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Système d'arme à feu ; chargeur et fût pour un tel système.
La présente invention concerne un s\stèmc d'arme à feu, du type comportant : - une pluralité de tubes d'arme mutuellement solidaires, présentant un a\e respectif et comportant une chambre respective de réception d'une munition, une extrémité arrière respective de réception d'une amorce percutable de tir de ladite munition et une extrémité avant respective formant bouche, - un fût définissant un axe longitudinal déterminé et un sens longitudinal déterminé de tir et comportant des moyens de préhension, des moyens de réception et de guidage des tubes pour les présenter successivement dans un emplacement déterminé du fût, dans une position déterminée dans laquelle leur axe coïncide avec l'axe longitudinal et leur extrémité avant est tournée dans le sens de tir,
des moyens armables de percussion de l'amorce de tir de la munition correspondant au tube occupant ladite position déterminée, disposés en arrière dudit emplacement, et des moyens de commande respectivement d'armement des moyens de percussion et de percussion par ces derniers, synchronisés avec ! es moyens de réception et de guidage pour provoquer l'armement pendant la substitution d'un tube à un autre dans\ledit emplacement déterminé et autoriser la percussion commandée lorsqu'un tube occupe ladite position déterminée dans ledit emplacement déterminé
Les notions de longitudinalité et de transversatité s'entendent ici par référence à l'axe longttudinal du fût, et tes notions d'avant et d'arrière par référence au sens de tir.
Un tel système est connu sous forme d'un revolvcr dont le barillet constitue non seulement les chambres de réception des munitions, mais également les canons.
Il s'agit d'une arme incommode à utiliser d'une part en raison de son poids important, qu'il faut rapprocher du fait que les moyens de préhension se limitent à une poignée par rapport à laquelle les tubes d'arme sont placés en porte-à-faux, et d'autre part en raison des efforts à développer pour faire tourner le barillet, armer et tirer, qu'il faut
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également rapprocher du fait que c'est la même mam qUI, à la fois, tient la poignée et agit à cet effet soit exclusivement sur une détente, son en alternance sur cette détente et sur un chien formant percuteur En outre, une fois toutes les munitions tirées, il est nécessaire de recharger les tubes
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d'arme, qui ne sont pas amovibles par rapport au fût, ce qui nécessite un temps relativement long, pendant lequel le revolver ne peut être utilisé.
Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients et, à cet effet, la présente invention propose un système d'arme du type indiqué en préambule, caractérisé en ce que les tubes sont groupés en un chargeur reçu de façon amovible et interchangeable par les moyens de réception et de guidage, et en ce que les moyens de commande d'armement comportent :
- un coulisseau d'actionnement manuel monté au coulissement longitudinal sur le fut, en avant dudit emplacement déterminé, - au moins une tige longitudinale raccordée de façon solidaire au coulisseau, longeant ledit emplacement déterminé et liée cinématiquement aux moyens de percussion pour provoquer l'armement des moyens de percussion par un mouvement de va-et-vient longitudinal du coulisseau par rapport au fut, entre deux limites déterminées, - des moyens de liaison cinématique entre la tige et le chargeur de telle sorte que ledit mouvement de va-et-vient longitudinal provoque la substitution d'un tube à un autre dans ledit emplacement déterminé et dans ladite position déterminée,
et que le chargeur soit libéré au moins après la présentation d'un dernier tube déterminé du chargeur dans ledit emplacement.
Selon un mode de réalisation préféré, particulièrement simple et fiable, ces moyens de liaison cinématique comportent : - au moins un ergot porté solidairement par la tige et formant une saillie vers ledit emplacement déterminé, et - au moins une gorge de réception de l'ergot, aménagée sur le chargeur et conformée de telle sorte que ledit mouvement de va-et-vient longitudinal provcrque, par coopération de l'ergot avec la gorge, la substitution d'un tube à un autre dans ledit emplacement déterminé et dans ladite position déterminée, - des moyens pour dégager l'ergot de la gorge et libérer le chargeur au moins après la présentation d'un dernier tube déterminé du chargeur dans ledit emplacement.
Un tel système d'arme peut être tenu à deux mains, l'une des deux mains tenant les moyens de préhension constitués par exemple par une poignée du type arme de poing, complétés le cas échéant par une crosse à épauler, et l'autre main tenant le coulisseau, ce qui permet de supporter
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sans difficulté le poids de l'arme et de l'utiliser dans de bonnes conditions de stabilité.
En outre, les opérations d'armement, de déplacement du chargeur et de commande de la percussion mettent en oeuvre les deux mains, la main qui tient le coulisseau provoquant le déplacement du chargeur et l'armement alors que la main qui tient les moyens de préhension tels qu'une poignée provoque la percussion, avantageusement par actionnement manuel d'une détente disposée à proximité de ces moyens de préhension, par un geste naturel facile à acquérir et sans avoir à accomplir à cet effet d'efforts désagréables. En fait, on retrouve avec un tel système d'arme les avantages bien connus d'un fusil à pompe, en termes d'ergonomie.
En outre, le chargeur est aisément interchangeable, ce qui permet de remplacer immédiatement un chargeur vide de munitions par un chargeur plein, sans avoir à replacer des munitions dans le chargeur vide avant de reprendre le tir, c'est-à-dire dans de bien meilleures conditions de sécurité pour le tireur.
Naturellement, un tel système d'arme peut être utilisé aussi bien pour le tir de munitions dites "létales" par exemple de cartouches à balle ou à plombs, que pour le tir de munitions dites "non létales", par exemple de cartouches à grenaille ou de projectiles de dispersion d'un fluide incapacitant ou de marquage.
On peut choisir divers types de moyens de percussion mais, selon un mode de réalisation préféré notamment pour des raisons d'encombrement et de poids, les moyens de percussion comportent un percuteur disposé selon ledit axe longitudinal, à l'arrière dudit emplacement, et mobile entre une position d'armement, dans laquelle il est escamoté vers l'arrière par rapport audit emplacement, et une position de percussion, dans laquelle il est placé en saillie vers l'avant à l'intérieur dudit emplacement, de façon comn'randée par lesdits moyens respectivement d'armement et de percussion.
Afin d'assurer toute sécurité dans le déplacement du chargeur à l'intérieur de l'arme, c'est-à-dire afin d'assurer un transfert régulier des tubes, un à un, dans une relation de coaxialité avec l'axe longitudinal du fût, la gorge est de préférence conformée de telle sorte que l'ergot en reste prisonnier pendant ledit mouvement de va-et-vient, pour retenir le chargeur par rapport au fût, entre la présentation d'un premier tube déterminé du chargeur et celle d'un dernier tube déterminé du chargeur dans ledit emplacement, et que l'ergot en soit dégagé, par ledit
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mouvement de va-et-vient, pour libérer le chargeur et permettre sa substitution par un autre chargeur, au moins après la présentation dudit dernier tube dans ledit emplacement.
Cependant, pour permettre au tireur de séparer du fut un chargeur dont seule une partie des munitions a été tirée, ou de sélectionner dans le chargeur une munition qu'il désire spécifiquement tirer, par exemple lorsqu'il aura placé dans le fût un tel chargeur dont une partie des munitions a déjà été tirée ou lorsqu'il désire tirer une munition spécifiquement choisie parmi des munitions de type différent garnissant le chargeur, on prévoit que le système d'arme comporte des moyens pour autoriser, de façon commandée manuellement, le dépassement de l'une desdites limites prédéterminées par le coulisseau, par coulissement longitudinal par rapport au fut,
et que la gorge soit en outre conformée de telle sorte que l'ergot en soit dégagé lors dudit dépassement pour libérer le chargeur et permettre sa substitution par un autre chargeur ou la substitution d'un tube sélectionné, dans ledit emplacement et dans ladite position déterminée, à un autre tube.
Selon un mode de réalisation particulièrement simple, les moyens pour autoriser, de façon commandée manuellement, le dépassement de l'une desdites limites prédéterminées comportent un verrou d'actionnement manuel monté sur le fût avec possibilité de déplacement transversal par rapport à lui, entre une position comparativement proche de l'axe longitudinal, dans laquelle il forme pour le coulisseau une butée définissant ladite limite, et une position comparativement éloignée de l'axe longitudinal, dans laquelle il libère le coulisseau vis-à-vis dudit dépassement.
Ces moyens offrent toute sécurité à l'encontre d'une libération accidentelle du chargeur si, selon un mode de réalisation préféré, on prévoit des moyens de sollicitation élastique du verrou vers sa position comparativement proche de l'axe longitudinal ; ainsi, le retour, provoqué manuellement, du coulisseau entre les limites prédéterminées provoque un retour automatique du verrou vers sa position empêchant le franchissement de l'une d'entre elles dans la sens de la libération du chargeur.
Cependant, d'autres modes de réalisation de ces moyens peuvent être choisis sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.
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Comme il est connu dans le domaine des fusils à pompe, le mouvement de va-et-vient du coulisseau s'effectue de préférence d'abord d'une position limite avant à une position limite arrière puis de la position limite arrière à la position limite avant, par rapport au fut, ce qui permet à l'utilisateur de retrouver des mouvements auxquels il peut être habitué par utilisation d'un fusil à pompe ; alors, ledit dépassement s'effectue vers l'arrière, par rapport à la position limite arrière. 11 est bien entendu, cependant, que le choix inverse pourrait également être effectué sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.
Diverses conformations du chargeur peuvent également être choisies, de même que diverses conformations coordonnées de l'emplacement déterminé destiné à recevoir ce chargeur dans le fût mais on préfère un mode de réalisation particulièrement simple et léger selon lequel le chargeur est plat, les tubes y sont disposés côte à côte, avec leur axes mutuellement parallèles et coplanaires, et ledit emplacement déterminé présente la forme d'une fente longitudinale du fût, laquelle fente présente un plan moyen longitudinal et incluant l'axe longitudinal et comporte des moyens de guidage du chargeur au coulissement suivant une direction transversale déterminée de ce plan de telle sorte que les axes des tubes soient orientés longitudinalement et disposés dans ce plan.
Alors, pour assurer la stabilité du chargeur notamment en ce qui concerne la comcidence de l'axe du tube occupant ledit emplacement déterminé avec l'axe longitudinal du fût, on prévoit de préférence que ladite tige porte solidairement deux exemplaires dudit ergot, par exemple décalés longitudinalement l'un par rapport à l'autre, et que le chargeur comporte deux exemplaires de ladite gorge, tournée vers ladite tige, pour coopérer respectivement avec lesdits exemplaires de l'ergot.
On peut également prévoir la tige en deux exemplaires, disposés respectivement de part et d'autre de ladite fente, chaque exemplaire de la tige portant solidairement au moms un exemplaire dudit ergot et le chargeur comportant au moins deux exemplaires de ladite gorge, disposés respectivement de part et d'autre du chargeur et tournés respectivement vers lesdits exemplaires de la tige, pour coopérer respectivement avec lesdits exemplaires de l'ergot. Ces deux choix se combinent avantageusement, deu\ exemplaires de la tige étant prévus, dont chacun porte solidairement deux exemplaires de l'ergot et le chargeur comportant quatre exemplaires de ladite gorge, disposés à raison de deux de chaque
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côté du chargeur, chacun de ces exemplaires étant destiné à coopérer avec un exemplaire respectif de l'ergot.
Les tubes d'arme proprement dits peuvent être conçus de différentes façons et l'on peut notamment prévoir qu'ils soient constitués de pièces tubulaires montées de façon amovible par rapport au chargeur, ce qui permet de recharger celui-ci par substitution de tubes garnis d'une munition respective à des tubes vides, en prévoyant selon les cas que ces tubes soient eux-mêmes rechargeables ou en les destinant à un usage unique ; on peut également prévoir que les tubes soient intégrés solidairement au chargeur, à savoir définis soit directement par celui-ci, soit par des pièces tubulaires insérées solidairement dans celui-ci lors de sa fabrication, solutions que l'on destine plutôt au cas d'un chargeur à usage unique bien que l'on puisse également dans un tel cas envisager le rechargement des tubes en munitions.
Lorsque les tubes sont constitués de pièces tubulaires rapportées, de façon amovible ou solidaire, dans le chargeur, les tubes, d'une part, et le reste du chargeur, d'autre part, peuvent être réalisés en des matériaux différents, à savoir respectivement un alliage métallique propre à résister aux pressions développées pendant le tir et un matériau léger, tel qu'un alliage d'aluminium ou une matière plastique, ce qui permet d'alléger l'ensemble constitué par le chargeur. Selon le type de munitions que l'on désire tirer, chaque tube peut être ouvert à son extrémité arrière, pour recevoir une munition comportant elle-même son amorce de tir, de même que l'on peut prévoir que chaque tube comporte à son extrémité arrière un obturateur, avantageusement rapporté, logeant l'amorce percutable.
Dans tous les cas, chaque tube constitue de préférence le seul moyen de guidage de la munition lors de son tir et, si l'on prévoit de préférence que le fût porte solidairement, en avant dudit emplacement, un embout tubulaire longitudinal de support et de guidage du coulisseau au coulissement longitudinal, ledit embout tubulaire étant axé sur l'axe longitudinal du fût, on prévoit de préférence que cet embout tubulaire présente un calibre supérieur au calibre intérieur des tubes, afin qu'il ne participe pas au guidage des munitions après leur sortie des tubes et qu'il ne risque pas de perturber la mise en vitesse des munitions, assurée dans des conditions parfaitement déterminées à l'intérieur des tubes.
Dans la mesure où le chargeur et le fût constituant ensemble le système d'arme à feu selon l'invention présentent en eux-mêmes des
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caractéristiques originales, la présente invention s'étend également à un tel chargeur et à un tel fût considérés indépendamment t'un de l'autre.
D'autres caractéristiques et avantages du système d'arme à feu selon l'invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à un exemple non limitatif de réalisation, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante de cette description. e La figure 1 montre une vue en perspective du système d'arme selon l'invention, dont on a dissocié le chargeur du fût. e La figure 2 montre une vue d'une zone centrale du fût en coupe par un plan longitudinal médian, repéré en Il-Il à la figure 3. e La figure 3 montre une vue de cette même zone, en coupe par un plan longitudinal perpendiculaire au plan précité, incluant l'axe longitudinal du fût et repéré en Ht-H ! à la figure 2.
La figure 4 montre une vue du chargeur en élévation latérale, dans un sens repéré par une flèche IV à la figure 6.
-o La figure 5 montre une vue de dessus de ce chargeur, dans un sens repéré par une flèche V à la figure 4. e La figure 6 montre une vue de ce chargeur en bout, dans un sens repéré par une flèche VI à la figure 4.
On a désigné par 1 le fût du système d'arme et par 2 son chargeur amovible et interchangeable.
On décrira en premier lieu le fût 1. qui définit un a\c longitudinal 3 dans un sens déterminé 4 duquel s'effectue le tir successif de projectiles 5 logés dans le chargeur 2. Le fût 1 présente un plan longitudinal médian de symétrie 6 qui inclut l'axe 3 et coïncide avec un plan longitudinal médian de symétrie du chargeur 2 lorsque le système d'arme est chargé, si bien que l'on utilisera la même référence 6 pour désigner ces deux plans.
- Dans une zone d'extrémité arrière 7, le fût 1 présente des moyens de préhension sous la forme d'une poignée transversale 8 qui en est ici solidaire mais pourrait également être montée de façon escamotable, par exemple par rabattement, et une crosse d'épaule 9 escamotable, entre une position, illustrée à la figure 1, dans laquelle elle fait saillie longitudinalement du fût 1, vers l'arrière, pour permettre d'épauler, et une position dans laquelle elle est escamotée par rapport au fût 1, à savoir dans l'exemple illustré par un coulissement longitudinal par rapport au fût 1, schématisé par une double flèche 112 à la figure 1, et accolement à la poignée 8 immédiatement en arrière de celle-ci,
de telle sorte que la main
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qui saisit la poignée 8 saisisse en même temps la crosse ainsi escamotée ; de ce fait, on peut utiliser le système d'arme sans être gêné par la crosse p 1 lorsque celle-ci est escamotée. Cependant, une telle crosse pourrait être escamotable par d'autres moyens, ou encore être liée rigidement au fût 1, ou encore être absente.
Dans sa zone d'extrémité arrière 7, le fût 1 renferme des moyens arables de percussion, réalisés de façon traditionnelle, bien connus d'un
Homme du métier si bien qu'ils ne seront pas décrits ici. De ces moyens, on a simplement illustré aux figures 2 et 3 un percuteur 10 disposé suivant l'axe 3 et susceptible d'occuper, par coulissement longitudinal à l'intérieur de la zone d'extrémité arrière 7 du fût 1, une position d'armement illustrée aux figures 2 et 3, dans laquelle il est escamoté vers l'arrière par rapport à une paroi transversale 11, et plus précisément par rapport à une face plane 12 que cette paroi Il présente vers l'avant, et une position de percussion, illustrée en trait mixte aux figures 2 et 3, dans laquelle il forme une saillie vers l'avant par rapport à la face 12 de la paroi 11 pour provoquer,
par percussion d'une amorce 13, le tir d'un projectile 5 dans des conditions qui seront décrites ultérieurement. De façon également conventionnelle, le percuteur 10 est sollicité élastiquement de sa position d'armement vers sa position de percussion, et retenu à l'encontre d'un mouvement vers cette dernière par un système de gàchette non illustré, actionné manuellement par application d'une traction, vers l'arrière, à une détente 14 disposée immédiatement en avant de la poignée 8 afin de pouvoir être actionnée par l'un des doigts de la main tenant cette poignée 8.
En avant de la paroi 11, le fût 1 comporte une zone longitudinalement centrale 15, creuse et allongée en direction longitudinale, qui sera détaillée ultérieurement, et en avant de laquelle il présente un embout tubulaire 16, de révolution autour de l'axe 2 et plus précisément délimité, respectivement vers celui-ci et dans le sens d'un éloignement par rapport à celui-ci, par deux faces cylindriques de révolution autour de cet axe et lisses, à savoir une face périphérique intérieure 17 et une face périphérique extérieure 18 respectivement. Selon un mode de mise en oeuvre préféré de la présente invention, la face périphérique intérieure 17 présente un diamètre supérieur au calibre des projectiles 5 à tirer, et plus précisément au calibre intérieur des tubes d'arme utilisés à cet effet, qui seront décrits ultérieurement.
Vers l'arrière
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comme vers l'avant, l'embout 16 est par ailleurs délimité par des faces annulaires, transversales, de révolution autour de l'axe 3, à savoir respectivement une face arrière 19 placée longitudinalement en regard de la face avant 12 de la paroi 11 mais longitudinalement espacée de cette face
12 pour délimiter avec elle la zone centrale 15, et une face avant 20 constituant l'extrémité avant du fut 1.
L'embout 16 fait partie intégrante et solidaire du fût 1, et il est relié solidairement à la zone d'extrémité arrière 7 de celui-ci par encastrement solidaire dans une paroi plate, transversale 21 qui délimite la zone centrale 15 vers l'avant et est elle-même reliée, par deux parois longitudinales, plates 22 mutuellement symétriques par rapport au plan 6 et parallèles à celui-ci, pour délimiter latéralement la zone centrale 15, à une paroi plate, transversale 23 elle-même directement solidaire de la zone d'extrémité arrière 7 du fût 1. Ces parois 21 à 23 seront décrites plus en détail, ultérieurement, quant à. leur fonction.
L'embout 16 présente cependant l'essentiel de sa dimension longitudinale en porte-à-faux en avant de la paroi 21, et plus précisément d'une face avant 24, transversale et plane, de celle-ci, et sert au guidage au coulissement longitudinal, par rapport au fût 1, d'un coulisseau 25 présentant la forme générale d'un manchon tubulaire de révolution autour de l'axe 3, porté par la face 18 de l'embout tubulaire 16.
Plus précisément, à cet effet, le manchon 25 présente une face périphérique intérieure 26 cylindrique de révolution autour de l'axe 3 avec un diamètre sensiblement égal à celui de la face périphérique extérieure 18 de l'embout 16, et il est délimité respectivement vers l'arrière et vers l'avant par des faces transversales, planes, annulaires de révolution autour de l'axe 3, à savoir respectivement une face arrière 27 et une face avant 28, mutuellement espacées d'une dimension longitudinale inférieure à la dimension longitudinale séparant mutuellement la face avant 24 de la paroi 21 et la face avant 20 de l'embout tubulaire 16, de telle sorte que le coulisseau 25 puisse accomplir sur l'embout 16, tout en restant intégralement engagé par sa face périphérique intérieure 26 sur la face périphérique extérieure 18,
un mouvement de va-et-vient longitudinal schématisé par une flèche 29, sur une course déterminée qui sera décrite ultérieurement. Dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 3, le manchon en forme de coulisseau 25 est délimité par une face périphérique extérieure 30 destinée à sa préhension par l'autre main du tireur et
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pouvant présenter toute forme particulièrement adaptée à cet effet, par exemple la forme d'une succession longitudinale de zones cylindriques de révolution autour de l'axe 3 avec des diamètres différents comme on l'a illustré, cette forme ne constituant toutefois qu'un exemple non limitatif.
Le coulisseau 25 sert d'une part à donner, par sa préhension manuelle, un surcroît de stabilité au fût 1 par ailleurs tenu par la poignée
8 et d'autre part à armer, par le mouvement en va-et-vient précité, les moyens de percussion comportant notamment le percuteur 10, d'une façon connue en elle-même dans les fusils à pompe.
A cet effet, le coulisseau 25 porte solidairement, en saillie vers l'arrière le long de la face périphérique extérieure 18 de l'embout 16, deux tiges longitudinales plates 31 mutuellement symétriques par rapport au plan 6, rectilignes lorsqu'elles sont vues en coupe par un plan perpendiculaire au plan 6 et incluant l'axe 3 comme c'est le cas à la figure 3, ces deux tiges 31 longeant la face périphérique extérieure 18 de l'embout 16, avec possibilité de coulissement longitudinal relatif, en arrière de la face 27 du coulisseau 25.
Ces deux tiges 31 traversent de part en part la paroi 21 par une lumière 32 respective, également avec possibilité de coulissement longitudinal relatif, et sont reçues dans une gorge longitudinale de l'une, respective, des parois 22, de façon à affleurer une face plane 34, parallèle au plan 6, que la paroi 22 considérée présente vers celui-ci. Chaque tige 31, ainsi guidée au coulissement longitudinal dans la gorge 33 respective, se prolonge jusqu'à l'intérieur de la zone d'extrémité arrière 7 du fut 1, en traversant la paroi 23 par une lumière respective 35 assurant également son guidage au coulissement longitudinal.
A l'intérieur de la zone d'extrémité arrière 7, chaque tige 31 coopère avec les moyens de percussion, d'une façon connue en elle-même dans Te domaine des fusils à pompe, de telle sorte qu'un coulissement longitudinal du coulisseau 25 vers l'arrière, à partir d'une position limite avant déterminée dans laquelle il est illustré en trait plein aux figures 1 à 3, jusqu'à une position limite arrière déterminée dans laquelle il est illustré en trait mixte aux figures 2 et 3 et dans laquelle sa face extrême 27, bien que plus proche de la face avant 24 de la paroi 21, respecte vis-à-vis de cette dernière un espacement longitudinal déterminé 36, provoque l'armement du système de percussion et qu'un retour du coulisseau 25 à sa position limite avant, par coulissement longitudinal, libère un système de sécurité associé, de façon connue,
aux moyens de percussion et provoque
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le verrouillage des tiges 31, et avec elles du coulisseau 25, jusqu'à ce que l'on ait provoqué une percussion en agissant sur la détente 14. Le mode de coopération, à cet effet, des tiges 31 avec les moyens de percussion est bien connu d'un Homme du métier et ne sera de ce fait pas détaillé.
De façon caractéristique du mode de mise en oeuvre préféré de l'invention qui a été illustré, la position limite arrière du coulisseau 25 qui vient d'être décrite, c'est-à-dire la position dans laquelle sa face 27 respecte vis-à-vis de la face 24 un espacement 36, est définie par butée de la face 27, vers l'arrière, contre un verrou 37 monté au coulissement transversal, perpendiculairement à l'axe 3 et suivant le plan moyen 6, sur la face avant 24 de la paroi 21.
A cet effet, par exemple, la paroi 21 est creusée d'une lumière rectiligne 38, disposée suivant le plan 6 perpendiculairement à l'axe 3 et dans laquelle est engagé, avec possibilité de coulissement relatif perpendiculairement à l'axe 3 sans autre possibilité de déplacement relatif, un tenon longitudinal 39 solidaire du verrou 37 et sur lequel agit élastiquement, dans le sens d'un rapprochement vis-à-vis de l'axe 3, un ressort héticoïdat 40 tendant ainsi à repousser élastiquement le verrou 37 vers l'axe 3.
Vers celui-ci, directement en regard de la face périphérique extérieure 18 de l'embout 16, le verrou 37 présente une patte 41 qui, dans une position limite du verrou 37 dans le sens d'un rapprochement vis-à-vis de l'axe 3, illustrée aux figures 1 et 2, présente en regard de la face périphérique extérieure 18 de l'embout 16 une face périphérique intérieure 42 en forme de portion de cylindre de révolution autour de l'axe 3 avec un diamètre intermédiaire entre le diamètre de la face périphérique extérieure 18 de l'embout 16 et le diamètre que la face périphérique extérieure 30 du coulisseau 25 présente à son raccordement avec la face 27 de celui-ci.
Vers l'arrière, cette pane 41 est délimitée, comme l'ensemble du verrou 37, par une face plane 43 reposant à plat, avec possibilité de coulissement relatif, sur la face avant 24, également plane, de la paroi 21 alors que vers t'avant, cette patte 41 est délimitée par une face 44 plane, parallèle à la face 43, c'est-à-dire perpendiculaire à l'axe 3 et servant de butée, vers l'arrière, à la face 27 du coulisseau 25 dans la position limite précitée, préservant l'espacement 36 vis-à-vis de la face 24 de la paroi 21.
Par rapport à cette position limite la plus proche de l'axe 3, le verrou 37 peut être déplacé manuellement dans le sens d'un éloignement par rapport à cet axe 3, par coulissement du tenon 39 à l'intérieur de la lumière 38 et compression du ressort 40,
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jusqu'à une position dans laquelle sa face 42 est plus éloignée de l'axe 3 que la face périphérique extérieure 30 du coulisseau 25, du moins en ce qui concerne la face de cette zone 30 directement adjacente à la face 27 du coulisseau 25, ce qui permet de ramener manuellement celui-ci vers l'arrière au-delà de la position limite précitée, jusqu'à une position dans laquelle il s'appuie à plat vers l'arrière, par sa face 27, contre la face 24 de la paroi 21, avec suppression de l'espacement 36,
comme on l'a schématisé en pointillés aux figures 2 et 3.
La course longitudinale du coulisseau 25 entre sa position limite avant, illustrée en trait plein aux figures 1 à 3, et cette position extrême arrière, illustrée en pointillés, dans laquelle il s'appuie sur la face 24 de la paroi 21 définit la course maximale précitée, dictant la dimension longitudinale du porte-à-faux que l'embout 16 forme vers l'avant à partir de la face 24 de la paroi 21.
Entre les parois 21 et 23, c'est-à-dire dans la zone centrale 15 du fût 1, chacune des deux tiges 31 porte solidairement deux ergots 45 en saillie vers l'axe 3 par rapport à la face 34 de la paroi 22 qui loge cette tige, ces deux ergots 45 étant disposés sur chaque tige 31 de telle sorte que, quelle que soit la position longitudinale que celle-ci occupe par rapport au fût 1 dans les limites de la course maximale précitée du coulisseau 25, ces deux ergots 45 restent situés entre les parois 21 et 23, sans contact avec des faces planes, perpendiculaires à l'axe 3, que ces dernières présentent l'une vers
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l'autre entre les parois 22, à savoir une face arrière 46 de la paroi 21, coplanaire avec la face arrière 19 de l'embout 16 et par rapport à laquelle le tenon 39 est entièrement escamoté vers t'avant de même que le ressort 40,
et une face avant 47 de la paroi 23, laquelle face avant 47 est coplanaire de la face 12 de la paroi 11. Les ergots 45 peuvent ainsi occuper une positi-en limite avant dans laquelle ils sont illustrés en trait plein aux figures 2 et 3, qui correspond à la position limite avant du coulisseau 25 également illustrée en trait plein, une position limite arrière illustrée en trait mixte, correspondant à la position du coulisseau 25 également illustrée en trait mixte, dans laquelle la face 27 de ce coulisseau s'appuie vers l'arrière sur la face 44 de la patte 41 du verrou 37 de façon à respecter l'espacement 36 vis-à-vis de la face 24, et une position extrême de dépassement de cette position limite arrière, illustrée en pointillés, correspondant à la position extrême du coulisseau 25 illustrée en pointillés à la figure 2,
dans laquelle la face 27 s'appuie sur la face 24 de la paroi 21.
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De préférence, comme il est illustré, chaque ergot 45 présente un axe respectif 48 perpendiculaire au plan 6, les axes 48 des deu\ ergots 45 de l'une des tiges 31 étant confondus avec ceux des ergots 45 de l'autre tige
31, et chaque ergot 45 est délimité d'une part par une face périphérique extérieure 49 cylindrique de révolution autour de son axe 48, avec un diamètre largement inférieur à la dimension longitudinale séparant les faces 46 et 47 et d'autre part vers le plan 6 par une face frontale 50 plane, en forme de disque perpendiculaire à l'axe 48 respectif.
La saillie que chaque ergot 45 forme par rapport à la tige 41 respective et par rapport à la face 34 de la paroi 22 respectivement associée est elle-même faible par rapport à la dimension séparant les faces 34 perpendiculairement au plan
6, et par exemple du même ordre de grandeur que l'épaisseur de l'embout
16 entre ses faces périphériques intérieure 17 et extérieure 18. Le diamètre de la face périphérique 49 de chaque ergot 45 peut être également de cet ordre de grandeur.
Ainsi, les faces 34 définissent avec les faces 46 et 47, dans la zone centrale 15 du fût d'arme 1, un logement 51, en forme générale de parallélépipède rectangle, pour le chargeur 2 ; ce logement est symétrique par rapport au plan moyen de symétrie 6 du fût 1 et, dans un quelconque plan longitudinal de coupe perpendiculaire à ce plan 6, il présente la forme d'une fente allongée en direction longitudinale. Pour l'essentiel, les parois 21, 22, 23 s'étendent à l'opposé de la poignée 8 en référence à l'axe 3, c'est-à-dire vers le haut dans la position d'utilisation la plus habituelle dans laquelle la poignée 8 est tournée vers le bas, si bien que le logement 51 est lui-même pour l'essentiel situé au-dessus de l'axe 3 dans cette position habituelle d'utilisation.
Dans sa zone la plus éloignée de l'axe 3, il est fermé par une paroi longitudinale 52 raccordée de façon solidaire aux parois- 21 à 23 et qui, ainsi généralement tournée vers le haut, est avantageusement conformée de façon à former un système de visée simple, par exemple sous la forme d'une gorge longitudinale 53. Cependant, les parois 21 à 23, et avec elles le logement 51, s'étendent également, mais dans une moindre mesure, du même côté de l'axe 3 que la poignée 8 de telle sorte que le logement 51 soit sécant d'un prolongement géométrique longitudinal de l'embout 16 et inclue t'axe 3, en définissant ainsi un emplacement que chaque munition 5 doit occuper successivement pour être tirée.
De ce côté de l'axe 3, généralement tourné vers le bas dans la position habituelle d'utilisation, le logement 51 est intégralement
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ouvert, pour permettre l'engagement et le dégagement du chargeur 2 par coulissement, entre les faces 34, 46, 47 des parois 22, 21, 23, suivant une direction 54 perpendiculaire à l'axe 2 et située dans le plan 6. Pour faciliter un guidage du chargeur au coulissement à l'intérieur du logement 51 suivant cette direction, chacune des parois 22 porte, en saillie vers l'axe 6, à égale distance de la face arrière 46 de la paroi 21 et de la face avant 47 de la paroi 23, une nervure respective 55 présentant par exemple une section courante rectangulaire, lorsqu'elle est vue en coupe par un plan perpendiculaire à la direction 54 comme c'est le cas à la figure 3.
La saillie ainsi formée par chaque nervure 55 est aussi limitée que celle que forment les ergots 45 et chaque nervure 55 est avantageusement réalisée sous forme d'une baguette rapportée de façon solidaire, par exemple par vissage, sur la face 34 de la paroi 22 respective et enfermant la tige 31 dans la gorge 33 respective, ce qui favorise le guidage de cette tige 31 dans cette gorge 33 en évitant les risques de flambage de la tige 31. Naturellement, la position et le dimensionnement des nervures 55 en direction longitudinale sont tels que les ergots 45 puissent accomplir sans les toucher leur course correspondant à la course maximale précitée du coulisseau 25.
Pour coopérer avec le logement 51 ainsi conformé, le chargeur 2 est réalisé d'une façon qui va être décrite à présent.
Comme le logement 51 destiné à le recevoir, le chargeur 2 présente de façon générale la forme d'un parallélépipède rectangle, définie par six faces de forme générale plane, parallèles deux à deux, à raison de : - deux faces frontales, respectivement avant 56 et arrière 57, destinées à coulisser et s'appuyer à plat respectivement contre la face arrière 46 de la paroi 21 et contre la face avant 47 de la paroi 23 et mutuellement espacées d'une distance correspondant sensiblement à l'espacement longitudinal mutue-l de ces faces 46 et 47, chacune de ces faces 56 et 57 étant respectivement symétrique par rapport au plan moyen 6 et ainsi destinée à être orientée perpendiculairement à l'axe 3 ;
- deux faces latérales 58 quant à elles parallèles au plan 6 et mutuellement symétriques par rapport à celui-ci, ces deux faces 58 étant mutuellement espacées perpendiculairement au plan 6 d'une distance qui correspond à l'espacement mutuel des faces 34 des parois 22 contre lesquelles elles sont destinées à coulisser et s'appuyer à plat ;
- deux faces 59 et 60, respectivement supérieure et inférieure si l'on se réfère à la position habituelle précitée, dont la première porte un
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marquage en forme de flèche 61 destinée à indiquer un sens correspondant au sens de tir 4 et dont la deuxième porte une poignée de préhension 62, ces deux faces 59 et 60 étant respectivement symétriques par rapport au plan 6 auquel elles sont perpendiculaires et mutuellement espacées d'une distance qui est fonction du nombre de projectiles 5 auquel est destiné le chargeur et en fonction de laquelle est choisie la dimension
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du logement 51 suivant la direction 54, afin que le chargeur 2 puisse être reçu dans ce logement 51 dans des conditions qui seront décrites ultérieurement.
Pour recevoir la nervure 55 correspondant à la face 34 de la paroi
22 respectivement associée, chaque face 58 est creusée, de la face 59 à la face 60, d'une gorge 63 respective, orientée perpendiculairement aux faces 59 et 60 et parallèlement aux faces 56 et 57, suivant une direction qui coïncide avec la direction 54 lorsque le chargeur 2 est placé dans son logement 51, si bien que l'on a utilisé également la référence numérique 54 pour désigner cette direction. En outre, pour recevoir chacun des ergots 45, chaque face 58 présente deux gorges mutuellement identiques 64, qui se correspondent par symétrie mutuelle de l'une à l'autre des faces 58 et qui seront détaillées ultérieurement.
Intérieurement, le chargeur 2 est percé de part en part, de l'une à l'autre des faces 56 et 57, suivant des axes respectifs 65 mutuellement parallèles, situés dans le plan 6 et orientés perpendiculairement aux faces 56 et 57, c'est-à-dire à la direction 54. d'autant d'alésages 66 que de projectiles 5 qu'il est destiné à recevoir et tirer, à savoir dans l'exemple illustré de cinq alésages 66, étant bien entendu que ce chiffre n'est indiqué qu'à titre d'exemple non limitatif.
Chacun des alésages 66, qui sont identiques, est délimité dans le sens d'un-éloignement par rapport à l'axe 65 respectif par une face périphérique intérieure 67 cylindrique de révolution autour de cet axe 65 avec un diamètre supérieur au calibre du projectile 5 à tirer, de la face 57 jusqu'à proximité immédiate de la face 56. A proximité immédiate de celleci, cette face périphérique intérieure 67 se raccorde par un épaulement plan 68, annulaire de révolution autour de l'axe 65, à une face périphérique intérieure 69 également cylindrique de révolution autour de l'axe 65 mais avec un diamètre intermédiaire entre le diamètre de la face périphérique intérieure 67 et le calibre du projectile 5 à tirer, cette face 69 raccordant l'épaulement 68 à la face 56 du chargeur.
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Chaque alésage 66 ainsi constitué est chemise d'un tube d'arme respectif 70 présentant une face périphérique intérieure 71 cylindrique de révolution autour de l'axe 65 avec un diamètre définissant son calibre intérieur et correspondant au calibre du projectile 5 à tirer, entre une face frontale 72 plane, annulaire de révolution autour de l'axe 65, affleurant la face 56, constituant l'extrémité avant du tube 70 en référence au sens de tir 4 et définissant une bouche 73, et une face frontale 74 également plane, annulaire de révolution autour de l'axe 65, et placée en retrait suivant cet axe par rapport à la face 57 bien que située à proximité immédiate de celle-ci pour constituer l'extrémité arrière du tube 70 en référence au sens de tir 4.
Dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 65 respectif, le tube d'arme 70 est délimité, à proximité immédiate de sa face frontale 72, par une face périphérique extérieure 75 annulaire de révolution autour de l'axe 65 avec un diamètre et une dimension, suivant l'axe 65, correspondant à ceux de la face périphérique intérieure 70 de l'alésage 66 ; entre la face 74 et cette face périphérique extérieure 75, il est par ailleurs délimité par une face périphérique extérieure 76 cylindrique de révolution autour de l'axe 65 avec un diamètre correspondant à celui de la face périphérique intérieure 67 de l'alésage 66, et cette face périphérique extérieure 76 se rattache à la face périphérique extérieure 75 par un épaulement annulaire, plan 77, de révolution autour de l'axe 65, prenant appui à plat contre l'épaulement 68 de l'alésage 66.
Par une zone convenablement taraudée 78 de sa face périphérique intérieure 71, directement adjacente à la face 74, le tube d'arme 70 porte de façon solidaire mais amovible un obturateur 79 notamment délimité par une face annulaire, plane 80, de révolution autour de l'axe 65 et affleurant la face 57, par une face périphérique extérieure 81 directement adjacente à cette face 80 et présentant une forme cylindrique de révolution autour de l'axe 65 avec un diamètre correspondant à celui de la face périphérique intérieure 67 de l'alésage 66 avec une dimension, parallèlement à l'axe 65, correspondant à la différence entre les dimensions séparant respectivement, suivant cet axe,
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d'une part les faces 56 et 57 du chargeur 2 et d'autre part les faces 62 et 74 du tube d'arme.
A l'opposé du raccordement avec la face 80 si l'on se réfère à la direction de l'axe 65, la face 81 se raccorde à un épaulement annulaire plan 82, de révolution autour de l'axe 65 et tourné à l'opposé de la face 80, cet épaulement annulaire plan 82 s'appuyant à plat contre la
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face 74 du tube d'arme 70.
Dans le sens d'un rapprochement vis-à-vis de l'axe 3, cet épaulement annulaire 82 se raccorde Ù une face périphérique extérieure 83 de l'obturateur 79, laquelle face 83 est cylindrique de révolution autour de l'axe 65 avec un diamètre correspondant à celui de la face périphérique intérieure 71 du tube d'arme 70 et cette face 83 étant filetée complémentairement du taraudage localisé 78 de cette face périphérique intérieure 71 pour assurer le vissage de l'obturateur 79 dans le tube d'arme 70.
A l'opposé de son raccordement avec l'épaulement annulaire 82 si l'on se réfère à la direction de l'axe 65, cette face 83 se raccorde à une face annulaire plane 84, de révolution autour de l'axe 65, qui est tournée à l'opposé de la face 80 et délimite l'obturateur 79 dans le sens d'un éloignement suivant l'axe 65 par rapport à cette face 80. Vers l'axe 65, les deux faces 80 et 84 se raccordent respectivement à un logement 85 pour l'amorce 13 et à un logement 86 pour une charge pyrotechnique 87 d'éjection du projectile 5, ces deux logements 85 et 86 communiquant par un passage de transmission de feu 88 disposé suivant l'axe 65.
Le projectile 5, de type connu, est disposé coaxialement à l'intérieur du tube 70 dans lequel il est retenu, jusqu'à son tir, par exemple par friction sur la face périphérique intérieure 71 de celui-ci, dans une zone du tube 70, formant chambre, directement adjacente à l'obturateur 79. Le projectile 5 ne fait pas partie de la présente invention et peut être librement choisi par un Homme du métier ; il ne sera pas décrit davantage.
Chacun des alésages 66 reçoit ainsi un tube d'arme 70 muni d'une culasse 79 et logeant un projectile 5, les projectiles pouvant être identiques ou différents d'un tube d'arme à l'autre. On observera que la dimension hors tout d'un projectile 5 suivant l'axe 65 est sensiblement inférieure à la dimension séparant suivant cet axe la face 84 de la culasse 79 et la face 72 définissant la bouche 73, si bien que chaque tube d'arme 70 assure le guidage et la mise en vitesse du projectile 5 lors de son tir, par amorçage de la charge pyrotechnique 87, l'embout tubulaire 16 étant dénué de toute fonction à cet égard.
Dans cet exemple de réalisation, les tubes d'arme 70 sont reçus de façon amovible, par coulissement coaxial, dans l'alésage respectif 66, mais on pourrait également prévoir qu'ils en soient solidaires, et par exemple présentent la forme de pièces insérées définitivement dans le chargeur à
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la fabrication de celui-ci par moulage, ou encore d'alésages aménagés directement dans le chargeur.
Préalablement aux opérations de tir, un chargeur 2 ainsi conçu est engagé dans le logement 51 par coulissement relatif suivant la direction
54, dans un sens repéré par une flèche 89 à la figure 1, sa face 59 étant engagée en premier dans le logement 61 dans lequel le chargeur 2 peut être inséré au moins jusqu'à ce que l'axe 65 le plus proche de sa face 60 coïncide avec l'axe 3 ou encore, au choix, de telle sorte que l'un quelconque des axes 65 coïncide avec cet axe 3.
En outre, le fût 1 et le chargeur 2 sont conçus pour qu'ensuite, après le tir du projectile 5 correspondant au tube d'arme 70 ainsi présenté en coaxiatité avec l'axe 3, par percussion de l'amorce 13 au moyen du percuteur 10, le réarmement manuel par action sur le manchon 21 provoque un mouvement du chargeur 2 dans le logement 51 en sens opposé au sens 89 afin de présenter automatiquement, dans une position coaxiale à l'axe 3, le tube 70 immédiatement voisin dans le sens d'un rapprochement vis-à-vis de la face 59, tout en laissant au tireur la possibilité de choisir, s'il le désire, la présentation d'un autre tube dans une telle position.
Ces différente possibilités sont offertes par coopération simultanée des différents ergots 45 avec les différentes gorges 64, dont l'une va être décrite à titre d'exemple non limitatif, étant entendu que les deux gorges 64 d'une même face 58 du chargeur 2 sont mutuellement identiques, décalées parallèlement aux axes 65 d'une dimension identique à celle qui sépare suivant l'axe 3 les axes 48 des deux ergots 45 correspondant à une même tige 31, et que les gorges 64 se correspondent d'une face 58 à l'autre par symétrie mutuelle par rapport au plan 6 au même titre que les ergots 45 des deux tiges 31.
En premier lieu, on notera que la gorge 64 présente une largeur courante sensiblement identique au diamètre de la face périphérique extérieure 49 de l'ergot 45 qui lui correspond, à des tolérances fonctionnelles près, autorisant le coulissement de cet ergot 45 dans la gorge 64.
Dans une position qui, en référence à l'axe 65, correspond à la position que l'ergot 45 respectif occupe lorsque le coulisseau 25 prend appui vers l'arrière, par sa face 27, directement sur la face avant 24 de la paroi 21, la gorge 64 comporte un tronçon rectiligne 90 parallèle à la direction 54 et qui s'étend de la face 59, dans laquelle il débouche, jusqu'au niveau de l'axe 65 le plus proche de la face 60, ce niveau s'entendant par
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référence à la direction 54. Vers la face 60, ce tronçon 90 se raccorde à un tronçon en quart de cercle 91 qui, en se rapprochant de la face 60,
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s'infléchit dans le sens de tir 4, indiqué par la flèche 61, si l'on considère le chargeur 2 engagé dans son logement 51.
Dans le sens de tir 4, le tronçon 91 se raccorde à un tronçon rectiligne 92 parallèle aux axes 65 et ainsi situé entre la face 60, dans laquelle la gorge 64 ne débouche pas, et le niveau de l'axe 65 en référence à la direction 54 ; le raccordement entre les tronçons 91 et 92 s'effectue en avant de la position que l'ergot 45 occupe lorsque le coulisseau 25 s'appuie vers l'arrière, par sa face 27, contre la patte 41 du verrou 37 mais en arrière de la position qu'occupe l'ergot 45 lorsque le coulisseau 25 occupe sa position limite avant.
Le tronçon 92 se prolonge vers l'avant, en référence au sens de tir, par un tronçon curviligne 93 qui s'infléchit progressivement, dans le sens de tir 4, jusqu'à un niveau correspondant à celui de l'axe 65 le plus proche de la face 60, en référence à la direction 54, et se raccorde à ce niveau à un tronçon rectiligne 94 qui s'étend vers l'avant à partir de ce tronçon 93, jusqu'à une position correspondant à la position que l'ergot 45 occupe lorsque le coulisseau 25 est en position limite avant.
Ce tronçon rectiligne 94 s'étend, vers l'arrière en référence au sens de tir, au-delà de son raccordement avec le tronçon 93 mais moins loin que le raccordement du tronçon 92 avec le tronçon 91, et se raccorde à un tronçon rectiligne 95
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qui s'éloigne de la face 60 en sens opposé au sens de tir 4, jusqu'à un niveau à peu près équidistant au niveau respectif de l'axe 65 le plus proche de la face 60 et de l'axe 65 immédiatement voisin dans te sens d'un éloignement par rapport à cette face 60, en référence à la direction 54. Le tronçon 95 s'étend ainsi, vers l'arrière en référence au sens de tir 4, jusqu'à un emplacement qui correspond à celui qu'occupe l'ergot 45 lorsql ! e le coulisseau 25 occupe sa position arrière de butée contre la patte 41 du verrou 37,
et se raccorde à ce niveau à un tronçon rectiligne 96 parallèle aux axes 65. Ce tronçon rectiligne 96 se prolonge vers l'arrière jusqu'au tronçon 90 dans lequel il débouche, et vers l'avant jusqu'au-delà de son raccordement avec le tronçon 95, pour se raccorder à un tronçon rectiligne 97 qui s'éloigne de la face 60 dans le sens de tir 4 jusqu'à un niveau correspondant à celui du deuxième axe 65 à partir de la face 60, en référence à la direction 54. Là, le tronçon 97 se raccorde à un tronçon 98 identique au tronçon 94 et situé au niveau de son deuxième axe 65 en référence à la direction 54.
Ensuite, la gorge 64 présente, de plus en plus
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loin de la face 60 suivant ta direction 54, des tronçons 99, 100, 101,102 qui correspondent à l'identique aux tronçons 95,96, 97, 98, le tronçon 102 étant situé au niveau du troisième axe 65 à partir de la face 60 en référence à la direction 54, puis des tronçons 103, 104, 105. 106 identiques respectivement aux tronçons 95, 96, 97,98, le tronçon 106 étant situé au niveau du quatrième axe 65 à partir de la face 60, en référence à la direction 54, puis des tronçons 107,108, 109,110 respectivement identiques aux tronçons 95,96, 97,98, le tronçon 110 étant situé au niveau du cinquième axe 65 dans le sens d'un éloignement par rapport à la face 60 en référence à la direction 54,
c'est-à-dire au niveau de l'axe le plus proche de la face 59 dans cet exemple non limitatif dans lequel le nombre de tubes d'arme 70 du chargeur 2 est limité à cinq, puis un tronçon 111 présentant la même orientation que le tronçon 95 et auquel le tronçon 110 se raccorde vers l'arrière en référence au sens de tir, de la même façon que le tronçon 94 se raccorde au tronçon 95, ce tronçon 111 débouchant dans la face 59 du chargeur 2 immédiatement en avant du tronçon 90 de la gorge 64.
Dans ces conditions, comme le comprendra aisément un Homme du métier, le fonctionnement du système d'arme est le suivant, le chargeur 2 étant supposé initialement dissocié du fût 1 : - le tireur escamote le verrou 37 dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 3, et amène le coulisseau 25 dans sa position dans laquelle il s'appuie par sa face 27 contre la face 24 de la paroi 21 ; cette position autorise une libre translation du chargeur 2 suivant la direction 54 et arme les moyens de percussion ; - le tireur met ensuite en place le chargeur 2, garni de projectiles 5, en l'orientant convenablement et en l'engageant dans le sens 89 à l'intérieur de son logement 51, jusqu'à ce que l'axe 65 plus proche de la face 60 coïncide avec l'axe 3 puis dépasse celui-ci ;
au cours de ce mouvement, chaque ergot 45 parcourt le tronçon 90 de la gorge 64 correspondante puis le tronçon 91 de celle-ci, ce qui a pour effet de ramener, par action sur l'ergot 45, le coulisseau 25 dans sa position dans laquelle il respecte l'espacement 36 vis-à-vis de la face 24 de la paroi 21, et de permettre ainsi au verrou 37 de revenir, sous l'action du ressort 40, dans sa position dans laquelle sa patte 21 s'intercale entre le coulisseau et la face 24 ;
- le tireur manoeuvre alors le coulisseau 25 vers l'avant, jusqu'à sa position limite, ce qui a pour effet de libérer le système de sécurité de
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percussion, de verrouiller le coulisseau 25 dans cette position limite avant, comme on l'a dit précédemment, et de déplacer le chargeur 2, par action de l'ergot 45 parcourant vers Pavant en référence au sens de tir, pendant ce mouvement, successivement le tronçon 92, le tronçon 93 et le tronçon 94 de la gorge 90, jusqu'à une position dans laquelle l'axe 65 le plus proche de la face 60 coïncide avec l'axe 3, ce déplacement du chargeur 2 s'effectuant en sens opposé au sens 89 ;
le projectile correspondant 5 est alors prêt à être tiré, son amorce 13 étant placée directement en regard du percuteur
10 ; - le tireur actionne alors la détente 14, ce qui provoque la percussion de l'amorce 13, c'est-à-dire l'amorçage de la charge pyrotechnique 86 et l'éjection du projectile 5 dans le sens 4, ainsi que le déverrouillage du coulisseau 25 comme on l'a indiqué précédemment ; - le tireur peut alors manoeuvrer le coulisseau 25 vers l'arrière pour l'amener en butée contre la patte 41 du verrou 37, ce qui oblige chaque ergot à parcourir, en sens opposé au sens de tir, successivement les tronçons 94, 95 et 96 et provoque ainsi un mouvement du chargeur 2 en sens opposé au sens 89, à l'intérieur du logement 51, sur une distance correspondant à la moitié de la distance séparant deux axes 65 voisins ;
en outre, ce mouvement arme les moyens de percussion ; - le tireur peut alors manoeuvrer le coulisseau 25 jusqu'à sa position extrême avant, ce qui fait parcourir chaque ergot 45 successivement, vers l'avant, le tronçon 96, le tronçon 97 et le tronçon 98 de la gorge 64, et
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amène ainsi le deuxième axe 65 à partir de la face 60 en comcidence avec l'axe 3 ; le projectile correspondant est alors en situation de tir.
Ce cycle peut se reproduire jusqu'au tir du projectile correspondant au tube d'arme 70 le plus proche de la face 59, après quoi le retour du coulisseau 25 vers l'arrière jusqu'à sa position de butée contre la patte 41 du verrou 37 provoque le parcours du tronçon 111 de chaque gorge 64, vers l'arrière en référence au sens de tir, par l'ergot 45 correspondant ; lorsque chaque ergot parvient au raccordement du tronçon 111 avec la face 59 du chargeur 2, celui-ci est libre de sortir de son logement 51 en sens opposé au sens 89, et en est expulsé si le mouvement du coulisseau 25 vers l'arrière a été suffisamment rapide.
Cette séquence de fonctionnement constitue la séquence normale, correspondant au tir successif de tous les projectiles du chargeur, du plus proche de la face 60 au plus éloigné de celle-ci. Des dérogations à cette
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séquence normale de fonctionnement sont possibles de deux façons : - le déverrouillage, par le tireur, du dispositif de verrouillage du
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coulisseau 25 par un bouton de manoeuvre non représenté, connu dans le domaine des fusils à pompe, afin de permettre le retour du coulisseau 25 vers l'arrière sans avoir à percuter de munition ;
- l'action volontaire du verrou 37 dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 3, permettant de ramener le coulisseau 25 dans sa position d'appui vers l'arrière contre la face 24 de la paroi 21. ce qui permet de ramener chaque ergot 45 dans le tronçon 90 de la gorge 64 et de libérer la translation du chargeur 2 dans la direction 54 par rapport au fût 1, et ainsi de retirer le chargeur 2 du fût 1 sans avoir tiré tout ou partie des projectiles, ou encore de sélectionner le projectile que l'on désire tirer en amenant manuellement le chargeur 2 dans la position appropriée.
Naturellement, le mode de mise en oeuvre de l'invention qui vient d'être décrit ne constitue qu'un exemple non limitatif, par rapport auquel on pourra prévoir de nombreuses variantes sans sortir pour autant du cadre de cette invention.