Machine automatique à nettoyer les pièces détachées d'horlogerie et similaires L'objet de la présente invention est une machine automatique à nettoyer les pièces dé tachées d'horlogerie et similaires, caractérisée en ce qu'elle comprend un bâti de forme géné rale rectangulaire dans lequel est logée une série de récipients disposés en ligne droite, dont au moins les premiers contiennent un bain, et une corbeille perforée destinée à con tenir les pièces à nettoyer et commandée par un moteur auquel elle est reliée de façon à pouvoir être plongée dans chaque récipient à un niveau inférieur prédéterminé, y être sou mise à des vibrations verticales, être relevée à un niveau supérieur prédéterminé pour y être mise en rotation, et être soulevée hors du réci pient,
un ressort moteur destiné à donner à la corbeille et à son moteur de commande un mouvement de translation d'un récipient à l'autre, et un dispositif de tempage commandé par le moteur de la corbeille et destiné à pro voquer automatiquement et successivement à intervalles prédéterminés l'abaissement de la corbeille dans le premier récipient au niveau inférieur, le déclenchement et l'arrêt des vibra tions, le relèvement de la corbeille au niveau supérieur, sa mise en rotation et son arrêt, son soulèvement hors du récipient et sa translation sous l'action du ressort-moteur au-dessus du récipient suivant.
Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la ma chine objet de l'invention. La fig. 1 en est une vue en élévation de face ; la fig. 2 est une vue en plan, et la fig. 3 est une vue en élévation de côté, à plus grande échelle, une paroi latérale du bâti étant coupée pour montrer un récipient avec la corbeille dans les deux positions qu'elle peut y occuper.
La machine représentée est une machine entièrement automatique. Elle comprend un bâti 1 de forme générale rectangulaire, ouvert à sa partie supérieure mais muni d'un couver cle percé d'une série d'ouvertures circulaires. Le bâti présente d'autre part une cloison lon gitudinale médiane 2 et dans sa partie anté rieure un fond surélevé 3 sur lequel sont dis posés en ligne droite cinq. cuves 4, de section carrée avec angles arrondis, en verre ou autre matière transparente. Ces cuves sont destinées, les quatre premières, à partir de la gauche, à contenir les bains de nettoyage et de rinçage, et la dernière, à droite, à servir de récipient de séchage.
La première cuve I peut, par exemple, contenir un dissolvant organique et est munie d'un corps de chauffe électrique ; la cuve II peut contenir un bain de rinçage ; elle est, de préférence, reliée à un bac de décanta tion 5 disposé sous le fond 3 et d'où le liquide peut, après décantation et filtration, être ren voyé dans la cuve de rinçage par une pompe 6. Dans la paroi antérieure du bâti 1 est mé- nagée une fenêtre rectangulaire longitudinale 7 fermée par un vitrage 8 permettant un con trôle permanent de toutes les cuves 4.
Les pièces à nettoyer qui doivent passer de la cuve I à la cuve V sont contenues dans une corbeille 9 en tôle perforée ou en treillis mé tallique. Cette corbeille est supportée par un ensemble de bielles et leviers 10 pivotés par paire sur un axe 11 entre les deux joues laté rales d'un carter 12, lui-même pivoté sur un axe 13 porté par une console 14 solidaire d'un bras 15 coulissant au moyen d'un palier oscil lant et réglable 16 et d'un coussinet à bague 17 sur deux tiges horizontales longitudinales 18, 19,à section circulaire, fixées à leurs ex trémités dans les parois latérales du bâti 1.
A l'intérieur du carter 12, entre les deux bielles parallèles 10, est monté un moteur électrique 20 destiné d'une part à commander, par l'entremise d'un mécanisme, non repré senté, les bielles 10, pour provoquer, par in termittence, l'abaissement de la corbeille 9 au fond de la cuve 4, son relèvement au-dessus du niveau du bain contenu dans ladite cuve, puis hors de la cuve, au-dessus du couvercle du bâti 1, et d'autre part à entraîner en rota tion, également par intermittence, ladite cor beille 9 lorsque cette dernière se trouve dans la position représentée en traits pleins dans la fig. 3 pour essorer les pièces à la sortie des bains.
A cet effet l'arbre du moteur 20 porte une poulie conique 21 susceptible d'entraîner par friction une poulie 22 à bandage de caout chouc fixée à l'extrémité supérieure d'un axe flexible 23 dont l'extrémité inférieure est ac couplée à l'axe de la corbeille 9. Quatre des cinq cuves 4 sont munies individuel lement d'un couvercle 24 pivoté au moyen d'un axe vertical 25 dans une console solidaire de la cloison 2 du bâti 1. L'axe de pivotement 25 de chaque couvercle 24 porte à son extrémité inférieure un doigt 26 muni d'une goupille de butée verticale 27 con tre laquelle peut venir buter un doigt 28 solidaire du bras 15 qui porte le chariot 12, 14, contenant le moteur 20, lorsque ce cha riot se déplace pour amener la corbeille 9 d'une cuve à la suivante.
Un ressort, non re- présenté, tend à maintenir les couvercles 24 fermés dans la position représentée dans la fig. 2.
Le déplacement longitudinal du chariot 12, 14 portant le moteur 20, la corbeille 9 et tout le mécanisme de commande des déplace ments verticaux de la corbeille est commandé par le ressort d'un barillet 29 monté à l'ex trémité droite du bâti 1 et sur le tambour du quel s'enroule une lanière 30 dont l'autre extrémité est fixée au bras 15 du chariot. Pour que la translation du chariot s'effectue lente ment et sans secousses, le barillet 29 conduit, par un train d'engrenages, non représenté, un frein à ailettes 31.
Un dispositif de tempage, non représenté, et comprenant une came entraînée par un ré ducteur de vitesse commandé par le moteur 20, est logé dans le carter 12 et détermine sui vant un rythme prédéterminé toutes les phases du cycle de nettoyage comme indiqué plus loin.
Un dispositif à excentrique, non repré senté, permet d'imprimer à la corbeille 9, lors qu'elle se trouve plongée dans l'un des réci pients 4 à son niveau inférieur, des vibrations axiales au rythme d'environ 200 par minute.
Le fonctionnement de la machine est le suivant Au début de l'opération, le chariot 12, 14 est placé à l'extrémité gauche du bâti 1, en face de la cuve I remplie à moitié d'un bain de nettoyage préalablement chauffé à la tem pérature voulue. Dans cette position du cha riot, le ressort du barillet 29 est entièrement remonté et les quatre couvercles 24 ferment les cuves II,<B>111,</B> IV et V. On place les pièces à nettoyer dans la corbeille perforée 9 et l'on enclenche au moyen de l'interrupteur le mo teur 20. Aussitôt les bielles 10 entrent en fonction et plongent la corbeille 9 dans le bain de la cuve I où elle vient occuper la position représentée en pointillé dans la fig. 3.
A ce moment et pendant une minute environ la cor beille est soumise à un mouvement vibratoire dans le sens axial qui secoue les pièces et agite le bain, favorisant l'action décapante de ce dernier. Les bielles 10 soulèvent ensuite la corbeille au-dessus du niveau du bain, dans la position représentée en traits pleins dans la fig. 3. A ce moment l'accouplement à friction 21, 22 de l'arbre flexible 23 est mis en service par un dispositif d'embrayage automatique, non représenté, et le moteur 20 entraîne la corbeille 9 en rotation pour essorer les pièces qu'elle contient à l'intérieur de la cuve I. Cet essorage terminé, les bielles 10 soulèvent la corbeille au-dessus du bâti 1 hors de la cuve I. Toute cette première opération dure 2 minu tes.
Le chariot qui jusqu'alors était retenu en regard de la cuve I est alors libéré automati quement par le déclenchement d'un cliquet de retenue et, sous l'action retardée par le frein à ailettes 31 de la lanière 30 solidaire du tambour du barillet 29, avance jusqu'en regard de la cuve_II, faisant pivoter au passage le cou vercle 24 qui fermait la cuve II et qui vient maintenant fermer la cuve I.
L'opération recommence dans la cuve II qui contient un bain de rinçage, puis, successi vement, dans la cuve III contenant. un bain de neutralisation, dans la cuve IV contenant un bain de rinçage final et de brillantage, et enfin dans la cuve V où les pièces sont séchées à l'air chaud. Lorsque, après le séchage, la corbeille 9 est relevée au-dessus de la cuve V, le cycle complet est terminé et un interrupteur automatique arrête le moteur 20.
Il suffit, pour que la machine soit de nou veau prête à fonctionner de façon entièrement automatique, de ramener le chariot 12, 14 à l'extrémité gauche du bâti 1 à l'encontre de l'action du barillet moteur 29, ce qui provoque le remontage du ressort de ce dernier. Avec le chargement et le déchargement de la corbeille au début et à la fin de l'opération, c'est là la seule man#uvre où la main de l'opérateur doit intervenir. Tous les autres déplacements et mouvements de la corbeille sont entièrement automatiques.
Il va sans dire que le dispositif de tem- page peut être réglé de façon à prolonger la durée d'une ou de plusieurs phases du cycle d'un multiple de la durée fixée à l'origine.
Des boutons de manoeuvre placés sur un tableau de commande frontal permettent de mettre en marche la machine, de régler la température des bains et de l'air de séchage, de mettre en marche ou d'arrêter la pompe de circulation du bain de rinçage, ete.
Le retour du chariot vers la gauche du bâti pour préparer une nouvelle opération peut se faire au moyen d'un moteur, par exemple d'un moteur servant aussi à entraîner la pompe de circulation d'un bain.