FR2640904A1 - - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un amplificateur de force mécanique destiné à amplifier la force produite par un cylindre pneumatique. Il comporte une tige 50 reliée par une extrémité au piston du cylindre 12 et par son autre extrémité à une biellette 84 d'interconnexion qui est guidée partiellement dans des gorges complémentaires définies dans des plaques latérales parallèles et espacées. Une fois que la biellette a parcouru une distance prédéterminée, son extrémité la plus éloignée de l'extrémité de la tige du piston est arrêtée, ce qui provoque un basculement de la biellette 84 en amplifiant la force que celle-ci transmet à un coulisseau 32 portant un outil 30 tel qu'un poinçon. Domaine d'application : machines devant effectuer une course longue à faible charge et une course réduite sous une charge élevée, telles qu'un poinçon mécanique, etc.

Description

L'invention concerne un dispositif mécanique

pour l'augmentation d'une force linéaire. Plus particulié-

rement, l'invention implique une force délivrée par un cylindre pneumatique, dans lequel la sortie de charge du cylindre pneumatique est amplifiée et également dans lequel il est prévu un réglage suffisant de l'outil pour permettre à l'ensemble de l'appareil d'être engagé avec diverses

pièces demandant diverses courses, et dégagé de celles-ci.

L'art antérieur révèle une large diversité de dispositifs mécaniques pour l'augmentation d'une force délivrée à la main, par des moyens hydrauliques ou par d'autres moyens. En général, une petite force d'entrée est transformée en une force de sortie relativement plus grande. La force initiale est communément produite au moyen d'un dispositif entrainé par fluide qui utilise un milieu

de travail tel que de l'huile ou de l'air.

L'invention apporte un perfectionnement au mécanisme de multiplication de force montré et décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique N 3 680 400. Le brevet précité décrit un dispositif pour le cisaillage de blooms en métal, de forte section transversale. Par conséquent, la lame mobile de la cisaille doit parcourir une distance considérable pour effectuer un cisaillage propre et complet du bloom. La puissance pour l'action de cisaillage est délivrée par un arbre d'entraînement qui comporte une bielle montée sur excentrique, accouplée à un bloc à couteau. L'accouplement entre la bielle et le bloc à couteau est réalisé au moyen d'un mécanisme à vis logé principalement dans le bloc a couteau. Le mécanisme à vis comporte une source motrice indépendante qui est actionnée en synchronisme avec l'oscillation de la bielle. Lors de la course motrice, la bielle fait avancer la lame de la cisaille sur une courte distance. Normalement, lors de la course de retour de la bielle, la lame de la cisaille inverse son sens de déplacement; cependant, le mécanisme à vis loge dans le bloc à couteau maintient la position de la lame de cisaillage jusqu'à ce qu'elle puisse avancer d'un

autre pas lors de la course motrice suivante de la bielle.

Par conséquent, deux forces sont appliquées alternativement à la lame du couteau. Premièrement, il est appliqué une grande force produite par la bielle et, ensuite, une force

plus petite appliquée par le mécanisme à vis.

L'invention applique aussi une grande force et

une petite force à un coulisseau portant un outil.

Cependant, le mécanisme utilisé par la présente invention est beaucoup plus simple que le mécanisme présenté dans le brevet N' 3 680 400 précité. De plus, le coulisseau de la

présente invention utilise une seule source d'énergie.

Le brevet des Etats-Unis d'Amérique N 3 417 599 décrit et montre un outil de sertissage qui délivre deux charges différentes par l'action d'une seule tige d'actionneur. La tige de l'actionneur se déplace, sous l'effet de poignées d'un mécanisme à levier, actionnées à la main, de manière à comprimer une série de rondelles Belleville. Les deux rangées de rondelles Belleville appliquent une charge de compression à une partie d'une tête de sertissage. Une partie adjacente de la tête de sertissage reçoit une charge plus faible, car cette partie de la tête de sertissage est soumise à l'effet d'un jeu plus faible de rondelles Belleville. Par conséquent, un organe de fixation qui est soumis à l'outil de sertissage décrit dans le brevet N 3 417 599 précité reçoit deux forces de sertissage différentes par l'action des poignées

de l'outil à sertir.

La présente invention diffère de la sertisseuse à main décrite dans le brevet N 3 417 599 précité par le fait qu'une première charge est appliquée à un coulisseau pour le déplacer sur une plus grande distance. Une seconde charge est ensuite appliquée au coulisseau pour le déplacer sur une plus faible distance. Une seule tige de cylindre pneumatique est utilisée pour engendrer chacune des

conditions de charge du coulisseau.

Le brevet des Etats-Unis d'Amérique

N' 4 442 581 montre et décrit un dispositif de sertissage.

Le dispositif ou l'outil de sertissage est entièrement portatif et fait appel principalement à une configuration en pantographe pour développer un effet de levier mécanique

qui permet au mors de l'outil d'effectuer un travail utile.

Dans une forme particulière de réalisation de l'invention montrée sur la figure 4, un cylindre hydraulique est

utilisé pour appliquer la force d'actionnement à l'outil.

Une démultiplication mécanique est réalisée par l'utilisa-

tion d'un point d'appui coulissant identifié par la référence numérique 44. La direction de la course du point

d'appui 44 est lineaire sur tout son parcours.

D'autres dispositifs renforçateurs linéaires et libres sont connus dans l'art antérieur; par exemple, le brevet des Etats-Unis d'Amérique N 4 099 436 décrit un dispositif hydraulique de perçage dans lequel un poinçon est entraîné par un cylindre et un piston. L'agencement est tel qu'une petite pression appliquée à un second piston a pour résultat l'application d'une grande force par le poinçon à la tôle ou matière en feuille. Le piston inférieur est d'abord actionné par un fluide hydraulique

comprimé jusqu'à ce qu'il entre en contact avec la pièce.

Le piston supérieur, qui est actionné par de l'air comprimé, se déplace vers le piston inférieur de manière que sa tige de piston emprisonne le fluide hydraulique sous pression au-dessus du piston inférieur, et il ajoute sa propre pression à celle agissant déjà sur le piston inférieur. L'ensemble de l'action est commandé par une

valve à action retardée et par une valve à quatre voies.

La présente invention diffère du dispositif précité par le fait que le point d'appui mobile n'est pas entièrement linéaire sur tout son parcours. De plus, dans la présente invention, l'effet principal de levier ou de démultiplication mécanique est obtenu lorsque le point d'appui mobile s'arrête, alors que dans le dispositif du brevet N 4 442 581 précité, le mouvement mécanique s'arrête lorsque le point d'appui mobile désigné par la référence numérique 44 atteint une extrémité ou l'autre de la chambre de glissement qui guide le point d'appui 44. En outre, l'invention ne présente pas l'inconvénient associé

aux dispositifs à commande hydraulique.

Bien que l'invention soit décrite dans le contexte d'un outil ou poinçon pneumatique de perçage, il ressortira de sa lecture détaillée que l'augmentateur de force magnétique selon l'invention est susceptible d'autres

applications très diverses.

L'invention peut être décrite comme étant un augmentateur de force à utiliser dans toute application dans laquelle un outil doit parcourir une distance considérable sous l'effet d'une charge modérée, puis, durant la phase finale de sa course, l'outil est soumis à une grande force, ce qui lui permet d'effectuer un travail

utile sur une pièce.

L'invention comprend un actionneur pneumatique monté par une extrémité sur deux plaques latérales espacées. La tige de l'actionneur fait saillie entre les plaques latérales et est reliée à un bloc coulissant qui est lui-même relié à une plaque d'étrier présentant une rainure de came. Le bloc coulissant se déplace linéairement dans un jeu de glissières ou de gorges de guidage qui sont

situées dans les plaques latérales et orientées parallèle-

ment à la tige du cylindre. Une biellette de liaison comporte un galet de came fixé à une extrémité et qui interagit avec une gorge de came logée dans la plaque d'étrier. Un galet de came, qui suit une surface de came usinée dans l'une des plaques latérales, est fixé à la partie centrale de la biellette de liaison. L'extrémité de la biellette de liaison la plus éloignée de la plaque d'étrier contient un axe transversal d'appui qui interagit avec une butée fixée à une entretoise, permettant ainsi à l'aXe d'appui de devenir un point de pivotement pour modifier la direction de sa course et entrer dans une rainure qui est essentiellement perpendiculaire à l'axe longitudinal de la tige de l'actionneur. L'axe d'appui

contenant l'extrémité de la biellette de liaison est lui-

même relié de façon pivotante par un axe de pivotement à

une extrémité d'un coulisseau à mouvement alternatif.

Lorsque l'axe d'appui se loge dans la rainure prévue pour lui, la biellette de liaison est alors en position de délivrer une charge de grande amplitude au coulisseau qui, lui-même, contient un outil de travail fixe à l'extrémité du coulisseau opposée à l'accouplement de la biellette de liaison. Le coulisseau contenant l'outil coulisse dans deux guides ou gorges de guidage loges dans les plaques latérales. L'invention décrite ci-dessus permet à un coulisseau contenant un outil de disposer d'une grande amplitude de course ou de mouvement lineaire, ce qui lui permet de se dégager d'une pièce alors que, durant le parcours final de sa course, le coulisseau peut délivrer une charge de grande amplitude tandis que la course du

coulisseau est maintenue à un minimum.

Un objet principal de l'invention est de proposer un augmentateur de force mécanique qui utilise une source d'énergie pneumatique tout en étant assez compacte

pour une utilisation souple dans le lieu de travail.

Un autre objet de l'invention est de proposer un outil qui peut délivrer une force produisant un travail, comparable a celle que l'on trouve dans des dispositifs hydrauliques, tout en fonctionnant sur une alimentation en

air présente dans des installations industrielles classi-

ques.

Un autre objet de l'invention est de proposer un outil de perçage qui est commandé par un coulisseau à mouvement alternatif qui agit sous plusieurs conditions

sélectives de charge.

Un autre objet de l'invention est de proposer un tringlage entre le coulisseau portant un outil et l'actionneur pneumatique, qui permet au coulisseau de parcourir une grande distance sous l'effet d'une faible force, puis de parcourir une courte distance sous l'effet

d'une force augmentant notablement.

Un autre objet de l'invention est de proposer un moyen pour contrôler l'amplitude de la force qui est

délivrée par l'actionneur pneumatique.

Un autre objet de l'invention est de proposer un outil dont les pièces sujettes à une forte usure peuvent

être aisément remplacées.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemple nullement limitatif et sur lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective de l'invention sous la forme d'un ensemble à poinçon et matrice; - la figure 2 est une élévation, avec coupe et arrachement partiel, montrant les pièces mobiles de l'invention et l'étendue de leur course; - la figure 3 est une vue partielle en coupe à échelle agrandie suivant la ligne 3-3 de la figure 2, montrant la tige du cylindre pneumatique et les pièces qui lui sont reliées; - la figure 4 est une vue à échelle agrandie suivant la ligne 4-4 de la figure 2, le coulisseau et les pièces associées avec lesquelles il agit étant représentés en coupe; la figure 5 est une vue en coupe à échelle agrandie suivant la ligne 5-5 de la figure 2, montrant la biellette de liaison et les pièces qui lui sont reliées; - la figure 6 est une vue en coupe à échelle agrandie, suivant la ligne 6-6 de la figure 2, montrant les plaques latérales et leur interaction avec les pièces en mouvement qu'elles contiennent entre elles; - la figure 7 est une vue en perspective éclatée d'une extrémité du coulisseau et de sa liaison sur la biellette intermédiaire; et - la figure 8 est une vue à échelle agrandie de la structure entourée par le cercle de référence 8-8 sur la

figure 2.

En référence à présent aux dessins, et plus particulièrement a la figure 1, une application d'un augmnentateur de force mécanique qui englobe la forme de réalisation de la présente invention est illustrée. La réalisation montrée sur la figure 1 se présente sous la forme d'une poinçonneuse pneumatique utilisée pour le poinçonnage de trous dans une ou plusieurs épaisseurs de

tôle métallique ou de feuille de matières similaires.

Sur la figure 1, la référence numérique 10 représente l'ensemble de l'appareil qui contient la présente invention. L'appareil 10 dans son ensemble est un appareil de perforation pneumatique, plus communément appelé appareil de perforation. L'appareil 10 comporte un cylindre pneumatique 12 qui est actionné par un fluide tel que de l'air. Le cylindre pneumatique 12 est relié à une plaque 13 d'adaptation qui s'étend entre deux plaques

latérales 14 et 16 disposées parallèlement l'une à l'autre.

Les plaques latérales 14 et 16 sont maintenues espacées l'une de l'autre par plusieurs entretoises. Une entretoise supérieure 18 s'étend sur presque toute la longueur des plaques latérales 14 et 16. D'une manière similaire, une entretoise inférieure 20 constitue un support pour les bords inférieurs des plaques latérales 14 et 16. Une rigidité supplémentaire est apportée par des entretoises intermédiaires 22 et 24. Toutes les entretoises mentionnées ci-dessus sont avantageusement fixées aux plaques latérales 14 et 16 par des organes de fixation tels que des vis. Un tel agencement permet un démontage aisé de l'appareil 10 dans son ensemble, comme demandé. Un bâti 26 de support en forme de C est fixé et disposé perpendiculairement à la surface supérieure de l'entretoise supérieure 18. Le bâti 26 en C fait saillie vers l'avant en porte-à-faux et renferme fixement une matrice à bouton et une plaque 28 de soutien d'un élément de retenue. La matrice et la plaque 28 sont en alignement axial avec un poinçon 30 à verrou à billes qui est fixé à un coulisseau 32 au moyen d'un

ensemble 34 de retenue à verrou à billes.

La figure 2, qui est une vue latérale arrachée de l'ensemble de l'appareil 10, représente les pièces

mobiles de l'invention et les trajectoires de leur course.

Le cylindre pneumatique 12, qui est représenté sur le côté

de droite de la figure 2, est relié à la plaque d'adapta-

tion 13 par des vis 36. La plaque d'adaptation 13 est elle-

même fixée fermement aux plaques latérales 14 et 16 par des vis 38. L'entretoise supérieure 18 est fixée aux plaques latérales 14 et 16 par des vis 40. D'une manière similaire, l'entretoise inférieure 20 est reliée au bord inférieur des plaques latérales 14 et 16 par des vis telles que 42. Les entretoises intermédiaires 22 et 24 sont reliées aux plaques latérales 14 et 16 par des vis 44 et 46. Le A-ti 26 en C peut être aligné perpendiculairement à la surface supérieure de l'entretoise supérieure 18 et il peut être parallèle aux plaques latérales 14 et 16. Le bâti 26 en C est maintenu en position par des vis 48 qui sont ancrées

sur l'entretoise supérieure 18.

Le cylindre pneumatique 12 comporte une tige 50 s'étendant axialement, qui est conçue pour effectuer un mouvement axial dans les deux sens. Ce mouvement de la tige 50 est réalisé par l'action d'un piston (non représenté) loge dans le cylindre pneumatique. Une extrémité 52 de la tige renferme une lumière axiale 54 qui est fixée sur la plus grande partie de son étendue. Une cellule 56 de charge comporte une tige filetée qui coopère avec les filets de la lumière 54. La cellule 56 de charge comporte une extrémité élargie 58 en forme de carré qui est opposée à la tige filetée se vissant dans les filets de la lumière 54 de

l'extrémité 52 de la tige 50.

Une barre coulissante 60 est placée à proximité immédiate de la cellule de charge 56. La barre coulissante entoure partiellement l'extrémité 58 de forme carrée de la cellule de charge 56. On peut mieux voir la barre coulissante 60 sur la figure 3. La barre coulissante 60 comporte une extrémité en forme de fourche présentant des branches 62 et 64 qui s'étendent autour de l'extrémité 58 de forme carrée de la cellule de charge 56. Chacune des branches 62 et 64 comporte un bloc 65 en saillie vers l'intérieur qui s'ajuste dans une partie rentrante 66 de la cellule de charge 56. L'agencement d'enclenchement ou de verrouillage, venant d'être décrit, entre la barre coulissante 60 et la cellule 56 de charge permet un assemblage aisé tout en réalisant un accouplement positif entre la barre coulissante 60 et la cellule de charge 56 lorsque des charges sont appliquées dans une direction axiale qui est commune à la tige 50. Un bouton 68 de centrage est fixé à la partie centrale de la barre coulissante 60. Le bouton 68 de centrage présente une surface extrême sphérique 70 qui établit un point de contact avec la surface de la cellule de charge 56. Cet agencement est un procédé commun pour assurer que les charges transmises entre la barre coulissante 60 et la cellule 56 de charge sont essentiellement axiales durant le cycle d'avance ou de compression de la tige 50. Durant le cycle de retrait de la tige 50, les branches 62 et 64 portent contre la partie rentrante 66 de la cellule de

charge 56 comme montré sur la figure 3.

La barre coulissante 60 est placée et conçue pour coulisser dans une direction axiale le long de gorges ou glissières 72 et 74 de guidage. La gorge 72 est ménagée dans la paroi intérieure de la plaque latérale 14 et la gorge 74 est située de la même manière dans la paroi intérieure de la plaque' latérale 16. Les gorges 72 et 74 s'étendent sur la longueur des plaques latérales 14 et 16

et elles sont parallèles à la tige 50 du cylindre pneumati-

que 12.

Une barre 76 d'étrier est alignée sur l'axe longitudinal de la barre coulissante 60 à laquelle elle est reliée par des vis 78. La barre d'étrier 76 comporte une partie en forme de branche 80 qui s'étend vers le bas ainsi qu'on peut mieux le voir sur la figure 2. La branche 80 se place contre l'extrémité de la barre coulissante 60 et est montée sur celle-ci au moyen de vis. Une rainure de came 82 s'étendant verticalement parcourt la branche 80 de la barre

d'étrier 76.

Une biellette ou un bras de levier 84 d'inter-

connexion présente une extrémité supérieure 86 en forme de fourche. La biellette 84 d'interconnexion peut être vue en coupe transversale sur la figure 5. Un axe 88 est utilisé pour positionner un galet de came 90 entre des branches 92 et 94 de l'extrémité supérieure 86 de la biellette 84 d'interconnexion. Le galet de came 90 est monté de façon à se déplacer dans la rainure de came 82 de la barre d'étrier 76. La biellette d'interconnexion 84 comporte un galet de came 96 placé dans sa partie centrale. Le galet de came 96 est disposé sur un côté de la biellette 84 d'interconnexion comme vu sur la figure 2. Le galet de came 96 parcourt une gorge de came 98 qui est usinée dans la face intérieure de la plaque latérale 14 comme montré sur la figure 6. La configuration réelle de la gorge de came usinée 98 est

représentée en traits discontinus sur la figure 2.

L'extrémité de la gorge de came usinée 98 la plus proche du cylindre pneumatique 12 est étroite et l'extrémité opposée

est beaucoup plus large pour une raison expliquée ci-après.

L'extrémité inférieure de la biellette 84 d'interconnexion est réalisée d'une seule pièce avec un tourillon 100 disposé perpendiculairement à l'axe longitudinal de la biellette 84 d'interconnexion. Une broche 102 d'appui est placée par rapport au tourillon 100 de façon que son axe longitudinal soit parallèle à l'axe du tourillon 100. La broche 102 d'appui traverse également la partie de corps principal de la biellette d'interconnexion 84. Une partie de la surface extérieure de la broche 102 d'appui est à découvert à travers la partie de corps de la partie principale de la biellette 84 d'interconnexion. La partie à découvert de la broche 102 d'appui peut être mieux vue sur les figures 5 et 7. La broche 102 d'appui est immobilisée à l'intérieur du tourillon 100 par des anneaux 101 de retenue. En raison des charges élevées subies par la broche 102 d'appui, celle-ci est réalisée en acier de haute

qualité afin de pouvoir conserver une surface dure.

La figure 3, qui est une vue en coupe partielle suivant la ligne 3-3 de la figure 2, montre la liaison entre l'extrémité supérieure 86 de la biellette 84 d'interconnexion et la barre 76 d'étrier. Cette dernière est placée entre les branches 92 et 94 de la biellette 84 d'interconnexion et un axe 88 est utilisé pour positionner

le galet de came 90 à l'intérieur de la rainure de came 82.

Comme montré sur la figure 7, le tourillon 100 de la biellette 84 d'interconnexion est logé, par chacune de ses extrémités, dans des sièges cylindriques 104 et 106 de palier qui sont formés dans des extrémités 108 et 110

d'étrier du coulisseau 32.

La figure 7, qui est une vue en perspective éclatée, montre le tourillon 100 de la biellette 84 d'interconnexion et les sieges de palier 104 et 106 ménagés

dans les extrémités d'étrier 108 et 110 du coulisseau 32.

La figure 7 représente également des blocs 112 et 114 de retenue du tourillon qui sont appliqués en butée contre les extrémités d'étrier 108 et 110 du coulisseau 32. Les organes de fixation tels que 116 sont utilisés pour positionner les blocs de retenue 112 et 114 sur l'extrémité d'étrier du coulisseau. Il devient donc évident que le tourillon 100 de la biellette 84 d'interconnexion peut tourner librement dans les surfaces de palier présentées par les sièges 104 et 106 et les blocs complémentaires 112

et 114 de retenue.

Les figures 2, 4 et 7 montrent plus clairement le coulisseau 32 qui a été mentionné précédemment. Le coulisseau 32 est disposé de façon que son axe longitudinal

soit parallèle à l'axe de la tige 50 du cylindre pneumati-

que 12. Le coulisseau 32 est placé à l'intérieur de glissières ou gorges 118, 118a, 119 et 119a de guidage qui sont usinées dans les faces intérieures des plaques latérales 14 et 16. L'assemblage du coulisseau, comprenant les blocs de retenue 112 et 114, peut se déplacer librement sur l'étendue longitudinale des glissières ou gorges 118,

118a, 119 et 119a de guidage.

La figure 4, qui est une vue en coupe suivant la ligne 4-4 de la figure 2, montre la surface du fond des gorges 118 et 119 entre lesquelles le coulisseau 32 est placé. Etant donné que la biellette 84 d'interconnexion doit effectuer un mouvement d'articulation sur une certaine plage angulaire, une cavité 120 est prévue entre les extrémités d'étrier 108 et 110 pour établir un jeu pour l'articulation de la biellette intermédiaire 84 pendant que la tige de piston se déplace d'un point à un point opposé

du coulisseau 32.

La figure 4 montre l'entretoise inférieure 20

en position entre les plaques latérales 14 et 16. L'entre-

toise inférieure 20 comporte un bossage 126 en porte-à-faux orienté vers le haut qui est relié fermement à l'entretoise inférieure 20. Le bossage 126 peut être usiné en tant que partie intégrante de l'entretoise inférieure 20, ou bien on peut utiliser d'autres moyens le reliant fermement à l'entretoise inférieure 20. Le bossage 126 est aligné sur l'axe central de l'entretoise inférieure 20 comme montré sur la figure 4. Une barre d'usure 128 est en butée contre une surface 130 alignée verticalement du bossage 126. La barre d'usure 128 est reliée au bossage 126 par un organe de fixation, tel qu'une vis 132. En variante, l'assemblage de la barre d'usure 128 et du bossage 126 peut être place

dans une rainure (non représentée) ménagée dans l'entre-

toise inférieure 20 et maintenu rigidement en position par des organes de fixation appropriés. Un tel agencement permet un remplacement rapide de la barre d'usure 128 qui

est soumise à des concentrations de charge élevée.

L'entretoise inférieure 20 comporte aussi une barre 134 de renversement comme montré sur la figure 2. La barre 134 de renversement est placée à distance par rapport à la surface avant de la barre d'usure 128. Une gorge bien définie 136 est donc formée par l'écartement entre la barre 134 de renversement et la barre d'usure 128, pour une raison expliquée ci- après. Etant donné que la barre de renversement 134 est une pièce critique à contrainte élevée, il a été prévu un agencement permettant son remplacement aisé sans qu'il soit nécessaire de démonter l'ensemble de l'appareil 10. La partie de base de la barre 134 de renversement peut être de configuration cylindrique ou rectangulaire. La barre 134 de renversement s'étend à travers l'entretoise inférieure 20 comme montré sur la

figure 2, ce qui permet un accès aisé pour le remplacement.

Un organe de fixation, tel qu'une vis 138, est utilisé pour ancrer fermement la barre 134 par rapport à l'entretoise

inférieure 20.

La figure 8 est une vue a échelle agrandie avec coupe partielle suivant l'étendue circulaire définie par le cercle de référence 8-8 de la figure 2, la plaque latérale 14 étant enlevée. La biellette 84 d'interconnexion est représentée en coupe transversale, de même que la broche 102 d'appui. La broche 102 d'appui s'ajuste a glissement dans un alésage cylindrique 140 qui est normal à l'axe longitudinal de la biellette 84 d'interconnexion. Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 8, une partie de la paroi latérale du tronçon central de l'alésage 140 est enlevée pour former une partie rentrante 146, ce qui permet à une partie importante de la surface extérieure de la broche 102 d'appui d'être mise à découvert comme également montré sur la figure 7. Une zone supplémentaire de la broche 102 d'appui est mise à découvert par une rainure 142 qui est

située dans l'extrémité de la biellette 84 d'intercon-

nexion. La rainure 142 est située sur l'axe central entre les extrémités du tourillon 100 qui forme une partie de

l'extrémité inférieure de la biellette 84 d'interconnexion.

La rainure 142 est d'une largeur et d'une profondeur suffisantes pour permettre le passage de la barre 134 de renversement. Par conséquent, la rainure 142 permet la mise à découvert d'une petite partie de la surface extérieure de la broche 102 d'appui et la partie rentrante précitée 146 permet la mise à découvert d'une grande partie de la

surface extérieure de cette broche 102 d'appui.

La figure 8 montre la gorge 136 qui est formée par la distance comprise entre la barre d'usure 128 et la barre de renversement 134. La gorge 136 permet à la broche

102 d'appui d'y pénétrer sans s'y bloquer réellement.

En se référant de nouveau aux figures 2 et 6, on peut voir que la barre 134 de renversement fait saillie vers le haut dans l'espace même occupé par le coulisseau 32. Par conséquent, la gorge 124 du coulisseau 32 a été réalisée le long du dessous de ce coulisseau 32 pour permettre le passage de la barre 134 de renversement ainsi que de la barre d'usure 128 et de son bossage 126 de soutien. Durant l'assemblage de l'appareil 10 dans son ensemble, la cellule de charge 56 peut être fixée à l'extrémité de la tige 50 faisant partie du cylindre pneumatique 12. La barre d'étrier 76 peut ensuite être

fixée & la barre coulissante 60 au moyen des vis 78.

L'extrémité carrée 58 de la cellule de charge 56 peut être amenée en position entre les blocs 65 des branches 62 et 64

de la barre coulissante 60. Le sous-ensemble décrit ci-

dessus peut ensuite être mis en place dans les gorges 72 et 74 qui ont déjà été placées à distance l'une de l'autre par la mise en place del'entretoise supérieure 18 et de l'entretoise intermédiaire 22 entre les plaques latérales 14 et 16. Un flasque 144 du cylindre pneumatique 12 est ensuite boulonné sur la plaque extrême 16 au moyen de vis 36, un élément isolant 148 étant placé entre eux. La biellette d'interconnexion 84 est ensuite reliée à l'extrémité du coulisseau 32, de même que le sont les blocs de retenue 112 et 114, et les vis 116 sont utilisées pour immobiliser les blocs de retenue 112 et 114. Le coulisseau 32 et les pièces qui lui sont associées sont placés dans les gorges 118, 118a, 119 et 119a qui sont usinées dans les plaques latérales respectives 14 et 16. L'entretoise intermédiaire 24 et l'entretoise inférieure 20 peuvent être mises en place au moyen des vis 46 et 42. Les galets de came 90 et 96 peuvent ensuite être mis en place dans la biellette d'interconnexion 84 au moyen de trous d'accès ménagés dans l'une des plaques latérales 14 et 16 ou dans ces deux plaques. La position réelle des trous d'accès n'est pas montrée sur les dessins. De la même manière, la broche 102 d'appui peut être mise en place dans l'alésage de la biellette 84 d'interconnexion avant ou après que celle-ci a été mise en place dans l'ensemble de l'appareil 10. L'un des objectifs de l'invention est d'offrir un outil qui puisse rapidement être amené en position par rapport à une pièce et éloigné de cette position, tout en ayant une puissance suffisante pour effectuer un travail utile sur la pièce. Les étapes suivantes de fonctionnement de l'invention font apparaître comment l'appareil 10 dans son ensemble atteint les objectifs de l'invention, exprimés précédemment. Le mode de fonctionnement est présenté dans

les paragraphes suivants.

Il n'est pas nécessaire que le cylindre pneumatique soit décrit en détail, car il est classique par le fait qu'un piston est relié à la tige 50. Le piston et la tige 50 qui l'accompagne se déplacent dans un sens ou dans l'autre suivant la face du piston vers laquelle un fluide tel que de l'air est introduit. Dans la position de départ du présent dispositif, la tige 50 est rétractée dans le cylindre pneumatique 12 jusqu'à ce que la biellette d'interconnexion 84 prenne la position représentée en traits mixtes sur la figure 2. Dans cette position, le

galet de came 96, qui est reliée à la biellette d'intercon-

nexion 84, se déplace sur la surface inférieure de la gorge de came 98. La surface à découvert de la broche 102 d'appui n'est en contact avec aucune pièce adjacente quelconque de l'appareil 10. De plus, le galet de came 90, qui est situé

vers l'extrémité supérieure de la biellette 84 d'intercon-

nexion, est placé dans la partie inférieure de la rainure de came 82. Le coulisseau 32 s'est déplacé vers la droite, comme vu sur la figure 2, laissant une place amplement suffisante pour insérer une pièce entre le poinçon 30 à verrou à billes et la butée de matrice et la plaque 28 de retenue. En variante, l'appareil complet peut être amené en position audessus d'un ensemble de tôle de métal devant être percé, au moyen d'un certain type de dispositif de levage (non représenté) auquel l'ensemble de l'appareil 10 peut être suspendu. Lorsque de l'air est introduit en arriere du piston à l'intérieur du cylindre pneumatique 12, la tige 50, la biellette d'interconnexion 84 et le coulisseau 32 se déplacent tous à une vitesse choisie quelconque vers la gauche comme montré sur la figure 2. Le mouvement choisi des éléments précités se poursuit jusqu'à ce que la broche 102 d'appui entre en contact avec la face de la barre 134 de renversement et tombe dans la gorge 136, comme montré sur la figure 8. Etant donné que l'extrémité inférieure de la biellette 84 d'interconnexion est à présent prise dans la gorge 136 et ne peut pas se déplacer davantage vers la gauche après que la broche 102 d'appui a été introduite entre la barre 134 de renversement et la barre d'usure 128, la biellette 84 d'interconnexion tourne sur le tourillon 100 et la broche 102 d'appui vers une position verticale et prend finalement une pente négative en atteignant la fin de la course. Le coulisseau 32 a à présent parcouru la plus grande partie de sa distance de parcours, permettant ainsi à l'extrémité du poinçon 30

d'entrer dans la pièce et d'y percer un trou.

Lorsque la broche 102 d'appui entre en contact avec la face de la barre 134 de renversement, elle commence à se déplacer vers le bas jusque dans la gorge 136. La broche 102 d'appui pénètre dans la gorge 136 jusqu'à ce que sa surface soit totalement en contact avec la face de la barre d'usure 128. Immédiatement, la broche 102 d'appui devient le point d'appui pour une grande force mécanique qui est délivrée au coulisseau 32. La grande force est généree du fait que l'extrémité inférieure de la biellette 84 d'interconnexion s'est fixée dans son mouvement précédent de translation alors que l'extrémité supérieure de la biellette 84 d'interconnexion se déplace encore sous l'effet de l'extension de la tige 50 depuis l'intérieur du cylindre pneumatique 12. A titre d'exemple, la distance du point d'appui à la ligne de force délivrée par la tige 50 à l'extrémité supérieure de la biellette 84 d'interconnexion est approximativement dix fois égale à la distance du point d'appui à la ligne de force qui est délivrée au coulisseau 32. Par conséquent, le coulisseau 32 se déplace lentement vers la gauche sous l'effet d'une force exercée le long de l'axe central de ce coulisseau 32, laquelle force est approximativement dix fois plus grande que la

force générée par la tige 50 du piston en extension.

En revenant à présent au moment o la broche

102 d'appui entre en contact avec la barre 134 de renverse-

ment, le galet de came 96 a pénétré dans la partie de la gorge ou rainure de came 98 o cette rainure 98 s'élargit et le galet de came 96 peut donc parcourir librement une

trajectoire en courbe pendant que la biellette 84 d'inter-

connexion tourne sur la broche d'appui 102. Lorsque le galet de came 96 commence sa course en courbe, le galet de came 90 commence un mouvement linéaire de montée- et de descente dans la rainure de came 82 ménagée dans la barre

d'étrier 76.

Par conséquent, l'ensemble de l'appareil 10 utilise une source de forces pneumatiques pour déplacer le

coulisseau 32 sous plusieurs conditions de charge.

Premièrement, le coulisseau 32 se déplace à une vitesse choisie sous une charge relativement faible qui est essentiellement d'une amplitude égale à la charge générée par la tige 50 du cylindre pneumatique 12. Deuxièmement, lorsque la broche 102 d'appui entre en contact avec la barre 134 de renversement, le coulisseau 32 ralentit pour effectuer un mouvement beaucoup plus lent; cependant, la charge délivrée a augmenté d'environ 10 fois du fait de la relation entre le point auquel la charge est appliquée à la biellette d'interconnexion 84 et le point auquel le coulisseau 32 est relié à la biellette d'interconnexion 84

par l'intermédiaire du tourillon 100.

Pour le contrôle des charges réelles ren-

contrées par le poinçon 30, l'appareil a été équipé d'une cellule de charge 56 qui est placée de façon à détecter les forces de compression qui apparaissent lorsque la tige 50 se déplace vers l'extérieur du cylindre pneumatique 12. De plus, la cellule peut être utilisée pour détecter si le

poinçon 30 est réellement entré en contact avec la pièce.

La détection et la détermination de la présence ou non d'une piece, et en outre dans une position appropriée, sont d'une importance croissante au fur et à mesure que

l'automatisation se répand.

Bien qu'un cylindre hydraulique utilisant un liquide tel que, par exemple, une huile, puisse être utilisé dans la présente invention, les inconvénients d'un système de génération de force basé sur un liquide sont évidents. Un cylindre hydraulique alimenté en liquide doit être muni d'un réservoir pour la retenue du liquide. De plus, une source auxiliaire d'énergie, telle que de l'électricité, doit être fournie pour faire tourner la

pompe qui délivre le liquide au cylindre hydraulique.

Ensuite, l'aptitude à porter l'ensemble de l'appareil 10

est également diminuée et l'appareil devient encombrant.

Une autre raison de l'utilisation d'un fluide tel que de l'air est sa disponibilité ainsi que l'absence de la nécessité d'un nettoyage, comme cela est presque toujours le cas lors de l'utilisation d'un liquide tel que de l'huile. L'appareil 10 est aussi peu volumineux que des dispositifs hydrauliques antérieurs et il peut être alimenté par le raccordement du mécanisme de distribution (non représenté) du cylindre pneumatique directement à un circuit d'alimentation en air d'une usine, lequel circuit passe normalement par tous les emplacements à l'intérieur d'une usine. L'appareil 10 peut, tout en utilisant une pression d'air de 550 kilopascals, percer un trou oblong de 8,6 mm par 15 mm à travers une matière ferreuse de 1,5 mm

ayant une résistance à la traction de 4921 kg/cm2.

Il convient également de noter que l'appareil dans son ensemble peut être aisément adapté à une application nécessitant une course plus longue par simple augmentation de la longueur globale des plaques latérales 13 et 14 et des entretoises et du bâti en C associés et par l'utilisation d'un cylindre ayant une course dont la

longueur est augmentée de façon appropriée.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'augmentateur de force mécanique

décrit et représenté sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Augmentateur de force mécanique a utiliser avec un outil qui effectue un travail sur une pièce, caractérisé en ce qu'il comporte un cylindre (12) entraîné par un fluide ayant une tige (50) entraînée par un piston, ladite tige pouvant effectuer un mouvement linéaire dans plus d'un sens, deux plaques latérales espacées (14, 16) de support destinées à supporter le cylindre entraîné par fluide et à maintenir entre elles la tige entraînée par un piston, des moyens (72, 74) de guidage étant réalisés d'une seule pièce avec les deux plaques latérales espacées de support, une barre coulissante (60) reliée à la tige entrainée par un piston afin d'effectuer un mouvement lineaire le long des moyens de guidage des deux plaques latérales espacées de support, un moyen à came (76) relié à une extrémité de la barre coulissante, un coulisseau (32) placé dans les moyens de guidage des deux plaques latérales espacées de support et destiné à effectuer un mouvement alternatif lineaire dans les moyens de guidage, un moyen (84) d'-interconnexion ayant une première extrémité et une extrémité opposée (86) qui est reliée au moyen à came, ladite première extrémité communiquant sélectivement avec le coulisseau afin que le mouvement de la tige entraînée par un piston soit transmis au coulisseau, une entretoise inférieure (20) occupant la distance entre les deux plaques latérales espacées du support auxquelles elle est reliée rigidement, un moyen de butée (134) fixé à l'entretoise inférieure et définissant une gorge (136) destinée à

interagir avec ladite première extrémité du moyen d'inter-

connexion, et des moyens (102) associés à la première extrémité du moyen d'interconnexion afin d'interagir avec la gorge définie par le moyen de butée de manière que la force délivrée par la tige soit amplifiée et transmise au coulisseau.

2. Augmentateur de force mécanique selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre plusieurs entretoises (18, 20, 22, 24) montées entre les deux plaques latérales espacées de support, au moins l'une des entretoises étant une entretoise inférieure (20), une plaque extrême (13) reliée à une extrémité des deux plaques latérales espacées de support, le cylindre entrainé par fluide étant relié & cette plaque extrême, les moyens de guidage comprenant un premier guide situé le long d'une surface intérieure de chacune des deux plaques latérales espacées de support, et un second guide placé à distance du

premier guide et conçu pour recevoir le coulisseau.

3. Augmentateur de force mécanique selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen de butée comprend en outre une barre de renversement (134) montée sur l'entretoise inférieure, une barre d'usure (128) reliée à l'entretoise inférieure à une distance prédéterminée de la barre de renversement, cette dernière et la barre d'usure étant disposées à distance l'une de l'autre afin de définir ladite gorge (136) destinée à interagir avec ladite première extrémité des moyens d'interconnexion, le coulisseau comportant un outil (30) monté sur une première extrémité et des moyens (100) de tourillonnement montés sur son extrémité opposée, des moyens de pivotement (104, 106), complémentaires de ladite première extrémité du moyen d'interconnexion, étant destinés à interagir avec la gorge définie par la barre de renversement et la barre d'usure afin qu'une force linéaire délivrée par la tige entraînée par un piston pendant que cette tige se déplace dans un premier sens soit augmentée en amplitude et appliquée par le coulisseau à l'outil monté sur ladite première extrémité

du coulisseau.

4. Augmentateur de force mécanique selon la revendication 1, caractérisé en ce que les premier et second guides sont disposés parallèlement à l'orientation

de la tige entraînée par un piston.

5. Augmentateur de force mécanique selon la

revendication 3, caractérisé en ce que le moyen d'intercon-

nexion comprend une biellette (84) d'interconnexion ayant une extrémité (86) couplée au moyen à came et une extrémité opposée couplée aux moyens de tourillonnement du coulisseau afin que le mouvement de la tige entraînée par un piston soit transmis au coulisseau, et un moyen (102) relié à une extrémité de la biellette d'interconnexion afin d'interagir sélectivement avec la gorge qui est définie entre la barre de renversement et la barre d'usure, de façon qu'une force délivrée par la tige entraînée par un piston soit augmentée en amplitude et transmise à l'outil par l'intermédiaire du coulisseau.

6. Augmentateur de force mécanique à utiliser avec un outil (30) qui effectue un travail sur une pièce, caractérisé en ce qu'il comporte un cylindre à fluide (12) ayant une tige (50) entraînée par un piston et pouvant effectuer un mouvement alternatif linéaire, deux plaques latérales (14, 16) maintenues écartées l'une de l'autre, plusieurs entretoises (18, 20, 22, 24), comprenant une entretoise inférieure (20) fixée aux deux plaques latérales et occupant la distance comprise entre elles, une plaque extrême (13) montée sur une extrémité des deux plaques latérales, le cylindre à fluide étant relié à la plaque extrême afin que la tige entraînée par un piston s'étende entre les deux plaques latérales, ces dernières renfermant deux jeux de gorges complémentaires (72, 74) de guidage, une barre coulissante (60) couplée à une extrémité de la tige entraînée par un piston afin d'exécuter un mouvement alternatif linéaire le long d'un premier des deux jeux de gorges complémentaires de guidage des deux plaques

latérales, le premier des deux jeux de gorges complémen-

taires de guidage étant disposé parallèlement à l'orien-

tation de la tige entraînée par un piston, une barre (76) de came reliée a une extrémité de la barre coulissante et présentant une rainure (82) de came, un coulisseau (32) monté de façon à exécuter un mouvement alternatif linéaire dans l'autre des deux jeux de gorges complémentaires de guidage contenus dans les deux plaques latérales, le coulisseau ayant un outil (30) fixé à une première extrémité et des moyens de tourillonnement (100) reliés à son autre extrémité, une biellette (84) d'interconnexion ayant une extrémité (86) couplée à la barre de came et une extrémité opposée couplée aux moyens de tourillonnement du coulisseau afin que le mouvement de la tige entraînée par un piston soit transmis au coulisseau, ladite biellette d'interconnexion comportant un galet de came (90) monté dans la rainure de came de ladite barre de came, un galet de came (96) étant placé entre les deux extrémités de la biellette d'interconnexion et étant conçu pour guider le mouvement de cette biellette, une gorge de came (98) étant ménagée dans une première des deux plaques latérales afin d'interagir avec le galet de came (96), une barre de renversement (134) étant montée sur l'entretoise inférieure à distance des moyens de tourillonnement du coulisseau, une barre d'usure (128) étant fixée à l'entretoise inférieure à proximité immédiate de la barre de renversement afin qu'elles définissent entre elles une gorge prédéterminée (136) qui est espacée d'une distance prédéterminée d'une surface intérieure de l'entretoise inférieure, et un moyen

(102) relié à une extrémité de la biellette d'intercon-

nexion pour interagir sélectivement avec la gorge prédéter-

minée formée entre la barre de renversement et la barre d'usure, afin qu'une force délivrée par la tige entraînée par un piston soit augmentée en amplitude et transmise, par l'intermédiaire du coulisseau, à l'outil effectuant un travail.

7. Augmentateur de force mécanique selon la revendication 6, caractérisé en ce que le cylindre à fluide

est un cylindre pneumatique.

8. Augmentateur de force mécanique selon la revendication 6, caractérisé en ce que les deux plaques

latérales sont espacées et parallèles entre elles.

9. Augmentateur de force mécanique selon la revendication 6, caractérisé en ce que les deux plaques

latérales sont rectangulaires.

10. Augmentateur de force mécanique selon la

revendication 6, caractérisé en ce que biellette d'inter-

connexion présente en outre une extrémité supérieure (86)

en forme de fourche définissant deux branches en porte-à-

faux, le galet de came (90) étant monté entre ces deux branches en portea-faux pour interagir avec la rainure de

came de ladite barre de came.

11. Augmentateur de force mécanique selon l'une

quelconque des revendications 2, 8 et 10, caractérisé en ce

que la tige entrainé par un piston s'étend entre les deux plaques latérales de support, dans une orientation

parallèle à celles-ci.

12. Augmentateur de force mécanique selon l'une

quelconque des revendications 9, 10 et 11, caractérisé en

ce que les deux plaques latérales sont espacées et

parallèles entre elles.

13. Augmentateur de force mécanique selon l'une

des revendications 2 et 12, caractérisé en ce que les deux

plaques latérales espacées de support sont rectangulaires.

14. Augmentateur de force mécanique selon la revendication 11, caractérisé en ce que la biellette d'interconnexion comprend en outre une extrémité supérieure (86) en forme de fourche définissant deux branches en porte-à-faux entre lesquelles le galet de came (90) est monté de façon à interagir avec la rainure de came de

ladite barre de came.

15. Poinçon mécanique destiné à former des ouvertures dans une pièce telle qu'une tôle ou une feuille, caractérisé en ce qu'il comporte un cylindre pneumatique (12) ayant une tige (50) entraînée par un piston, dépassant en porte-à-faux d'une extrémité, la tige pouvant effectuer un mouvement alternatif linéaire, deux plaques latérales (14, 16) maintenues espacées et parallèles entre elles, plusieurs entretoises (18, 20, 22, 24) montées sur les deux plaques latérales afin d'en assurer la stabilité, ces entretoises comprenant une entretoise inférieure (20) alignées à peu près parallèlement à la tige entrainée par un piston, une entretoise supérieure (18) alignée a peu près parallèlement sur l'entretoise inférieure et une plaque extrême (13) fixée aux deux plaques latérales et s'étendant entre elles, le cylindre pneumatique étant fixé à la plaque extrême afin que la tige entraînée par un piston passe entre les deux plaques latérales, en étant orientée parallèlement à elles, un bâti incurvé (26) de support sous la forme d'une plaque fixée à une surface de l'entretoise supérieure, ce bâti de support étant aligné parallèlement aux deux plaques latérales et s'étendant en porte-à-faux au-delà d'une extrémité des deux plaques latérales, une barre coulissante (60) reliée à l'extrémité de la tige entraînée par un piston afin d'effectuer un mouvement alternatif linéaire, deux jeux de gorges complémentaires (72, 74) situés en juxtaposition l'un à l'autre dans les deux plaques latérales, un premier des

deux jeux de gorges complémentaires étant disposé paral-

lèlement à l'orientation de la tige entraînée par un piston, une barre (76) comportant une came et reliée à la barre coulissante, sur l'extrémité de celle-ci la plus éloignée de la tige entraînée par un piston, la barre comportant une came présentant une rainure (82) de came qui traverse une extrémité de cette barre dans une direction à peu près perpendiculaire à la tige entraînée par un piston, un coulisseau (32) monté de façon à exécuter un mouvement alternatif linéaire dans l'autre des deux jeux de gorges complémentaires qui sont juxtaposés l'un à l'autre dans les deux plaques latérales, le coulisseau comportant un outil (30) fixe à une extrémité, le coulisseau se terminant à son extrémité opposée par une fourche définissant plusieurs sièges (104, 106) de palier, un bloc à matrice (28) fixé à une partie rentrante du bâti incurvé de support et présentant une ouverture centrale dont l'axe coïncide avec l'axe du coulisseau, des blocs (112, 114) de retenue fixés en opposition à chacun des sièges de palier et définissant plusieurs ouvertures coaxiales dans l'extrémité opposée du coulisseau, une biellette (84) d'interconnexion reliant la barre comportant une came et les ouvertures coaxiales de l'extrémité du coulisseau afin que le mouvement de la tige entraînée par un piston soit transmis au coulisseau, la biellette d'interconnexion ayant une extrémité supérieure (86) en forme de fourche qui présente deux branches en porte-à-faux contenant entre elles un galet de came (90) destiné à interagir avec la rainure de came de la barre comportant une came, le galet de came étant monté de façon à pouvoir tourner entre les deux branches en porte-à-faux de l'extrémité supérieure en forme de fourche au moyen d'un axe orienté transversalement, un tourillon (100) réalisé d'une seule pièce avec la biellette d'interconnexion, sur l'extrémité de celle-ci opposée à l'extrémité supérieure en forme de fourche, ledit tourillon étant agencé de façon que son axe soit perpendiculaire à l'axe longitudinal de la biellette d'interconnexion et étant conçu pour effectuer un mouvement de rotation et pour être retenu dans les ouvertures coaxiales formées entre les blocs de retenue et les sièges de palier de l'extrémité en forme de fourche du coulisseau, une broche (102) d'appui étant placée entre les extrémités du tourillon et étant disposée parallèlement à

l'axe de ce tourillon, un galet de came (96), de configura-

tion cylindrique, étant fixé aux extrémités de la biellette d'interconnexion et place entre lesdites extrémités afin de guider la biellette d'interconnexion sur une partie de sa course, une gorge de came (98) étant ménagée dans l'une des deux plaques latérales afin d'interagir avec le galet de came (96), et une barre (134) de renversement et une barre d'usure (128) étant fixées, dans une position en porte-à- faux vers l'extérieur, a l'entretoise inférieure, les

barres de renversement et d'usure étant placées à mi-

distance entre les deux plaques latérales et étant disposées de façon à être espacées l'une de l'autre pour définir entre elles une gorge (136) qui est orientée perpendiculairement à la surface de l'entretoise inférieure et du coulisseau, afin que l'axe contenant le tourillon puisse entrer dans la gorge et interagir avec une surface de la barre d'usure pour établir ainsi un appui afin d'augmenter la force transmise par la tige, entraînée par

un piston, à l'outil par l'intermédiaire du coulisseau.

16. Poinçon mécanique selon la revendication , caractérisé en ce qu'il comporte en outre une cellule de charge (56) fixée à l'extrémité en porteà-faux de la tige entraînée par un piston, et un bouton de centrage (68) fixé à la barre coulissante et interposée entre celle-ci et la cellule de charge afin que des charges. de compression engendrées par la tige entraînée par un piston restent centrées.

17. Poinçon mécanique selon l'une des reven-

dications 15 et 16, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une rainure (142) ménagée dans l'extrémité de la biellette d'interconnexion adjacente à la broche d'appui, cette rainure mettant à découvert une petite partie de la surface de la broche d'appui, ladite extrémité de la biellette d'interconnexion présentant une partie rentrante (146) formée entre les extrémités du tourillon, qui met à découvert une grande partie de la surface de la broche d'appui, la gorge de came comprenant en outre un tronçon étroit à une extrémité de cette gorge, ce tronçon étroit obligeant le galet de came (96) à effectuer un mouvement linéaire, et un tronçon large, à une extrémité opposée, permettant au galet de came (96) de suivre un trajet en courbe.