Dispositif automatique de commande de la vanne de purge d'un dessableur Les dessableurs connus, utilisés généralement en haute montagne pour l'adduction d'eau des amer nagements hydroélectriques, comprennent un bassin de décantation au fond duquel se déposent le sable et le gravier. L'eau propre est récoltée au haut du dessableur, puis conduite vers un collecteur.
Lorsque la purge du dessableur est actionnée, les dépôts sont entraînés en direction de la décharge constituée par le lit du torrent, à l'aval de la prise d'eau.
La présente invention a pour objet un dispositif automatique de commande de la vanne de purge d'un dessableur.
Au dessin annexé, donné à titre d'exemple, la figure unique représente d'une manière schématique une forme d'exécution du dispositif, objet de l'in vention.
Le bassin de décantation 1 du dessableur com prend une paroi antérieure 2, une paroi postérieure 3 et un radier incliné 4 sur lequel est susceptible de se déposer de la matière solide 5 à éliminer, par exemple du sable, du gravier ou un dépôt de, nature quelconque. L'eau à dessabler arrive au sommet la de la paroi 2 et l'eau dessablée coule par le déversoir fixe 1 b et le collecteur d'évacuation l c, représenté schématiquement par un trait pointillé.
A la partie inférieure de la paroi postérieure 3 est aménagée une ouverture susceptible d'être obtu rée par une vanne de purge du dessableur, d'un type usuel, par exemple une vanne-secteur <B>6.</B>
A l'intérieur du bassin 1 et à proximité de la paroi postérieure 3 est monté un tube coudé 7 dont l'une des branches, la branche verticale 8, se termine, au voisinage du radier, par une manche à eau 9, en forme d'entonnoir renversé, et dont l'autre branche, la branche horizontale 10, traverse la paroi postérieure 3 et se termine par un embout vertical 11, destiné à déverser l'eau débitée par le tube 7 dans une cuve mobile 12, de petites dimen sions.
La manche à eau 9, destinée à servir de détec teur de sable, est fixée rigidement au tube 7 et est reliée fortement aux parois ou au fond du dessableur.
La paroi postérieure 3 du bassin de décantation est, en outre, traversée entre 1e niveau d'eau 13 de plein remplissage du dessableur et la branche horizontale 10 du tube 7 par un tuyau supérieur 14, se terminant par un embout vertical 15, destiné à déverser l'eau débitée par ladite branche 10 dans une cuve mobile 16, de mêmes dimensions que la cuve 12, mais plus légère.
En contrebas de la branche horizontale 10, la paroi postérieure 3 est traversée par un tuyau infé rieur 17, destiné à alimenter un réservoir vertical 18, servant à la commande de la vanne 6 qui sera dé crite ci-après.
A l'intérieur du bassin 1, les extrémités des tuyaux 14 et 17 présentent chacune une crépine 19, 20 respectivement, et chacun des trois tuyaux 14, 10 et 17 est muni d'une vanne de garde 21, 22 et 23 respectivement, lesdites vannes, en position d'ouverture pendant le fonctionnement du dispositif de purge, étant destinées à l'obturation éventuelle des tuyaux en cas de vidange du bassin ou pour mettre à sec l'installation en hiver.
La branche horizontale 10 est reliée à l'embout vertical 11 par un col de cygne 24 dont la hauteur, par rapport au niveau d'eau 13, est réglable à volonté, cette hauteur étant, de préférence, inférieure à celle de la crépine 19, afin d'assurer le réglage de la charge d'eau nécessaire à son écoulement à travers le détecteur 9.
Derrière le col de cygne 24, la branche 10 est munie d'une vanne 25, destinée au réglage du débit d'eau pour le remplissage de la cuve mobile 12, ladite vanne étant réglée pour demeurer légèrement ouverte.
Dans un but analogue, le tuyau supérieur 14 est pourvu d'une vanne 26, destinée à régler le débit d'eau pour le remplissage de la cuve mobile<B>16,</B> ladite vanne étant réglée pour demeurer légèrement ouverte.
Les deux cuves mobiles 12 et 16 sont également susceptibles d'être alimentées chacune par une déri vation 27, 28 respectivement, du tuyau inférieur 17, dont le débit est réglé par une vanne 29, 30 res pectivement, lesdites vannes, normalement fermées, étant destinées à être actionnées manuellement pour les besoins de l'installation. Les cuves 12 et 16 sont, en outre, reliée l'une à l'autre par un câble 31, enroulé sur deux poulies à gorge 32 et 33,
disposées de manière que les cuves puissent se déplacer verti calement en sens contraire sous l'effet de la diffé rence du volume d'eau qu'elles contiennent et de leur poids propre.
Sur le brin du câble 31, auquel est suspendue la cuve mobile 12, est fixée l'extrémité 34 d'un levier 35, articulé en 36 et destiné à commander, par une tige 37, une vanne à coin 38, destinée à obturer le tuyau inférieur 17.
L'extrémité 39 du tuyau 17, située hors du bassin 1, est fixée à la partie inférieure du réservoir vertical 18 dans lequel est susceptible de se déplacer un flotteur 40. Ce flotteur 40 est relié par un câble 41 à un contrepoids 42, fixé à l'extrémité d'un levier de commande 43, articulé en 44 et des tiné à actionner la vanne-secteur 6.
Des poulies à <I>gorge</I> 45 et 46, destinées à guider le câble 41, sont disposées à l'aplomb du flotteur 40 et du contre poids 42 respectivement, de manière à assurer cons tamment la tension du câble 41, en vue de la com mande de la vanne de purge 6.
Le fond du réservoir 18 comporte une vanne de purge 47, normalement fermée, et un conduit d'éva cuation 48, pourvu d'une vanne de vidange 49, normalement un peu ouverte, et d'une vanne à coin 50, ladite vanne 50 étant reliée par une tige 51 à un levier 52. Ce levier 52, articulé à l'une de ses extrémités en 53, est fixé par son extrémité libre 54 à un câble 55, destiné à supporter une cuve mobile 56, ledit câble, enroulé sur une poulie à gorge 57, étant relié à son autre extrémité à un contrepoids 58.
La cuve mobile 56, dont le poids mort est infé- rieur à celui du contrepoids 58, est susceptible d'être remplie par l'eau s'écoulant d'un conduit 59, dé bouchant en 60, dans le trop-plein du réservoir vertical 18 et d'être vidée au moyen d'un robinet 61, fixé dans le fond de ladite cuve, ledit robinet étant normalement un peu ouvert. En outre, une canali sation 62, de dérivation, relie le tuyau 17, en aval de la vanne 38 et un peu au-dessus du fond dudit tuyau, au conduit 59.
Enfin, chacune des cuves mobiles 12 et 16 est pourvue à sa partie supérieure d'un tamis et à sa partie inférieure d'un dispositif de vanne 63, 64 respectivement, à orifice calibré 65, 66 respective- vement, et d'une autre vanne 67, 68 respectivement. Les vannes 63 et 64, normalement tout ouvertes, sont susceptibles d'être utilisées pour un réglage éventuel du débit et les vannes 67 et 68, normale ment fermées, sont destinées à des manoeuvres ma nuelles de l'installation.
Lorsque le bassin de décantation est rempli jus qu'au niveau d'eau 13 et que le dépôt de matières 5 n'atteint pas l'orifice de l'entonnoir renversé, l'eau pénètre dans le détecteur 9 et, à travers les tuyaux 8, 10 et 11, remplit la cuve mobile 12. Le débit est réglé par la vanne 25 de manière à être peu élevé pour qu'aucun entraînement appréciable de dépôt ne puisse avoir lieu par le détecteur 9, suf fisamment large pour que la vitesse d'entrée de l'eau soit très faible.
La douille à orifice calibré 65 assure un écou lement permanent de la cuve 12, mais son débit est un peu plus faible que celui réglé par la vanne 25, de sorte que la cuve 12, étant toujours pleine, l'eau passe au travers du tamis et déborde.
La cuve 16 est alimentée par la crépine 19 et par la vanne 26, réglée de manière que son débit soit compris entre celui de la vanne 25 et le débit de l'orifice calibré 65. La douille 66, identique à la douille 65, assure la vidange de la cuve 16 avec un débit légèrement plus faible que celui de la vanne 26. La cuve 16 est donc toujours pleine. En outre, le poids mort de la cuve 12 étant supé rieur à celui de la cuve 16, la vanne 38 reste fermée et aucun-- purge du dessableur ne peut être actionnée.
Lorsque le dépôt de matières 5 atteint l'orifice d'entrée du détecteur 9, le dispositif de purge fonc tionne de la manière suivante: la base du détecteur étant obstruée sans que la faible valeur du débit d'eau aspiré ne gêne cette obstruction, la cuve 12, n'étant plus alimentée, se vide, l'eau s'écoulant par la vanne 63 et la douille à orifice calibré 65.
Pendant cette vidange, la cuve 16 continue à être alimentée, de sorte que son poids deviendra, à un moment donné, supérieur à celui de la cuve 12, augmenté des forces de frottement de la vanne 38 et des poulies 32 et 33. La cuve 16 s'abaisse donc et la cuve 12 s'élève, provoquant ainsi par l'entrai- nement du levier 35 l'ouverture de la vanne 38.
Un fort débit s'établit dans le tuyau 17 en direc tion du réservoir 18. Dès le début de cette circula tion d'eau, la canalisation de dérivation 62 assure le remplissage de la cuve 56. Ce remplissage est complété par le conduit 59 lorsque l'eau atteint le haut du réservoir 18.
En réglant le robinet 61 pour que son débit soit nettement inférieur à celui du remplissage de la cuve 56, ladite cuve se remplit rapidement et en devenant plus lourde que le contrepoids 58, ferme la vanne 50 par l'intermédiaire du levier 52.
L'eau monte alors rapidement dans le réser voir 18 jusqu'au niveau du trop-plein 60, le débit de la vanne 38 étant beaucoup plus élevé que celui de la vanne 49.
Le flotteur 40 s'élevant en même temps que le niveau de l'eau, le contrepoids 42 s'abaisse sous l'effet de son propre poids et la vanne de purge 6, pivotant autour de l'axe 44, s'ouvre, laissant ainsi s'écouler le dépôt 5 hors du bassin de décantation, ce qui permet d'assurer la purge du dessableur.
Par suite de la vidange du bassin, les crépines 19 et 20 sont mises à sec et provoquent le dés amorçage de toute l'installation. La cuve mobile 16 se vide à son tour par l'intermédiaire de la vanne 64 et de l'orifice calibré 65. Lorsque le poids de ladite cuve devient inférieur à celui de la cuve 12, cette dernière s'abaisse et referme la vanne 38 par l'inter médiaire du levier 35 et de la tige 37.
La cuve mobile 56 se vide également, l'eau s'écoulant par la vanne 61, et remonte sous l'effet du contrepoids 58 et du câble 55 auquel elle est reliée, ouvrant automatiquement la vanne 50 par l'intermédaire du levier 52 et de la tige 51. A son tour, le réservoir 18 se vide lentement et le flot teur 40, étant plus lourd que le contrepoids 42, s'abaisse en même temps que le niveau de l'eau dudit réservoir, ce qui a pour effet de refermer la vanne de purge 6. Le bassin 1 se remplit à nouveau ainsi que les deux cuves 12 et 16 et le dispositif automatique de commande de la purge recommence à fonctionner comme il vient d'être décrit.
Il est à remarquer que la cuve 12 se remplit un peu plus rapidement que la cuve 16, de manière que la vanne 38 puisse rester fermée. En outre, la durée de la purge du dessableur est fixée par l'ouver ture de la vanne 61, ladite vanne déterminant la vitesse de vidange de la cuve 56. Enfin, l'intervalle de temps compris entre le moment où le dépôt de matières 5 atteint l'ouverture inférieure du détec teur 9 et l'instant du déclenchement automatique de la purge est susceptible d'être fixé par le diamètre de l'orifice calibré 65.
L'eau s'écoulant des cuves mobiles 12 et 16 pourrait être récupérée en étant recueillie par des entonnoirs 69 et 70 respectivement, reliés à une canalisation 71 commune, débouchant dans le col lecteur d'alimentation 1c du bassin 1.
Au lieu d'être alimentée par la crépine 19, la cuve 16 pourrait être remplie par l'eau s'écoulant de la cuve 12. Dans ce cas, le tuyau supérieur 14 avec ses vannes 21 et 26 et la crépine 19 seraient supprimés, mais l'installation serait plus élevée.
Il est évident que l'ensemble constitué par les cuves 12 et 16 pourrait être utilisé comme relais d'un dispositif plus puissant, commandant la vanne 38. Dans ce cas, ces deux cuves pourraient, par exemple, être disposées de manière à assurer l'ouverture d'une plus petite vanne, destinée à rem plir une cuve mobile contrebalancée par un contre poids et reliée au levier 35 de la vanne 38, par exemple au moyen du même dispositif utilisé pour la commande de la cuve 56, du contrepoids 58 et de la vanne 50.
Si, au début du remplissage des cuves 12 et 16, le déséquilibre des poids desdites cuves n'est pas assez grand, le poids total constitué par le poids mort de la cuve 16 et de son volume d'eau risque d'être trop rapidement inférieur à celui de la cuve 12 ;et le mouvement de retour s'effectuer trop tôt. Dans ce cas, on pourrait compléter le dispositif décrit en fixant une butée sur le câble 31 de sus pension de la cuve 16, ladite butée appuyant sur l'une des extrémités d'un levier dont l'autre extré mité serait munie d'un petit contrepoids.
Un cliquet permettrait le mouvement ascensionnel de la cuve 16 sans que le dispositif n'intervienne, ce qui aurait pour effet d'augmenter le déséquilibre des deux cuves nécessaire au fonctionnement du dispositif de commande automatique de la vanne-secteur 6.
Le dispositif décrit a pour but de commander automatiquement la purge d'un dessableur ou de tout autre bassin de décantation destiné à éliminer des matières solides contenues dans un liquide. Il s'applique notamment aux dessableurs à purge dis continue et a pour avantage d'utiliser pour sa ma noeuvre l'énergie fournie directement par l'eau conte nue dans ledit dessableur, sans l'intervention d'éner gie électrique ou pneumatique.
La consommation d'eau est pratiquement nulle, car le très faible débit utilisé par le dispositif automatique est susceptible d'être restitué au collecteur. Un autre avantage du dispositif décrit réside dans le fait que le déclenchement de la purge ne dépend que de la quantité de matière déposée au fond du dessableur, l'emplacement du détecteur au fond du bassin étant choisi selon la nature des dépôts. Si, par exemple, le dépôt est constitué en majeure partie par du sable fin, le point de détection sera situé plus près de la vanne de purge que si l'eau du bassin contenait davantage de gravier.
Dans le cas où le bassin de décantation se rem plirait d'une trop forte quantité de dépôt de ma tières et que l'on constaterait une défectuosité dans la commande automatique de la vanne de purge, on pourrait, en vue de faciliter la vidange du des- sableur, prévoir un tuyau supplémentaire 72, de fortes dimensions, présentant à son extrémité supé rieure une crépine 73, située au-dessous de la crête du déversoir lb,
ledit tuyau supplémentaire se ter minant par un embout biseauté 74 à proximité de l'ouverture de la paroi 3, obturée par la vanne de purge 6, de manière à amener de l'eau dépourvue de dépôt à la sortie du dessableur et éviter ainsi la formation d'un bouchon à l'ouverture de la vanne de purge.
Automatic device for controlling the purge valve of a grit trap Known grit traps, generally used in high mountains for the water supply of hydroelectric facilities, comprise a settling basin at the bottom of which the sand and gravel are deposited. Clean water is collected at the top of the sand trap, then led to a collector.
When the purge of the grit trap is activated, the deposits are entrained in the direction of the discharge formed by the bed of the torrent, downstream of the water intake.
The present invention relates to an automatic device for controlling the purge valve of a sand trap.
In the appended drawing, given by way of example, the single figure schematically represents an embodiment of the device, object of the invention.
The settling basin 1 of the grit trap com takes a front wall 2, a rear wall 3 and an inclined raft 4 on which solid matter 5 to be removed, for example sand, gravel or a deposit of, is likely to be deposited. any kind. The water to be desanded arrives at the top 1a of the wall 2 and the desanded water flows through the fixed weir 1b and the discharge collector 1c, shown schematically by a dotted line.
At the lower part of the rear wall 3 is arranged an opening capable of being closed by a drain valve of the grit trap, of a usual type, for example a <B> 6 </B> sector valve.
Inside the basin 1 and near the rear wall 3 is mounted an elbow tube 7, one of the branches, the vertical branch 8, ends, near the base, in a water sleeve 9, in the form upside-down funnel, and the other branch of which, the horizontal branch 10, passes through the rear wall 3 and ends in a vertical nozzle 11, intended to discharge the water delivered by the tube 7 into a mobile tank 12, small dimensions.
The water sleeve 9, intended to serve as a sand detector, is rigidly fixed to the tube 7 and is strongly connected to the walls or to the bottom of the sand trap.
The rear wall 3 of the settling basin is, moreover, crossed between the water level 13 for full filling of the grit trap and the horizontal branch 10 of the tube 7 by an upper pipe 14, terminating in a vertical nozzle 15, intended for pour the water discharged by said branch 10 into a mobile tank 16, of the same dimensions as the tank 12, but lighter.
Below the horizontal branch 10, the rear wall 3 is crossed by a lower pipe 17, intended to supply a vertical reservoir 18, used to control the valve 6 which will be described below.
Inside the basin 1, the ends of the pipes 14 and 17 each have a strainer 19, 20 respectively, and each of the three pipes 14, 10 and 17 is provided with a guard valve 21, 22 and 23 respectively, said valves, in the open position during the operation of the purge device, being intended for the possible plugging of the pipes in the event of emptying of the basin or to dry the installation in winter.
The horizontal branch 10 is connected to the vertical end piece 11 by a swan neck 24 whose height, relative to the water level 13, is adjustable at will, this height being, preferably, less than that of the strainer 19 , in order to ensure the adjustment of the water charge necessary for its flow through the detector 9.
Behind the gooseneck 24, the branch 10 is provided with a valve 25, intended for adjusting the flow of water for filling the mobile tank 12, said valve being adjusted to remain slightly open.
For a similar purpose, the upper pipe 14 is provided with a valve 26, intended to regulate the flow of water for filling the movable tank <B> 16, </B> said valve being adjusted to remain slightly open.
The two mobile tanks 12 and 16 are also capable of being each supplied by a bypass 27, 28 respectively, from the lower pipe 17, the flow rate of which is regulated by a valve 29, 30 respectively, said valves, normally closed, being intended to be operated manually for installation needs. The tanks 12 and 16 are, moreover, connected to each other by a cable 31, wound on two grooved pulleys 32 and 33,
arranged so that the tanks can move vertically in the opposite direction under the effect of the difference in the volume of water they contain and their own weight.
On the strand of the cable 31, from which the mobile tank 12 is suspended, is fixed the end 34 of a lever 35, articulated at 36 and intended to control, by a rod 37, a wedge valve 38, intended to close the lower pipe 17.
The end 39 of the pipe 17, located outside the basin 1, is fixed to the lower part of the vertical tank 18 in which a float 40 is capable of moving. This float 40 is connected by a cable 41 to a counterweight 42, fixed. at the end of a control lever 43, articulated at 44 and tiné to actuate the sector valve 6.
Pulleys with <I> groove </I> 45 and 46, intended to guide the cable 41, are arranged in line with the float 40 and the counterweight 42 respectively, so as to constantly ensure the tension of the cable 41, for controlling the purge valve 6.
The bottom of the tank 18 comprises a drain valve 47, normally closed, and an evacuation duct 48, provided with a drain valve 49, normally slightly open, and a wedge valve 50, said valve 50 being connected by a rod 51 to a lever 52. This lever 52, articulated at one of its ends 53, is fixed by its free end 54 to a cable 55, intended to support a mobile tank 56, said cable, wound on a grooved pulley 57, being connected at its other end to a counterweight 58.
The mobile tank 56, the dead weight of which is less than that of the counterweight 58, is capable of being filled by the water flowing from a duct 59, opening at 60, in the overflow of the reservoir. vertical 18 and to be emptied by means of a valve 61, fixed in the bottom of said tank, said valve being normally slightly open. In addition, a bypass duct 62 connects the pipe 17, downstream of the valve 38 and a little above the bottom of said pipe, to the duct 59.
Finally, each of the mobile tanks 12 and 16 is provided at its upper part with a screen and at its lower part with a valve device 63, 64 respectively, with a calibrated orifice 65, 66 respectively, and with another valve 67, 68 respectively. The valves 63 and 64, which are normally fully open, can be used for possible adjustment of the flow rate and the valves 67 and 68, normally closed, are intended for manual maneuvers of the installation.
When the settling basin is filled to the water level 13 and the deposit of material 5 does not reach the opening of the inverted funnel, the water enters the detector 9 and, through the pipes 8, 10 and 11, fills the mobile tank 12. The flow rate is adjusted by the valve 25 so as to be low so that no appreciable entrainment of the deposit can take place by the detector 9, which is wide enough for the speed water inlet is very low.
The calibrated orifice socket 65 ensures a permanent flow of the tank 12, but its flow rate is a little lower than that set by the valve 25, so that the tank 12, being always full, the water passes through the sieve and overflow.
The tank 16 is supplied by the strainer 19 and by the valve 26, adjusted so that its flow rate is between that of the valve 25 and the flow rate of the calibrated orifice 65. The sleeve 66, identical to the sleeve 65, provides emptying the tank 16 with a slightly lower flow rate than that of the valve 26. The tank 16 is therefore always full. In addition, the dead weight of the tank 12 being greater than that of the tank 16, the valve 38 remains closed and no - purge of the sand trap can be actuated.
When the deposit of material 5 reaches the inlet of the detector 9, the purge device operates as follows: the base of the detector being obstructed without the low value of the water flow sucked in hindering this obstruction, the tank 12, no longer being supplied, empties, the water flowing through the valve 63 and the calibrated orifice bush 65.
During this emptying, the tank 16 continues to be fed, so that its weight will become, at a given moment, greater than that of the tank 12, increased by the frictional forces of the valve 38 and of the pulleys 32 and 33. The tank 16 therefore lowers and the vessel 12 rises, thus causing the drive of the lever 35 to open the valve 38.
A strong flow is established in the pipe 17 in the direction of the reservoir 18. From the start of this water circulation, the bypass pipe 62 ensures the filling of the tank 56. This filling is completed by the pipe 59 when the water reaches the top of the tank 18.
By adjusting the valve 61 so that its flow rate is significantly less than that of filling the tank 56, said tank fills up quickly and, by becoming heavier than the counterweight 58, closes the valve 50 by means of the lever 52.
The water then rises rapidly in the tank see 18 to the level of the overflow 60, the flow rate of the valve 38 being much higher than that of the valve 49.
The float 40 rising at the same time as the water level, the counterweight 42 is lowered under the effect of its own weight and the purge valve 6, pivoting around the axis 44, opens, thus allowing the deposit 5 to flow out of the settling basin, which makes it possible to purge the grit trap.
Following the emptying of the basin, the strainers 19 and 20 are put dry and cause the deactivation of the entire installation. The mobile tank 16 in turn empties through the valve 64 and the calibrated orifice 65. When the weight of said tank becomes less than that of the tank 12, the latter is lowered and closes the valve 38. via the lever 35 and the rod 37.
The mobile tank 56 also empties, the water flowing through the valve 61, and rises under the effect of the counterweight 58 and of the cable 55 to which it is connected, automatically opening the valve 50 through the intermediary of the lever 52 and of the rod 51. In turn, the reservoir 18 empties slowly and the float 40, being heavier than the counterweight 42, lowers at the same time as the water level of said reservoir, which has the effect to close the purge valve 6. The basin 1 fills again as well as the two tanks 12 and 16 and the automatic purge control device begins to operate as described above.
It should be noted that the tank 12 fills up a little faster than the tank 16, so that the valve 38 can remain closed. In addition, the duration of the purge of the grit trap is set by opening the valve 61, said valve determining the rate of emptying of the tank 56. Finally, the time interval between the moment when the deposit of material 5 reaches the lower opening of the detector 9 and the instant of automatic triggering of the purge is likely to be fixed by the diameter of the calibrated orifice 65.
The water flowing from the mobile tanks 12 and 16 could be recovered by being collected by funnels 69 and 70 respectively, connected to a common pipe 71, opening into the feed reader neck 1c of the basin 1.
Instead of being fed by the strainer 19, the tank 16 could be filled with the water flowing from the tank 12. In this case, the upper pipe 14 with its valves 21 and 26 and the strainer 19 would be omitted, but the installation would be higher.
It is obvious that the assembly formed by the tanks 12 and 16 could be used as a relay for a more powerful device, controlling the valve 38. In this case, these two tanks could, for example, be arranged so as to ensure the opening of a smaller valve, intended to fill a mobile tank counterbalanced by a counterweight and connected to the lever 35 of the valve 38, for example by means of the same device used for the control of the tank 56, of the counterweight 58 and valve 50.
If, at the start of filling the tanks 12 and 16, the imbalance of the weights of said tanks is not large enough, the total weight constituted by the dead weight of the tank 16 and its volume of water risks being too quickly lower than that of the tank 12; and the return movement is performed too early. In this case, the device described could be completed by fixing a stopper on the cable 31 for suspending the tank 16, said stopper pressing on one end of a lever, the other end of which would be provided with a small counterweight.
A ratchet would allow the upward movement of the tank 16 without the device intervening, which would have the effect of increasing the imbalance of the two tanks necessary for the operation of the automatic control device of the sector valve 6.
The object of the device described is to automatically control the purging of a sand trap or any other settling basin intended to remove solid matters contained in a liquid. It applies in particular to continuous purge sand traps and has the advantage of using for its operation the energy supplied directly by the water contained in said grit trap, without the intervention of electric or pneumatic energy.
Water consumption is practically zero, because the very low flow rate used by the automatic device is likely to be returned to the collector. Another advantage of the device described lies in the fact that the triggering of the purge depends only on the quantity of material deposited at the bottom of the sand trap, the location of the detector at the bottom of the basin being chosen according to the nature of the deposits. If, for example, the deposit is mostly fine sand, the detection point will be located closer to the purge valve than if the pond water contained more gravel.
In the event that the settling basin fills with too much material deposit and a fault is observed in the automatic control of the purge valve, in order to facilitate emptying of the des- sand trap, provide an additional pipe 72, of large dimensions, having at its upper end a strainer 73, located below the crest of the weir lb,
said additional pipe terminating in a bevelled end piece 74 near the opening of the wall 3, closed by the purge valve 6, so as to bring water free of deposit to the outlet of the grit trap and thus avoid the formation of a plug when opening the purge valve.