Elément porte-caractère pour la composition photographique et procédé pour la fabrication de cet élément. La présente invention comprend un élé ment porte-caraetère pour la composition pho tographique de matière d'impression, destiné à la production d'un -transparent destiné à servir pour la préparation d'une surface d'im pression par photogravure. Elle comprend, en outre, un procédé pour la fabrication de cet. élément.
L'élément suivant l'invention a pour but d'assurer l'impression de caractères de belle qualité, aussi nets de contours que les phis belles reproductions obtenues par impression typographique, et d'éliminer complètement les contours déchiquetés et dentelés qui caracté risent bien souvent les caractères obtenus par pliotograv ure.
L'élément porte-caractère que comprend l'invention est caractérisé en ce qu'il com prend un caractère typographique susceptible d'être photographié et présentant une trame de lignes espacées entre elles et se terminant à faible distance à l'intérieur du contour du caractère, de manière à fournir, à l'intérieur du contour de ce caractère gravé sur une sur face d'impression prévue pour la gravure, un fac-similé d'un écran de ligues entouré par un canal marginal destiné à retenir de l'encre.
Le procédé que comprend aussi l'inven tion, pour la fabrication de cet. élément, est. earactérisé en ce que, pour la fabrication d'iin caractère maître, on forme, sur un écran pré sentant des lignes séparées par des espaces, un fond comportant une zone libre de forme correspondant.
au contour dudit caractère et à l'intérieur de laquelle apparaissent les lignes dudit écran, en ce qu'on oblitère les parties de ces lignes qui se trouvent à l'inté rieur d'une zone marginale adjacente au con tour de ladite zone libre, de manière à laisser libre ladite zone marginale, et en ce qu'on photographie ce caractère maître à échelle ré duite pour obtenir un transparent négatif destiné à être monté dans un corps, le trans parent négatif et le corps formant l'élément porte-caractère.
Le dessin annexé illustre, à titre d'exem ple, une mise en aeuvre particulière du pro cédé que comprend l'invention, et montre la forme d'exécution de l'élément obtenue par cette mise en aeuvre. La. fig. 1 représente un caractère typogra phique gravé dans une partie d'une plaque d'impression en photogravure, préparée par un procédé connu.
La fig. 2 montre l'impression obtenue au moyen du caractère de la fig. 1.
Les fi-. 3, 3a, 3'' et 3<B>F</B> illustrent une série d'opérations pour la préparation d'une forme d'exécution de l'élément que comprend l'in vention.
La fig. 4 montre un transparent positif obtenu à partir d'un transparent négatif re présenté à la fig. 3 . La fig. 5 représente ladite forme d'exécu tion de l'élément.
La fig. 6 montre une partie de texte com posé sous la forme d'un transparent positif, préparé au moyen d'éléments suivant la fig. 5.
La fig. 7 montre une partie de surface d'impression en photogravure gravée ait moyen du transparent positif représenté à la fig. 6. La fig. â montre une impression obtenue ait moyen de la surface d'impression gravée représentée à la fig. 7, enfin la fig. 9 représente une variante de trans parent positif analogue à celui représenté à la fig. J.
Avec des éléments du type représenté au dessin, on utilise une gravure en creux, c'est- à-dire que l'impression ne se fait pas ait moyen des parties surélevées, comme clans l'impression typographique, mais au moyen de creux qui retiennent l'encre en vue de la transférer sur le papier. La surface d'impres sion est, clé façon connue, constituée par un cylindre tournant en cuivre dans lequel ces creux sont gravés et le papier se présente sous la forme d'une bande continue qui se déplace par rapport ait cylindre en rotation.
Le cylindre est. inondé d'encre, et l'excès d'encre est essuyé, sur les parties lion iitipri- mantes de sa surface, ait moyen d'une lame métallique mince et flexible. Pour assurer la.
rétention de l'encre dans les zones en creux gravées dans le cylindre et pour éviter que la lame lie pénètre, par suite de sa. flexibilité, dans ces creux ou n'entraîne l'encre qui y est contenue lors du déplacement rapide du ey- lindre devant la lame, une précaution usuelle et indispensable consiste à prévoir, dans les zones en creux, un réseau d'arêtes saillantes, disposées en général à la façon d'un réseau ligné classique,
ces arêtes servant de support pour la lame et subdivisant en même temps les régions en creux en un grand nombre de petits alvéoles dans chacun desquels l'encre est. retenue par capillarité jusqu'au moment où la surface d'impression vient en contact avec le papier. L'encre très fluide utilisée en photogravure est rapidement absorbée par le papier et sèche en partie par évaporation, grâce à son extrême volatilité, et en partie par absorption dans le papier.
Au moment où elle est appliquée sur la feuille de papier, l'encre s'étale légèrement et ne conserve pas la forme précise des petites cellules d'encre des régions creuses, de sorte que le dessin ou trame (les arêtes clé la sur face d'impression disparaît et que les carac tères imprimés offrent une densité de couleur sensiblement. constante ou uniforme.
Jusqu'ici, pour préparer des surfaces d'im pression en photogravure en vite de la repro duction d'un tette, on composait en général d'abord celui-ci en caractères pleins, dont on tirait une épreuve sur une feuille de papier. On photographiait ensuite cette épreuve, et on en préparait un transparent positif (c'est- à-dire une photographie présentant des lettres opaques sur un fond transparent).
On plaelait ce transparent sur un papier ait charbon (e-'est-à-dire sur une feuille clé gélatine sen sibilisée à la lumière, par exemple ait moyen clé dichromate de potassittitt et de manière que la gélatine, normalement soluble dans l'eau, durcisse et devienne insoluble sous l'action clé la lumière), et, on exposait ce papier au char bon à la lumière à travers le transparent posi tif, de sorte que la gélatine durcissait partout. sauf en dessous des lettres opaques du trans parent.
Pour obtenir la trame voulue à l'intérieur des lettres, on réexposait le papier ait charbon à la lumière à tra vers un transparent pontant- cette ti,auie voulue, par exemple sous la forme de deux séries perpendiculaires clé lignes parallèles équidistantes transparentes sur un fond opa que.
On assurait ainsi le durcissement (le la gélatine le long des lignes entrecroisées < lit réseau, à l'intérieur des régions autrement lion durcies et correspondant aux traits des lettres.
On posait ensuite le papiër ait charbon ou la gélatine contre le cylindre en ettivr e, et on le développait. par lavage à l'eau chaude, pour dissoudre les parties clé la gélatine lion exposées et, par conséquent, solubles. On atta quait ensuite le cylindre, par exemple au moyen de chlorure ferrique, à travers le pa pier au charbon qui servait de masque ne per mettant l'attaque du cylindre qu'aux endroits où la. gélatine avait été enlevée par lavage.
Les traits dessinant. le contour de chaque carac tère typographique étaient ainsi gravés sous la forme d'un réseau de minuscules alvéoles ou dépressions séparées les unes des autres par des arêtes entrecroisées. Cet effet est illus tré à la fig. l., où les arêtes 22 qui traversent complètement les traits du caractère divisent eeux-ci en alvéoles carrés 20, à angles vifs.
L ïmpression produite par une surface gra vée de ce genre est. représentée à la fig. 2. L'encre provenant de chacun des petits alvéo les de rétention d'encre 20 s'est étalée sur le papier, de sorte que la trame se trouve obs- eureie à l'intérieur du contour du caractère imprimé.
-Mais en raison des séparations entre les alvéoles 20 le long des bords des carac tères gravés sur le cylindre, et des interrup tions dans le contour des caractères par les arêtes entrecroisées 22, les caractères repro duits présentent un contour dentelé ou déchi queté indiqué à la fig. 2, défaut qui carac térisait jusqu'à présent tous les textes obte nus par photogravure.
Il a donc fallu, par le passé, éviter dans la mesure du possible la photogravure pour la re production de textes, mal-gré les avantages bien connus que présente ce procédé pour la reproduction des images. Aussi, en raison du défaut, évident d'économie qu'il y aurait, à ini- prinier le texte d'une publication au moyen d'un procédé différent. de celui employé pour l'impression des images, on était.
obligé soit de sacrifier les avantages offerts par la pho- to#l-#-i#as-ure pour les images, soit de tolérer la qualité inférieure du texte fourni par ce procédé.
L'élément obtenu par le procédé illustré har les fig. 3, 3a, 3<B>"</B> et 3<B>"</B> permet d'obtenir par photogravure des reproductions typogra phiques de bonne qualité. Selon ce procédé, on commence par préparer par dessin. (expres sion qui doit, être ici entendue comme com prenant aussi bien le dessin proprement dit que la peinture, et toute autre forme de pré- paration manuelle, tel qu'un ensemble com posite), un caractère typographique maître , à grande échelle.
Cette préparation comprend, en tant que première opération, l'agrandisse ment photographique d'une trame de photo gravure classique pour obtenir une épreuve photographique négative 30 de la trame vou lue. La trame représentée à la fig. 3 est celle du type connu à lignes croisées, constituée par deux séries de droites parallèles équidis tantes 32 perpendiculaires entre elles, noires sur fond blanc. On forme ainsi, entre les lignes noires 32 de la trame, un grand nombre d'espaces carrés blancs 34 à angles vifs.
On pourrait utiliser n'importe quelle forme de trame de photogravure, mais de pré férence son type est le même que celui utilisé dans la préparation du cylindre pour l'im pression des images, etc., de manière à per mettre d'uniformiser dans la mesure du possi ble les opérations de gravure pour le texte et pour les images en ce qui concerne les temps, la concentration en acide, etc. Les trames les plus fréquemment. employées en photogravure présentent de 5 à 7 lignes par millimètre, la largeur des lignes 32 étant égale à la moitié, dans une variante au tiers de la largeur des espaces interlignes 34.
Dans la trame parti culière représentée à la fig. 3, le rapport entre la largeur des traits et celle des interlignes est 1/2.
La. trame est agrandie photographique ment à l'échelle offrant le plus de commodité au dessin manuel des caractères, le contour 38 du caractère ii. étant représenté à. la fig. 3a, le caractère étant. renversé pour tenir compte de l'impression négative.
Cette échelle pourra varier; elle dépend souvent de la complexité des traits et empat tements du genre de caractères utilisé; un agrandissement latéral de l'ordre de .10 fois a été trouvé satisfaisant.
L'opération suivante consiste à oblitérer, par encrage par exemple, au moins une partie de l'épreuve négative opaque 30 du réseau pour former un fond 36, comme représenté à la fig. 3u, mais en laissant à peu près au centre de cette zone noircie une région non noircie, dont la forme et les dimensions correspondent au contour 38 délimitant le caractère typo graphique ya à reproduire. Ensuite, le des sinateur trace en blanc une zone marginale 40 entourant le contour des traits du caractère, comme représenté à la fig. 3 , la largeur de la. zone étant avantageusement du même ordre que celle des lignes noires 32 de la trame.
Ceci laisse apparaître à. l'intérieur de cette marge blanche 40 la trame de lignes noires <B>32</B> et. d'espaces blancs 34 du réseau.<B>11</B> est. évident que la marge blanche 40 paraît se raccorder avec ceux des espaces blancs 34 de la trame que la marge coupe ou qu'elle touche, tandis que les lignes noires 32 de la trame paraissent s'arrêter en degà du contour 38 qui délimite le contour des traits du caractère. Le caractère représenté aux fig. 31, 31, et 3" est négatif et se lit à l'envers par rapport à sa reproduction imprimée définitive, car le fond noir 36 et les espaces blancs 34 à l'in térieur des traits du caractère sont inversés, lors de cette reproduction définitive.
On photographie ensuite le caractère né gatif de la fig. 3e pour obtenir un positif tel que celui représenté à la fig. 4, où les lignes blanches 32 de la trame s'arrétent en deçà du contour 38 du caractère, alors que les espaces ou interlignes noirs 34 de la. trame se fondent avec le contour marginal noir 40.
Suivant une variante, le dessinateur peut. préparer le caractère positif de la fig. 4 cli- rectement, sans d'abord préparer le négatif de la fig. 3c. Pour cela, il peut soit utiliser une épreuve photographique agrandie d'une trame lignée (c'est-à-dire une épreuve por tant des lignes blanches sur un fond noir) et y peindre en blanc le fond 36 et en noir la marge 40 de la zone 38 délimitant le carac tère, soit tracer entièrement à la main le ca ractère tout entier, y compris la trame.
Le stade suivant consiste dans tous les cas à. photographier le caractère de la fig. 4 pour obtenir un transparent négatif de dimensions très réduites (par exemple de la dimension du caractère imprimé définitif), avec un fond opaque 36 et des lignes de traire 32 opaques, mais un contour marginal 36 et des espaces 34 transparents. On peut découper ce trans parent pour former une plaque circulaire 42 destinée à être montée clans un corps, formé par le corps et. la plaque circulaire consti tuant l'élément. porte-caraetère, comme le montre la fig. 5.
On peut se rendre compte que l'élément 44 présente la forme utilisée dans les machines de plioto-composition à grande vitesse. Dans une variante, l'élément est conformé de manière à, pouvoir circuler clans une machine à composer photographi quement de la même façon que les éléments normalement. employés dans cette machine.
L'élément pourrait. cependant être choisi de toute autre forme convenable, par exemple telle que le caractère et, le fond soient tous deux opaques, mais<B>dé</B> couleurs contrastair- tes, pour la composition au moyen de lumière réfléchie. Au lieu d'être montées sur des élé ments circulants, les images des caractères pourraient. être montées sui, un tambour ro tatif.
Dans toutes les machines de ce genre, les images de caractères sont exposées en série soit individuellement, soit une ligne après l'autre, à une surface photosensible, et cette surface est. ensuite développée pour former un transparent pqsitif du texte composé. Lne partie d'un tel transparent a été représentée à la fig. 6; il comporte un fond transparent et des lignes de trame 32 avec des lettres for mées par des contours marginaux opaques 40 et des espaces 34 entre les lignes.
On place ensuite ce transparent positif contre le papier au charbon, que l'on expose à la lumière à travers le transparent. II n'est pas nécessaire d'exposer séparément le papier au charbon à. une trame lignée, car les diffé rentes images de caractères contiennent déjà la trame requise. Lorsqu'on utilise un inéine papier au charbon pour la, préparation chi cylindre de gravure servant à 'impression des images et du texte, on peut masquer la partie du papier au charbon portant le texte pour en éviter l'exposition pendant que l'on expose la partie portant les images à la trame lignée, comme cela est nécessaire.
On applique ensuite le papier au charbon contre le cylindre d'impression et on le déve- loppe, le cylindre étant alors gravé à travers lui. La surface gravée du cylindre apparaît de la façon partiellement représentée fig. î, chacun des caractères du texte gravé sur le cylindre contenant à l'intérieur de son con tour des creux 20 correspondant aux espaces 34 de la trame et des arêtes 22 correspondant aux lignes 32 de la trame. Autour de l'ensem ble du contour du caractère existe une gorge 46 se raccordant avec les creux 20 qui la tou chent, et qui fait que les arêtes 22 se ter minent en deçà du contour du caractère.
Pendant l'impression, les dépressions 20 et la gouttière continue 46 demeurent, après le passage de la lame, pleins d'encre qui, s'étalant uniformément en dehors de la gout tière continue 46 tout autour du contour de chaque caractère, forme sur le papier une impression présentant des bords ou contours droits, nets et unis, comme représenté à la Fig. S.
La fig. 9 montre une variante de transpa rent. positif analogue à celui représenté à la fig. 4. Son mode de préparation peut être n'importe lequel de ceux précédemment dé- erits, mais il comporte une trame à lignes parallèles au lieu d'une trame à lignes croi sées, c'est-à-dire qu'il n'y a qu'une série de lignes parallèles équidistantes 48 et, par con séquent, des espaces 50 de forme allongée entre les lignes, traversant obliquement les traits du caractère, pour se raccorder avec le contour marginal 40 formé autour de celui-ci.
Les lignes 48 s'arrêtent., comme dans les mo- (les de réalisation déjà décrits, en deçà du contour 38, de sorte que cette variante pré sente également. les avantages expliqués en regard clés fig. 3 à 8. Cette figure ne repré sente donc que l'une des formes que peut l)rendrc la trame de photogravure utilisée.
Quel que soit le procédé utilisé pour la l'abrieation de l'élément décrit, il suffit de préparer manuellement un seul jeu de carac tères typographiques maîtres pour chaque rienre et dimension de caractère et pour cha que trame particulière utilisée. A partir de ce jeu maître, on peut fabriquer tout nombre voulu d'éléments porte-caractères tels que celui représenté à la fig. 5, des éléments pou vant être réutilisés indéfiniment pour la com position de textes.
Il est donc évident que l'élément et le pro cédé pour la fabrication de cet élément dé crits ci-dessus permettent de reproduire par impression en photogravure des caractères typographiques de très belle qualité.
Character-carrying element for the photographic composition and process for the manufacture of this element. The present invention comprises a character holder for the photographic composition of printing material for the production of a transparent for use in the preparation of a photoengraving printing surface. It further comprises a process for the manufacture of this. element.
The object of the invention is to ensure the printing of characters of good quality, as clear in outline as the phis beautiful reproductions obtained by letterpress printing, and to completely eliminate the jagged and jagged outlines which characterize well. often the characters obtained by pliotograv ure.
The character-carrying element that the invention comprises is characterized in that it comprises a typographic character capable of being photographed and having a grid of lines spaced apart from one another and ending at a small distance inside the contour of the character, so as to provide, within the outline of this character engraved on a printing surface intended for engraving, a facsimile of a leagues screen surrounded by a marginal channel intended to retain ink.
The process which the invention also comprises, for the manufacture of this. element, is. earactérisé in that, for the manufacture of iin master character, one forms, on a screen having lines separated by spaces, a background comprising a free zone of corresponding shape.
at the outline of said character and within which the lines of said screen appear, in that the parts of these lines which are located inside a marginal zone adjacent to the border of said free zone are obliterated, so as to leave said marginal zone free, and in that this master character is photographed on a reduced scale to obtain a negative transparency intended to be mounted in a body, the negative transparent parent and the body forming the character carrier element .
The accompanying drawing illustrates, by way of example, a particular implementation of the process which the invention comprises, and shows the embodiment of the element obtained by this implementation. Fig. 1 shows a letterpress engraved in a part of a photoengraving printing plate, prepared by a known process.
Fig. 2 shows the impression obtained by means of the character of FIG. 1.
The fi-. 3, 3a, 3 '' and 3 <B> F </B> illustrate a series of operations for the preparation of an embodiment of the element included in the invention.
Fig. 4 shows a positive transparency obtained from a negative transparency shown in FIG. 3. Fig. 5 shows said embodiment of the element.
Fig. 6 shows part of the text composed in the form of a positive transparency, prepared by means of elements according to FIG. 5.
Fig. 7 shows a portion of the photoengraved printing surface engraved by means of the positive transparency shown in FIG. 6. FIG. â shows an impression obtained by means of the engraved printing surface shown in FIG. 7, finally FIG. 9 shows a variant of a positive trans parent similar to that shown in FIG. J.
With elements of the type shown in the drawing, intaglio engraving is used, that is to say that the impression is not made by means of the raised parts, as in letterpress printing, but by means of recesses which retain ink for transfer to paper. The printing surface is, in a known manner, constituted by a rotating copper cylinder in which these hollows are engraved and the paper is in the form of a continuous strip which moves relative to the rotating cylinder.
The cylinder is. inundated with ink, and the excess ink is wiped off, on the wet parts of its surface, by means of a thin flexible metal blade. To ensure the.
retention of ink in the recessed areas engraved in the cylinder and to prevent the blade binds penetrate, as a result of its. flexibility, in these hollows where the ink contained therein does not entrain during the rapid movement of the eyeliner in front of the blade, a usual and essential precaution consists in providing, in the hollow areas, a network of protruding edges, generally arranged in the manner of a classic lined network,
these ridges serving as a support for the blade and at the same time subdividing the recessed regions into a large number of small cells in each of which the ink is. retained by capillary action until the printing surface comes into contact with the paper. The very fluid ink used in photoengraving is quickly absorbed by the paper and dries partly by evaporation, thanks to its extreme volatility, and partly by absorption in the paper.
As it is applied to the sheet of paper, the ink spreads out slightly and does not retain the precise shape of the small ink cells in the hollow regions, so the design or screen (the key edges on the face print disappears and the printed characters have a substantially constant or uniform color density.
Until now, in order to prepare photoengraving printing surfaces quickly for the reproduction of a sheet, it was generally first composed in full type, from which a proof was made on a sheet of paper. This print was then photographed, and a positive transparency prepared (that is, a photograph with opaque letters on a transparent background).
This transparency was placed on a charcoal paper (i.e. on a gelatin sheet sensitive to light, for example with potassium dichromate and so that gelatin, normally soluble in water , hardens and becomes insoluble under the key action of light), and, this paper was exposed to the good char to light through the positive transparency, so that the gelatin hardened all over. except below the opaque letters of the parent trans.
To obtain the desired screen inside the letters, the charcoal paper was re-exposed to the light through a transparent bridging this ti, to the desired one, for example in the form of two perpendicular series of transparent equidistant parallel lines on a transparent surface. opaque background.
This ensured the hardening (the gelatin along the intersecting lines <network bed, inside the regions otherwise hardened and corresponding to the lines of the letters.
The charcoal or gelatin paper was then placed against the hot roll, and developed. by washing in hot water, to dissolve the key parts of the gelatin exposed and, therefore, soluble. The cylinder was then attacked, for example by means of ferric chloride, through the charcoal paper which served as a mask, only allowing the cylinder to be attacked in places where the. gelatin had been washed away.
The drawing lines. the outline of each typographical character were thus engraved in the form of a network of tiny alveoli or depressions separated from each other by intersecting edges. This effect is illustrated in fig. 1., where the ridges 22 which completely cross the character lines divide them into square cells 20, at sharp angles.
The impression produced by such an engraved surface is. shown in fig. 2. The ink from each of the small ink retention cells 20 has spread over the paper, so that the screen is obstructed within the outline of the printed character.
-But due to the separations between the cells 20 along the edges of the characters engraved on the cylinder, and the interruptions in the outline of the characters by the intersecting edges 22, the characters reproduced present a jagged or torn outline indicated in fig. 2, a defect which until now characterized all texts obtained by photoengraving.
It has therefore been necessary, in the past, to avoid as far as possible photoengraving for the reproduction of texts, despite the well-known advantages of this process for the reproduction of images. Also, because of the obvious lack of economy that there would be, in initiating the text of a publication by means of a different process. of the one used for printing the images, one was.
obliged either to sacrifice the advantages offered by the photo # l - # - i # as-ure for the images, or to tolerate the inferior quality of the text provided by this process.
The element obtained by the process illustrated in FIGS. 3, 3a, 3 <B> "</B> and 3 <B>" </B> make it possible to obtain good quality typographic reproductions by photoengraving. According to this process, we start by preparing by drawing. (an expression which must be understood here as including both the drawing itself and the painting, and any other form of manual preparation, such as a composite set), a master typeface, on a large scale.
This preparation comprises, as a first operation, the photographic enlargement of a conventional photo-etching frame to obtain a negative photographic print of the desired frame. The frame shown in FIG. 3 is that of the known type with crossed lines, consisting of two series of parallel straight lines 32 equidistant perpendicular to each other, black on a white background. Thus, between the black lines 32 of the frame, a large number of white square spaces 34 with sharp angles is formed.
Any form of photoengraving frame could be used, but preferably its type is the same as that used in preparing the cylinder for image printing, etc., so as to allow for uniformity in the measurement of possible engraving operations for text and images with regard to times, acid concentration, etc. The most frequent frames. used in photoengraving have 5 to 7 lines per millimeter, the width of the lines 32 being equal to half, in a variant to a third of the width of the interline spaces 34.
In the particular frame shown in FIG. 3, the ratio between the width of the lines and that of the spaces is 1/2.
The raster is photographically enlarged to the scale providing the most convenience for manual drawing of the characters, the outline 38 of the character ii. being represented at. fig. 3a, the character being. reversed to account for the negative impression.
This scale may vary; it often depends on the complexity of the lines and serifs of the type of characters used; a lateral magnification of the order of .10 times has been found to be satisfactory.
The following operation consists in obliterating, by inking for example, at least part of the opaque negative proof 30 of the network to form a background 36, as shown in FIG. 3u, but leaving approximately in the center of this blackened zone an unblackened region, the shape and dimensions of which correspond to the contour 38 delimiting the typographic character ya to be reproduced. Then, the sinator draws in white a marginal zone 40 surrounding the outline of the character lines, as shown in FIG. 3, the width of the. zone being advantageously of the same order as that of the black lines 32 of the frame.
This lets appear at. inside this white margin 40 the frame of black lines <B> 32 </B> and. of white space 34 of the network. <B> 11 </B> is. evident that the white margin 40 appears to merge with those of the white spaces 34 of the screen that the margin intersects or touches, while the black lines 32 of the screen appear to stop below the contour 38 which delimits the contour character traits. The character shown in Figs. 31, 31, and 3 "is negative and reads upside down from its final printed reproduction, because the black background 36 and the white spaces 34 within the character strokes are reversed, during this reproduction definitive.
We then photograph the negative character of FIG. 3e to obtain a positive such as that shown in FIG. 4, where the white lines 32 of the frame stop behind the outline 38 of the character, while the black spaces or line spaces 34 of the. frame blend with the black marginal outline 40.
According to a variant, the designer can. prepare the positive character of fig. 4 clearly, without first preparing the negative of FIG. 3c. To do this, he can either use a photographic print enlarged by a lined screen (that is to say a print with white lines on a black background) and paint the background 36 in white and the margin 40 in black. of zone 38 delimiting the character, or draw the entire character entirely by hand, including the frame.
The next stage is in any case to. photograph the character of fig. 4 to obtain a negative transparent of very small dimensions (for example of the dimension of the final printed character), with an opaque background 36 and opaque milking lines 32, but a marginal contour 36 and transparent spaces 34. This trans parent can be cut to form a circular plate 42 intended to be mounted in a body, formed by the body and. the circular plate constituting the element. card holder, as shown in fig. 5.
It can be seen that element 44 has the shape used in high speed plioto-compositing machines. Alternatively, the element is shaped so as to be able to circulate in a composing machine photographically in the same way as the elements normally. employed in this machine.
The element could. however, be chosen from any other suitable form, for example such that the typeface and the background are both opaque, but <B> of </B> contrasting colors, for the composition by means of reflected light. Instead of being mounted on circulating elements, the character images could. be mounted on a rotating drum.
In all such machines, character images are serially exposed either individually or one line at a time to a photosensitive surface, and that surface is. then developed to form a transparent pqsitif of the composed text. Part of such a transparent has been shown in FIG. 6; it has a transparent background and frame lines 32 with letters formed by opaque marginal contours 40 and spaces 34 between the lines.
This positive transparency is then placed against the charcoal paper, which is exposed to light through the transparency. It is not necessary to separately expose the charcoal paper to. a line frame, because the different character images already contain the required frame. When using a fine charcoal paper for the preparation of an engraving cylinder for printing images and text, the part of the charcoal paper bearing the text can be masked to prevent exposure while the text is being printed. exposes the part carrying the images to the ruled frame, as necessary.
The charcoal paper is then applied against the impression cylinder and developed, the cylinder then being etched through it. The engraved surface of the cylinder appears as partially shown in fig. î, each of the characters of the text engraved on the cylinder containing, inside its turn, hollows 20 corresponding to spaces 34 of the frame and ridges 22 corresponding to lines 32 of the frame. Around the entire outline of the character there is a groove 46 connecting with the hollows 20 which touch it, and which causes the ridges 22 to end below the outline of the character.
During printing, the depressions 20 and the continuous gutter 46 remain, after the passage of the slide, full of ink which, spreading uniformly outside the continuous gutter 46 all around the outline of each character, forms on the paper is a print with straight, clean and plain edges or contours, as shown in FIG. S.
Fig. 9 shows a variant of transparent. positive analogous to that shown in FIG. 4. Its method of preparation can be any of those previously described, but it comprises a screen with parallel lines instead of a screen with crossed lines, that is to say, it does not include a grid with parallel lines. There is only a series of equidistant parallel lines 48 and, consequently, spaces 50 of elongated shape between the lines, crossing obliquely the lines of the character, to merge with the marginal outline 40 formed around it.
The lines 48 stop., As in the embodiments already described, below the contour 38, so that this variant also presents the advantages explained with regard to Figs. 3 to 8. This figure does not therefore represents that one of the forms that can l) renderrc the photoengraving frame used.
Regardless of the method used for sheltering the element described, it suffices to manually prepare a single set of master typefaces for each character size and dimension and for each particular frame used. From this master set, any desired number of character carrier elements such as that shown in FIG. 5, elements that can be reused indefinitely for the composition of texts.
It is therefore obvious that the element and the process for the manufacture of this element described above make it possible to reproduce by photoengraving printing typographical characters of very good quality.