CH337658A - Procédé de fabrication d'objets façonnés - Google Patents

Procédé de fabrication d'objets façonnés

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CH337658A
CH337658A CH337658DA CH337658A CH 337658 A CH337658 A CH 337658A CH 337658D A CH337658D A CH 337658DA CH 337658 A CH337658 A CH 337658A
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polymer
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Inventor
Alvin Richter George
Lincoln Brown George
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Rohm & Haas
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Description


  Procédé de fabrication d'objets façonnés    La présente invention se rapporte à la fabrica  tion d'objets façonnés, tels que fibres, filaments, filés,  pellicules, etc., à partir d'un polymère     vinylidénique     ou vinylique.  



  On a proposé de coaguler     dans    une solution sa  line des matières résineuses thermoplastiques non  élastiques, telles que les polymères du chlorure de       vinylidène,    à     partir    de leurs dispersions aqueuses  sous forme de     filaments    ou baguettes plus ou moins  continus ou discontinus, susceptibles d'être débar  rassés par lavage des impuretés ou matières pol  luantes solubles. Le produit coagulé ainsi obtenu est  moulé ou extrudé et donne des produits limpides peu  colorés. Ce procédé proposé n'est pas dirigé vers  la préparation de filaments, fibres ou pellicules     auto-          portantes    relativement résistants, à utiliser directe  ment.  



  On a également proposé de     faire    des     filaments     à partir de dispersions aqueuses de     polytétrafluoro-          éthylène    à particules dispersées dont la structure est  celle d'un ruban au moins en partie. La préparation  de ces dispersions exige un type particulier d'agent  dispersant. Le traitement de la matière obtenue par       extrudage    exige des conditions critiques de façon  nage et de manipulation, par exemple une tempé  rature de frittage élevée.  



  La présente invention se propose de fournir des  filaments, fils et     pellicules        autoportantes    résistants,       cohérents,    à l'aide de dispersions aqueuses de matières  polymères thermoplastiques, d'une manière simple,  économique et séduisante, les objets obtenus étant  stables au-dessus des températures de transition ap  parente du     second    ordre des substances polymères    dont ils sont formés, ce qui empêche la rétraction des  filaments et des pellicules quand on les     chauffe.     



  L'invention concerne un procédé de fabrication  de produits façonnés, tels que des fibres, des fila  ments, des pellicules, etc., à l'aide d'une matière po  lymère vinylique ou     vinylidénique    thermoplastique,  comportant le passage d'une dispersion aqueuse stable  de particules de matière polymère thermoplastique  sous forme de molécules     linéaires    ayant un poids  moléculaire de 50 000 à 2 000 000 et une tempé  rature apparente de transition du second ordre de  240 à 1000 C, lesdites particules étant dispersées, à  l'aide d'un agent émulsionnant,

   sous forme de par  ticules qui présentent une grosseur inférieure à deux       microns        et        constituent        au        moins        20        %        de        la        disper-          sion    -aqueuse, à travers un orifice, directement dans  un bain     coagulant    aqueux contenant, en solution,

   5  à     50        %        d'un        électrolyte        et        ayant        un        pH        d'au        moins        8,     puis le lavage du produit     façonné    résultant, son  chauffage à une température comprise entre 600 et  4000 C et     suffisamment    élevée pour     porter    ledit  produit au-dessus de sa température de transition  apparente du second ordre mais au-dessous de la  température à laquelle se produit une décomposition  chimique,

       enfin    l'étirage du produit à raison de 50  à     2000        %.        Si        le        produit        ainsi        obtenu        doit        être        utilisé     sous cette forme, on le refroidit alors au-dessous de  la température de transition du second ordre. Si on  doit lui faire subir un autre traitement, une opéra  tion de refroidissement n'est pas essentielle. De pré  férence le produit est traité chimiquement en vue de  sa stabilisation.  



  Les matières polymères dispersées     utilisées    pos  sèdent avantageusement une     température    apparente      de transition du second ordre comprise entre 30 et  85 et spécialement 40 et 70  C. Ces polymères peu  vent être préparés par polymérisation en émulsion  pour donner des dispersions aqueuses dans lesquelles  les particules dispersées ont des dimensions infé  rieures à deux microns et ont de préférence une di  mension     particulaire        moyenne    inférieure à 0,1 mi  cron.  



  Les dispersions aqueuses doivent avoir une sta  bilité     suffisante    pour permettre leur passage dans  une buse capillaire sans coagulation     mécanique    sus  ceptible de diminuer ou d'obstruer le tuyau ou l'ori  fice capillaire. -Sont dites stables des dispersions  aqueuses possédant cette propriété.

   Les dispersions       doivent        également        contenir        au        moins        20        %        de        poly-          mère    thermoplastique dispersé et peuvent en     conte-          nir        jusqu'à        65        %,

          ce        qui        est        voisin        de        la        concentra-          tion    à laquelle la prise en gel se produit     théorique-          ment.        Elles        en        contiennent        de        préférence        30    à     50        %.     Lorsque la teneur en produits solides diminue, au  moins dans l'ordre inférieur de la gamme,

   la facilité  du filage diminue également en général.  



  La température de transition apparente du second  ordre (Tg) est définie comme étant la température à  laquelle la première dérivée des variables thermody  namiques, telles que le coefficient de dilatation ou la  capacité     thermique,    change brusquement. Cette tem  pérature de transition est une température d'inflexion  que l'on     détermine    commodément en dressant la  courbe du module de rigidité en fonction de la tem  pérature. Un procédé commode de détermination de  ce module et de la température de transition est  décrit par     Williamson,    British Plastics 23, 87-90.  Les valeurs Tg utilisées ici sont     généralement    les  températures auxquelles le module est de 300     kg/cm2.     



  L'acrylonitrile, le     méthacrylonitrile,    le chlorure  de vinyle et le styrène, donnent des     homopolymères     dont les valeurs Tg sont trop élevées. Le méthacry  late de méthyle est presque à la     limite    et donne une  valeur Tg d'environ 1050 C. Par contre, les poly  mères des divers     acrylates    d'alcoyle, nombre de poly  méthacrylates d'alcoyle et d'éthers polyvinyliques in  solubles dans l'eau manifestent des valeurs Tg trop  basses pour donner des fibres intéressantes. Néan  moins, on obtient souvent des copolymères intéres  sants en utilisant les deux types de monomères.  



       Ainsi,        un        copolymère        formé        de        94        %        de        métha-          crylate        de        méthyle        et        de    6     %        d'acrylate        de        méthyle     en poids a un Tg de 1000 C environ et un     copoly-          mère    20/80 un Tg dé 260 C.  



       Un        copolymère        filable        formé        'de        95        %        de        mé-          thacrylate        de        méthyle        et        dé    5     %        d'acrylate        d'éthyle,     en poids,

   a un Tg de 980 C et un copolymère     formé          de        40        %        de        méthacrylate        de        méthyle        et        de        60        %          d'acrylate    d'éthyle un Tg de 240 C, ce qui est la  valeur limite.

   On peut faire appel, au lieu des     acry-          lates    de méthyle et d'éthyle     ïndiqués    ci-dessus, à des  mélanges de ces     acrylates    ou à d'autres     acrylates     d'alcoyle en proportions convenables de manière à  obtenir des     copolymères    possédant les Tg voulus. -    Un copolymère de méthacrylate de méthyle et  de méthacrylate de     n-butyle    dans un rapport 90/10  possède un Tg de     93     C et peut être     filé    à partir de  dispersions.

   C'est également le cas d'autres rapports,  comme 80/20 (Tg =     86o    C), 60/40 (Tg =     70     C),  40/60 (Tg =     55o    C), 20/80 (Tg =     40     C) et l0/90  (Tg = 330 C). Les polymères du méthacrylate de  butyle d'un Tg d'environ     25,1    C peuvent être filés,  avec précaution, à partir de dispersions de polymé  thacrylate de butyle. On ne peut utiliser les métha  crylates d'alcoyle normaux supérieurs que comme  constituants de copolymères.  



       Les    polymères et copolymères des esters acryli  ques et méthacryliques sont probablement les plus  intéressants pour un certain nombre de raisons.  L'une d'elles est que ces matières polymères possè  dent une stabilité exceptionnelle à l'égard de la lu  mière et de l'oxygène et sont incolores. Dans les     co-          polymères    formés de ces esters, on peut introduire  des groupes provenant d'autres composés     polyméri-          sables    tels que des     itaconates    d'alcoyle, du styrène,  des éthers vinyliques, des esters vinyliques, sans dé  truire les propriétés intéressantes propres aux résines  acryliques.

   On peut préparer les copolymères d'es  ters et     d'acrylonitrile    ou de     méthacrylonitrile    ayant  les propriétés requises et possédant une bonne résis  tance à l'altération de la coloration et autres chan  gements, en particulier quand la portion     nitrile    ne       dépasse        pas        55        %        en        poids.     



  On peut préparer une série de dispersions     fi-          lables,    par exemple, à partir de l'acrylonitrile et de       l'acrylate    d'éthyle. On peut préparer des copolymères  types de ces deux matières suivant des rapports de  75/25     (Tg    =     95()    C), 70/30 (Tg     =    87  C), 60/40  (Tg = 700 C), 50/50 (Tg = 530 C), 40/60 (Tg  =     371,    C), 35/65 (Tg =     28o    C), etc.  



  Une caractéristique chimique commune des poly  mères et copolymères applicables au filage sous  forme de dispersions est la présence d'au moins une  sorte de groupe polaire facilement hydrolysable, ou  la présence d'un groupe polaire fort, en particulier  dans un composant relativement insoluble dans l'eau.  Ces groupes polaires sont principalement à fonction  oxygène, azote ou les deux. Le ou les groupes     hydro-          lysables    sont susceptibles de donner des groupes  hydroxyles alcooliques ou des groupes carboxyli  ques. On doit, toutefois, faire remarquer que les  matières polymères ne sont pas converties en masse  en produits possédant ces     groupes    à titre de groupes  fonctionnels ou actifs.

   Il semble plutôt que la pré  sence de groupes polaires hydrolysables joue un  certain rôle dans le filage, la coagulation, la     coales-          cence    et l'union des particules de polymère de ma  nière à former des fibres et des pellicules résis  tantes, se tenant d'elles-mêmes, pouvant être ma  nipulées jusqu'à ce qu'une bonne coalescence puisse  se produire pour former des produits d'une grande  ténacité. Cet effet est en grande partie de     conférer     de     l'hydroplasticité    par suite de l'affinité pour l'eau.  Il semble qu'il se produise une certaine hydro-      lyse, mais elle n'est que légère.

   Il n'est pas  nécessaire que la totalité des composants d'une  résine dispersée contienne des groupes polaires  hydrolysables, car une faible proportion des mono  mères entrant dans un copolymère peut être exempte  de groupes polaires ou contenir un groupe relative  ment stable et difficilement hydrolysable, tel qu'un  groupe éther. De même, les groupes polaires néces  saires comme les groupes hydroxyle ou carboxyle  peuvent être fournis en proportions limitées direc  tement par des monomères pouvant être     copoly-          mérisés    en émulsion avec d'autres composés     mono-          éthyléniquement    non saturés polymérisables inso  lubles dans l'eau.

   On doit en outre noter que l'on  ne peut incorporer une forte proportion d'un com  posé exempt de groupes hydroxyle ou carboxyle et  d'une bonne solubilité dans l'eau dans un     copoly-          mère    formé par polymérisation en émulsion. D'autre  part, on peut incorporer un composé     monoéthyléni-          quement    non saturé relativement insoluble dans l'eau  et polymérisable, contenant la sorte nécessaire de  groupe polaire, par exemple des groupes hydroxyle  alcoolique ou carboxyle, à la condition qu'ils per  mettent la formation de polymères à grosses molé  cules.

   L'éther     hydroxypentylvinylique        fournit    un élé  ment de combinaison typique et très intéressant, alors  que les éthers de ce type ne subissent pas de polymé  risation appréciable en présence des catalyseurs à  radicaux libres qui sont utilisés dans les polymérisa  tions en émulsions.  



  Un autre type de groupe actif qui peut être in  troduit dans les copolymères dispersés est le groupe  époxy, comme dans le cas de     l'acrylate    ou le métha  crylate de     glycidyle.    Les groupes époxy présents dans  les     chaines    carbonées longues sont même d'un inté  rêt plus grand que dans les groupes     glycidyles.     



  Les matières monomères utilisables comme élé  ments de construction des matières polymères dis  persées mises en     oeuvre    dans le procédé selon l'in  vention sont les composés qui peuvent être polymé  risés ou au moins     copolymérisés    sous l'action d'un  catalyseur à radical libre. Ces matières sont les es  ters, éthers, amides, nitriles, aldéhydes,     hydroxy-          éthers,        hydroxyesters,    éthers et esters contenant les  groupes     uréido,    hydrocarbure, halogénure, anhydride,  acide, etc.

   On peut utiliser pour la     réticulation    des  composés contenant un substituant actif tel qu'un  groupe carboxyle, hydroxyle, époxy,     isocyanato    ou       uréido,    etc., qui sont extrêmement utiles.  



  La viscosité relativement faible des dispersions  aqueuses permet de les faire passer sans usage de  pressions élevées à travers un orifice dans un bain  de coagulation. Pour cette raison l'orifice, buse ou fi  lière peut être d'une construction relativement lé  gère et (ou) d'une matière qui ne pourrait être utili  sée sous les pressions antérieurement nécessaires  dans le filage des fibres à partir de produits fondus  ou de solutions visqueuses, bien que celles-ci puis  sent contenir relativement peu de matière formant  les fibres.    Le dispositif de filage peut ne comporter qu'un  seul orifice ou présenter des orifices multiples, comme  dans le cas des filières ordinaires utilisées dans la  fabrication de la rayonne. Les ouvertures peuvent  être rondes, elliptiques ou en forme de fente.

   La  dispersion est envoyée commodément sous pression  constante ou déplacement constant, par exemple à  l'aide d'un piston à huile. Les pompes à engrenages  ne conviennent que lorsque les dispersions sont très  stables et résistantes au cisaillement mécanique.  



  La buse ou filière est placée en contact direct  avec le bain coagulant. La résine dispersée qui y  passe forme une structure continue d'une solidité  plus ou moins grande. Le bain coagulant comprend  une solution aqueuse d'électrolyte, le pH du     bain     étant de 8 au moins. Les bains les plus efficaces ont  un pH d'au moins 12 et une teneur en électrolyte de  10 à 40 %.

   On peut utiliser un électrolyte soluble  dans l'eau, comme le chlorure de sodium, le chlo  rure de lithium, le chlorure de potassium, le carbo  nate de sodium, le sulfate de sodium, l'acétate de  sodium, le sulfate de potassium, le     formiate    de so  dium ou de potassium, les phosphates de sodium des  divers types comprenant des phosphates complexes,  des bases comme les hydroxydes de sodium et de  potassium, ou des mélanges de ces électrolytes.

   L'al  calinité peut être également fournie par un hydroxyde  d'ammonium quaternaire comme l'hydroxyde de     tri-          méthylbenzylammonium,    l'hydroxyde     d'hydroxy-          éthyltriméthylammonium    ou l'hydroxyde de     di-          méthyldibenzylammonium.    Des matières organiques  comme le glucose et l'urée peuvent également figurer  dans le bain.  



  La composition du bain coagulant dépend en  partie du polymère ou du copolymère utilisé. Dans  le cas de copolymères possédant une valeur Tg re  lativement élevée, on obtient les résultats les meil  leurs en     faisant    appel à une teneur en base relative  ment élevée dans le bain coagulant. Ceci     apparait     désirable également dans le cas des copolymères dans  lesquels les groupes polaires sont moins     facilement     saponifiés ou hydrolysés. Quelques essais démontre  ront quelles sont les compositions et les concentra  tions les plus efficaces du bain coagulant pour une  dispersion donnée.

   On peut également noter que dans  l'ordre inférieur des teneurs en solides des disper  sions, il est préférable de faire appel à des bains co  agulants contenant une forte     concentration    de solides  dissous. On peut efficacement coaguler des disper  sions à fortes teneurs en solides dans des bains con  tenant une large gamme d'électrolytes dissous.  



  La température du bain coagulant est d'ordi  naire comprise entre 30 et 1050 C. La température  particulière choisie dépend d'un     certain    nombre de  facteurs. Dans le cas des     résines    à valeurs Tg relati  vement plus élevées, on doit utiliser des tempéra  tures de bain également relativement plus élevées.  Lorsque la concentration totale en base et en élec  trolyte du bain augmente, on peut abaisser la tempé  rature du bain. En tout cas, la température du bain      ne doit pas être assez élevée pour provoquer la co  agulation de la résine derrière les ouvertures des  buses ou de la filière. Ce dernier facteur est natu  rellement en relation avec le modèle d'appareil, la  nature et la température de la dispersion et la vi  tesse de filage.

   La buse ou filière peut être par exem  ple chemisée et refroidie. La     face    de la buse peut être  horizontale ou     verticale.    Le filage peut être effectué  avec succès verticalement, en montant ou en descen  dant, ou dans un plan généralement     horizontal    ou fai  sant un angle avec     l'horizontale.     



  L'immersion du filament, du fil ou de la pelli  cule ou autre objet de forme déterminée récemment  formé peut être de moins de 25 mm ou de plusieurs  dizaines de     centimètres.    La longueur du parcours  dans le bain     coagulant    ne semble pas un facteur cri  tique mais plutôt un facteur qui dépend à la fois  de la concentration, de la température et de la vi  tesse de formation du produit. La coagulation se  produit très rapidement à la face de la buse ou de la  filière ou très près d'elle.

   L'exposition du produit  à des bains fortement     alcalins    provoque l'hydrata  tion et une     certaine    hydrolyse à la surface des par  ticules polymères, et     il    est     indiqué    que l'exposition du  produit de forme déterminée au bain coagulant soit       suffisante    pour obtenir des effets superficiels de cette  sorte.  



  La vitesse de formation du filament, du     fil    ou  de la feuille ou autre objet de forme     déterminée    est  habituellement de 1 à 25 mètres par minute. Il est  nécessaire de filer au moins à cette vitesse pour évi  ter la coagulation dans les orifices de refoulement.  Les vitesses plus élevées dépendent de la résine  utilisée, de la nature du bain et du modèle d'appareil.  Le produit formé est tiré dans le bain habituellement  sous une légère tension.  



  Pour laver le produit formé, on utilise générale  ment de l'eau ou de l'eau acidulée. La température  de l'eau ou autre milieu de lavage peut être commo  dément de 20 à 800 C et de préférence de 30 à  500 C. Il est bon de faire suivre un lavage acide  d'un lavage à l'eau pour enlever les traces éventuelles  d'acide, sauf quand on utilise un acide organique li  quide, l'acide pouvant alors faciliter l'agglomération  des particules de polymère. La liqueur acide de  lavage peut contenir environ 1 0/0 ou plus d'un acide  faible ou fort.

   Une solution acide de lavage     parti-          culièrement        commode        contient    1 à     20        %        d'acide        acé-          tique    ou d'acide formique, ou d'un acide carboxylique  quelconque soluble dans l'eau. On peut utiliser des  concentrations en acide supérieures jusqu'au point où  l'on observe un     effet    solvant, qui peut être parfois  avantageux. L'acide chlorhydrique et l'acide sulfu  rique étendus sont avantageux.     Il    est préférable que  l'acide appliqué soit volatil.

   Un système opératoire  avantageux comporte un lavage à l'eau, un lavage  à l'eau acidulée et un autre lavage à l'eau. Le la  vage peut se faire par immersion, sous un courant  ou par aspersion, commodément au moment où le    filament. le fil ou la feuille passe sur les cylindres  ou autres dispositifs d'avancement.  



  Le produit lavé est alors séché et chauffé au point  où s'effectue la coalescence des particules mais non  leur fusion. Au moment où l'eau quitte les produits  mis en forme dont les surfaces ou l'intérieur con  tiennent des groupes polaires, il peut se manifester  des forces puissantes de tension superficielle qui  tendent à étirer ensemble les particules et en provo  quer une sorte de fusion sans qu'il soit nécessaire de  fondre.  



  La température du produit doit être supérieure  à la valeur Tg de la matière polymère. La matière  polymère atteint une température, au moment où  l'eau libre quitte le produit formé, qui est supérieure  à sa valeur Tg mais inférieure à l'ordre de tempé  rature où se produit une décomposition chimique. On  atteint habituellement une température d'au moins  300 C au-dessus de la valeur Tg. Bien qu'il soit diffi  cile de déterminer avec certitude la température  vraie du filament, du     filé    ou de la pellicule au cours  du séchage, la température environnante de l'espace  par lequel passe le     filament,    le filé ou la pellicule  peut être fixée.

   Celle-ci est de préférence de 100  à     2501,    C, la valeur optimum étant déterminée par  la nature de l'objet en forme, la présence et la na  ture de la solution de lavage, le type d'appareil et  la vitesse de passage dans cet appareil.  



  Dans un filé à plusieurs filaments,     il    peut se  produire certaines unions superficielles des fila  ments, mais ces filaments réunis peuvent être sépa  rés par une action mécanique légère ou le passage  du filé sur une arête. Il est assez remarquable que  la coalescence des particules dans un filament puisse  être ainsi provoquée, même avec des températures  environnantes allant jusqu'à     4000C.,    sans collage  définitif des filaments entre eux. On peut, bien en  tendu, si on le veut, provoquer l'agglomération par  fusion des filaments en soumettant les filés à des  températures suffisamment élevées pendant le temps  nécessaire. Il peut se produire au cours de ce chauf  fage un certain retrait du filé à moins qu'il ne soit  maintenu sous tension.

   Ceci est sans importance en  raison de ce qu'un certain moment après la jonc  tion des particules présentes dans le filament, le fil,  le filé ou la pellicule est soumis à l'opération d'éti  rage. On peut effectuer un certain étirage par exemple  au cours du séchage ou même avant.  



  L'étirage après séchage à fusion est effectué     d7or-          dinaire    à une température de 80 à     2501,    C. La tem  pérature environnante peut naturellement être plus  élevée. La matière chauffée passe sur des roues ou  des cylindres à vitesses périphériques différentes de  manière à provoquer un étirage de 50 à 2000 0/0. Un       étirage        de        300    à     1000        %        environ        est        désirable.     Quand le produit étiré quitte l'appareil à étirer, il  est normalement refroidi.

   Quand la valeur Tg est  supérieure à la température atteinte au refroidisse  ment, le degré d'étirage atteint dans le dispositif dif  férentiel se conserve normalement.      Quand on doit procéder à un autre traitement,  une opération déterminée de refroidissement n'est  pas nécessaire. Le fil, le filament ou la pellicule peut  être enroulé sur une bobine ou un dévidoir ou envoyé  directement dans le ou les     appareils    de traitements  supplémentaires.  



  Les filaments, fils ou     filés    produits par les seules  opérations ci-dessus décrites sont intéressants pour  la fabrication de divers     types    d'étoffes. Ils sont par  exemple intéressants comme base de tissu dans la  fabrication des     feuilles    caoutchoutées élastiques, dans  celle des tapis, couvertures,     étoffes    d'ameublement et  objets en crêpe. Ils sont intéressants pour les     étoffes     dont le rétrécissement est souhaitable, tels que les  tissus filtrants ou les matières à tissage serré portées  sous la pluie.

   Les filaments ou les fils peuvent être  coupés et appliqués à la fabrication d'étoffes non  tissées et     uilisées    sous forme de bourre dans des  systèmes de laine, de laine peignée ou de coton, ou  des systèmes mixtes.  



  Les filaments,     filés    et pellicules peuvent être  traités au moyen des adjuvants de traitement et des  préparations d'apprêts ordinaires dans l'industrie  textile. On peut également faire agir sur leurs groupes  actifs des agents de     réticulation,    par exemple avant  le chauffage ou avant l'étirage.  



  L'usage d'un réactif extérieur n'est toutefois  pas essentiel, car il peut exister ou se développer des  groupes mutuellement actifs dans un polymère. On  peut ainsi préparer un copolymère contenant des  substituants     uréido    qui, lorsqu'ils sont     chauffés,    se  décomposent pour donner des groupes     isocyaniques.     Ils sont     actifs    avec de nombreux types de groupes  qui peuvent figurer dans un polymère et qui pos  sèdent de l'hydrogène actif, y compris des groupes       uréido.    On peut également mélanger deux ou plu  sieurs dispersions aqueuses d'espèces     différentes    de  produits polymères,

   l'une contenant un groupe actif  à l'égard d'un     groupe    de l'autre espèce. La réaction  entre les deux groupes ne se produit que si la tem  pérature est suffisamment élevée et le temps de réac  tion. est suffisamment long, ce qui permet de ne  compléter la     réticulation    qu'après l'étirage à la  chaleur.  



  Les exemples suivants     illustrent    l'invention. Les  parties y sont exprimées en poids, sauf indication  contraire.  



  <I>Exemple 1</I>  On prépare une dispersion aqueuse contenant       40        %        de        copolymère        par        polymérisation        en        émulsion     à l'aide d'un agent émulsionnant non ionique.

   Cette  dispersion contient des particules inférieures à 0,1  micron d'un copolymère qui présente un poids     mo-          léculaire        moyen        de        90000        et        dont        60%        en        poids     proviennent de     l'acrylate    de méthyle et     401%    de  l'acrylonitrile. Ce copolymère possède une valeur Tg  d'environ     42     C. On débite cette dispersion à raison  de 1,5 g par minute à travers une filière dans un  bain coagulant.

   La filière" est en     alliage    de platine.    Son diamètre est de 12,7 mm et elle est perforée de  40 trous dont chacun possède un diamètre de 63  microns. Le bain coagulant est une solution aqueuse  à     20        %        d'hydroxyde        de        sodium        présentant        un        pli     d'environ 14. Il est maintenu à 650 C. Le     faisceau    de  filaments formé est tiré dans le bain à la     vitesse    d'en  viron 4 mètres par minute. Le bain     d'immersion    est  de 50 cm environ.

   Le filé est lavé sur un tambour  tournant à l'aide d'une aspersion d'eau à 400 C puis       envoyé        dans        une        solution        aqueuse    à     10        %        d'acide     acétique de manière à neutraliser     l'alcalinité    rési  duelle. Le     filé    passe ensuite dans une étuve à 120  C,  ce qui en provoque le séchage et la coalescence des  particules.

   Il passe alors sur des cylindres tournant  à des vitesses différentes de manière à étirer le fil       d'environ        800        %.        Au        cours        de        cette        opération,        le     fil est chauffé à environ 1200 C.

   On le refroidit à       35(l    C environ de manière à obtenir un filé qui, à       une        humidité        relative        de        65        %        et    à     22()        C;        possède     une résistance à la rupture de 2,7 g par denier et  une extensibilité à la rupture de 57 0/0. Il est de 149  deniers.  



  <I>Exemple 2</I>  On prépare une dispersion aqueuse par polymé  risation en émulsion à l'aide d'un agent émulsion  nant non ionique. La dispersion contient des parti  cules inférieures à 0,1 micron environ de diamètre       d'un        copolymère        provenant        de        90        %        en        poids        de        mé-          thacrylate        de        méthyle        et        de        10     <RTI  

   ID="0005.0098">   %        en        poids        d'acrylate     d'éthyle et     présentant    un poids moléculaire moyen       de    2     000        000,        et        renferme        40        %        de        ce        copolymère     dont la valeur Tg est de     91     C.

   On refoule la dis  persion sous pression constante par un tube de     verre     capillaire de 230 microns de diamètre dans une     so-          lution        aqueuse    à     30        %        d'hydroxyde        de        sodium        pré-          sentant    un     pn    d'environ 14,     chauffée    à     105()    C.

    On fait passer le filament -ainsi obtenu dans un       bain        contenant        50        1%        d'acide        acétique        et        on        le        lave     à l'eau.

   On le fait passer     dans    une étuve à environ       2000        C,        on        l'étire    à     chaud    à     environ        150        %        et        on        le     refroidit à l'air à environ     40c,    C.

   Le filament ainsi  obtenu possède une résistance à la traction de 2 g       par        denier        et        un        allongement    à     la        rupture        de        28        %     à     65        %        d'humidité        relative        et        22,2,1        C.        Le        filament     est de 21 deniers.  



  <I>Exemple 3</I>  On prépare un copolymère par polymérisation en  émulsion à partir de 50 parties d'acrylonitrile, 45  parties     d'acrylate    d'éthyle et 5     parties    d'éther     5-          hydroxypentylvinylique,    à l'aide d'un agent émulsion  nant non ionique. Le copolymère obtenu présente  un poids moléculaire moyen de 70 000 et une va  leur Tg de     401,    C.

   Les particules de polymère dans  la dispersion possèdent une grosseur     inférieure    à 0,1       micron.        On        règle    à     40        %        la        teneur        en        solides        de        la     dispersion ainsi obtenue.

   On fait passer cette disper  sion aqueuse sous pression suivant un débit cons  tant de 1,5 g par minute à travers une filière de 40      trous de 63 microns chacun dans un bain coagulant  à 750 C, composé d'une solution aqueuse de soude       caustique    à     20        %        dont        le        pH        est        d'environ        14.        La     vitesse de passage dans ce bain est de 3,36 mètres  par minute. La distance d'immersion est de 40 cm.

    On lave le filé et on l'envoie sur un cylindre où il  est lavé à l'aide d'une aspersion d'une solution à  5     %        d'acide        acétique,        puis        lavé    à     l'eau.        On        fait        pas-          ser    le filé dans une étuve à 2000 C et on l'étire à       chaud    à     environ        850        %,    à     225()

          C        environ.        On        ob-          tient    ainsi un filé de 180 deniers, d'une     résistance    à  la traction de 1,3 par denier et d'un allongement à  la rupture de 30 0/0.    <I>Exemple 4</I>    On mélange 45 parties en poids     d'acrylate     d'éthyle, 50 parties d'acrylonitrile et 5 parties de       N-méthylvinoxyéthyl-mélamine.    On agite ce mélange  avec 200 parties d'une solution aqueuse contenant  5 parties d'un     octylphénoxypolyéthoxyéthanol    comme  agent émulsionnant.

   On ajoute 2 parties de     persulfate     d'ammonium dissous dans environ 6 parties d'eau,  puis 1 partie     d'hydrosulfite    de sodium dans 10 par  ties d'eau. On agite le mélange dès le début de la  polymérisation que l'on effectue à 650 C environ.  On refroidit la dispersion ainsi obtenue à     301,    C. La       dispersion        renferme        environ        40        %        de        copolymère     présentant un poids moléculaire moyen de 100 000,  une valeur Tg de 420 C et une grosseur de parti  cules inférieure à 0,1 micron.

   On fait passer la dis  persion refroidie à 300 C à travers une filière à 40  trous de 63 microns de diamètre chacun dans un       bain    coagulant chauffé à 700 C et formé d'une solu  tion aqueuse à 20 0/a d'hydroxyde de sodium dont le  pH est d'environ 14, les filaments se formant à la  vitesse d'environ 1 mètre par minute. On tire le filé  ainsi obtenu sur un parcours d'environ 25 cm  dans le bain, on le fait passer sur un cylindre sur  lequel il reçoit une aspersion d'eau et sur un autre  cylindre sur lequel il reçoit une aspersion d'une  solution à 10     0,/o    d'acide acétique. On sèche alors le  filé par passage en sens descendant dans une colonne  chauffée à 2000 C.

   On fait passer le filé sec sur des  cylindres tournant à vitesse     différente    où il est étiré  à     environ        900        %        dans        un        milieu        porté    à     2500        C        en-          viron,    puis on le refroidit à 30  C.

   Le filé ainsi obtenu  est de 150 deniers environ et possède une résistance  à la traction de 2 g par denier et un allongement  de 40  <I>Exemple 5</I>  De la même manière que dans l'exemple 4, on  prépare une dispersion aqueuse de copolymère à  l'aide de 50 parties     d'acrylate    d'éthyle, 45 parties       d'acrylonitrile    et 5 parties de     N-(a-méthacrylamido-          propyl)

  hexahydropyrimidone-2.    La dispersion     obte-          nue        renferme        environ        40        %        de        copolymère        solide        qui     présente un poids moléculaire moyen de 85 000, une  valeur Tg de 450 C et une grosseur de particules in  férieure à 0,1 micron.

   On fait passer cette disper-         sion    à la vitesse de 1,4 g environ par minute à tra  vers une filière à 40 trous de 63 microns de diamètre       chacun        dans        une        solution        aqueuse        contenant        10        %          d'hydroxyde        de        sodium        et        15        %        d'urée,

      à     70o        C.        Le     pH de cette solution est de 14 environ. Les filaments  se forment à la vitesse de 2,7 mètres par minute,  sont tirés dans le bain coagulant, passent dans de       l'eau        puis        dans        une        solution        d'acide        acétique    à     10        %     et sont ensuite chauffés dans une colonne à 2000 C  de manière à les sécher et à provoquer la coalescence  des particules.

   On chauffe alors les     filaments    à     200o    C       puis        on        les        étire    à     1150        %.        On        les        refroidit    à     environ          25     C dans l'air et on les enroule sur une bobine.  Le produit obtenu est de 150 deniers et possède une  résistance à la traction de 1,7 g par denier et un al  longement de 25 0/0.  



  <I>Exemple 6</I>  On prépare de la même manière que dans  l'exemple 5 une dispersion non ionique d'un     copo-          lymère    de 60 parties d'acrylonitrile et de 40 parties       d'acrylate    de     butoxyéthyle.    La teneur en copolymère  de la dispersion est de 39 0/0. Le copolymère pré  sente un poids moléculaire moyen de<B>60000,</B> une  valeur Tg de     52()    C et une grosseur de particules in  férieure à 0,1 microns.

   On fait passer cette dispersion  à la vitesse de 1,5 g par minute à travers une filière  à 40 trous, comme ci-dessus, dans un bain     coagu-          lant        formé        d'une        solution    à     30        %        d'hydroxyde        de     sodium dont le pH est de 14 environ. On maintient  ce bain à     65o    C. Le lavage, le séchage et l'étirage  s'effectuent comme ci-dessus dans l'exemple 5,  l'étirage étant réglé à 900 0/0.

   Le filament refroidi  est de 204 deniers et possède une résistance à la  traction de 1,5 g par denier et un allongement       de        30        %.       <I>Exemple 7</I>  On prépare de la même manière que dans l'exem  ple 5 un copolymère à partir de 31 parties     d'acrylate     d'éthyle, 64 parties de méthacrylate de méthyle et  5 parties de sulfure de     2-hydroxy-éthyl-vinyle    dans  une dispersion non ionique d'une teneur en solides  d'environ 40 0/0. Le copolymère obtenu présente un  poids moléculaire moyen de 100 000, une valeur Tg  de 580 C et une grosseur de particules inférieure à  0,1 micron.

   On fait passer la dispersion à travers une  filière à 40 trous à la vitesse de 1 g par minute       dans        une        solution        aqueuse    à     30        %        d'hydroxyde        de     sodium à 700 C, dont le pH se trouve environ vers  14, avec formation d'un     filament    à la vitesse de 6  mètres par minute.

   On lave et sèche le filament de  la manière décrite dans l'exemple 5 et on l'étire à       200'%.    Le filament ainsi obtenu est de 188 deniers  et possède une résistance à la traction de 0,8 g par       denier        et        un        allongement        de        15        %.     



  <I>Exemple 8</I>  On prépare, de la manière décrite dans l'exemple  5, une dispersion non ionique d'un     copolymère    for-           mé    de 21 parties     d'acrylate    d'éthyle, 64 parties de       méthycrylate    de méthyle,

   10 parties d'éther     oméga-          hydroxypentyl-vinylique    et 5 parties d'éther     (I-amino-          éthylvinylique.        On        ajuste    à     40'%        la        teneur        de        la        dis-          persion    en solides. Le copolymère présente un poids  moléculaire moyen de 90 000, une valeur Tg de<B>600</B> C  et une grosseur de particules inférieure à 0,1 micron.

    On fait passer cette dispersion à travers la     filière     à 40 trous à 0,8 g par minute et on fait passer les  filaments formés sur une distance de 20 cm dans       une        solution        aqueuse    à     30        %        d'hydroxyde        de        sodium     dont le pH est de 14 environ, à<B>700</B> C, à la vitesse de  4 mètres par minute.

   On lave les filaments à l'eau,  au moyen d'acide acétique à 20 0/0, de nouveau à  l'eau et on les chauffe dans une colonne à 2000 C,       on        les        étire    à     96        %    à     environ        200p        C        et        on        les     refroidit à environ     35,1    C.

   Ce filé possède une ré  sistance à la traction de 0,8 g par denier et un     allon-          gement        de        50        %.        Il        est        de        368        deniers.     



  <I>Exemple 9</I>  On prépare une dispersion non ionique par poly  mérisation en émulsion d'un mélange composé de       45        %        d'acrylate        d'éthyle,        45        %        d'acrylonitrile        et          10        %        d'éther        uréidoisobutylvinylique    à     l'aide        d'un          alcoylcrésoxypolyéthoxyéthanol    à titre d'agent émul  sionnant et de     persulfate    d'ammonium,

   de peroxyde  de     benzoyle    et     d'hydrosulfite    de sodium en système       rédox.    Le copolymère obtenu présente un poids mo  léculaire moyen de 55 000, une valeur Tg de<B>380</B> C  et une grosseur de particules inférieure à 0,1     mi-          cron.        On        règle        la        dispersion    à     40:

  %        de        solides        et        on     la débite à 1 g par minute à travers une filière de  12,7 mm de diamètre percée de 40 trous de 63     mi-          crons        de        diamètre        dans        une        solution        aqueuse    à     20        %     d'hydroxyde de sodium, chauffée à<B>750</B> C et présen  tant un pH de 14 environ.

   On tire le faisceau de fila  ments sur une longueur de 110 cm dans le bain, on  le lave à l'eau à     40,1    C sur un cylindre, on le fait       passer        dans        une        solution        aqueuse    à     10        %        d'acide     acétique et on le sèche à     120p    C, puis on l'étire à  chaud. On obtient un filé de 200 deniers.  



  <I>Exemple 10</I>  On prépare une dispersion non ionique à l'aide  d'un catalyseur     rédox    à partir de 45 parties     d'acry-          late    d'éthyle, 45 parties     d'acrylonitrile    et 10 parties  de méthacrylate de     glycidyle.    La teneur en     copoly-          mère        de        la        dispersion        est        de        40        %        environ.        Le        copo-       <RTI  

   ID="0007.0115">   lymère    présente un poids moléculaire moyen de  68 000, une valeur Tg de 400 C et une grosseur de  particules inférieure à 0,1 micron. On fait passer la  dispersion à travers une filière en alliage de platine  à 40 trous de 83 microns de diamètre dans une     so-          lution        aqueuse    à     30        %        d'hydroxyde        de        sodium,     chauffée à<B>800</B> C et présentant un pH d'environ 14.

    On tire le faisceau de filaments sur une distance de  75 cm dans cette solution, on le lave à l'eau à       40p    C, on le fait passer dans une solution d'acide       acétique    à     10        %,

          on        le        sèche        dans        une        colonne        de       120 cm chauffée à     250p    C et on l'étire à 150  C à       environ        200        %.        On        obtient        un        filé        de        200        deniers.     <I>Exemple 11</I>  On traite une émulsion non ionique contenant 45  parties     

  d'acrylate    d'éthyle, 45 parties d'acrylonitrile  et 10 parties d'éther     uréidoisobutylvinylique    au  moyen de     persulfate        d'ammonium    et     d'hydrosulfite     de sodium, avec formation d'une dispersion de     copo-          lymère    à     45        %        de        solides.        Le        copolymère        présente     un poids moléculaire moyen de 73 000, une valeur  Tg de<B>380</B> C et une     grosseur    de particules inférieure  à 0,1 micron.

   On fait passer cette dispersion à tra  vers une filière à 40 trous de 63     microns    dans une       solution        aqueuse    à     20        %        d'hydroxyde        de        sodium,     chauffée à     75,1    C et présentant un pH     d'environ    14,  suivant une vitesse de tirage d'environ     six    mètres  par minute.

   On lave soigneusement le filé à l'eau, on  l'imbibe pendant quelques secondes à l'aide d'une       solution        aqueuse    à 5     %        d'acide        acétique    à     250        C     et on le fait passer dans une colonne à 2000 C où       il        est        séché.        On        étire        le        fil        sec    à     environ        350        %     à 

  170     o    C et on le chauffe à     1701,    C pendant 10 mi  nutes sous une tension de 10 g. On suppose     qu'il     se produit une certaine décomposition des groupes       uréido    en groupes     isocyaniques    au cours du traite  ment par la chaleur. Ceux-ci réagissent avec les  groupes     uréido    pour former une     réticulation    à l'inté  rieur de la fibre.

   Le filé ainsi obtenu est de 150 de  niers et possède une résistance à la traction de 1,2 g       par        denier        et        un        allongement    à     la        rupture        de        55        %.     On chauffe une certaine longueur de ce fil à<B>1000</B> C       sans        tension.        Le        retrait        est        de        8,

  9        %.        On        chauffe    à  <B>1000</B> C, également sans tension, une autre     longueur     du filé après étirage à chaud et avant traitement       thermique.        Le        retrait        est        de        plus        de        70        %.     



  <I>Exemple 12</I>  On prépare deux dispersions non ioniques     sépa-          rées        de        copolymères    à     40        %        de        solides.        L'un        de        ces     copolymères est formé de 55 parties d'acrylonitrile,  35 parties     d'acrylate    d'éthyle et 10 parties d'éther       2-aminoéthyl-vinylique    et présente un poids molécu  laire moyen de 65 000, une valeur Tg de<B>600</B> C et  une grosseur de particules inférieure à 0,

  1     micron.     L'autre copolymère est formé de 35 parties d'acry  lonitrile, 45 parties     d'acrylate    de méthyle et 20 par  ties de méthacrylate de     glycidyle    et présente un poids  moléculaire moyen de 90 000, une valeur Tg de  410 C et une grosseur de particules inférieure à 0,1  micron. On mélange avec soin des poids égaux des  deux dispersions.

   On refoule le mélange à l'aide d'une  pompe à la vitesse de deux grammes par minute à  travers une filière à 40 trous de 127     microns    dans       un        bain        aqueux    à     22        %        d'hydroxyde        de        sodium     chauffé à<B>700</B> C et présentant un p. de 14 envi  ron, la vitesse du tirage hors des     orifices    étant de 2  mètres par minute.

   On lave le filé à l'eau, on l'im  bibe au moyen d'une solution aqueuse d'acide     acé-          tique    à 5     %    à     25p        C        pendant        environ        deux        secondes,

                on        sèche    à     200         C        et        on        étire    à     chaud    à     200        %    à  environ     l50     C. On prend une portion du filé à ce  moment à titre de témoin. On chauffe une autre  portion du filé à 80  C pendant vingt heures sous  une tension de 10 g, puis à 110  C pendant seize  heures sous la même tension.

   Le filé ainsi traité       présente        un        retrait        de        14        %        après        chauffage        sans     tension. Le retrait du témoin est de plus de 70 0/0.  Cet exemple montre comment on peut utiliser les  différents groupes en mélangeant des dispersions for  mées séparément dont chacune contient un groupe  actif et en faisant réagir un groupe d'une disper  sion avec un groupe du copolymère de la seconde  dispersion.  



  <I>Exemple 13</I>  On prépare une dispersion non ionique d'un     co-          polymère    à partir d'un mélange de 40 0/a     d'acryloni-          trile,        40        -%        d'acrylate        d'éthyle        et        20         /o        de        méthacry-          late    de     glycidyle.    On ajuste la teneur de la disper  sion à 40 0/0.

   Le     copolymère    présente un poids mo  léculaire moyen de 150 000, une valeur Tg de  42  C et une grosseur de particules inférieure à 0,1  micron. On refoule la dispersion à l'aide d'un piston  à huile suivant un débit de 0,7 g par minute à tra  vers une     filière    à 40 trous de 127 microns chacun  dans un bain de filage formé d'une solution aqueuse  à 30 0/0 d'hydroxyde de sodium chauffée à     70     C  et présentant un pH de 14 environ. Le filé formé est  tiré sur une distance de 30 cm dans le bain à la  vitesse de trois mètres par minute.

   On fait passer le  filé dans un bain d'eau dans une solution aqueuse  d'acide acétique à 400/0 à     25 C    puis     dans    une  solution aqueuse d'acide     sulfurique    à 2 % à     70     C,

    dans laquelle le filé reste environ deux minutes       avant        d'être        étiré    à     550        %.        On        sèche        alors        le        filé     à 130  C par passage dans une     colonne    chauffée et  on le chauffe à longueur     constante    à l30  C pen  dant 25 minutes.

   Ce filé chauffé à 100  C ne     rétré-          cit        que        de        16        %        alors        qu'un        même        filé        non        traité     par l'acide sulfurique rétrécit de plus de 70 %. La  résistance à la traction du fil rétréci est de plus de  1 g par denier et son allongement à la rupture de  30%.  



  Il paraît évident que l'acide sulfurique catalyse  une réaction intéressant le groupe     glycidyle    et d'autres  groupes actifs contenus dans le filé, en provoquant  la     réticulation.    On obtient le même effet en rempla  çant l'acide sulfurique par d'autres acides forts, tels  que les acides     chorhydrique    et     oxalique.       <I>Exemple 14</I>  On prépare un mélange à partir de 45 parties  -en poids     d'acrylonitrile,    50 parties     d'acrylate    d'éthyle  et 5     parties    d'éther     hydroxypentyl-vinylique,

      et une  solution à partir de 100 parties d'eau et     six        parties          d'octadécyloxypolyéthoxyéthanol    contenant environ  19 groupes éther. On agite le mélange dans la so  lution à 20  C. On ajoute 1 partie de     triéthanol-          amine,-0,3        partie    de     përsulfate.        d'ammonium    et 0,06    partie     d'hydrosulfite    de sodium. La polymérisation  commence bientôt. Un bon refroidissement permet  de maintenir la température du mélange de polymé  risation à environ     55     C.

   On ajoute à la dispersion,  en agitant, environ 50 parties d'eau contenant 1/2  partie     d'octylphénoxypolyéthoxyéthanol        renfermant      environ 10 groupes éther, de manière à amener la  teneur en solides à environ 40  /o. Le copolymère  obtenu présente un poids moléculaire moyen de  <B>100</B> 000, une valeur Tg de 36  C et une grosseur  de particules inférieure à 0,1 micron.  



  On fait passer cette dispersion avec un débit de  2,4 g par minute à travers une filière à 40 trous de .63  microns de diamètre dans une solution aqueuse à       20        %        d'hydroxyde        de        sodium        chauffée    à     70         C,     et présentant un pH de 14 environ, la vitesse de ti  rage hors des orifices étant de trois mètres par mi  nute. On lave le     filé    à l'eau et au moyen d'une so  lution aqueuse d'acide acétique à 10 0/0. On le sèche  à     l20     C et on le soumet à l'étirage à 150  C, le  taux d'étirage étant de 1070 0/0.

      <I>Exemple 15</I>  On utilise un agent émulsionnant non ionique  dans la copolymérisation d'un mélange de 40 parties  d'acrylonitrile, 45 parties     d'acrylate    d'éthyle et 15  parties d'éther     uréidoisobutylvinylique,    la polyméri  sation étant effectuée en émulsion en système cata  lysant     rédox.    On ajuste la teneur en polymère solide  à environ 42 0/0. Le copolymère obtenu présente un  poids moléculaire moyen de 50 000, une valeur Tg  de 33  C et une grosseur de particules inférieure à  0,1 micron.

   On refoule la dispersion avec un débit  de 1,4 g par minute à travers une filière à 40 trous  de 127 microns de diamètre dans une solution  aqueuse, chauffée à 70  C,     contenant    5 % de     chlo-          rure        de        sodium        et        25        %        d'hydroxyde        de        sodium        et     présentant un pH d'environ 14.

   La vitesse de tirage  hors de la filière est de six mètres par minute et  le     parcours    effectué par le filé dans le bain     alcalin     est d'environ 38 cm. On lave le filé à l'aide d'une  solution aqueuse à 4  /o d'acide acétique à 25  C  puis on le fait passer pendant 15 secondes dans un       bain    à     70         C        contenant        5,%        de        formaldéhyde        et    2     0/0     de chlorure d'ammonium en solution dans l'eau.

   Au  cours du passage par ce bain, le filé est étiré de       700        %.        On        le        sèche    à     longueur        constante    à     135         C     pendant 12 minutes.  



  Le chauffage sans tension du filé à 180  C     pro-          voque        un        retrait        de        25        %.        Un        échantillon        témoin        du     filé non traité par la     formaldéhyde    et le catalyseur       rétrécit        de        plus        de        70        %.        Le        

  filé        est        de        106        deniers     et possède une résistance à la traction de 0,9 g par       denier        et        un        allongement        de        100        %.     



  Cet exemple illustre l'augmentation de la vitesse  de réaction quand on effectue en même temps la     réti-          culation    et le séchage de la matière polymère. L'effi  cacité de la     réticulation    est diminuée par l'orienta  tion des chaînes primaires qui     restreint    la mobilité  moléculaire.

   Au     cours    du séchage tel qu'il est effectué      ci-dessus, la mobilité moléculaire peut augmenter at  tendu que les molécules peuvent se déplacer laté  ralement sans diminuer l'orientation axiale, ce qui  amène des groupes actifs, en l'espèce des groupes       uréidoisobutyle,    progressivement à proximité des mo  lécules     réticulantes,    c'est-à-dire la     formaldéhyde.    Une  réaction intéressant deux groupes     uréidoisobutylique     et une molécule de     formaldéhyde    peut se produire  quand on a atteint une configuration spatiale presque  .optimum.  



  La     réticulation    des polymères sous forme de fi  laments ou de pellicule     conjointement    à l'orientation  fournit un moyen de les     stabiliser    et de les     renforcer     sans avoir recours au développement de la     cristalli-          nité    ou de     régions    cristallines sur lequel était fondé  jusqu'ici le développement de la solidité dans les  fibres artificielles.  



  Les filaments et les pellicules préparés confor  mément à l'invention manifestent une orientation sans  être cristallins. Ils ne présentent pas la brusque tem  pérature de transition des cristaux vrais, leurs angles       interfaciaux    constants et la proportionnalité des par  ties interceptées. Les fibres obtenues à l'aide des     su-          perpolymères    linéaires possèdent par contre une       cristallinité    accusée. Leur composition est limitée aux  matières conduisant à la formation de régions cris  tallines.

   Souvent les compositions les meilleures en  ce qui concerne l'aptitude à la teinture, le toucher, la  résistance à l'abrasion, l'absorption de l'humidité et  l'économie ne     conviennent    pas à la formation des  cristalloïdes: La     cristallinité    ne s'obtient qu'au prix  du sacrifice d'une forte proportion des groupes qui  seraient autrement disponibles comme centre de tein  ture ou d'absorption d'eau et les zones amorphes  qui contribueraient à l'obtention d'une grande exten  sibilité, d'une forte résistance à l'abrasion et autres  propriétés intéressantes. Les fibres cristallisées ne  sont     utilisables    qu'au-dessous du point de fusion des  parties cristallines.

   C'est ainsi que les étincelles et  les cendres chaudes de cigarette font des trous par  fusion dans les tissus en fibres artificielles cristallines.  La formation d'un produit fondu dans ces fibres cons  titue un risque d'incendie.  



  Au contraire, les fibres obtenues selon l'inven  tion, qui sont dépourvues de     cristallinité    vraie, ne  présentent pas ces inconvénients. Quand ces fibres  sont réticulées, soit par combinaison avec un réactif  extérieur, soit par combinaison des groupes internes,  la composition peut être facilement soumise à des  traitements leur conférant les propriétés et les     effets     désirés. Attendu que les polymères réticulés ne fon  dent pas, la fusion des tissus et la propagation du feu  sont ainsi évités.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I. Procédé de fabrication d'objets façonnés, tels que fibres, filaments, filés, pellicules, etc., en ma tière polymère thermoplastique vinylique ou vinyli- dénique, caractérisé en ce qu'on fait passer une dis persion aqueuse stable de particules de matière poly- mère thermoplastique sous forme de molécules li néaires ayant un poids moléculaire de<B>50000</B> à 2 000 000 et une température de transition appa rente du second ordre comprise entre 24 et 100 C, lesdites particules étant dispersées, à l'aide d'un agent émulsionnant, sous forme de particules qui présen tent une grosseur inférieure à deux microns et qui constituent au moins 20 % de la dispersion aqueuse, à travers un orifice,
    directement dans un bain coagu- lant aqueux contenant, en solution, 5 à 50 % d'un électrolyte et ayant un pH d'au moins 8, on lave le produit façonné résultant, on le chauffe à une température comprise entre 60 et 4000 C et suffi samment élevée pour porter ledit produit au-dessus de sa température de transition apparente de second ordre mais au-dessous de la température à laquelle se produit une décomposition chimique,
    et on étire le produit à raison de 50 à 2000 %. II. Objet façonné obtenu par le procédé sui vant la revendication I. SOUS-REVENDICATIONS l . Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce que lesdites particules constituent de 20 à 65 % de ladite dispersion. 2.
    Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce que la température du bain coagulant est com prise entre 30 et 1051, C. 3. Procédé suivant la revendication I, caracté risé en ce que le bain coagulant présente un pH d'au moins 12. 4. Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce que ledit produit est soumis à l'action de ladite température comprise entre 60 et 4000 C pen dant un temps suffisamment long pour le sécher et provoquer la coalescence de ses particules. 5. Procédé suivant la sous-revendication 4, ca ractérisé en ce que ledit produit est d'abord chauffé à une température de 100 à 2501, C pour le sécher et provoquer la coalescence de ses particules, et ensuite chauffé à une température de 80 à 2500 C. 6.
    Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce que ledit produit est lavé au moyen d'une solution aqueuse de 1 à 20 % d'un acide carboxy lique organique. 7. Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce que l'étirage dudit produit est effectué par chauffage sous tension. 8. Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce que, avant l'étirage, ledit produit est traité par un composé polyfonctionnel apte à réagir avec les groupes chimiquement réactifs dudit polymère. 9. Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce que ladite matière polymère contient plusieurs sortes de groupes chimiquement réactifs. 10.
    Procédé suivant la revendication 1, carac térisé en ce que ladite matière polymère renferme, d'une part, un polymère contenant une sorte de groupes chimiquement réactifs et, d'autre part, un autre polymère qui contient des groupes réactifs vis-à-vis des groupes du premier polymère. 11. Procédé suivant la sous-revendication 10, caractérisé en ce que les groupes réactifs du pre mier polymère sont des groupes carboxyle et les groupes réactifs du second polymère sont des groupes époxy.
CH337658D 1954-02-19 1955-02-18 Procédé de fabrication d'objets façonnés CH337658A (fr)

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