Machine à meuler L'objet de l'invention est une machine à meuler une creusure circulaire dans un cadran émaillé, notamment pour une montre compli qu6e, par exemple avec chronographe, quan tième, etc.
Jusqu'à présent, ces creusures devaient être faites à la main en exerçant sur le cadran une pression aussi constante que possible, au moyen die l'extrémité plane d'un outil cylin drique tournant autour de son axe, pour que cet outil fasse une creusure de profondeur régulière dans la couche d'émail qui, elle, n'a pas une épaisseur régulière et ne donne pas aux cadrans d'une série des formes identiques facilitant le creusage à la machine.
Une forme d'exécution de la machine, objet de l'invention, est représentée, à titre d'exem ple, au dessin dans lequel la fig. 1 en est une vue partielle, en coupe, selon la ligne 1-1 de la fig. 2 ; la fig. 2 en est une vue partielle, en coupe, selon la ligne 11-II de la fig. 1 ; la fig. 3 en montre un détail dans le sens de la flèche<I>I11</I> de la fig. 2 ;
les fig. 4 à 6 montrent schématiquement, à une échelle agrandie, trois positions d'un ca dran plat, par rapport à l'outil, se présentant au cours de l'usinage du cadran ; les fig. 7 et 8 sont des vues analogues. aux fig. 4 à 6 montrant deux positions en cours d'usinage d'un cadran bombé; et la fig. 9 est une vue à une échelle encore plus grande, montrant le détail de la structure du cadran.
La machine représentée à la fig. 1, en coupe, de profil, comprend une plaque circu laire 1 sur laquelle est fixée une table 2 éga lement circulaire, à l'aide de pieds 3, solidaires de la table 2 et engagés dans des ouvertures de la plaque 1. Un réceptacle 4 est centré par un tenon 5 sur la table 2 de laquelle il est rendu angulairement solidaire par des moyens non représentés. Un cadran 6, à usiner, est posé sur le réceptacle 4.
Un logement conique 7 est situé au centre de la face inférieure de la plaque 1 et l'ensem ble de cette plaque et de la table 2 est main tenu par quatre ressorts 8 de manière que la pointe du logement 7 repose sur une bille 9. Les ressorts 8 sont disposés aux quatre angles d'un carré et sont armés entre, d'une part, qua tre crochets 10, solidaires de vis 11 engagées dans la plaque 1 et, d'autre part, quatre cro chets 12 solidaires de vis 13 engagées dans une plaque 14 clavetée sur un arbre d'entraînement 15 dont la partie supérieure 16 est terminée par une portion tronconique 17 dont la face supérieure sert de support et de logement à la bille 9.
Les vis 11 et 13 permettent de régler la tension des ressorts 8 de manière que la table 2 soit normalement en équilibre dans une position horizontale, perpendiculaire à l'arbre 15 qui pivote dans des paliers à billes 18 (dont un seul est représenté) fixés dans un chariot 19 qui peut coulisser d'avant en arrière (dans la fig. 1) par rapport au bâti de la machine.
Grâce à un entraîneur non représenté, planté dans la plaque 14 et traversant une ou verture allongée de la plaque 1 et de la table 2, cette dernière est entraînée en rotation par l'arbre 15, en même temps. que la plaque 14,. même si la table 2 est maintenue dans une position inclinée par rapport à l'arbre 15.
Le chariot 19 est équipé en outre de deux supports 20, dont chacun est réglable en hau teur par l'intermédiaire d'une vis 21, engagée dans un trou taraudé 22, d'un manchon 23 chassé dans un perçage du chariot 19. Les deux supports 20 sont munis chacun, dans leur par tie supérieure, d'un rouleau 24 monté sur rou lement à billes. La position en hauteur des supports 20 est réglée de manière que les rou leaux 24 effleurent la face inférieure de la pla que circulaire 1. Les deux supports 20 sont disposés de manière que leurs rouleaux 24 touchent la plaque 1 en deux points diamétra lement opposés. De cette façon, la table 2 ne peut être inclinée, par rapport à l'arbre 15, que par basculement autour de l'axe des rou leaux 24.
Dans une partie supérieure 25 du bâti de la machine, un arbre 26, vertical, peut pivoter dans dieux paliers à billes 27 fixés à l'intérieur d'un manchon 28, qui peut coulisser vertica lement à l'intérieur de la partie 25 du bâti. Dans sa partie inférieure, l'arbre 26 porte un outil à meuler 29, dont la face inférieure 30 d'une partie 31 peut être amenée en contact avec la face supérieure du cadran 6 à usiner. La position en hauteur du manchon 28, et par conséquent de l'outil 29, est commandée à l'aide d'une poignée 32 par un pignon denté 33 dont la denture est engagée dans une cré maillère 34 taillée le long d'une génératrice du manchon 28. Les détails die cette commande sont représentés dans la fig. 2.
La poignée 32 est reliée rigidement à un arbre 35 portant le pignon 33. L'arbre 35 pivote librement, par l'intermédiaire de deux paliers à billes 36, à l'intérieur d'un manchon 37 engagé dans une ouverture de la partie supérieure 25 du bâti de la machine, à l'intérieur de laquelle il est retenu par l'intermédiaire d'une vis 38. Ce manchon cylindrique est fermé dans sa partie extérieure à la machine par un couvercle 39 portant une saillie annulaire 40 engagée à l'in= térieur d'une partie évasée 41 dudit manchon. Le couvercle 39 est fixé au manchon 37 par l'intermédiaire d'une vis 42.
Un ressort en spi rale 43 est logé à l'intérieur de la saillie 40 du couvercle 39 à laquelle son extrémité exté rieure est ancrée par une goupille 44 plantée dans ladite saillie. L'extrémité intérieure du ressort 43 est ancrée à son tour à un manchon 45 par une goupille 46 plantée dans ce dernier, qui est claveté sur l'arbre 35.
Le ressort 43 est armé de manière à solli- citer le pignon 33 dans le sens lévogyre dans la fig. 1. En faisant tourner le couvercle 39 par rapport au manchon 37, en desserrant au préalable la vis 42, il est possible de modifier la tension du ressort 43 de manière à régler la pression que la face 30 de la partie 31 de l'ou til 29 exerce sur la face supérieure du cadran 6, lorsque l'outil est amené en contact avec le cadran.
Deux encoches 47 et 48 (fig. 1) sont prévues dans le manchon 28 et une bille 49 peut s'engager dans l'une ou l'autre desdites encoches sous l'action d'un ressort 50 dont la tension peut être réglée par une vis 51 engagée dans la partie 25 du bâti de la machine. La tension du ressort 50 est réglée de manière que la bille 49 reste engagée dans les encoches 47 ou 48 contre l'action du ressort 43, lorsque la poignée 32 est amenée en position élevée, comme représenté à la fig. 1. L'encoche 47 correspond à une position de l'outil 29 suffi samment élevée pour permettre la mise en place du cadran 6 sur le réceptacle 4.
L'enco che 48 maintient l'outil 29 dans une position plus élevée en vue de permettre ou bien l'échange du réceptacle 4, ou celui de la table 2.
Le diamètre de la partie 31 de l'outil<B>29</B> est inférieur à celui de la creusure qui doit être meulée dans le cadran 6 et l'axe de cet outil est décalé par rapport à celui de l'arbre 15, de manière que le cadran 6 puisse être amené dans une position telle que le bord circulaire de la partie 31 de l'outil arrive au bord de la creu- sure. Le décalage de l'axe de l'outil par rapport à celui de l'arbre 15 peut être réglé en dépla çant le chariot 19, qui -est mobile par rapport au bâti de la machine, le long d'un chemin rec tiligne, la position dudit chariot, par rapport au bâti,
étant repérée grâce à une échelle 52 portée par le chariot 19 et un vernier 53 porté par le bâti de la machine (fig. 2).
Les deux axes de l'arbre 15 et de l'outil 29 sont situés dans un plan perpendiculaire à l'axe des rouleaux 24.
Un poussoir 54, muni, dans sa partie su périeure, d'un rouleau 55 monté sur roulement à billes, autour d'un axe 56 solidaire du pous soir, est situé dans le plan défini par les axes de l'arbre 15 et de l'outil 29. Le poussoir 54 peut coulisser verticalement à l'intérieur d'un manchon 57 chassé dans un perçage du cha riot 19. Ce poussoir 54 est normalement solli cité vers le haut dans la fig. 2 par un ressort 58, jusqu'à ce que le rouleau 55 vienne en con tact avec la face inférieure de la plaque 1, en vue d'incliner la table. La tension du ressort 58 peut être réglée par un goujon 59 monté coulissant à l'intérieur du manchon 57.
La po sition du goujon 59 est commandée par une came 60 dont le contour est visible à la fig. 3, dans laquelle on voit que la came 60 actionne le goujon 59 par l'intermédiaire d'un galet 61 pivotant sur une bascule 62 pivotée elle-même autour d'un tourillon 63 solidaire du chariot 19. L'arbre 64 de la came et l'arbre 15 entraî nant la table 2 en rotation, sont reliés par un engrenage à vis sans fin non représenté, de manière que la position de la came soit d6ter- minée par rapport à celle de la table 2.
L'ar bre 64 porte également un disque 65 taillé en forme de came, en vue d'actionner une lame 66 d'un contact électrique 67, susceptible de fermer et d'ouvrir le circuit d'une ampoule d'avertissement 68 (fig. 2), dans un but qui sera décrit plus loin. Un cadran émaillé courant comprend une plaque métallique 69 (fig. 9) dont 1a face supé rieure est recouverte de trois couches d'émail, les deux premières couches 70 et 71 étant cons tituées par de l'émail ordinaire et la couche su périeure 72 étant constituée par une mince couche d'émail de haute qualité. En général, le cadran porte encore une couche d'émail 73 sur sa face inférieure, de même qualité que les couches 70, 71.
Les surfaces des couches 70 et 71 sont très irrégulières ; seule la surface de la couche 72 est unie. Il en résulte que l'épais seur de la couche 72 peut différer de plusieurs centièmes de millimètres d'un endroit à un autre. La creusure 74, qu'il s'agit de meuler dans la face supérieure dudit cadran, ne doit en aucun endroit traverser la couche 72 et dé couvrir la couche 71.
Dans les fig. 4, 5 et 6, le cadran 6 présente une partie centrale plate ou très légèrement bombée. Une creusure 74 concentrique audit cadran doit être meulée dans la face supérieure de celui-ci. Pour effectuer ladite creusure, le cadran 6 est posé sur le réceptacle 4 de la ma chine, auquel il est fixé par ses pieds (non re présentés), et la machine est mise en action. Un même moteur (non représenté) entraîne l'arbre 26 à très grande vitesse (1500 à 2500 tours/ minute), ainsi que l'arbre 15 à une vitesse lente (30 tours/minute), grâce à un dispositif de vis sans fin prévu entre le moteur et l'arbre 15.
La poignée 32 est abaissée de manière à amener la face 30 de l'outil en contact avec la face supérieure du cadran 6, au moment où le galet 61 se trouve sur la partie supérieure 76 de la came 60. A ce moment, le goujon 59 est re poussé dans sa position la plus élevée et le res sort 58 est armé au maximum. Il s'ensuit que le poussoir 54, par l'intermédiaire du rouleau 55, exerce sa pression la plus grande sur la face inférieure de la plaque 1 en inclinant par conséquent la table 2 dans une position ex trême. Le cadran 6 occupe alors la position re présentée dans la fig. 4. Dans cette position, la partie 31 de l'outil 29 attaque la face du cadran, sur lequel on a disposé une potée de pierre du Levant, à l'endroit désigné par la flèche 75.
L'outil entame alors la couche supé- rieure d'émail du cadran et creuse une gorge annulaire 77, de profil triangulaire, car le ca dran 6 tourne autour de son propre centre avec la table 2.
Le contour de la came 60 est taillé de ma nière que cette came maintienne le goujon 59 dans sa position supérieure suffisamment long temps pour permettre à l'arête de la partie 31 de l'outil 29 de pénétrer à la profondeur voulue à l'intérieur de la couche supérieure d'émail. A ce moment-là, correspondant à un nombre de tours déterminé de la table 2, le galet 61 arrive sur la rampe 79 de la came et le goujon 59 descend lentement sous l'action du ressort 58 ; celui-ci se détend et la pression exercée par le rouleau 55 contre la plaque 1 diminue. La table 2 se redresse par conséquent et le ca dran arrive à un moment déterminé dans la position représentée à la fig. 5.
Le cadran 6 s'est déplacé transversalement par rapport à l'outil 29 et on voit dans la fig. 5 que l'arête extérieure de la face 30 de l'outil meule une partie plus centrale de la creusure 74. L'action de l'outil sur le cadran 6 s'exerce à l'endroit désigné par la flèche 78 dans la fig. 5.
On remarque qu'au début de l'opération la table était maintenue en équilibre dans une position inclinée par les forces résultant tout d'abord des ressorts 8 et de l'outil 29 ainsi que du poussoir 54. Si l'on ne considère que ces deux dernières actions, on constate qu'elles exercent sur la table 2 des moments de sens opposés par rapport à l'axe des rouleaux 24.
Lorsque l'outil a pénétré dans la face du cadran et qu'il occupe la position représentée à la fig. 5, son moment d'action sur la table 2 a diminué, car le centre de gravité de sa surface d'attaque s'est rapproché du centre de la face 30. Il faut, par conséquent, que le moment exercé sur la table par le poussoir 54 diminue encore davantage pour que la table se redresse. Le contour de la came 60 doit donc également être établi en tenant compte de cette diminu tion du moment de l'action de l'outil sur le cadran.
En poursuivant l'opération, le galet 61 ar rive enfin sur la portion intérieure 81 de la came, correspondant à la position inférieure du goujon 59 et au repos du ressort 58. Dans cette position, le poussoir 54 n'exerce plus au cune action sur la table 2 et celle-ci vient en position horizontale en maintenant le cadran 75 dans la position représentée à la fig. 6. L'ou til termine alors le meulage de la partie cen trale de la creusure 74. Des essais ont démon tré que la creusure meulée de cette manière n'a pas besoin d'être retouchée.
Lorsque la partie centrale de la creusure 74 est complètement meulée, la came 60 est dans la position représentée à la fig. 3 dans la quelle le galet 61 s'apprête à en gravir la rampe 80. Le disque 65 ferme alors le contact 67 et allume l'ampoule 68 en vue d'avertir l'opéra teur de la machine, qui bloque alors le poussoir 54 à l'aide d'un verrou 82 actionné par une poignée 83 partiellement représentée à la fig. 2. Pendant que le galet 61 gravit la rampe 80 de la came 60, le ressort 58 est armé mais sans que le poussoir 54 se déplace vers le haut et incline la table 2.
Au moment où le galet 61 arrive au sommet 76 de la came 60, le disque 65 ouvre à nouveau le contact 67, éteignant ainsi l'ampoule 68 et avertissant l'opérateur de la machine, qui doit alors débrayer du moteur l'arbre 15, élever la poignée 32 et remplacer le cadran. Pour commencer l'opération de meu lage du nouveau cadran, il suffit d'embrayer l'arbre 15 et d'abaisser la poignée 32.
Les fig. 7 et 8 représentent deux positions au cours du meulage d'un cadran 6a dont la partie centrale est bombée. La fig. 7 montre les positions respectives du cadran 6a et de la partie 31 de l'outil 29 au moment où celui-ci attaque la face du cadran. La fig. 8 montre les positions respectives du cadran et de l'outil à la fin de ladite opération.
Des essais ont montré dans ce cas égale ment que le fond de la creusure 74a du cadran n'a pas besoin d'être retouchée.
On a montré comment meuler, dans un cadran, une creusure concentrique à ce der nier ; mais il est bien clair que la machine dé crite se prête également au meulage d'une creu- sure circulaire excentrique, par exemple pour une aiguille de secondes. Dans ce cas, et pour un cadran bombé, on utilise un réceptacle pré- sentant une face supérieure inclinée, de façon que le centre de la creusure à exécuter coïn cide avec celui de la table et que le fond de cette creusure et la table soient parallèles. Le diamètre de l'outil est choisi ici aussi plus petit que celui de ladite creusure.
Grinding machine The object of the invention is a machine for grinding a circular recess in an enamelled dial, in particular for a complete watch, for example with a chronograph, calendar, etc.
Until now, these hollows had to be made by hand by exerting as constant a pressure on the dial as possible, by means of the flat end of a cylindrical tool rotating around its axis, so that this tool makes a evenly deep recess in the enamel layer which is not of regular thickness and does not give the dials of a series of identical shapes, making it easier to machine digging.
An embodiment of the machine, object of the invention, is shown, by way of example, in the drawing in which FIG. 1 is a partial view thereof, in section, along line 1-1 of FIG. 2; fig. 2 is a partial view thereof, in section, along line 11-II of FIG. 1; fig. 3 shows a detail in the direction of the arrow <I> I11 </I> of FIG. 2;
figs. 4 to 6 show schematically, on an enlarged scale, three positions of a flat dial, relative to the tool, occurring during the machining of the dial; figs. 7 and 8 are analogous views. in fig. 4 to 6 showing two positions during machining of a domed dial; and fig. 9 is a view on an even larger scale, showing the detail of the structure of the dial.
The machine shown in fig. 1, in section, in profile, comprises a circular plate 1 on which is fixed a table 2 also circular, using feet 3, integral with the table 2 and engaged in openings of the plate 1. A receptacle 4 is centered by a tenon 5 on the table 2 of which it is made angularly integral by means not shown. A dial 6, to be machined, is placed on the receptacle 4.
A conical housing 7 is located in the center of the underside of the plate 1 and the assembly of this plate and of the table 2 is hand held by four springs 8 so that the tip of the housing 7 rests on a ball 9. The springs 8 are arranged at the four corners of a square and are armed between, on the one hand, four hooks 10, secured to screws 11 engaged in the plate 1 and, on the other hand, four hooks 12 secured to screws 13 engaged in a plate 14 keyed to a drive shaft 15, the upper part 16 of which is terminated by a frustoconical portion 17, the upper face of which serves as a support and housing for the ball 9.
The screws 11 and 13 allow the tension of the springs 8 to be adjusted so that the table 2 is normally balanced in a horizontal position, perpendicular to the shaft 15 which pivots in ball bearings 18 (only one of which is shown) fixed in a carriage 19 which can slide back and forth (in fig. 1) relative to the frame of the machine.
Thanks to a driver, not shown, planted in the plate 14 and passing through an elongated opening of the plate 1 and of the table 2, the latter is driven in rotation by the shaft 15, at the same time. as plate 14 ,. even if the table 2 is kept in an inclined position relative to the shaft 15.
The carriage 19 is also equipped with two supports 20, each of which is adjustable in height by means of a screw 21, engaged in a tapped hole 22, of a sleeve 23 driven into a bore in the carriage 19. The two supports 20 are each provided, in their upper part, with a roller 24 mounted on a ball bearing. The height position of the supports 20 is adjusted so that the rollers 24 touch the underside of the circular plate 1. The two supports 20 are arranged so that their rollers 24 touch the plate 1 at two diametrically opposed points. In this way, the table 2 can be inclined, relative to the shaft 15, only by tilting around the axis of the rollers 24.
In an upper part 25 of the machine frame, a vertical shaft 26 can pivot in ball bearings 27 fixed inside a sleeve 28, which can slide vertically inside part 25 of the machine. built. In its lower part, the shaft 26 carries a grinding tool 29, of which the lower face 30 of a part 31 can be brought into contact with the upper face of the dial 6 to be machined. The height position of the sleeve 28, and therefore of the tool 29, is controlled with the aid of a handle 32 by a toothed pinion 33 whose teeth are engaged in a mesh 34 cut along a generator line. of sleeve 28. Details of this control are shown in fig. 2.
The handle 32 is rigidly connected to a shaft 35 carrying the pinion 33. The shaft 35 pivots freely, by means of two ball bearings 36, inside a sleeve 37 engaged in an opening in the upper part. 25 of the frame of the machine, inside which it is retained by means of a screw 38. This cylindrical sleeve is closed in its part outside the machine by a cover 39 carrying an annular projection 40 engaged in the 'inside a flared portion 41 of said sleeve. The cover 39 is fixed to the sleeve 37 by means of a screw 42.
A spiral spring 43 is housed inside the projection 40 of the cover 39 to which its outer end is anchored by a pin 44 planted in said projection. The inner end of the spring 43 is in turn anchored to a sleeve 45 by a pin 46 planted in the latter, which is keyed to the shaft 35.
The spring 43 is armed so as to bias the pinion 33 in the levorotatory direction in FIG. 1. By rotating the cover 39 with respect to the sleeve 37, first loosening the screw 42, it is possible to modify the tension of the spring 43 so as to adjust the pressure that the face 30 of the part 31 of the or til 29 exerts on the upper face of dial 6, when the tool is brought into contact with the dial.
Two notches 47 and 48 (fig. 1) are provided in the sleeve 28 and a ball 49 can engage in one or the other of said notches under the action of a spring 50, the tension of which can be adjusted by a screw 51 engaged in part 25 of the frame of the machine. The tension of the spring 50 is adjusted so that the ball 49 remains engaged in the notches 47 or 48 against the action of the spring 43, when the handle 32 is brought into the raised position, as shown in FIG. 1. The notch 47 corresponds to a position of the tool 29 sufficiently high to allow the setting of the dial 6 on the receptacle 4.
The notch 48 maintains the tool 29 in a higher position in order to allow either the exchange of the receptacle 4, or that of the table 2.
The diameter of the part 31 of the tool <B> 29 </B> is less than that of the recess which must be ground in the dial 6 and the axis of this tool is offset from that of the shaft 15, so that the dial 6 can be brought into a position such that the circular edge of the part 31 of the tool comes to the edge of the recess. The offset of the axis of the tool relative to that of the shaft 15 can be adjusted by moving the carriage 19, which is movable relative to the frame of the machine, along a rec tilinear path, the position of said carriage, relative to the frame,
being identified by a scale 52 carried by the carriage 19 and a vernier 53 carried by the frame of the machine (Fig. 2).
The two axes of the shaft 15 and of the tool 29 are located in a plane perpendicular to the axis of the rollers 24.
A pusher 54, provided, in its upper part, with a roller 55 mounted on a ball bearing, around an axis 56 integral with the pous evening, is located in the plane defined by the axes of the shaft 15 and of the tool 29. The pusher 54 can slide vertically inside a sleeve 57 driven into a hole in the cha riot 19. This pusher 54 is normally biased upward in FIG. 2 by a spring 58, until the roller 55 comes into contact with the underside of the plate 1, in order to tilt the table. The tension of the spring 58 can be adjusted by a stud 59 slidably mounted inside the sleeve 57.
The position of the stud 59 is controlled by a cam 60, the outline of which is visible in FIG. 3, in which we see that the cam 60 actuates the pin 59 by means of a roller 61 pivoting on a lever 62 itself pivoted around a journal 63 integral with the carriage 19. The shaft 64 of the cam and the shaft 15 driving the table 2 in rotation, are connected by a worm gear not shown, so that the position of the cam is determined relative to that of the table 2.
The shaft 64 also carries a disc 65 cut in the form of a cam, with a view to actuating a blade 66 of an electrical contact 67, capable of closing and opening the circuit of a warning bulb 68 (fig. . 2), for a purpose which will be described later. A common enamel dial comprises a metal plate 69 (fig. 9), the upper face of which is covered with three layers of enamel, the first two layers 70 and 71 being constituted by ordinary enamel and the upper layer 72. consisting of a thin layer of high quality enamel. In general, the dial still bears a layer of enamel 73 on its underside, of the same quality as the layers 70, 71.
The surfaces of layers 70 and 71 are very irregular; only the surface of the layer 72 is smooth. As a result, the thickness of the layer 72 may differ by several hundredths of a millimeter from one place to another. The recess 74, which it is a question of grinding in the upper face of said dial, must in no place pass through the layer 72 and uncover the layer 71.
In fig. 4, 5 and 6, dial 6 has a flat or very slightly convex central part. A recess 74 concentric with said dial must be ground in the upper face of the latter. To perform said hollow, the dial 6 is placed on the receptacle 4 of the machine, to which it is fixed by its feet (not shown), and the machine is put into action. The same motor (not shown) drives the shaft 26 at very high speed (1500 to 2500 revolutions / minute), as well as the shaft 15 at a slow speed (30 revolutions / minute), thanks to a worm device. provided between the motor and the shaft 15.
The handle 32 is lowered so as to bring the face 30 of the tool into contact with the upper face of the dial 6, at the moment when the roller 61 is on the upper part 76 of the cam 60. At this moment, the stud 59 is pushed back to its highest position and the res out 58 is fully armed. It follows that the pusher 54, through the intermediary of the roller 55, exerts its greatest pressure on the underside of the plate 1, consequently tilting the table 2 into an extreme position. Dial 6 then occupies the position shown in FIG. 4. In this position, part 31 of tool 29 attacks the face of the dial, on which a pot of Levantine stone has been placed, at the place designated by arrow 75.
The tool then cuts into the upper layer of enamel on the dial and hollows out an annular groove 77, with a triangular profile, because the dran 6 turns around its own center with the table 2.
The outline of the cam 60 is cut so that this cam maintains the stud 59 in its upper position long enough to allow the edge of part 31 of the tool 29 to penetrate to the desired depth inside. of the top layer of enamel. At that moment, corresponding to a determined number of revolutions of the table 2, the roller 61 arrives on the ramp 79 of the cam and the stud 59 slowly descends under the action of the spring 58; the latter relaxes and the pressure exerted by the roller 55 against the plate 1 decreases. The table 2 is therefore straightened and the ca dran arrives at a determined moment in the position shown in fig. 5.
The dial 6 has moved transversely with respect to the tool 29 and it can be seen in FIG. 5 that the outer edge of the face 30 of the tool grinds a more central part of the recess 74. The action of the tool on the dial 6 is exerted at the place indicated by the arrow 78 in FIG. . 5.
It will be noted that at the start of the operation the table was kept in equilibrium in an inclined position by the forces resulting first of all from the springs 8 and from the tool 29 as well as from the pusher 54. If we consider that only these last two actions, it can be seen that they exert on the table 2 moments in opposite directions with respect to the axis of the rollers 24.
When the tool has entered the face of the dial and occupies the position shown in fig. 5, its moment of action on table 2 has decreased, because the center of gravity of its attack surface has approached the center of face 30. It is therefore necessary that the moment exerted on the table by the pusher 54 decreases still further so that the table is upright. The contour of the cam 60 must therefore also be established taking into account this reduction in the moment of the action of the tool on the dial.
Continuing the operation, the roller 61 finally arrives on the inner portion 81 of the cam, corresponding to the lower position of the stud 59 and at rest of the spring 58. In this position, the pusher 54 no longer exerts any action. on the table 2 and the latter comes into a horizontal position while maintaining the dial 75 in the position shown in FIG. 6. The tool then completes the grinding of the central part of the recess 74. Tests have shown that the recess ground in this way does not need to be reworked.
When the central part of the recess 74 is completely ground, the cam 60 is in the position shown in FIG. 3 in which the roller 61 is about to climb the ramp 80. The disc 65 then closes the contact 67 and lights the bulb 68 in order to warn the operator of the machine, who then blocks the pusher 54 with the aid of a lock 82 actuated by a handle 83 partially shown in FIG. 2. While the roller 61 climbs the ramp 80 of the cam 60, the spring 58 is charged but without the pusher 54 moving upwards and tilting the table 2.
As the roller 61 reaches the top 76 of the cam 60, the disc 65 opens the contact 67 again, thus turning off the bulb 68 and warning the operator of the machine, who must then disengage the shaft 15 from the motor. , raise handle 32 and replace the dial. To begin the operation of grinding the new dial, it suffices to engage the shaft 15 and lower the handle 32.
Figs. 7 and 8 represent two positions during the grinding of a dial 6a the central part of which is convex. Fig. 7 shows the respective positions of the dial 6a and of the part 31 of the tool 29 when the latter attacks the face of the dial. Fig. 8 shows the respective positions of the dial and of the tool at the end of said operation.
Tests have also shown in this case that the bottom of the recess 74a of the dial does not need to be retouched.
We have shown how to grind, in a dial, a hollow concentric with this latter; but it is quite clear that the machine described is also suitable for grinding an eccentric circular hollow, for example for a seconds hand. In this case, and for a domed dial, a receptacle having an inclined upper face is used, so that the center of the recess to be made coincides with that of the table and that the bottom of this recess and the table are parallels. The diameter of the tool is chosen here also smaller than that of said hollow.