Mouvement d'horlogerie. L'invention a pour objet un mouvement d'horlogerie à échappement, caractérisé par un ressort moteur initialement tendu et pério diquement et automatiquement. retendu au moyen d'un électro-aimant dont le circuit est commandé par au moins un contact, com mandé lui-même par le mouvement d'horlo gerie.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du mouve ment d'horlogerie, objet de l'invention.
Fig. 1 en est une élévation latérale.
Fig. 2 en est une élévation latérale en coupe, et fig. 3 est une vue en perspective d'un dé tail.
lie mouvement d'horlogerie représenté est monté entre deux platines 1 et 2, assemblées elles-mêmes l'une à l'autre par un bâti 3 et. par une tige filetée 4 sur laquelle la platine 1 est bloquée au moyen d'un écrou 5. Le mou vement d'horlogerie représenté comprend un échappement de construction usuelle, consti tué par une roue d'échappement 6 coopérant avec une ancre 7, disposée pour actionner un balancier 8 rappelé par un spiral 9. Cet échappement est entraîné par l'intermédiaire d'un train d'engrenages comprenant un pi gnon 10, coaxial et solidaire dé la roue d'échappement, une roue 11 coaxiale et soli daire d'un pignon 12 engrenant avec une roue 13 coaxiale et solidaire d'une roue à rochet 14.
Cette roue 14 présente une denture de rochet. relativement fine, prévue pour co- opérer avec un cliquet de retenue 15, pré sentant deux lames dont une seule est visible et qui sont décalées L'une par rapport à l'au tre d'une longueur correspondant à une demi- dent de la roue 14. Ce cliquet est monté sur un bloc 16, solidaire d'une entretoise 17 dis posée entre les platines 1 et 2. La double lame de ressort 15 est fixée au bloc 16 par des vis 16', et son autre extrémité appuie contre la denture de la roue 14, de façon à marquer des positions fixes correspondant à toutes les demi dents de cette roue et à empêcher celle-ci de tourner dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre.
Le balancier 8, la roue d'échappement 6 et son pignon 10, la roue 11 et son pignon 12 et l'axe de la roue 13 et de la roue à rochet 14 sont pivotés dans les platines 1 et 2, de même que l'ancre 7.
Un levier 18 est monté pour pivoter autour de l'axe de la roue d'engrenage 13 et de la roue à rochet 14. Ce levier porte également une double lame de ressort 19 (fig. 3), fixée par des vis 20 à un bloc 21 soudé sur ce le vier. La double lame de ressort 19 constitue également un cliquet à deux lames décalées d'une demi-dent disposée pour faire avancer la roue 14, et avec elle la roue d'engrenage 13, dans le sens des aiguilles d'une montre, lors que l'extrémité de droite du levier s'abaisse sous l'effet de la traction exercée sur elle par un ressort 22. Ce ressort est accroché, d'une part, à l'extrémité du levier 18 et, d'autre part, à un téton 23 .fixé à la platine 2.
Un électro-aimant comprenant un noyau 24 et un enroulement 25 est fixé au moyen d'une vis 27 à. une entretoise 26 disposée entre les pla tines 1 et 2. En regard de l'extrémité 24' du noyau de cet électro-aimant, une armature 28, solidaire du levier 18, est disposée pour être attirée lorsque l'électro-aimant est excité. Cette armature porte une goupille 29, faisant. saillie latéralement à, travers une ouverture (non représentée) ménagée dans la platine 1. La goupille 29 coopère avec une surface de came d'un levier 30, soumis à l'action d'un ressort 31 qui l'applique contre la goupille 29. Le levier 30 est pivoté sur la platine 1 à l'aide d'une vis 33. lie ressort 31 est constitué par un fil d'acier recourbé en forme d'épin gle à cheveux, fixée à sa partie médiane à la platine 1 par une vis 32.
Il présente une branche 31' qui agit sur un verrou, ainsi qu'on le verra plus loin. Le levier 30 présente une extrémité 30' en forme de crochet, disposée pour verrouiller un le vier-poussoir 34. Le levier-poussoir 34 est pi voté en 35 et il est. soumis à l'action d'un res tort 36, croché, d'une part, à un téton 37 que présente le levier 34 et, d'autre part, à un téton 38 fixé à la platine 1. Le levier 34 porte une goupille de verrouillage 39 présentant. deux faces planes sensiblement perpendicu laires et. dont l'une est sensiblement parallèle' à l'arête intérieure de l'extrémité crochue 30' du levier 30.
Le ressort 36 agit de façon qu'un doigt 40, en matière isolante, fixé à ce levier, vienne appuyer contre une lame de contact 41 portant un contact 42, pour main tenir ce contact appliqué contre un contact 43 que porte une lame de contact 44. Les lames de contact 41 et 44 sont, fixées à la platine 1 au moyen d'une équerre 45, fixée elle-même à cette platine par des vis 46. Ces lames sont montées sur l'équerre 45 au moyen de vis 47 qui les traversent et dont elles sont isolées par une plaquette isolante 48 et par des tubes isolants non représentés.
Trois plaquettes iso lantes 48 sont utilisées, l'une de ces plaquettes étant disposée entre l'équerre 45 et la lame 41, une seconde entre la lame 41 et la lame 44 et une troisième entre la lame 44 et une pla quette métallique 49 disposée sous les têtes des vis 47. Les deux laines 41 et 44 sont. ainsi isolées électriquement l'une de l'autre et de la platine 1.
L'enroulement 25 de l'électro-aimant. est relié à une source d'énergie électrique non re présentée, directement, d'une part, et, d'autre part, à travers les contacts 42 et. 43. Il est ainsi excité lorsque ces contacts sont fermés et attire son armature 28 contre l'extrémité 24' de son noyau, faisant pivoter le levier 18 dans le sens contraire à. celui des aigmilles d'une montre, contre l'action du ressort 22. La. double lame de ressort. 19 recule de une ou plusieurs demi-dents de la, roue à. rochet 14 et vient prendre appui contre une face sensiblement radiale d'une de ces dents pour verrouiller le levier 18, le ressort 22 étant ainsi tendu.
Sous l'action de ce ressort, le mouvement d'horlogerie se met en mouvement à. une vitesse réglée par l'échappement décrit.
Au fur et à mesure de l'avance du motive- ment d'horlogerie, le levier 18 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre avec la roue 14 et avec la roue d'engrenage 13, l'armature 28 s'éloignant à nouveau progressivement de lextrémité 24' du noyau de l'électro-aimant.
Ainsi qu'on peut le voir à la fig. 1, lors que le levier 18 a tendu le ressort 22 (fig. 2) sous l'effet de l'attraction exercée par l'élec- tro-aimant sur l'armature 28, la goupille 29 a été déplacée vers la, droite (position en traits mixtes), permettant. au levier 30 de s'abaisser sous l'effet du ressort 31. Cette même goupille est venue coopérer avec un prolongement 49 en forme de crochet de l'extrémité du levier-poussoir 34 et. a éloigné le doigt 40, que porte ce levier, de la lame 41, si bien que les contacts 42 et. 43 ont inter rompu le circuit d'excitation de l'électro aimant.
Simultanément, l'extrémité 30' en forme de crochet. du levier 30 est retombée à gauche de la goupille 39 du levier 34, ver rouillant ainsi ce levier et l'empêchant de ve nir à nouveau appliquer son téton 40 contre la lame 41 et de rétablir ainsi le contact.
A mesure que le levier 18 pivote dans le sens des aiguilles d'une montre et que le res sort 22 se détend, la goupille 29 coopérant avec la surface de came du levier 30 soulève à nouveau ce levier contre l'action du ressort 37..
Simultanément, cette goupille s'éloigne de la partie en forme de crochet 49 du levier 34, et l'extrémité en forme de crochet 30' du levier 30 glisse sur la surface plane de la gou pille 39.
Lorsque le levier 18 parvient au voisinage de l'extrémité de sa course de travail, après avoir fait passer au moins une demi-dent de la roue à rochet 14 sous les deux lames du ressort double 15, la goupille 29 finit par dé gager la goupille 39 de l'extrémité en forme de crochet du levier 30. Cette goupille glisse brusquement sous l'extrémité 30', le levier 34 étant. entraîné pour tourner dans le sens des aiguilles d'une montre par le ressort 36. Il vient appuyer par son doigt 40 contre la lame de contact 41 et refermer les contacts 42 et 43, si bien que l'électro-aimant est à nouveau excité et attire son armature 28, faisant tour ner le levier 18 dans le sens contraire de ce lui des aiguilles d'une montre et retendant le ressort 22.
On voit donc que le mouvement d'horlo gerie décrit est disposé de fagon que l'électro aimant est automatiquement excité lorsque le levier 18 parvient dans sa position de travail dans laquelle le ressort est le moins tendu. Le contact comprenant les contacts 42 et 43 est. commandé par le levier 18 et se trouve auto matiquement sitôt que le ressort 22 a été re tendu et que le cliquet 19 a reculé d'au moins une demi-dent de la roue à. rochet 14. Le le vier 18 est disposé pour armer le second levier ou levier-poussoir 34, également sollicité par un ressort 36, lorsque le premier ressort 22 est tendu, et pour libérer ce second levier 34 lorsque le levier 18 parvient dans sa position de travail dans laquelle le premier ressort 22 est le moins tendu.
Le levier 34 actionne alors brusquement le contact pour le fermer.
Un dispositif commandé quelconque peut être entraîné par le mouvement d'horlogerie décrit, à partir de l'un quelconque des axes du rouage de ce mouvement.
La fig. 3 est une vue en perspective mon trant le levier 18, de !orme relativement com- pliquée, avec \le ressort 22, le cliquet 19 monté sur le bloc 21 à l'aide des vis 20, et l'arma ture 28 portant la goupille 29.
Le mouvement d'horlogerie décrit est dis posé pour être commandé à partir d'un arbre 50, au moyen d'une came 51 fiée sur cet arbre à l'aide d'une vis 51'. La came 51 est disposée pour coopérer avec un levier 52, dis posé pour verrouiller un levier 53. Le levier 5 2 est poussé contre une partie du levier 53 et dans la direction de l'arbre 50 par la partie 31' du ressort 31. Il est. pivoté sur la platine 1 au moyen d'une vis 54 et présente une sail lie 55 à son extrémité voisine de l'arbre 50 et un cran 56 dans sa partie la plus proche de l'axe de pivotement du levier 53. Le levier 53 est monté pour pivoter sur la platine 1 au moyen d'une vis 57 et présente à son extré mité, voisine de cette vis, un cran 56' disposé pour coopérer avec le cran 56 du levier 52.
L'autre extrémité du levier 53 porte un frot toir 58 en caoutchouc entourant une saillie 59. Ce frottoir est souple et il est. disposé pour venir sensiblement tangentiellement en contact. avec le balancier 8 lorsque le levier 53 est déplacé dans le sens contraire de celui des aiguilles d'une montre par la came 51 qui vient prendre appui contre son flanc. Le levier 53 porte également un téton 60 auquel est accroché un ressort 61, accroché, d'autre part, à un téton 62 fixé à la platine 1.
Lors que la came 51 est amenée dans sa position représentée en traits mixtes à la fig. 1, le frottoir 58 est en contact avec le balancier 8 et arrête ce balancier sans exercer sur lui de force radiale appréciable, et le levier 53 est verrouillé par le cran .56 du levier 52 qui vient engager son cran 56'.
Dans cette position, le mouvement d'hor logerie est par conséquent arrêté, quelles que soient les positions respectives du levier 18 et des contacts 42 et 43.
Lorsque la came 51 est déplacée soit dans un sens, soit dans l'autre, elle libère tout d'abord le levier 53 qui reste cependant ver rouillé par le levier 52. Lorsque la came 51 vient en contact avec le prolongement 55 du levier 52, elle fait tourner ce levier dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à ce que le cran 56' du levier 53 soit dégagé du cran 56 du levier 52. A cet instant, le levier 53 est entraîné pour tourner dans le sens des aiguil les d'une montre par le ressort 61, jusqu'à. cc. qu'il vienne buter par son flanc contre la partie circulaire de la came 51. Le frottoir 58 est ainsi éloigné du balancier 8 qui est libéré. Simultanément, le mouvement brusque vers la droite du frottoir 58 entraîne le balancier 8 par frottement et lance ce balancier.
La sail lie 59 du levier 53 qui porte le frottoir 58 passe au travers d'une ouverture 63 ménagée dans la platine 1, si bien que le frottoir s'étend à travers le plan du balancier 8.
Grâce au dispositif d'arrêt et de lancement décrit, le mouvement d'horlogerie est suscep tible d'être#commandé au moyen de l'arbre 50 et sa mise en route ou son départ s'effectue avec le maximum de régularité et de sécurité.
Il est évident qu'un mouvement d'horloge rie analogue à. celui décrit pourrait compren dre un échappement connu quelconque. Le re montage automatique d'un tel mouvement d'horlogerie est extrêmement avantageux du fait qu'il s'effectue à intervalles réguliers et que la variation de la tension du ressort- moteur 22 peut être choisie très faible, ce res sort étant régulièrement et automatiquement retendu chaque fois qu'il parvient dans sa position de travail dans laquelle i1 est le moins tendu. De ce fait, la marche du mouve ment d'horlogerie décrit est extrêmement ré gulière.
La vitesse de marche d'un tel mouve ment d'horlogerie est susceptible d'être modi fiée par réglage de l'échappement, par exem ple en réglant la longueur efficace du spiral 9 au moyen de l'organe 64, portant deux gou pilles ou une fourchette non représentée, en cadrant la spire extérieure de ce spiral. En cela, ce mouvement est supérieur aux mouve ments d'horlogerie dits synchrones dont les indications peuvent être faussées par des va riations de la fréquence du secteur d'alimen tation en courant alternatif auquel ils sont reliés.
Deux organes coaxiaux du train d'engre nages représenté, par exemple la roue d'en- grenages 11 et le pignon 12, peuvent être re liés élastiquement l'un à. l'autre et constituer ; ainsi un organe de transmission élastique. Par exemple, le pignon 1.2 peut. être monté libre sur l'axe commun à ce pignon et à la roue d'engrenages 11 et être relié à cette roue et à cet axe au moyen d'un ressort. Ce ressort est ; maintenu tendu du fait du couple résistant opposé à la rotation de la roue 11 par l'échappement et du couple d'entraînement transmis au pignon 12. Il se détend légère ment pendant le très court espace de temps , durant lequel l'électro-aimant retend le ressort 22 et il régularise ainsi le couple transmis à l'échappement.
Cette disposition présente l'avantage d'éliminer pratiquement la très fai ble influence que la tension appliquée au cir- , cuit de l'électro-aimant pourrait, exercer sur la marche du mouvement, du fait, de diffé rences de durée de l'opération d'armement du ressort 22 par l'électro-aimant. Le ressort de transmission constitue un réservoir d'énergie et diminue dans de grandes proportions la quantité d'énergie empruntée au balancier 8 et au spiral 9 pendant les instants susdits d'armement du ressort 22.
Le même résultat. pourrait être obtenu à. l'aide de deux leviers à cliquet tels que le le vier 18, ces leviers tendant chacun un ressort tel que le ressort 22, et étant. alternativement actionnés par deux électro-aimants. Cepen dant, une telle construction serait beaucoup plus coûteuse, plus compliquée et plus en combrante. De plus, sa consommation en énergie électrique serait plus élevée, des im pulsions de courant lui étant fournies à inter valles deux fois phis rapprochés, toutes choses égales d'ailleurs.
Le mouvement d'horlo\,erie décrit peut être automatiquement remonté à l'aide d'une source d'énergie électrique quelconque, par exemple d'une batterie d'accumulateurs, et sa consommation en énergie électrique est extrê mement faible, la source n'ay ant à fournir que des impulsions de courant périodiques de très courte durée.
Entre beaucoup d'autres, un exemple d'utilisation de ce mouvement est constitué par sou emploi à bord des voitures automo biles ou d'autres véhicules munis d'une source d'énergie électrique et en particulier pour en traîner le taximètre d'un taxi lorsque ce taxi est arrêté et qu'un temps d'attente doit être compté à un client. Il pourrait aussi consti tuer le mouvement d'une horloge, par exemple d'une montre automobile présentant l'avan tage de ne pas nécessiter des remontages pé riodiques et qui peut être au moins aussi pré cise et avoir une marche au moins aussi régu lière que la meilleure montre à mouvement à ressort.
Clockwork movement. The subject of the invention is an escapement clockwork movement, characterized by a mainspring which is initially tensioned and periodically and automatically. retensioned by means of an electromagnet, the circuit of which is controlled by at least one contact, itself controlled by the clock movement.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the clockwork movement, object of the invention.
Fig. 1 is a side elevation.
Fig. 2 is a side elevation in section, and FIG. 3 is a perspective view of a detail.
he watch movement shown is mounted between two plates 1 and 2, themselves assembled to one another by a frame 3 and. by a threaded rod 4 on which the plate 1 is locked by means of a nut 5. The clockwork movement shown comprises an escapement of usual construction, constituted by an escape wheel 6 cooperating with an anchor 7, arranged to actuate a balance 8 returned by a hairspring 9. This escapement is driven by means of a gear train comprising a pin 10, coaxial and integral with the escape wheel, a wheel 11 coaxial and solid with 'a pinion 12 meshing with a coaxial wheel 13 and integral with a ratchet wheel 14.
This wheel 14 has ratchet teeth. relatively thin, designed to cooperate with a retaining pawl 15, presenting two blades, only one of which is visible and which are offset one with respect to the other by a length corresponding to one half of the wheel 14. This pawl is mounted on a block 16, integral with a spacer 17 placed between the plates 1 and 2. The double leaf spring 15 is fixed to the block 16 by screws 16 ', and its other end presses against the toothing of the wheel 14, so as to mark fixed positions corresponding to all the half teeth of this wheel and to prevent the latter from rotating in the opposite direction to that of clockwise.
The balance 8, the escape wheel 6 and its pinion 10, the wheel 11 and its pinion 12 and the axis of the wheel 13 and of the ratchet wheel 14 are pivoted in the plates 1 and 2, as well as the anchor 7.
A lever 18 is mounted to pivot around the axis of the gear wheel 13 and the ratchet wheel 14. This lever also carries a double leaf spring 19 (FIG. 3), fixed by screws 20 to a block 21 welded on this the sink. The double leaf spring 19 also constitutes a pawl with two leaves offset by a half tooth arranged to advance the wheel 14, and with it the gear wheel 13, in a clockwise direction, when the right end of the lever is lowered under the effect of the traction exerted on it by a spring 22. This spring is hooked, on the one hand, to the end of the lever 18 and, on the other hand, to a stud 23 fixed to the plate 2.
An electromagnet comprising a core 24 and a winding 25 is fixed by means of a screw 27 to. a spacer 26 disposed between the plates 1 and 2. Opposite the end 24 'of the core of this electromagnet, an armature 28, integral with the lever 18, is arranged to be attracted when the electromagnet is excited . This frame carries a pin 29, making. projection laterally through, through an opening (not shown) made in the plate 1. The pin 29 cooperates with a cam surface of a lever 30, subjected to the action of a spring 31 which applies it against the pin 29 The lever 30 is pivoted on the plate 1 by means of a screw 33. The spring 31 is constituted by a steel wire bent in the shape of a hairpin, fixed at its middle part to the plate 1 by a screw 32.
It has a branch 31 'which acts on a lock, as will be seen below. The lever 30 has a hook-shaped end 30 ', disposed to lock a push-lever 34. The push-lever 34 is voted at 35 and is. subjected to the action of a res tort 36, hooked, on the one hand, to a stud 37 presented by the lever 34 and, on the other hand, to a stud 38 fixed to the plate 1. The lever 34 carries a locking pin 39 presenting. two plane faces substantially perpendicular and. one of which is substantially parallel 'to the inner edge of the hooked end 30' of the lever 30.
The spring 36 acts so that a finger 40, made of insulating material, fixed to this lever, comes to press against a contact blade 41 carrying a contact 42, in order to hold this contact applied against a contact 43 which a contact blade carries. 44. The contact blades 41 and 44 are fixed to the plate 1 by means of a bracket 45, itself fixed to this plate by screws 46. These blades are mounted on the bracket 45 by means of screws 47 which pass through them and from which they are isolated by an insulating plate 48 and by insulating tubes, not shown.
Three insulating plates 48 are used, one of these plates being arranged between the square 45 and the blade 41, a second between the blade 41 and the blade 44 and a third between the blade 44 and a metal plate 49 arranged. under the heads of the screws 47. The two wools 41 and 44 are. thus electrically isolated from each other and from plate 1.
Winding 25 of the electromagnet. is connected to a source of electrical energy not shown, directly, on the one hand, and, on the other hand, through the contacts 42 and. 43. It is thus energized when these contacts are closed and attracts its frame 28 against the end 24 'of its core, causing the lever 18 to pivot in the opposite direction to. that of the needles of a watch, against the action of the spring 22. The double leaf spring. 19 moves back one or more half-teeth of the wheel to. ratchet 14 and comes to bear against a substantially radial face of one of these teeth to lock the lever 18, the spring 22 thus being tensioned.
Under the action of this spring, the clockwork movement starts to move. a speed regulated by the exhaust described.
As the clockwork drive advances, lever 18 rotates clockwise with wheel 14 and with gear wheel 13, armature 28 moving away. again gradually from the 24 'end of the core of the electromagnet.
As can be seen in fig. 1, when the lever 18 has tensioned the spring 22 (fig. 2) under the effect of the attraction exerted by the electromagnet on the armature 28, the pin 29 has been moved to the right. (position in phantom), allowing. the lever 30 to lower under the effect of the spring 31. This same pin cooperates with a hook-shaped extension 49 of the end of the push-lever 34 and. moved the finger 40, which this lever carries, from the blade 41, so that the contacts 42 and. 43 have interrupted the excitation circuit of the electromagnet.
Simultaneously, the end 30 'in the form of a hook. of the lever 30 has fallen to the left of the pin 39 of the lever 34, thus rusting this lever and preventing it from coming again to apply its pin 40 against the blade 41 and thus reestablish contact.
As the lever 18 rotates clockwise and the res comes out 22 relaxes, the pin 29 cooperating with the cam surface of the lever 30 again lifts this lever against the action of the spring 37. .
Simultaneously, this pin moves away from the hook-shaped portion 49 of lever 34, and the hook-shaped end 30 'of lever 30 slides on the flat surface of pin 39.
When the lever 18 reaches the vicinity of the end of its working stroke, after having passed at least a half-tooth of the ratchet wheel 14 under the two leaves of the double spring 15, the pin 29 ends up disengaging the pin 39 of the hook-shaped end of lever 30. This pin slides abruptly under end 30 ', lever 34 being. driven to rotate clockwise by the spring 36. It comes to press by its finger 40 against the contact blade 41 and close the contacts 42 and 43, so that the electromagnet is again energized and attracts its frame 28, rotating lever 18 counterclockwise to it and tightening spring 22.
It can therefore be seen that the clockwork movement described is arranged so that the electromagnet is automatically excited when the lever 18 reaches its working position in which the spring is the least stretched. The contact comprising the contacts 42 and 43 is. controlled by the lever 18 and is automatically matically as soon as the spring 22 has been re-tensioned and the pawl 19 has retreated by at least half a tooth from the wheel to. ratchet 14. The lever 18 is arranged to arm the second lever or push-lever 34, also biased by a spring 36, when the first spring 22 is tensioned, and to release this second lever 34 when the lever 18 reaches its position. work in which the first spring 22 is the least stretched.
The lever 34 then suddenly actuates the contact to close it.
Any controlled device can be driven by the clockwork movement described, from any one of the axes of the train of this movement.
Fig. 3 is a perspective view showing the lever 18, of relatively complicated elm, with the spring 22, the pawl 19 mounted on the block 21 by means of the screws 20, and the frame 28 carrying the pin 29.
The clockwork movement described is arranged to be controlled from a shaft 50, by means of a cam 51 attached to this shaft by means of a screw 51 '. The cam 51 is arranged to cooperate with a lever 52, arranged to lock a lever 53. The lever 5 2 is pushed against a part of the lever 53 and in the direction of the shaft 50 by the part 31 'of the spring 31. It is. pivoted on the plate 1 by means of a screw 54 and has a link 55 to its end adjacent to the shaft 50 and a notch 56 in its part closest to the pivot axis of the lever 53. The lever 53 is mounted to pivot on the plate 1 by means of a screw 57 and has at its end, close to this screw, a notch 56 'arranged to cooperate with the notch 56 of the lever 52.
The other end of the lever 53 carries a rubber ruber 58 surrounding a protrusion 59. This rubber is flexible and it is. arranged to come into contact substantially tangentially. with the balance 8 when the lever 53 is moved counterclockwise by the cam 51 which bears against its side. The lever 53 also carries a stud 60 to which is hooked a spring 61, hooked, on the other hand, to a stud 62 fixed to the plate 1.
When the cam 51 is brought into its position shown in phantom lines in FIG. 1, the slider 58 is in contact with the balance 8 and stops this balance without exerting any appreciable radial force on it, and the lever 53 is locked by the notch 56 of the lever 52 which engages its notch 56 '.
In this position, the clock movement is consequently stopped, whatever the respective positions of the lever 18 and of the contacts 42 and 43.
When the cam 51 is moved either in one direction or the other, it first releases the lever 53 which however remains worm rusted by the lever 52. When the cam 51 comes into contact with the extension 55 of the lever 52 , it turns this lever clockwise until the notch 56 'of the lever 53 is released from the notch 56 of the lever 52. At this moment, the lever 53 is driven to rotate in the direction the hands of a watch by the spring 61, up to. CC. that it abuts by its side against the circular part of the cam 51. The friction pad 58 is thus moved away from the balance 8 which is released. Simultaneously, the sudden movement to the right of the friction wheel 58 drives the balance 8 by friction and starts this balance.
The sail links 59 of the lever 53 which carries the friction plate 58 passes through an opening 63 made in the plate 1, so that the friction piece extends through the plane of the balance 8.
Thanks to the stop and start device described, the clockwork movement is capable of being # controlled by means of the shaft 50 and its starting or starting is carried out with the maximum of regularity and safety. .
It is obvious that a clock movement is analogous to. the one described could include any known exhaust. The automatic re-assembly of such a clockwork movement is extremely advantageous owing to the fact that it is carried out at regular intervals and that the variation in the tension of the mainspring 22 can be chosen to be very low, this res out being regularly and automatically re-tensioned each time it reaches its working position in which it is least stretched. As a result, the rate of the clock movement described is extremely regular.
The running speed of such a clockwork movement is capable of being modified by adjusting the escapement, for example by adjusting the effective length of the hairspring 9 by means of the member 64, carrying two pins. or a fork not shown, by framing the outer turn of this hairspring. In this, this movement is superior to so-called synchronous clockwork movements, the indications of which may be distorted by variations in the frequency of the AC power supply sector to which they are connected.
Two coaxial members of the gear train shown, for example the gear wheel 11 and the pinion 12, can be elastically linked together. the other and constitute; thus an elastic transmission member. For example, the sprocket 1.2 can. be mounted free on the axis common to this pinion and to the gear wheel 11 and to be connected to this wheel and to this axis by means of a spring. This spring is; kept taut due to the resistive torque opposed to the rotation of the wheel 11 by the exhaust and the driving torque transmitted to the pinion 12. It relaxes slightly during the very short space of time, during which the electromagnet tightens the spring 22 and thus regulates the torque transmitted to the exhaust.
This arrangement has the advantage of practically eliminating the very slight influence which the voltage applied to the circuit of the electromagnet could, exert on the course of the movement, owing to differences in the duration of the movement. operation of arming the spring 22 by the electromagnet. The transmission spring constitutes an energy reservoir and greatly reduces the amount of energy borrowed from the balance 8 and from the hairspring 9 during the aforementioned instants of the spring 22 being loaded.
The same result. could be obtained at. using two ratchet levers such as the lever 18, these levers each tensioning a spring such as the spring 22, and being. alternately actuated by two electromagnets. However, such a construction would be much more expensive, more complicated and more cumbersome. In addition, its electrical energy consumption would be higher, current pulses being supplied to it at two times closer intervals, all other things being equal.
The clock movement described can be automatically wound using any source of electrical energy, for example a storage battery, and its electrical energy consumption is extremely low, the source only having to supply periodic current pulses of very short duration.
Among many others, an example of the use of this movement is its use on board motor vehicles or other vehicles equipped with a source of electrical energy and in particular to drag the taximeter of a taxi when this taxi is stopped and a waiting time must be counted to a customer. It could also constitute the movement of a clock, for example of a motor watch having the advantage of not requiring periodic windings and which can be at least as precise and have a rate at least as regular. than the best spring movement watch.