Dispositif pour la mesure et le contrôle automatique d'une dimension linéaire
d'une pièce à usiner.
L'objet de la présente invention est un dispositif pour la mesure et le contrôle auto matique d'une dimension linéaire d'une pièce à usiner. Ce dispositif est caractérisé par deux orga. nes mesureurs pouvant se rapprocher et s'écarter l'un par rapport a l'autre et dont la course de rapprochement possible indique la mesure cherchée, par une commande automatique produisant ce mouvement de rapprochement et d'écartement à des in tervalles de temps réglables et par un dispositif de lecture actionné pendant ladite course de rapprochement.
Le dessin montre, à titre d'exemple, quelques formes d'exécution du dispositif formant L'objet de la, présente invention.
La fig. 1 montre un dispositif à galets représenté schématiquement avec une vis nicrométrique à lecture directe sur le tam : our de tete.
La fig. 2 représente un dispositif du même genre mais avec lecture faite à travers un obturateur commandé.
La fig. 3 est un dispositif Åa galets à Vi3 micrométrique mais avec lecture par aiguille rattrapante.
La fig. 4 montre une vue de côté d'un dispositif mobile schématique et simplifié df mesure d'une tôle en cours de laminage.
La fig. 5 est une vue également de côté d'un disposi, tif entièrement automlatiqúse avec pinces de solidarisation de la tôle et du dispositif mesureur.
La fig. 6 montre une variante, en coupe du montage d'une vis micrométrique.
Les fig. 7, 8 et 9 représentent des dispositifs de mesure de dilatation des galets. dans un dispositif utilisant ces organes, et des dispositifs de refroidisement des galets.
Comme on le voit, le dispositif selon la fig. 1 comporte un bâti robuste 1 qui reçoit à son extrémité in±érieure un galet 2 parfai- tement centré et rectifié. Ce galet peut tour ner autour d'un axe 3 sur lequel il est assu- jetti librement mais sans jeu. Un second galet 4 tourne autour d'un axe 5, porté par un bras mobile et indéformable 6 pouvant se deplacer par rapport au bâti, par articulations 11. La bande de tôle à mesurer passe entre le galet fixe 2 et le galet mobile 4. Des ressorts 20 d'une énergie convenable empêchent le bras mobile 6. et par conséquent le galet 4 qui lui est assujetti de s'écarter du bâti pour toute autre cause qu'une variation d'épaisseur de la tôle.
Le bâti 1 porte une pièce d'acier 9 trem pée de tout son dur et formant enclume.
Cette pièce 9 peut être soulevée ou abaissée par rapport au bâti au moyen d'un système à mouvement lent 10 à vis, de façon à ce que la partie dressée de l'enclume puisse se trouver placée à des niveaux différents par rapport au bâti. Le bras mobile 6 reçoit une vis micrométrique 7 terminée par une sphère 8 à grand rayon. Cette vis micrométrique 7 se déplace dans un écrou porté par le bras mobile 6.
Il suffit alors de donner à la vis micrométrique 7 une succession de mouvements de vissage et de dévissage par rapport à son écrou pour permettre d'opérer périodi quement la mesure au moyen, par exemple, d'un petit moteur indépendant agissant sur la vis par un embiellage, une crémaillère à came ou par tout autre procédé propre à donner à la vis des mouvements de rotation alternativement dirigés dans un sens et dans l'autre.
La fig. 1 montre le cas d'une crémaillère 15 coulissant dans deux guides 16. L'un des deux guides 16 est relié à un ressort 19 fixé à la crémaillère 15. La crémaillère se termine par une tête 17 sur laquelle agit une came 18 actionnée par un moteur indépendant. Cette crémaillère 15 agit sur un pignon 12 solidaire de la vis micrométrique 7. La vis micrométrique, supposée ici filetée à gauche, se trouve dévissée quand la cré- maillère 15, agissant sur le pignon 12, est poussée par la came de droite à gauche.
Quand la came 18 échappe, la tête 17 se trouve libérée et le ressort 19 ramène la eré- maillere de gauche à droite. Ce mouvement produit le vissage de la vis micrométrique, c'est-à-dire son enfoncement dans le bras 6 dans la direction de l'enclume 9.
Voici ce qui se passe quand une tôle en cours de laminage est engagée entre les galets 2 et 4 :
Les variations d'épaisseur de cette tôle, au fur et à mesure de son passage ont pour effet d'écarter ou de rapprocher ees galets et, par conséquent, d'écarter ou de rapprocher les bras mobiles 6 du bâti de quantités propor tionnelles. On suppose que l'on ait mis en marche le dispositif communiquant à la vis micrométrique le mouvement de rotation alternativement dirigé dans un sens et dans l autre. Lorsque la vis est mue dans le sens qui la fait s'enfoncer dans le bras mobile, son extrémité sphérique se rapproche de l'en- clume avec laquelle elle entre en contact à un moment précis de sa rotation.
Elle cesse alors de tourner, le ressort 19 ne pouvant plus entraîner ta crémaillère. Or, l'instant du contact entre la sphère et 1'enclume dépend exclusivement de l'épaisseur que possède, au même instant, la tôle qui passe entre les galets.
Si donc la vis reçoit un tambour gradué 13 dont les divisions passent devant un repère fixe 14, il suffira, connaissant les données constructives du dispositif, de repérer celle des divisions du tambour qui s'arrête devant le repère 14 pour connaître exactement l'épaisseur qu'avait la tôle quand s'est opéré le contact entre la sphère 8 et 4'en- clume 9.
Le mouvement de la came 18 se poursuivant, la crémainère est à nouveau ramenée de droite à gauche, puis rappelée par son ressort en sens inverse. M y a donc nouveau dévissage ou recul de la vis micrométrique dont la tête sphérique 8 perd contact avec l'enclume 9, puis revissage, c'est-à-dire avance de la vis qui revient encore buter de la tête contre ladite enclume. On obtient ainsi une série de vissages et de dévissages régulièrement espacés dans le temps et, à chaque pé- riode, le tambour gradué 13 subit un arrêt pendant un temps appréciable et dont la du- rée dépend du profil de la came 18 et de sa vitesse de rotation.
Si, d'une mesure à l'autre, l'épaisseur de ta tôle est. demeurée constante, ce sera. tou- jours le même trait de la, graduation du tambour qui s'immobilisera devant le repère fixe.
Si cette épaisseur a varié, un autre trait se substituera au précédent. Il suffirait donc théoriquement de lir & les'indications succes- sives du tambour pendant ces périodes d'ar rêt pour connaître les diverses épaisseurs de la tôle correspondant à ehaque prise de contact entre la tête de vis et l'enclume.
Pratiquement cependant,cettelecturede- meure à peu près impossible. Les mouvements de rotation du tambour viennent en effet brouiller périodiquement le champ de visée et, si l'interval, LIe de temps entre dleux mesures successives est très court, les durées d'arrêt du tambour sont elles aussi trop faibles pour permettre d'opérer le moindre relevé.
On peut facilement remédier à ce défaut de plusieurs façons :
La fig. 2 donne, à titre d'exemple, un moyen d'y parvenir. La rampe 18biS de la came 18 sollicite la tête 17 de la crémaillère 15. Celle-ei attaque, non pas ! la vis 7 ellemême, mais un pignon plus petit 47, disposition qui augmente la précision des mesures puisqu'une course plus grande de la cre : naiHére correspond à une moindre rotation de la vis 7. Ce pignon 47 est monté sur un arbre 49 guidé par un carter fixe 46, dans lequel est pratiquée une ouverture 50.
L'axe 1 portant la came 18, et que fait tourner un noteur accessoire non figuré, attaque par une roue d'angle 42 une autre roue 43 solilaire d'un obturateur 44 tournant autour de 'axe 49. Ledit obturateur est constitué par an cylindre largement échancré qui peut, suivant la position qu'il occupe autour de 'axe 49, masquer le tambour gradué 45 qu'entraîne le pignon 47 ou au contraire le rendre visible au travers de l'ouverture 50.
Les éléments du système sont disposés les ans par rapport aux autres de telle sorte que, pendant les mouvements alternatifs de rotation du pignon 47 et par conséquent du tambour gradué 45, l'obturateur 44 interpose ses parties pleines entre le tambour 45 et l'ouverture 50. Au contraire, lorsque le tambour est immobile, l'obturateur 44 ne masque plus l'orifice 50 et permet de voir la graduation portée par le tambour 45 ainsi qu'un repère fixe 14 porté par le carter 46. De cette fagon, les mouvements du tambour ne sont plus visibles et aucun brouillage ne se produit pour l'observateur qui) n'aperçoit le tambour gradué que pendant ses périodes d'immobilite.
La lecture est alors très. facile, surtout si le carter, l'obturateur et la surface du tambour sont noirs, la graduation, les. chiffres et le repère étant tracés en blanc et fortement éclairés.
Bien entendu, il y a Heu, de profiler convenablement la came pour que les périodes d'arrêtdutambouT,c'est-à-direcellespendant lesquelles la sphère 8 et l'enclume 9 sont en contact, soient aussi grandes que possible relativement aux périodes de mouvement.
Aussi, établit-on des cames à pentes très raide et le tambour devient immobile pendant la plus grande partie de la période entière. Les lectures sont alors très faciles.
IL est à remarquer que si, pendant la durée d'arrêt du tambour, l'épaisseur de la tôle vient à diminuer, le dispositif n'enre gistre pas cette diminution, alors qu'au contraire si q'epaisseur augmente, il y a perte de contact entre la sphère 8 et l'enclume 9 ce qui, sous'l'influence du ressort 19, provoque un nouveau mouvement de vissage de la vis 7, et, conséquemment, un déplacement du tambour devant son repère.
On peut s'opposer à ce mouvement par un freinage de la vis ou du tambour s'exerçant exclusivement pendant les périodes d'arrêt de ladite vis. Ce freinage périodique doit être commande par l'arbre 41. Le dispositif à prévoir est des plus simples et ne nécessite aucune description particulière. Du reste, prati- quement cette précaution ne paraît pas absolument indispensable dans la majorité des cas.
La fig. 3 montre une autre réalisation dans laquelle l'enregistrement des positions d'arrêt de la vis permet de supprimer toute période d'obturation du tambour gradue et se prête facilement à la transmission à di, stance des indications d'épaisseur de la tôle.
A cet effet, la vis 7 qui, pour des raisons de meilleur guidage, est solidaire d'un long arbre 21, passant dans un palier fixe. re
Doit, d'une part, une roue conique 22 de grand diamètre et, d'autre part, une bague emmanchée à force ou clavetee et munie d'un ergot 39. Cet ergot peut être périodiquement heurte par un autre ergot 38 solidaire d'un arbre 40, qu'entraîne un moteur indépendant non figuré et dont l'axe est perpendiculaire à l'axe 21 et le rencontre dans l'espace au point a.
Lorsque l'arbre 40 tourne, 1'ergot 38 rencontre l'ergot 39, lui communique un mouvement angulaire dans un certain sens, puis le laisse échapper, un ressort spiral 32, attaohé par son centre sur l'axe 21 et fixé par son extrémité externe au bâti, ramène l'ergot 39 en sens inverse jusqu'à lui faire rencontrer une butée non figurée. On obtient ainsi le mouvement alternatif de rotation de la vis 7 sur un nombre de degrés convenable.
Ce mouvement est transmis par la roue 22 à un petit pignon 23 solidaire d'un arbre creux 24, portant à son extrémité un toe ou ergot 25. Ce toc tend à être constamment appuyé par un ressort spiral 30 sur une broche 27 solidaire d'un plateau 26 calé sur un arbre 28 passant dans l'arbre creux 24 et portant une aiguille 31 se déplaçant devant les divisions d'un cadran assujetti au carter fixe. L'arbre 40 porte, en outre, une came 35 agissant sur un poussoir 36 solidaire d'une tige 37 qui porte elle-même en 34 un sabot de frein légèrement compressible. Ce sabot peut s'appuyer sur le pourtour du plateau 26 et l'immobiliser lorsque la came soulève la tige 37 en contrariant le ressort 33.
Le fonctionnement est alors le suivant :
L'ergot 38 ayant écarté l'ergot 39 de sa position extrême provoque le dévissage de la vis 7. L'ergot 39 ayant échappé, la, vis 7 se trouve revissé par l'action du spiral antago- niste 32'et ce mouvement se poursuit jusqu'à ce que la sphère 8 et l'enclume 9 entrent en contact. Le dispositif micrométrique s'arrête alors dans une position qui dépend de l'écartement du bras 6 et du bâti 1 et par conséquent de l'épaisseur de la tôle passant entre les galets.
Le pignon 23 attaqué par la roue 22, solidaire de la vie 7, s'arrête done lui aussi dans une position qui dépend de l'épaisseur de la tôle
S'il n'existait pas de frein 34, les mouvements du pignon 23 et pa-r conséquent de l'arbre 24 sur lequel est calé ce pignon seraient intégralement transmis à l'arbre 28 et, par suite, à l'aiguille 31 qui en est solidaire.
En effet, le ressort spiral 30 qui prend appui sur le bâti 29, d'une part, et sur l'arbre 28, d'autre part, est dispose de telle sorte que son armement initial soit suffisant pour appuyer toujours l'un sur l'autre tes'ergota 2'5 et 27 qui demeureraient donc toujours en contact étroit, si bien qu'en l'absence de frein, les arbres 24 et 28 devraient être considérés comme n'en faisant qu'un seul. Mais le frein 34 se trouve serré pendant la plus grande partie du temps, immobilisant ainsi le tambour 26 qui ne se trouve donc libéré, à chaque période, que pendant un temps entré- mement court.
Le frein 34, suffisant pour annuler l'ef- fet du ressort spiral 30, qui est nécessairement un ressort faible, n'est oependant pas assez puissant pour s'opposer à la rotation du tambour 26 qu'entraîne 1'ergot 27 sous l'in- fluence du grand ressort spiral 32, actionnant tout le mécanisme dans l'opération de vissage. Donc, même si le frein est serré, l'er- got 25 peut déplacer l'ergot 27 et faire tourner l'arbre 28 et par conséquent l'aiguille 31.
A chaque période, immédiatement après la prise de contact entre la tête de vis 8 et l'enclume 9, le frein 32 se trouve desserre par la came 35 pendant un temps excessivement court. A cet instant, deux cas peuvent se présenter :
Dans le premier cas, les ergots 25 et 27 sont au contact l'un de l'autre et iL ne se produira conséquemment aucun mouvement de l'aiguille sous l'influence du ressort spiral 30, dont la tension tend toujours à ramener l'un contre l'autre lesdits, ergots.
Dans le second cas, les ergotsl 25 et 217 {sont éloignés l'uln de l'aubreetlaHorstla libérationl du tambour 26 par desserrage du ressort 32 permettra au ressort spiral 30'de ramener l'ergot ?7 par rotation de l'arbre 28 jusqu'à ce que l'ergot 2. 7 vienne buter contre l'ergot 2'5. Tout se passera donc comme si les, arbres 28 et 24 étaient solidaires l'un de l'autre à chaque période, pendant un temps très court, celui pendant lequel le frein est desserré, et désolidarises pendant le reste du temps.
Si l'épaisseur de la tôle change donc d'une mesure à la suivante, l'aiguille, à la fin de chaque période, parcourt très. brusque- ment en face du cadran l'intervalle corres pondant à 1a variation del'épaisseur. Son déplacement s'opère dans un sens ou dans l'autre, suivant qu'il s'agit, pour la tôle, d'une augmentation ou au contraire d'une diminution d'épaisseur. Si l'épaisseur de 1a tôle reste constante, l'aiguille reste immo- bile en face de son cadran. En graduant convenablement le cadran, on aura ainsi, par simple lecture, l'indication régulière des variations de l'épaisseur.
S'il s'agit de fabriquer une tôle d'une épaisseurdéterminée, on écarte les mâchoires 6 et 1 etonintroduitentrelesgalets 2 et 4 une cale d'épaisseurrigoureusementégaleà celle que le laminoir doit donner à ladite tôle.
On rapproche ensuite les mâchoires jusqu'à ce que les galets enserrent la cale entre eux, puis on met en marche le dispositif et on agit sur la vis 10 pour déplacer 1'enclume 9 jusqu'à ce que l'aiguille 31 soit en face de la division zéro tracée au centre de la graduation. On écarte alors les mâchoires entre lesquelles on introduit la tôle sortant du laminoir en mouvement.
Si l'épaisseur de la tôle est correcte, l'ap- pareil indiquera zéro. Si l'épaisseur est trop forte, l'aiguille se déplacera d'un certain côté du zéro et s'arrêtera devant une division qui indiquera M'importance de la surépaisseur.
Si l'épaisseur est au contraire trop faible, l'aiguille se déplacera, de l'autre'côté d'à zéro et s'arrêtera devant une certaine division me surant exactement Le déficit.
Il est évident que l'son peut transmettre à distance les indications du dispositif, puisque tout le mécanisme de mesure se réduit à des combinaisons de mouvements rotatifs. On peut employer un système de transmission quelconque, par exemple, un système de transmission électrique, hydraulique, méca- nique ou pneumatique. En outre, on peut de même enregistrer graphiquement les, indications du dispositif par tout système appro- prié : inscription directe des déplacements de l'aiguille, relais photoélectrique, etc., conformément aux possibilités de la technique cou- rante.
Sur la fig. 4, on voit que la pièce trem- pée d'acier formant enclume 9 et réglable par la vis 10, ainsi que la vis micrométrique 7 sont montées dans un bâti en forme d'U rigide 41, perpendiculaire à la direction 43 suivie par la pièce à contrôler 42.
La vis micrométrique 7 est accompagnée naturellement d'une roue dentée de commande 12 actionnée par la crémaillère 15 et l'extrémité porte un tambour gradué 13, avec une flèche de repérage 14 fixée en 46 sur la branche su périeure 47 du bâti 41. La, branche inférieure est traversée par une ou plusieurs tiges parallèles 49 formant, glissières, de sorte que tout le système peut coulisser alternativement de droite à gauche et inversement sur les tiges guides 49 et suivant la flèche 48.
Ce mouvement alternatif est'communiqué au système de façon que, dans la course de droite à gauche, c'est-a-dire suivant la flèche 43, sens du déplacement de la bande 42 à mesurer en cours de laminage, la vitesse du système soit égale ou sensiblement égale à eelle de la bande. Quand cette vitesse est. atteinte, ce qui est plus ou moins rapide suivant le système de commande employé, on actionne'la cré- maillère 15, de manière à pincer la bande 42 entre 1'enclume 9 et l'extrémité de la vis 7. Cette pression est suffisante pour per- mettre au système d'acquérir alors par en traînement une vitesse rigoureusement égale à celle de la bande. On lit alors sur le tambour l'indication de la mesure faite.
On peut prévoir des buteea droite et gauche 45 et 44 tout l'ensemble se déplaçant alternativement d'une butée a l'autre, et la course de retour, c'est-à-dire de 44 a 45, avec la. vis desserrée par la eremaillère] 5 se fait alors à une vitesse quelconque.
Eventuellement, le système peut aussi coulisser sur des guides 44'et 4 : ;'dans une direction perpendiculaire à la direction suivie par la bande, de manière à placer l'enclume 9 exactement sous la bande où l'on veut contrôler l'épaisseur, et au besoin la contrôler suivant différentes zone. s de sa largeur.
Le système de lecture pourra être plus complexe-et du genre de oeux qui ont été enumérés précédemment. De même, la vis pourra être remplacée par tout autre système. un coin par exemple, et les divers mouvements pourront être plus ou moins asservis les uns aux autres. L'essentiel dans le dispo sitif sans galets est de déplaeer pendant la mesure le système mesureur à la même vitesse et dans le même sens que la pièce à mesurer, le retour en arrière ne pouvant se faire qu'après la libération de la pièce du contact de l'organe mobile mesureur.
La fig. 5 montre un exemple de réalisation d'un dispositif de ce genre dans lequel les divers mouvements se succèdent automa- tiquement. Les organes de'mesure et d'entraînement sont montés sur un bâti mobile 5 ().
Ce bâti peut coulisser le long de deux tiges guides indiquées en 51 et 52 et assujetties à un châssis 53 fixé lui-même au sol ou sur un support quelconque immobile. Un ressort 54 rappelle constamment le bâti 50 de la gauche vers la droite et tend par suite à l'amener à buter contre le montant du chas- sis aux points figurés en 52'et 53'.
Le bâti 50 porte une vis micrométrique 55 et une eontrevis 56 pouvant être manoeuvrée au moyen d'un bouton moleté 57. Lorsque l'on fait tourner la vis 55, elle fait subir à la tôle une flexion et le mouvement continue jusqu'à ce que la tôle soit pressée entre les vis 55 et 56. A cet instant l'écartement des vis est égal à L'épaisseur de la tôle.
Sur la vis 55 qu'actionne une friction 58 portée sur un arbre 59. qui reçoit un engrenage fil} actionne par une vis tangente 61 d'un moteur électrique 62, se trouve placé un engrenage 63 attaquant un pignon 64, dont l'arbre 65 commande un flexible 66 qui se rend à un appareil insoripteur.
Lorsque le moteur électrique 52 tourne dans l'un ou l'autre sens, il provoque le vissage ou le dévissage de la vis 55 dans le corps de bâti 50 qui lui sert d'écrou Quand vis vis et 56 enserrent la tôle et sont arrêtéesainsidansleurmouvement, la fric- tion 58 glisse et le mouvement du moteur électrique ne peut plus être transmis.
Lemoteurélectriqueestalimenté par un câble souple 67 qui lui apporte le courant convenable. Il est surmonté d'un oommutateur 68 dont l'effet est de renverser le sens rotation du moteur électrique qui tourne à droite ou à gauche suivant que le oommutateur est amené en position indiquée en a ou 1). ha manoeuvre du commutateur luimême est obtenue automatiquement lorsque. par suite du mouvement de va-et-vient du loti, lebrasducommutateur vient buter à fond de oourse contre des tampons élastiques 69 et 70, qui peuvent d'ailleurs coulisser dans le bâti i 50 et sont ramenés ensuite a leur position par des ressorts 71 et 72.
Un dispositif automatique d'entraînement du bâtiestconstitué de la façon suivante : 73 est une pieoefixéesur le bâti 5 et terminée par un élément de friction 74. Cette pièce est immobile et disposée de façon à se trouver au contact de la tôle en service normal. En 75 est une pièce de friction à peu près semblable tournant autour d'un axe 76, terminée par un élément 74'et rappelée par un ressort 78.
Lorsque ce ressort agit librement, la pièce 75 tourne autour de l'axe 76, de telle sorte que les éléments 74 et 74'viennent en contact en enserrant !atôle.Celle-cientraîne alors le bâti âti 50 de droit, e à gauche à une vitesse égale à la sienne en surmontant la résistance du ressort 54.
La pièce 75 porte une saillie 75a dans laquelle peut s'engager un crochet coudé 77 tournant autour d'un axe 78 et rap peléparunressort79.L'extrémité80 du crochet se trouve relevée et disposée de telle . sorte que lorsque le bâti est amené de gauche à droite, la partie 80 vient rencontrer une butée 81 capable de soulever l'extrémité 80 et de faire ainsi, en surmontajitlarésistance du ressort79,échapper le crochet 77 de la saillie 76.
On voit donc que lorsque le bâti 50 sera iamenéde gauche à droite, le jeu de la, butée 81 aura pour effet de provoquer le serrage des mâchoires 73 et 75 et, par suite, de pin
cer la tôle, ce qui provoquera le retour de
droiteàgauchedubâtilui-même. En 82 est représenté un second levier tournant autour d'un axe 83 et terminé pa'r une partie relevée 84 qui peut venir rencontrer une butée 85.
Leschosesétantcommereprésentées sur la figure, c'est-à-dire la mâchoire d'entraînement étant ouverte, rien ne s'oppose à l'action
du ressort 54 qui, ramenant la butée en arrière, provoque la. butée de'80 contre la butée 81 et par conséquent la fermeture du dispositifd'entraînement73-75. Le bâti 50 se met alors en marche dansla,directionoù va la tôle, c'est-à-dirededroiteà gauche et cecijusqu'àceque la partie 84 du levier 82 vienne heurter la butée 85.
La partie 84 est alors soulevée, ce qui provoque l'abaissement de l'extrémité gauche du levier 75. Cet abaissement a pour effet d'amener la sta-illie 75a à s'enclencher sous le crochet du levier 77. comme il. est indiqué sur la figure. Le ser-
rage est alors rompu et le ressort peut de nouveau ra, mener le chariot à sa position primitive, c'est-à-direversla,droitedela figure. Les manoeuvres recommencent de la même façon, indéfiniment, si bien que le bâti est animé d'un mouvement alternatif, à vitesse accélérée lorsqu'il se dirige de gauche à droite.
Pendant tout le temps où le bâti se dirigededroiteàgauche,savi'tess'eétantl'a même que cdlle de la. tôle, permet,comme on l'a dit plus haut, de procéder à la mesure.
Pour que la mesure se fasse automatiquement, il faut faire intervenir le commutateur 68. Celui-ci étant en effet venu buter eontre la butée 70 qui le comprime, prend la posi tion indiquée en a, eue qui a pour effet de faire fonctionnerlemoteur'dans'Lesens'où la vis 55 s'enfonce dans son) écrou et rencontre la, contrevins 56. Cette manoeuvre est cellequi'correspond,àproprementparler, aux mesures.
La course de la butée. élastique 70 doit être réglée de telle manière que, sous l'influence du moteur électrique, la vis 55 ne vienne serrer la tôle entre elle-même et la contrevis56'quelorsquelebâti est déjà nettement en marche à vitesse uniforme de droite à gauche. On y arrive en réglant con venablement la course morte à donner à la vis et qui dépend ici de 1a vitesse à laqweXe les opérations sont poursuivies et de la course du chariot lui-même. Les indications de la vis 55 sont transmises au dispositif de mesure par le flexible 66 par T'interméd'iaire des pignons, comme il a, été dit plus. haut.
Le flexible 66 ne suffit pas à lui seul à faire agir l'enregistreur. On sait qu'il faut en outre lui envoyer des impulsions perio- diquescapables de desserrer le frein'de l'ai- guille rattrapante dans le cas où cette solu tion est choisie. Un élément quelconque, non représenté sur la figure et périodiquement actionné parle'corps de bâtilui-même par exemple, permet d'arriver à ce résultat.
La fig. 6 montre une variante de montage de la vis micrométriqueaumoyend'une sortedecage 86, la, partieintérieureformant écrou pour une vis dont la tige 87 est maintenue dans le haut par un palier 88. Un pignon cône 89 solidaire'dela tige 87 engrène avec un pignon cône 910 fixé sur un arbre 91 relié à un insoripteur et maintenu également par un palier 92 de'laca-ge86.
Dans les dispositifs à galets qui ont été décritsaudébut,si.l'onveutobtenirune grandeprécision, il faut tenir compte de la dilatation sde3 galets qui peuvent Is'échauffer pendant la mesure, ou bien éviter que cet échauffementnepuisseseproduire. En effet, on a, constaté à l'usage que les galets s'échauffent'et subissent des accroissements de diamètre qui affectentlesmesuresparfois d'une façon sensible, si l'on cherche à avoir une précision extrême.
Pour en tenir compte, une première solution consiste à effectuer une correction du zéro de l'indicateur en rapport avec la valeur de la dilatation des galets. On sait que le dispositif est un comparateur qui se régie au moyen d'une pièce intermédiaire. Par exem ple, si l'opération de laminage qu'on veut con trôler doit amener la tôle à une épaisseur de 51to de mm, on placera, entre les galetsune pièce de ; lu de mm d'épaisseur et on amènera par le jeu de la eontrevis le dispositif au zéro.
Le dispositif ainsi réglé,quele-galets soient chauds ou froids au moment du ré- glage, indiquera à t/1ooO ou 2/1o de mm près les variations d'épaisseurproduitesencours delaminage,danslesensmêmeoùces variations se, seront manifestées.
Il peut cependant arriver que la bande de tôle à laminer soit suffisamment longue pour que les galets s'échauffent davantagequ'au début de la mesure. Si le dispositif était froid au commencement du laminage et de la mesure, il sera chaud en fin de laminage de la bande. Tout se passe alors comme si la bande a augmenté d'épaisseur, puisque le diamètre des galets augmente avec la dilatation.
On peut loger alors dans l'intérieur du galet creux, un couple thermoélectrique qui donne les indications voulues sur la température des galets. Ces indications permettront de régler la position du zéro de l'indicateur en conséquence, au moyen d'une table de correspondance par exemple. On pourra même graduer l'échelle du couple thermo- électrique en valeurs de correction de la position du zéro. On peut même rendre cette correction automatique en faisant commander par des relais convenablesleréglageduzéro de l'indicateur, à partir des déplacements mêmes de l'appareil thermoélectrique. Par exemple, ces déplacements commanderont la eontrevis inférieure de réglage ou] a rotation dans le sens voulu du cadran de l'indicateur sur lui-même.
Un exemple d'agencement d'un couple dans le galet creux est indiqué surla, fig. 7.
Un galet 93 présente une partie évidée94 en communication avec une âme centrale 95, qui est, prolongée jusque dans un bras 96 portant le galet. Ce dernier tourne sur une fourrure 97 quisert de palier. Dans le vide 94, contre la partie du galet qui est en contact avec la pièce à mesurer, se trouve un couple thermoélectrique 98, qui, au moyen des connexions 99 aboutit à un indicateur 100.Cetappareilestgradué soit en degrés, soit en vaJeu'rs de correction du zéro de l'in- dicateur de mesure.Lesdéplacements de son aiguille pourront aussi actionner automatiquement par relais des organes de réglage du zéro.
Un deuxième moyen d'éviter les erreurs dues à L'échauffement des galets consiste à empêcher cet échauffement lui-même par un refroidissement convenable des galets au cours de la, mesure. On a constaté qu'un courant d'air était très efficace et qu'on pouvait envoyer un jet d'airer sur la surface des galets au moyen d'une canalisation venant d'un ventilateur approprié et débouchant au point convenable. Non seulement on refroidit ainsi le galet, mais on le débarrasse encore des poussières qui peuvent y adhérer. Le jet d'airsera,avantageusementdirigétangen- tellement au galet vers sa partie supérieure.
Un autre mode de refroidissement des galets consiste à assurer une-circulation interne d'un fluide froid. On a représenté sur les fig. 8 et 9 dea modes de réalisation de ce système derefroidissement.Surla fig. 8, le galet 93 est évide comme précédemmentetII est monté sur un bras 101 ill tourne sur une fourrure 102 solidarisée avec le bras par une vis 103. Le vide intérieur du galet débouche à l'extérieur par des ouvertures 104 et 105, de sorte que l'air froid soufflé suivant la flèche 106 arrive en 107 et s'épanouit suivant les flèches 108 et 109poursortirpa,rles ouvertures 104 et 105.
Il refroidit le corps s du galet efficacement et, en outre, refroidit aussi les roulements ou portées du galet.
La fig. 9 montre une variante qui ne diffère du dispositif précédent que par l'emploi d'un roulement à billes 110 On prévoit alors une cache 111 qui.empêchel'huileduditrou- ement d'être chassée parlecourantd'air,ce lemier est obligé de suivre le trajetindiqué par les flèches.
Avec les dispositifs décrits, on peut mesurer et contrôler des dimensions linéaires, notamment de pièces longues en mouvement, commeparexemplel'épaisseur d'une bande, le diamètre d'une tige ou d'un fil métallique et spécialement dans lesopérationsdelaminage ou d'étirage.
Dans le laminage à froid, surtout de tôles minces, on est souvent tenu à une grande précision, et il importe donc de connaître, à tout instant, l'épaisseur avec une très grande exactitude au cours même de la. fabrication et sans arrêter la pièce à contrô- ler et à mesurer.Celapermetalorsde parer auxdéfectuositésetparticulièrementde remédier immédiatementauxvariationsd'épais- seur en agissant de façonconvenablesur le réglage des cylindres du laminoir. Il suffit cependant que les valeurs à contrôler soient @ rnesurées périodiquement à deis instants suf- fisamment rapprochés les uns des autres.
C'est ainsi que pour la fabrication d'une bandedetôle au laminoir il suffit largement, pour les besoins de la pratique, d'opérer au maximum deux mesures d'épaisseur par secondé.
Enfin, les dispositifs décrits peuvent être employés, aussi pourla mesure et le contrôle de pièces fixes. Etant donnée la haute préci- ion obtenue dans les mesures, on peut dès lors rejeter les instruments employés jusqu'à présent, c'est-à-dire les palmers, les pieds à coulisseetégalementlescalibres'detolérance à fourche. En effet. il suffit, par exemple avec un des dispositifs décrits, de faire inter- venir des jauges précises pour mettre le dis positifauzérosur une dimensiontypeàvéri- fier : soit 3 mm par exemple. Il suffit alors de mettre le dispositif en marche pour lui faire donner des coups de sonde avec une périodicité convenable.
Les pièces à calibrer sont alors introduites une à une, et l'aiguille indiqueinstantanément,pourchacuned'elles, les différences qu'elles présententavec la jauge type du'début.Cettemesureestinstan- tanée et ne dépend pas du facteur personnel de l'opérateur, comme avec un palmer ordinaire par exemple. Plus particulièrement avec cet instrument de mesure, en dehors du temps nécessité par sa manipulation, le palmer offre l'inconvénient que 1'exactitude de la mesure dépend, malgré la présence de 1'em- brayagesurla,vismierométrique,dudegré d'inertieaveclequeL agit l'opérateur.
Tous les hommes de m, étier avent qu'il est difficile en atelier d'obtenir des résultats compa rablesetconcordantsàmomsd'undemi- centième de mm prèssil'on fait appel à des opérateurs différents. Avec les calibres ou .jauges,ledegré de précision ne peut pas non plus dépasser une certaine limite. Au con t. raire, avec 1e procede deGri. t, on, obtienb des mesurestoujourscomparables'et, en outre, une précision qui peut atteindre le Vioco de mm et cela instantanément sans autre peine que de présenter la pièce à mesurer dans 1'ap- pareil.