Chaîne pour transporteurs.
La présente invention a pour objet une chaîne Galle pour transporteurs sans fin et, notamment, pour transporteurs employés dans l'industrie de la conserveïic pour déplacer des boîtes dans les diverses machines de traitement.
Dans ces transporteurs, les chaînes ont genéral eineiit des longiteurs importantes, de sorte que les jeux, mêmes réduits, qui appa raissent aux arfieulations entre leurs maillons, donnent lieu à des allongements qui rendent le fonctionnement défectueux et parfois impossible'.
L'apparition des jeux aux articulations des maillons est une eonséquenee de l'organisation actuelle de ces articulations.
Les portées des articulations sur les axes des maillons sont étroites et l'organisation de ces articulations est telle qu'elles présentent une faible résistance à l'action des déformations transversales.
L'un des buts de la présente invention est de remédier à ces inconvénients.
Selon la présente invention, la chaîne pour transporteurs, plut particulièrement destinée à être utilisée dans les industries de la conserverie, de la brasserie et autres, est caractéri- sée par le fait que les axes d'articulation des maillons sont solidarisés par soudure des flasques externes des maillons, de flacon que ces axes se comportent comme s'ils étaient d'une seule pièce avec lesdits flasques.
La description d'exemples de réalisation qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés, va bien faire comprendre comment ladite invention peut être mise en pratique.
Les fig. 1 et 2 montrent schématiquement des réalisations connues de chaînes Galle utilisées jusqu'à présent dans les transporteurs.
Les fig. 3 à 6 des dessins annexés représentent, à titre d'esemple seulement, des formes d'exécution de l'invention.
La fig. 7 est un schéma montrant, en plan, un appareil del conserverie qui utilise un transporteur sans fin à chaîne sur champ.
La fig. 8 est une coupe verticale transversale, à plus grande échelle, à l'endroit d'un hrin de chaîne de l'appareil de la fig. 7.
La fig. 9 est une vue en plan d'un préchauffeur montrant schématiquement le circuit transporteur par chaîne à mouvements saccadés.
La fig. 10 est une vue schématique en coupe, à plus grande échelle, d'une roue de renvoi de chaîne avec chambre de graissage étanche par joint hydraulique.
Les chaînes utilisées jusqu'à maintenant sont généralement constftuées soit comme montré par la fig. 1, soit comme montré par la fig. 2 des dessins annexés qui montrent deux articulations connues en coupe axiale.
Dans le cas de la fig. 1, on ménage à chacune des extrémités de l'axe d'articulation 1 deux parties décolletées la et lb. Sur les parties la sont engagés les flasques 2 du maillon interne et sur les parties lb sont engagés les flasques 3 du maillon externe. Les parties la sont des portées cylindriques ou tourillons sur lesquels pivotent les flasques 2; les parties lb pe, uvent être prismatiques ou cylindriques avec un ou plusieurs méplats qui les empêchent de tourner dans les perforations corres- pondantes des flasques 3. Les parties lb sont en outre fixées aux flasques 6 par sertissage, mandrinage ou par rivetage (cas représenté).
Dans le cas de la fig. 2, les tourbillons la sont supprimés et les flasques 2 sent entretoisés par une douille 4. Les extrémités de cette dernière sont engagées dans des perforations des flasques 2 sur lesquels elles sont fixées par sertissage, mandrinage ou par rivetage.
Dans le premier cas, l'usure de frottement est rapide tant sur les flasques 2 que sur les portées étroites la correspondantes de l'axe 1.
De plus, dans les deux cas, les parties lb et les extrémités de la douille 4 cessent rapide ment, du fait du matage des surfaces en contact et des oxydations, d'être rigidement fixées aux flasques 3 et 2. Dès que les jeux sont apparus, ils s'amplifient rapidement.
Dans la forme d'exécution d'une chaîne selon l'invention, bien montrée sur la fig. 3, la chaîne est à maillons internes et externes alternés.
Les flasques 2 des maillons internes sont entretoisés par deux douilles 4a dont les extrémités sont engagées dans des perforations des flasques et fixées, de facon à faire absolument corps avec ces derniers, par soudure en 5 et, éventuellement, en 6. A cet effet, on peut recourir à la soudure autogène, au chalumeau, on électrique, ou même à la brasure, en utilisant des montages appropriés permettant une exécution rapide et précise, et, an besoin, automatique.
L'axe d'articulation 1 est engagé dans les perforations des flasques 3 des maillons externes et dans la douille 4a, ses extrémités sont aussi fixées par soudure en 7 sur les flasques 3. Les surfaces exposées à l'usure sont ainsi la surfaee interne de la douille 4a et la surface externe de l'axe 1. Ces surfaces sont de grande étendue et travaillent à pression unitaire réduite, leur usure est donc très faible.
On peut, s'il y a lieu, monter des rouleaux 4b sur les douilles 4 utilisées comme tourillons, afin de réaliser une chaîne à rouleaux.
Certains des axes 1 peuvent être prolongés latéralemlent, comme montré en 2a sur la fig. 3, et soit d'un seul côté, soit des deux côtés de la chaîne, pour agir comme poussoir par exemple, ou pour permettre de relier la chaîne à des organes mécaniques quelconques.
Avec les chaînes perfectionnées comme décrit, les efforts appliqués sur les prolongements 2a sont répartis sur toute la chaîne, du fait que les axes 1 font absolument corps avec les flasques.
Dans la réalisation de la fig. 4, les maillons constituant la chaîne sont d'un type unique dont les extrémités constituent respectivement les flasques internes et externes. La chaîne se présente avec les faces externes de ces flasques dans un même plan et, en adoptant un sens de marche convenable (sens de la flèche), elle peut travailler sur champ en n'offrant aucune reprise brusque, au moins dans lin sens, pour les fonds des boîtes A qui reposent directement sur elle.
Les objets transportés ne peuvent être accrochés et détériorés si, pour une raison quelconque, ils sont retenus; la chaîne continue dans ce cas à glisser sous les fonds des boîtes A.
Dans une autre forme de réalisation de chaînes travaillant sur champ et les objets transportés reposant directement sur les flas cluses, par exemple pour la manutention syn ebronisée de bouteilles, les flasques 2 peuvent être de la forme voulue suivant l'objet à transporter, obtenue de préférence par découpage et emboutissage, et présentant des palettes de retenue ou de poussée, lesquelles ainsi établies présentent de grands avantages de rigidité et de durée sur les chaînes à paiettes rapportées de construction ordinaire.
Les douilles 4a des maillons internes peuvent être établies d'nue seule pièce avec les flasques 2 correspondants.
Cette particularité est possible aussi bien avec des maillons internes du type de la fig. 2 qu'avec des maillons à extrémités alternative ment internes et externes montrés par la fig. 4. La fig. 5 montre le premier cas et la fig. 6 le second. L'ensemble douille a et flas < jue 2 est, par exemple, obtenu par coulée d'un métal ou alliage approprié, notamment la fonte malléable ou l'acier fondu. Les axes 1 sont, bien entendu, soudés sur les flasques correspondants, comme déjà expliqué.
Un exemple d'applieation d'une chaîne, selon la fig. 4, travaillant sur champ, c'est à-dire avec les axes des roues de commande sertieaux ou sensiblement verticaux, est représenté aux fig. 7 et 8. La chaîne sans fin est montée sur des roues, telles que 10 et il, à axes verticaux ou sensiblement verticaux, de fanon à être fermée sur elle-même après des changements de directions multiples.
Certaines des roues, avec les dents desquelles engrène la chaîne, sont motrices pour imprimer à cette dernière un mouvement continu dans une enceinte 9 de traitement thermique et, par exemple, de préchauffage pour des bicî- tes de conserve il qui reposent sur les flasques supérieurs des brins de chaîne 8. Les boîtes. 1 sont maintenues verticalement entre des guides 13. Les brins de chaîne sont euxmêmes guidés par des profilés 14 et, par exemple, des profilés en U, comme montré par la fig. 8.
La chaîne horizontale 29 de transport, comme on le voit clairement sur la fig. 9, passe sur des roues de renvoi 26. Une roue 27 à axe déplaçable permet d'en assurer la tension. Une roue 28 est attaquée par un moteur approprié et entraîne la chaîne 29 dans son mouvement d'ensemble. Les roues 26 et 27 tournent folles sur leurs axes. La roue 28 de commande est, de préférence, munie seulement d'un petit nombre de dents et le nombre de ces dents est choisi inférieur à 12. Un mouvement continu de rotation, imposé par une transmission, un réducteur et un moteur quelconque, se transforme en une série de mouvements de traction qui imposent à la chaîne 29 un mouvement légèrement saccadé.
Les réeipilents R portés par la chaîne sont agités par de légères secousses au cours de leur passage dans le bac 21, ce qui améliore bt transmission de la chaleur entre le liquide de traitement et les récipients, d'une part, et, d'autre part, par agitation du contenu de ces récipients, améliore la transmission de la chaleur, à l'intérieur même du récipient dans son contenu. I1 est à remarquer que la construe- tion des chaînes ci-dessus décrites les rend particulièrement aptes à résister à ces secousses et à une tension très forte. Cette tension se répercutant sur les roues de renvoi, il est nécessaire que celles-ci soient parfaitement et constamment bien lubrifiées.
Dans ce but, le dispositif de lubrifieation des portées des roues 26 sur leurs axes 30 est clairement montré sur la fig. 10. L'axe 30, immobile, est fixé sur les supports 31 et 32. Un joint 33 assure l'étanchéité de la traversée de l'axe 30 et de la paroi inférieure de la cuve 21.
L'axe 30 est surmonté par la roue 26 dans la quelle est pratiqué un alésage 34, borgne.
L'alésage 34 forme une cloche s'emboîtant sur l'axe 30 et formant la portée 37 de la roue.
L'axe 30 supporte un graisseur 35 qui commimique avec la chambre 34 par le conduit axial 35 a. L'eau contenue dans la cuve 21 empêche lel lubrifiant, dont la densité est choisie inférieure à celle de l'eau, de s'échapper par la portée 36. Le lubrifiant est maintenu par cet effet dans la chambre 34 et autour de la portée 37. La lubrification obtenue est parfaite, bien que la roue de chaîne 26 soit plongée dans un milieu liquide et chaud. Le graissage est assuré de façon automatique et pour une longue durée.
L'avancement saccadé du transporteur à chaîne peut être réalisé pour tout dispositif mécanique tel que croix de Malte, cliquet et rochet, etc. Les portées lisses des roues de chaîne pourraient être remplacées par des portées à rouleaux, roulements à billes ou aiguilles.