Procédé de préparation de l'érythro-1-p-nitrophényl-2-dichloracétamido-propanediol-1,3. La présente invention concerne un procédé de préparation de l'éi?ythro-1-p-nitrophényl-2- dichloracétamido-propanediol-1,3 de formule
EMI0001.0008
On sait. que cette formule, de même que celle de l'aminodiol utilisé comme matière pre mière, représentent des composés qui existent à la fois sous deux formes dites . de struc ture et sous la forme d'isomères optiques.
Par l'expression isomères de structure ou diastéréoisomères , il faut entendre les iso mères qui se différencient. par l'arrangement dans l'espace des groupes polaires fixés sur les deux atomes de carbone asymétriques (iso mérie géométrique). Ces deux différentes formes de structure seront désignées par la suite sous les noms de formes thréo et érythro , conformément à la nomenclature acceptée pour ce type de produits.
Chacune des formes thréo et érythro existe sous trois formes- optiques: la forme rac6mi- que (DL) et deux formes optiquement actives (D et L). Par suite de la difficulté de repré senter graphiquement les diverses formes structurelles et optiques, on utilisera les for mules graphiques habituelles, en plaçant au- dessous ou à côté de la. formule une indication désignant la configuration structurelle et opti que particulière du composé.
Le prâcédé selon l'invention est caracté risé en ce que l'on fait réagir l'érythro-1-p- nitrophényl-2-amino-propanediol-1,3 de for mule
EMI0001.0034
avec Lui. composé de formule
EMI0001.0036
où R,i et :Rq représentent de l'hydrogènes ou un groupe-acyle. Ce dernier composé est donc la dichloracétamide ou l'un de ses dérivés N-acylés.
L'érythro -1- p - nitrophényl - 2- dicbloracét- amido-propanediol-1,3 ainsi obtenu est une substance connue. Toutes ses formes optiques (D, L et DL) peuvent servir comme produits intermédiaires pour la préparation de com posés organiques possédant une activité anti biotique.
Parmi les dichloracétamides N-acylées qui . ont donné les meilleurs résultats dans le pré sent procédé, il convient de mentionner celles dans lesquelles le groupe N-acyle substituant est dérivé d'un acide carboxylique aliphatique inférieur ou d'un tel acide substitué par un halogène ou im. groupe alcoxy, de l'acide ben zoïque, d'un acide benzoïque contenant un ou plusieurs groupes de substitution tels que les groupes alcoyle, alcoxy,
halogène et nitro et s analob ies. Des exemples particuliers de ces dichloracétamides N-acylées sont la N-acétyl-dzehloracétamide, la N-dichloracétyl-dichloracétamide, la N-benzoyl-diehloracétamide, la N-propionyl-diehloracétamide, la.
N-méthoxyacétyl-dichloracétamide, la N p-méthylbenzoyl-dichloracétamide, la N-p-nitrobenzoyl-dichloracétamide, la N-p-méthoxybenzoyl-dichloracétamide, la N-o-bromobenzoyl-diehloracétamide, etc. On peut utiliser des solvants alcooliques, aqueux ou des mélanges des deux, pour mettre en #uvre le procédé.
Parmi eux, on peut men tionner par exemple l'eau, le méthanol aqueux, l'éthanol aqueux, l'isopropanol aqueux, le mé thanol, l'éthanol, l'isopropanol, le n-propanol, le butanol, etc.
Les quantités relatives des réactifs ne sont pas critiques mais, pour des, raisons économi ques, on utilise ordinairement soit des propor tions à peu près équ imolécnlaires des deux réactifs, soit un léger excès de la diehloraeét- amide ou de la dichloracétamide N-aeylée,
Lorsqu'on utilise une dichloracétamide N- acylée comme agent d'acylation, la réaction s'effectue tellement vite qu'il n'est'pas besoin de chauffer le mélange réactionnel.
Toutefois, lorsqu'on utilise la dichloracétamid'e comme agent d'acylation, il convient de chauffer le mélange réactionnel pour permettre à la réac tion de s'effectuer en itn temps raisonnable. En général, il ne convient 'pas de chauffer le mélange réactionnel à une température supérieure à 100 C,
attendu que des tempé ratures<B>plus</B> élevées provoquent une impor tante décomposition de l'amino-diol utilisé comme matière première. On obtient les meil leurs résultats en utilisant des températures dé l'ordre de 50 à 80 C. Dans le cas de la dichloracétamide, l'utilisation d'un catalyseur basique tel .qu'un alcoxyd'e ou un carbonate d'un métal alcalin augmente également le rendement et diminue le temps nécessaire à la réaction.
Lorsqu'on utilise une dichloracét- amide N-acylée, la température n'est. pas cri tique, car la réaction a lieu tellement vite que dans la plupart des cas l'amino-diol utilisé comme matière première est complètement transformé en acylamido-diol stable à la cha leur avant que le mélange réactionnel ait été porté à la. température de 100 C.
De ce fait, il est inutile d'utiliser des températures supé rieures à 100 C, lorsqu'on part. d'une dichlor- acétamide N-acylée.
Le procédé selon l'invention est illustré par l'exemple suivant.: On chauffe pendant 10 minutes à 50 C une solution de 2,5 g de N-dichloracétyl-di- chloracétamide et de 2,1 g de DL-érythro-1-p- nitrophényl - 2 - amino - propanediol -1,3 dans 20 cm3 de méthanol. On concentre le mélange réactionnel jusqu'à un volume de 10 em3 dans un courant d'air, puis on l'étend à un volume de 40 cms avec de l'eau chaude.
On refroidit la solution et recueille le DL-érythro-1-p-nitro- phényl-2-dichloracétamido-propanediol-1,3 à l'état cristallin, puis on le sèche; point. de fusion: 169-170 C.