Métier à filer, notamment destiné au filage rapide du coton. La présente invention a pour objet un métier à filer, notamment destiné au filage rapide du coton.
(,'e métier est du type dans lequel les ru bans, placés dans des pots d'alimentation dis posés en plusieurs rangées à l'arrière du mé tier, sont transformés intégralement en fil du titre désiré dans des trains d'étirage compre nant de cinq à neuf cylindres, et dans lequel le fil ainsi obtenu est enroulé sur des bobinots qui, par leur rotation, lui donnent la torsion nécessaire.
Le métier faisant l'objet de l'invention est en outre caractérisé par le fait que les bo- binots sont montés sur un chariot équilibré par un contrepoids, animé d'un mouvement alternatif (le montée et de descente, utilisé pour la formation des bobines en combinaison avec le mouvement d'un chariot porte- anneaux contrôlé par un gabarit réglable qui se déplace avec le chariot qui porte les bobi nots, à chacune des mises en marche du mé tier,
le démarrage des bobinots se produisant avec une avance préalablement déterminée sur le démarrage des trains d'étirage.
Tic dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du métier à filer faisant l'objet de l'invention.
La fin. 1 est une vue en bout du métier, depuis l'une des extrémités de son axe longi tudinal.
La fig. 2 représente, vu de face, nu or gane de contrôle de la disposition des fibres. Les fig. 3a, 3b et 3 montrent des détails d'un dispositif de pression des trains d'éti rage.
La. fig. 5 est une vue en plan des détails de la commande des trains d'étirage et d'un tambour alimenteur.
La fi-. 6 représente un détail de la com mande des broches.
La, fig. 7 représente un dispositif de con trepoids du chariot mobile porte-broches. La fi g. 8 représente, vue de face, une partie du métier, adjacente à, une extrémité, portant un dispositif de commande et, de ré gulation de mouvement du chariot. mobile porte-bobinots et un mécanisme pour la for mation de la bobine et de la réserve.
Les fi-,. 9, 10 et. 11 représentent un méca nisme pour introduire un retard, les fig. 10 et 11 concernant des détails de ce mécanisme et représentant, respectivement, des coupes axiales suivant les lignes A-_l et B-B de la fi-. 9.
Deux ou plus de deux rangées de pots 8 contiennent la réserve de rubans 9, ces ru bans étant amenés à une série de trains d'éti rage disposés sur Lin plan incliné qui s'étend sur toute la longueur du métier. Pour réduire l'encombrement, les pots 8 d'une rangée sont intercalés entre les pots de la rangée précé dente.
Chaque train d'étirage comporte sept paires de cylindres numérotés de la, 1b, jus qu'à 7ca, <I>7b.</I> Dans leur parcours des pots d'alimentation 8 jusqu'à la première paire de cylindres étireurs 7a, 7b, les rubans 9 sont guidés par un seul. tambour commandé 10 et par une fourchette 11. Un entonnoir 12 est placé à l'arrivée du ruban sur le train d'éti rage.
Par une succession ininterrompue d'éti rages, exécutés entre les sept paires de cylin dres la, 1b, jusqu'à<I>7a, 7b,</I> le ruban 9 est transformé directement et intégralement en un fil 13, du titre désiré, et enroulé sur lin bo- binot 14 qui, par sa rotation, donne en même temps à ce fil la torsion nécessaire pour qu'il acquière la consistance et la résistance vou lues. 15 est un chariot porte-anneaiux avec support correspondant 16;
un mouvement rectiligne alternatif de montée et de descente peut être communiqué à ce chariot par une commande 17, 18, 19, 20, 21 qui sera décrite plus loin. La commande des bobinots 14, par une courroie 22, est assurée par un seul tambour 23 porté par des supports 24. montés sur un chariot mobile porte-bobinots 25.
Tan dis que dans les métiers connus jusqu'à. pré sent, les bobinots sont montés sur une tra verse fixe, dans le métier représenté ils sont montés sur un support mobile appelé chariot mobile porte-bobinots auquel est communiqué un mouvement alternatif de montée et de descente; ses caractéristiques et des particula rités de sa commande seront décrites plus loin.
On se bornera maintenant à préciser que le chariot mobile porte-bobinots, commandé par une roue dentée 27 engrenant avec une crémaillère 26, est animé d'uri mouvement très lent de descente dont la vitesse peut être réglée en fonction du titre du fil et aussi du diamètre de la bobine désirée, tandis que la montée est presque instantanée. La durée de la descente, qui se produit par fractions très petites à une vitesse pratiquement uni forme, correspond au temps employé pour former la bobine qu'on désire obtenir.
Un châssis robuste, dont le dessin ne mon tre qu'un des supports intermédiaires 28, complète le métier. Il est surmonté d'un banc 29, qui court tout le long du métier et sur lequel sont montés (à raison d'un pour six à huit bobinots) les supports des trains d'éti rage essentiellement constitués par un socle 30 et deux bras 31 et 32 d'une seule pièce. Après cette description sommaire du mé tier qui a des points communs avec les bancs à broches et avec les métiers continus à anneaux, on va décrire en détail ses divers organes qui diffèrent des organes correspon dants des métiers de construction connue.
1o Train, d'étirage (fig. 1, 2, 3a, 3b, 4-, 5). Comme cela a déjà été dit, le nombre des paires de cylindres étireurs qu'il comporte est de sept, mais on pourrait prévoir d'autres formes d'exécution pour lesquelles ce nombre pourrait être iii autre nombre compris entre 5 et 9.
Chaque paire comprend in cylindre métallique cannelé (1a. <I>à</I> 7a) et un cylindre (1b à 7b) couvert d'une substance légèrement molle, mais très résistante à l'usure. A cet effet, on a employé jusqu'à présent presque exclusivement le cuir, mais on obtient de meilleurs résultats en employant du caout chouc dur.
Pendait toute la durée du passage du ru ban sur le train d'étirage, la. disposition des fibres est réglée par des organes de guidage 33 (fig. 2) disposés perpendiculairement à la direction d'avancement du ruban entre cha que paire de cylindres étireurs; ces organes assurent ainsi un réglage rigoureux de la dis position des fibres, tant. pour empêcher qu'elles s'écartent latéralement du ruban an cours de l'étirage que pour ramener dans le ruban les fibres qui s'en seraient préeédeni- ment écartées.
Chacun de ces organes de gui dage 33 peut guider au moins deux rubans 9 contigus, astreints à traverser la partie supé rieure incurvée d'une encoche 34 de forme indiquée à la fig. 2. Ces organes guide-fibre 33 sont montés à cheval sir une barre com- mune 35.
Le dispositif de pression, c'est-à-dire l'en semble des organes destinés à produire unie pression convenable sur les cylindres de pres sion 1b à 7b, est visible à la partie supérieure de la fig. 1. Un poids 36 (fi-. 1), coulissant à l'extrémité du bras le plais long d'un levier 37, monté sur lui pivot 38 porté par le banc 29, peut être immobilisé sir ce levier après réglage et tend, par l'intermédiaire d'in ti rant. 39, à abaisser un second levier 40.
Ai moyen d'un crochet 47. appuyé sur le pivot. fixe du premier cylindre de pression 1b, le long ])ras (le ce levier 40 assure la pression nécessaire entre les deus cylindres la et 1.b de la première paire d'étireurs. Un balancier en are 42, articulé sur le bras court du levier 40, transmet la force exercée par le poids 36 à, deus bras articulés 43 et 44;
par l'intermé diaire (le tirants articulés 45, 46, 47, les bras 43, 44 transmettent la force à autant de ponts 48, 49, 50 qui s'appuient sur les pivots fixes des autres cylindres de pression 2b à 7b. Pour des raisons évidentes, tous les points où s'assemblent les organes cités jusqu'ici consti tuant le dispositif de pression, sont articulés, avec exclusion absolue de liaisons rigides.
Le pivot 38, qui porte tout le dispositif de pres sion, peut. être déplacé suivant le plan du dessin le long d'une encoche creusée dans la partie inclinée du bine 29.
L'élément le plus caractéristique de ce dis positif (le pression est constitué par les ponts 48, 49 et 50, dont l.'un est représenté en plan et en élévation par les fig. 3@l et 3h. La carac téristique principale de ces ponts en forme de losange est de se centrer automatiquement, c'est-à-dire de ne nécessiter aucun réglage ni autre intervention quand, pour une raison quelconque, on doit modifier l'écartement, c'est-à-dire la distance entre les paires de ej-- lindres composant le train d'étirage. La fi--.
4 montre comment se réalise le centrage auto- inatique. Ftant donné (lue les cylindres ean- nelés, aussi bien (lue les cylindres de pression, sont montés individuellement dans des sup ports réglables parallèlement au plan incliné du train (l'étirage, on voit due, en accrois sant, par exemple, l'éeartenient entre les cy lindres cannelés -la. et 5a de la fin.
1 par dé placement de ce dernier, le cylindre de pres sion correspondant 5b (fig. 4) vient occuper la position 5b1, et le pont 49, s'abaissant et tournant autour de son pivot 51, vient auto- inatiquement occuper la position indiquée par le trait discontinu 491, en restant toujours an contact des deus cylindres 4b et 5b et en con tinuant à exercer sa pression sur eux. Le cen trage automatique est.
facilité par la présence d'une encoche 52 (fig. 3a) sur un des deus côtés du pont qui servent. à transmettre la pression.
Pour réduire le poids total du dispositif de pression, donc la charge des pivots des cy- lindres de pression sur leurs supports respec tifs, et. les frottements qui en résultent, sans réduire la pression nécessaire entre les cylin dres cannelés et les cylindres de pression, la longueur de la. garniture élastique de ces der niers est réduite de 30 à 40 Û sur les trois premiers cylindres de pression où cette réduc tion est rendue possible par l'épaisseur, désor mais très réduite, du ruban.
Concernant toujours le train d'étirage, la fig. 5 représente, en plan, la disposition des engrenages adoptée pour sa commande. Le mouvement est transmis, à partir du moteur qui commande tout le métier au moyen d'une chaîne, à une roue dentée 53 calée sur l'arbre portant tous les cylindres de sortie ou pre miers cylindres (1a) des divers trains d'éti rage du métier, dont il. n'a été représenté que les deus premiers.
De l'arbre des premiers cylindres<B>la,</B> le mouvement est ensuite trans mis à. l'arbre des cylindres 3a et de celui-ci aux arbres des cylindres 2a et 4a, ce dernier arbre transmettant à son tour le mouvement successivement à tons les cylindres restants:
<B>;</B> ica., 6a, 7ca. La. transmission du mouvement entre les divers arbres est toujours effectuée au nioven de roues cylindriques 54n à 54y, dont certaines sont, calées sur les arbres même et dont les autres constituent des interiné- diaires indispensables pour que tous les arbre soient. entraînés clans le même sens.
Le rap port de transmission de roues dentées inter médiaires est. généralement maintenu cons tant, sauf en ce qui concerne l'engrenage 54b, dont le pignon 54c, appelé pignon d'éti- rage> , peut être changé afin de faire varier la.
tension d'étirage entre le premier cylindre la et le second 2ca. En effet, alors que les efforts cl'étirage entre les cylindres 2a. à 7a. peuvent être maintenus parfaitement invaria bles quand on fait varier, dans un intervalle assez grand, le titre de fil désiré, l'étirage entre le premier et le second cylindre doit.
être modifié chaque fois qu'on modifie le titre du fil. Les valeurs ci-après indiquent, à titre d'exemple, la répartition des étirages entre les paires successives de cylindres étireurs
EMI0004.0003
du <SEP> 6-e <SEP> au <SEP> 7me <SEP> cylindre:
<SEP> étirage <SEP> 2,01 <SEP> (1, <SEP> 43)
<tb> du <SEP> 5me <SEP> au <SEP> 6me <SEP> <B> <SEP> </B> <SEP> 2,42
<tb> du <SEP> 4-e <SEP> au <SEP> 5-e <SEP> <SEP> <SEP> 2,74
<tb> du <SEP> 3me <SEP> au <SEP> 4-e <SEP> <SEP> <SEP> 2,04
<tb> du <SEP> 2me <SEP> au <SEP> 3me <SEP> <SEP> <SEP> <B>1,75</B>
<tb> du <SEP> le= <SEP> au <SEP> 2-e <SEP> <SEP> , <SEP> <SEP> 1,1 <SEP> à <SEP> 6 Pour éviter, à chaque changement d'écar tement entre deux ou plusieurs cylindres éti- rears (1a <I>à</I> 7a)
la nécessité de changer et de régler aussi la position des engrenages corres pondants (54a à 54y), on a recours à une transmission par joints de cardan 55a à 55f et 56a à 56f, et organes intermédiaires téles copiques extensibles, 57a à<B>57f,</B> interposés entre les arbres des engrenages et ceux des cylindres cannelés.
La fig. 5 représente, en outre, le dispositif de commande du tambour 10 de la fig. 1. Cette commande est assurée par l'arbre des cylindres 7a au moyen d'un jeu d'engrenages hélicoïdaux et cylindriques 58, 59, 60a, 60b, <B>60e,</B> dont la disposition est visible à la. fig. 5.
Comme cela a été indiqué, la distance (écartement) entre les paires de cylindres éti- reurs successives peut être modifiée et, pour cela, tous les supports des divers cylindres, sauf ceux de la première paire la, lb, sont réglables.
Ainsi, les supports des cylindres 2a <I>à</I> 7a sont simplement retenues par des vis sur une coulisse 58 (fig. 1) comportant une rai nure longitudinale dans le plan du dessin le long de laquelle on peut déplacer les vis de fixation de chaque support, donc les supports eux-mêmes.
20<I>Boucle guide-fil mobile</I> (fig. 1). Dans les métiers à anneaux de construc tion connue, la boucle guide-fil 61 est fixée normalement à la partie frontale supérieure 62 du support 28, en sorte que la longueur de brin de fil entre ladite boucle et l'anneau du bobinot varie continuellement en raison du mouvement alternatif de montée et de des- tente du chariot porte-anneaux 15. Il en ré sulte une variation périodique des dimensions du brin ballonné, et par suite de la tension exercée par celui-ci sur l'anneau et, comme conséquence, l'altération des conditions dans lesquelles l'anneau se déplace.
Dans le métier représenté, cet inconvé nient est supprimé du fait qu'il comporte une boucle guide-fil 61 se déplaçant de concert avec le chariot porte-anneaux 15 au support 16 duquel elle est reliée rigidement par l'in termédiaire d'une tige 63 coulissant vertica lement dans un support 64 fixé au montant 28 du châssis du métier. La tige 63 reçoit. son mouvement alternatif de montée et de des cente d'lin levier oscillant 18, monté à pivot et commandé par un arbre oscillant 19 (au moyen d'une came à spirale d'Archimède dont il sera. question plus loin), tandis qu'à son extrémité opposée est accroché le poids 21 qui équilibre le poids du chariot porte- anneaux 15 et de son support 16.
3o Commande <I>des bobinots</I> (fig. 1 et 6). Polir assurer une vitesse de rotation cons tante des bobinots, on a recours à lune com mande individuelle par courroie (fig.1). L'entraînement est assuré par un seul tam bour 23, s'étendant sur toute la longueur, porté par des supports 24 montés sur le cha riot mobile porte-bobinots 25. Le tambour 23 est lui-même entraîné par un arbre moteur 65 qui s'étend sur toute la longueur du mé tier et l'attaque au moyen d'un train d'engTe- nages 66, 67 et 68, dont il sera question plus loin.
Chaque bobinot 14 est commandé indi viduellement par une courroie 22 maintenue tendue par un galopin tendeur 69 de type connu. Etant donné l'arc enveloppant très grand (plus de 180 ) de la courroie 22 sur les petites poulies 70 des bobinots 14, le glisse ment de la courroie est pratiquement nul et la constance de la vitesse angulaire est assu rée dans la plus large mesure.
Le dispositif adopté pour transmettre le mouvement de l'arbre moteur fixe 65 au tam bour 23 est représenté à la fig. 6. Etant monté sur le chariot mobile porte-bobinots 25, le tambour 23 en suit obligatoirement le iiiotwenient. alternatif de montée et (le des eente.
Le dispositif qui lui transmet le niouve- went comprend trois roues dentées 66, 6 7 et 68, dont les arbres respectifs sont liés entre etl, par deux bielles 71 et 72 montées à pivot aux points d'application.
correspondants. Il s'agit d'un s@-stéme connu en mécanique et dont le fonetionnement ne nécessite pas beau- coup d'explications. Au cours des montées et descentes périodiques du chariot port e-bobiilots 25 et, par suite, (le la roue dentée 68, la liaison.
entre celle-ci et la voile dentée fixe 66 est cou s- tamnient maintenue par la roue dentée inter médiaire 6 7 qui, pouvalit se déplacer verticale ment, dans la limite que lui assignent les longueurs des deux bielles articulées 71 et<B>722,</B> roule et s'enveloppe simplement sur les deux roues dentées 68 et 66.
La fig. 6 montre pré cisément en trait discontinu la position des deux roues dentées mobiles 67 et 68 quand le chariot 25 se trouve au point le plus bas de sa course. 1c Dispositif d'@quilibrayc <I>clic</I> chariot mobile pol-te-bobiiiots (fi;. 1 et<B>7).</B>
I1 a été déjà dit que, pendant la formation de la bobine, le support sur lequel sont mon tés les bobinots descend très lentement à vi tesse constante pour remonter ensuite, pres que instantanément, à sa position de départ. dès que le bobinage est achevé. Etant donné le poids important de ce support qui a été appelé chariot mobile porte-bobinots , sa re montée presque instantanée à fin de bobinage requiert. de l'appareil moteur un travail con sidérable qu'il est. nécessaire de maintenir dans les limites admissibles. Polir cela, un contrepoids réglable 73 est.
associé à 1'engre- nage ? 7 dont le mouvement est dériaé de l:appareil moteur de la fagoil qui sera indi quée plus loin. Cet engrenage 27, engrenant avec la crémaillère<B>2</B>6 du chariot 25, en coin- inande le mouvement. Le contrepoids 73 est facilement soulevé par le poids du chariot 25 ail cours de la descente très lente de ce der nier et, dans sa reton2bée, il décharge l'appa- reil moteur au cours de la montée rapide de ce même chariot.
Pour bien utiliser le mo ment de rotation de ce contrepoids, i1 eoti- vient d'en limiter la course à. un petit ail-le a@-ant très sensiblement pour bissectrice la droite horizontale qui passe par le point d'ap plication de son. bras 74. Ce résultat est obtenu grâce à un mécanisme multiplicateur < le course constitué par une sorte de treuil représenté à la. fig. 7. Le contrepoids 73, qui peut, être réglé sur le bras 7-I qui le porte, est relié par\ ce bras à. tin secteur 7 5 monté fou sur l'arbre 76.
Sur le pourtour de ce sec- teul# 75 est. ancrée l'extrémité d'lui ruban. d'acier <B>77,</B> dont l'autre extrémité est fixée sur un petit tambour 78 calé sur un arbre 79 sur lequel est. fixé tin second secteur 80.
Un se cond ruban d'acier 81 est. fixé à l'une de ses extrémités sur ce secteur 80 et à l'autre sur un petit tambour 82 calé sur l'arbre moteur 76 qui porte l'engrenage 27 qui commande le chariot mobile porte-bobinots 25. En vertu de principes de mécanique connus, l'amplitude de la. rotation transmise à l'engrenage 27 pal, la. rotation du contrepoids 73 est égale à l'angle de rotation de ce dernier multiplié par un facteur qui correspond au produit du rap port entre les rayons du secteur 75 et du tambour 78 et du rapport entre les rayons du secteur 80 et du tambour 82.
au Ca-minande <I>de</I> la descente du chariot. <I>mobile</I> porte-bobinots <I>(fi-.</I><B>1</B> et<B>8).</B> En tenant. compte des règles connues qui président à la formation de la bobine, on eoniprend aisément due la vitesse avec la quelle le chariot. mobile porte-bobinots 25 descend progressivement et très lentement au cours du bobinage, doit.
être directement pro portionnelle au titre du fil désiré et au dia- niétre définitif de la bobine. De la précision avec laquelle sera établie cette vitesse dépen dent, en dernière analyse, la régularité du bobinage du fil sur le bobinot et la précision du diamètre de la bobine. La solution donnée à ce problème est représentée à la fig. 8.
Comme indiqué à la fiâ. 1, le chariot mo bile porte-bobinots est commandé par la roue dentée 27 qui engrène avec la crémail lère 26. L'arbre 76 de cette roue 27 porte une roue dentée 83 faisant partie d'un train héli coïdal 83, 84. L'autre roue 84 de ce train est montée sur un arbre 85 ainsi qu'une grande roue à dents de scie 86 qui correspond à l'étoile d'envidage bien connue des métiers ordinaires.
Cette roue 86 est entraînée, par déplacements successifs de faible amplitude, dans le sens de la flèche par des cliquets pa rallèles et coaxiaux, dont on ne voit, à la fig. 8, que le cliquet antérieur 87. Ces cli quets sont montés fous sir un arbre 88 fixé à un bras 89 qui pivote sur l'arbre 85. Grâce à -un ressort (non représenté au dessin), le bras 89 est maintenu en contact, à sa partie supérieure, avec l'extrémité d'une vis 90 qui peut être déplacée avec une grande précision au moyen d'une molette graduée ou d'un sys tème analogue.
Sur un arbre 91, entra'mé à vitesse constante par le moteur du métier, est clavetée une came 92 portant un rouleau monté sur billes 93. Cette came 92,à profil en spirale d'Archimède, est la même qui, comme cela â été indiqué précédemment et comme on le verra mieux par la suite, com mande le mouvement alternatif de montée et de descente du chariot porte-anneaux 15 (fig. 1) et que l'on trouve aussi dans les mé tiers connus. L'ensemble est disposé de sorte que, à chaque tour. de la came 92, le petit rouleau 93 va heurter le flanc droit du bras 89 en le faisant pivoter vers la gauche sur l'arbre 85.
L'amplitude de ce déplacement dépend évidemment de la position de repos du bras 89, position déterminée par celle de la vis de réglage 90. En manoeuvrant cette vis, on peut donc déterminer à priori, avec toute la pré cision voulue, l'amplitude du déplacement du bras 89à chaque tour de la came 92 et, par suite, la, rotation de la roue 86 et, finalement, la vitesse de descente du chariot porte-bobi- nots 25.
On n'obtiendrait toutefois pas cette précision si des dispositions n'avaient pas été prises pour qu'à un angle de rotation dé terminé du bras 89 corresponde réellement un angle de rotation égal de la roue 86. En effet, pendant le retour du cliquet 87, sa dent peut s'arrêter en un pqint quelconque de l'in tervalle entre deux dents successives de la roue à dents de scie 86, de sorte que le cli- quet, pendant le déplacement suivant, accom plirait un certain parcours à vide avant de rencontrer le flanc abrupt d'une dent et d'entraîner avec lui la roue 86.
C'est pour quoi on a recours à un ensemble de plusieurs cliquets 87 contigus et coaxiaux, mais indé pendants les uns des autres et ayant, en outre, les pointes de leurs dents respectives réciproquement décalées, dans la direction de la circonférence de la roue 86, d'une longueur égale au pas de la denture divisé par le nombre de cliquets ainsi associés. Ainsi, dans le cas de quatre cliquets 87, les pointes des dents respectives sont, décalées d'in quart de pas de la denture de la. roue 86.
Grâce à cette disposition, la course maximum à vide d'un ensemble de n cliquets est réduite à la izmc partie de celle qu'on aurait avec un seul cli- quet et la précision du mécanisme qui vient d'être décrit est multipliée par n. La pratique a montré que pour une roue de 120 dents, quatre cliquets suffisent.
<B>60</B> Mécanisme <I>pour la</I> formation <I>de la</I> bobine (fig. 1 et 8).
Dans la formation de la bobine, on distin gue nettement deux phases: la phase de for mation du fond de la bobine et la phase de formation du corps de la bobine. Durant la formation du fond de la bobine, le chariot porte-anneaux 15, non seulement doit modi fier sa propre vitesse au cours de chaque montée et descente, ce qu'on obtient à l'aide d'un profil approprié de la came 92 qui le commande, mais doit aussi modifier sa course en passant graduellement - pour citer des valeurs moyennes pratiques - dune course de 25 mm au début de la formation du fond à une course de 40 mm quand le fond clé la bobine est achevé.
Le problème de la variation de course du chariot porte-anneaux est résolu, dans le mé tier représenté, d'une manière aussi simple qu'élégante représentée à la fig. 8. Au cours de sa rotation lente et uniforme, la came 92 précitée communique un mouve ment de va-et-vient à une tige 94 grâce au contact d'un petit rouleau 95 monté fou sur cette tige. Par l'intermédiaire d'un levier 96, pivotant sur un arbre 97, le mouvement alter natif rectiligne de la tige 94 est transmis à.
une bielle 98, dont l'extrémité supérieure, façonnée pour recevoir un joint en crois ou un coussinet oscillant. 99, est appliquée à l'extrémité d'un bras (non visible à la fig. 8), dont l'autre extrémité est rigidement fixée à l'arbre 19 qui s'étend sur toute la longueur du métier et dont la fonction a été décrite en se référant à la fi". 1.
En résumé, le mouve ment rectiligne alternatif vertical de la tige 94 est ainsi transformé en un mouvement d'oscillation des leviers 18 (à raison d'un levier pour 24 bobinots) tons calés sur l'arbre 19 et, par suite, en un mouvement alternatif de montée et clé descente du chariot. porte- anneaux 15.
Ainsi, pour transformer la course cons tante de la tige 9.1. en une course variable, suivant une loi donnée, du chariot porte anneaux 15, il suffit d'agir sur la position de l'arbre 9 7 lequel, constituant l'axe de ro tation du levier 96, détermine, grâce au rap port des bras de levier, l'amplitude du mou vement transmis à la bielle 98 et, par suite, la course du chariot, porte-anneaux 15. A cet effet, l'arbre 97 peut coulisser dans une fente horizontale 104 d'un support fixe 1.01 et, par l'intermédiaire d'un piston 100 poussé par un ressort 102, est maintenu constam ment au contact d'un gabarit 103 qui repro duit exactement le profil d'une bobine.
Le gabarit 103 est fixé au chariot porte-bobinots 25 et suit donc le déplacement de ce dernier. Ce gabarit est réglable aussi bien horizontale ment que verticalement. relativement au cha riot 25. Tiiie seconde fente 105, prévue dans le levier 96, permet le déplacement relatif du levier et de son bras 97. Ceci dit, le fonctionnement ne requiert guère d'explications. Le gabarit 103 étant fixé en place suivant les caractéristiques géomé- triques de la bobine que l'on veut former, le dispositif qui vient d'être décrit entre en jeu quand le chariot porte-bobinots 25 et, avec lui, le gabarit 103 se trouvent au point le plus haut prêts à commencer leur descente lente.
Dans cette position du chariot 25, l'ar bre 97 s'appuie sur le gabarit 103 en un point rentrant 106 de son profil. L'amplitude du mouvement alternatif transmis à la bielle 98 et, par celle-ci, au chariot porte-anneaux 15 aura par conséquent sa. valeur minimum (25 mm). Au fur et à mesure que le chariot 25 descend, l'arbre 9 7 est graduellement dé placé vers la droite le long clé la partie incur vée du gabarit 103 et la course du chariot porte-anneaux 15 croît proportionnellement, ce que l'on veut précisément obtenir.
Le mo ment où l'arbre 97 atteint la partie rectiligne verticale du gabarit. 103 correspond à la fin de la formation du fond de la bobine et le début de la formation du corps, période au cours de laquelle il n'est plus nécessaire de modifier la course du chariot porte-anneaux 15, laquelle, dans le cas cité plus haut, se maintient constamment à 40 mm. 7o <I>Formation de la réserve</I> (fig. 8).
Le même dispositif qui vient d'être décrit en se référant à. la fig. 8 permet aussi la for mation de la réserve, c'est-à-dire le bobinage à. la base des bobinots, la bobine étant ache vée, d'un certain nombre de spires du fil, de manière à éviter la rupture de tous les bouts quand on doit changer le bobinot.
Cette réserve est généralement bobinée en un point du bobinot. situé environ 10 mm au- dessous du fond de la bobine. Ceci exige qu'à un moment donné le chariot porte-anneaux 15 puisse descendre au-delà du point le plus bas autorisé par la partie rectiligne du pro fil du gabarit 103, c'est-à-dire qu'il faut que l'arbre 97 puisse être déplacé vers la droite au-delà de la position indiquée à la fig. 8, afin d'allonger ultérieurement le bras gauche du levier 96, donc l'amplitude du mouvement communiqué au chariot porte-anneaux<B>15</B> par l'intermédiaire de la bielle 98.
La formation de la réserve a lieu, comme cela a déjà été dit, lorsque la bobine est ache vée, c'est-à-dire quand le chariot porte-bobi- nots 25 ayant atteint le point le plus bas de sa course remonte rapidement. Dans ce mou vement, un taquet réglable<B>107,</B> qui fait corps avec lui, heurte dans sa montée l'extrémité d'un levier 108 pivotant en un point fixe 109. La rotation du levier 108 qui en résulte est transmise à un doigt 110 solidaire de ce le vier et dont l'extrémité supérieure heurte le piston 100 en le déplaçant vers la droite d'une longueur déterminée.
Ce déplacement est suivi par l'arbre 97 et permet l'allonge ment ultérieur désiré du bras gauche du le vier 96. <B>80</B><I>Retard</I> (fig. 9, 10 et 11).
Les bobinots des métiers tournent à des vitesses très grandes voisines de 8000 torrs par minute. Il est donc à peu près inévitable qu'à chaque mise en marche du métier, les bobinots atteignent leur vitesse de régime avec un certain retard relativement aux cy lindres des trains d'étirage. Ce retard est encore accru par le glissement initial inévita ble des courroies qui entraînent les bobinots. Du fait de ce retard, le fil produit pendant ce temps manque de torsion, donc de résis tance, ce qui provoque de fréquentes rup tures du fil.
Le métier représenté élimine cet inconvé nient en retardant le démarrage des trains d'étirage relativement au démarrage des bo- binots. Ce retard est, en outre, rendu régla ble en fonction de la torsion du fil en prépa ration et est, plus précisément, proportionnel à cette torsion.
Le dispositif prévu pour la réalisation pratique de ce perfectionnement est repré senté aux fig. 9, 10 et 11.
La fig. 10 représente -une coupe suivant la droite<B>A -A</B> et la fig. <B>Il</B> une coupe sui vant la droite B-B de la fig. 9.
En 111 est représentée lune des deux extrémités du métier; la poignée 112 du le vier de mise en marche 113 de ce métier tra verse une fonte de cette extrémité. Ce levier, en s'abaissant, pousse vers le bas, à l'aide d'un bras 114, une tige 115 guidée dans des supports 116 et<B>117</B> solidaires de l'extrémité du châssis 111.
Un ressort à boudin 118 tend à maintenir la tige 115 constamment soulevée et en correspondance avec un taquet 119 qui, à un certain point de sa course descendante, attaque la denture d'un engrenac# 120; comme indiqué à la fig. 10, cet, engrenage est calé sur la moitié 121 d'un embrayage à dents dont l'autre moitié 122 peut être déplacée axialement le long d'un arbre 123 à l'encon tre d'un ressort 124. La commande de la moi tié mobile 122 de l'embrayage se fait au moyen d'une fourchette 126 pivotant sur un arbre 127 et engagée dans suie gorge 125.
Cette fourchette est commandée par un levier en équerre 128 pivotant en 129; à l'extrémité de son bras le phis long, le levier 128 porte un petit rouleau tournant 130. C'est sur ce rouleau que vient agir l'extrémité 131 de la tige 115 quand cette dernière s'abaisse.
Par l'entremise d'un engrenage intermé diaire 132, la roue 120 entraîne un engrenage interchangeable 133 qui correspond au pignon de torsion connu des métiers ordinaires. Cet engrenage 133 est calé sur un manchon 1134: tournant fou sur un arbre l35 (fi-. 11). Une partie 136 de ce manchon, qui forme joue, comporte im. évidement 137 auquel cor respond tin évidement égal l38 coaxial avec la joue 136. Entre les deux évidements 137 et 138 est logé un petit rouleau 140.
Le dispositif fonctionne de la manière suivante: Pour mettre le métier en marche, l'ou vrier qui en est chargé manaeuvre le levier de mise en marche 113. Pour faciliter la compréhension des opérations provoquées par cette manoeuvre, on considérera séparément trois phases successives <I>a)</I> abaissement <I>du</I> levier <I>113.</I>
La tige 115 est poussée vers le bas et son extrémité 131 déplace le levier 128; les deux branches 141 et 142 de la fourche 126 vien nent en prise par l'intermédiaire des rouleaux correspondants 143 et 144, avec les parois de la gorge 125, en provoquant le débrayage de l'accouplement 121, 122.
Un instant après, le petit taquet 119 de la tige 115 attaque l'en grenage 120 en le faisant avancer de quelques dents; par l'entremise de l'engrenage inter- médiaire 132, ce mouvement est transmis à la roue 133 qui tourne alors d'un petit. angle dans le sens de la flèche I; l'évidement 137 et l'évidement. 138 sont. adjacents sur une cer taine lon \tueur déterminée par le rapport (le transmission des engrenages 132, 133.
<I>b) le</I> levier <I>113</I> arrive u point <I>le</I> phis bas<I>de sa course.</I>
Durant toute la phase considérée précé demment, le métier est. encore complètement arrêté. En effet, ce n'est que lorsque le levier 113 approche de la fin de sa course descen dante qu'un doigt 14.5 qui lui est solidaire vient heurter un bouton 147 d'un démarreur électrique 146, ce qui provoque la mise en marche du moteur.
Les divers mécanisme du métier se mettent alors en marche et, entre autres, les bobinots. La roue 139, qui reçoit le mouvement retransmis de l'arbre moteur, s'est aussi mise en marche, mais elle devra accomplir une course à vide corres pondant à la longueur suivant laquelle les deux évidements 137 et 138 sont adjacents, c'est-à-dire correspondant au retard introduit dans la mise en marche, avant (le pouvoir en traîner avec elle le manchon 134 et par lui les roues 133, 132 et 120. Durant cette course à vide, la troisième phase du déplacement du levier de mise en marche 113 a commencé. <I>e) retour du</I> levier <I>113</I> ii <I>sa position de</I> <I>départ.</I>
Ce retour est presque instantané et libère la tige 115 qui revient brusquement à sa posi tion de départ, ramenant avec son extrémité 131 le levier 128 et, par suite, la fourchette 126. L'accouplement 121-122 est rétabli et, passé le temps correspondant au retard intro duit, l'engrenage 120 démarre en entraînant avec lui l'arbre 123 sur lequel est montée une roue dentée (non représentée) qui, au moyen d'une chaîne, transmet le mouvement à la roue 53 de la fig. 5, ee qui provoque alors le démarrage des trains d'étirage. Le réglage du retard qui, comme cela a déjà été dit, doit être proportionnel à la torsion, est obtenu en ehangeant le pignon de torsion 133.