Procédé et appareil pour l'obtention d'un enregistrement magnétique. La présente invention se rapporte à un procédé pour l'obtention .d'un enregistrement magnétique sur au moins une feuille d'enre gistrement et pour la lecture de cet enregis trement, ainsi qu'à un appareil pour la mise en couvre de ce procédé.
Suivant ;le procédé selon l'invention, l'on applique temporairement la feuille sur un rouleau, de manière que les bords opposés se trouvent côte à côte, et l'on explore magné- tiquement la feuille enveloppant le rouleau suivant un chemin ou piste croisant ces bords adjacents de faon répétée, la feuille compre nant des particules aimantables dispersées dans un liant non magnétique et étant de naï turc flexible lui permettant d'être pliée et dépliée ,de façon répétée.
On utilise de préférence des feuilles d'en registrement dont l'élasticité peut varier de- puis.la souplesse du papier de soie jusqu'à la raideur relative d'une feuille de résine ou autre composition, par exemple celle d'une pellicule photographique.
Ces feuilles planes .pourront être tempo rairement cintrées à la forme cylindrique pour l'enregistrement et .la reproduction, bien qu'entre temps on ait pu restituer à la feuille (l'enregistrement sa forme plane ou l'avoir pliée ou froissée. L'enregistrement peut, être effectué simultanément sur plus d'une feuille en superposant l'une à l'autre au moins deux feuilles.
L'appareil pour la mise en couvre du pro cédé selon l'invention comprend un rouleau pour supporter temporairement au moins une feuille enroulée autour de lui, de manière que ses bords opposés se trouvent côte à côte, ainsi qu'un .dispositif pour explorer magnéti- quement cette feuille ainsi enroulée, suivant une piste qui croise de faon répétée lesdits bords adjacents, la feuille comprenant des particules aimantables dispersées dans un liant non magnétique et étant de nature flexible lui permettant d'être pliée et dépliée de faon répétée.
Des moyens pourront être prévus pour explorer une piste hélicoïdale qui coupe l'arête d'une feuille d'enregistrement qu'on aura cintrée à la forme cylindrique et re pérer la position de la feuille sur sa forme, afin de pouvoir assurer un réenregistrement partiel et .la lecture de la feuille après qu'elle aura été remontée sur le même appareil ou sur un autre semblable.
On pourra aussi prévoir des moyens pour monter un enregistrement sur son support, de façon à établir une liaison de commande entre .le support et la feuille d'enregistre ment, ainsi que des moyens pour établir, après qu'on a replacé une feuille dans la ma chine, le même alignement qui existait entre les bords chevauchants de la feuille lors de l'enregistrement, ainsi que pour rétablir les rapports de position antérieurs entre -aue piste enregistrée sur la feuille et l'organe re producteur.
Bien que l'invention convienne pour l'en registrement de textes d'espèces extrêmement diverses, elle convient tout particulièrement pour l'enreâistrement et la. reproduction de textes dictés, du fait que la mise en place et l'enlèvement des feuilles d'enregistrement. s'effeetnent de façon très simple tout en con servant la précision de l'alignement même avec les feuilles .les plus souples dont l'inven tion envisage l'emploi.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, trois formes d'exécution de l'ap pareil pour la mise en oeuvre du procédé fai sant l'objet de l'invention.
La fig.1 est une vue en plan d'une feuille d'enregistrement à utiliser avec l'appareil. La fig. 2 est une coupe partielle d'une feuille d'enregistrement.
La fig. 3 est. une 11e perspective de la feuille suivant la fig. 1, montée sur .le rou leau portefeuille de la première forme d'exé cution.
La. fi-. 4 est une élévation de face de la première forme d'exécution de l'appareil dont le panneau avant est en grande partie arraché.
La fig. 5 est une vue en coupe de l'appa reil suivant la. ligne 5-5 de da fig. 4.
La fig. 6 montre une partie du mécanisme suivant la fig. 5.
La fig. 7 montre mie partie du mécanisme représenté à :la fig. 4.
La fig. 8 est. une vue en élévation de la seconde forme d'exécution de l'appareil dont on a retiré l'avant du carter.
La fig. 9 est une -#-iie, à. échelle agrandie, de ,l'appareil en coupe suivant la ligne 9-9 de la fi-. 8.
La fig. 10 montre, en coupe horizontale suivant .la ligne 10-10 de la fig. 9, une par tie du mécanisme représenté à cette figure.
La fig. 11 est un schéma de câblage sim plifié applicable en particulier à la deuxième forme d'exécution de l'appareil, mais pouvant également servir avec n'importe laquelle des autres formes. La, fi-. 12 est une coupe verticale d'une troisième forme.
La fi-. 13 est une élévation de parties de l'appareil suivant la fig. 12, enfin la fi-. 1.1 est une vue en plan à échelle réduite d'une feuille tl'enre,#istrenr(-,nt utili sable plus particulièrement sur un appareil de la troisième forme.
Les trois formes d'exécution de l'appareil qui vont. être décrites sont toutes concues en vue de l'enregistrement et de la reproduction de renseignements sur des feuilles d'enregis trement rectangulaires flexibles supportant une matière aimantable.
De telles feuilles renferment des particules finement divisées d'une substance magnétique possédant une rémanence et une force coerci tive élevées, particules qui sont dispersées dans un liant. non ma.-nét.ique et de préfé rence supportées par un élément. de doublage non magnétique.
Bien qu'il soit. possible (l'enregistrer des textes magnétiquement sur un véhicule com prenant une masse homogène de matière ma gnétique, on a constaté que les propriétés ma gnétiques désirables énumérées ci-dessus s'ac compagnent invariablement, dans les feuilles homogènes, de propriétés physiques indésira bles.
Les substances magnétiques qui possè dent la force coercitive et la rémanence néces saires ont. tendance à être si dures et. cas santes qu'il est. difficile de les travailler par laminage ou traction, tandis qu'inversement les substances qui convieii(lr.#_iient pour la fa brication tendent à avoir une rémanence et une force coercitive insuffisante. De plus, même si les véhicules d'enregistrement sont faits de substances possédant des propriétés magnétiques satisfaisantes, les propriétés phy siques des enregistrements ainsi obtenus sont indésirables quant aux fins envisagées ici.
Par exemple, une feuille d'acier au carbone ne possédant qu'une rémanence et une force coercitive modérées est. encore si raide qu'on ne saurait essayer -de la plier sans la casser.
Pour des raisons pratiques relatives à une conservation raisonnable des enregistrements obtenus sous un format limité, il faut que la feuille soit explorée à une vitesse de transla tion relativement faible. Or, à mesure que la vitesse d'exploration diminue, la tension à la sortie de l'organe reproducteur diminue éga lement, car cette tension est. proportionnelle à. la rapidité de variation du champ magné tique.
Il s'ensuit. que pour des vitesses cl'ex- ploration faibles, il faut une amplification plus forte, ce qui rend plus sen sible aux bruits parasites. En fait, lorsqu'on essaye d'employer une feuille homogène rou lée en cylindre et dont les arêtes opposées se chevauchent, on entend un clic particuliè rement désagréable et gênant. chaque fois que les bords qui se recouvrent passent au droit de l'organe de reproduction.
Il semble que ce phénomène soit dû à la concentration des lignes de forces magnétiques le long de l'arête de la feuille métallique homogène.
Au contraire, il est possible de produire économiquement des feuilles d'enregistrement du type représenté en coupe à la fig. 2, qui renferment des particules finement. divisées d'une substance magnétique, disséminées dans un liant souple et, non magnétique, et ces feuilles résistent remarquablement bien aux manipulations les moins soigneuses. On peut plier, froisser, plisser ou déformer d'autre manière de telles feuilles sans modifier leurs propriétés magnétiques ni leur enlever ou diminuer sensiblement en quoi que ce soit la qualité à la reproduction d'un enregistre ment effectué sur elles.
Comme les particules magnétiques pré sentes dans des feuilles du type ainsi décrit sont. efficacement. isolées, il ne se produit au cune concentration des lignes de force aux bords de la feuille, si bien que le clic ca ractéristique d'une feuille homogène disparaît. complètement, bien que la. vitesse soit faible et que, par suite, on doive recourir à. une forte amplification.
Cependant., il convient de remarquer que des feuilles contenant des particules aiman- tables disséminées soulèvent certains pro blèmes qu'il faut résoudre lorsqu'on entend les employer comme véhicules pour des enre gistrements. En premier lieu, cette même sou- plesse et cette immunité contre les effets nui sibles .de la distorsion exigent des tours de main nouveaux pour que soit rétablie la con cordance entre les parties d'un enregistre ment recueilli sur la. feuille. La plus impor tante de ces caractéristiques est. la souplesse des feuilles d'enregistrement chi type consi déré.
On se fera une idée des problèmes sou levés lorsqu'on saura que ces feuilles ont une épaisseur variant de 2,5 à 12 centièmes de millimètre et qu'elles sont comparables, par leur aspect et leurs propriétés au toucher, à du papier carbone ordinaire.
On a. montré en plan à la fig. 1 une feuille d'enregistrement 20 .destinée à l'enre gistrement de correspondances de bureau, le but. envisagé étant soit qu'elle serve d'inter médiaire entre la dictée d'une lettre et sa transcription, par exemple sous .forme dacty lographiée, soit qu'on l'expédie à son destina taire, à charge par celui-ci de la déchiffrer au moyen .d'un appareil reproducteur du type décrit. Sur sa face non enduite, la feuille porte un en-tête 21, un cartouche 22 pour la mention de l'adresse, des indications de classement 23, un titre 24 et l'indication d'em.placement 25 de la signature.
La. feuille d'enregistrement peut être d'un format convenable quelconque qui dépend du genre de texte à enregistrer; de .préférence cependant, pour les travaux de correspon dance commerciale et ainsi qu'on l'a repré senté à. la. fig. 1, la feuille devrait être du format commercial, par exemple 21,50 X 28. L'adoption d'un tel format comme celui de la feuille d'enregistrement permet d'utiliser toutes .les fournitures accessoires de la corres pondance postale. Par exemple, les feuilles peuvent être expédiées, pliées, dans des enve loppes de format. normal et classées à plat ou pliées dans des chemises et des meubles clas seurs de dimensions normales.
A part le format de la feuille, la forme en plan de celle-ci est caractérisée par des perforations 26 et 27 ainsi que par des échancrures de coin 28 et 29 dont l'ensemble coopère nu maintien de la feuille d'enregis trement en position d'exploration dans l'ap- pareil enregistreur. De plus, ces perforations constituent un moyen de :distinguer la tête du bas de la feuille, comme il sera expliqué plus complètement ci-après. Comme on le voit en coupe sur la fig. 2, la feuille 20 comprend une couche souple 30 contenant des particules aimantables et de préférence supportée par un élément de doublage souple 31.
La subs tance aimantable est de préférence une subs tance possédant une rémanence et une force coercitive élevées, dispersée dans un liant. non magnétique souple, par exemple une résine, qu'il est possible d'employer dans d'appareil même en feuilles non doublées. L'élément de doublage 31, pour autant qu'on en emploie un, peut avantageusement être du papier ou quelque autre matière ayant la propriété de ne pas se couper facilement. à la suite d'un pliage et :celle de revenir à une forme sensi blement plane après qu'on l'a cintrée en cy lindre ou pliée.
Le liant qui renferme les particules aimantables possède des propriétés analogues, de sorte qu'un véhicule d'enre gistrement ainsi constitué peut subir des cin trages, pliages et dépliages répétés sans que soit altérée la liaison entre la substance ma gnétique et l'élément de doublage, non phis que l'orientation des diverses particules ma gnétiques relativement les unes aux autres.
L'élasticité de la matière employée intervient pour ramener .celle-ci à la forme plane lors qu'on dégage la feuille du rouleau, :ce qui non seulement est avantageux sous le rapport de l'usage qui en sera fait par la suite, mais aussi facilite le dégagement de la feuille, ainsi qu'on le verra plus loin.
On a trouvé qu'on obtient la meilleure combinaison des propriétés considérées dans ce qui précède :en employant une feuille épaisse d'environ 2,5 à 12 centièmes de milli mètre, et plus avantageusement encore de 5 à 8 centièmes.
Que ce soit pour l'écriture ou la lecture d'un texte, la feuille 20 est montée sur un support cylindrique ou rouleau indiqué .clans son ensemble en 32 sur la fig. 3. Ce rouleau 32 comprend un corps cylindrique fait. d'une matière non magnétique, par exemple de, ]ait ton, et deux brides extrêmes 33 et 3-1. Ce rouleau 3? est monté en vue de tourillonner.
En outre du rouleau 32, l'arbre 35 porte également (fig. 4) une roue dentée de com mande 48 participant à. sa rotation et. située entre la bride 33 et le bossa-e 41. Autour de cette roue dentée 48 passe une chaîne 49 qui entraîne un pignon 50 du même diamètre que la roue 48 et qui est. calé sur l'arbre 51 de la vis mère 52 à filet unique. L'arbre 51 de la vis mère est monté à son extrémité dans le flasque 43.
On voit ainsi que l'ensemble du méca nisme d'entraînement est ainsi composé (fig. 4 et 5) : arbre moteur 44, galet mobile 45, arbre du galet 46, bride 33, arbre 35, roue dentée 4-8, chaîne 49, roue dentée 50. arbre 51 et vis mère 52.
La vis mère 52 fournit l'effort. clé trans lation destiné à déplacer dans le sens clé l'axe du rouleau 32 une partie du mécanisme. Cette partie est. montée sur un chariot. 53 qui repose, sans liaison axiale ou périphérique, sur une glissière axiale 54 qui porte une cré maillère 55 taillée le Joli- d'un de ses côtés. Les portées sur lesquelles le chariot repose réellement dans son déplacement sont. les sur faces intérieures d'une paire de manchons 56.
-ceu Sur r.57,l'organe le chariot 53 sont enregistreur montés l'or---aile 58,@ le m6ca- effa nisme de rappel arrière indiqué dans son en semble en 59, l'aiguille 60, le :demi-écrou 61 et une paire de talons 62 et 63.
L'organe en- registreur-reproducteur 58 et l'organe effa- ceur 57 comprennent des électro-aimants dont chacun comprend deux pôles très voisins des tinés à reposer sur l'enregistrement lorsque l'un ou l'autre de ces organes est. en action.
La masse du chariot 53 et des pièces con nexes est. répartie autour de la glissière axiale 54, de manière que, par leur propre poids, les organes 57 et 58 soient maintenus appli qués contre le rouleau 32 et le demi-écrou 61 en prise avec la vis mère 52.
Les talons 62 et 63, qui se prolongent au-dessous de la glis sière axiale 54, constituent. des leviers aux quels on peut appliquer des efforts de bascu- lement, de manière à mettre les organes eni-c- ffi <B>Cr</B> streur-reproducteur et effaceur hors de :con tact avec le rouleau, et le demi-écrou hors de prise avec la. vis mère, ainsi qu'on l'expli quera de façon plus détaillée dans ce qui suit.
Le mécanisme d'entraînement en rotation tout comme le basculement du chariot 53 autour de la glissière axiale 54 sont sous la dépendance :d'un seul et même dispositif élec tromagnétique de commande représenté très clairement aux fi-. 6 et. 7. Le bras mobile 47 est monté en vue de basculer à son extrémité inférieure sur l'arbre 64 qui sert audit bras de point de réaction. A son extrémité supé rieure, le bras 47 est relié à l'armature 65 d'un solénoïde 66 et il porte dans l'intervalle le susdit arbre du galet 46, un ressort. 6 7 (voir la fig. 5) et un bras transversal 68.
Le ressort 67 tend normalement à tirer le bras 47 vers l'arrière de la machine, mais avec une force moindre que celle qu'exerce sur ce même bras le solénoïde 66 lorsqu'il est excité, si bien que le bras est. maintenu dans sa position arrière tant que le solénoïde n'est pas excité, auquel cas il est tiré vers l'avant.
L'extrémité antérieure du bras transversal 68 est reliée au talon 69 .de la barre de déga gement 70 montée en vue de basculer autour de l'arbre 71. Comme on peut le voir sur la fig. 4, la barre de dégagement 70 occupe à peu près toute la longueur de la glissière 54, si bien qu'indépendamment de la position du chariot 53, on peut l'amener à porter contre les talons 62 et 63 du chariot 53.
Les pièces sont représentées aux fig. 5 et. 6 dans la po sition qu'elles occupent lorsque le solénoïde 66 est excité, c'est-à-dire lorsque le galet d'en- trainement est en prise et la barre de déga gement 70 rabattue vers l'avant, mettant ainsi les organes 5 7 et 58 en contact avec la feuille 20 roulée sur le rouleau 32 et le demi- écrou 61 en prise avec la vis mère 52. Dans ces conditicns, le cylindre tourne et la vis mère déplace le chariot :dans le sens longitu dinal du rouleau.
D'autre part, si le circuit d'alimentation du solénoïde 66 est. inter rompu, le ressort 67 tire le bras 47 vers l'ar rière, ce qui a pour effet de mettre le galet d'entrainement hors de prise et de faire bas culer vers: :l'arrière la barre de dégagement 70. Celle@ci, comme on peut le voir, entre en con tact avec l'un des talons 62, 63, ou avec tous les deux, pour imposer un effort de basculement au chariot 53 autour de la glissière 54, met tant ainsi les organes 57 et 58 hors de con tact avec la feuille et le demi-écrou 61 hors de prise avec .la vis mère 52.
11 résulte du mouvement rotatif du rou leau 32 combiné avec le mouvement de trans lation du chariot 53 sur sa glissière 54 que l'organe enregistreur se .déplace relativement au véhicule d'enregistrement dans deux di rections à peu près perpendiculaires entre elles. Cette combinaison de mouvements per met d'explorer la. surface impressionnée, dans son ensemble, en une série d'éléments de piste parallèles. De préférence, on prévoit entre les deux composantes une corrélation telle que le mouvement de translation et le mou vement de rotation soient simultanés, afin d'obtenir -une piste hélicoïdale continue cou pant la ligne de chevauchement des bords opposés de la feuille d'enregistrement.
Sur le chariot 53 est monté un second dis positif de commande 59 qui sert à produire le rappel arrière. Ce mécanisme comprend un solénoïde 72 et un cliquet soumis à son action et destiné à coopérer avec la .crémaillère 55 taillée sur la glissière 54, de manière à faire revenir le chariot 53 pas :à pas en arrière sur la glissière axiale 54. Sur la fig. 4, on a. re présenté un interrupteur à poussoir 73 qui commande le solénoïde 72.
En plus,du mécanisme servant à effectuer l'exploration de la feuille d'enregistrement tel qu'il vient. d'être décrit, la machine sui- v ant les fig. 4 à 7 comprend aussi un dispo sitif semi-automatique pour la mise en place et l'enlèvemént des feuilles de papier.
Le mécanisme de mise en place des feuil les d'enregistrement comprend un magasin 74 situé à l'arrière de la machine et destiné à contenir un certain nombre de feuilles 20 dont les bords d'attaque, indiqués par les trous, sont tournés vers le rouleau. Deux doigts 75 munis de pelotes 76 sont destinés à entrer en contact avec la feuille \1 ,0 anté rieure -du paquet contenu dans le magasin à travers des fentes ménagées :dans la paroi antérieure 77 du magasin. Les doigts 75 sont. fixés à leur extrémité inférieure sur un arbre 78 suspendu à un second arbre 79 par trois bras 80, 81 et 82.
Les bras 80 et 81 sont calés sur l'arbre 79, de manière à participer à. son basculement, tandis que le bras 82 est monté en vue de tourner librement sur un manchon 83 concentrique avec l'arbre 79. Chaque doigt 75 est muni d'un ressort 84 qui tend à appli quer le doigt 75 contre le papier. Le bascule- ment de l'arbre 79 s'obtient au moyen du le vier 85 (fig. 4).
On conçoit qu'en abaissant le levier 85 on fait remonter le doigt 75 con trairement à la tension du ressort 86 (fig. 5), et comme les pelotes 76 sont garnies, afin de créer entre elles et la feuille de papier 20 une plus forte adhérence que celle qui existe entre cette feuille et sa voisine, ladite feuille est soulevée et amenée dans une position pour laquelle son bord supérieur pénètre dans l'espace compris entre le guide-papier 87 et le rouleau 32.
Tandis que ce rouleau tourne, les .crochets 36 et 37, qui sont inclinés vers l'avait dans le sens de la rotation nor male du rouleau, pénètrent .dans les trous 26 et 27 de la feuille 20, extrayait ainsi la feuille de son magasin et la galbant autour du rouleau. Des guide-papier 87 et 88 main tiennent la feuille dans sa forme cintrée sur le cylindre 32.
Le mécanisme éjecteur de papier com prend le manchon 83 précité, qui est monté en vue de tourner sur l'arbre 79 et dont une extrémité est fixée au levier 89 (fig. 4) et l'autre à une manivelle 90 qui porte une biel- lette 91. A :côté de celle-ci, une autre biel- lette 92 est librement montée sur l'arbre 79. Les biellettes 91 et 92 sont maintenues sensi blement alignées dans le sens axial par deux talons de guidage 93 venus de fabrication avec la biellette 91.
Un levier d'éjection 94, portant une pelote 95, est fixé aux biellettes 91 et 92 respectivement. en 96 et 97. Lors qu'on abaisse le levier 89, la manivelle 90 bascule de manière à déplacer la biellette 91 vers le bas relativement à. la. biellette 92 con trairement à la tension d'un ressort 9b, sou levant ainsi la pelote 95 et l'amenant. eir con tact.
avec le rouleau 3'' à travers rtne fente ménagée dans le guide-papier 85. Lor,qrre la pelote ne peut plus se relever, l'ensemble du mécanisme, comprenant la manivelle 90, les biellettes 91 et. 92, le levier 94 et la pelote 95, pivote autour de l'arbre 79, faisant ainsi t.our- rier le rouleau 32 en sens inverse (celui des aiguilles d'une montre, voir rig. 5).
Comme le papier 20 galbé autour du rouleau 32 tend par lui-même à se, dérouler, la feuille se trouve dégagée par la paroi extérieure ou arrière 91) c111 magasin 74 et déposée entre cette paroi 99 et le panneau postérieur 100. L'inclinaison des crochets dans le sens de la rotation normale facilite ce dégagement de la feuille par rapport au rouleau.
Sur les fig. 3 et 4, on a représenté un mé canisme destiné à arrêter le rouleau dans une position prédéterminée avant la mise en action du mécanisme éjecteur, afin d'assurer que le bord de fuite de la feuille 20 se trouve dans la position angulaire voulue par rap port à la paroi postérieure 99 du magasin 74. Ce mécanisme (fig. 3) comprend une came 101 montée sur l'arbre 35 du rouleau près d'une des extrémités de ce dernier. Cette came 101 présente un profil circulaire inter rompu par une dépression ?02.
L'interrup teur 203 comprend un tàte-carne 10.1 destiné à, séparer les contacts de l'interrupteur lors qu'il tombe dans la dépression 102. L'inter- rupteur 103, en combinaison avec le poussoir d'éjection, sert à fermer le circuit d'alimen tation du solénoïde 66 qui met en prise le rrié- canisme d'entraînement. du rouleau.
Ce cir cuit est complètement indépendant. du circuit cl'actionnement normal du solénoïde 66, ainsi qu'on le verra lorsque sera décrit le circuit correspondant de la forme B d'exécution. Lorsqu'on désire éjecter une feuille, l'opéra teur ferme l'interrupteur d'éjection, le solé noïde étant alors excité tant. que le tate-came 104 demeure en contact avec la partie élevée de la came 101.
Il s'ensuit. que le rouleau tourne dans le sens normal, jusqu'à ce que le i < it,e-canie 104 tombe dans la dépression 10'<B>.1</B>, séparant les contacts de 1. interrupteur et dé iccagnétisant le solénoïde 66. De ce tait, le rouleau s'inunobilise dans une position dé terminée par l'eniplaeenient angulaire clé la dépression. On s arrange pour que cette posi tion anbulaire corresponde à iuie position du bord tic fuite de la feuille '30 compatible avec l'éjection de celle-ci dans la -direction voulue.
De préférence, comme dans la forme repré sentée, on choisit la position (le la dépression (le manière que le rouleau s'arrête lorsque le bord de fuite de la feuille 20 a.
légèrement dé passé le bord de la paroi postérieure 99 du magasin à papier, bord qui dégage la feuille clic rouleau lorsqu'on fait tourner ce dernier à rebours. Après que le rouleau a, été amené et innïiobilisé dans cette position, on éjecte le papier en actionnant le levier b9, ainsi qu'il a été dit plus haut.
Passant maintenant à la seconde forme d'exécution indiquée par B sur les fig. 8 et 9, on voit qu'une forme cylindrique ou rouleau 32'b est montée en vue de tourner dans la partie supérieure .d'un meuble<B>107.</B> La forme '52h est supportée par un arbre 35b qui tou rillonne clans les flasques gauche 13b et droit 38b.
Immédiatement au-dessous de l'arbre 35b et à gauche .du rouleau<I>3</I><B>2</B><I>b,</I> on peut aperce voir le moteur d'entraînement. 12b fixé au flasque 436 au moyen de supports 108 et 109.
Comme on peut le voir d'après la. tig. 9, l'arbre 41b du moteur est en contact par sa périphérie avec le galet d'entraînement 45 b calé sur un arbre 16b monté en vue de tour ner dans un bras transversal d'embrayage 110.
Le déplacement .de ce bras 110 est. des tiné à mettre le galet 15b en prise et hors de prise avec la bride 33b du rouleau 328, réalisant ainsi entre le moteur 42b et le rou leau 32b une liaison de commande qu'on peut interrompre à volonté. L'arbre 35b porte également, calé sur lui, un pignon meneur 18b situé sur l'exirémitè droite de l'arbre entre la bride 3-1b et le flasque 38b.
Autour de ce pignon 18û passe une cliaine 19b qui le relie à un pignon mené 50b solidaire de la vis mère<I>52b.</I> Chaque extrémité de la vis mère 5:;b présente une dé pression conique 111 (fig. 10) destinée a co opérer avec un pointeau 11:'. ou 113.
Le poni- teau 112 est sollicité dans la direction. de la vis mère par un ressort l14-. Gluant au poin teau 113, qui se loge dans la dépression 111 située à l'extrémité droite de la vis mère 52b, il est vissé dans un écrou fixe<B>115</B> et suscep tible d'être tourné au moyen d'un bouton mo leté 116. Un mouvement :de rotation du poin teau 113 dans l'écrou 115 se traduit par un déplacement axial du pointeau par rapport aux éléments fixes de la machine et permet ainsi de régler dans le sens axial la position de la vis mère 52b.
La vis mère 5')b fournit la force pour la translation du chariot 53b qui repose sur la glissière axiale 5.1b et qui est libre de se dé placer axialeinent ainsi que .d'osciller sur elle. Les véritables surfaces d'appui sur lesquelles le chariot se déplace sont les surfaces inté rieures d'une paire de manchons 568.
Le cha- iiot 538 porte un organe effaceur 57b et un organe enregistreur 588 supportés par un balancier<B>117.</B> Le chariot 53b est également muni d'un demi-écrou 61b destiné à coopérer ,avec la vis mère 52b ainsi qu'un mécanisme ,de rappel arrière, indiqué dans son ensemble en 59b et comprenant un solénoïde 72b et une armature 118 qui porte un demi-écrou 119 destiné à coopérer avec la vis mère de recul 130.
L'armature 118 est. montée en vue d'osciller librement dans un plan vertical autour d'une arête 121, mais un ressort 122 tend normalement à l'écarter du solénoide 72b. L'armature 118 est. immobilisée dans le sens perpendiculaire à l'axe du solénoïde 72b par une fente verticale .prévue dans le sup port 123 du solénoïde et à travers laquelle elle passe.
On peut donc voir que l'excitation du solénoïde 72b a pour effet ide soulever l'ar mature 118 et de mettre le demi-écrou 119 en prise avec la vis mère clé recul 120, ce qui ramène le chariot 53b vers l'arrière sur sa glissière axiale 5-1b. Il. convient également d'observer ici que l'ensemble comprenant, d'une part, les organes 57b et 58b et, d'autre part, le mécanisme de rappel arrière, constitue un levier ayant pour axe d'articulation la glissière axiale 54b. L'extrémité rappel arrière .du levier (l'extrémité gauche sui vant la fig. 9) comprend aussi un contre poids 124 visible sur la fig. 8.
La masse de ce :contrepoids jointe à celle du mécanisme de rappel arrière est suffisante pour soulever les organes 57b et 58b et les appliquer contre une feuille d'enregistrement galbée autour de la forme 32b.
La position,de basculement du chariot 53b autour de la glissière axiale 54b, tout comme la position de prise .du galet d'entraînement 45b, sont @déteminées par un dispositif de commande dont on va maintenant s'occuper. Considérant d'abord la fig. 8, on remarquera que dans l'espace compris entre le flasque 43b et l'extrémité du meuble 107 est. monté un solénoïde 66b pounui d'une armature 65b (fig. 9) qui s'articule sur le bras d'embrayage 47b au moyen d'un axe 125. Le bras 47b est.
monté en vue de basculer autour d'iui pivot 64b. A son extrémité supérieure, le bras 47b forme un [J renversé (fig. 8) dont la partie horizontale traverse une ouverture 126 pra tiquée dans le flasque 43b et dont la branche descendante est reliée au bras transversal 110 par un pivot 127. Entre son pivot de baseulement 6-1b et le pivot 125, le bras d'em brayage 47b est également relié au bras trans versal 68b par un pivot 128.
Ce bras trans versal 68b traverse une ouverture 129 pra tiquée dans le flasque 43b et est relié à son extrémité opposée à la manivelle 69b de la barre d'embrayage 70b. Cette barre d'em brayage 70b s'étend sur toute la longueur de la glissière axiale 54b et est montée en vue d'osciller sur un arbre 71b. La section de la barre d'embrayage 70b a la forme d'un<B>L</B> dont la branche courte est destinée à. soule ver le bras antérieur du chariot 53b, quelle que soit la position -du chariot sur la glissière axiale 54b.
Un ressort 67b sollicite le bras d'embrayage 47b, de manière à maintenir les pièces dans la position représentée à la fig. 9, c'est-à-dire le galet d'entraînement 45b hors de prise avec le rouleau 32b et le bras court de la barre d'embrayage soulevé dans la posi tion pour laquelle le demi-écrou<B>61b</B> est abaissé et dégagé :de la vis mère d'avance 52b.
Toutefois, à la suite (le l'excitation du solé noïde 66b, le bras d'embrayage 47b bascule autour de son pivot 64b, contrairement à la traction du ressort<B>67b,</B> mettant ainsi, par l'intermédiaire du bras transversal<B>110,</B> le ga let .d'entraînement 45b en prise avec la forme 32b, en même temps qu'il fait basculer la barre d'embrayage 70b autour de l'arbre 71b, de manière à permettre à 1-'avant du chariot 53b de descendre et à amener ainsi le demi- écrou 61b en prise avec la vis mère 52b.
Il s'ensuit, que les composantes de rotation et de translation du mouvement d'exploration sont .commandées toutes deux par le fonction nement du solénoïde 66b. On peut réaliser un réglage définitif des jeux du mécanisme de commande en bloquant la butée 47s (fig. 9 et 7.0) dans la position voulue pour qu'elle limite l'amplitude de mouvement (lu bras d'embrayage 47b dans le sens (le la mise hors de prise.
Le recul s'obtient par l'excitation du solé noïde 72b, qui met le denii-écrou 119 en prise avec la vis mère de recul 120, ainsi qu'il a été .dit. La vis mère 120 est montée sur un arbre 130 qui tourillonne dîuns les flasques 43b et 38b. En plus de la vis mère de retour 120, l'arbre 130 porte également le galet de retour 131 qui est en contact permanent avec l'arbre moteur 44b et qui, de ce fait, entre tient la vis mère de retour 120 en rotation permanente.
Le meuble 107, dont la section horizontale est rectangulaire dans son ensemble, présente une face frontale inclinée. Cette partie anté rieure inclinée de la machine est surbaissée, de manière à former un pan 132 dont la lar geur est la même que celle de la feuille d'en registrement, c'est-à-dire à peu près 21,M cm. Le pan 132 constitue le fond d'un couloir d'alimentation dont. les côtés sont. délimités par des lames de guidage 136 qui se prolon gent vers l'intérieur dans le plan des brides 33b et 34b de la forme 32b.
Pour charger la machine, on pose une feuille 20 sur le pan 132, de manière que son bord de tête soit tourné vers le rouleau, et on la glisse en re montant entre les lames de guidage 136, jus qu'à ce qu'elle touche le rouleau 32b. Comme le pan 132 est parallèle à un plan passant par l'axe du cylindre, le bord d'attaque de la feuille se présente parallèlement à cet axe lorsqu'elle aborde ledit. rouleau.
En même temps, on fait tourner le rouleau 32b à l'aide de l'un des boutons moletés 133 ou en exci tant le solénoïde 66b jusqu'à .ce que les :cro chets 36b et 37b entrent dans les trous 26 et 27 de la feuille 20, ce quia pour effet de tirer la feuille autour du rouleau entre le guide supérieur 87b et ledit rouleau et de la galber autour :de ce .dernier. En plus dudit guide supérieur 87b, on a prévu dans le quart de cercle avant inférieur trois guides sup portés par une traverse 135.
Au cours de la rotation de la feuille, le bord de fuite de celle-ci, après avoir franchi les organes 57b et 58b, tend à descendre dans une position tangente au-dessous du rouleau, et le rôle des guides 134 est d'empêcher la feuille de s'en gager dans le mécanisme situé au-dessous.
A l'instant où le bord de fuite revient en con tact avec le rouleau 32b, les brides obliques 33b et 34b le remettent dans l'alignement du bord d'attaque. Après que la feuille a. été galbée sur le rouleau, ainsi qu'il a été dit, on peut commencer à explorer la feuille en exci tant le solénoïde 66b, amorçant ainsi le mou vement de rotation du rouleau et de la vis mère d'avancement et mettant le demi-éerou d'avancement en prise, ainsi qu'il a été dit.
Il convient maintenant de signaler que le rouleau 32b est muni d'une garniture 145 de matière souple, par exemple de caoutchouc, que le demi-écrou 61b solidaire du chariot 53b est appliqué élastiquement contre la vis mère 52b par un ressort 137 et que les organes 57b et 58b sont libres quant à leur mouvement relatif par rapport .au rouleau, si bien qu'il est possible de maintenir constante la pression de contact entre ces organes et une feuille d'enregistrement montée sur ledit rouleau.
Lorsqu'une !négalité, telle que ]aligne de chevauchement des deux extrémités d'une feuille, ou une excentricité de la forme 32b, se présente à l'un de ces organes, l'organe intéressé a la possibilité de basculer vers l'ar rière par rapport à l'autre, tout comme l'en semble du chariot 53b .autour de la glissière axiale 54b, bien que dans une moindre me sure, sans nuire à l'intimité du contact entre le demi-écrou 61b et la vis mère 52b,
car le ressort 137 maintient ce demi-écrou 61b en prise avec la vis mère indépendamment de légères variations dans les positions relatives de la vis mère et du chariot.
On peut voir aux fig. 8 et 9 le mécanisme dont le rôle est d'indiquer la mesure de l'en registrement et de permettre aussi un dépla cement rapide :du .chariot 53b sur la glissière axiale 54b. Ce mécanisme comprend un tam bour 138 :calé sur un arbre 139 qui traverse l'avant 'du meuble 107 et qui est monté dans un support 140. Autour du tambour 138 est enroulé un câble 141 qui, partant de là vers la droite, passe autour d'une poulie de ren voi 142 pour venir se fixer en 141a sur le chariot 53b d'où il repasse autour d'une se conde poulie de renvoi 142 située à gauche de la machine, pour revenir ensuite audit tambour 138.
L'arbre 139 est pourvu d'un bouton moleté 143 qui porte un index 144. Au cours :du fonctionnement de la machine et tandis que le chariot 53b chemine sur sa glissière axiale 54b, le câble 141 fait tourner le tambour 138, l'arbre 139 et le bouton 143 avec son index 144, ce qui révèle la position du chariot dans le sens longitudinal .de la glissière 54b. De plus, ce bouton 143 procure un moyen de déplacer rapidement le chariot 53b lorsqu'on le désire, :par exemple pour un rappel en arrière ou pour remettre le chariot en position de départ en vue d'explorer un nouvel enregistrement.
Comme on peut le voir d'après la fig. 9, une came 101b et un interrupteur 103b sont prévus, tout comme pour le dispositif d'ar rêt automatique décrit dans tous ses détails à propos de la première forme d'exécution. La fig. 11 montre-le circuit affecté à. ce méca- nisme ainsi que les autres circuits de com mande et -de prise de son envisagés.
On peut voir sur la fig. 11 un interrup teur principal .d'alimentation 146 qui sert à exciter le moteur 42b et le groupe redresseur J_47. En plus du courant continu destiné à actionner les solénoïdes 66b et 72b, ce groupe redresseur 147 fournit les -courants plaque et filament d'un amplificateur 148. Le conduc teur négatif de courant continu partant du redresseur 147 est relié à la terre par l'inter médiaire du bras 150 de l'inverseur multi polaire 149, soit directement, soit par l'inter médiaire de l'organe effaceur 57b.
De cette façon, lorsque l'inverseur 149 occupe la po sition 1, le circuit de courant continu abou tissant du redresseur 147 à tous les éléments comprend le bras 150 de l'inverseur 149 et l'organe effaceur 57b.
Les bras 151 et 152 de l'inverseur 149 ser vent dans l'autre alternative à relier le micro phone de prise 153 et l'organe reproducteur 58b avec l'entrée et la sortie de l'amplifica teur 148. De cette manière, dans la position 1 de l'inverseur 149, le microphone de prise <B>153</B> 3 est relié à l'entrée de l'amplificateur, l'or gane reproducteur d'enregistrement 58b est relié à la sortie de l'amplificateur et l'organe effaceur 57b est excité du fait qu'il est en circuit avec la borne négative de la source de courant continu.
Lorsque l'inverseur 149 a été porté dans sa position 2, l'organe repro ducteur d'enregistrement 58b est relié à l'en trée de l'amplificateur, le microphone de prise 153 est relié à la sortie de l'amplifica teur et la borne négative de la source de cou rant .continu est reliée directement à la terre. On voit donc que la position 1 de l'inverseur 149 correspond à l'enregistrement et la posi tion 2 à la reproduction.
Lorsque l'interrupteur 106b qui peut avantageusement être dix type à pédale est fermé, il .excite le solénoïde 66b, commençant l'exploration d'un enregistrement monté sur la forme 32b. L'interrupteur à poussoir 73b commande le fonctionnement du solénoïde de recul 72b et l'interrupteur à poussoir 105b le mécanisme antérieurement décrit d'orienta- tion de l'interrupteur 103b indépendamment de l'interrupteur de commande principal 106b.
Considérant maintenant, la forme d'exécu tion représentée par C à la. fig. 12, on verra que cette machine est logée dans un meuble 154, de manière que le rouleau 32c soit en partie découvert. Ce rouleau<B>32e</B> est monté sur un arbre<B>35e</B> qui tourillonne dans les flas ques du meuble 154. Sur l'extrémité droite de l'arbre 35c est calé un pignon meneur 48e autour duquel passe une chaîne 49e qui passe également autour d'un pignon mené 50c en liaison @de commande avec une vis mère 52c.
Celle-ci est montée en vue de son réglage axial relativement. au rouleau<B>32e</B> de la même manière que la vis mère 52b de la forme d'exécution représentée aux fig. 8 et 9 et pré cédemment décrite.
Une glissière axiale 54c s'étend parallèle ment à l'axe de la forme cylindrique<B>32e</B> et supporte un chariot 53c. Sur ce dernier est monté un organe effaceur 57c, un organe re producteur d'enregistrement 58c, un demi- écrou 61c maintenu élastiquement en prise avec la vis mère<B>52e</B> par un ressort<B>137e</B> et un index<B>60e</B> mobile devant une échelle située à l'extérieur du meuble 154. Cet index 60c pro cure également le moyen de régler à la main la position du chariot<B>53e</B> dans le sens axial du rouleau 32c.
Le chariot<B>53e</B> comprend également un manchon <B>56e</B> qui présente un talon<B>62e</B> avec lequel peut venir en contact une barre d'em brayage<B>70e</B> montée de manière à basculer avec l'arbre 71c. Cette barre<B>70e</B> est munie d'une manivelle<B>69e</B> reliée à l'extrémité supé rieure du bras d'embrayage 47e par un ergot 155 qui pénètre dans un trou ovalisé 7.56 du bras 47c. <I>Ce</I> .dernier est. monté en vue d'oscil ler sur un pivot 157 supporté par une po tence 158 et il est relié à son extrémité infé rieure à l'armature 65c du solénoïde 66c par un ergot 159 qui traverse un trou ovalisé 160 prévu dans le bras 47c.
Entre les ergots 157 et 159, le bras d'embrayage 47e s'articule sur un bras transversal <B>110e</B> au moyen d'un pi vot 161. Dans l'extrémité opposée du bras transversal<B>110e</B> est monté un arbre 46e por- tant. le galet meneur 45e qui est en prise per manente par sa périphérie avec l'arbre 44c d'un moteur d'entraînement non figuré. Le bras d'embrayage 47e est sollicité par un res sort 67c retenu par un support fixe; ce res sort tend normalement à maintenir l'arbre 46c du galet meneur 45e hors de prise avec le rouleau<B>32e</B> et impose, d'autre part, un mo ment de basculement au talon<B>62e</B> du chariot 53c, moment qui tend à éloigner les organes <B>57e</B> et 58c du rouleau<I>3</I>2<I>c</I> et à dégager le demi-écrou 61c de la vis mère 52c.
Toutefois, l'excitation du solénoïde<B>66e</B> déplace le bras 47c de manière à mettre l'arbre 46e du galet 45c en prise avec le rouleau<B>32e</B> et à dégager la barre d'embrayage<B>70e</B> du talon 62c, ce qui permet aux organes<B>57e</B> et 58c de venir porter contre le rouleau<B>32e</B> et au demi-écrou 61c d'entrer en prise avec la vis mère 52c, le tout par gravité.
La machine est pourvue d'un guide 162 qui est élastiquement appliqué contre le rou leau 32c par des ressorts 163. Ce guide 162 s'étend le long du rouleau<B>32e</B> et est muni à l'un de ses bords d'une lèvre 161 destinée à recevoir l'arête d'attaque d'une feuille -d'enre gistrement montée sur le rouleau<B>32e</B> et à son bord opposé d'une lame de dégagement 165 destinée à contribuer à l'enlèvement d'une feuille montée sur le rouleau après qu'on a inversé le sens de rotation de ce dernier, ainsi qu'on va. l'expliquer.
Considérant maintenant la fig. 13, on voit que le rouleau<B>32e</B> est muni d'un trait de re père 166 parallèle à l'axe dudit rouleau et destiné à définir circonférentiellement la po sition du bord d'attaque d'une feuille d'enre gistrement. 20c ainsi que de deux traits de re père 167 et<B>168</B> tracés tout autour du rouleau 32c et destinés à délimiter l'emplacement de la feuille dans le sens axial. Un bouton 169 claveté sur l'arbre 35c permet de faire tour ner à la. main ce dernier et., par conséquent, le rouleau 32c.
Cette forme de machine est. destinée à utiliser des feuilles d'enregistrement du type représenté en 20c à la fi-. 14. Cette feuille est caractérisée par le revêtement aimantable dont il a été question à propos de la feuille 20 ainsi que par une bande 170 de matière adhésive sensible à la pression située sur le verso et destinée à fixer de façon amovible une feuille 20c sur le rouleau 32c. La pré- senee de cette matière adhésive sert également à reconnaître le haut de la feuille.
Pour le fonctionnement de la machine, on amène ma nuellement le rouleau<B>32e</B> dans une position pour laquelle les traits de repère 166, 167 et 168 sont apparents, après quoi on pose une feuille 20e sur le rouleau, son bord d'attaque affleurant le trait de repère 166 et ses côtés s'encadrant entre les traits de repère 167 et 168.
On presse ensuite légèrement avec le doigt pour fixer le bord d'attaque de la feuille dans cette position sur le rouleau, puis on fait tourner le rouleau à l'aide -du bouton 169 jusqu'à ce que la feuille 20e enveloppe le rouleau 32c, son bord de fuite recouvrant le bord d'attaque, après quoi on commence l'exploration en excitant le solénoïde 66c, mettant ainsi en route le rouleau<B>32e</B> dans son mouvement rotatif et le chariot <B>53e</B> dans son mouvement de translation.
On fait reculer le chariot. 53r en saisis sant l'index<B>60e</B> avec. les doigts et en dépla çant 1e chariot<B>53e</B> sur la glissière axiale 54. Pour retirer la feuille, on fait tourner le rou leau 32e vers l'avant jusqu'à ce que le bord de fuite de la. feuille devienne visible, puis on fait tourner le rouleau à rebours au moyen du bouton 169. Comme la feuille a une ten dance naturelle à se dérouler, son bord de fuite s'écarte légèrement du rouleau 32c et est cueilli par l'arête de .dégagement 165 du guide 162.
On petit dès lors saisir le bord de fuite de la feuille avec les doigts et, tirant sur la feuille en même temps qu'on fait tour ner le rouleau 32c, on amène le joint adhésif entre la feuille et le rouleau en contact avec l'arête 165, ce qui a pour effet de dégager la feuille du rouleau et de la libérer. Lorsqu'on désire déchiffrer un enregistrement obtenu de la façon indiquée ci;dessus, on cadre à nouveau très soigneusement la feuille par rapport aux traits de repère 166, 167 et 168 et l'on recommence les manipulations de mise en place, à la suite de quoi la feuille se re trouve placée dans la position qu'elle occupait lors de l'enregistrement.
Quelle que soit la forme d'exécution, des moyens sont. prévus pour monter dans l'appa reil une feuille précédemment impressionnée, de manière à permettre la reproduction des renseignements qu'elle porte sans nul égard à ce quia pu lui advenir entre temps.
Cette mise en place exige en premier lieu l'établissement d'une liaison de commande entre le support .de la feuille et cette der nière, en second lieu le rétablissement de l'alignement entre les bords chevauchants de la feuille tel qu'il existait lors de la prise de son et en troisième lieu le rétablissement dut rapport primitif entre une piste enregistrée sur la feuille et l'organe de reproduction.
Dans les formes d'exécution A et B, la liaison de commande entre le rouleau et la feuille s'obtient par l'engagement des crochets du rouleau dans les trous correspondants de la feuille. Non seulement cette disposition assure la fixation du bord d'attaque de la feuille sur le rouleau, mais elle pourvoit aussi à, un cadrage rigoureux de la feuille dans le sens aussi bien périphérique que transversal, ce qui est très important pour les raisons qui vont être exposées.
Dans la forme C, la liaison entre la feuille et son support est réalisée par l'emploi d'un adhésif déposé sur le bord d'attaque, côté verso, de la feuille. Dans cette forme d'exécu tion, le cadrage tant périphérique qu'axial s'obtient par rapport à des traits de repère tracés sur le rouleau.
Lorsqu'une piste hélicoïdale est enregis trée sur une feuille montée ainsi qu'il a été dit sur son support, chaque spire de l'hélice est coupée par la ligne de chevauchement. Lorsqu'on replace la. feuille sur la machine après l'en avoir retirée, il faut que la fin de chaque spire soit rigoureusement alignée avec le commencement de la spire suivante. On y parvient principalement en disposant la feuille sur son rouleau, -de manière que l'un de, ses axes (c'est-à-dire son bord d'attaque) soit parallèle à l'axe du support.
Comme le bord de fuite est parallèle au bord d'attaque, lorsque la feuille se trouve roulée autour de son support et qu'elle prend la forme d'un cylindre de longueur uniforme (déterminée par la largeur de la. feuille), son bord de fuite tombe en position d'alignement avec le bord d'attaque. Ce résultat est. facilité par l'action des organes de lecture et de guidage qui, en balayant. la surface de la feuille, amènent son bord de fuite dans la position relative correcte par rapport au bord d'atta que même si la feuille a été pliée.
De plus, les brides prévues aux extrémités des rouleaux des machines A et B contri buent à l'alignement axial de la feuille sur toute la longueur (lu rouleau. Le caractère oblique des brides de la. machine B (qu'on peut d'ailleurs employer aussi sur la machine A) est particulièrement favorable à un gui dage précis de la feuille vers sa position sur le rouleau, car elles sont en contact. avec les deux couches de la feuille dans la. région de chevauchement et maintiennent ainsi de fa çon rigoureuse l'alignement axial de l'une des couches par rapport à l'autre.
L'alignement entre une piste enregistrée et l'organe enregistreur et reproducteur est rétabli, dans le cas des machines A et B, par l'effet mécanique de cadrage des brides extrêmes du rouleau, et ceci, joint au fait que la vis mère est positivement reliée au rou leau par la chaîne de transmission, signifie que quelle que soit. la position angulaire rela tive du rouleau après qu'une feuille a été remise en place, l'organe d'enregistrement et de lecture se trouve en contact d'exploration avec la piste antérieurement enregistrée. On obtient un résultat identique en cadrant ri goureusement la feuille dans le sens axial par rapport aux traits de repère tracés sur le rouleau de la machine C.
De plus, dans les machines des types B et C, on a prévu un mécanisme, applicable à toutes les formes, pour réaliser un réglage axial de la vis mère par rapport au rouleau. Une manipulation du bouton de réglage de la vis mère permet de s' acçorder sur une piste qui ne serait pas rigoureusement en alignement avec l'or gane reproducteur.
Cette possibilité est extrê mement utile, quelle que soit la machine lors que les dimensions de la feuille peuvent avoir varié par suite de conditions atmosphériques particulièrement défavorables, et elle est éga lement très précieuse clans la forme C de la machine, car elle dispense d'une extrême pré cision dans le cadrage tant axial que péri phérique de la feuille relativement à son sup port. On réalise un tel.
accord en montant une feuille impressionnée sur la machine, en disposant celle-ci pour la reproduction et en manipulant ensuite le bouton de réglage de la vis mère jusqu'à ce qu'on obtienne le vo lume maximum. On envisage de procéder en usine à un réglage du dispositif en réglant, ainsi qu'il vient d'être dit, la position axiale de la vis mère pour tenir compte des tolé rances de fabrication admises clans le méca nisme de lecture.
Une autre considération générale dont on s'est occupé dans toutes les formes d'exécu tion est le logement entre l'organe enregis- treur-lecteur et le rouleau du bord d'attaque d'une feuille après la. mise en place de celle-ci, des bords chevauchants de la feuille et d'au tres inégalités dans le rayon réel de la surface d'enregistrement.
Dans la forme A. de la machine, le cha riot tout entier peut basculer autour de la glissière axiale, l'organe enregistreur-lecteur étant en contact par son propre poids avec une feuille montée sur son rouleau et pouvant ainsi s'approcher ou s'éloigner librement de la surface cylindrique de l'enregistrement. Lorsque le bord d'attaque d'une feuille qu'on met en place vient se pincer entre le support et les pièces polaires, l'organe lecteur et le chariot se déplacent légèrement pour la re cevoir. De même, le chariot bascule chaque fois que les parties chevauchantes de la feuille passent sous ledit organe. Ce dernier et le chariot sont également libres d'osciller sur la glissière axiale en cas d'excentricité du rouleau lui-même.
Dans la forme B ,de la ma chine, en plus de la susdite liberté de mouve ment oscillatoire du chariot autour de la glis- sière axiale, les organes enregistreur et effa- ceur disposent d'une certaine liberté de mou vement différentiel du fait qu'ils sont montés sur un balancier. Le déplacement nécessaire pour loger, par exemple, un bord de la feuille est moindre que dans le cas de la machine < 1, du fait que le rouleau de la machine B pré sente une garniture élastique qui peut céder plus ou moins suivant la pression locale de contact entre la feuille d'enregistrement et la surface de cette garniture.
Comme on l'a signalé dans la partie des criptive du présent exposé, le chariot de la forme B peut se déplacer autour de la glis sière axiale sans affecter l'engrènement entre la vis mère d'avance et le demi-écrou corres pondant du fait que ce dernier est. monté élastiquement, ce qui tend à le maintenir en prise avec la vis mère indépendamment de variations minimes dans la position du cha riot par rapport à la vis mère.
Dans la forme C de la machine, l'ensemble du chariot peut de même basculer librement autour de la glissière axiale et, ici encore, le demi-écrou est élastiquement appliqué sur la vis mère, afin de le rendre indépendant de faibles va riations dans la position du chariot.
Il convient de noter ici que dans toutes les machines la lecture d'une piste s'effectue à travers la ligne de chevauchement dans le sens couche supérieure - couche inférieure. Comme la couche supérieure est. en consé quence sous tension, les organes enregistreur ou effaceur ne risquent pas d'accrocher un bord, comme cela se produirait si la rotation s'effectuait en sens inverse, c'est-à-dire si le bord d'attaque était à l'extérieur. Du fait que la lecture de la feuille s'effectue dans cette direction, il est possible de solliciter les organes en direction de l'enregistrement avec ime pression suffisante pour maintenir une intimité de contact assurant la fidélité de la reproduction.
Dans toutes les formes de ma chines décrites ici les organes lecteur et effa ceur sont maintenus contre la surface d'enre gistrement par leur propre poids. La garni ture représentée dans le cas de la forme B contribue à lnaiutenir cette intimité de con tact en permettant à la surface de l'enregis trement de se déformer légèrement au voisi nage immédiat des pièces polaires, ce qui per met au contact de se produire sur une plage et non sur un simple point ou une ligne, comme cela serait si la surface d'enregistre ment n'avait aucune souplesse. Il est vrai que malgré leur -minceur les feuilles d'enregistre ment procurent un .certain effet d'amortisse ment.
On remarquera également que dans cha cune des machines représentées on a. prévu des organes de guidage non tournants pour maintenir la feuille d'enregistrement sensible ment en contact avec le rouleau, au moins dans toute l'étendue d'une partie de la cir conférence de ce dernier. Ces guides, qui peu vent être fixés à faible distance du rouleau, comme dans les machines A et B, ou élasti- quement appliqués contre le rouleau, comme dans la machine C, servent non seulement à empêcher le bord de fuite de la feuille d'être accroché par d'autres pièces de l'appareil, mais aussi à effacer les plis de la feuille, ce qui, à son tour,
assure un alignement péri phérique rigoureux des parties chevauchantes de la feuille. Ils .contribuent aussi à rétablir l'alignement axial des parties chevauchantes de la feuille en forant celle-ci à se- confor mer à la surface cylindrique du rouleau et, par conséquent, à prendre la même position chaque fois qu'on la replace sur la machine.
Dans la forme A, on a prévu un dispositif pour amener des feuilles d'une position pri mitive .à l'intérieur d'un magasin dans une po sition d'engagement sur le rouleau, pour gui der la feuille pendant son séjour sur le rou leau et pour conduire finalement la feuille de son rouleau dans un second magasin après qu'elle a été explorée. On voit par là qu'on envisage de guider les feuilles non seulement lorsqu'elles sont en position sur leur support, mais aussi avant leur arrivée sur lui et après leur départ.
Dans la forme B, le chemin de guidage de la feuille est défini en partie par des éléments solidaires de l'enveloppe, élé ments qui non seulement constituent un cou- loir d'alimentation de la machine, irais aussi délimitent le parcours d'une feuille lorsqu'elle est éjectée de la machine.
Dans la forme C, on a représenté un mé canisme .dans lequel la mise en place d'une feuille sur son rouleau s'effectue manuelle ment, son cadrage s'accomplissant par des moyens visuels ainsi qu'il a été dit. Cepen dant, la forme C n'en comprend pas moins, comme toutes les autres d'ailleurs, un dispo- sitif destiné à coopérer avec le bord de fuite de la feuille d'enregistrement lorsqu'on fait tourner le rouleau à rebours.
Un tel disposi tif est particulièrement désirable lorsqu'on emploie des feuilles qui sont retenues par adhérence sur le rouleau, car la barre de dé gagement aide à dégager et séparer les par ties adhérentes de la feuille d'enregistrement et du rouleau.
Dans toutes les formes d'exécution, la plaque de dégagement contribue à détourner le bord de fuite du support lorsqu'on fait tourner celui-ci à rebours, et dans le cas des formes A et B elle aide au décrochage de la feuille; comme les crochets sont inclinés dans la direction de rotation normale, le décro chage s'effectue automatiquement lorsqu'on continue à faire tourner le rouleau au-delà de la position radiale pour laquelle la feuille entre en contact avec la plaque de dégage ment.
Pour l'installation initiale de l'une quel conque des machines décrites, il suffit de pla cer l'appareil en un point choisi pour la com modité de la personne qui devra. s'en servir, à le relier à une source de courant électrique, à brancher un microphone de dictée et un interrupteur à pédale commandant le solé noïde d'embrayage. Dans le cas de la forme A, on place un paquet de feuilles d'enregis trement vierges dans le magasin qui leur est affecté, les têtes de feuilles étant tournées vers le rouleau.
Les feuilles sont montées une par une sur le rouleau par la mise en action du mécanisme d'alimentation. Dans le cas des formes B et C, la mise en place s'effectue à la main, les perforations ou la bande adhésive indiquant quel bord de la feuille doit être Présenté le premier au rouleau.
Après qu'on a fermé l'interrupteur d'embrayage, le rou leau commence à tourner et le chariot à se déplacer par rapport au rouleau à une vitesse qui est déterminée par la vitesse de rotation du moteur et la construction du mécanisme de transmission. Lorsqu'on emploie des feuil les de format commercial, on a trouvé qu'on obtient une gamme convenable de .conditions de fonctionnement avec un espacement com pris entre quatre et douze lignes au centi mètre et une vitesse linéaire d'exploration de 10 à<B>25</B> cm par seconde.
Une exploration de huit lignes au centimètre à une vitesse .d'en viron 14 cm à la seconde donne, sur une feuille de format commercial, environ cinq minutes de dictée.
Pour l'enregistrement, on place l'inverseur multipolaire en position de prise de son et l'on commence à dicter au microphone après avoir fermé l'interrupteur d'embrayage. Pour reproduire la dictée prise, on opère exacte ment de la même manière, sauf qu'on .place l'inverseur multipolaire dans la position de lecture, inversant ainsi les connexions de l'amplificateur et démagnétisant l'organe effaceur.
On trouve un exemple de la souplesse et de la commodité de l'appareil pour la prise du courrier dans la facilité avec laquelle il est possible 'effacer .certains passages d'un message précédemment enregistré et de les remplacer par un texte nouveau. Si l'on a commis une faute dans la dictée, on rappelle le chariot en arrière soit semi-automatique- ment, soit à la main, jusqu'à un point quel que peu en amont du passage à effacer. On dispose l'appareil pour la reproduction et l'on ferme l'interrupteur d'embrayage jusqu'à ce qu'on entende la fin du texte qui. doit subsister.
A ce moment, on ouvre l'interrup teur d'embrayage, on dispose à nouveau l'ap pareil pour l'enregistrement, on ferme l'in terrupteur d'embrayage et l'on dicte le texte rectificatif dans le microphone de prise de son. Comme l'organe effaceur balaie la piste immédiatement en avant de l'organe inserip- teur et qu'il est excité tant que l'appareil est disposé pour i'enregistrement, le texte précé demment enregistré est effacé et l'inscription effacée est immédiatement réenregistrée sui vant le nouveau texte.
Lorsque .l'interrupteur d'embrayage est du type à pédale, ce cycle d'effaçage et de reprise de dictée peut se dé rouler avec une grande précision. Par exem ple, il est possible d'apporter des rectifica tions réduites à un simple mot qu'on rempla cera par un autre, et l'on obtient ainsi à l'au dition un enregistrement où rien ne révèle que. le texte n'a pas été enregistré d'un seul trait. Une autre preuve de la précision d'ali gnement qu'on obtient est le fait qu'on peut même remonter sur l'appareil un enregistre-, ment qu'on avait enlevé et le corriger par effagage et nouvelle dictée, ainsi qu'on vient de l'expliquer.
En plus de l'enregistrement et de la re production de textes .dictés tels qu'on peut les effectuer sur les appareils décrits, on en visage également :de les employer pour des enregistrements en plusieurs exemplaires.
Bien qu'il soit concevable pour un technicien d'utiliser l'appareil pour impressionner si multanément plusieurs feuilles du type lettre en branchant ensemble, pour cela, un nombre convenable d'éléments enregistreurs, on a trouvé que même sur une seule machine il est possible d'impressionner simultanément au moyen d'un seul et même organe enregistreur au moins .deux couches de feuilles; on monte deux feuilles vierges sur la forme cylindri que, ainsi qu'il a été dit précédemment à pro pos d'enregistrements simples, et lorsqu'on emploie la forme préférée de feuille d'enre gistrement sensibilisée d'un seul côté, on place les feuilles de manière que leurs faces sensibi lisées soient tournées l'une vers l'autre.
L'en registrement se fait à travers la partie for mant la .doublure de la feuille située à l'exté rieur.
Bien qu'on constate que l'enregistrement obtenu sur la couche sous-jacente soit légère ment plus flou que sur l'autre, cela n'a guère d'importance, car on peut toujours modifier l'intensité de l'audition dans de larges limites par une manipulation judicieuse de la .com mande du volume, et l'on conçoit donc aisé ment que le second enregistrement convient très bien comme copie à classer.
On petit voir, d'après ce qui précède, que l'on recueille des enregistrements magnéti ques, sous forme -de ce qui est en fait une piste hélicoïdale unique, sur des feuilles rec tangulaires pliables et froissables préalable ment cintrées à la forme cylindrique. Après qu'on a retiré la feuille et qu'on l'a déroulée, cette piste unique est divisée en sections qu'il est possible de rabouter par la suite en vue d'une reproduction continue.
Le déroulement et le raboutement peuvent tous deux s'effec tuer semi-automatiquement, .comme dans le cas de la forme d'exécution A représentée aux fig. 4 et 5, ou par déplacement d'une feuille à la main le long d'un trajet guidé, comme dans la forme B représentée aux fig. 8 et 9, ou le phis simplement par déplacement manuel et guidage visuel d'une feuille. comme dans la forme C représentée aux fi-. 12 et<B>13.</B>