Machine typographique. La présente invention a pour objet une machine typographique à composer et distri buer des matrices, comprenant au moins un magasin à matrices et une courroie-de com posteur inclinée et destinée à recevoir les ma trices en provenance du magasin.
La machine selon l'invention est caracté risée en ce que le magasin présente une incli naison de 70 , l'inclinaison de la courroie étant inférieure à 40 , cette dernière étant entraînée à une vitesse de 3,1 mètres par seconde.
Dans une forme d'exécution particulière de la machine, celle-ci peut comprendre plu sieurs magasins à matrices montés dans un châssis mobile, lequel est suspendu de faon coulissante à" une extrémité supérieure et de chaque côté au moyen d'un galet et d'une plaque inclinée faisant un angle de 20 avec l'horizontale, l'une de ces pièces étant .fixée au châssis mobile et l'autre à un bâti fixe de la machine.
Dans une variante, l'on peut prévoir une paire d'arbres à manivelle disposés respec tivement aux extrémités du châssis mobile, et reliés à celui-ci par des biellettes, les arbres à manivelle étant reliés entre eux de façon qu'ils tournent en synchronisme.
Dans une autre forme d'exécution, la ma chine peut être pourvue d'une entrée de com posteur comprenant une plaque frontale, une plaque dorsale et des cloisons intermé diaires, une goulotte de guidage disposée à l'extrémité de décharge de la courroie de composteur, une roue en étoile disposée au- dessous de la goulotte de guidage et destinée à agir sur les matrices lorsqu'elles quittent la goulotte, et un mécanisme destiné à en traîner la courroie et la roue en étoile.
Dans cette forme d'exécution, la machine com prend un support auxiliaire sur lequel sont montés lesdits éléments, le cadre pouvant être déplacé hors de sa position active dans le bâti de la machine afin de donner accès aux parties intérieures.
Dans une autre forme d'exécution parti culière, la machine peut comprendre une résistance de ligne contre laquelle les ma trices sont empilées par la roue en étoile, et un mécanisme de freinage coopérant avec la résistance de ligne. Ces deux organes sont montés sur le cadre auxiliaire mentionné plus haut. Des lames de commande d'échappe ment -de matrices peuvent être exposées lors que le cadre auxiliaire est déplacé hors de sa position active. Ces lames sont aussi montées sur un cadre de support auxiliaire qui est relié de façon amovible au bâti de la machine de façon que l'ensemble puisse en être dé monté en bloc.
Le dessin annexé présente, à titre d'exem ple, une forme d'exécution de la machine sui vant l'invention.
Fig. 1 en est mie vue en élévation.
Fig. 2 en est une vue de côté, en regar dant depuis la droite de la fig. 1. Fig. 3 est une vue de côté analogue à la fig. 2, mais dans laquelle on n'a pas repré senté une certaine portion du bâti, certaines clés pièces étant représentées en coupe verti cale.
Fig. 4 est une vue de l'arrière de la struc ture de magasins et d'im mécanisme distri buteur et représente en particulier des moyens destinés à déplacer les magasins.
Fig. 5 est un détail du bras de commande d'-Lui. tâteur de matrice coopérant avec le dis tributeur.
Fig. 6 est un détail d'un dispositif de sé- ciuité -empêchant le changement de magasin à un moment inopportun.
Fig. 7 est une vue de- derrière de la fig. 6. Fig. 8 est une vue en élévation du méca nisme composteur, une plaqize-couvercle de l'entrée du composteur n'étant pas repré sentée.
Fig. 9 est une coupe verticale par la ligne 9-9 de fig. 8 et représente en particulier les liaisons du clavier qui servent à libérer .les matrices du magasin en cours de service.
Fig. 10 est une coupe horizontale par la ligne 10-10 de fig. 8.
Fig. 11 est une vue de l'arrière, à plus grande échelle, d'un mécanisme de com mande d'une roue en étoile.
Fig. 12 est ime coupe par la ligne 12--12 de fig. 11.
. Fig. 13 est une coupe verticale par la ligne 13-13 de fig. 9 et montre en parti culier le montage amovible de lames de com mande des échappements.
Fig. 14 est une coupe par la ligne 14-14 de fig. 3.
Fig. 15, 1-6 et 17 sont des coupes de détail par les lignes 15-15, 16-16 et 17-17 de fig. 13.
Fig. 18 est une vue de côté prise depuis la. gauche de la fig. 1 et montre en parti culier le premier élévateur et sa came de commande.
Fig. 19 est un graphique des temps du fonctionnement de la came du premier élé vateur. Fig. 20 est une vue de côté, en regardant depuis la gauche de fig. 1, du mécanisme de commande d'un disque à moules.
Fig. 21 est une vue en élévation du disque à moules équipé de quatre moules.
Fig. 22 est une vue de derrière de l'arbre à cames principal et de ses moyens de com mande.
Fig. 23 est une vue de côté, en regardant depuis la gauche de la fig. 1, représentant un second élévateur et sa came de commande.
Fig. 24 est un graphiqile des temps du fonctionnement de la came du second élé vateur.
Fig. 25 est une vue en élévation, à plus grande échelle, avec coupe verticale partielle, des organes de transfert supérieurs qui enlè vent la ligne composée du premier élévateur, cette figure représentant un coulisseau de transfert bloqué.
Fig. 26 est une vue analogue à la fig. 25, mais représentant le coulisseau de transfert débloqué par le premier élévateur, ce déblo cage ayant eu lieu au moment où ce dernier atteint sa position la plus haute: Fig. 27 est une vue en plan de la fig. 26 et représente en particulier comment travaille par le haut le coulisseau de résistance de ligne monté dans la tête du premier élé vateur. Pour faciliter la compréhension de la machine représentée au dessin, on décrira à tour de rôle les différents mécanismes que comprend celle-ci.
<I>Magasins à matrices et</I> mécanisme <I>de change-</I> <I>ment de</I> magasins (fig. <I>1 à 4 et 14).</I> Bien qu'on puisse établir une machine ne comportant qu'un seul magasin, la machine représentée est équipée de deux magasins A contenant des matrices X (fig. 9) de deux fontes différentes. Ces magasins sont du type ne comportant pas d'échappements. Ils sont montés de façon amovible sur des châssis de base distincts Ai qui constituent conjointe ment un châssis de changement de magasin d'un déplaceur pouvant être élevé ou abaissé de manière à amener l'un ou l'autre des magasins à la position de travail.
Il est bon de noter présentement que les magasins sont inclinés de 70 degrés sur l'horizontale, ce qui constitue une forte inclinaison en compa raison avec l'inclinaison normale de 37 degrés environ .des machines connues. En augmen tant l'angle d'inclinaison des magasins, on accélère considérablement le mouvement des matrices quittant les magasins ou y revenant.
On pourrait accélérer davantage encore le mouvement des matrices en disposant les ma gasins dans une position exactement verti cale, mais une telle disposition donnerait lieu à d'autres complications et doit être évitée. Un angle de l'ordre de 70 degrés a donné des résultats très satisfaisants, en particulier avec une vitesse de travail de la machine de 12 cycles par minute.
En raison de la forte inclinaison des ma- gaains, la distance à angle droit dont ils sont déplacés se trouve réduite dans une mesure qui correspond à un angle de 20 degrés par rapport .à l'horizontale, c'est-à-dire au com plément de l'angle d'inclinaison 70 . On a tiré parti de cet angle de :déplacement réduit en suspendant le châssis déplaceur de façon coulissante à son extrémité supérieure.
A cet effet, le châssis déplaceur est pourvu sur ses côtés opposés de deux plaques de support A2, disposées suivant un angle de 20 , destinées à se déplacer sur des galets A3 supportés de façon rotative à l'intérieur d'équerres A4 montées ,de façon réglable dans le bâti fixe de la machine (fig. 3 et 14). Les plaques de support A2 sont fixées au châssis de base inférieur et s'étendent vers le haut jusqu'à un niveau assez élevé pour constituer des sièges A5 pour des axes-pivots connus A6 faisant saillie latéralement à partir du châssis de base supérieur.
Trois réglages sont destinés à effectuer la mise en position correcte de la structure entière des magasins (fig. 14). En premier lieu, les sièges des axes-pivots A6 peuvent être réglés à l'aide de vis de blocage A7 qui situent le châssis de base supérieur et le magasin porté par ce châssis dans la position longitudinale correcte à l'intérieur du châssis déplaceur; en second lieu, les équerres porte-galets A4 peuvent être réglées à l'aide de vis de blocage As qui effectuent la mise en position de l'ensemble du châssis déplaceur en direction longitudinale;
en troisième lieu, l'ensemble de ce châssis est réglé en position dans la direction transversale par des vis de blocage A9 portées par les équerres A4 et pre nant appui contre les bords latéraux des plaques de support A2.
A son extrémité inférieure, le châssis dé- placeur reste non supporté, à l'exception du mécanisme de monte-et-baisse qu'on décrira maintenant. Dans le bâti fixe de la machine sont montés de façon rotative deux arbres oscillants parallèles A1o situés respectivement près des extrémités inférieure et supérieure chi châssis déplaceur. Chacun de ces arbres oscillants (fig. 3 et 4) porte,
fixés à ses extrémités opposées, des bras de manivelle A11, ayant la même longueur et la même dis position angulaire, qui sont reliés de façon pivotante, par des biellettes Aie, à la face de dessous du châssis déplaceur. Chacun de ces arbres oscillants porte aussi, fixés à ses extrémités opposées, .d'autres bras de mani velle Ais,
les éléments semblables des paires de bras de manivelle portées par les arbres oscillants respectifs étant reliés de façon pi votante par de longues biellettes avant-ar- rière A14. Il est ainsi évident que les deux arbres-manivelles seront contraints à tourner à l'unisson lors du mouvement d'élévation ou d'abaissement du châssis déplaceur et qu'ils maintiendront les
magasins .à l'inclinaison voulue dans les deux positions dudit châssis. On fait tourner les arbres-manivelles à, l'aide d'un levier à main A15 directement fixé à l'arbre inférieur et situé à l'avant de la ma chine.
Pour limiter les mouvements du châssis déplaceur dans les sens opposés, et assurer une mise en position précise du magasin choisi dans la position de travail, deux paires de butées fixes, constituées par des vis de ser rage réglables A16, font fixées à raison d'une paire à chacun des quatre angles du châssis.
Chaque paire de butées est montée dans une console A17, en forme de U, assujettie au châssis fixe (fig. 3) - et destinée à entrer en contact avec une patte A18 faisant saillie sur le châssis de base inférieur.
Il est clair que lorsque le châssis déplaceur occupe sa position inférieure, les pattes Als du bâti de base viennent toutes reposer contre les butées fixes inférieures (fig. 3), alors que, dans la position supérieure dudit châssis, ces pattes reposent toutes contre les butées fixes supé rieures.
Le châssis déplaceur est maintenu dans l'une ou l'autre de ces deux positions par un ressort équilibreur A19, qui est relié à ce châssis par l'intermédiaire d'un arbre-mani- velle de faible longueur A20, monté dans le bâti fixe (fig. 3 et 4).
L'arbre-manivelle A2o est pourvu de deux bras d'égale longueur reliés de façon pivotante, l'un, A21, à l'exticé- mité supérieure du ressort, l'autre, A22, à l'aide d'une biellette A23, à une plaque A24 (fig. 4) fixée sur la face de dessous du châssis déplaceur. Les positions relatives des pièces sont telles que lorsque le châssis déplaceur occupe sa position inférieure (fig. 3),
la force de levage du ressort A19 est surmontée par le poids de la structure à magasins, qui est ainsi mise à même de s'appliquer ferme nient contre les butées fixes inférieures Ale, il convient de noter que, à ce moment, le bras de manivelle A21 est sur le point d'atteindre la verticale et maintient le ressort équilibreur près d'une position de point mort.
Toutefois, lorsque le châssis déplaceur reçoit im mouve ment d'élévation jusqu'à sa position supé rieure, _ le bras de manivelle A21 pivote vers le bas jusqu'à une position presque horizon tale et, en raison de l'accroissement qui en résulte du bras de levier, permet au ressort équilibreur d'exercer une force de levage plus grande,
suffisante pour surmonter le poids de la structure entière des magasins et main tenir cette structure fermement appliquée contre les butées fixes supérieures A16.
Les bras A25 et les pièces associées repré sentent les organes d'attache destinés à per mettre de démonter les magasins lorsqu'on le désire: <I>Dispositifs de</I> libération <I>des</I> matrices (fig. <I>9, 10, 13 et 15 à</I> 17').
A chacun des magasins A est associé un banc d'échappements B supporté indépen damment à l'intérieur du bâti de base corres pondant Al. Ces échappements comportent des coulisseaux de commande Bl, les portions antérieures affleurent sensiblement' avec l'extrémité de décharge du magasin.
En rai son de la forte inclinaison du magasin, les eoulisseaux de commande Bl du magasin occupant la position de travail sont disposés de façon qu'ils entrent directement en con tact avec les extrémités supérieures d'une série correspondante de lames B2, dont les extrémités inférieures sont elles-mêmes desti- hées à entrer directement en contact avec les coulisseaux de clavier connus B3 actionnés par une énergie motrice.
Les lames de commande<I>B2</I> sont montées dans un cadre de support rectangulaire auxi liaire B4, qui est fixé de façon amovible au bâti fixe de la machine afin de permettre l'enlèvement en bloc de la série entière de lames. Ce cadre de support auxiliaire B4 est pourvu de plaques-peignes supérieure et infé rieure B5, servant à guider les lames dans leur mouvement de monte-et-baisse, et il comporte aussi près de son sommet une barre d'appui Bs qui supporte les lames dans leur position inférieure.
Des ressorts B7, fixés à la plaque-peigne inférieure, ramènent les-lames à leur position inférieure après qu'elles ont été soulevées par les coulisseaux de clavier B3 pour -actionner les échappements libérant les matrices.
Le montage amovible du cadre porte- lames est représenté clairement à la fig. 13. Ce' cadre est supporté, à son extrémité infé rieure et de chaque côté, par des pattes fen dues B8 -destinées à chevaucher des goujons de support B9 faisant saillie vers l'intérieur à partir de bras de support Blo assujettis au bâti fixe. Les pattes Bs portent, à l'extrémité.
supérieure de leurs fentes, des vis de serrage réglables B11 qui assurent le maintien cor rect du cadre dans une direction verticale; et les bras Blo -(fig. 16) sont pourvus de vis de serrage réglables B12 assurant le maintien du cadre dans une direction transversale.
A son extrémité supérieure et de chaque côté, le cadre à lames est pourvu d'une paire de vis à tête moletée B13 montées dans des viroles réglables B14 portées par des pattes B15 fai sant saillie latéralement à partir du cadre à lames (fig. 15). Les vis à tête moletée se vis sant par leur extrémité arrière dans des trous taraudés pratiqués dans des consoles B16 faisant saillie latéralement à partir du bâti fixe.
Comme il ressort du dessin, il suffit de desserrer les vis B13 pour pouvoir déta cher rapidement le cadre porte-lames des bras de support B16, ce cadre pouvant- alors être soulevé à l'écart des goujons de support B9.
Pour remettre le cadre en place, on fait des cendre et engage les pattes fendues B8 sur les goujons de support B9 et on resserre alors à fond les vis B13 pour assujettir le cadre aux bras fixes B16. Les viroles B14 ont pour rôle d'assurer une mise en position correcte du cadre porte-lames en direction de face et l'alignement vertical correct des lames B2 par rapport aux poussoirs B1 actionnant les échappements.
Les coulisseaux de clavier à commande mécanique B3 sont montés dans un bâti de support distinct B17 qui est destiné à rece voir un mouvement de pivotement vers et à l'écart de sa position de travail dans le bâti fixe.
Le bâti B17 contient aussi (fig. 9) le mécanisme moteur ordinairement utilisé pour actionner les coulisseaux B3, ce mécanisme étant composé de chapes à came pivotante B18, de cames rotatives B19 faisant un tour complet à chaque libération de matrice, de rouleaux B2o tournant continuellement pour actionner les cames B19, de loquets déclen cheurs B21 qui commandent le fonctionne ment des chapes B18,
et de coulisseaux B22 actionnant ces loquets. Ces coulisseaux B22 peuvent être actionnés à la main à partir d'un clavier B23 ou automatiquement à l'aide d'un appareil de commande à ruban tel que l'appareil de commande à ruban Télétype- setter indiqué en B24 à la fig.. 1.
Toutefois, la vitesse de rotation des rouleaux B2o tour- nant continuellement, qui était dans les ma- chines connues de 300 tours environ par mi nute, a été portée à une valeur de l'ordre de 550 tours par minute. Dans une variante, cette vitesse sera supérieure à 300 t/min.
Il en résulte que les matrices sont libérées beau coup phis rapidement que jusqu'à ce jour, ceci étant permis non seulement par la forte inclinaison des magasins, mais aussi en raison du phis grand nombre de cycles par minute des cames rotatives B19.
lllécanisme d'assemblage <I>des</I> matrices (fig. <I>8 à 12).</I>
A mesure que les matrices sont libérées de celui des magasins qui est en service, elles tombent dans une entrée de composteur C qui est disposée verticalement et comprend une plaque arrière, une plaque avant montée à charnière et des cloisons intermédiaires constituant des canaux verticaux à guider les matrices dans leur chute.
En émergeant des canaux d'entrée, les matrices viennent reposer sur le brin supérieur d'une courroie de com posteur C1, à mouvement ininterrompu, qui est inclinée et passe autour-d,-'une poulie mo trice inférieure C2 et d'une poulie folle ré glable supérieure C3.
La courroie de com- postepr décharge les matrices une à une dans une goulotte de guidage C4 où elles arrivent en regard d'une roue en étoile C5 qui tourne continuellement et les empile en ligne dans un élévateur de composteur C6, en surmon tant l'action d'un doigt de résistance de ligne flexible C7. Le doigt C7 est porté par un long chariot C8 qui présente un élément d'ar rêt C9 susceptible d'être mis en position pour régler la longueur de la ligne à composer;
et un frein double C1o coopérant avec le cha riot C8 est destiné à empêcher le mouvement rétrograde du chariot jusqu'à ce qu'il ait été libéré soit par le mouvement ascendant qu'ef fectue l'élévateur de composteur pour faire avancer la ligne en vue du clichage, soit par quelqu'autre moyen.
Ces divers éléments d'as semblage sont du type classique dans leur forme et leur mode d'action, sauf en ce qui concerne les points suivants: 1 L'angle d'in- clinaison de la courroie de composteur, qui était normalement d'environ 40 par rapport à l'horizontale, a été réduit à une valeur de l'ordre de 17 degrés 45 minutes; 2 La vitesse linéaire du mouvement de la courroie, qui était normalement de 2 mètres' par seconde, a été portée à une valeur de l'ordre de 3,1 m par seconde;
3 La vitesse de rotation de la roue en étoile, qui était normalement d'en viron 220 tours par minute, a été portée à une valeur de l'ordre de 375 tours par mi nute. Dans une variante, cette vitesse sera supérieure à 220 t/min. Ces variations de vi tesse sont importantes et toutes concourent à atteindre une vitesse de marche élevée.
Un intérêt particulier réside dans le fait que, tandis que la vitesse de marche de la cour roie de .composteur a été aocrlle, l'angle d'inclinaison de :cette courroie a été normale ment diminué. Cette caractéristiqhe a pour but d'empêcher que des matrices se déplaçant à l'intérieur du même canal d'entrée se dé passent l'une l'autre, et d'empêcher en même temps des transportations de matrices:
passant dans des canaux différents, et plus particu- li èrement dans des canaux situés à distance.
A cet égard, il convient. de rappeler que, en raison de la plus forte inclinaison des maga sins et du fait que les matrices sont mises en liberté l'une après l'autre plus rapidement à cause de la vitesse de rotation plus élevée des rouleaux à came du clavier, lesdites ma trices pénètrent dans l'entrée du composteur et traversent cette entrée à une vitesse consi dérablement accélérée en comparaison avec leur vitesse normale ou antérieure.
La poulie inférieure C2 est fixée à un arbre de commande C11 (fig. 11 et 12) por tant une poulie fixe C12 et une poulie folle C13. La courroie de transmission motrice C14 peut être déplacée, de la façon connue, d'une des poulies à l'autre par un dispositif de déplacement C15 manoeuvré à l'aide d'une poignée C16 placée à l'avant -de la machine.
A l'arbre moteur C11 est aussi fixée une poulie dentée C17 qui est reliée par une cour roie dentée C18 à une poulie dentée de plus grand diamètre C19 montée à friction sur l'arbre 020 servant à actionner la roue en étoile C5, le rapport de transmission des deux poulies Cil et C19 étant 2:1.
La roue en étoile est entraînée par un engrenage porté par l'arbre moteur C11 et le mécanisme de commande à poulies dentées et à courroie dentée qui vient d'être décrit a été substitué aux dispositions connues, afin d'assurer non seulement les vitesses relatives convenables de la courroie de composteur et de la roue en étoile, mais aussi un fonctionnement plus régulier et plus silencieux des pièces aux vi tesses élevées indiquées. La courroie motrice dentée C18 est de préférence faite de fils métalliques, de caoutchouc renforcé ou de tissu caoutchouté.
Tous les éléments jusqu'ici décrits sont montés sur un bâti de support auxiliaire C21, qui est monté à charnière sur le côté droit du bâti fixe de la machine afin qu'il puisse pi voter vers l'avant.
Deux charnières C22, situées respectivement à la base et au som met du bâti C21, suffisent, bien que, pour supporter le bâti à gauche, ce bâti ait été pourvu. d'une patte C23 qui, dans la position de fermeture du bâti auxiliaire, repose sur une tablette C24 du bâti fixe de la machine (fig. 13).
En raison de son montage sur le bâti de support auxiliaire C21, il devient pos sible de faire pivoter pratiquement le méca nisme de composteur entier soit dans une di rection qui l'éloigne de sa position de travail, soit en sens inverse pour le ramener à cette position, à volonté, aux fins non seulement d'avoir accès aux pièces intérieures de ce mé- canisme, mais aussi d'assurer un accès com- p-let au cadre porte-lames auxiliaire B4 qui, par conséquent,
peut être enlevé librement dans la position d'ouverture du bâti pivotant C21. Il convient toutefois d'observer à cet égard que l'élévateur de composteur C6 doit être soulevé à un niveau assez élevé pour être dégagé :de la résistance de ligne C7 qui est portée par le bâti auxiliaire.
Le bâti auxiliaire pivotant C21 est main tenu dans sa position fermée par un verrou rotatif C25 (fig. 8 et 13) monté sur le bâti fixe de la machine et destiné à s'engager dans une fente pratiquée dans l'extrémité dudit bâti pivotant (fig. 11). A titre de sécurité, le verrou porte une portion excentrique C26 ajustée dans une fente allongée pratiquée dans l'extrémité supérieure d'un loquet C27 articulé en son centre.
Dans la position ac tive du verrou rotatif, et comme représenté aux fig. 8 et 13, le loquet C27 est situé à un certain écartement de l'élévateur de compos teur C6 pour permettre les mouvements nor maux de cet élévateur, mais si l'opérateur tente -de faire tourner le verrou pour l'ame ner à sa position de déverrouillage du bâti pivotant avant d'avoir préalablement élevé l'élévateur de composteur, le loquet de sûreté vient buter contre une partie clé l'élévateur et empêche le verrou de tourner.
Toutefois, aussitôt que l'élévateur a été élevé à l'écart du doigt de résistance de ligne C7, le loquet de sûreté peut se mouvoir librement et, par conséquent, permettre la rotation du verrou C25 pour déverrouiller le bâti.
En fait, c'est sur un tel mouvement du loquet par le verrou rotatif qu'on se repose pour assurer le main tien, par le loquet C27, de l'élévateur de com posteur dans sa ,position élevée, car on notera que, par suite @de la rotation de l'excentrique (;26, ledit loquet pivote de telle sorte que son extrémité inférieure se meut vers la gauche et est ainsi amenée à la position voulue pour faire obstacle au mouvement de l'élévateur vers le bas.
De cette façon, l'ouverture, du bâti du mécanisme à composteur est impos sible, à moins que l'élévateur de composteur n'ait préalablement été déplacé vers le haut à un niveau assez élevé pour être à l'écart de la résistance de ligne, ce qui évite toute détérioration des pièces. Comme le loquet de sûreté maintient l'élévateur dans sa position élevée, ledit bâti peut être en tout temps librement ramené en place par pivotement, aussi longtemps que le verrou rotatif du bâti reste dans sa position clé déverrouillage du bâti.
Il est à noter que le mouvement de pivote ment du bâti C21 n'est en aucune façon en- travé par les liaisons motrices de la courroie de composteur Ci et de la roue en étoile C5. On notera, en se référant aux fig. 8, 10 et 13, que la courroie de transmission C14 dont il a été question précédemment passe sur deux poulies .de guidage Ces qui sont situées im médiatement au voisinage de l'axe des char nières C22.
<I>Premier</I> élévate,ca- (fig. <I>1,</I> Ils <I>et. 19).</I> Après qu'une ligne a été composée dans l'élévateur de composteur C6, cette ligne est transportée vers le haut entre les doigts d'un chariot déchargeur de ligne D, puis transférée par un canal intermédiaire D1 à l'intérieur du premier élévateur E (fig. 1), étui descend ensuite polir présenter 1a ligne à la position de clichage.
Après le clichage, le premier élévateur reçoit un mouvement d'élévation qui l'amène en coïncidence avec un canal de transfert supérieur F en vue d'enlever la ligne de cet élévateur, et il, est ultérieurement ramené à sa position initiale de réception de ligne comme représenté aux fig. 1 et 18. Le premier élévateur est suscep tible de coulisser dans un bâti à étau G (fig.18) et est actionné, par l'entremise d'un long levier E1, à partir d'une came rotative E2 qui est montée sur l'arbre à cames principal FI de la machine.
On a v u précédemment que cet arbre H effectue un tour complet à chaque cycle de travail de la machine. Par suite, lorsque la machine est actionnée à la vitesse élevée de douze cycles par minute, la came du premier élévateur communique un nom bre égal de cycles de travail complets an premier élévateur. En raison de cette vitesse accrue, le contour de la came E2 a été mo difié -de manière à modifier les temps de travail du premier élévateur, ainsi qu'il res sort du diagramme de la fig. 19 qui coin- prend deux courbes des temps, l'une que l'on désignera par ancien et l'autre par nou veau .
En comparant ces .deux courbes, on remarquera que, alors que, conformément à l'ancien minutage, le mouvement du premier élévateur de la position de clichage â. la po- sition de transfert supérieure avait lieu ap proximativement dans la période de 200 à 240 de la rotation de la came E2, ce mouve ment, conformément au nouveau minutage, a lieu approximativement dans la période de 190 à 250 . Ceci représente un accroissement de 20 dans le temps, dont on dispose pour déplacer le premier élévateur de la position de clichage à la position de transfert.
La comparaison montre, aussi que, alors que, conformément à l'ancien minutage, le mouve ment de retour qu'effectuait le premier élé vateur de sa position de transfert supérieure à sa position de réception de ligne avait lieu approximativement dans la période de 290 à 320 de la rotation de la came E2, ce même mouvement a lieu, conformément au nouveau minutage, dans la période de 280 à.
320 , ce qui représente dans ce cas un accroissement de 10 du temps dont on dispose pour ce mouvement. Ces augmentations du temps dis ponible pour le fonctionnement du premier élévateur se sont avérées extrêmement utiles pour supprimer les vibrations et mouvements saccadés de cet organe lorsque la machine fonctionne à la vitesse élevée de 12 cycles par minute. Dans une variante, la machine fonctionnera à une vitesse de 7 cycles par minute.
En d'autres termes, telle qu'elle a été modifiée, la came E2 communique un mouvement comparativement lent, progressif et régulier au premier élévateur et assure l'alignement convenable de cet organe, à la fois avec le canal de décharge de ligne, lors de la réception d'une ligne composée, et avec le canal de transfert supérieur lors de la dé charge de la ligne.
Afin de laisser au premier élévateur un temps plus long pour sa montée et sa des cente, comme il vient d'être décrit, on a di minué d'une façon correspondante le temps pendant lequel cet organe est maintenu dans sa position de transfert supérieure, comme l'indiquent les courbes -de temps de la 6g.19. Pour compenser cette diminution de temps de repos, certains changements ont été apportés aux dispositifs de transfert supérieurs, ainsi qu'il va maintenant être décrit. <I>Dispositifs de transfert</I> supérieurs (fig. <I>25 à 27).</I>
Un poussoir F1 fixé à -un coulisseau P2 actionné par une came rotative de l'arbre à cames principal H est destiné à enlever la ligne du premier élévateur E et à l'intro duire dans le canal de transfert supérieur F. Ce coulisseau est normalement verrouillé dans sa position extrême de gauche par le loquet F3 (fig. 25), mais est déverrouillé par le premier élévateur E lorsque ce dernier atteint sa position la plus haute ou de trans fert (fig. 26).
La portion de tête du premier élévateur est pourvue d'une résistance de ligne en forme de gouttière F4 dont le rôle est de maintenir les matrices debout pendant le mouvement de l'élévateur. Normalement, la résistance P4 occupe à l'intérieur de la tête de l'élévateur une position située à. droite, de sorte que ses deux portions extrêmes sont en contact avec la matrice menante de la ligne au cours du transfert du canal de décharge de ligne<B>Dl</B> à l'intérieur du premier éléva teur, la ligne poussant l'élément de résistance vers la gauche en pénétrant dans l'élévateur.
Lorsque la ligne est ultérieurement retirée du premier élévateur par le poussoir F1, il est par conséquent nécessaire que la résistance de ligne soit ramenée à sa position normale. Ordinairement, ceci est effectué par un second poussoir porté par le coulisseau de trans fert P2, ce qui oblige à utiliser une pièce de liaison s'étendant au-dessous de la paroi ar rière de la tête du premier élévateur.
Cette disposition a été modifiée de manière que la commande de la résistance de ligne par le cou- lisseau de transfert soit effectuée par des organes qui s'étendent au-dessous de la paroi arrière de l'élévateur.
Ainsi, comme repré senté aux fig. 26 et 27, la console en sur plomb P5, à partir de laquelle le poussoir F1 s'étend vers le bas, est pourvue d'un crochet F6 dirigé vers le bas et qui est destiné à en trer en contact avec un. taquet P7 s'élevant de la paroi latérale arrière de la résistance de ligne.
Par conséquent, au cours du transfert de la ligne composée de la tête de l'élévateur à l'intérieur du canal de transfert supérieur, le crochet F6 entrera tôt ou tard en contact avec le taquet F7 et entraînera la résistance de ligne vers la droite pour la ramener à sa position normale. Une goupille d'arrêt Fs limite le mouvement de la résistance de ligne vers la droite et un frein à friction F9- com mande son mouvement vers la gauche sous l'influence propulsive de la ligne composée.
On observera que, en actionnant la résis tance de ligne par le haut comme il vient d'être décrit, le premier élévateur est mis à même de commencer son mouvement du retour vers le bas jusqu'à la position de récep tion de ligne avant que le coulisseau de transfert F2 n'ait été ramené à sa position extrême de gauche, qui est celle du dessin. Comme le mouvement du coulisseau F2 vers la gauche s'effectue sous la commande d'une came rotative .de l'arbre principal H, il faut tenir compte du temps de travail du coulis- seau par rapport au premier élévateur.
<I>Second</I> élévateur (fig. <I>1, 23 et 24).</I>
La, position normale du second élévateur I est sa position de décharge supérieure, repré sentée par les lignes continues des fig. 1 et 23, mais au moment où les matrices sont dé placées à partir du premier élévateur -L' et introduites dans le canal de transfert supé rieur F, le second élévateur occupe sa. post , tien de réception de ligne, comme représenté par des traits mixtes à la fig. 23, ainsi qu'il est bien connu de d'homme du métier.
Les mouvements .du second élévateur lui sont communiqués par l'entremise d'une trio ; glerie, désignée de façon générale par I1, à partir d'une came rotative 12 montée sur l'arbre à cames principal H. Comme dans le cas de la came E2 du premier élévateur, le contour de la came 12 a été modifié de ma nière à modifier les temps de travail du second élévateur. Ceci ressort du diagramme de la fig. 24, qui représente deux courbes des temps, l'une que l'on désignera par ancien , l'autre par nouveau .
En comparant ces deux courbes, on remarquera que, alors que, con formément à l'ancien minutage, le mouvement du second élévateur depuis sa position de dé- charge de ligne jusqu'à sa position de récep tion de ligne avait lieu approximativement dans la période de 200 à 250 d.e la rotation de la came I2, ce même mouvement effectué conformément au nouveau minutage a lieu approximativement dans la période de 1"r0 à 250 ,
ce qui représente un accroissement de 20 du temps disponible pour le mouvement du second élévateur de la position de dé charge à la position de réception de ligne. On a constaté que cet accroissement de temps supprime les vibrations et les mouvements saccadés du second élévateur lorsque la ma chine travaille à la vitesse élevée de 12 cycles par minute.
En d'autres termes, ainsi modi fiée, la came 12 communique un mouvement comparativement lent, progressif et régulier au second élévateur et assure l'alignement convenable de cet organe avec .le premier élé vateur lorsqu'il occupe sa position de récep tion de ligne. Comme il ressort du diagramme de la fig. 24, aucun changement n'a été ap porté au minutage afférent au mouvement de retour du second élévateur de la position de réception à la position de décharge de ligne, la période normale prévue étant satisfaisante.
Afin de 1 aisser ,au second élévateur ion temps plus long pour son mouvement entre la position de décharge et la position de récep tion de ligne dudit élévateur, comme il vient d'être décrit, on a réduit dans une mesure correspondante le temps pendant lequel cet organe reste dans sa position normale, ainsi qu'il ressort du diagrannne de la fig. 24.
Pour compenser cette réduction de temps, on a augmenté la capacité de réception des ma trices de la boîte de distributeur J en -pro longeant une barre dentée Jl de cette boîte vers l'extérieur; ou vers la gauche, au-delà des parois latérales de ladite boîte (fig. 1).
Ainsi qu'il est bien connu, les matrices sont transférées de la barre du second élévateur à la barre de la boîte de distributeur J par un poussoir porté par un coulisseau déplaceur J2 du distributeur, lequel coulisseau est aussi actionné par l'entremise d'un long levier J3 à partir d'une came rotative portée par l'ar bre à cames principal H ,de la machine.
Nor- malement, le poussoir occiïpe une position située à droite dans la boîte J et est tiré vers la gauche, jusqu'en un point 'situé au-delà du trajet du second élévateur, au moment où ce dernier atteint sa position de décharge de ligne à l'alignement de la boîte de distribu teur J.
Immédiatement après, le coulisseau déplaceur est actionné pour pousser la ligne de matrices du second élévateur à l'intérieur de la boîte J et pour assurer le maintien d'une poussée constante sur la ligne de ma trices jusqu'à ce que toutes les matrices aient été enlevées de da boîte et transférées au dis tributeur.
On se rend compte que, en raison du fait que la descente du second élévateur à partir de sa position de décharge de ligne a lieu à un moment phis avancé, il se pourrait que certaines matrices soient encore suspen dues à la barre de l'élévateur si le prolonge , ment de la barre de la boîte n'existait pas.
En d'autres termes; lorsque la machine. travaille à la vitesse élevée indiquée, une série suc cessive de lignes longues risquerait d'occa sionner un entassement des matrices dans la boîte J et d'empêcher l'enlèvement de la tota lité des matrices portées par la barre du second élévateur et leur transfert à l'inté rieur de la boîte au moment où le second élévateur commence sa descente vers la poli , tion de réception de ligne.
Mécanisme distributeur (fig. <I>1 à. 4 et 23).</I> De façon connue, le mécanisme distribu teur comprend une barre distributrice K et une série de vis rotatives K1 servant à faire avancer les matrices le long de cette barre. Les matrices sont entraînées une à une, vers la boîte J au distributeur, par un doit rele veur J3 (fig. 4), ce doigt effectuant un mouvement alternatif à chaque rotation des vis K1 sous la commande d'une came K2 portée par une de ces vis.
La vitesse de rota tion des vis K1, qui est clans les machines con nues d'environ 280 tours par minute, a été portée à une valeur de l'ordre de<B>510</B> tours par minute, ce qui veut dire que non seule ment les matrices sont entraînées le long de la barre à une vitesse accrue dans une me- sure correspondante, mais que, en outre, elles sont amenées à cette barre à une vitesse ac crue de façon correspondante, le tout en vue d'augmenter la vitesse de la machine consi dérée dans son ensemble. Les autres pièces du distributeur sont généralement les mêmes que celles connues et n'exigent aucune descrip tion particulière,
ceci étant par exemple le cas de l'embrayage automatique K3 (fig. 2) qui arrête la rotation des vis lorsqu'une matrice tient à se loger dans le distributeur.
A mesure que les matrices sont libérées par la barre distributrice Ii, elles tombent clans une entrée de magasin L comprenant des plaques avant et arrière et des cloisons intermédiaires destinées à constituer une série de canaux guide-matrices à raison d'un canal pour chacun des canaux rainurés du maga sin. Comme il ressort des fig. 3 et 4, l'entrée des canaux est particulièrement courte et cet organe laisse tomber les matrices à l'intérieur du magasin -en cours de travail presque aussi tôt qu'elles sont tombées du distributeur.
Il y a lieu de noter aussi (fig. 3) que la, paroi arrière de l'entrée de magasin L est droite et disposée suivant le même angle d'inclinai son (70 ) que la plaque inférieure du maga sin en cours de travail, et ce sur une distance au moins égale à la longueur d'une matrice individuelle.
L'entrée de magasin est montée sur un bâti oscillant L2 qui est monté à pivot sur le bâti de la machine, en L3, afin qu'on puisse déplacer ladite entrée vers l'arrière lorsqu'on .désire avoir accès aux pièces mté- ri cures.
Disque <I>à moules et</I> mécanisme <I>de</I> rotation (fig.20 <I>et 21).</I>
Le disque à moules l11. est pourvu de quatre moules 1111, M2, M3 et<I>11,14.</I> Ce disque est animé d'une rotation complète à chaque cycle de travail de la machine, celui-ci effectuant d'abord un quart de tour pour faire passer le moule en cours de travail d'une position d'éjection verticale à une position de clichage horizontale et, plus tard, pour ramener le moule en service de la position de clichage à la position d'éjection.
Dans les conditions normales, le moule M4 représenté à la fig. 21 serait donc le moule en service. Toutefois, lorsqu'on fait travailler la machine à la vi tesse élevée de 12 cycles par minute, on cons tate qu'un moule -unique se surchauffe et donne une ligne-bloc de qualité médiocre.
Par conséquent, le disque à moules ne reçoit, au cours de chaque cycle de la machine, qu'une moitié de rotation dans les deux pé riodes différentes, afin que les deux moules diamétralement opposés soient amenés alter nativement à la position de. clichage au cours des opérations successives de la machine. Par exemple, à la fig. 21, c'est le moule 1124 qui est en cours de travail, et ce moule est amené à la position de clichage horizontale par une rotation d'un quart de tour du disque à moules, comme il était jusqu'ici normal dans les machines antérieures.
Plus tard, après le clichage, le disque à moules reçoit une rota tion d'un autre quart de tour (au lieu des trois quarts de tour dans les machines con nues) pour transférer le moule 314 de la po sition de clichage à une position verticale située à gauche et correspondant à celle qu'occupe le moule- 1112 à la fig. 21. Comme résultat de cette moitié .de rotation du disque à moules, le moule M2 (diamétralement op posé au moule M4) est amené à la position d'éjection principale correspondant au moule 314 de la fig. 21.
Par suite, lors de l'opéra tion suivante de la machine, le moule<I>1112</I> est amené à la position de clichage en vue du clichage de la ligne-bloc suivante. Pendant cette seconde rotation du disque à moules, le moule M4 qui avait été précédemment en ser vice est amené à la position d'éjection verti cale, comme représenté à la fig. 21, en vue de l'enlèvement de la ligne-bloc précédem ment coulée, cette ligne ayant à. ce moment été suffisamment refroidie pour supprimer tout risque de dommage lors de l'éjection.
Dans la troisième opération de la machine, c'est le moule M4 qui redeviendra le moule actif, et puis la série successive d'opérations se renouvelle.
La rotation du disque à moules est effectuée par un pignon de commande :115 porté par un arbre de transmission M6 rece vant sa commande, par l'entremise d'un engre nage i117, d'un pignon commandé<B>318.</B> Ce pignon commandé ills est actionné par deux secteurs dentés 1119 et<B>11110</B> montés sur -un-, roue -1I11,
souvent appelée came tourne- moule , qui est fixée à l'arbre à cames prin cipal H. La roue 11111 effectue un tour com plet à chaque cycle de travail de la machine, mais il est à noter que le second secteur denté ï1110 a été établi de façon qu'il corresponde au premier 1119, l'un et l'autre de ces secteurs ayant été établis de manière à communiquer au disque à moules deux rotations d'un quart de tour à chaque cycle de la machine, de la manière précédemment décrite.
On re marquera que le premier secteur denté 1119 correspond, dans les machines connues, au secteur denté classique antérieur qui effec tuait le premier quart de tour du disque à moules, mais que le second secteur denté !111o a été raccourci de manière qu'il communique au disque à moules une rotation de 45 au lieu de la rotation habituelle de 135 . Ces sec teurs dentés portent l'ùn et l'autre des dis positifs d'accélération ry112 et de ralentisse ment M13.
Lorsque la machine est au repos, on peut régler le disque à moules de manière à choi sir l'autre paire de moules 311 et M3 en vue de -l'utilisation alternative des deux éléments de cette nouvelle paire. On opère pour cela de la manière habituelle par l'entremise du pignon de commande<B>1115,</B> qu'on peut tempo rairement débrayer de l'arbre i116 et faire tourner indépendamment par la manoeuvre de la poignée de commande à main i1214.
<I>Arbre à cames principal</I> (fig. <I>22).</I> L'ensemble de l'arbre -à cames principal dont il a été question précédemment à plu sieurs reprises et de toutes les cames montées sur cet arbre a été représenté par un vue de derrière à la fig. 22. La came E2 du pre mier élévateur, la came J2 du second élé-@ vateur, la came J3 de déplacement du distri buteur et la came 11111 de rotation du disque à moules ont déjà été identifiées.
Les cames restantes, telles qu'une came de fermeture de l'étau, une came de justification, une came de commande de la pompe, une came de com mande du creuset, ime carne du chariot porte- moule, un engrenage de commande, une came du coulisseau #,l'éjection, une came de dé charge et de transfert de ligne, sont du type connu et fonctionnent de la manière connue et il n'est donc pas nécessaire de les décrire en détail, mais il va de soi que,
lorsque la ma chine travaille à la vitesse élevée de 12 cycles par minute, les divers organes commandés par les cames restantes qui viennent d'être énumérées devront travailler à des vitesses accrues correspondantes.
L'arbre à cames est actionné à partir d'un moteur à vitesse variable N destiné à faire tourner cet arbre .à ime vitesse de six à douze tours par minute, cet arbre est pourvu d'un pignon de commande N1 engrenant avec une roue dentée beaucoup plis grande, N2, montée sur l'arbre à embrayage qui porte -un petit pignon (non représenté)
engrenant avec la roue dentée de commande N3 portée par l'arbre principal. L'embrayage, désigné par N4, commande la mise en marche et l'ar rêt automatique de l'arbre à cames qui, bien entendu, reste normalement au repos. Liaisons <I>motrices</I> (fig.1, <I>3, 4, 8, 10, 13 et 22).</I>
Les liaisons motrices destinées aux pièces de la machine animées d'un mouvement con tinu partent du moteur N, qui entraîne con tinuellement la grande roue dentée susmen tionnée N2 à la vitesse voulue. Cette roue N2 entraîne une poulie de transmission qui pos sède le même diamètre et qui est reliée par une courroie 0 (fig. 22) à ime poulie 01 portée par l'arbre intermédiaire 0'.
Près de son extrémité de droite, l'arbre intermé diaire 02 porte une poulie 03 (fig. 3) qui est destinée à actionner la courroie susmention née C14 du mécanisme à composteur. Un peu plus vers la droite, l'arbre intermédiaire 02 porte une ailtre poulie 04 (fig. 1) qui est des ;
tinée à actionner une courroie 05 destinée à l'entraînement des vis du distributeur. Des poulies supplémentaires portées par l'arbre intermédiaire actionnent. une courroie de commande 06 des rouleaux de clavier et -une courroie de commande 07 de l'appareil de commande à ruban dit Télétypesetter (fig.l).
A l'exception des rapports de transmission élevés indiqués, les liaisons motrices dont il vient d'être question sont du type courant et fonctionnent de la manière connue. Il va sans dire que lorsqu'on fait travailler le moteur à une vitesse élevée pour entraîner l'arbre à cames principal à raison de 12 cycles par mi nute, les pièces animées d'iin mouvement con tinu doivent travailler aux vitesses élevées déjà indiquées.
Au contraire, lorsque le mo teur entraîne l'arbre à carnes. principal à une vitesse moindre, par exemple à la vitesse mi nimum de six cycles par minute,
les pièces animées d'un mouvement continu sent action nées à des vitesses réduites correspondantes <B>a</B> aux vitesses normales qui ont aussi été indi- quées précédemment. Tâteurs <I>de</I> matrices <I>et</I> verrous <I>de</I> sûreté (fzg. 1, 2, <I>3, 4, 5, 6 et 7).</I>
La machine est pourvue d'iin tâteur de matrice inférieur Pl (lin,-. 2), destiné à être déplacé en travers de l'extrémité inférieure de celui des magasins qui est en cours de tra vail pour déceler la présence de matrices sus ceptibles de faire saillie hors de ce magasin, ainsi que d'un tâteur de matrice supérieur P2, destiné à être déplacé en travers du che min des matrices se déplaçant le long de la barre distributrice pour déceler la présence de matrices ainsi en saillie.
Ces tâteurs sont actionnés à l'unisson à partir d'un levier à main commun P3 placé à ].'avant de la ma chine. Ce levier est calé sur un arbre P4 qui est pourvu d'im bras P5 relié à un levier P6 supporté en un point intermédiaire de sa lon gueur et relié lui-même par des biellettes @P7 au tâteur de matrice inférieur Pl.
Le levier P6 est aussi relié par une longue tringle P3 à un bras oscillant P9 qui pivote en Plo (fig. 6) sur le bâti fixe de la machine et porte un loquet de verrouillage PII (fig. 6 et 7). Du bras P9 part et s'étend latéralement une plaque P12 supportant un bloc P13 qui est traversé par Un longue tige verticale P14 servant à établir une liaison avec le tâteur de matrice supérieur P2.
Ce dernier est porté par un bras pivotant Pis soumis à l'action d'un levier coudé P16 dont lui bras horizon tal est relié, par son extrémité arrière, à l'extrémité supérieure de la tige P14 (fig. 5). Un ressort P17, relié par .son bout inférieur à la plaque P12 et par son bout supérieur à un collier Pis goupillé sur la tige P14, a pour rôle de maintenir le bloc P13 pressé vers le bas contre la plaque P12.
Le loquet 1'11 coopère avec un bras P16 s'étendant vers le bas à partir de l'arbre oscillant P4 et por tant des vis de serrage réglables P2c desti nées à entrer en contact avec le loquet P11.
Lorsqu'on appuie sur le levier à main P3, les deux tâteurs de matrices se meuvent, par l'intermédiaire des liaisons décrites, en tra vers des chemins effectués par les matrices, à condition bien entendu qu'aucune matrice ne se trouve sur leur chemin. Dans de telles cir constances, le loquet P11 s'abaisse et entre en contact avec le bras P19, en permettant aux magasins d'être élevés ou abaissés par la manoeuvre du levier A15 du mécanisme de changement de magasin.
A cet égard, il y a lieu de noter que le bras Pi9 occupe deux po sitions différentes, la position représentée à la fig. 6 étant celle qui correspond à la posi tion élevée du châssis déplaceur. Dans la po sition abaissée du châssis déplaceur, le bras P19 est amené à la position marquée en traits mixtes à la fig. 6, et le loquet P11 est placé à l'avant dudit bras.
Si une matrice quel conque se trouve sur le chemin soit du tâteur de matrice Pl, soit du tâteur de matrice P2, le- loquet Pli ne pourra pas être abaissé et ainsi dégagé du bras P19, de- sorte que les magasins seront verrouillés et ne pourront pas être déplacés, quelle que soit la position qu'ils occupent (élevée ou abaissée). Toute- lois, pour empêcher le risque de détériora tion des matrices dans de telles circons tances, un verrou auxiliaire est destiné à em pêcher tout risque qu'une pression exagérée soit exercée sur les matrices.
Ce verrou auxi liaire consiste en -.une plaque P21 qui est assu- jëttie au bâti fixe de la machine en P22 (fig. 7), et qui est destinée à. s'engager dans une entaille biseautée P23 pratiquée sur le côté arrière du verrou P13.
Par suite, si une matrice en cours de distribution résiste au mouvement de la tige P14 vers le bas, le res sort P17 cède et le bloc P13, qui coulisse sur la plaque P12 portée par. le bras P9, est dé placé vers l'arrière pour faire entrer en prise l'entaille P23 avec la plaque de verrouillage auxiliaire P21. De cette faon, le loquet P11 est positivement protégé contre toute possibi lité d'une manoeuvre du levier à main P5 tendant à déverrouiller les magasins, ce qui évite tout risque de détérioration des pièces.
Des moyens sont destinés à abaisser celles des lames B2 de commande des échappements qui auraient pu se coincer dans leur position de commande d'échappement supérieure à un moment où l'opérateur tente d'élever ou d'abaisser les magasins.
Ce résultat est obtenu grâce à une barre d'abaissement Q (fig. 9) qui est calée sur l'arbre oscillant P4 portant le levier à main Ps. Par suite, chaque fois que le levier -à main P3 rQçoit un mouvement d'abaissement, il actionne la barre Q et ra mène toute lame d'échappement susceptible d'être encore relevée à sa position conMnable. La barre Q agit sur une plaque Qi qui est supportée à l'intérieur du cadre à lames et qui, lorsque ladite barre est actionnée, entre en contact avec.
des parois inférieures. d'en tailles Q2 pratiquées dans les lames B2. La plaque Q1 est normalement maintenue dans sa position la plus haute par des ressorts Q3 également portés par le cadre à lames, et des butées Q4, également portées par ce cadre, sont destinées à limiter le mouvement de la plaque Ql vers le haut.
Typographic machine. The present invention relates to a typographic machine for composing and distributing dies, comprising at least one die magazine and an inclined postage belt intended to receive the masters coming from the magazine.
The machine according to the invention is characterized in that the magazine has an inclination of 70, the inclination of the belt being less than 40, the latter being driven at a speed of 3.1 meters per second.
In a particular embodiment of the machine, it may comprise several die magazines mounted in a movable frame, which is slidably suspended at an upper end and on each side by means of a roller and dies. 'an inclined plate making an angle of 20 with the horizontal, one of these parts being fixed to the movable frame and the other to a fixed frame of the machine.
In a variant, one can provide a pair of crank shafts arranged respec tively at the ends of the movable frame, and connected to the latter by connecting rods, the crank shafts being interconnected so that they rotate in synchronism.
In another embodiment, the machine can be provided with a com postter inlet comprising a faceplate, a backplate and intermediate partitions, a guide chute disposed at the discharge end of the belt. composter, a star wheel disposed below the guide chute and intended to act on the dies when they leave the chute, and a mechanism for dragging the belt and the star wheel.
In this embodiment, the machine com takes an auxiliary support on which said elements are mounted, the frame being able to be moved out of its active position in the frame of the machine in order to give access to the interior parts.
In another particular embodiment, the machine can comprise a line resistance against which the matrixes are stacked by the star wheel, and a braking mechanism cooperating with the line resistance. These two members are mounted on the auxiliary frame mentioned above. Die escape control blades may be exposed when the subframe is moved out of its active position. These blades are also mounted on an auxiliary support frame which is removably connected to the frame of the machine so that the assembly can be disassembled as a block.
The appended drawing shows, by way of example, an embodiment of the machine according to the invention.
Fig. 1 is seen in elevation.
Fig. 2 is a side view, looking from the right of FIG. 1. Fig. 3 is a side view similar to FIG. 2, but in which a certain portion of the frame has not been represented, certain key parts being shown in vertical section.
Fig. 4 is a rear view of the structure of stores and of a dispensing mechanism and shows in particular means for moving the stores.
Fig. 5 is a detail of Him's control arm. matrix feeler cooperating with the dispenser.
Fig. 6 is a detail of a safety device preventing the change of store at an inopportune moment.
Fig. 7 is a rear view of FIG. 6. Fig. 8 is an elevational view of the composter mechanism, a plaqize-cover of the entrance to the composter not being shown.
Fig. 9 is a vertical section taken along line 9-9 of FIG. 8 and shows in particular the keyboard connections which are used to release the dies from the magazine during service.
Fig. 10 is a horizontal section taken through line 10-10 of FIG. 8.
Fig. 11 is a rear view, on a larger scale, of a control mechanism for a star wheel.
Fig. 12 is cut through line 12--12 of fig. 11.
. Fig. 13 is a vertical section taken through line 13-13 of FIG. 9 and shows in particular the removable assembly of the exhaust control blades.
Fig. 14 is a section taken along line 14-14 of FIG. 3.
Fig. 15, 1-6 and 17 are detail sections through lines 15-15, 16-16 and 17-17 of fig. 13.
Fig. 18 is a side view taken from. left of fig. 1 and shows in particular the first elevator and its control cam.
Fig. 19 is a graph of the operating times of the cam of the first elevator. Fig. 20 is a side view, looking from the left of FIG. 1, of the control mechanism of a mold disc.
Fig. 21 is an elevational view of the mold disc equipped with four molds.
Fig. 22 is a rear view of the main camshaft and its control means.
Fig. 23 is a side view, looking from the left of FIG. 1, showing a second elevator and its control cam.
Fig. 24 is a graph of the operating times of the cam of the second elevator.
Fig. 25 is an elevational view, on a larger scale, with partial vertical section, of the upper transfer members which remove the line composed of the first elevator, this figure showing a blocked transfer slide.
Fig. 26 is a view similar to FIG. 25, but representing the transfer slide released by the first elevator, this cage release having taken place when the latter reaches its highest position: Fig. 27 is a plan view of FIG. 26 and shows in particular how the line resistance slide mounted in the head of the first elevator works from above. To facilitate understanding of the machine shown in the drawing, the various mechanisms included in the latter will be described in turn.
<I> Die magazines and </I> mechanism <I> change- </I> <I> ment of </I> magazines (fig. <I> 1 to 4 and 14). </I> Good that it is possible to establish a machine comprising only one magazine, the machine shown is equipped with two magazines A containing dies X (fig. 9) of two different castings. These magazines are of the type not comprising exhausts. They are removably mounted on separate base frames Ai which together constitute a magazine change frame of a mover which can be raised or lowered so as to bring one or other of the magazines to the working position. .
It should be noted at present that the magazines are tilted 70 degrees to the horizontal, which is a steep tilt compared to the normal tilt of about 37 degrees of known machines. By increasing the angle of inclination of the magazines, the movement of the dies leaving or returning to the magazines is considerably accelerated.
The movement of the dies could be further accelerated by arranging the trays in an exactly vertical position, but such an arrangement would give rise to other complications and must be avoided. An angle of the order of 70 degrees has given very satisfactory results, in particular with a working speed of the machine of 12 cycles per minute.
Due to the steep inclination of the ma- gaains, the distance at right angles by which they are moved is reduced to an extent which corresponds to an angle of 20 degrees to the horizontal, i.e. to the addition to the angle of inclination 70. This reduced travel angle has been taken advantage of by slidably hanging the mover frame at its upper end.
For this purpose, the displacer frame is provided on its opposite sides with two support plates A2, arranged at an angle of 20, intended to move on A3 rollers supported in a rotating manner inside mounted A4 brackets, of adjustable way in the fixed frame of the machine (fig. 3 and 14). The support plates A2 are attached to the lower base frame and extend upward to a level high enough to constitute seats A5 for known pivot pins A6 projecting laterally from the upper base frame.
Three adjustments are intended to effect the correct positioning of the entire magazine structure (fig. 14). In the first place, the seats of the pivot axes A6 can be adjusted using locking screws A7 which locate the upper base frame and the magazine carried by this frame in the correct longitudinal position inside the displacer frame; secondly, the A4 roller-supporting brackets can be adjusted using locking screws As which effect the positioning of the entire displacement frame in the longitudinal direction;
thirdly, the whole of this frame is adjusted in position in the transverse direction by locking screws A9 carried by the brackets A4 and bearing against the lateral edges of the support plates A2.
At its lower end, the mover frame remains unsupported, with the exception of the raise-and-lower mechanism which will now be described. In the fixed frame of the machine are rotatably mounted two parallel oscillating shafts A1o located respectively near the lower and upper ends chi displacer frame. Each of these oscillating shafts (fig. 3 and 4) carries,
fixed at its opposite ends, crank arms A11, having the same length and the same angular position, which are pivotally connected, by connecting rods Aie, to the underside of the displacer frame. Each of these oscillating shafts also carries, fixed at its opposite ends, other Ais crank arms,
the similar elements of the pairs of crank arms carried by the respective oscillating shafts being connected in a votable manner by long front-rear links A14. It is thus obvious that the two crankshafts will be forced to turn in unison during the movement of raising or lowering of the displacer frame and that they will maintain the
stores. to the desired inclination in the two positions of said frame. The crankshafts are rotated using an A15 hand lever directly attached to the lower shaft and located at the front of the machine.
To limit the movements of the displacer frame in opposite directions, and ensure precise positioning of the selected magazine in the working position, two pairs of fixed stops, made up of adjustable clamping screws A16, are fixed at the rate of one pair at each of the four corners of the frame.
Each pair of stops is mounted in a bracket A17, U-shaped, secured to the fixed frame (fig. 3) - and intended to come into contact with a tab A18 protruding from the lower base frame.
It is clear that when the displacer frame occupies its lower position, the Als legs of the base frame all come to rest against the lower fixed stops (fig. 3), while, in the upper position of said frame, these legs all rest against the lower fixed stops (fig. 3). upper fixed stops.
The displacement frame is held in one or the other of these two positions by a balancing spring A19, which is connected to this frame by means of a crankshaft of short length A20, mounted in the frame. fixed (fig. 3 and 4).
The A2o crankshaft is provided with two arms of equal length pivotally connected, one, A21, at the upper extremity of the spring, the other, A22, by means of a connecting rod. A23, to a plate A24 (fig. 4) fixed to the underside of the displacement frame. The relative positions of the parts are such that when the displacement frame occupies its lower position (fig. 3),
the lifting force of the spring A19 is overcome by the weight of the magazine structure, which is thus enabled to rest firmly against the lower fixed stops Ale, it should be noted that, at this time, the arm of A21 crank is about to reach vertical and is holding the balancer spring near a neutral position.
However, when the mover frame receives an elevation movement to its upper position, the crank arm A21 pivots down to an almost horizontal position and, due to the resulting increase. the lever arm, allows the balancing spring to exert a greater lifting force,
sufficient to overcome the weight of the entire magazine structure and keep this structure firmly applied against the upper fixed stops A16.
The arms A25 and the associated parts represent the attachments intended to allow the magazines to be removed when desired: <I> Devices for </I> release <I> of the </I> dies (fig. <I> 9, 10, 13 and 15 to </I> 17 ').
Each of the magazines A is associated with an escapement bank B supported independently inside the corresponding base frame A1. These exhausts comprise control slides B1, the front portions are substantially flush with the discharge end of the shop.
Due to the steep inclination of the magazine, the control sliders Bl of the magazine occupying the working position are arranged so that they come into direct contact with the upper ends of a corresponding series of blades B2, the ends of which lower are themselves intended to come into direct contact with the known keyboard slides B3 actuated by motive energy.
The <I> B2 </I> control blades are mounted in an auxiliary rectangular support frame B4, which is removably attached to the fixed machine frame to allow bulk removal of the entire set of blades . This auxiliary support frame B4 is provided with upper and lower comb plates B5, serving to guide the blades in their up-and-down movement, and it also has near its top a support bar Bs which supports the blades. blades in their lower position.
Springs B7, attached to the lower comb plate, return the blades to their lower position after they have been lifted by the keyboard slides B3 to actuate the exhausts releasing the dies.
The removable mounting of the blade frame is clearly shown in fig. 13. This frame is supported, at its lower end and on each side, by brackets B8 - intended to overlap support studs B9 projecting inward from support arms Blo secured to the fixed frame. . The legs Bs bear, at the end.
upper of their slots, adjustable clamping screws B11 which ensure the correct maintenance of the frame in a vertical direction; and the Blo arms - (fig. 16) are provided with adjustable clamping screws B12 ensuring the maintenance of the frame in a transverse direction.
At its upper end and on each side, the louvered frame is provided with a pair of B13 knurled head screws mounted in adjustable ferrules B14 carried by B15 tabs projecting laterally from the louvered frame (fig. 15). ). The knurled head screws are screwed by their rear end into threaded holes in B16 brackets projecting laterally from the fixed frame.
As can be seen from the drawing, it suffices to loosen the screws B13 to be able to quickly detach the blade-holder frame from the support arms B16, this frame can then be lifted away from the support pins B9.
To put the frame back in place, we make ashes and engage the split legs B8 on the support pins B9 and we then fully tighten the screws B13 to secure the frame to the fixed arms B16. The role of the ferrules B14 is to ensure that the blade-holder frame is positioned correctly in the forward direction and the correct vertical alignment of the blades B2 with respect to the pushers B1 actuating the exhausts.
The mechanically operated keyboard slides B3 are mounted in a separate support frame B17 which is intended to receive pivotal movement to and away from its working position in the fixed frame.
The frame B17 also contains (fig. 9) the motor mechanism ordinarily used to actuate the slides B3, this mechanism being composed of pivoting cam yokes B18, of rotating cams B19 making a complete revolution at each release of the die, of rotating B2o rollers. continuously to actuate cams B19, release latches B21 which control the operation of yokes B18,
and slides B22 actuating these latches. These B22 sliders can be operated by hand from a B23 keypad or automatically using a ribbon control device such as the Teletype-setter ribbon control device shown at B24 in fig. 1.
However, the rotational speed of the continuously rotating rollers B2o, which in known machines was about 300 revolutions per minute, has been increased to a value of the order of 550 revolutions per minute. In a variant, this speed will be greater than 300 rpm.
As a result, the dies are released much faster than hitherto, this being enabled not only by the steep inclination of the magazines, but also because of the small number of cycles per minute of the B19 rotary cams.
The assembly mechanism <I> of the </I> dies (fig. <I> 8 to 12). </I>
As the dies are released from whichever magazine is in use, they drop into a composter inlet C which is arranged vertically and includes a back plate, a hinged mounted front plate and intermediate partitions constituting vertical channels to be guided. the dies in their fall.
Emerging from the inlet channels, the dies come to rest on the upper strand of an uninterrupted C1 compressor belt which is inclined and passes around a lower C2 pulley and a C3 upper adjustable idler pulley.
The compost belt unloads the dies one by one into a C4 guide chute where they arrive next to a continuously rotating C5 star wheel and stacks them in line in a C6 composter elevator, surmounting both the action of a flexible line resistance finger C7. The finger C7 is carried by a long carriage C8 which has a stop element C9 capable of being put in position to adjust the length of the line to be dialed;
and a C1o double brake cooperating with the carriage C8 is intended to prevent the retrograde movement of the carriage until it has been released either by the upward movement made by the composter elevator to advance the line in view of the platemaking, or by some other means.
These various assembly elements are of the conventional type in their form and mode of action, except for the following points: 1 The angle of inclination of the composter belt, which was normally of about 40 from the horizontal, has been reduced to a value of about 17 degrees 45 minutes; 2 The linear speed of the belt movement, which was normally 2 meters per second, has been increased to a value of the order of 3.1 m per second;
3 The speed of rotation of the star wheel, which was normally around 220 revolutions per minute, was increased to a value of the order of 375 revolutions per minute. In a variant, this speed will be greater than 220 rpm. These variations in speed are significant and all of them contribute to achieving a high walking speed.
Of particular interest is the fact that while the running speed of the composter belt has been increased, the angle of inclination of this belt has normally been decreased. The purpose of this feature is to prevent matrices moving within the same inlet channel from passing each other, and at the same time to prevent matrix transportations:
passing through different channels, and more particularly through channels located at a distance.
In this regard, it is appropriate. to recall that, due to the greater inclination of the magazines and the fact that the dies are released one after the other more quickly because of the higher rotational speed of the cam rollers of the keyboard, said ma trices enter the entrance of the composter and cross this entrance at a considerably accelerated speed compared to their normal or previous speed.
The lower pulley C2 is fixed to a control shaft C11 (fig. 11 and 12) carrying a fixed pulley C12 and an idler pulley C13. The driving transmission belt C14 can be moved, in the known manner, from one of the pulleys to the other by a displacement device C15 operated by means of a handle C16 placed at the front of the machine.
To the motor shaft C11 is also fixed a toothed pulley C17 which is connected by a toothed belt C18 to a toothed pulley of larger diameter C19 frictionally mounted on the shaft 020 serving to actuate the star wheel C5, the ratio transmission of the two pulleys Cil and C19 being 2: 1.
The star wheel is driven by a gear carried by the motor shaft C11 and the toothed pulley and toothed belt drive mechanism which has just been described has been substituted for the known arrangements, in order to ensure not only the relative speeds of the composter belt and star wheel, but also smoother and quieter operation of parts at the indicated high speeds. The toothed drive belt C18 is preferably made of wire, reinforced rubber or rubberized fabric.
All of the elements so far described are mounted on an auxiliary support frame C21, which is hinged to the right side of the fixed machine frame so that it can vote forward.
Two C22 hinges, located respectively at the base and at the top of the frame C21, are sufficient, although, to support the frame on the left, this frame has been provided. a bracket C23 which, in the closed position of the auxiliary frame, rests on a shelf C24 of the fixed frame of the machine (fig. 13).
Due to its mounting on the auxiliary support frame C21, it becomes possible to practically pivot the entire composter mechanism either in a direction away from its working position or in the opposite direction to bring it back to this position, at will, for the purposes not only of having access to the internal parts of this mechanism, but also of ensuring full access to the auxiliary blade-holder frame B4 which, consequently,
can be removed freely in the open position of the swivel frame C21. However, it should be noted in this regard that the composter elevator C6 must be raised to a high enough level to be free: from the line resistance C7 which is carried by the auxiliary frame.
The auxiliary pivoting frame C21 is hand held in its closed position by a rotary lock C25 (fig. 8 and 13) mounted on the fixed frame of the machine and intended to engage in a slot made in the end of said pivoting frame ( fig. 11). As a safety measure, the lock carries an eccentric portion C26 fitted in an elongated slot formed in the upper end of a latch C27 articulated at its center.
In the active position of the rotary lock, and as shown in fig. 8 and 13, the latch C27 is located at a certain distance from the dial elevator C6 to allow the normal movements of this elevator, but if the operator tries to turn the lock to bring it to its proper position. unlocking position of the pivoting frame before having previously raised the composter elevator, the safety latch abuts against a key part of the elevator and prevents the lock from turning.
However, as soon as the elevator has been lifted away from the line resistance finger C7, the safety latch can move freely and therefore allow rotation of the latch C25 to unlock the frame.
In fact, it is on such a movement of the latch by the rotary latch that we rest to ensure the main hold, by the latch C27, of the com post elevator in its raised position, because it will be noted that, as a result of the rotation of the eccentric (; 26, said latch pivots so that its lower end moves to the left and is thus brought to the desired position to obstruct downward movement of the elevator.
In this way, opening of the frame of the composter mechanism is impossible, unless the composter elevator has previously been moved up to a high enough level to be clear of the resistance of the composter. line, which prevents any damage to the parts. As the safety latch maintains the elevator in its raised position, said frame can be pivoted freely in place at any time, as long as the rotary lock of the frame remains in its key unlocking frame position.
It should be noted that the pivoting movement of the frame C21 is in no way hampered by the driving links of the composter belt Ci and of the star wheel C5. It will be noted, with reference to FIGS. 8, 10 and 13, that the transmission belt C14 of which it was previously questioned passes over two pulleys .de guide Ces which are located immediately in the vicinity of the axis of the hinges C22.
<I> First </I> elevate, ca- (fig. <I> 1, </I> They <I> and. 19). </I> After a line has been dialed in the elevator composter C6, this line is transported upwards between the fingers of a line D unloading trolley, then transferred by an intermediate channel D1 inside the first elevator E (fig. 1), case then descends to polish present the line to the platemaking position.
After the platemaking, the first elevator receives an elevation movement which brings it into coincidence with an upper transfer channel F in order to remove the line from this elevator, and it is subsequently returned to its initial position of reception of line as shown in fig. 1 and 18. The first elevator is able to slide in a vice frame G (fig. 18) and is actuated, by means of a long lever E1, from a rotary cam E2 which is mounted on the main camshaft FI of the machine.
It has been seen previously that this shaft H performs one complete revolution on each work cycle of the machine. As a result, when the machine is operated at the high speed of twelve cycles per minute, the cam of the first elevator communicates an equal number of complete work cycles to the first elevator. Due to this increased speed, the contour of the cam E2 has been modified - in order to modify the working times of the first elevator, as it emerges from the diagram of fig. 19 which corner- takes two curves of time, one which will be designated by old and the other by new.
By comparing these two curves, it will be seen that, while in accordance with the old timing, the movement of the first elevator from the platemaking position â. the upper transfer position took place approximately in the period 200 to 240 of the rotation of the cam E2, this movement, according to the new timing, takes place approximately in the period 190 to 250. This represents an increase of 20 in the time available to move the first elevator from the platemaking position to the transfer position.
The comparison also shows that, while according to the old timing, the return movement of the first elevator from its upper transfer position to its line receive position took place in approximately the period of 290 at 320 of the rotation of the cam E2, this same movement takes place, according to the new timing, in the period from 280 to.
320, which in this case represents an increase of 10 in the time available for this movement. These increases in the time available for the operation of the first elevator have been found to be extremely useful in suppressing vibrations and jerky movements of this organ when the machine is operated at the high speed of 12 cycles per minute. Alternatively, the machine will operate at a speed of 7 cycles per minute.
In other words, as modified, cam E2 communicates comparatively slow, gradual and smooth movement to the first elevator and ensures proper alignment of this member, both with the line discharge channel, when receiving a dialed line, and with the upper transfer channel when unloading the line.
In order to leave the first elevator a longer time for its ascent and its centering, as has just been described, the time during which this organ is maintained in its upper transfer position has been reduced in a corresponding manner, as indicated by the time curves of 6g.19. To compensate for this decrease in standby time, certain changes have been made to the upper transfer devices, as will now be described. <I> Superior transfer devices </I> (fig. <I> 25 to 27). </I>
A pusher F1 fixed to a slide P2 actuated by a rotary cam of the main camshaft H is intended to remove the line from the first elevator E and to introduce it into the upper transfer channel F. This slide is normally locked in its extreme left position by the latch F3 (fig. 25), but is unlocked by the first elevator E when the latter reaches its highest or transfer position (fig. 26).
The head portion of the first elevator is provided with a gutter-shaped line resistance F4 whose role is to keep the dies upright during the movement of the elevator. Normally, the resistor P4 occupies a position inside the elevator head at. straight, so that its two end portions are in contact with the leading die of the line during the transfer from the line discharge channel <B> Dl </B> inside the first elevator, the line pushing the resistance element to the left when entering the elevator.
When the line is subsequently withdrawn from the first elevator by the pusher F1, it is therefore necessary that the line resistance is returned to its normal position. Usually, this is done by a second pusher carried by the transfer slider P2, which makes it necessary to use a connecting piece extending below the rear wall of the head of the first elevator.
This arrangement has been changed so that the control of the line resistance by the transfer slider is effected by members which extend below the rear wall of the elevator.
Thus, as shown in Figs. 26 and 27, the on-lead console P5, from which the pusher F1 extends downwards, is provided with a hook F6 directed downwards and which is intended to come into contact with one. P7 cleat rising from the rear side wall of the line resistor.
Therefore, during the transfer of the compound line from the elevator head to the inside of the upper transfer channel, the hook F6 will sooner or later come into contact with the cleat F7 and cause the line resistance to the right. to return it to its normal position. A stop pin Fs limits the movement of the line resistance to the right and a friction brake F9- controls its movement to the left under the propulsive influence of the compound line.
It will be observed that, by actuating the line resistance from the top as described above, the first elevator is enabled to start its movement from the return downwards to the line reception position before the transfer slide F2 has not been returned to its extreme left position, which is that of the drawing. As the movement of the slide F2 to the left takes place under the control of a rotary cam of the main shaft H, the working time of the slide relative to the first elevator must be taken into account.
<I> Second </I> elevator (fig. <I> 1, 23 and 24). </I>
The normal position of the second elevator I is its upper unloading position, represented by the solid lines of figs. 1 and 23, but when the dies are moved from the first elevator -L 'and introduced into the upper transfer channel F, the second elevator occupies its. post, your receiving line, as shown by dashed lines in fig. 23, as is well known to those skilled in the art.
The movements of the second elevator are communicated to it through a trio; glerie, generally designated by I1, from a rotary cam 12 mounted on the main camshaft H. As in the case of the cam E2 of the first elevator, the contour of the cam 12 has been modified by my to modify the working times of the second elevator. This emerges from the diagram of fig. 24, which represents two curves of times, one which will be designated by old, the other by new.
By comparing these two curves, it will be noticed that while, according to the old timing, the movement of the second elevator from its line unload position to its line receive position took place approximately in the period from 200 to 250 of the rotation of the cam I2, this same movement carried out according to the new timing takes place approximately in the period from 1 "r0 to 250,
this represents an increase of 20 in the time available for movement of the second elevator from the unload position to the line receive position. This increase in time has been found to suppress vibrations and jerky movements of the second elevator when the machine is operating at the high speed of 12 cycles per minute.
In other words, thus modified, the cam 12 communicates a comparatively slow, progressive and regular movement to the second elevator and ensures the proper alignment of this member with the first elevator when it occupies its position of reception of. line. As can be seen from the diagram of fig. 24, no change was made in the timing relating to the return movement of the second elevator from the receiving position to the line discharge position, the normal period expected being satisfactory.
In order to facilitate, at the second elevator, a longer time for its movement between the discharge position and the line receiving position of said elevator, as has just been described, the time during which this member remains in its normal position, as is apparent from the diagram of FIG. 24.
To compensate for this reduction in time, the capacity for receiving the ma trices of the distributor box J has been increased by running along a toothed bar Jl of this box towards the outside; or to the left, beyond the side walls of said box (fig. 1).
As is well known, the dies are transferred from the bar of the second elevator to the bar of the distributor box J by a pusher carried by a displacer slide J2 of the distributor, which slide is also actuated through the intermediary of a long lever J3 from a rotary cam carried by the main camshaft H of the machine.
Normally, the pusher occupies a position situated on the right in the box J and is pulled towards the left, to a point 'situated beyond the path of the second elevator, when the latter reaches its unloading position. line to the alignment of the distributor box J.
Immediately thereafter, the displacement slide is actuated to push the die line of the second elevator inside the J-box and to ensure that constant thrust is maintained on the die line until all the dies have been removed from the box and transferred to the distributor.
It is appreciated that, due to the fact that the descent of the second elevator from its line discharge position takes place at a late stage, some dies may still be suspended due to the elevator bar. if the extension of the bar of the box did not exist.
In other words; when the machine. works at the high speed indicated, a successive series of long lines could cause the dies to pile up in the J box and prevent the removal of all the dies carried by the bar of the second elevator and their transfer inside the box as the second elevator begins to descend to the receiving line polish.
Distributor mechanism (fig. <I> 1 to. 4 and 23). </I> In a known manner, the distributor mechanism comprises a distributor bar K and a series of rotary screws K1 serving to advance the dies along this closed off. The dies are driven one by one, towards the box J to the distributor, by a must take J3 (fig. 4), this finger performing a reciprocating movement with each rotation of the screws K1 under the control of a cam K2 carried by a of these screws.
The speed of rotation of the screws K1, which is in known machines of approximately 280 revolutions per minute, has been increased to a value of the order of <B> 510 </B> revolutions per minute, which means to say that not only are the dies driven along the bar at a correspondingly increased speed, but furthermore that they are brought to this bar at a correspondingly increased speed, all in view to increase the speed of the machine considered as a whole. The other parts of the dispenser are generally the same as those known and do not require any special description,
this being for example the case of the automatic clutch K3 (fig. 2) which stops the rotation of the screws when a die wants to be lodged in the distributor.
As the dies are released from the distributor bar Ii, they fall into a store entrance L comprising front and rear plates and intermediate partitions intended to constitute a series of guide-die channels at the rate of one channel for each of the dies. grooved channels of the maga sin. As can be seen from fig. 3 and 4, the entry of the channels is particularly short and this member drops the dies inside the working magazine almost as soon as they have fallen from the distributor.
It should also be noted (fig. 3) that the rear wall of the store entrance L is straight and arranged at the same angle of inclination (70) as the lower plate of the store during work. , and this over a distance at least equal to the length of an individual matrix.
The store entrance is mounted on an oscillating frame L2 which is pivotally mounted on the machine frame, at L3, so that said entrance can be moved rearward when it is desired to have access to the metal parts. ri cures.
<I> mold disc and </I> <I> rotation </I> mechanism (fig. 20 <I> and 21). </I>
The mold disc 11. is fitted with four molds 1111, M2, M3 and <I> 11,14. </I> This disc is driven by a complete rotation at each work cycle of the machine, this one first performing a quarter of turn to move the mold during work from a vertical ejection position to a horizontal platemaking position and, later, to return the mold in service from the platemaking position to the ejection position.
Under normal conditions, the mold M4 shown in FIG. 21 would therefore be the mold in use. However, when the machine is operated at the high speed of 12 cycles per minute, a single mold is found to overheat and result in a poor quality block line.
Consequently, the mold disc receives, during each cycle of the machine, only one half of rotation in the two different periods, so that the two diametrically opposed molds are brought alternately to the position of. platemaking during the successive operations of the machine. For example, in fig. 21, it is the mold 1124 which is being worked, and this mold is brought to the horizontal platemaking position by a quarter-turn rotation of the mold disc, as was heretofore normal in machines earlier.
Later, after platemaking, the mold disc is rotated another quarter of a turn (instead of three-quarters of a turn in known machines) to transfer the mold 314 from the platemaking position to a position vertical located on the left and corresponding to that occupied by the mold - 1112 in FIG. 21. As a result of this half of the rotation of the mold disc, the mold M2 (diametrically opposed to the mold M4) is brought to the main ejection position corresponding to the mold 314 of FIG. 21.
As a result, during the next machine operation, the mold <I> 1112 </I> is brought to the platemaking position for platemaking of the next block line. During this second rotation of the mold disc, the mold M4 which had previously been in service is brought to the vertical ejection position, as shown in FIG. 21, with a view to the removal of the block line previously cast, this line having to. this moment been sufficiently cooled to eliminate any risk of damage during ejection.
In the third operation of the machine, it is the M4 mold which will become the active mold again, and then the successive series of operations is repeated.
The mold disc is rotated by a control pinion: 115 carried by an M6 transmission shaft receiving its control, via an i117 gear, a controlled pinion <B> 318. </ B> This pinion controlled ills is actuated by two toothed sectors 1119 and <B> 11110 </B> mounted on -un-, wheel -1I11,
often referred to as a die-turning cam, which is attached to the main camshaft H. The wheel 11111 makes a full revolution in each machine cycle, but note that the second sector gear ï1110 has been set so that it corresponds to the first 1119, both of these sectors having been set so as to impart to the mold disc two quarter-turn rotations in each cycle of the machine, in the manner previously described.
It will be noted that the first toothed sector 1119 corresponds, in known machines, to the previous conventional toothed sector which effected the first quarter of a turn of the mold disc, but that the second toothed sector! 111o has been shortened so that it gives the mold disc a rotation of 45 instead of the usual rotation of 135. These toothed sectors carry the one and the other of the acceleration devices ry112 and deceleration M13.
When the machine is at rest, the mold disc can be adjusted so as to choose the other pair of molds 311 and M3 with a view to the alternative use of the two elements of this new pair. This is done in the usual way by means of the control pinion <B> 1115, </B> which can temporarily be disengaged from the shaft i116 and rotate independently by operating the control handle to main i1214.
<I> Main camshaft </I> (fig. <I> 22). </I> The main camshaft assembly which has been discussed several times previously and all cams mounted on this shaft has been shown by a rear view in FIG. 22. The first elevator cam E2, the second elevator cam J2, the distributor displacement cam J3 and the mold disc rotation cam 11111 have already been identified.
The remaining cams, such as a vice closing cam, a justification cam, a pump control cam, a crucible control cam, a mold holder carne, a control gear, a slider cam #, the ejection, an unloading and line transfer cam, are of the known type and operate in the known manner and therefore it is not necessary to describe them in detail, but it goes without saying than,
when the machine is working at the high speed of 12 cycles per minute, the various parts controlled by the remaining cams which have just been listed will have to work at corresponding increased speeds.
The camshaft is actuated from a variable speed motor N intended to rotate this shaft. At a speed of six to twelve revolutions per minute, this shaft is provided with a control pinion N1 meshing with a wheel toothed many folds large, N2, mounted on the clutch shaft which carries a small pinion (not shown)
meshing with the drive gear N3 carried by the main shaft. The clutch, designated by N4, controls the automatic starting and stopping of the camshaft which, of course, remains normally at rest. <I> motor links </I> (fig. 1, <I> 3, 4, 8, 10, 13 and 22). </I>
The driving links intended for the parts of the machine moving in a continuous movement start from the motor N, which continuously drives the above-mentioned large toothed wheel N2 at the desired speed. This wheel N2 drives a transmission pulley which has the same diameter and which is connected by a belt 0 (fig. 22) to a pulley 01 carried by the intermediate shaft 0 '.
Near its right end, the intermediate shaft 02 carries a pulley 03 (fig. 3) which is intended to drive the aforementioned belt born C14 of the composter mechanism. A little more to the right, the intermediate shaft 02 carries a pulley wing 04 (fig. 1) which is;
tinée to actuate a belt 05 intended for driving the screws of the distributor. Additional pulleys carried by the intermediate shaft actuate. a control belt 06 for the keyboard rollers and a control belt 07 for the so-called Teletypesetter ribbon control apparatus (fig.l).
With the exception of the high transmission ratios indicated, the driving links which have just been discussed are of the common type and operate in the known manner. It goes without saying that when the engine is operated at a high speed to drive the main camshaft at a rate of 12 cycles per minute, the continuously moving parts must operate at the high speeds already indicated.
On the contrary, when the engine drives the camshaft. main at a lower speed, for example at the minimum speed of six cycles per minute,
the parts animated by a continuous movement feel actuated at reduced speeds corresponding <B> a </B> to the normal speeds which have also been indicated previously. Feelers <I> of </I> matrices <I> and </I> <I> safety </I> locks (fzg. 1, 2, <I> 3, 4, 5, 6 and 7). < / I>
The machine is fitted with a lower die feeler Pl (flax, -. 2), intended to be moved across the lower end of the magazine one which is being worked to detect the presence of susceptible dies. to protrude out of this store, as well as an upper die feeler P2, intended to be moved across the path of the dies moving along the distributor bar to detect the presence of dies thus protruding.
These feelers are actuated in unison from a common hand lever P3 placed at the front of the machine. This lever is wedged on a shaft P4 which is provided with an arm P5 connected to a lever P6 supported at an intermediate point of its length and itself connected by connecting rods @ P7 to the lower die feeler P1.
The lever P6 is also connected by a long rod P3 to an oscillating arm P9 which pivots in Plo (fig. 6) on the fixed frame of the machine and carries a locking latch PII (fig. 6 and 7). From the arm P9 leaves and extends laterally a plate P12 supporting a block P13 which is crossed by a long vertical rod P14 serving to establish a connection with the upper die feeler P2.
The latter is carried by a pivoting arm Pis subjected to the action of an angled lever P16, the horizontal arm of which is connected, by its rear end, to the upper end of the rod P14 (fig. 5). A spring P17, connected by its lower end to the plate P12 and by its upper end to a collar Pis pinned to the rod P14, has the role of maintaining the block P13 pressed down against the plate P12.
The latch 1'11 cooperates with an arm P16 extending downwards from the oscillating shaft P4 and carrying adjustable clamping screws P2c intended to come into contact with the latch P11.
When the hand lever P3 is pressed, the two die feelers move, via the links described, through the paths made by the dies, provided of course that no die is on their path. In such circumstances, the latch P11 lowers and contacts the arm P19, allowing the magazines to be raised or lowered by the operation of the lever A15 of the magazine changing mechanism.
In this regard, it should be noted that the arm Pi9 occupies two different positions, the position shown in FIG. 6 being that which corresponds to the elevated position of the displacer frame. In the lowered position of the mover frame, the arm P19 is brought to the position marked in phantom in fig. 6, and the latch P11 is placed at the front of said arm.
If any die is in the path of either die feeler Pl or die feeler P2, the latch Pli cannot be lowered and thus released from the arm P19, so that the magazines will be locked and not can not be moved, regardless of the position they occupy (raised or lowered). However, to prevent the risk of deterioration of the dies in such circumstances, an auxiliary lock is intended to prevent any risk of excessive pressure being exerted on the dies.
This auxiliary lock consists of -.a plate P21 which is assu- jëttie to the fixed frame of the machine at P22 (fig. 7), and which is intended for. engage in a bevelled notch P23 made on the rear side of the lock P13.
Consequently, if a matrix in the course of distribution resists the movement of the rod P14 downwards, the res out P17 gives way and the block P13, which slides on the plate P12 carried by. the arm P9 is moved rearward to engage the notch P23 with the auxiliary locking plate P21. In this way, the latch P11 is positively protected against any possibility of an operation of the hand lever P5 tending to unlock the magazines, which avoids any risk of damage to the parts.
Means are intended to lower those of the exhaust control blades B2 which could have become stuck in their upper exhaust control position at a time when the operator attempts to raise or lower the magazines.
This result is obtained thanks to a lowering bar Q (fig. 9) which is wedged on the oscillating shaft P4 carrying the hand lever Ps. Consequently, each time the hand lever P3 rQ receives a movement of lowering, it activates the Q bar and brings any exhaust blade which may still be raised to its conMnable position. The Q bar acts on a Qi plate which is supported inside the leaf frame and which, when said bar is actuated, comes into contact with.
of the lower walls. in sizes Q2 made in the B2 slats. The plate Q1 is normally held in its highest position by springs Q3 also carried by the leaf frame, and stops Q4, also carried by this frame, are intended to limit the movement of the plate Q1 upwards.