Procédé pour emballer des produits pouvant s'écouler, produit emballé selon ce procédé
et châssis de support pour la mise en oeuvre dudit procédé.
Pour l'emballage de produits pouvant découler tels que suppositoires et ovules, par exemple, on a déjà propose de couler directement la matière constitutive de ces produits dans les logements formés dans un emballage multiple obtenu au moyen de deux plaquettes alvéolées en matière plastique, réunies par leurs parties planes. Cette façon de procéder présente une réelle amélioration sur les procédés utilisés antérieurement pour les emballages de ce type et qui consistent généralement à placer un à un dans les alvéoles d'une plaquette à alvéoles multiples des suppositoires ou ovules obtenus par moulage préala- ble dans des moules spéciaux, puis à recouvrir la plaquette ainsi remplie d'une seconde plaquette alvéolée dite de fermeture, réunie à la première par ses parties planes.
Ce procédé, en évitant de nombreuses manipulations, permet déjà d'améliorer les conditions d'embal- lage des ovules et des suppositoires.
La présente invention a pour objet de perfeetionner encore ce procédé en le rendant plus simple et plus rapide et, par conséquent, plus économique.
La présente invention a pour objet un procédé pour emballer des produits pouvant s'écouler, selon lequel on forme un emballage présentant des cellules, un réseau de canaux de distribution et un orifice de remplissage et que l'on introduit les produits dans cet emballage.
L'invention comprend aussi un produit emballé selon le procédé précité.
De préférence, ces canaux sont, après le remplissage, fermés par écrasement ou pincement par exemple, de façon à éviter la fuite des produits introduits dans les cellules, soit qu'il s'agisse de produits pulvérulents ou liquides, soit qu'il s'agisse de produits solides facilement fusibles comrne les suppositoires ou les ovules.
Un ou plusieurs canaux, formés comme les précédents, peuvent être prévus pour l'éva- cuation progressive de l'air, pendant l'opération de remplissage.
Dans une première forme d'exécution de l'invention, les canaux sont disposés de telle façon que toutes les cellules se trouvent branehées en parallèle sur un canal général ou primaire en communication avec l'ouverture de remplissage.
Dans une deuxième forme de réalisation de l'invention, les canaux sont disposés de telle façon que toutes les cellules se trouvent reliées en série les unes par rapport aux autres et par rapport à l'ouverture de remplissage.
Les deux modes de branchement peuvent d'ailleurs être combinés.
Suivant une troisième forme de réalisation, les canaux de communication entre les cellules se trouvent à la hauteur de 1'entré- mité la plus large des'cellules, lorsque. lesdits canaux de communication sont disposes sensi- blement suivant une direction horizontale et à l'aplomb de la partie la plus large des eellules dans une direction verticale, lorsque lesdits canaux de communication sont disposés sensiblement suivant une direction verticale.
Suivant la dernière forme de réalisation, l'emballage comporte du côté de l'ouverture d'échappement, de l'air une cavité pour re- cueillir l'excédent, de produit et du côté du remplissage une autre cavité pour l'introduc- tion de l'embout de l'appareil de remplissage. ces'cavités étant formées, en même temps que les alvéoles des cellules à remplir, dans des pattes latérales susceptibles d'être détachées ou coupées.
L'invention porte également sur un châssis de support pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Ledit châssis est constitué par une boîte, dans laquelle les emballages à remplir sont destinés à être placés, des supports Útant prÚvus Ó l'intÚrieur pour soutenir et maintenir lesdits emballages pendant l'opÚration de remplissage.
La description qui suit indique, à titre d'exemple et en référence au dessin schéma- tique annexé, plusieurs formes d'exécution de l'objet de l'invention.
Sur ce dessin :
la fig. 1 est une vue. en élévation d'un emballage en cours de remplissage, la partie de l'appareil de remplissage représentée sur la figure étant montrée en coupe ;
la fig. 2 est une coupe suivant II-II de la fig. 1 ;
la fig. 3 est une vue en élévation de pro fil d'un appareil de maintien des emballages en position verticale ;
la fig. 4 en est une vue en coupe avee un emballage mis en place dans l'appareil ;
la fig. 5 est une vue en élévation d'une partie d'emballage presque terminée ;
la fig. 6 est une variante de l'emballage représenté sur la fig. 1 ;
la fig. 7 est une vue analogue à la fig. 1, mais avee liaison en série des différentes eellules ; lai'ig.-S est une vue en élévation d'une variante de l'emballage de la fig. 7 avant achèvement définitif ;
la fig'. 1 représente nne vue par-dessus de l'emballage représente sur la fig. 8 ;
la fiy. 10 enfin est une vue d'une autre disposition d'emballage à double rangée de cellules.
Ainsi qu'on le voit sur les fig. 1 et 2, qui représentent, a. titre d'exemple, un emballage pour suppositoires, celui-ci est constitué par la réunion de deux plaquettes alvéolées 1 et 1'en aeetate cle eellulose ou matière plastique équivalente, dans lesquelles ont été formés à l'avance (par emboutissage, par moulage ou par tout autre procédé) des alvéoles destinés à former, après réunion des deux plaquettes par leurs parties planes, des logements ou cel- lules 2 ayant exactement la forme que le produit emballé doit revêtir.
Les plaquettes alvéolées comportent, en plus des alvéoles 2. des rainures qui, lorsque les deux plaquettes seront assemblées par leurs parties planes, formeront des canaux 3, 3', 3". Chaque logement ou cellule 2 est en communication par un canal 3 avec un canal dgaddue-lion 3', cle sorte que toutes les cellules 2 sont branchées en parall¯le sur ce canal 3'; celui-ci aboutit, d'un côté, a une ouverture de remplissage 4 et de l'autre au canal 3"qui eonstitue un dispositif d'échappement pour l'air contenu dans les cellules 2 au fur et à mesure de leur remplissage.
Dans l'ouverture de remplissage, on introduit le bec ou ajutage 5 d'un appareil de remplissage 6 qui peut être d'un type quai- conque suivant le genre de produits à emballer. Dans le cas présent, où l'on a supposé qu'il s'agissait d'emballer des suppositoires, la matière liquéfiée, à température convenable, placée dans l'appareil 6 (qui est dans l'espèce une pompe d'injection), est poussée doucement sous une légère pression ; elle pénètre par les canaux 3'et 3 dans les logements 2 qu'elle remplit.
On procède de préférence par quantités prédosées, cle faeon à éviter toutes pertes par échappement de surplus de matière par le trou d'air 3".
La vitesse d'injection est appropriée à la matière à injecter qui coule plus ou moins facilement selon sa nature et la température à laquelle il est possible de la porter eu égard aux produits contenus dans ladite matière.
Lorsqu'on emballe des produits qui ont tendance à se solidifier rapidement et que l'on craint dans les canaux 3 et 3'une solidification prématurée susceptible de les obturer, on maintient, l'emballage à une température convenable pendant l'opération de remplissage. A cet effet, on peut utiliser un dispositif de réchauffage tel que le châssis de sup- port représenté sur les fig. 3 et ce qui évite à l'opérateur d'avoir à travailler dans une atmosphère à température trop élevée.
Ce châssis se compose de deux coquilles 7 réunies par une charnière 8 et formant une boîte dans laquelle l'emballage est soutenu par des pattes ou supports 9 solidaires, par exemple, des éléments de la charnière, ces pattes ou supports immobilisant de préfé- renee le bord inférieur de l'emballage. Les coquilles 7 comportent des pieds 10 permettant de maintenir le châssis et l'emballage en position verticale.
A la partie supérieure,
I'emballage est maintenu par son bord supérieur qui se trouve pris, comme on le voit sur la fig. 4, entre les bords des coquilles en re- gard. Comme le montre la fig. 3, sur une des faces latérales des coquilles 7 est prévue une échancrure 11 permettant le passage du bee 5 de l'appareil de remplissage, lequel vient alors appuyer les parois de l'orifice 4 de remplissage contre les échancrures 11, le serrage ainsi réalisé évitant toute fuite à l'endroit du raccord.
Pour maintenir une ambiance chaude à l'intérieur du châssis de support, on peut simplement placer celui-ci sur une table légè- rement, chauffante, des orifices 12 pouvant être prévus à la partie inférieure du châssis (ou dans toute autre partie) pour permettre à la chaleur de se propager dans le châssis autour de l'emballage. On peut également chauffer latéralement les coquilles 7 dn châssis par tout moyen convenable, par exemple grâce à de petites résistances électriques ou à des rampes à gaz.
Il est bien évident qu'au lieu d'avoir un châssis porteur d'une seule plaquette, comme celui décrit, on a. avantage à utiliser un ehâssis porteur de plusieurs plaquettes et eomportant un nombre correspondant d'échan- crures 11 pour le remplissage simultané desdites plaquettes.
Lorsque toutes les cellules de l'emballage sont remplies et que l'on a affaire soit à des produits liquides ou pulvérulents, soit à des produits solides, mais susceptibles de se ramollir ou de se liquéfier s'ils venaient à être placés dans une atmosphère suffisamment chaude, il convient de fermer, aux endroits convenables, les canaux individuels 3. La fermeture s'opère par tout moyen approprié, par exemple par pincement ou par écrasement desdits canaux. Lesdits pincements ou écrase- ments sont en général opérés à chaud, en par ticulier dans le cas d'emballages en matière plastique.
Par exemple, comme on l'a repré- senté sur la fig. 5 pour la cellule de droite, lorsque les parties planes de l'emballage sont munies de striures 13, les pincements opérés peuvent être réalisés de manière à rétablir en face du canal une striure 14 qui correspond à la striure 13 de l'emballage, de façon a, donner à l'ensemble un aspect uniforme. On peut prévoir, en outre, comme on l'a repré- senté en 15 pour la cellule de gauche, des striures perpendiculaires, ces dernières pouvant d'ailleurs s'étendre sur toute la longueur de l'emballage. Si l'emballage était strié dans le sens transversal, au lieu de l'être dans le sens vertical, comme sur la fig. 5, les effets de pincement pourraient être à l'inverse de ceux ei-dessus exposés.
Comme on le voit également sur la fig. 5, pour rendre 1'emballage plus net, on coupe de préférence le bord contenant le canal d'adduction 3', le trou d'air 3"et l'ouverture de remplissage 4.
Sur la fig. 1,]. a zone a b-a'b'représente la zone de pincement et a b la ligne de coupe du bord de l'emballage.
Après découpage du bord de l'emballage contenant le canal 3', la matière qui s'est accumulée ou solidifiée dans ledit canal et les bouts des canaux 3 peut être récupérée.
Au lieu de procéder par pincement ou écrasement, on peut, après découpage selon la ligne a b, les suppositoires ou ovules étant refroidis, procéder par trempage de la région découpée dans une solution convenablement concentrée d'un produit dont l'évaporation produira une pellicule adhérente à l'embal- lage lui-même et en même temps obturera les canaux laissés ouverts.
Dans tous les modes de réalisation, aussi bien dans celui décrit ci-dessus que dans ceux qui seront décrits ci-après, on peut prévoir, à la manière connue, des amorces de déchirures 18, ces amorces étant, de préférence, disposées sur le bord de 1'emballage opposé aux canaux de remplissage 3.
Sur la fig. 6, on a représenté une variante de réalisation de l'emballage de la fig. 1. Dans cette variante, le remplissage s'effectue par simple gravité, l'embout 16 d'un appareil de remplissage étant introduit dans une ouverture de remplissage 17, en communication avee le canal général d'adduc- tion 3', en son centre de préférence, canal sur lequel sont branchées en parallèle les cellules 2 par l'intermédiaire des canaux 3. Il est bien entendu que dans cette variante, on pourrait aussi faire agir une pression sur le produit, cette pression renforçant l'effet de sa pesanteur.
L'appareil de remplissage peut, dans ce cas, être constitué par un simple récipient mesureur dans lequel on a introduit la quantité de matière voulue qu'on laisse ensuite cou- ler par l'embout 16 en opérant, bien entendu. si besoin est, dans une atmosphère convenable s'opposant à une solidification trop rapide.
Sur la fig. 7, on a. représenté un autre mode de réalisation dans lequel. les cellules 2, au lieu d'etre disposées en parallèle comme précédemment, sont disposées en série grâce à des petits canaux 3s faisant communiquer une cellule avee la cellule voisine. Chaque cellule peut être pourvue d'un canal d'échappement d'air 3"a. Les eanaux 3 et 3"a peuvent, après remplissage de l'emballage, être fermés comme précédemment.
On pourrait, bien entendu, combiner le branchement en parallèle, suivant la fig. 1, avee le branchement en série, suivant la fig. 7.
Sur les fig. 8 et 9, on a représenté un autre mode de réalisation d'emballage multiple qui est une variante de celui représenté sur la fig. 7. Ledit emballage est constitué par la réunion de deux plaquettes 21 et 22.
Dans les plaquettes 21 et 22 en matière plastique (par exemple acétate de cellulose) ont été formés, à l'avance, par emboutissage, moulage ou par tout autre procédé, des alvéoles qui, après réunion des plaquettes 21 et 22 par les parties planes 25, formeront des logements ou cellules 26 ayant exactement la forme et le volume que le produit doit avoir une fois emballé.
En même temps que les alvéoles 23, on forme des rainures qui, lorsque les deux plaques 21 et 22 sont assemblées par leurs parties planes 25, formeront des canaux 27.
Le canal 27 se termine à une extrémité de l'emballage par une ouverture de remplissage 28 placée dans une patte 19, ouverture dont la forme est telle qu'elle correspond au bec ou ajutage 5 de l'appareil de remplissage. A l'autre extrémité du canal 27 ou ouverture d'échappement pour l'air est formée une cavité 29 placée dans une patte 20, cavité dans laquelle vient le léger excédent de produit contenu dans l'appareil de remplissage par rapport à la contenance de l'emballage, excès nécessaire de façon à être sûr que 1'emballage soit bien rempli.
Comme dans les modes de réalisation préeédents, les parties planes de l'emballage sont, de préférence, munies de striures 13, et on peut prévoir des amorces de déchirures 18, disposées par exemple sur le bord de l'em- ballage.
On va maintenant décrire le procédé de remplissage d'emballage décrit ci-dessus et représenté sur les fig. 8 et 9.
Pour effectuer le remplissage, on engage dans l'ouverture de remplissage 28 le bec ou l'ajutage 5 de l'appareil de remplissage 6, contenant sensiblement la dose de produit susceptible d'être contenu dans l'emballage.
Ce produit se trouve dans ledit appareil de remplissage, à l'état de fluidité qui permet le coulage. Le produit pénètre alors par la par tie le gauche (sur la fig. 8) du canal 27 et s'écoule dans la cellule 26 qui se trouve à l'extrémité de gauche. Du fait que le produit coule par une ouverture relativement grande (toute la surface de l'extrémité la plus large de] a cellule 26), 1.'air se trouvant à l'intérieur de ladite cellule peut s'échapper très facilement pour sortir en 29 et il n'y a, de ce fait, aucun risque de voir des bulles d'air rester emprisonnées dans le produit à 1'inté- rieur de la cellule 26.
Lorsque la cellule de l'extrémité de gauche est remplie, le produit progresse et s'écoule vers la droite par les canaux 27, remplissant ainsi successivement ) es cellules. Lorsque la cellule qui se trouve à l'extrémité de droite se trouve remplie, le produit pénètre dans la cavité 29. On arrête alors le remp. lissage ou celui-ei s'arrête sui- vant le dispositif adopté.
On termine l'emballage, comme dans les eas précédents, par pincement ou écrasement des canaux 27 disposés aux deux extrémités.
On enlevé ensuite les pattes extrêmes 19 et 20 dans lesquelles sont formées l'ouverture de remplissage 28 et. la cavité 29. On peut, bien entendu, récupérer, si on le désire, le produit se trouvant enfermé dans ces pattes.
Comme on le voit suivant le mode de réalisation des fig. 8 et 9, le remplissage est très facile et très régulier, on évite aisément le risque de voir le produit, qui très souvent, à l'état de fluidité pour le remplissage, est visqueux, retenir des bulles d'air. En outre, le fait que le produit ne pénètre dans une cellule que lorsque la précédente, c'est- à-dire qui est plus voisine de l'appareil de remplissage, a été remplie, évite tout risque de bouchage prématuré des canaux de com- munication 27 par du produit solidifié.
En effet, le produit ne s'introduit dans le canal 27 entre deux cellules qu'a. près remplis- sage complet de la cellule la plus à gauche des deux (dans le cas des fig. 8 et 9) et subit intégralement dans cette partie du canal la pression venue de l'appareil de remplissage.
De plus, grâce à la, présence de la cavité 29, on évite toute perte de produit, car on peut récupérer l'excédent, ce qui permet de doser l'appareil de remplissage avee un très léger excès par rapport à la capacité de l'em- ballage, et de cette façon on est assuré d'avoir un remplissage parfait.
Enfin, l'emballage, suivant le mode de réalisation des fig. 8 et 9, offre l'avantage de ne présenter que deux orifices à obturer, à savoir les orifices des canaux 27 voisins de l'ouverture de remplissage 28 et de la cavité 29. Bien entendu, si on le juge utile, on pourra aussi fermer par pincement ou écrasement les canaux 27 entre les différentes cel 'hiles.
On peut remarquer en outre que, une fois le remplissage terminé, le nombre d'opérations à effectuer sur l'emballage pour achever celui-ci est réduit au minimum, puisqu'il n'y a aucune autre opération de découpage que celle de l'enlèvement des pattes 19 et 20 portant les cavités 28 et 29 et à effectuer éventuellement l'obturation des canaux 27.
Il est évident qu'on pourra, si c'est nécessaire, disposer l'emballage dans une enve loppechauffante,commecelledécriteci- dessus.
Sur la fig. 10, on a représenté une autre disposition dans laquelle deux séries de cel- lules 2 et 2'sont branchées de part et d'autre du canal d'adduction 3'au moyen de petits canaux 3. Dans ce cas, l'emballage est de pré férence disposé à plat pour le remplissage.
Si on le désire également, on peut avoir deux séries superposées de cellules telles que celles représentées sur. la fig. 1, la série infé- rieure communiquant avec la série supérieure par des canaux reliant le fond de chaque cellule supérieure avec la cellule correspon- dante inférieure.
De même, on pourrait avoir deux séries superposées indépendantes de cellules qu'on remplirait l'une après l'autre.
Dans les exemples qui précèdent, il a été décrit l'application de l'invention au remplissage direct d'emballages destinés à contenir des produits pouvant s'écouler et solidifiables, tels que suppositoires et ovules. Il est évident que la même façon de procéder et le même genre d'emballages à canaux de remplissage et à ouverture de remplissage unique pourraient être utilisés pour l'emballage de produits pulvérulents ou liquides.
REVENDICATIONS :
I. Procédé pour emballer des produits pouvant s'écouler, caractérisé par le fait que l'on forme un emballage présentant des eellules, un réseau de canaux de distribution et un orifice de remplissage, et par le fait que l'on introduit lesdits produits dans cet emballage.
II. Produit emballé d'après le procédé selon la revendication I.