Dispositif de projection de petits projectiles par air comprimé. La présente invention a pour objet un dispositif de projection de petits projectiles, de préférence sphériques ou de forme appro priée à passer à travers un trou rond, par air comprimé pouvant être produit par tout moyen convenable, tel que soufflet, poire, pompe à piston, bouteille d'air comprimé ou simplement par le souffle humain.
Ce dispositif est caractérisé par l'interpo sition d'au moins une rondelle élastique pré sentant un trou de plus faible diamètre que les projectiles entre la source d'air comprimé et au moins une partie d'un canon-guide. Suivant une forme d'exécution, le dispo sitif comporte une culasse, dans laquelle est ménagée une chambre recevant au moins un projectile à projeter, cette culasse présentant deux ouvertures opposées, l'une débouchant dans le canon-guide et l'autre communiquant avec une source d'air compriñé, puis, autour de l'ouverture débouchant dans le canon, un épaulement contre lequel la rondelle élastique prend appui.
Cette culasse affecte avantageu sement la forme d'un écrou-capuchon vissé sur un bossage solidaire du canon-guide ou rapporté sur celui-ci, cet écrou serrant direc tement ou par l'intermédiaire de rondelles rigi des la périphérie de la rondelle élastique con tre ledit épaulement, et cet écrou présentant extérieurement, autour de son ouverture tour née vers la source d'air comprimé, une cavité en entonnoir ou cuvette facilitant l'introduc- tion dans la chambre de la culasse des pro jectiles contenus dans un magasin.
Les projectiles utilisés peuvent être de très petites dimensions, tels que les plombs de chasse: ils peuvent être emmagasinés en vrac et. en grande quantité dans le système pro ducteur d'air comprimé pour obtenir un tir prolongé.
Le dispositif peut être réalisé sous la forme de divers jouets, tels que pistolets, fusils, f nme-cibarettes, etc., ainsi que sous la forme d'armes pour tir de salon, exercice, ou même d'armes offensives.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, quelques formes d'exécution du dispositif selon l'invention.
La fi;. 1 est une coupe longitudinale d'une première forme d'exécution.
La fig. 2 est une coupe partielle d'un autre dispositif muni d'une poire en caoutchouc. Les fig. 3 et 4 sont des coupes longitudi nales de dispositifs ayant la forme de fume eigarettes.
La fig. 5 est une coupe d'un dispositif pou vant être dissimulé dans la bouche.
La. fig. 6 montre un dispositif avant la forme d'un pistolet.
La fi-.<B>7</B> est une coupe suivant la ligne VII-VII de la fig. 6.
La fig. 8 montre une variante du dispo sitif, ayant la forme d'une pipe.
La fig. 9 montre une coupe transversale suivant la ligne IX-IX de la fig. 8. La fig. 10 est une vue en perspective, par tie en coupe, d'un pistolet à air comprimé dans la position de tir.
La fig. 1.0a montre une modification de la fig. 10.
La fig. 11 est une coupe-élévation à plus grande échelle de la culasse.
La fig. 12 représente, partie en coupe, l'arrière du pistolet dans la position de char gement.
La fig. 13 est une vue en perspective de l'extrémité avant du canon et du bouchon de maintien de cette extrémité.
La fig. 14 représente en perspective les diverses pièces composant la culasse.
La fig. 15 est une vue en perspective d'un bouchon de culasse transparent, permettant de voir les projectiles dans la chambre de chargement.
La fig. 16 est une vue en perspective d'une hausse amovible.
La fig. 17 représente la partie postérieure d'un fusil à air comprimé.
La fig. 18 est une coupe longitudinale d'une partie d'un fusil suivant une variante. La fig. 19 est urne coupe suivant la ligne X -X de la fig. 18.
La fig. 20 est une coupe longitudinale par tielle d'une modification du fusil de la fig. 18. La fig. 21 est une coupe longitudinale d'un autre dispositif en forme de fume-cigarettes. Les fig. 22 à 29 sont des coupes longitu- dinales de calasses montrant diverses formes d'exécution du dispositif selon l'invention.
Le dispositif représenté dans la fig. 1 se compose d'une culasse 1 présentant une cavité conique 2, communiquant avec une chambre d'armement 3, dans laquelle est pressée une membrane 4 en caoutchouc, formant une ron delle percée d'un trou 4a, inférieur au dia mètre du projectile; cette membrane est dis posée entre une autre rondelle 5 et une bague 6. L'ensemble est maintenu en place par un tube-canon 7, en une ou plusieurs pièces, dont une extrémité est vissée ou fixée à la culasse par tout moyen convenable. L'air comprimé est produit, par exemple, par le souffle hu main.
La culasse 1 peut être reliée à un système producteur d'air comprimé faisant partie du dispositif dans lequel les projectiles ont été disposés en vrac, sans aucun rangement préa lable. La fig. 2 montre une telle forme d'exé cution, dans laquelle l'air comprimé est fourni par une poire en caoutchouc.
Pour lancer le projectile, il suffit d'in cliner l'appareil chargé de projectiles dans le sens de la flèche h' (fig. 2) pour faire péné trer une projectile P dans la chambre d'arme ment 3 (fig. 1.), dont les dimensions ne per mettent l'introduction que d'un seul projec tile et dont la cavité conique 2 a pour but de faciliter l'entrée.
Lorsque le projectile est en place, on re dresse l'appareil et les autres projectiles retombent dans la poire en caoutchouc; on appuie sur cette dernière, afin d'obtenir de l'air comprimé. Sous la pression de l'air coin- primé, <B>-</B>le projectile vient s'appliquer contre le trou 4a de la membrane 4 et l'obturer.
Dès que la pression est suffisante, le pro jectile écarte et distend le bord du trou de la membrane sur la bague 6. Cette bague est prévue avec un trou de diamètre approprié, dont le bord intérieur est arrondi pour ne pas abîmer la membrane lors du passage de la balle.
Le projectile pénètre ensuite dans le tube 7 et est projeté avec d'autant plus de force et d'autant plais loin que la membrane a offert plus de résistance à son passage, compte tenu, bien entendu, de la pression que peut donner l'organe générateur d'air comprimé pour vain cre la résistance déterminée de la membrane au passage du projectile.
Il suffit de répéter consécutivement ces manoeuvres pour obtenir un tir rapide et pro longé jusqu'à épuisement des projectiles.
La fig. 3 est une variante dans laquelle le dispositif a la forme d'un fume-cigarettes 9, fabriqué en deux pièces. Il est actionné par l'air comprimé des poumons du fumeur. Pour camoufler le tube 7, ce dernier peut passer à l'intérieur d'une cigarette percée 10.
Les pro jectiles sont disposés dans une chambre 11, aménagée dans le fume-cigarettes autour d'un tube 12, destiné principalement à diriger l'air soufflé vers la- culasse et en avant des pro jectiles en réserve, ceci pour éviter que les projectiles ne soient entraînés dans la culasse par le circuit d'air qui existerait à l'intérieur de la chambre si l'air soufflé arrivait en arrière desdits projectiles. L'extrémité 12a du tube 12 est légèrement effilée et d'un dia mètre inférieur à celui des projectiles, pour que ceux-ci ne puissent pas passer par l'extré mité de ce tube quand on examine ou mani pule l'appareil au cours du démontage ou du nettoyage.
Pour le tir, on mettra l'engin lanceur en position horizontale ou à des degrés d'incli- naisorr convenables pour obtenir un tir ascen dant ou plongeant.
lia fig. 4 montre une autre réalisation, dans laquelle une cigarette factice 13 est per cée dans sa longueur et sert directement de tube de lancement; ce tube est vissé au fume- cigarettes et il maintient à l'intérieur de ce dernier la bagne 6 et la membrane 4, par l'in termédiaire des pièces 14 et 1 < 5. Dans cette réalisation, cet. engin ne comporte pas de chambre de réserve à projectiles. La chambre d'armement est constituée uniquement par la fraisure conique à l'avant de la culasse.
Outre une simplification d'exécution, cela permet également d'augmenter les tolérances de fabri cation et de faciliter l'ajustage et le montage dans le cas où le trou du conduit et celui de la culasse après montage ne seraient pas par faitement alignés.
Ici, le tireur a les projectiles dans la bou che et peut les lancer un à un ou par rafale si, au préalable, il a introduit un ou plusieurs plombs, par l'intermédiaire de la langue, dans l'embouchure 9n du conduit fraisé à cet effet.
La fig. i représente un petit appareil sim plifié, que l'on dissimule dans sa bouche en le maintenant avec les dents en 16 et en souf flant un par un les projectiles que l'on a dans la bouche.
La fig. 6 montre une variante de réalisa tion dont la forme extérieure imite un pisto let.. Ce dispositif est actionné par une poire en caoutchouc 17, qui est en communication avec une chambre circulaire 18 et une chambre 19 d'emmagasinage des projectiles P.
Afin de réduire le volume de la chambre 19 d'emmagasinage des projectiles, dont la trop grande dimension se traduirait par une diminution du taux de compression, fonction du volume de la poire 17 et de celui de la chambre d'emmagasinage <B>19,</B> on pourra avan tageusement disposer sous ladite chambre un étui mobile 27, vissé ou embouti directement sir le bouchon devant fermer hermétiquement la chambre d'emmagasinage des projectiles.
L'intérieur de l'étui peut être également utilisé comme réserve de projectiles.
Four permettre le passage de l'air venant de la poire, la partie 26a de la culasse 26 est usinée à. facettes, comme le montre la fig. 7.
Il suffira donc, comme pour les formes d'exécution précédentes, de basculer le revol ver pour armer la culasse d'un projectile et de presser sur la poire en caoutchouc pour le projeter an loin, suivant le même dispositif à. membrane déjà décrit.
Dans une autre forme d'exécution, les organes lanceurs peuvent être logés à l'inté rieur d'une pipe (fig. 8<B>)</B>, afin de permettre au fumeur, non seulement de fumer avec une pipe ordinaire, ruais encore de projeter dans un but d'amusement. de petits projectiles.
La pipe représentée aux fig. 8 et 9 est. évidée intérieurement pour permettre de lo ger, non seulement les organes lanceurs dé crits, mais aussi une pièce percée de plusieurs trous 21, qui peuvent être obturés par une soupape \22 lorsqu'on souffle dans la pipe et qui sont rendus libres lorsqu'on aspire.
On comprendra donc aisément ' que, lors qu'on aspirera la fumée de la pipe, celle-ci passera par les trous 21 de la pièce 20, puis dans une chambre '?4 et, enfin, par le tube <B>25;</B> on pourra donc fumer comme avec une pipe ordinaire. 5i, au contraire, on veut pro jeter des projectiles que l'on aura mis dans la chambre 24, il suffira de faire basculer la pipe pour qu'un seul projectile pénètre dans la culasse 1 par l'orifice conique 2 et vienne se loger dans la chambre d'armement. 3.
A ce moment, si le fumeur souffle dans la pipe, le projectile sera projeté au loin à travers la membrane 4, tandis que la soupape 22 obtu rera les trous 21 de la pièce 20, afin qu'il n'y ait aucune perte de pression et que le ,souffle ne désagrège pas le tabac de la pipe.
Dans la forme d'exécution des fig. 10 à 14, le pistolet comporte un corps moulé, par exemple en métal léger, comprenant la crosse 31, -une enveloppe de canon 32 et un pontet 33. Un alésage- 34, pratiqué dans la crosse, sert de magasin renfermant les projectiles 35, pouvant y être en grand nombre, par exemple 500 petits plombs ronds. Ce magasin est fermé à son extrémité inférieure par un bouchon 36, présentant un filetage 37 se vissant dans un taraudage correspondant du corps<B>31.</B>
Le canon 38 est maintenu à son extrémité antérieure dans l'enveloppe 32 par un bou chon 39, à filetage 40, se vissant dans un taraudage de l'extrémité antérieure de l'en veloppe 32. L'extrémité antérieure du canon 38 présente une partie conique 41, venant en prise avec un logement correspondant du bou chon 39 pour assurer son centrage (fig. 13).
A son extrémité postérieure, le canon 38 est solidaire d'un collet 42, venant porter, par l'intermédiaire d'une rondelle d'étanchéité 43, contre un épaulement 44, formé dans l'enve loppe 32. Au-delà de cet épaulement, le canon 38 présente un manchon 45, se terminant par une partie filetée 46. L'alésage du canon dé signé par 47 est évasé à sa partie postérieure dans le manchon 42, pour présenter une par tie tronconique 48 et une partie cylindrique élargie 49. Une membrane élastique 50 est placée contre un épaulement 51, formé entre la partie cylindrique 49 et une partie cylin drique de plus grand diamètre 52.
La membrane 50 est percée d'un trou cen tral 53, de plus petit diamètre que les plombs sphériques 54, constituant les projectiles. Une .bague 55, délimitant une chambre de charge ment 56, est placée dans la partie cylindri que 52. Enfin, l'extrémité de la culasse 46 présente un filetage, sur lequel vient se visser un écrou 57, fermé à la partie postérieure par une paroi 5T, percée d'une ouverture cen- trale 58, d'un diamètre légèrement plus grand que celui d'un plomb 54. La paroi 57' présente une certaine concavité, facilitant le guidage des plombs vers le trou 58. L'écrou 57 est avantageusement moleté pour faciliter son dé vissage.
La partie postérieure du corps comporte une ouverture de montage et de chargement des projectiles 59, dont la paroi cylindrique est taraudée et dans laquelle est vissé un bou chon de fermeture 60.
La crosse 31 présente un logement 31', de forme appropriée pour recevoir une poire 61, dont le bord circulaire ouvert 6ï' est introduit par simple emmanchement dans une gorge 62 d'un bouton à deux cônes 63, traversé par un ca nal axial et se terminant par une vis 64, se vis sant dans un trou taraudé dans le corps moulé du pistolet, l'extrémité du canal traversant le bouton 63 débouchant dans la chambre de compression 65, dans laquelle est placé l'écrou 57, vissé sur la culasse.
Suivant la modification de la fig. 10a, la vis 64', formée sur le bouton 63, est de lar geur notable, de manière à former à l'extré mité de ce bouton un plateau 166, pouvant. être couvert d'une matière de joint 167 et formant siège pour une soupape, telle que la bille 168, poussée par un ressort 169, prenant appui sur un épaulement 170 du corps. Cette soupape empêche le retour de l'air de la cham bre dans la poire.
La fabrication et le montage de ce pistolet sont particulièrement faciles. Il suffit, en effet, d'introduire le canon 38 muni de l'en semble représenté à la fig. 11 dans l'alésage du corps moulé jusqu'à ce que son collet 42 appuie, par l'intermédiaire du joint 43, sur l'épaulement 44. Le bouchon 60, muni d'une rondelle d'étanchéité, est ensuite vissé en place. Pour charger l'arme de projectiles, il suffit de dévisser l'un des bouchons 36 ou 60, et, après avoir introduit les projectiles dans l'alésage 34 ou 65, de remettre en place le bouchon enlevé. Enfin, le bouton 63 de la poire est vissé dans le corps comportant, à cet effet, un trou taraudé. Pour graduer la force de propulsion du projectile, on peut utiliser des membranes 50 de flexibilités variées.
On peut aussi placer sélectivement une ou plusieurs membranes de flexibilité donnée dans la chambre de charge ment, pour graduer la résistance de ces mem branes et, par suite, la pression d'air com primé engendrée derrière elle avant que le projectile puisse traverser ces membranes, ce qui a pour effet de régler la force avec la quelle il est. propulsé. Cela sera expliqué plus loin en détail. Pour armer ce pistolet, c'est-à-dire pour amener uir projectile dans la chambre de char gement, il suffit de l'abaisser dans la position représentée à la fig. 12, de façon qu'un plomb 35 entre par le trou 58, percé an milieu de la paroi<B>57'</B> de l'écrou 57.
Lorsque ce plomb est introduit dans la chambre de chargement 56, l'arme est redressée. Pour tirer, on enfonce les doigts de la main tenant le pistolet dans la poire 61, de sorte que l'air refoulé par cette dernière engendre une pression d'air com primé dans la chambre 65, dans le magasin 34 et dans la chambre 56, en poussant le plomb introduit 54 contre le trou 53 de plus petit diamètre de la membrane 50. Lorsque la pression de l'air est suffisante pour vaincre la résistance de cette membrane, le plomb écârte les bords du trou de cette dernière et le traverse, L'air accumulé derrière lui assu rant sa propulsion.
Les bouchons 39 et 60 peuvent avantageu sement être réalisés en matière plastique, tan dis que le corps 31, 32 est, par exemple, moulé en métal léger.
Suivant une variante représentée à la fig. 15, un bouchon 66, en matière plastique transparente, remplace le bouchon 60. Il est ainsi possible de voir les plombs 35 à l'inté rieur de la chambre 65, en s'assurant que l'arme contient bien des projectiles.
Suivant la fig. 16, une hausse mobile 68 est fixée par l'intermédiaire de la vis 67, la quelle, munie d'un cône approprié, s'emboîte instantanément dans l'évidement arrière du bouchon 60. La. fig. <B>1.7</B> représente la partie postérieure d'un fusil, dont le canon 70 est supporté dans une enveloppe 77, de façon sensiblement ana logue à celle du pistolet précédemment décrit; toutefois, le serrage du joint 44' s'effectue par l'intermédiaire de l'entretoise 40', poussée par le bouchon vissé 40. Un écrou 72 renferme une chambre de chargement 73, dans laquelle est placée la membrane élastique 74.
Une chambre 75 contient les projectiles 76 et communique, par des canaux 77, normalement obturés par une soupape 78, avec une chambre de com pression 79. Cette dernière communique avec le cylindre 80 d'une pompe par un canal 81, muni d'une soupape de retenue 82. Un piston 83 coulisse dans le cylindre 80 et est solidaire d'une tige 84, sortant de la crosse 85 et por tant une plaque de couche mobile 86. Un col let 87, prévu sur la tige 84 et poussé par un ressort de compression 88, assure l'aspiration automatique en tirant le piston 83 en arrière, lorsqu'on éloigne l'épaule de la plaque de cou che 86. La soupape 78 présente à l'extrémité de sa tige un. bouton 90, pouvant être atta qué par une tige 91 servant à soulever la sou pape 78 de son siège.
Cette tige porte un bou- ton-poussoir de manceuvre 92 et est normale ment repoussée par un ressort 93.
Pour se servir de ce fusil, après avoir in troduit un projectile dans la chambre de chargement 73 en inclinant l'arme en avant, il suffit d'épauler à l'aide de la plaque de couche 86, puis de tirer la crosse 85 à soi tin certain nombre de fois, de façon que le piston 83 refoule de l'air comprimé dans la chambre 79 à travers le canal 81 et le clapet de rete nue 82. Ensuite, après avoir visé, le tireur appuie sur le bouton 92, ce qui a pour effet de soulever la soupape 78 de son siège. L'air comprimé contenu dans la chambre 79 passe alors par les canaux 77, traverse la chambre 75 et pénètre dans la chambre 73, où il force le projectile 94 à travers le trou 95 de la ron delle 74, puis assure sa propulsion.
Les fig. 18 et 19 représentent une variante du fusil de la fig. 1.7, dans laquelle le dispo sitif générateur d'air est le même. Ce fusil enmporte un corps 96, dans lequel est mena- gée la chambre de compression 79. Ce corps présente à l'avant une partie taraudée 97, dans laquelle est vissée une culasse 98, pré sentant une partie tubulaire de moindre dia mètre 99, formant chambre de chargement, s'élargissant à l'avant pour former un épaule ment 100, contre lequel est appliquée la ron delle élastique 101.. L'extrémité avant de la culasse 98 est à la fois taraudée et filetée.
Le canon 102 est vissé par un épanouissement fileté 103 dans le taraudage de la culasse 98 et-une enveloppe 104 est vissée par son extrémité postérieure taraudée sur le filetage de cette culasse.
L'extrémité avant 103' du canon peut pré senter une partie de plus grand diamètre ser vant de guide coulissant dans l'extrémité avant 104' de l'enveloppe 104. Un manchon 1.05 est disposé dans l'intérieur du corps 96 de façon à tourner autour de la partie cylin drique 99 de la- culasse formant chambre de chargement. Ce manchon présente -une ouver ture 106. Deux rondelles de joint 107', 107" assurent l'étanchéité des deux côtés de ce man , thon tournant. Le trou ménageant l'ouverture 106 dans le manchon 105 est taraudé et l'ex trémité filetée 108 du col d'un magasin 109 est vissée dans ce trou.
Le corps 96 présente intérieurement .une paroi 110, sur laquelle prend appui la sou pape 111, fermant la chambre de compression 79; un ressort 112 pousse la soupape 111 contre son siège.
Cette soupape comporte une tige creuse 113, percée d'une couronne d'orifices 114 de passage d'air. La tige 113 fait saillie dans la partie du corps 96, dans laquelle s'étend l'ex trémité de plus faible diamètre 107 de la cu lasse, qui est profilée comme indiqué en 107', de façon à former -une came.
Cette arme fonctionne de la façon sui vante La pression d'air est engendrée comme dans le cas de la fig. 17. Pour armer ce fusil, il suffit de man#uvrer le réservoir à projectiles 109, à la manière d'-une culasse mo bile de fusil, en lui imprimant seulement un mouvement de rotation en sens contraire aux aiguilles d'une montre, pour l'amener au-des sus du fusil dans la position représentée en traits pleins aux fig. 18 et 19. Dans cette po sition, -Lui projectile 115 tombe, par l'ouver ture 106 de la culasse 99, dans la chambre de chargement 116 de cette culasse.
On abaisse ensuite le magasin 109 en le tournant dans le sens des aiguilles d'une montre. Au cours des mouvements de rotation, le manchon 105 est entraîné, de sorte que, lors de l'abaissement du magasin 109, sa partie pleine vient fermer l'ouverture 106 de la culasse et, par suite, la chambre de chargement 116. En même temps, l'extrémité 107', formant came, de ce man chon vient heurter la tige 113 de la soupape 111, qui est soulevée de son siège, de sorte que l'air comprimé emmagasiné dans la chambre 79 passe par les trous 114, puis par les alé sages de sa tige 113 et du manchon 107 à la chambre de-tir 116, dans laquelle cet air com primé agit sur le projectile 115 pour lui faire franchir le trou de la rondelle élastique 1_O1 et le propulser.
Pour éviter -une manceuvre intempestive du magasin 109, on peut -prévoir sur celui-ci un organe d'arrêt, tel que la laine élastique 117, coopérant avec une butée 118. Pour abaisser le magasin 109 à la position de dé part du coup, il est nécessaire d'appuyer sur la lame 117 pour la faire passer derrière la butée<B>118.</B> Si la culasse est tournée acciden tellement sans que l'on appuie sur la lame élastique 117, cette lame rencontre la butée <B>11.8,</B> de sorte que le magasin ne peut pas par venir à la position de départ du coup.
On a représenté en pointillé à la. fig. 19, en 109\, la position du magasin après charge ment d'un projectile et fermeture de la chambre de chargement préalablement au tir et, en 109", la position du magasin au moment du départ du coup. Comme on le voit, les extrémités 119, 1.20 de la fente arquée ménagée dans le corps 96 de l'arme forment butées délimitant les deux positions extrêmes du magasin 109.
Dans la variante de la fig. 20, la construc tion est la même qu'à la fig. 18, sauf que l'extrémité du manchon 107 ne forme pas came. Dans ce cas, la manoeuvre du magasin 109 ne sert qu'au chargement. Le départ du coup est assuré au moyen d'une gâchette 121, actionnant, par un bras 1.22, un poussoir 123,. guidé dans un alésage 124 du corps 96. L'ex trémité biseautée du poussoir 123 agit sur la tige creuse 113 de la soupape 111 pour sou lever celle-ci de son siège. Une rondelle com pressible 125, serrée par un chapeau de presse- étoupe <B>126,</B> assure l'étanchéité autour du poussoir 123.
lia fi-. 21 représente un fume-cigarettes analogue à celui de la. fig. 3. Le corps est. composé de deux éléments 126, 127, vissés sur un raccord 128, à l'intérieur duquel est vissée la partie postérieure élargie 129 d'un tube- canon. La chambre de chargement 131, ren fermant la, rondelle élastique 132, est analo gue à celle des formes d'exécution précé dentes. Ln magasin 133 est formé dans la partie<B>126</B> du corps.
On utilise avec ce fume-cigarettes une ci garette 134, formée sur un tube de carton lé ger ou autre matière combustible 135, s'exifi- lant sur l'extrémité du tube-carion 130. Des trous 136, percés dans le tube 135, permettent également l'aspiration de la fumée, de sorte que le tube-canon 130 est toujours prolongé par une partie dégagée du tube combustible 135, ce qui permet. le lancement sûr des pro jectiles, le tube 1.35 se consumant. en inêine temps que la cigarette.
lies fig. 22 à 29 illustrent divers moyens permettant de faire varier la force de projec tion dans une même arme ou autre dispositif de lancement de projectiles, ceci en faisant. varier la résistance des rondelles élastiques.
Suivant la fig. 22, une rondelle élastique unique 137 est placée dans la chambre de chargement 138, dans laquelle elle s'appuie contre un épaulement .139 de la culasse 140, analogue à celle -utilisée, par exemple, dans les fig. 18 à 2.1. Un tube-eanon 141, vissé dans cette culasse par une partie élargie 142, per met de comprimer plus ou moins la rondelle élastique 137.
Dans la position de la fig. 22, dans laquelle cette rondelle n'est pratiquement pas comprimée, le projectile n'à à vaincre pour la traverser que sa résistance élastique déterminée par son épaisseur, d'une part, et par le rapport du diamètre du trou 137' de ; la rondelle par rapport au diamètre du pro jectile, d'autre part.
Par contre, suivant la. fig. 23, la rondelle 137 est fortement comprimée par la partie 142 du canon contre l'épaulement 139 de la culassse, de sorte qu'il se forme un bourrelet 137", qui offre une résistance accrue en lui même et qui, en outre, diminue la section du trou<B>137',</B> ces deux conditions ayant pour effet combiné d'accroître considérablement la résis tance opposée par la rondelle élastique an passage dit projectile.
-Ainsi, avec une rondelle élastique donnée, on peut faire varier, d'une manière continue entre deux limites minimum et maximum, la résistance opposée au passage d'un projectile et, par suite, la force avec laquelle celui-ci est projeté. Il est évident que l'on. pourrait placer côte à côte deux ou plusieurs rondelles au lieu d'une seule et exercer sur l'ensemble de ces rondelles le même effet de compression gra dué que celui décrit au sujet de la. rondelle unique 137.<I>-A</I> L'aide du bouton 103', formé à l'extrémité du canon et pouvant être moleté, on peut, de l'extérieur, tourner le canon et visser plus ou moins le bossage 142 pour ré gler la eoinpression de la rondelle 1.37.
Les fig. 24 à 27 illustrent -Lui autre mode < le graduation de la résistance opposée au pas sage du projectile et, par suite, de la force de projection de celui-ci dans une même culasse. La chambre de chargement formée entre la culasse 1.43 et un capuchon 144, vissé sur elle, et comportant l'entonnoir 145, à trou 146 d'in- troduct.ion du projectile 147, contient un cer tain nombre de rondelles élastiques 148, 149, 150, des rondelles métalliques d'espacement 151, 1<B>5</B>2 et une rondelle métallique 153, des tinée à recevoir un projectile.
Dans la position de la fig. 24, les trois rondelles élastiques 148, 149, 1.50 sont. placées côte à côte, en formant une épaisse couche de matière élastique, que le projectile 147 doit franchir d'un seul coup.
Dans la fib. 25, deut rondelles élastiques 148,149 seulement. sont accolées, puis elles sont séparées, par les rondelles d'espacement '151, 152, de la troisième rondelle élastique 150, de sorte que le projectile 147 doit tout d'abord franchir la rondelle 150 et ensuite simultané ment les rondelles 149, 148.
Dans le cas de la fig. 26, les trois rondelles élastiques sont séparées par les deux rondelles d'espacement, de sorte que le projectile 147 a à franchir successivement trois fois la résis tance d'une rondelle unique.
Dans la fig. 27, les rondelles d'espacement 151, 152 sont placées à côté de la rondelle 153, ce qui augmente la capacité de la chambre de chargement, qui reçoit ainsi deux projec tiles 147, 147'. Les trois rondelles élastiques sont placées côte à côte.
Les fig. 28 et 29 illustrent une variante de ce mode de graduation de la résistance opposée par une rondelle élastique et de va riation de la capacité de la chambre de char gement. Dans ce cas, la culasse 154,à capu chon 155, contient une rondelle élastique 156, trois rondelles métalliques d'espacement 157, 158, 159, dont les trous ont des diamètres dif férents, et trois rondelles de chambre de char gement 160, 16l., 162.
- Dans la position de la fig. 28, la rondelle élastique est placée derrière la rondelle d'es pacement 1.59 présentant le trou de plus petit diamètre, de sorte qu'elle est fortement main tenue par la large surface de cette rondelle et oppose une forte résistance au passage du projectile 163. Dans la fig. 29, au contraire, la rondelle 1.56 est placée derrière la rondelle d'espacement 157, ayant un trou de plus grand diamètre, de sorte qu'elle n'est mainte nue que sur sa périphérie par cette dernière et qu'elle n'oppose, par suite, au passage du projectile que sa propre résistance élastique.
On pourrait également, pour obtenir un degré intermédiaire de résistance, placer la rondelle moyenne 158 contre la rondelle élas tique 156.
De même, dans le cas de la fig. 28, une seule rondelle de chambre de chargement 162 est placée derrière la rondelle élastique, en ménageant une chambre de chargement ne pouvant recevoir qu'un seul projectile 163. Dans le cas de la fig. 29, les trois rondelles 160, 161, 162 sont placées côte à côte, ce qui permet l'introduction et la projection simulta née de plusieurs projectiles, tels que 163, 164, 165. On pourrait aussi bien ne composer les chambres de chargement que de deux ron delles 161, 162 pour la projection de deux projectiles.
Ces exemples ne sont d'ailleurs pas limi tatifs et on peut. prévoir, dans une même cu lasse, tout nombre désiré de rondelles élasti ques, de rondelles d'espacement et de ron delles de réception de projectiles, de faon à les intercaler arbitrairement, d'une part, pour graduer la résistance opposée aux projectiles, et, d'autre part, pour déterminer à volonté le nombre de projectiles lancés simultané ment.
L'invention permet de réaliser des dispo sitifs de projection ayant des formes très di verses, telles que de cannes, fume-cigarettes, crayons, porte-plumes. Les organes lanceurs peuvent aussi être dissimulés dans un article d'habillement et une poire en caoutchouc peut être actionnée depuis une poche, cette poire étant reliée au canon par un tube de caout chouc. On peut aussi réaliser de véritables armes offensives ou de chasse, en prévoyant des rondelles de force suffisante et une pres sion d'air comprimé correspondante. Le même dispositif peut être utilisé pour divers usages simplement en graduant la résistance des ron delles élastiques par un des moyens décrits.