Appareil pour mesurer la viscosité d'un liquide.
La présente invention a pour objet un appareil pour mesurer la viscosité d'un liquide.
Cet appareil est caractérisé par une coulisse, par un coulisseau disposé dans celle-ci, par un percuteur destiné à agir sur ce coulisseau pour le déplacer et par au moins une échelle graduée, parallèle à la coulisse et étalonnée en unités de mesure de viscosité, le tout de manière que, du liquide étant répandu dans la coulisse afin de lubrifier les parties en contact de la coulisse et du coulis- seau, et ce dernier ayant été percuté, la lon tueur du déplacement du coulisseau indique en regard de ladite échelle la viscosité du liquide.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en élévation, avec coupe partielle, de l'appareil.
La fig. 2 en est une vue en plan.
La fig. 3 est une coupe d'un détail à échelle agrandie.
La fig. 4 est une coupe d'un détail, suivant IV-IV de la fig. 2, à échelle agrandie, et
la fig. 5 est une vue en élévation de la seconde forme d'exécution.
L'appareil représenté comprend un socle 1, sur lequel est montée une coulisse 2 formée d'une pièce allongée de section droite en forme de E. Un tube 3 est fixé par une em- base 3a à une extrémité de la coulisse. Ce tube sert au guidage d'un percuteur comprenant une broche 4 montée de faon à cou- lisser dans le tube 3 et portant à une de ses extrémités un bouton de commande 5. La broche 4 présente au voisinage de son extrémité de percussion désignée par 4a un épaulement 4b. Un ressort à boudin 6, monté autour de cette broche, prend appui, d'une part, sur l'épaulement 4b, d'autre part, sur un manchon 7 fixé à l'extrémité du tube 3 par des vis 8. Une vis 9 prenant dans le manchon 7 coopère avec un plat 10 pratiqué sur la broche et empêche cette dernière de tourner.
Une crémaillère 11 avec laquelle coopère un cliquet de retenue 12 est également pratiquée sur la broche 4. Ce cliquet 12 est articulé en 13 sur une oreille 3b du tube 3 et est rappelé par un ressort 14; il est, en outre, solidaire d'non bras de commande 12a sur l'extrémité duquel on appuie pour dégager le cliquet de la crémaillère. Une rondelle amortissante 15 est montée sur l'extrémité percutante 4a de la broche 4 et prend appui contre l'épaulement 4b.
L'appareil comprend, en outre, un coulisseau 16 représenté en coupe dans la fig. 4. Ce coulisseau enfer ou en acier trempé est d'un certain poids et est, en outre, aimanté, de ma
nière à ne pas se déplacer trop facilement dans la coulisse 2. Il présente une face bombée 16a et repose dans le fond de cette cou- lisse par deux bossages transversaux 16b et 16c constituant les pôles nord et sud de l'aimant. Des plaquettes 17 de métal anti magnétique, en laiton par exemple, sont fixées latéralement sur le coulisseau 16 et sont en contact avec les joues latérales, désignées par 2e, de la coulisse 2.
Un index 18 constitué par un trait transversal est inscrit sul la faee supérieure du coulissean 16; cet index est destiné à coopérer avec l'une ou l'autre de deux échelles graduées 19 et 20 inscrites chacune sur l'une des deux joues 2a et étalonnées en unités de viscosité.
L'appareil fonctionne de la fanon suivante:
Pour mesurer la viscosité d'une huile (par exemple une huile pour moteur), on répand un peu de cette huile dans la coulisse, on l'étend en faisant aller et venir le eoulisseau à la main puis on arme le ressort en déplaeant le bouton 5 vers la droite dans les fig. 1 à 3; on appuie ensuite la face bombée 16a du coti- lisseau contre l'embase 3a. On presse alors sur le levier 1 a, ce qui libère a broche 4 dont l'extrémité 4e vient percuter le coulis- seau qui se déplace dans la coulisse 2. Le déplacement du coulissean est fonction, d'une part, de la quantité dont on a armé le ressort, d'autre part, de la viscosité de l'huile.
Or, il est connu que la viscosité d'non liquide varie avec sa température. Dans ces conditions, pour pouvoir effectuer une mesure utilisable, il faut armer le ressort plus ou moins suivant la température ambiante. A cet effet, une échelle graduée 21 est inscrite sur la broche 4.
Cette échelle est étalonnée en unités de température. Au moment d'armer le ressort, on amènera la graduation correspondant à la température ambiante au niveau de l'extrémité du tube 3. L'échelle 21 est portée sur la broche 4 dans un sens tel que plus la température est élevée moins on arme le ressort.
Le ressort 6 ayant été armé en fonction de la température ambiante, le déplaeement du coulissean après la percussion est fonction de la viscosité de l'huile. Cette viscosité est indiquée par l'index 18 en regard de l'échelle 19 on 20.
L'échelle 20 est légèrement décalée par rapport à l'échelle 19. Elle est utilisée lorsque on mesure de l'huile prélevée chaude dans tin moteur, par exemple. La très faible quantité d'huile prélevée et répandue dans la coulisse prend rapidement une température voisine de cette dernière; une petite différence subsiste toutefois, suivant que l'huile a été prélevée froide ou chaude. C'est cette petite différence qui est corrigée par la lecture sur l'une ou l'autre des échelles 19 et 20.
Le coulissean 16 pourrait ne pas être aimanté. : l faudrait alors qu'il soit passable- ment plus lourd, ce qui risquerait de produire un laminage de l'huile lors du déplacement brusque du coulisseau on alors que la coulisse soit sensiblement plus longue, ce qui conduirait à un encombrement excessif de l'appareil.
Il est nécessaire que le socle 1 soit d'un certain poids on qu'il soit monté sur une base fixe de manière que l'appareil ne se déplace pas lors de la percussion.
Dans la seconde forme d'exécution, la broche de percussion, désignée par 22, n'est pas soumise à l'action d'un ressort, mais est frappée par un marteau 23 dont le manche 24 est articulé en 25 au haut d'une potence 26. Cette potence porte un secteur denté 27 avec lequel coopère un cliquet 28 monté sur le manche 24 et solidaire d'un levier de commande 29. Le secteur 27 porte une échelle graduée 30 étalonnée en unités de températurc.
On soulève le marteau à la main, plus ou moins suivant la température ambiante, et l'on manoeuvre le levier 29 de manière à décrocher le marteau 23. Ce dernier produit la percussion.
L'échelle des températures pourrait être remplacée, dans les deux formes d'exécution décrites, par un dispositif d'accrochage mo- bile, soumis à l'action d'un thermostat qui en produirait les déplacements, de sorte que la position d'accrochage du percuteur ou du marteau serait automatiquement fonction de la température.