CH260539A - Métier à filer, notamment destiné au filage rapide du coton. - Google Patents

Métier à filer, notamment destiné au filage rapide du coton.

Info

Publication number
CH260539A
CH260539A CH260539DA CH260539A CH 260539 A CH260539 A CH 260539A CH 260539D A CH260539D A CH 260539DA CH 260539 A CH260539 A CH 260539A
Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
loom
loom according
carriage
lever
shaft
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Inventor
Quarenghi Mario
Bonalumi Ettore
Original Assignee
Quarenghi Mario
Bonalumi Ettore
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Quarenghi Mario, Bonalumi Ettore filed Critical Quarenghi Mario
Publication of CH260539A publication Critical patent/CH260539A/fr

Links

Classifications

    • DTEXTILES; PAPER
    • D01NATURAL OR MAN-MADE THREADS OR FIBRES; SPINNING
    • D01HSPINNING OR TWISTING
    • D01H1/00Spinning or twisting machines in which the product is wound-up continuously
    • D01H1/02Spinning or twisting machines in which the product is wound-up continuously ring type

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Looms (AREA)

Description


  Métier à filer, notamment destiné au filage rapide du coton.    La présente invention a pour objet un  métier à filer, notamment destiné au filage  rapide du coton.  



       (,'e    métier est du type dans lequel les ru  bans, placés dans des pots d'alimentation dis  posés en     plusieurs    rangées à l'arrière du mé  tier, sont transformés     intégralement    en fil du  titre désiré dans des trains     d'étirage    compre  nant de cinq à neuf     cylindres,    et dans     lequel     le fil ainsi obtenu est enroulé sur des     bobinots     qui, par leur rotation, lui donnent la torsion  nécessaire.  



  Le métier faisant l'objet de l'invention  est en outre caractérisé par le fait que les     bo-          binots    sont montés sur un chariot équilibré  par un contrepoids, animé     d'un        mouvement     alternatif (le montée et de descente, utilisé  pour la     formation    des bobines en combinaison  avec le mouvement d'un chariot     porte-          anneaux    contrôlé par un gabarit réglable qui  se déplace avec le chariot qui porte les bobi  nots, à chacune des mises en marche du mé  tier,

   le démarrage des     bobinots    se produisant  avec une avance préalablement déterminée  sur le     démarrage    des trains d'étirage.  



  Tic dessin annexé représente, à titre  d'exemple,     une    forme d'exécution du métier  à filer faisant l'objet de l'invention.  



  La fin. 1 est une vue en bout du métier,  depuis l'une des extrémités de son axe longi  tudinal.  



  La     fig.    2 représente, vu de face,     nu    or  gane de contrôle de la disposition des fibres.    Les     fig.        3a,        3b    et 3 montrent des détails  d'un dispositif de pression des trains d'éti  rage.  



  La.     fig.    5 est une vue en plan des détails  de la     commande    des trains d'étirage et d'un       tambour        alimenteur.     



  La fi-. 6 représente un détail de la com  mande des broches.  



  La,     fig.    7 représente un dispositif de con  trepoids du chariot mobile porte-broches.  La fi g. 8 représente, vue de face, une  partie du métier, adjacente à, une extrémité,  portant un dispositif de commande et, de ré  gulation de mouvement du chariot. mobile       porte-bobinots    et un mécanisme pour la for  mation de la bobine et de la réserve.  



  Les fi-,. 9, 10 et. 11 représentent un méca  nisme pour introduire un retard, les     fig.    10  et 11 concernant des détails de ce mécanisme  et représentant, respectivement, des coupes  axiales suivant les lignes     A-_l    et     B-B    de  la fi-. 9.  



  Deux ou plus de deux rangées de pots 8       contiennent    la réserve de rubans 9, ces ru  bans étant amenés à une série de trains d'éti  rage disposés sur Lin plan incliné qui s'étend  sur toute la     longueur    du métier. Pour réduire       l'encombrement,    les pots 8 d'une rangée sont       intercalés    entre les pots de la rangée précé  dente.

   Chaque train d'étirage comporte sept  paires de cylindres numérotés de la, 1b, jus  qu'à     7ca,   <I>7b.</I> Dans leur parcours des pots  d'alimentation 8 jusqu'à la première paire de  cylindres     étireurs        7a,    7b, les rubans 9 sont           guidés    par un     seul.    tambour commandé 10 et  par une     fourchette    11. Un entonnoir 12 est  placé à l'arrivée du ruban sur le     train    d'éti  rage.

   Par une succession ininterrompue d'éti  rages, exécutés entre les sept paires de cylin  dres la,     1b,    jusqu'à<I>7a, 7b,</I> le ruban 9 est       transformé    directement et intégralement en  un fil 13, du titre désiré, et enroulé     sur    lin     bo-          binot    14     qui,    par sa rotation, donne en     même     temps à ce fil la torsion nécessaire     pour    qu'il       acquière    la consistance et la     résistance    vou  lues. 15 est     un    chariot     porte-anneaiux    avec  support correspondant 16;

   un mouvement       rectiligne    alternatif de montée et de descente  peut être communiqué à ce chariot par une  commande 17, 18, 19, 20, 21 qui sera décrite  plus loin. La commande des bobinots 14, par  une courroie 22, est assurée par un seul       tambour    23 porté par des supports 24. montés  sur un chariot mobile     porte-bobinots    25.

   Tan  dis que     dans    les métiers connus     jusqu'à.    pré  sent, les     bobinots    sont montés sur une tra  verse fixe, dans le métier représenté ils sont  montés sur un support mobile appelé chariot  mobile     porte-bobinots    auquel est communiqué  un mouvement alternatif de montée et de  descente; ses caractéristiques et des particula  rités de sa commande seront décrites plus  loin.

   On se bornera maintenant à préciser que  le chariot mobile     porte-bobinots,        commandé     par une roue dentée 27 engrenant avec une  crémaillère 26, est animé     d'uri    mouvement  très lent de descente dont la vitesse peut  être réglée en fonction du titre du fil et aussi  du diamètre de la     bobine    désirée, tandis que  la montée est presque instantanée. La durée  de la descente,     qui    se produit par     fractions     très petites à une vitesse pratiquement uni  forme, correspond au temps employé pour  former la bobine qu'on     désire        obtenir.     



  Un châssis robuste, dont le dessin ne mon  tre qu'un des supports intermédiaires 28,  complète le métier. Il est surmonté d'un banc  29, qui court tout le long du métier et sur  lequel sont montés (à raison d'un pour six à  huit     bobinots)    les     supports    des     trains    d'éti  rage essentiellement constitués par un socle  30 et deux bras 31 et 32     d'une    seule pièce.    Après cette description     sommaire    du mé  tier qui a des     points    communs avec les bancs  à broches et avec les métiers continus à  anneaux, on va décrire en détail ses divers  organes     qui    diffèrent des organes correspon  dants des métiers de construction connue.  



  1o     Train,        d'étirage        (fig.    1, 2, 3a,     3b,        4-,    5).  Comme cela a déjà été dit, le nombre des  paires de cylindres     étireurs    qu'il comporte  est de sept, mais on pourrait prévoir d'autres  formes d'exécution pour lesquelles ce nombre       pourrait    être     iii    autre nombre compris entre  5 et 9.

   Chaque paire comprend     in    cylindre  métallique cannelé     (1a.   <I>à</I>     7a)    et un cylindre       (1b    à 7b) couvert d'une substance légèrement  molle, mais très résistante à l'usure. A cet  effet, on a employé     jusqu'à    présent presque       exclusivement    le cuir, mais on obtient de  meilleurs résultats en employant du caout  chouc     dur.     



  Pendait toute la durée du passage du ru  ban sur le train d'étirage, la. disposition des  fibres est réglée par des organes de guidage  33     (fig.    2) disposés perpendiculairement à la  direction d'avancement du ruban entre cha  que paire de cylindres     étireurs;    ces organes  assurent ainsi un réglage rigoureux de la dis  position des fibres, tant.     pour        empêcher     qu'elles s'écartent latéralement du ruban an       cours    de     l'étirage    que pour ramener dans le  ruban les fibres qui s'en seraient     préeédeni-          ment    écartées.

   Chacun de ces     organes    de gui  dage 33 peut     guider    au moins deux     rubans    9  contigus, astreints à traverser la partie supé  rieure incurvée d'une encoche 34 de forme  indiquée à la     fig.    2. Ces organes     guide-fibre     33 sont montés à cheval sir une barre     com-          mune    35.  



  Le dispositif de pression, c'est-à-dire l'en  semble des organes destinés à     produire        unie     pression convenable sur les cylindres de pres  sion     1b    à     7b,    est visible à la partie supérieure  de la     fig.    1. Un poids 36 (fi-. 1), coulissant à  l'extrémité du bras le     plais    long d'un     levier     37, monté sur lui pivot 38 porté par le banc  29, peut être     immobilisé    sir ce levier après  réglage et tend, par l'intermédiaire     d'in    ti  rant. 39, à abaisser     un    second levier 40.

   Ai           moyen        d'un    crochet     47.        appuyé    sur le pivot.  fixe du premier     cylindre    de pression 1b, le  long     ])ras    (le ce levier 40 assure la pression  nécessaire entre les     deus    cylindres la et     1.b     de la première paire     d'étireurs.    Un balancier  en are 42, articulé sur le bras court du levier  40, transmet la force exercée par le poids 36  à, deus bras articulés 43 et 44;

       par    l'intermé  diaire (le     tirants        articulés    45, 46, 47, les bras  43, 44     transmettent    la force à autant de ponts  48, 49, 50 qui s'appuient     sur    les pivots fixes  des autres cylindres de pression 2b à 7b.  Pour des raisons évidentes, tous les points où  s'assemblent les organes cités jusqu'ici consti  tuant le dispositif de pression, sont articulés,  avec     exclusion    absolue de liaisons rigides.

   Le  pivot     38,    qui porte tout le dispositif de pres  sion, peut.     être        déplacé    suivant le plan du  dessin le long d'une encoche creusée dans la  partie inclinée du bine 29.  



       L'élément    le plus caractéristique de ce dis  positif (le pression est constitué par les ponts  48, 49 et 50, dont     l.'un    est représenté en plan  et en élévation par les     fig.        3@l    et     3h.    La carac  téristique principale de ces ponts en forme de  losange est de se centrer automatiquement,  c'est-à-dire de ne nécessiter aucun réglage ni  autre intervention quand, pour une raison  quelconque, on doit modifier l'écartement,  c'est-à-dire la distance entre les paires de     ej--          lindres    composant le train     d'étirage.    La fi--.

   4  montre     comment    se réalise le centrage     auto-          inatique.        Ftant        donné    (lue les cylindres     ean-          nelés,    aussi bien (lue les cylindres de pression,  sont montés     individuellement    dans des sup  ports réglables parallèlement au plan incliné  du train (l'étirage, on voit due, en accrois  sant, par     exemple,        l'éeartenient    entre les cy  lindres cannelés     -la.    et     5a    de la fin.

   1 par dé  placement de ce dernier, le     cylindre    de pres  sion correspondant 5b     (fig.    4) vient occuper  la position     5b1,    et le pont 49, s'abaissant et  tournant     autour    de son pivot 51, vient     auto-          inatiquement    occuper la position     indiquée    par  le trait discontinu 491, en restant toujours an  contact des     deus    cylindres 4b et     5b    et en con  tinuant à exercer sa pression sur     eux.    Le cen  trage automatique est.

   facilité par la présence    d'une encoche 52     (fig.    3a) sur un des     deus     côtés du pont qui servent. à transmettre la  pression.  



  Pour réduire le poids total du dispositif  de pression, donc la charge des pivots des     cy-          lindres    de     pression        sur    leurs     supports    respec  tifs, et. les frottements qui en résultent, sans  réduire la pression nécessaire entre les cylin  dres cannelés et les cylindres de pression, la  longueur de la. garniture élastique de ces der  niers est réduite de 30 à 40     Û    sur les trois  premiers cylindres de pression où cette réduc  tion est rendue possible par l'épaisseur, désor  mais très réduite, du ruban.  



  Concernant     toujours    le train d'étirage, la       fig.    5 représente, en plan, la disposition des  engrenages adoptée pour sa commande. Le  mouvement est transmis, à     partir    du moteur  qui     commande    tout le métier au moyen d'une  chaîne, à une roue dentée 53 calée sur l'arbre  portant tous les cylindres de sortie ou pre  miers cylindres     (1a)    des divers trains d'éti  rage du métier, dont il. n'a été représenté que  les     deus    premiers.

   De l'arbre des premiers  cylindres<B>la,</B> le mouvement est ensuite trans  mis à. l'arbre des cylindres 3a et de celui-ci       aux    arbres des cylindres     2a    et     4a,    ce dernier  arbre transmettant à son tour le mouvement  successivement à tons les cylindres restants:

    <B>;</B>     ica.,        6a,        7ca.    La.     transmission    du     mouvement     entre les divers arbres est toujours effectuée  au     nioven    de roues     cylindriques        54n    à 54y,  dont certaines sont, calées sur les arbres même  et dont les autres constituent des     interiné-          diaires    indispensables pour que tous les arbre       soient.    entraînés clans le même sens.

   Le rap  port de transmission de roues dentées inter  médiaires est. généralement maintenu cons  tant, sauf en ce qui     concerne        l'engrenage    54b,  dont le pignon 54c, appelé  pignon     d'éti-          rage>    , peut être changé afin de faire varier  la.

   tension d'étirage entre le premier cylindre  la et le second     2ca.    En effet, alors que les  efforts     cl'étirage    entre les     cylindres        2a.    à     7a.     peuvent être maintenus parfaitement invaria  bles quand on fait varier, dans un intervalle  assez grand, le titre de fil désiré, l'étirage  entre le premier et le second     cylindre    doit.

        être modifié chaque fois qu'on modifie le titre  du     fil.    Les valeurs ci-après indiquent, à titre  d'exemple, la répartition des étirages entre les  paires successives de cylindres     étireurs     
EMI0004.0003     
  
    du <SEP> 6-e <SEP> au <SEP> 7me <SEP> cylindre:

   <SEP> étirage <SEP> 2,01 <SEP> (1, <SEP> 43)
<tb>  du <SEP> 5me <SEP> au <SEP> 6me <SEP> <B>  <SEP>  </B> <SEP> 2,42
<tb>  du <SEP> 4-e <SEP> au <SEP> 5-e <SEP>   <SEP>   <SEP> 2,74
<tb>  du <SEP> 3me <SEP> au <SEP> 4-e <SEP>   <SEP>   <SEP> 2,04
<tb>  du <SEP> 2me <SEP> au <SEP> 3me <SEP>   <SEP>   <SEP> <B>1,75</B>
<tb>  du <SEP> le= <SEP> au <SEP> 2-e <SEP>   <SEP> , <SEP>   <SEP> 1,1 <SEP> à <SEP> 6            Pour        éviter,    à chaque changement d'écar  tement entre deux ou     plusieurs    cylindres     éti-          rears        (1a   <I>à</I>     7a)

      la nécessité de changer et de  régler aussi la position des engrenages corres  pondants     (54a    à     54y),    on a recours à une  transmission par joints de cardan     55a    à 55f  et     56a    à 56f, et organes intermédiaires téles  copiques extensibles,     57a    à<B>57f,</B> interposés  entre les arbres des engrenages et ceux des       cylindres        cannelés.     



  La     fig.    5 représente, en outre, le dispositif  de commande du tambour 10 de la     fig.    1.  Cette commande est     assurée    par l'arbre des  cylindres     7a    au moyen d'un jeu d'engrenages       hélicoïdaux    et     cylindriques    58, 59, 60a,     60b,     <B>60e,</B> dont la disposition est visible à la.     fig.    5.  



  Comme cela a été     indiqué,    la distance  (écartement) entre les paires de cylindres     éti-          reurs    successives peut être modifiée et, pour  cela, tous les     supports    des divers cylindres,       sauf    ceux de la première paire la, lb, sont  réglables.

   Ainsi, les supports des cylindres     2a     <I>à</I>     7a    sont simplement     retenues    par des vis sur       une        coulisse    58     (fig.    1) comportant une rai  nure longitudinale dans le plan du dessin le  long de laquelle on peut déplacer les vis de  fixation de chaque support, donc les supports  eux-mêmes.  



  20<I>Boucle guide-fil mobile</I>     (fig.    1).  Dans les métiers à anneaux de construc  tion connue, la boucle guide-fil 61 est fixée  normalement à la partie frontale supérieure  62 du support 28, en sorte que la longueur de  brin de     fil    entre ladite boucle et l'anneau du       bobinot    varie continuellement en raison du  mouvement alternatif de montée et de des-    tente du chariot     porte-anneaux    15. Il en ré  sulte une variation périodique des dimensions  du brin ballonné, et par     suite    de la tension  exercée par     celui-ci    sur l'anneau et, comme  conséquence, l'altération des conditions dans  lesquelles l'anneau se déplace.  



  Dans le métier représenté, cet inconvé  nient est supprimé du fait qu'il comporte une  boucle guide-fil 61 se déplaçant de concert  avec le chariot porte-anneaux 15 au support  16 duquel elle est reliée rigidement par l'in  termédiaire d'une tige 63 coulissant vertica  lement dans un support 64 fixé au montant  28 du châssis du métier. La tige 63 reçoit. son  mouvement alternatif de montée et de des  cente     d'lin    levier oscillant 18, monté à pivot  et commandé par un arbre oscillant 19 (au  moyen d'une came à spirale d'Archimède  dont il sera. question plus loin), tandis qu'à  son extrémité opposée est accroché le poids 21       qui    équilibre le poids du chariot     porte-          anneaux    15 et de son support 16.  



  3o     Commande   <I>des bobinots</I>     (fig.    1 et 6).  Polir assurer     une    vitesse de rotation cons  tante des bobinots, on a recours à lune com  mande     individuelle    par courroie     (fig.1).     L'entraînement est assuré par un seul tam  bour 23, s'étendant sur toute la longueur,  porté par des supports 24 montés sur le cha  riot mobile     porte-bobinots    25. Le tambour 23  est lui-même entraîné par un arbre moteur  65 qui s'étend sur toute la longueur du mé  tier et l'attaque au moyen d'un train     d'engTe-          nages    66, 67 et 68, dont il sera question plus  loin.

   Chaque bobinot 14 est commandé indi  viduellement par une     courroie    22 maintenue  tendue par un galopin tendeur 69 de type  connu.     Etant    donné l'arc enveloppant très  grand (plus de 180 ) de la courroie 22 sur les  petites poulies 70 des bobinots 14, le glisse  ment de la courroie est pratiquement nul et  la constance de la vitesse angulaire est assu  rée dans la     plus    large mesure.  



  Le dispositif adopté pour transmettre le  mouvement de l'arbre moteur fixe 65 au tam  bour 23 est représenté à la     fig.    6.     Etant     monté sur le chariot mobile     porte-bobinots         25, le tambour 23 en suit     obligatoirement    le       iiiotwenient.    alternatif de montée et (le des  eente.  



       Le        dispositif    qui lui transmet le     niouve-          went        comprend    trois roues dentées 66, 6 7 et  68, dont les arbres respectifs sont liés entre       etl,    par     deux    bielles 71 et 72 montées à pivot  aux points d'application.

       correspondants.    Il       s'agit    d'un     s@-stéme    connu en mécanique et  dont le     fonetionnement    ne nécessite pas     beau-          coup        d'explications.        Au    cours des     montées    et  descentes périodiques du chariot port     e-bobiilots     25 et, par suite, (le la roue dentée 68, la liaison.

    entre celle-ci et la     voile    dentée     fixe    66 est cou     s-          tamnient    maintenue par la roue dentée inter  médiaire 6 7 qui,     pouvalit    se déplacer verticale  ment, dans la limite que lui     assignent    les       longueurs    des deux bielles articulées 71 et<B>722,</B>  roule et s'enveloppe     simplement    sur les deux  roues dentées 68 et 66.

   La     fig.    6 montre pré  cisément en trait discontinu la position     des          deux    roues dentées mobiles 67 et 68     quand    le  chariot 25 se trouve au point le plus bas de  sa course.         1c        Dispositif        d'@quilibrayc   <I>clic</I>     chariot        mobile          pol-te-bobiiiots    (fi;. 1 et<B>7).</B>  



  I1 a été déjà dit que, pendant la formation  de la bobine, le support sur lequel sont mon  tés les bobinots descend très lentement à vi  tesse constante pour remonter ensuite, pres  que     instantanément,    à sa position de départ.  dès que le bobinage est     achevé.        Etant    donné  le poids     important    de ce support qui a été  appelé  chariot mobile     porte-bobinots ,    sa re  montée presque instantanée à fin de bobinage  requiert. de l'appareil moteur un travail con  sidérable qu'il est. nécessaire de maintenir  dans les limites admissibles.     Polir    cela, un       contrepoids        réglable    73 est.

   associé à     1'engre-          nage    ? 7 dont le mouvement est     dériaé    de       l:appareil    moteur de la     fagoil    qui sera indi  quée plus loin. Cet     engrenage    27, engrenant  avec la crémaillère<B>2</B>6 du chariot 25, en     coin-          inande    le mouvement. Le contrepoids 73 est  facilement     soulevé    par le poids du chariot 25  ail cours de la descente très lente de ce der  nier et, dans sa     reton2bée,    il décharge l'appa-         reil    moteur au cours de la montée rapide de  ce même chariot.

   Pour bien utiliser le mo  ment de rotation de ce contrepoids, i1     eoti-          vient    d'en limiter la course à. un petit ail-le       a@-ant    très sensiblement pour bissectrice la  droite horizontale qui passe par le point d'ap  plication de son. bras 74. Ce résultat est  obtenu     grâce    à un mécanisme multiplicateur   < le course constitué par une sorte de treuil  représenté à la.     fig.    7. Le contrepoids 73, qui  peut, être réglé sur le bras     7-I    qui le porte,  est relié par\ ce bras à.     tin        secteur    7 5 monté  fou sur l'arbre 76.

   Sur le pourtour de ce     sec-          teul#    75 est. ancrée     l'extrémité        d'lui        ruban.          d'acier   <B>77,</B> dont l'autre     extrémité    est fixée sur  un petit     tambour    78 calé sur un arbre 79 sur  lequel est.     fixé        tin    second secteur 80.

   Un se  cond ruban d'acier 81 est. fixé à l'une de ses  extrémités     sur    ce secteur 80 et à l'autre sur  un petit tambour 82 calé sur l'arbre moteur  76 qui porte     l'engrenage    27 qui     commande    le  chariot mobile     porte-bobinots    25. En vertu de  principes de mécanique connus, l'amplitude  de la. rotation transmise à     l'engrenage    27     pal,     la. rotation du contrepoids 73 est égale à       l'angle    de rotation de ce dernier multiplié par  un facteur qui correspond au produit du rap  port entre les rayons du secteur 75 et du  tambour 78 et du rapport entre les rayons du  secteur 80 et du tambour 82.

           au        Ca-minande   <I>de</I>     la        descente        du        chariot.     <I>mobile</I>     porte-bobinots   <I>(fi-.</I><B>1</B> et<B>8).</B>    En     tenant.    compte des     règles        connues    qui  président à la formation de la bobine, on       eoniprend    aisément due la vitesse avec la  quelle le chariot. mobile     porte-bobinots    25       descend        progressivement    et très lentement au  cours du     bobinage,    doit.

   être directement pro  portionnelle au titre du fil désiré et au     dia-          niétre    définitif de la bobine. De la précision  avec     laquelle    sera établie cette vitesse dépen  dent, en dernière analyse, la     régularité    du       bobinage    du fil sur le bobinot et la précision  du diamètre de la bobine. La solution donnée  à ce problème est représentée à la     fig.    8.  



  Comme indiqué à la     fiâ.    1, le chariot mo  bile     porte-bobinots    est commandé par la      roue dentée 27 qui     engrène    avec la crémail  lère 26. L'arbre 76 de cette roue 27 porte une  roue dentée 83     faisant    partie     d'un    train héli  coïdal 83, 84. L'autre roue 84 de ce train est  montée     sur    un arbre 85 ainsi     qu'une    grande  roue à dents de scie 86 qui correspond à  l'étoile     d'envidage    bien connue des métiers  ordinaires.

   Cette roue 86 est entraînée, par  déplacements successifs de faible amplitude,  dans le sens de la flèche par des cliquets pa  rallèles et coaxiaux, dont on ne voit, à la       fig.    8, que le cliquet antérieur 87. Ces cli  quets sont montés fous sir un arbre 88 fixé  à un bras 89 qui pivote sur l'arbre 85. Grâce  à -un ressort (non représenté au dessin), le  bras 89 est maintenu en contact, à sa partie  supérieure, avec l'extrémité     d'une    vis 90 qui  peut être déplacée avec une     grande    précision  au moyen d'une molette graduée ou d'un sys  tème analogue.

   Sur un arbre 91,     entra'mé    à       vitesse    constante par le moteur du métier, est  clavetée une came 92 portant un rouleau  monté sur billes 93. Cette came 92,à profil  en spirale     d'Archimède,    est la même qui,  comme cela â été indiqué précédemment et  comme on le verra mieux par la     suite,    com  mande le mouvement alternatif de montée et  de descente du chariot     porte-anneaux    15       (fig.    1) et que l'on trouve aussi dans les mé  tiers connus. L'ensemble est disposé de sorte  que, à chaque     tour.    de la came 92, le petit  rouleau 93 va heurter le flanc droit du bras  89 en le faisant pivoter vers la gauche sur  l'arbre 85.  



       L'amplitude    de ce déplacement dépend       évidemment    de la position de repos du bras  89, position déterminée par celle de la vis de  réglage 90. En     manoeuvrant    cette vis, on peut  donc déterminer à priori, avec toute la pré  cision voulue, l'amplitude du déplacement du  bras 89à chaque     tour    de la came 92 et, par       suite,        la,    rotation de la roue 86 et,     finalement,     la vitesse de descente du chariot     porte-bobi-          nots    25.

   On     n'obtiendrait    toutefois pas cette  précision si des dispositions n'avaient pas  été prises pour qu'à un angle de rotation dé  terminé du bras 89 corresponde réellement un  angle de rotation égal de la roue 86. En    effet, pendant le retour du cliquet 87, sa dent  peut s'arrêter en un     pqint    quelconque de l'in  tervalle entre deux dents successives de la  roue à dents de scie 86, de sorte que le     cli-          quet,    pendant le déplacement suivant, accom  plirait un certain parcours à vide avant de  rencontrer le flanc abrupt d'une dent et  d'entraîner avec lui la roue 86.

   C'est pour  quoi on a recours à un ensemble de plusieurs  cliquets 87 contigus et coaxiaux, mais indé  pendants les uns des autres et ayant, en  outre, les pointes de leurs dents respectives  réciproquement décalées, dans la direction de  la circonférence de la roue 86, d'une longueur  égale au pas de la denture divisé par le  nombre de cliquets ainsi associés. Ainsi, dans  le cas de quatre cliquets 87, les pointes des  dents respectives sont, décalées d'in quart de  pas de la denture de la. roue 86.

   Grâce à cette  disposition, la course     maximum    à vide d'un  ensemble de     n    cliquets est réduite à la     izmc     partie de celle qu'on aurait avec un seul     cli-          quet    et la précision du mécanisme qui vient  d'être décrit est multipliée par     n.    La pratique  a montré que pour     une    roue de 120 dents,  quatre cliquets suffisent.  



  <B>60</B>     Mécanisme   <I>pour la</I>     formation   <I>de la</I>     bobine          (fig.    1 et 8).  



  Dans la formation de la bobine, on distin  gue nettement deux phases: la phase de for  mation du fond de la bobine et la phase de  formation du corps de la     bobine.    Durant la  formation du fond de la     bobine,    le chariot       porte-anneaux    15, non seulement doit modi  fier sa propre vitesse au     cours    de chaque  montée et descente, ce qu'on obtient à l'aide  d'un profil approprié de la came 92 qui le  commande, mais doit aussi modifier sa course  en passant graduellement - pour citer des  valeurs     moyennes    pratiques - dune course  de 25 mm au début de la formation du fond  à une course de 40 mm quand le fond clé la  bobine     est    achevé.  



  Le problème de la variation de course du  chariot porte-anneaux est résolu, dans le mé  tier représenté, d'une manière aussi simple  qu'élégante représentée à la     fig.    8.      Au cours de sa rotation lente et uniforme,  la came 92 précitée communique un mouve  ment de va-et-vient à une tige 94 grâce au  contact d'un petit rouleau 95 monté fou sur  cette tige. Par l'intermédiaire d'un levier 96,  pivotant sur un arbre 97, le mouvement alter  natif rectiligne de la tige 94 est transmis à.

    une bielle 98, dont     l'extrémité    supérieure,  façonnée pour recevoir un joint en crois ou  un coussinet oscillant. 99, est appliquée à       l'extrémité    d'un bras (non visible à la     fig.    8),  dont l'autre     extrémité    est rigidement fixée à  l'arbre 19 qui     s'étend    sur toute la longueur  du métier et dont la fonction a été décrite en  se référant à la fi". 1.

   En résumé, le mouve  ment rectiligne alternatif vertical de la tige  94 est ainsi transformé en un mouvement  d'oscillation des leviers 18 (à raison     d'un     levier pour 24     bobinots)    tons calés sur l'arbre  19 et, par suite, en un mouvement alternatif  de montée et clé descente du chariot.     porte-          anneaux    15.  



  Ainsi, pour transformer la course cons  tante de la tige     9.1.    en une course variable,  suivant une loi donnée, du chariot porte  anneaux 15, il suffit d'agir sur la position  de l'arbre 9 7 lequel, constituant l'axe de ro  tation du levier 96, détermine, grâce au rap  port des bras de levier,     l'amplitude    du mou  vement transmis à la bielle 98 et, par suite,  la course du chariot,     porte-anneaux    15. A cet  effet, l'arbre 97 peut coulisser dans une  fente horizontale 104 d'un support fixe 1.01  et, par l'intermédiaire d'un piston 100 poussé  par un ressort 102, est maintenu constam  ment au contact d'un gabarit 103 qui repro  duit exactement le profil d'une bobine.

   Le  gabarit 103 est fixé au chariot     porte-bobinots     25 et suit donc le     déplacement    de ce dernier.  Ce gabarit est réglable aussi bien horizontale  ment que verticalement. relativement au cha  riot 25.     Tiiie    seconde fente 105, prévue dans  le levier 96, permet le déplacement relatif du  levier et de son bras 97.    Ceci dit, le fonctionnement ne requiert  guère     d'explications.    Le gabarit 103 étant fixé  en place suivant les caractéristiques géomé-    triques de la bobine que l'on veut former, le  dispositif qui vient d'être décrit entre en jeu  quand le chariot     porte-bobinots    25 et, avec  lui, le gabarit 103 se trouvent au point le  plus haut prêts à commencer leur descente  lente.

   Dans cette position du chariot 25, l'ar  bre 97 s'appuie sur le gabarit 103 en un       point    rentrant 106 de son profil. L'amplitude  du mouvement alternatif transmis à la bielle  98 et, par celle-ci, au chariot     porte-anneaux     15     aura    par conséquent sa. valeur minimum  (25 mm). Au fur et à mesure que le chariot  25 descend, l'arbre 9 7 est graduellement dé  placé vers la droite le long clé la partie incur  vée du gabarit 103 et la course du chariot       porte-anneaux    15 croît proportionnellement,  ce que l'on veut précisément obtenir.

   Le mo  ment où l'arbre 97 atteint la partie rectiligne  verticale du gabarit. 103 correspond à la fin  de la formation du fond de la bobine et le  début de la formation du corps, période au  cours de laquelle il n'est plus nécessaire de  modifier la course du chariot     porte-anneaux     15, laquelle, dans le cas cité plus haut, se  maintient constamment à 40 mm.         7o   <I>Formation de la réserve</I>     (fig.    8).  



  Le même dispositif qui vient d'être décrit  en se référant à. la     fig.    8 permet aussi la for  mation de la réserve, c'est-à-dire le bobinage  à. la base des     bobinots,    la bobine étant ache  vée, d'un certain nombre de spires du fil, de       manière    à éviter la rupture de tous les bouts  quand on doit changer le bobinot.  



  Cette réserve est généralement bobinée en  un point du     bobinot.    situé environ 10 mm     au-          dessous    du fond de la bobine. Ceci exige qu'à  un moment donné le chariot     porte-anneaux     15 puisse descendre au-delà du point le plus  bas autorisé par la partie rectiligne du pro  fil du gabarit 103, c'est-à-dire qu'il faut que  l'arbre 97 puisse être déplacé vers la droite  au-delà de la position indiquée à la     fig.    8,  afin d'allonger ultérieurement le bras gauche  du     levier    96, donc l'amplitude du mouvement  communiqué au chariot porte-anneaux<B>15</B> par  l'intermédiaire de la bielle 98.

        La formation de la réserve a     lieu,    comme  cela a déjà été dit, lorsque la bobine est ache  vée, c'est-à-dire quand le chariot     porte-bobi-          nots    25 ayant atteint le point le plus bas de  sa course remonte rapidement. Dans ce mou  vement, un taquet réglable<B>107,</B> qui fait corps  avec lui, heurte dans sa montée l'extrémité  d'un     levier    108 pivotant en un point fixe 109.  La rotation du     levier    108 qui en résulte est  transmise à un doigt 110 solidaire de ce le  vier et dont l'extrémité supérieure heurte le  piston 100 en le déplaçant vers la droite  d'une longueur déterminée.

   Ce déplacement  est suivi par l'arbre 97 et permet l'allonge  ment     ultérieur    désiré du bras gauche du le  vier 96.    <B>80</B><I>Retard</I>     (fig.    9, 10 et 11).  



  Les     bobinots    des métiers tournent à des  vitesses très grandes voisines de 8000     torrs     par minute. Il est donc à peu près inévitable  qu'à chaque mise en marche du métier, les  bobinots atteignent leur vitesse de régime  avec un certain retard relativement aux cy  lindres des trains d'étirage. Ce retard est  encore accru par le glissement initial inévita  ble des courroies qui     entraînent    les bobinots.  Du fait de ce retard, le fil produit pendant  ce temps manque de torsion, donc de résis  tance, ce qui provoque de fréquentes rup  tures du fil.  



  Le métier représenté élimine cet inconvé  nient en retardant le démarrage des trains       d'étirage    relativement au démarrage des     bo-          binots.    Ce retard est, en outre, rendu régla  ble en fonction de la torsion du fil en prépa  ration et est, plus précisément, proportionnel  à cette torsion.  



  Le dispositif prévu pour la réalisation  pratique de ce perfectionnement est repré  senté     aux        fig.    9, 10 et 11.  



  La     fig.    10 représente -une coupe suivant  la droite<B>A -A</B> et la     fig.   <B>Il</B> une coupe sui  vant la droite     B-B    de la     fig.    9.  



  En 111 est représentée lune des deux  extrémités du métier; la poignée 112 du le  vier de mise en marche 113 de ce métier tra  verse     une    fonte de cette     extrémité.    Ce levier,    en s'abaissant, pousse vers le bas, à l'aide  d'un bras 114, une tige 115 guidée dans des  supports 116 et<B>117</B> solidaires de l'extrémité  du châssis 111.

   Un ressort à boudin 118 tend  à maintenir la tige 115 constamment     soulevée     et en correspondance avec un taquet 119 qui,  à un certain point de sa course descendante,  attaque la denture d'un     engrenac#    120;  comme indiqué à la     fig.    10, cet, engrenage est  calé sur la moitié 121 d'un embrayage à dents  dont l'autre moitié 122 peut être déplacée       axialement    le long d'un arbre 123 à l'encon  tre     d'un    ressort 124. La commande de la moi  tié mobile 122 de l'embrayage se fait au  moyen d'une fourchette 126 pivotant sur un  arbre 127 et engagée dans     suie    gorge 125.

    Cette     fourchette    est commandée par     un    levier  en équerre 128 pivotant en 129; à l'extrémité  de son bras le     phis    long, le levier 128 porte  un petit rouleau tournant 130. C'est sur ce       rouleau    que     vient    agir l'extrémité 131 de la  tige 115 quand cette dernière s'abaisse.  



  Par l'entremise d'un     engrenage    intermé  diaire 132, la roue 120 entraîne un engrenage  interchangeable 133 qui correspond au pignon  de torsion connu des métiers ordinaires. Cet  engrenage 133 est calé sur un manchon     1134:     tournant fou sur un arbre l35 (fi-. 11).  Une partie 136 de ce manchon, qui forme  joue, comporte     im.    évidement 137 auquel cor  respond     tin    évidement égal l38 coaxial avec  la joue 136. Entre les deux évidements 137 et  138 est logé un petit rouleau 140.  



  Le dispositif fonctionne de la manière       suivante:     Pour mettre le métier en marche, l'ou  vrier qui en est chargé     manaeuvre    le levier  de mise en marche 113. Pour faciliter la  compréhension des opérations provoquées par  cette     manoeuvre,    on considérera séparément  trois phases successives    <I>a)</I>     abaissement   <I>du</I>     levier   <I>113.</I>  



  La tige 115 est poussée vers le bas et son       extrémité    131 déplace le levier 128; les deux  branches 141 et 142 de la fourche 126 vien  nent en prise par l'intermédiaire des rouleaux  correspondants 143 et 144, avec les parois de      la gorge 125, en provoquant le débrayage de  l'accouplement 121, 122.

   Un instant après, le  petit taquet 119 de la tige 115 attaque l'en  grenage 120 en le faisant avancer de quelques  dents; par l'entremise de     l'engrenage        inter-          médiaire    132, ce mouvement est transmis à la  roue 133 qui tourne alors d'un petit. angle dans  le sens de la flèche I; l'évidement 137 et  l'évidement. 138 sont. adjacents sur une cer  taine     lon        \tueur    déterminée par le rapport (le  transmission des     engrenages    132, 133.  



  <I>b) le</I>     levier   <I>113</I>     arrive         u        point   <I>le</I>     phis     bas<I>de sa course.</I>  



  Durant toute la phase considérée précé  demment, le métier est.     encore    complètement  arrêté. En effet, ce n'est que lorsque le levier  113 approche de la fin de sa course descen  dante qu'un doigt 14.5 qui lui est solidaire  vient heurter un bouton 147 d'un démarreur  électrique 146, ce qui provoque la mise en  marche du moteur.

   Les divers mécanisme  du métier se mettent alors en marche et,  entre autres, les     bobinots.    La roue 139, qui  reçoit le mouvement retransmis de l'arbre  moteur, s'est aussi mise en marche, mais elle  devra accomplir une course à vide corres  pondant à la longueur suivant laquelle les  deux évidements 137 et 138 sont adjacents,  c'est-à-dire correspondant au retard introduit  dans la mise en marche, avant (le pouvoir en  traîner avec elle le manchon 134 et par lui  les roues 133, 132 et 120.     Durant    cette course  à vide, la troisième phase du déplacement     du     levier de mise en marche 113 a commencé.    <I>e) retour du</I>     levier   <I>113</I>     ii   <I>sa position de</I>  <I>départ.</I>  



  Ce retour est presque instantané et libère  la tige 115 qui revient brusquement à sa posi  tion de départ, ramenant avec son extrémité  131 le levier 128 et, par suite, la fourchette  126. L'accouplement 121-122 est rétabli et,  passé le temps correspondant au retard intro  duit,     l'engrenage    120 démarre en entraînant  avec lui l'arbre 123 sur lequel est montée une  roue dentée (non représentée) qui, au moyen  d'une chaîne, transmet le mouvement à la  roue 53 de la     fig.    5,     ee    qui provoque alors le    démarrage des trains d'étirage. Le réglage du  retard qui, comme cela a déjà été dit, doit  être proportionnel à la torsion, est obtenu  en     ehangeant    le     pignon    de torsion 133.

Claims (1)

  1. REVENDICATION lIétier à filer, notamment destiné au filage rapide du coton, dans lequel les rubans, placés dans des pots d'alimentation disposés en plusieurs rangées à l'arrière du métier, sont transformés intégralement en fil du titre désiré dans des trains d'étirage comprenant de cinq à neuf cylindres, et dans lequel le fil ainsi obtenu est.
    enroulé sur des bobinots qui, par leur rotation, lui dorment la torsion nécessaire, métier caractérisé par le fait que les bobinots sont montés sur un chariot équi libré par un contrepoids, animé d'un mouve ment alternatif de montée et de descente, -utilisé pour la formation des bobines en combinaison avec le mouvement d'un chariot porte-anneaux contrôlé par un gabarit régla ble qui se déplace avec le chariot qui porte les bobinots, à chacune des mises en marche (lu métier,
    le démarrage des bobinots se pro duisant avec une avance préalablement déter minée sur le démarrage des trains d'étirage. SOUS-REVENDICATIONS: 1. Métier selon la revendication, caracté risé par le fait que les cylindres de pression des trains d'étirage sont recouverts de caout chouc dur. 2. Métier selon la revendication, caracté risé par le fait, que la garniture des trois pr2- miers cylindres de pression des trains d'éti rage a une longueur axiale réduite de 30 à 40% relativement à celle des garnitures des autres cylindres de pression. 3.
    Métier selon la revendication, caracté risé par le fait que les trains d'étirage sont commandés par le moteur par l'intermédiaire de l'arbre portant les premiers cylindres d'étirage, le mouvement de cet arbre étant transmis au troisième arbre et de celui-ci à tous les autres, l'accouplement entre les arbres portant les engrenages de transmission et les arbres des cylindres d'étirage étant fait au moyen de joints de cardan et d'éléments in termédiaires extensibles à montage télesco pique: 4. Métier selon la revendication, caracté risé par le fait que les boucles guide-fil sont solidaires du chariot porte-anneaux dont elles suivent le mouvement périodique de montée et de descente. 5.
    Métier selon la revendication, caracté risé par le fait que les bobinots sont com mandés individuellement au moyen de cour roies. 6. Métier selon la revendication, caracté risé par le fait qu'un tambour unique, s'éten dant sur toute la longueur du métier pour la commande individuelle par courroies de tous les bobinots, est monté sur le chariot porte- bobinots et reçoit le mouvement d'un engre nage fixe calé sur un arbre commandé par le moteur.
    <B>7.</B> Métier selon la sous-revendication 6, ca ractérisé par le fait que l'accouplement entre l'engrenage du tambour mobile de commande des bobinots et l'engrenage fixe qui le com mande est assuré par un engrenage mobile intermédiaire relié aux deux premiers par deux bielles articulées sur les arbres des en grenages même. 8. Métier selon la revendication, caracté risé par le fait que le chariot mobile porte- bobinots est animé d'un mouvement alterna tif vertical de montée-et descente, avec mon tée presque instantanée et descente très lente dont la durée correspond au temps employé pour la formation d'une bobine. 9.
    Métier selon la revendication, caracté risé par le fait que le chariot porte-bobinots comporte une crémaillère avec laquelle en grène une roue dentée entraînée par le mo teur du métier. 10. Métier selon les sous-revendications 8 et 9, caractérisé par le fait que la montée presque instantanée du lourd chariot porte- bobinots est facilitée par un contrepoids ré glable sur un bras solidaire du premier élé ment d'un mécanisme multiplicateur (le course, dont un élément est solidaire de l'en- grenage qui commande la crémaillère du cha riot porte-bobinots. 11.
    Métier selon les sous-revendications 8 et 9, caractérisé par le fait que la descente très lente du chariot porte-bobinots est com mandée par une came tournant à vitesse uniforme et dont un rouleau déplace à chaque tour, d'un angle prédéterminé, la roue à ro chet d'un encliquetage accouplé, au moyen d'un engrenage hélicoïdal, à l'engrenage qui commande le chariot porte-bobinots. 12. Métier selon la sous-revendication 11, caractérisé par le fait que l'angle dont la roue à rochet avance à chaque tour de la came de commande est déterminé par la posi tion d'une vis de réglage dont l'extrémité limite la course du bras qui porte les cliquets de l'encliquetage. 13.
    Métier selon la sous-revendication 1?, caractérisé par le fait que l'encliquetage in terposé dans la commande du chariot porte- bobinots travaille avec une série de cliquets indépendants, parallèles et coaxiaux, ay arit les pointes de leurs dents respectives récipro quement décalées d'une longueur correspon dant au pas de la denture de la roue divisé par le nombre de cliquets. 14.
    Métier selon la sous-revendication 11, caractérisé par un encliquetage composé d'une roue à rochet à 120 dents que fait avancer par saccades -Lui système de quatre cliquets dont les pointes des dents sont décalées les unes par rapport aux autres d'un quart du pas de la denture de la roue prise suivant sa circonférence. 15.
    Métier selon la revendication, caracté risé par le fait que la course du chariot porte- anneaux peut être modifiée, durant la for mation du fond de la bobine, en faisant va rier, suivant ime loi déterminée par le pro fil d'un gabarit, le rapport entre les deux bras d'un levier oscillant, à arbre d'oscilla tion mobile, interposé dans le mécanisme de eommande dudit chariot. 16. Métier selon la sous-revendication 15, caractérisé par le fait que l'arbre mobile du levier oscillant à rapport variable est main- tenu par un ressort constamment en contact.
    avec le profil dudit gabarit qui reproduit exactement. le profil de la bobine que l'on veut obtenir, ce gabarit étant. fixé de manière réglable au chariot mobile porte-bobinots, obligeant l'arbre mobile à se déplacer suivant 1a ligne de son profil durant la descente lente de ce chariot. 17. Métier selon la sous-revendication <B>16,</B> caractérisé par le fait qu'un doigt, solidaire d'un levier agissant sur le ressort qui main tient l'arbre mobile du levier à rapport va riable an contact du gabarit, déplace l'arbre au-delà de la position déterminée par la par tie la plus avancée de ce gabarit, chaque fois que la bobine étant achevée, le chariot porte bobinots heurte, dans sa remontée rapide, l'extrémité du levier qui porte le doigt. 18.
    Métier selon la revendication, caracté risé par le fait que dans la commande des trains d'étirage est interposé un accouple ment à dents qui est débrayé quand on abaisse le levier de mise en marche du métier et qui se rembray e automatiquement quand ce levier revient à sa position de départ. 19.
    Métier selon la sous-revendication 18, caractérisé par le fait qu'un taquet, monté réglable sur une tige commandée par le levier de mise en marche du métier, déplace de quelques dents un système de trois engre nages accouplés, quand on abaisse ce levier de mise en marche et que l'accouplement est débrayé, le dernier de ces engrenages étant calibré sur un manchon portant une joue creusée d'un évidement, lequel, à la suite du déplacement ainsi produit, vient se superpo ser, sur taie longueur déterminée, à un se cond évidement prévu dans un engrenage co axial avec la joue du manchon, l'accouple ment entre cet engrenage et la joue étant réalisé par un rouleau logé dans la zone de superposition des deux évidements. 20.
    Métier selon la sous-revendication 19, caractérisé par le fait que l'un des trois en grenages accouplés, calé sur le manchon, est interchangeable.
CH260539D 1947-02-10 1947-02-10 Métier à filer, notamment destiné au filage rapide du coton. CH260539A (fr)

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
CH260539T 1947-02-10

Publications (1)

Publication Number Publication Date
CH260539A true CH260539A (fr) 1949-03-31

Family

ID=4473545

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
CH260539D CH260539A (fr) 1947-02-10 1947-02-10 Métier à filer, notamment destiné au filage rapide du coton.

Country Status (2)

Country Link
BE (1) BE471160A (fr)
CH (1) CH260539A (fr)

Also Published As

Publication number Publication date
BE471160A (fr)

Similar Documents

Publication Publication Date Title
FR2595674A1 (fr) Machine pour la realisation de bottes de fils sans torsion
CH260539A (fr) Métier à filer, notamment destiné au filage rapide du coton.
FR2502656A1 (fr) Machine a cabler par cablage a un seul sens de torsion
FR2469965A2 (fr) Procede et dispositif de fabrication de ressorts helicoidaux
FR2553102A1 (fr) Etaleur-nappeur
FR2615180A1 (fr) Tourniquet pour la pose de cables, notamment a fibres optiques
FR2545849A1 (fr) Dispositif d&#39;entrainement pour dispositif de filage a friction
CH223759A (fr) Pelotonneuse.
FR2722444A1 (fr) Dispositif de vibration pour table de presse utilisee pour la fabrication de produits en beton
BE865364A (fr) Mecanisme de deplacement transversal pour l&#39;enroulement de fibres de verre
BE556835A (fr)
CH149538A (fr) Dispositif d&#39;amenage de papier ou matière isolante analogue pour machines à enrouler les bobines électriques.
BE426827A (fr)
BE378357A (fr)
BE476992A (fr)
BE370929A (fr)
BE521721A (fr)
BE375158A (fr)
BE465874A (fr)
CH157898A (fr) Machine à filer pour fibres artificielles.
BE664480A (fr)
CH594073A5 (en) Hand driven carding device has needled feed and delivery rolls - with delivery roll driven five times faster than feed roll
BE527640A (fr)
CH333455A (fr) Machine à bobiner
CH430363A (fr) Variateur de vitesse à courroie trapézoïdale