Indicateur de direction pour véhicule automobile. L'invention a pour objet un indicateur de direction pour véhicule automobile, du type à commande électromagnétique et dont la con ception et la disposition sont telles qu'elles réduisent considérablement la consommation du courant pendant la période de fonctionne ment normal.
Cet indicateur de direction est caractérisé par le fait qu'il comprend un électro-aimant commandant le mouvement du bras de signa lisation, un commutateur à retour automa tique permettant de fermer le circuit dudit électro-aimant sur une source d'énergie élec trique, et un interrupteur thermique soumis à l'influence de l'échauffement d'une résis tance parcourue par le courant circulant dans l'électro-aimant et qui, après le soulèvement dudit bras, est mise automatiquement en cir cuit pour provoquer la réduction du courant, circulant dans l'électro-aimant, cette résis tance étant mise hors circuit après un temps déterminé par ledit interrupteur thermique.
L'organe de commande et les plots du com mutateur sont, de préférence, établis de façon à assurer le fonctionnement automatique du bras de signalisation et à éviter aussi la mise en action simultanée des deux bras placés de côté et d'autre du véhicule.
Suivant une forme d'exécution préférée, l'indicateur de direction comporte également l'emploi d'un doigt de blocage maintenant le bras dans sa position de repos tant que l'élec- tro-aimant n'est pas excité. Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du dispo sitif objet de l'invention.
La fig. 1 en est une vue d'ensemble, en coupe verticale, le bras de signalisation étant dans sa position de repos.
La fig. 2 est une vue partielle semblable, montrant le bras dans sa position de signali sation.
Le dispositif représenté comprend un élee- tro-aimant, dont l'armature mobile a est gui dée dans des consoles b et e fixées à un sup port fixe d, par lequel se ferme le circuit magnétique. L'armature cc est prolongée par une tige al guidée dans la console supérieure c et portant à son extrémité supérieure un pla teau e. Autour de l'armature est disposé un enroulement.
f relié, d'une part, à la masse en ,cl et, d'autre part, à un commutateur (le ma- nceuvre h connecté à une batterie<I>i,</I> elle-même mise à la masse en j. Une butée fixe d', en matière non magnétique, limite la course de descente de l'armature mobile a.
Le boîtier mobile k, constituant l'enve loppe du bras de signalisation, est articulé sur un axe fixe<I>1.</I> solidaire du support<I>d.</I> Il comporte, à la manière usuelle, une lampe m fixée entre des supports élastiques, dont l'un est. relié à la masse, tandis que l'autre est isolé et relié au circuit par un conducteur n.. De part et d'autre de la lampe m, le boîtier présente des fenêtres fermées par des pla ques transparentes colorées. Le boîtier k est. traversé par une broche o sur laquelle peut agir le plateau e porté par l'extrémité supé rieure de la tige al de l'armature mobile a de l'électro-aimant. Sur l'un des côtés du boî tier k est également fixé un doigt p formant. doigt de blocage.
Le dispositif est complété par un inter rupteur automatique constitué par une lame bimétallique q, fixée au support d, entourée par une résistance r branchée dans le circuit général et prolongée par une lame élastique qÚ portant, à son extrémité libre, un contact dis posé de manière à pouvoir coopérer avec un autre contact fixé sur une lamelle s qui est fixée également au support d et connectée au commutateur h, ainsi que cela est représenté à la fig. 1. La lame qÚ appuie sur un doigt mobile t susceptible de coulisser dans le sup port d et sur lequel vient agir, dans la posi tion de repos, le doigt de blocage p porté par le boîtier mobile kc.
A l'extrémité supérieure du boîtier est également fixée une lame u reliée au conduc teur n de la lampe et qui entre en contact avec la lamelle s lorsque le bras est soulevé dans la position de signalisation, de manière à mettre en circuit la lampe m.
Le commutateur de commande h est à fonctionnement automatique et soumis, à cet effet, à l'action d'un ressort tendant à le ra mener constamment dans la position neutre (position représentée à la fig. 1). Ce commu tateur commande, au moyen de deux plots opposés hÚ-hÚ, un bras de signalisation situé sur un des côtés du véhicule et, au moyen de deux autres plots opposés hê-h2, le bras de signalisation placé sur l'autre côté du véhi cule. A la fig. 1, v représente les deux con ducteurs reliant les plots hê-hê au circuit de l'électro-aimant du second bras de signali sation.
Le fonctionnement de l'indicateur est le suivant: Le commutateur h étant amené dans la position indiquée en I à la fig. 1, le courant de la batterie i passe dans l'enroulement f de l'électro-aimant, ce qui soulève ainsi l'arma ture a-aÚ et le plateau e qui, repoussant la broche o du boîtier k, fait pivoter ce dernier autour de son axe d'articulation l et le main tient soulevé dans la position indiquée à la fig. 2 dans laquelle la lamelle u fait contact. avec la lamelle S. Pendant ce mouvement, le doigt de blocage<I>p</I> solidaire du boîtier k libère le doigt mobile t, de sorte que la lame élasti que qÚ peut repousser ce doigt et venir en contact avec la lamelle S, ce qui met en cir cuit la lampe mn et ferme doublement le cir cuit de l'électro-aimant.
Le bras du comnui- tateur h étant lâché, revient à la position neutre sous l'action de son ressort, mais le circuit de l'électro-aimant reste fermé par les lames qÚ et s, comme il a été dit. ci-dessus. Pendant cette fermeture du circuit général, la lame bimétallique q s'échauffe sous l'in fluence .de la chaleur dégagée par la résis tance r qui l'entoure et qui est parcourue par le courant de l'électro-aimant; cette lame se déforme et, au bout d'un temps déterminé par les caractéristiques de cette laine bimétalli que, la déformation est telle que le contact.
se rompt automatiquement entre les lames q1 et<I>s,</I> la lampe 7n s'éteint, le boîtier h: retombe par son propre poids, le doigt de blocage p revient prendre sa place devant le doigt mo bile t, maintient la lame q1 dans la position écartée de la lame s et verrouille aussi le bras de signalisation par la butée contre le pla teau e de l'armature a, de l'électro-aimant.
Une manoeuvre en sens inverse du commu tateur h, l'amenant dans la position II, pro voque de la même manière la commande auto niatique du .deuxième bras de signalisation placé sur le côté opposé du véhicule.
Comme on le voit à la fi-. 1, la, disposi tion des plots htl-lt.l et 1=-h2 du commuta teur de manoauvre est telle que le courant est automatiquement. coupé dans l'interrup teur thermique q-ql si les manoeuvres du bras sont effectuées si rapidement que les contacts entre q1 et s n'aient pas le temps de s'ouvrir du fait de l'aimantation rémanente de l'électro-aimant et du temps qu'il fait pour que l'interrupteur thermique puisse entrer en fonction et produire la rupture du courant.
C'est pourquoi les plots supérieurs 1z= et hl du commutateur sont légèrement écartés l'un de l'autre, afin de mettre mécaniquement l'électro-aimant hors circuit.
On remarquera que, grâce à l'interruption (lu courant par le retour automatique du com mutateur, la consommation du courant qui alimente l'électro-aimant pendant la presque totalité du fonctionnement se trouve considé rablement réduite du fait de la présence, dans le circuit, de la résistance r de la lame bi métallique, la consommation en fonctionne ment normal n'étant plus alors qu'environ un cinquième du courant consommé lors de la mise en marche du dispositif.
Le dispositif présente, en outre, l'avan tage de ne comporter aucune transmission mécanique par bielles et leviers, la commande de l'électro-aimant s'effectuant directement sur le bras de signalisation.
L'interrupteur thermique qui a été décrit pourrait être supprimé, en prévoyant simple ment sur la partie mobile du bras de signa lisation un contact qui, lorsque ce bras arrive dans sa position normale de fonctionnement, produirait la mise en circuit automatique de la résistance de réduction de courant. Dans ce cas, la retombée du bras ne serait plus automatique et devrait être provoquée par une man#uvre du commnutateur de commande.
Direction indicator for motor vehicle. The subject of the invention is a direction indicator for a motor vehicle, of the type with electromagnetic control and the design and arrangement of which are such as to considerably reduce the consumption of current during the period of normal operation.
This direction indicator is characterized by the fact that it comprises an electromagnet controlling the movement of the signaling arm, an automatic return switch making it possible to close the circuit of said electromagnet on a source of electrical energy, and a thermal switch subjected to the influence of the heating of a resistor through which the current circulating in the electromagnet flows and which, after the lifting of said arm, is automatically activated to cause the reduction of the current , circulating in the electromagnet, this resistor being switched off after a time determined by said thermal switch.
The control member and the switches of the switch are preferably established so as to ensure automatic operation of the signaling arm and also to avoid the simultaneous activation of the two arms placed on either side of the vehicle.
According to a preferred embodiment, the direction indicator also includes the use of a locking finger holding the arm in its rest position as long as the electromagnet is not energized. The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the device which is the subject of the invention.
Fig. 1 is an overall view thereof, in vertical section, the signal arm being in its rest position.
Fig. 2 is a similar partial view, showing the arm in its signaling position.
The device shown comprises an electromagnet, the movable armature a of which is guided in brackets b and e fixed to a fixed support d, by which the magnetic circuit closes. The frame cc is extended by a rod al guided in the upper bracket c and carrying at its upper end a plate e. Around the frame is a winding.
f connected, on the one hand, to the mass at, cl and, on the other hand, to a switch (the maneuver h connected to a battery <I> i, </I> itself grounded at j. A fixed stop d ', in non-magnetic material, limits the downward stroke of the mobile armature a.
The mobile box k, constituting the envelope of the signaling arm, is articulated on a fixed axis <I> 1. </I> integral with the support <I> d. </I> It comprises, in the usual manner, a lamp m fixed between elastic supports, one of which is. connected to ground, while the other is isolated and connected to the circuit by a conductor n .. On either side of the lamp m, the box has windows closed by colored transparent plates. The box k is. crossed by a pin o which can act on the plate e carried by the upper end of the rod al of the mobile armature of the electromagnet. On one of the sides of the box k is also fixed a finger p forming. locking finger.
The device is completed by an automatic switch consisting of a bimetallic strip q, fixed to the support d, surrounded by a resistor r connected in the general circuit and extended by an elastic strip qÚ carrying, at its free end, a contact arranged from so as to be able to cooperate with another contact fixed on a strip s which is also fixed to the support d and connected to the switch h, as is shown in FIG. 1. The blade qÚ presses on a movable finger t capable of sliding in the support d and on which acts, in the rest position, the locking finger p carried by the mobile housing kc.
At the upper end of the box is also fixed a blade u connected to the conductor n of the lamp and which comes into contact with the strip s when the arm is raised in the signaling position, so as to switch on the lamp m .
The control switch h operates automatically and for this purpose is subjected to the action of a spring tending to bring it constantly into the neutral position (position shown in fig. 1). This switch controls, by means of two opposite studs hÚ-hÚ, a signal arm located on one side of the vehicle and, by means of two other opposite studs hê-h2, the signal arm placed on the other side of the vehicle. vehicle. In fig. 1, v represents the two conductors connecting the he-he pads to the circuit of the electromagnet of the second signaling arm.
The operation of the indicator is as follows: With switch h brought to the position indicated at I in fig. 1, the current of the battery i passes through the winding f of the electromagnet, which thus lifts the armature a-aÚ and the plate e which, pushing back the pin o of the box k, rotates the latter around its articulation axis 1 and the hand is held raised in the position shown in fig. 2 in which the lamella u makes contact. with the blade S. During this movement, the locking finger <I> p </I> integral with the housing k releases the mobile finger t, so that the elastic blade qÚ can push back this finger and come into contact with the strip S, which turns on the lamp mn and doubly closes the circuit of the electromagnet.
The arm of the comnui- tator h being released, returns to the neutral position under the action of its spring, but the circuit of the electromagnet remains closed by the blades q il and s, as has been said. above. During this closing of the general circuit, the bimetallic strip q heats up under the influence of the heat given off by the resistor r which surrounds it and which is traversed by the current of the electromagnet; this blade is deformed and, after a time determined by the characteristics of this bimetallic wool, the deformation is such that the contact.
automatically breaks between slats q1 and <I> s, </I> the lamp 7n goes out, the box h: falls down by its own weight, the locking finger p returns to take its place in front of the moving finger t, maintains the blade q1 in the position away from the blade s and also locks the signaling arm by the stop against the plate e of the armature a, of the electromagnet.
An operation in the opposite direction of the switch h, bringing it into position II, similarly causes the automatic control of the second signaling arm placed on the opposite side of the vehicle.
As seen in fi-. 1, the arrangement of the pads htl-lt.l and 1 = -h2 of the pressure switch is such that the current is automatically. cut in the thermal switch q-ql if the arm maneuvers are performed so quickly that the contacts between q1 and s do not have time to open due to the remanent magnetization of the electromagnet and the time it is before the thermal switch can operate and cause the current to break.
This is why the upper pads 1z = and hl of the switch are slightly apart from each other, in order to mechanically switch off the electromagnet.
It will be noted that, thanks to the interruption (read current by the automatic return of the switch, the consumption of the current which supplies the electromagnet during almost the entire operation is considerably reduced due to the presence, in the circuit, of the resistance r of the bi-metallic blade, the consumption in normal operation then being only about a fifth of the current consumed when the device is started.
The device also has the advantage of not comprising any mechanical transmission by connecting rods and levers, the control of the electromagnet being effected directly on the signaling arm.
The thermal switch which has been described could be omitted, by simply providing on the movable part of the signaling arm a contact which, when this arm arrives in its normal operating position, would produce the automatic switching on of the resistor. current reduction. In this case, the fall of the arm would no longer be automatic and would have to be caused by an operation of the control switch.