deux électrodes, il se produit une étincelle entre une de ces électrodes et le pont conducteur, cette étincelle présentant d'excellentes propriétés pour l'allumage d'une charge détonante.
Les amorces connues de ce genre donnent d'excellents résultats, mais sont relativement coûteuses à la fabrication. En effet, ces amorces sont constituées par une électrode en forme de douille dans laquelle est logée. une bague en matière isolante à l'intérieur de laquelle est fixée l'autre électrode qui est constituée par une petite tige.
Le support isolant pour le pont conducteur est formé par de l'émail dont la solidification, est obtenue par une cuisson du tout à une température de l'ordre de 800 . La bague de matière isolante doit pouvoir supporter cette température élevée, ce qui conduit à l'emploi de matières isolantes coûteuses et fragiles., du genre céramique. La présente invention a pour objet une amorce électrique du genre précité, mais dont la fabrication est plus simple et par conséquent moins. coûteuse.
Cette amorce est caractérisée en ce qu'une desdites électrodes. est constituée par une pièce métallique présentant un doigt axial en saillie, le support isolant étant disposé sur une face de cette pièce, qui est cylindrique:
, et entourant ce doigt, le pont conducteur étant disposé sur ce support de façon à être en contact électrique avec, l'extrémité du doigt, la seconde électrode présentant une partie en forme de pot entourant la première électrode avec interposition d'un isolant, le fond de ce pot présentant un orifice disposé en, face du doigt, le bord de cet orifice étant en contact électrique avec le pont conducteur.
La figure unique du dessin annexé représente, à titre d'exemple, une coupe d'une forme d'exécution de l'amorce, objet de l'invention.
Cette amorce comprend une électrode 1, constituée par une pièce en, acier de forme générale cylin- drique, présentant un doigt 2 faisant saillie sur une face concave 3 de l'électrode 1. Dans la face opposée à la face 3 s'ouvre un alésage fileté 4 qui est destiné à permettre l'amenée de courant à la pièce 1. Un support isolant 5, constitué par de l'émail, est disposé sur la face 3 et entoure le doigt 2.
Cependant, la face d'extrémité de ce doigt n'est pas recouverte par l'émail, mais elle est en contact avec une couche 6 de métal déposé sous. forme colloïdale, constituant un pont conducteur. La manière de déposer cette couche 6 n'est pas indiquée ici, car elle est d'écrite en détail dans le brevet suisse No 307005.
L'amorce comprend une seconde électrode 7, présentant une partie en forme de pot, entourant la première électrode 1 avec interposition d'un isolant 8. Cette seconde électrode 7 est constituée par une douille 9 dont une extrémité présente des bords 10 rabattus pour emprisonner la première électrode 1 et dont l'autre extrémité est constituée par une pièce 11 forcée dans la douille 10.
Cette pièce 11 est de forme générale cylindrique évidée et une de ses extrémités est fermée par une partie 12 qui présente en son centre un orifice 13 dont le bord est en contact électrique avec la couche 6 de métal colloïdal. La pièce 11 présente un logement 14 destiné à contenir une charge détonante, qui n'est pas représentée au dessin.
Lorsque cette charge a été mise en place, on peut fermer le logement 14, par exemple au moyen d'un
<Desc/Clms Page number 2>
disque en carton, et fixer ce dernier en rabattant les bords supérieurs de la douille 9 et de la pièce 11.
La fabrication de l'amorce décrite est simple et peu coûteuse, car l'électrode 1 est obtenue par décolletage. Ensuite, une goutte d'émail est déposée sur la face 3 de façon, à entourer le doigt 2, puis l'ensemble est cuit dans un four pour obtenir la solidification de l'émail. Grâce au fait que la face 3 est concave, la goutte d'émail n'a pas tendance à couler le long des bords de l'électrode 1.
Après la sortie du four, on meule légèrement l'extrémité du doigt 2 pour être assuré d'obtenir un bon contact entre ce doigt et la couche 6 de métal qui est appliquée ensuite sur l'extrémité de ce doigt et sur le support isolant 5 formé par l'émail durci. .L'électrode 1 est ensuite introduite dans la douille 9 formant une partie de l'électrode 7, avec interposition du manchon isolant 8.
Comme ce manchon isolant n'est pas soumis à la cuisson en même temps que l'émail, il peut être constitué en une matière isolante peu coûteuse, par exemple un carton imprégné.
L'amorce qui vient d'être décrite est facile à construire et peut présenter de très petites dimensions; à titre d'exemple, le diamètre extérieur de la douille 9 pourrait être de l'ordre de 5 mm, la hauteur de cette douille étant de 7 mm environ. Cette amorce peut facilement être fixée sur un projectile, par exemple en la vissant sur une tige filetée -qui vient s.'en- gager dans l'alésage fileté 4 et qui constitue en, même temps une amenée de courant à l'électrode 1.
On pourrait, bien entendu, prévoir des variantes d'exécution et, en particulier, il n'est pas indispensa- ble que l'électrode 7 présente un logement pour une charge détonante. En effet, cette électrode pourrait être constituée par une pièce en forme de pot, entourant la première électrode 1 avec interposition d'un isolant 8, le fond de ce pot présentant un orifice correspondant à l'orifice 13 indiqué au dessin.
La face 3 de l'électrode 1 ne doit pas non plus être nécessaire- ment concave et elle pourrait être plane. Dans ce cas, on pourrait prévoir un petit rebord entourant cette face et destiné à faciliter le maintien en place de la goutte d'émail qui est déposé à l'état liquide pour constituer le support 5.
La couche 6 formant lé pont conducteur pourrait être constituée par un vernis contenant du métal ou du graphite en poudre, ou encore par une couche métallique très mince, déposée par des procédés connus tels que l'évaporation sous vide ou 1a réduction chimique.
<Desc / Clms Page number 1>
Electric initiator for projectile Electric initiators for projectile are already known, comprising two electrodes connected to one another by a conductive bridge carried by an insulating support. When a voltage is applied between the. two electrodes, a spark is produced between one of these electrodes and the conductive bridge, this spark having excellent properties for igniting a detonating charge.
Known primers of this type give excellent results, but are relatively expensive to manufacture. Indeed, these primers are constituted by a socket-shaped electrode in which is housed. a ring of insulating material inside which is fixed the other electrode which is constituted by a small rod.
The insulating support for the conductive bridge is formed by enamel, the solidification of which is obtained by firing at all at a temperature of the order of 800. The ring of insulating material must be able to withstand this high temperature, which leads to the use of expensive and fragile insulating materials, of the ceramic type. The present invention relates to an electrical primer of the aforementioned type, but the manufacture of which is simpler and consequently less. expensive.
This primer is characterized in that one of said electrodes. is formed by a metal part having a projecting axial finger, the insulating support being arranged on one face of this part, which is cylindrical:
, and surrounding this finger, the conductive bridge being arranged on this support so as to be in electrical contact with the end of the finger, the second electrode having a pot-shaped part surrounding the first electrode with the interposition of an insulator, the bottom of this pot having an orifice arranged opposite the finger, the edge of this orifice being in electrical contact with the conductive bridge.
The single figure of the appended drawing represents, by way of example, a section of an embodiment of the primer, object of the invention.
This primer comprises an electrode 1, formed by a part made of steel of generally cylindrical shape, having a finger 2 projecting from a concave face 3 of the electrode 1. In the face opposite to the face 3 opens a threaded bore 4 which is intended to allow the supply of current to the part 1. An insulating support 5, consisting of enamel, is placed on the face 3 and surrounds the finger 2.
However, the end face of this finger is not covered by the enamel, but it is in contact with a layer 6 of metal deposited under. colloidal form, constituting a conductive bridge. The manner of depositing this layer 6 is not indicated here, as it is described in detail in Swiss Patent No. 307005.
The primer comprises a second electrode 7, having a portion in the form of a pot, surrounding the first electrode 1 with the interposition of an insulator 8. This second electrode 7 is constituted by a sleeve 9, one end of which has edges 10 folded down to trap the first electrode 1 and the other end of which is formed by a part 11 forced into the socket 10.
This part 11 has a generally hollowed out cylindrical shape and one of its ends is closed by a part 12 which has at its center an orifice 13, the edge of which is in electrical contact with the layer 6 of colloidal metal. Part 11 has a housing 14 intended to contain a detonating charge, which is not shown in the drawing.
When this load has been put in place, the housing 14 can be closed, for example by means of a
<Desc / Clms Page number 2>
cardboard disc, and fix the latter by folding the upper edges of the sleeve 9 and of the part 11.
The manufacture of the described primer is simple and inexpensive, because the electrode 1 is obtained by turning. Next, a drop of enamel is deposited on face 3 so as to surround finger 2, then the whole is fired in an oven to obtain solidification of the enamel. Thanks to the fact that face 3 is concave, the drop of enamel does not tend to flow along the edges of electrode 1.
After leaving the oven, the end of the finger 2 is lightly grinded to be sure to obtain good contact between this finger and the layer 6 of metal which is then applied to the end of this finger and to the insulating support 5 formed by hardened enamel. .The electrode 1 is then introduced into the socket 9 forming part of the electrode 7, with the interposition of the insulating sleeve 8.
As this insulating sleeve is not subjected to the baking at the same time as the enamel, it can be made of an inexpensive insulating material, for example an impregnated cardboard.
The primer which has just been described is easy to construct and can have very small dimensions; by way of example, the outside diameter of the sleeve 9 could be of the order of 5 mm, the height of this sleeve being approximately 7 mm. This primer can easily be fixed on a projectile, for example by screwing it on a threaded rod -which engages in the threaded bore 4 and which at the same time constitutes a current supply to the electrode 1. .
One could, of course, provide alternative embodiments and, in particular, it is not essential that the electrode 7 has a housing for a detonating charge. Indeed, this electrode could be constituted by a pot-shaped part, surrounding the first electrode 1 with the interposition of an insulator 8, the bottom of this pot having an orifice corresponding to the orifice 13 indicated in the drawing.
The face 3 of the electrode 1 does not have to be necessarily concave either and it could be flat. In this case, one could provide a small rim surrounding this face and intended to facilitate the holding in place of the drop of enamel which is deposited in the liquid state to constitute the support 5.
The layer 6 forming the conductive bridge could be constituted by a varnish containing powdered metal or graphite, or even by a very thin metal layer, deposited by known processes such as vacuum evaporation or chemical reduction.