CH272329A - Procédé de moulage en coquille et appareillage pour la mise en oeuvre de ce procédé. - Google Patents

Description

  Procédé de moulage en coquille et appareillage pour la mise en     #uvre    de ce     procédé.       La présente invention comprend un pro  cédé de moulage en coquille dans lequel on  utilise plusieurs coquilles en     deux    pièces, rem  plies par un four de fusion à trou de coulée  inférieur, ce procédé étant caractérisé par des  cycles d'opération, dans chacun desquels on  amène une coquille sous le trou de coulée du  four, ce trou est ouvert automatiquement dès  que la coquille a pris sa position de remplis  sage, on laisse la coquille dans la position  précitée pendant un temps déterminé au  moins égal au temps de remplissage, ledit trou  de coulée     est    automatiquement.

   fermé dès que  la coquille est remplie, on amène la coquille  en position d'ouverture en     laissant.    tomber la  pièce moulée pendant qu'on amène la coquille  suivante en position de remplissage et qu'on  referme cette dernière, les coquilles étant uti  lisées périodiquement, et dans un ordre déter  miné.  



  Il résulte de cette marche continue du four  des pertes de chaleur très réduites, donc une  très     grande    économie de combustible ou  d'énergie de chauffage. D'autre part, les opé  rations deviennent automatiques de même que  le mouvement de l'ensemble des coquilles et il  en résulte une économie de     main-d'oeuvre    im  portante.  



  Le procédé est très avantageux pour la  coulée d'alliages légers, mais il peut également  être utilisé avec toutes sortes de métaux.  



  L'invention comprend, en outre, un appa  reillage pour la. mise en     ceuvre    de ce procédé    qui est. caractérisé en ce qu'il comprend un  four de fusion muni d'un trou de     coulée    infé  rieur, un ensemble de coquilles identiques en  deux     pièces,    des moyens pour     supporter    ces  coquilles permettant de placer     l'unie    quelcon  que d'entre elles sous le trou de coulée, des       moyens    permettant. de donner au support de  coquilles un     mouvement    et un arrêt périodi  ques, de sorte qu'un arrêt se     fasse    lorsqu'une  coquille est.

   sous le trou de coulée et dure un  temps suffisant pour permettre le remplissage  de cette coquille, des moyens pour ouvrir suc  eessivement chaque coquille en synchronisme  avec le mouvement périodique     ci-dessus,    des  moyens pour fermer     successivement    chaque  coquille en synchronisme avec ledit mouve  ment. périodique, des moyens     pour    fermer et  ouvrir le trou de coulée pendant les arrêts et  en synchronisme     avec    les arrêts périodiques  du     support    de. coquilles.  



  L'ensemble de     ces    moyens peut être com  mandé par un dispositif moteur assurant une  marche automatique et complété par un dis  positif auxiliaire d'éjection des pièces mou  lées qui pourraient. se coincer en travers des  coquilles.  



  Dans une forme d'exécution de l'invention  particulièrement avantageuse, un dispositif  électromagnétique, dont la fermeture des cir  cuits est assurée par le mouvement de l'en  semble des coquilles, par le métal coulé dans  la coquille en fin de remplissage, et par la  position relative des deux     demi-coquilles,    com-      mande automatiquement l'ouverture et la fer  meture du trou de coulée.  



  Afin de bien faire comprendre l'invention,  on va décrire maintenant, en regard du dessin  schématique annexé, une forme d'exécution  donnée à titre d'exemple     seulement    et sans  aucun caractère limitatif de la portée de l'in  vention.  



  La     fig.    1 est     lune        vue    de face avec coupe  axiale partielle de l'appareil comportant deux  coquilles.  



  La     fig.    2 est une vue de face du même  appareil, l'une des coquilles étant sous le trou  de coulée.  



  La     fig.    3 est -une vue en plan du même  appareil suivant la ligne     III-III    de la     fig.    2.  La     fig.    4 est une vue schématique     d'un    dis  positif électromagnétique d'ouverture et de  fermeture du trou de coulée.  



  La     fig.    5 représente -une variante du dis  positif d'ouverture et de fermeture d'une  coquille.  



  A la partie inférieure d'un four 10 de fu  sion de l'alliage ou .du métal     -utilisé    pouvant  s'écouler par     -une    buse 11, se trouve disposé  un plateau 21 circulaire, mobile autour d'un  axe 23 tubulaire fixé sur un bâti 8.  



  Sur le plateau 21 sont fixés des bras 21'  portant les coquilles en deux pièces,     l'une    44  fixe, l'autre 45 mobile. Pour simplifier les  explications, on a représenté un plateau 21       porte-coquilles    ne comportant que deux co  quilles, mais il pourrait. y avoir un plus     grand          nombre    de coquilles; ce nombre étant condi  tionné par l'installation particulière à réaliser.  



  Le plateau 21 est supporté par une butée  1 à. billes ou par -une butée     lisse    reposant     elle-          même    sur un plateau 22 comportant un  bec 22'.  



  Le plateau 22 est solidaire d'une roue 24  hélicoïdale coaxiale au tube 23 et en prise  avec une vis 25.  



  La vis 25 est solidaire d'une     poulie    P co  axiale, la rotation de ladite poulie étant obte  nue à, partir d'un moteur     JI    dont. la poulie  entraîne une courroie 27.  



       L'entraînement    du plateau 21 est déter  miné par deux tocs 26 coulissant respective-    ment. dans une encoche de ce plateau 21 qui  les supporte. L'un des tocs 26 étant en prise       avec,    le bec 22', l'entraînement a lieu jusqu'à  ce que le toc correspondant. soit     soulevé    par  une rampe 28 supportée par le bâti 8. L'en  traînement     dli    plateau 21 ne reprend qu'après  un demi-tour du plateau 22, car, à ce moment,  le bec 22     vient    s'appuyer contre le deuxième  toc 26 reposant librement dans son logement.  



  Le dispositif assurant l'ouverture de la.       coquille        44--45    comporte un levier 33     tou-          rillonné    fou autour du plateau 22.  



  Le levier 33 peut être entraîné par le bec  22',     grâce    à un toc 26', coulissant verticale  ment dans l'épaisseur du levier 33, ce toc  étant soutenu par un ressort 34 qui permet  au toc 26 de s'effacer lorsqu'il est repoussé  par     lune    rampe 28' portée par -une glissière 38  double fixe et entre les branches -de laquelle  peut glisser librement le levier 33.  



  Le levier 33 est maintenu ou ramené en  position (lorsqu'il n'est     phis    entraîné) par un  câble 35 accroché à son extrémité. Le câble  35 passe sur. deux galets     42-43    fous fixés au  bâti, puis vient s'accrocher sur une palette 66  portée par un chariot 65 monté coulissant ho  rizontalement dans une glissière ménagée à.  travers le bâti 8. Le chariot 65 est maintenu  en position     déterminée    par un ressort 67 de  rappel fixé à l'une de ses     extrémités    au bâti  8 et à l'autre au chariot. 65.  



  La commande de la fermeture d'une     eo-          quille        44--45    est     assurée    au moyen d'une  came 55 en forme de spirale soutenue par des  bras 70 fixés au bâti 8.  



  Chacune des coquilles est. constituée dune  partie 44 fixe par rapport au plateau 21, et  d'une partie 45 coulissant sur des     tiges    46  horizontales. Cette partie 45 est portée par  une fourche 64 munie d'une tige coulissant li  brement dans un support 47 situé à l'extrémité  du bras 21'.  



  Une tige 53     peut    elle-même coulisser dans  l'axe de la fourche     6-1;    la tige 53 porte un  bout d'axe 50 sur lequel est. -engagée la four  che d'un levier 48' articulé sur un axe 49' et  dont l'autre extrémité porte -in galet 31 fou.      De plus, à l'extrémité du levier 48' est fixé  un ressort 30 constitué par une lame dont la.  position est réglable au moyen d'une vis 37.  



  Le dispositif d'ouverture et de fermeture  du trou de coulée petit être constitué par un  ensemble d'organes mécaniques (came,     leviers,     câble     passant    par le tube 23) commandé par  le mouvement relatif des plateaux 21 et 22;  dispositif qu'il est. à la. portée de l'homme de  métier de réaliser.  



  Aussi, va-t-on se borner à décrire un dis  positif     électromagnétique    très avantageux.  Au-dessus du bâti 10 du four (voir fi,-. 4),  un balancier 14 horizontal est. articulé autour  d'un axe 2, porté par un support. 2' fixe; le  balancier 14 est muni, à une extrémité, d'une  rainure hélicoïdale 13 dans laquelle pénètre  un axe 12' fixé sur la tige 72; à, son autre  extrémité, ce balancier     7.4    est articulé sur un  axe 7 porté par une pièce 6 formant l'extré  mité d'un bras     vertical    15 constitué par deux  tiges 15' filetées réunies par un tendeur 18 et  articulé par une pièce terminale 3 autour d'un  axe 9 porté par l'armature 17' mobile d'un  électro-aimant A.  



  En position normale de fermeture du trou  de coulée, c'est-à-dire tant que le courant ne  circule pas dans la bobine il, un ressort 20,  accroché sur la pièce 6 et sur un support 5  fixé au bâti, soulève l'armature 17' qui est  écartée de l'électro-aimant À en pivotant au  tour de son axe 4.  



  On a. représenté sur la     fig.    4 la position  de l'armature 17' loris de la coulée, le ressort  20 étant alors tendu.  



  Le dispositif d'ouverture du trou de cou  lée     comporte    un deuxième électro-aimant B  avec armature mobile 40 pivotant autour d'un  axe 41.  



  Le courant     alimentant    les     électro-aimants     .1 et<I>B</I> arrive par deux conducteurs     C-C'.     Tant que le plateau     221.        portant    les co  quilles tourne, le courant est normalement  coupé;     err    effet, dans un boîtier H, en ma  tière isolante par     exemple,    sont disposés des  contacts     D-E    fixes en face desquels sont des  contacts mobiles     D'-E'    portés par deux tiges  <I>T</I> coulissant dans le boîtier<I>H</I> et. dont l'autre    extrémité porte des contacts F' et G';

   deux       ressorts    S maintiennent les contacts     D-D',          E-E'    normalement écartés tant que deux  plots     F    et G conducteurs ne viennent pas  appuyer sur les     contacts    F' et. G', ce qui a  lieu lorsque le plateau 21 est arrêté et une  coquille sous le trou de coulée.  



  Les plots     F    et G sont. reliés par un     cireuit     convenablement isolé, figuré en grande partie  en tirets, et dont les extrémités .J et J' sont.  placées au niveau que doit. atteindre le métal  en fusion lorsque la. coulée dans la coquille  est terminée. Les extrémités J et J' sont,  d'autre part., reliées électriquement, à des tou  ches K et K (situées en arrière du plan de la  figure), lesdites touches venant en contact si  la coquille n'est pas parfaitement fermée.  



  Sur le conducteur C' sont placées deux  touches     L-L'    qui ne sont en contact que lors  que l'armature 40, munie d'un prolongement  40', vient     appuyer    sur L', c'est-à-dire tant que  le courant ne passe pas dans la bobine B.  



  Le dispositif ci-dessus fonctionne comme  suit:  Lorsque le plateau 21 s'est arrêté, de telle  sorte que la coquille     44-45    soit juste sous le  trou de coulée, les plots     F    et G ont soulevé  les plots     F'    et G' et leurs tiges T, les contacts       D-D',        E-E'    se trouvent fermés.  



  Le courant électrique circule dans la bo  bine     .1    en passant par     D-D'    et     L-L'.    L'ar  mature 17 est attirée et entraîne l'axe 7; le  balancier 14 pivote autour de son axe 2 en  soulevant, la tige 12 qui subit, de plus, une  petite rotation, par suite de la forme hélicoï  dale de la rainure 13.  



  Dès que la coquille est pleine, c'est-à-dire  que le métal en fusion atteint le niveau     J--J,     un courant, dérivé passe par     J---,T'    et.     E-E',     parcourt la bobine B qui attire l'armature 40,  ce qui interrompt. le courant en     L--L'.     



  L'électro-aimant À cesse d'être excité et. le  ressort 20 vient rappeler l'axe 7 qui entraîne  le balancier 14. lequel vient appliquer brus  quement la tige 12 sur     l'orifiee    du trou de  coulée. Cette tige 12 est animée, en outre,  d'une légère rotation qui facilite une ferme  ture étanche.

        Si, dans la position de coulée, la coquille  n'est pas parfaitement fermée, les contacts       Iï-Ii'    se touchent et, les points J et J' étant  réunis électriquement, tout se passe     comme    si  la coulée avait eu lieu, c'est-à-dire que     l'élec-          tro-aimant        B    entre en fonctionnement et  coupe le contact en     L        -L'    et, par suite, le cir  cuit d'alimentation de l'électro-aimant A qui,  par conséquent, n'agit pas sur l'armature 17'.  



  Le déplacement relatif des deux parties       -14---45    d'une     coquille    peut être réalisé de  différentes faons. La     fig.    4 montre une forme  de réalisation simple     applicable    pour la cou  lée d'une roue W; l'axe 50 porté par la tige  53 peut     coulisser    dans une rainure 50' de la  fourche 64. L'extrémité 53' de cet axe joue le  rôle de noyau     4u        moyeu    de la roue lorsque  la coquille est fermée pour la coulée.

   En fai  sant tourner le levier 48' autour de son axe  49' fixe, dans le sens des     aiguilles        d'une     montre, on voit qu'il détermine l'extraction de  la broche 53' avant d'entraîner la fourche 64  et la     demi-coquille    45.  



  La     fig.    5 concerne un dispositif d'ouver  ture plus compliqué. L'axe 50 est solidaire de  la fourche 64 et la, rotation du levier 48 au  tour de l'axe 49 fixe entraîne directement la  demi-coquille 45 qui glisse sur les broches 46.  Le levier 48 est disposé horizontalement et la  coquille     vue    de dessus. Un deuxième levier 52  est accouplé par une biellette 51 articulée au  levier 48. Le levier 52 pivote autour d'un axe  71 porté par la fourche 64 et entraîne -un axe  72 fixé sur la tige 53.  



  La rotation du levier 48 clans le sens des       aiguilles    d'une montre     entraîne    directement  la fourche 64 et la demi-coquille 45; la rota  tion consécutive du levier 52 entraîne l'axe  72 vers la droite, dont le dégagement de la  broche 58 centrale. En poursuivant le mouve  ment du     levier    48, le galet 57 tournant fou  sur l'axe 73 d'articulation vient buter sur un  levier 54 articulé sur -Lin axe 59, et celui-ci  entraîne un doigt 63 solidaire d'un manchon  56 coulissant librement sur la tige 53. Le  manchon 56 porte des     poinccons    62 qui éjec  tent la pièce moulée.

   Un. ressort 60 de rappel  assure la remise en position du levier 54 lors    de la fermeture de la coquille et une vis 61  de butée permet le réglage de la position du  levier 54.  



  L'appareil ci-dessus peut comporter, en  outre, très avantageusement une butée 29       (fig.    1 à 3) fixée sur le bâti du four, et cha  que     demi-coquille    45 une contrebutée 29' sus  ceptible de venir en contact avec la     première,     lorsque la coquille est fermée, ladite butée  29 laissant     iui    libre passage aux coquilles lors  qu'elles sont ouvertes.

   De     plus,    des lames 68       (fig.    3) élastiques verticales peuvent     passer     entre les     parties        44--45        d'une    coquille     ouverte,     de manière à provoquer la chute d'une pièce  moulée qui serait restée coincée en travers,  la chute de la pièce moulée ayant lieu par une       ouverture    69 ménagée sous la coquille.  



  Le fonctionnement général de l'appareil  décrit est. le suivant  Si l'on prend l'appareil dans la position  représentée sur la     fig.    3, et le moteur étant  en marche, le bec 22' entraîne le toc 26 avec  lequel il est en contact, la rotation des pla  teaux 21-22 ayant lieu dans le sens marqué  par les flèches. Le mouvement de rotation du  plateau 21 se poursuit jusqu'à ce que le toc  26 soit suffisamment soulevé par la rampe 28  pour ne     plues    être en contact avec le bec 22.  



  Pendant cette même partie du mouvement,  la coquille correspondant au toc 26 en contact  avec le bec 22' passera de la position ouverte  à la position fermée. En effet, le ressort 30  correspondant     vient    frotter contre la came 55  à partir de l'origine intérieure de la spirale;  à la fin du mouvement, la position du ressort  30 repoussant ,le levier 48 sera telle que repré  sentée à droite de la.     fig.    2.  



  La coquille     arrivant.    en face du trou 11' de  coulée est donc fermée et l'on verra que la co  quille opposée est ouverte, de sorte que la bu  tée 29' portée par la     demi-coquille    mobile  correspondante vient en contact avec la butée  29 fixe disposée pour déterminer l'arrêt précis  de la coquille en position de coulée.  



  Dès qu'une coquille est en position de cou  lée, la tige 12 de fermeture est     soulevée    par  le dispositif électromagnétique, comme il a été  décrit     plats    haut. La tige     1.2    ferme le trou de      coulée dès que     1e    métal a atteint le niveau des  contacts Durant toute la coulée, le pla  teau 21 est immobile puisque le bec 22' doit  faire un demi-tour avant. de rencontrer le  deuxième     toc:    26 et (lue la vitesse de rotation  du plateau 22 a, été déterminée, afin d'avoir  un arrêt suffisant, du plateau     porte-coquilles.     



  Durant la période d'arrêt du plateau 21,  le plateau 22 d'entraînement poursuit sa rota  tion; le bée 22' rencontre le toc 26' solidaire  du bras 33; le bras 33 est donc entraîné, le  câble 35 est donc tiré et il entraîne le chariot.  65 et sa palette 66     ;ï        l'encontre    du     ressort    67.  Ce mouvement se poursuit donc jusqu'à ce  que le toc 26' soit repoussé par la rampe 28',  de sorte que le toc 26' cesse sont contact avec  le bec 22'. La palette 66 entraîne le Galet, c c  qui détermine la rotation du levier 48 clé la  coquille opposée à celle qui est. en remplissage  sous le trou (le coulée.

   Cette position corres  pond à celle de     1a.        coquille    de gauche sur la       fig.    2, tandis que la     coquille    de droite, sur la  même figure, représente la position de la co  quille sous le trou de coulée avec la boîte<I>II</I>  à contacts actionnée par les contacts P et C  du moule.  



  Dès que la coquille opposée à la. coquille  en remplissage est ouverte, les butées 29 et 29'       cessent    d'être en contact, et le mouvement du  plateau 21 pourra reprendre lorsque le bec 22'  rencontre le toc 26 diamétralement opposé  à celui qu'il vient de quitter. Quand le pla  teau 21 reprend sa rotation, la fermeture de  la coquille qui     devra    être remplie de métal en  fusion est     assurée    tant. que le     ressort    30     cor-          respondant    de cette coquille frotte contre la  came 55.  



  Le mouvement     se    poursuit. clone à raison,  dans le cas représenté, d'un demi-tour du pla  teau     porte-coquilles    par tour de plateau d'en  traînement.     Aussitôt    après l'ouverture d'une  coquille et au cours du début de son mouve  ment de rotation, elle     ,rencontre    les lames élas  tiques 68 qui     passent    entre les     demi-coquilles          44-45    et. déterminent la chute d'une pièce  moulée qui     attrait    pu se coincer.  



  Le fonctionnement. de l'appareil décrit est  donc entièrement automatique. Il est bien en-    tendu que le chariot 65 de démoulage pour  rait être disposé de toute autre manière, et  notamment pour pouvoir actionner le levier       -I8    disposé en position. horizontale sur la     fig.        :5.     



  Lorsque le procédé est utilisé pour couler  de l'aluminium. ou des alliages d'aluminium,  la tige de fermeture du trou de coulée peut  être en fonte protégée par un enduit spécial  à. base de silicate de soude, de blanc     d'Espagne     et de graphite. Elle ne doit, être mise en ser  vice que lorsque l'enduit est parfaitement sec.  Cette tige repose sur un     siège    en graphite.  



  On     petit    utiliser le temps d'ouverture de  la coquille pour     netto;rer    et refroidir celle-ci  par jet d'air comprimé ou par arrosage selon  ].'importance des pièces     coulées.     



  Il est bien entendu (lue l'on     petit.    apporter  (les modifications à. l'appareillage décrit et  remplacer certains dispositifs par des dispo  sitifs jouant le même rôle, sans sortir du  champ d'application de l'invention. On peut  également, pour obtenir     tin    entraînement du  plateau     porte-eoquilles,    faire     a-irundispositif     assurant un léger freinage sur ce plateau.  Lorsqu'il. s'agit d'un ensemble de     deux    co  quilles, on pourrait, sans sortir du cadre de  l'invention, leur donner un mouvement, recti  ligne alternatif (au lieu de circulaire), de  manière à les amener successivement sous le  trou de coulée du four.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS: I. Procédé de moulage en coquille dans le quel on utilise plusieurs coquilles en deux pièces, remplies par un four de fusion à trou de coulée inférieur, ce procédé étant caracté risé par des c@-eles d'opérations, dans chacun desquels on amène une coquille sous le trou de coulée du four, ce trou est ouvert. automa tiquement dès que la. coquille a pris sa posi tion de remplissage, -on laisse la coquille dans la position précitée pendant im temps déter miné, au moins égal au temps de remplissage, ledit trou de coulée est automatiquement fermé dès que la.

   coquille est remplie, on amène la coquille en position d'ouverture en laissant tomber la pièce moulée, pendant qu'on amène la coquille suivante en position de remplissage, et qu'on referme cette der nière, les coquilles étant utilisées périodique ment et dans un ordre déterminé. II.

   Appareillage pour la mise en ceuvre du procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce qu'il comprend un four de fusion muni d'iun trou de coulée inférieur, un ensemble de coquilles identiques en deux pièces, des moyens pour supporter ces coquilles permet tant de placer l'une quelconque d'entre elles sous le trou de coulée, des moyens permettant de donner au support de coquilles un mouve ment et un arrêt périodiques, de sorte qu'un arrêt.

   se fasse lorsqu'une coquille est soles le trou de coulée et dure iuz temps suffisant pour permettre le remplissage de cette co quille, des moyens pour ouvrir successivement chaque coquille en synchronisme avec le mou vement périodique ci-dessus, des moyens pour fermer successivement chaque coquille en syn chronisme avec ledit. mouvement périodique, des moyens pour fermer et ouvrir le trou de coulée pendant les arrêts et en synchronisme avec les arrêts périodiques d11 support de coquilles. SOUS-REVENDICATIONS: 1.

   Procédé selon la revendication I, dans lequel on déplace l'ensemble des coquilles dis posées à intervalles égaux sur une circonfé rence horizontale, le mouvement des coquilles étant -un mouvement périodique régulier coupé d'arrêts d'une durée constante pendant laquelle a lieu la coulée dans une coquille. 2.

   Appareillage selon la revendication II, ca ractérisé en ce que le support .de ,coquilles est constitué par un plateau circulaire mobile autour de son axe vertical et sur lequel les coquilles sont réparties symétriquement, que les moyens d'entraînement sont constitués par -un plateau rotatif coaxial aii premier et l'en traînant par un bec susceptible d'entrer en contact avec des tocs coulissants portés par le support de coquilles et susceptibles d'être escamotés par frottement contre une came fixe. 3.

   Appareillage selon la revendication II, ca ractérisé en ce que le dispositif d'ouverture des coquilles est constitué par un chariot porte-palette commandé par un mécanisme en synchronisme avec les moyens d'entraînement de l'ensemble des coquilles et est animé d'un mouvement horizontal alternatif périodique, dans lequel ladite palette vient en prise avec une extrémité d'au moins un levier articulé sur le porte-coquilles, l'autre extrémité dudit levier entraînant une demi-coquille mobile qui est écartée de la demi-coquille fixe associée. 4.

   Appareillage selon la revendication II, caractérisé en ce que le dispositif de ferme ture des coquilles est constitué par une came horizontale en spirale contre laquelle frotte une des extrémités d'au moins un levier arti culé sur le porte-coquilles, l'autre extrémité de ce levier entraînant une demi-coquille mo bile. 5.

   Appareillage selon la revendication II, caractérisé en ce que les moyens pour ouvrir et fermer le trou de coulée sont constitués par un dispositif électromagnétique agissant sur la tige d'obturation du trou de coulée, les cir cuits électriques étant fermés et ouverts par contacts périodiques entre des plots fixes du bâti et des plots portés par le support de co quilles mobile, par contact entre des plots si tués dans chaque coquille et le métal en fu sion, et par contact entre des plots portés par les demi-coquilles fixe et mobile lorsque la eo- quille est ouverte. 6.

   Appareillage selon la. revendication II, dans lequel -une butée fixe prend appui contre l'une des butées portées par les demi-coquilles mobiles .lorsque l'une des coquilles arrive en position de coulée. 7. Appareillage selon la revendication II, ca ractérisé par un dispositif éjecteur auxiliaire constitué par des lames élastiques fixes qui s'engagent entre les deux parties d'une co quille après son ouverture.