Machine à fileter à l'outil. La présente invention a. pour objet une machine à fileter à l'outil dans laquelle le deplacement longitudinal du porte-outil :est commandé par une came rotative qui reçoit son mouvement .de rotation à, partir d'une broche d'entraînement de la pièce à fileter, landis chie l'avance transversale progressive de l'outil, après chaque passe, est commandée par une autre came également entraînée en rotation à partir de la. broche, les divers mé canismes étant arrêtés automatiquement lors- (pie le nombre de passes choisi pour réaliser I(# filetage a été effectué.
Dans les machines de ce genre actuelle- nic#fit: connues, le processus des opérations est, comme il vient d'être dit, le même que celui d'mi tour parallèle, c'est-à-dire: première passe, dégagement de l'outil, retour rapide, plongée de l'outil pour la passe suivante, deuxième passe, etc., jusqu'à finition.
Toute fois, la disposition des organes mobiles de travail et des organes de manouvre diffère le lilas souvent assez sensiblement de celle qui ,,t. adoptée sur h-s tours parallèles, ce qui en- trahie ta nécessité de former un personnel spécialisé pour l'exécution des travaux aux- spcialisé pour l'exécution des travaux aux quels se prêtent ces machines.
D'autre part, avec lesdites machines, nl n'est généralement possible. d'exécuter des filetages qu'à des dis- tances limitées dit nez de la broche d'entraî- nement parce que les mécanismes qui com mandent les déplacements longitudinaux du porte-outil et l'avance transversale de l'outil ,sont montés sur le bâti de la machine à proxi mité immédiate de la. broche et à poste fixe par rapport à celle-ci.
L'un des buts de la présente invention est de réaliser une machine à, fileter à l'outil du genre précité dont l'analogie avec un tour parallèle soit étendue, non seulement au pro cessus des opérations-, mais aussi à la dispo sition .générale du bâti et des organes de tra vail portés par -ce dernier, afin de bénéficier, en même temps que des avantages de rapidité d'exécution, de haut rendement et de préci sion qui .sont inhérents aux machines à fileter du genre en question, des avantages pratiques que comporte cette disposition générale, con sacrée par une longue expérience.
Un autre but de l'invention est de réaliser une machine à fileter à l'outil avec laquelle il soit possible, comme c'est le eas sur un tour parallèle, de localiser ces filetages en des points quelconques de la longueur de telles pièces.
La machine à fileter suivant l'invention est caractérisée en ce que des chariots à dé placement longitudinal et à déplacement transversal qui supportent le porte-outil ainsi que des mécantismes de commande des dépla cements de ces chariots,
de réglage du nom bre de passes et d'arrêt automatique sont montés sur un traînard susceptible d'être dé placé et immobilisé en toute position cholisie sur une glissière ménagée sur un banc de tra- va.l faisant partie d'un bâti qui comporte à l'une de ses extrémités une poupée fige,dans laquelle sont montés la broche d'entraînement de la pièce à fileter, des dispositifs d'em brayage et de freinage -et un harnais:
d'engre nages démultiplicateurs avec -dispositif inver seur de marche, les divers mécanismes portés par le traînard étant reliés au harnais d'en grenage et au dispositif de freinage montés .dans la poupée, par des arbres à clavetage coulissant leur permettant .de .suivre les dé placements longitudinaux du traînard sur le bâti tout en restant solidaires des mouve- ments de rotation desdits arbres.
Dans :ces conditions. pour adapter la ma chine au filetage de pièces d'une longueur donnée et à une distance également donnée du nez de la broche, ,il suffit, après. avoir dé bloqué le traînard,,de le .déplacer sur le banc de lia machine pour l'amener dans la position convenant à ce travail et qui est déterminée par la position du porte-outil, puis de le blo quer à nouveau dans cette position.
En outre, on conçoit que la faculté de déplacer à vo- 1onté le traînard avec le porte-outil monté sur lui donne la possibilité d'effectuer dans des conditions, remarquables, de facilité des filetages intérieurs même de grande profon deur, le déblocage du traînard en fin de tra vail permettant un dégagement aisé de l'outil.
Le déplacement longitudinal du traînard peut être commandé, par exemple, à l'aide d'un pignon porté par ledit traînard engre nant avec une crémaillère ou organe équivalent solidaire du banc, et dont la rotation est com mandée par un volant placé sur le devant de la machine. L'immobilisation du traînard dans chacune des positions qu'il est suscepti ble d'occuper peut être obtenue au moyen de lardons de blocage prenant appui .sous des rebords correspondants du banc et .dont le serrage est assuré par l'intermédiaire ,de tiges à excentriques commandées par un arbre com mun muni d'un levier de manouvre placé éga lement sur le devant de la machine.
Sur le traînard sont avantageusement montés: un chariot longitudinal mobile sus- ceptible de se déplacer parallèlement à l'axe de la broche, un chariot transversal mobile porté par le chariot longitudinal et suscep tible lui-même de se déplacer perpendiculai- rement à l'axe de la.
broche, et un second cha riot transversal portant la tourelle porte-outil, fixe en cours -de travail, mais dont la position est susceptible d'être réglée, par exemple, au moyen d'une mis micrométrique :commandée par un bouton et un vernier réglable. Le cha riot longitudinal peut être guidé le long d'une plaque à double chanfrein solidaire du traî nard, au moyen de plusieurs paires de galets dont certains peuvent être réglables en posi tion, afin de permettre un rattrapage de jeu éventuel.
Le mécanisme commandant les déplace ments du chariot longitudinal, correspondant aux déplacements longitudinaux de l'outil;, est disposé de préférence à l'intérieur du traî nard. Ce mécanisme peut comprende une came interchangeable, calée sur un -arbre relié en rotation à un arbre solidaire du :dernier engrenage .de la poupée et qui aboutit à la partie inférieure du traînard, ladite came agissant sur un galet porté parle chariot lon gitudinal, contre l'action de ressorts interposés entre ce chariot et le traînard.
Le mécanisme commandant les déplace -ments -du chariot transversal mobile, corres pondant aux mouvements d'avance en profon- ,d@gur et au dégagement de l'outil, et les mé- .canismes. .de réglage du nombre de passes et d'arrêt automatique sont avantageusement ,montés dans un boîtier ouvrant ménagé sur la face du traînard opposée au tablier de la machine.
Un levier porté par un arbre trans versal qui traverse le traînard et aboutit sur le devant de la machine où il porte un levier de manoeuvre à trois positions, peut être com biné iavec ces mécanismes pour permettre de déterminer, à volonté, soit l'arrêt commandé de la machine, soit la marche à vide de cette dernière, le mécanisme d'avance transversale de l'outil étant alors déclenché et seul le mé canisme de commande des déplacements Ion- gitudânaux restant en prise avec 'la c:
om.- mande venant de la broche, La machine peut aussi comporter une con- trepointe, laquelle est avantageusement mon tée sur le traînard ou :sur le banc -de manière < < pouvoir être déplacée parallèlement à: l'axe de la broche, en vue d'un réglage de sa posi tion, et être -immobilisée dans la. position choi sie.
Cette contrepointe comporte avantageuse ment une pointe mobile soumise à l'action < l'un ressort qui tend à la pousser vers la pièce à fileter, un levier mobile dans deux directions permettant, dans un sens, -de recu ler ladite pointe contre l'action du ressort et, dan:, l'autre sens, de ramener cette pointe vers: la pièce puis, en fin de course, -de la. bloquer énergiquement contre celle-ci, assurant ainsi la rigidité nécessaire au maintien -de la. pièce.
Les dessins ci-annexés représentent, à ti tre d'exemple non limitatif, une forme d'exé cution d'une machine à fileter à l'outil -sui vant cette invention.
Dans ces dessins: La fig. 1 est une vue en élévation de l'en semble de la machine.
La fi-. 2 en est une vue de profil. La, fig. 3 une vue en plan.
La fi g. 4 est une vue perspective d'en semble des mécanismes de la machine, vue (lu côté opposé à l'ouvrier, le bâti, les carters et supports étant éliminés pour ne montrer que les pièces mobiles.
La fig. 5 est une coupe transversale de la poupée suivant V-V de fig. 1.
La, fig. 6 est une coupe longitudinale sui vant VI-VI do la fin-. 5.
La fig. 7 est une coupe longitudinale de la broche suivant VII-VII des fig. 3 et 5. La fig. 8 est une -coupe d'un détail du mécanisme de commande de la. broche suivant VIII-VIII -de la fie. 5.
La fig. 9 est une vue en élévation du jeu d'engrenages de la poupée (tête de -cheval et inverseur de marche).
La. fig. 10 est une coupe développée sui vant X-X de la fig. 9.
La fi,-. 1.1 est une coupe transversale du traînard suivant XI-XI de la fig. 1.
La, fi-. 12 en est une coupe longitudinale suivant XII-XII de la fig. 11, La fig. 13 est une autre :coupe transver sale du traînard suivant XIII-XIII de la fig. 1.
La fig. 14 :est une vue en perspective schématique de la plaque de guidage du cha riot longitudinal.
La fig. 15 est une troisième coupe trans versale du traînard suivant une ligne -corres pondant à XV-XV de la fig. 14.
La fig. 16 en est une taupe longitudinale suivant XVI-XVI de la fig. 15.
La fig. 17 est une quatrième coupe ]on- gitudinale du traînard suivant XVII-XVII de la fig. 1.
La fi-. 18 .est une vue en bout du traî nard, du côté portant la contrepointe.
La fig. 19 est une vue en élévation du traînard, :du côté opposé à. l'ouvrier, le carter recouvrant les mécanismes de commande du porte-outil étant .supposé enlevé.
Les fig. 20 et 21 sont deux vues -d'un dé taâ de ces mécanismes en .deux positions: dif- férentes de fonctionnement.
La fig. 22 est une vue par-dessus d'un autre détail suivant XXII-XXII de la fig. 19.
La fig. 23 est une coupe d'un autre détail suivant XXIII-XXIII .de la fig. 19.
La fig. 24 est une coupe -analogue -du même détail, dans une autre position d'utili sation.
La fig. 25 est une coupe longitudinale de la contrepointe.
La fig. 26 en est une vue en élévation, du -côté opposé à l'ouvrier, le couvercle laté- ral étant supposé enlevé.
Les fig. 27, 28 et 29 sont des coupes transversales, resp. par XXVII-XXVII, XXVIII-XXVIII et XXIX-XXIX de la fig. 25.
La machine représentée comprend (fig. 1, 2 et 3) un bâti creux en deux pièces 1 et 2 monté sur un socle 3 et dont la partie supé- rieure 1 forme banc à glissière prlis@matique. Ce bâti renferme un moteur d'entraînement 4 relié par courroie 5 à l'arbre d'entrée d'un variateur de vitesse 6 par l'intermédiaire du quel sil cQmmande .les divers méçauismes de
1a. machine. Sur le banc 1 sont montés, d'une part, une poupée fixe 7 portant la broche d'entraînement 8 de la pièce à fileter et, d'au tre part, un traînard 9 fixe en cours de tra vail, mais dont la position longitudinale peut être réglée, ce traînard supportant le porte- outil mobile 10 et renfermant.
les mécanismes destinés à commander automatiquement les mouvements de ce dernier. Sur ce même traî nard peut, en outre, être montée une contre- pointe 11 également réglable en position lon gitudinale et dont la pointe 12 est disposée suivant l'axe de la broche 8. A l'extrémité portant la poupée 7, le bâti .est fermé en bout par un carter amovible 13. Sur le pourtour supérieur de la partie 2 du bâti est prévu un bac à copeaux 14.
La poupée 7 (fig. 5 à 10) est constituée par un bâti creux ajusté sur la glissière pris matique la :du banc 1 et boulonné sur celui- ci. Dans ce bâti sont fixées des douilles-pa liers 15-l6 (fig. 6 et 7), dans lesquelles la broche 8 est montée à rotation par l'intermé diaire de roulements tels que :ceux figurés en 17-18 (fig. 7). La broche 8 est ici constituée par >un élément tubulaire dont le nez porte intérieurement une pince de serrage 19 inter changeable pour la fixation de la pièce à file ter et extérieurement un about conique 20 qui permet d'y assujettir éventuellement, de manière parfaitement coaxiale, tout mandrin ou montage désiré.
La. pince :de serrage 19 présente, à son extrémité correspondant au nez de la broche 8, une partie :conique 19u à la quelle correspond un alésage conique 8a dans ladite broche. A l'extrémité intérieure de cette pince est vissée une tige tubulaire 21 que prolonge une tige 22 de diamètre plus réduit dont l'extrémité libre, sortant hors .de la broche 8, porte un coulisseau 23 vissé sur elle.
Sur la tige 22 est également vissée une douille 24 'qui pénètre à frottement doux dans la broche 8 et sur laquelle vient s'appuyer un ressort comprimé 25 qui prend appui, d'autre part, sur une: bague 26 fixée à l'inté rieur de la broche. L'action de ce ressort 25 tend donc à, pousser la douille 24,et, par suite, les tiges 22 et 21 et la pince: 19 :dans le sens de la flèche f et, de ce fait, à appliquer la partie conique 19a de la pince contre l'alé sage conique 8a de la broche, déterminant ainsi le serrage de ladite pince.
L'ouverture de la pince 19 pour y placer la pièce à file ter s'obtient par une poussée exercée en sens inverse de la flèche f sur le coulisseau 23, au moyen d'une fourche 27 :sur laquelle est claveté un levier 28 (fig. 6) commandé d'une façon qui sera décrite ci-après, cette poussée produisant la compression du ressort inté rieur 25 et dégageant la partie conique 19a de la pince.
La rotation de la broche 8 est commandée par une poulie 29 montée coaxialement au tour de la broche et reliée par des courroies trapézoïdales 30 à l'arbre de sortie du variateur de vitesse 6 (fig. 1). Cette poulie 29 est mon tée librement :sur la douille-palier 15 (fig. 7) au moyen de roulements 31-32 et est donc indépendante en rotation de la broche 8. Elle porte un cône d'embrayage femelle 33 avec le quel est susceptible de venir en engagement un cône mâle 34 muni d'une garniture de friction 35 et qui fait partie d'un coulisseau 36 rendu solidaire en rotation de la broche 8 par une clavette 37, mais qui peut coulisser longitu dinalement sur celle-ci.
Sur le coulisseau 36 est montée, au moyen :d'un roulement 38, une bague 39 sur laquelle est artticulée une chape de commande 40 (fig. 5 et 6). A sa partie inférieure, la chape 40 comporte un moyeu 41 par lequel elle tourillonne sur un axe 42 fixé dans le bâti 7 de la poupée, perpendicu- la.irement à l'axe géométrique de la broche 8.
Le moyeu 41 porte un bras 43 à l'extrémité duquel est ménagé un logement 43a dans le quel est engagé un ressort 44 qui prend appui, d'autre part, dans un logement 45a prévu sur un levier 45 en forme d'étrier tourillonné sur l'axe 42 de 1a_ chape 40. C'est par l'inter médiaire de ce levier 45 et du ressort 44 agis sant sur le bras 43 de la chape 40 qu'est com mandé, d'une façon qui sera, également dé crite plus loin, l'engagement du :cône mâle 34 dans le cône femelle 33 et, par suite, l'em- b:rayag e.
Le coulisseau 36 porte, d'autre part, un cône de freinage 46 muni d'une garniture de friction 47 et qui est susceptible de venir en engagement, dans des conditions qui seront exposées ultérieurement, avec Un cône fe melle 48 solidaire de la douille-palier 1.6 pour déterminer l'arrêt de la broche.
La commande de l'ouverture et du ser rage de la pince 19, puis de l'embrayage 33--34 pour la mise en rotation de la bro che a lieu avantageusement de la, manière suivante : ce dispositif comprend un levier de manouvre unique 49 (fig. 1 et 5) fixé sur un axe 50 qui tourillonne dans le bâti de la poupée 7. Ce levier 49 est maintenu normale- rnent dans la position verticale représentée au dessin par un ressort 51 attaché, d'une part, < < u bâti I. de la machine par un tendeur ré glable 5? et, d'autre part, à un levier 53 gou pillé sur l'axe 50.
L'axe 50 porte, en un point de sa longueur, un doigt 54 disposé en regard de l'un des brais 55 d'un levier double monté à bascule sur l'axe 42 de la chape 40 et dont l'autre bras 56 est relié par une tige articulée 57 à l'extrémité libre du levier \38 (fig. 6). Un ergot 58 (fig. 8), fixé au bâti de la pou pée, limite le déplacement angulaire du doigt 54. L'axe 50 porte, en outre, un doigt 59 dis posé en regard de l'un des bras 60 d'un se cond levier double monté à bascule sur l'axe 4? et: dont l'autre bras 61 porte une vis 62 par laquelle il peut exercer une poussée sur le levier 4:5 en forme d'étrier.
Le levier double 60-61 comporte enfin un appendice 63 sus ceptible de s'engager sur un verrou d'enclen chement 64 qui coulisse verticalement -dans un bossage 65 du bâti. 7 sous l'action d'un le vier d'équerre 66 claveté sur un arbre 67 tourillonnant dans le bossage 65 et qui est prolongé jusqu'à l'intérieur du traînard 9. Le levier 66 est sollicité par un ressort 68 qui tend constamment à soulever le verrou 64.
La commande ainsi constituée fonctionne de la manière suivante (voir également fig. 4) Pour ouvrir la, pince 19, afin d'y placer la pièce à fileter, on manouvre le levier 49 dans le sens de la flèche f 1. Sous l'effet de cc mouvement, le doigt 54 vient s'appuyer sur le bras 35 du levier basculant 55-56 dont l'autre bras 56 exerce alors une traction sur la tige 5 7 et, par suite, sur le levier 28. Ce dernier pousse le coulisseau 23 par l'intermé diaire die la fourche 27, déterminant ainsi la compession du ressort intérieur 25 de la broche (fi-,. 7) et le desserrage -de la pince.
Le levier 49 étant ramené à sa position verti- eale de repos après mise en place de la pièce dans la pince 19, le ressort 25 se trouve li béré et dét.erm;ine le serrage de la pince. En poussant ensuite le levier 49 dans le sens de la flèche<B>f2,</B> on fait agir le doigt 59 sur le bras 60 du levier basculant 60-61 dont l'au tre bras 61, appuyant par la vis 62 sur l'étrier 45, comprime le ressort d'embrayage 44 et détermine, par l'intermédiaire du bras 43 et de la chape 40, l'engagement du cône d'embrayage 34 dans le cône femelle 33 .de la poulie 29.
A la fin de ce mouvement, l'ap pendice 63 du .levier 60-61 vient s'enclen- cher sur le verrou 64, maintenant les, organes précédents dans la position d'embraya.ge.
A son extrémité postérieure, la broche 8 (fi--. 7) porte un pignon 69 pa.r l'intermé diaire duquel elle transmet son mouvement de rotation aux mécanismes que porte le traî nard 9. A cet effet, le pignon 69 engrène avec une roue dentée 70 clavetée sur un arbre 71 tourillonnant dans des paliers: à billes 72-73 montés sur .le bâti 7 de la poupée.
Cet arbre 71 porte, à -son extrémité qui aboutit dans le carter 13, un pignon 74 lequel commande un train d'engremages extérieurs amovibles 75-76-77 dont les arbres 78-79 sont mon tés sur une tête de cheval 80 susceptible d'être immobilisée en bonne position d'engrènement par des, boulons 81. Ce sont ces engrenages qui, avec le pignon 74 également amovible, déterminent le rapport de réduction. entre la vitesse de rotation de la. broche 8 et la vitesse des mécanismes de filetage portés par le traî nard 9.
L'arbre 79 de la dernière roue den tée 77 porte, à l'intérieur du bâti 7 de la poupée, un pignon 82 susceptible d'être mis en prise, à volonté, avec l'un ou l'autre de deux pignons 83-84 montés sur un support mobile 85 formant inverseur de marche en vue de permettre de réaliser des pas de file tage soit à droite, soit à gauche, et qui est maintenu -en position de rotation positive ou négative au moyen ,de boulons de blocage 86.
Les pignons inverseurs 83-84 coopèrent eux- mêmes avec un dernier pignon 87 claveté sur un arbre longitudinal 88 qui aboutit au traî nard 9 où il commande, comme on le verra plus loin, les mouvements des mécanismes de filetage. L'arbre 71 relié à la broche 8 porte, d'autre part, à l'intérieur de la poupée 7 (fig. 5 et 7) un pignon d'angle 89 qui com mande, par l'intermédiaire d'un second pi gnon 90. un tachymètre logé dans un boîtier 91 fixé sur la face de la poupée (côté ou vrier) et qui permet de contrôler à chaque ins tant la vitesse de rotation de la broche.
Le traînard 9 (fig. 11 à 19) consiste en un bâti creux ajusté, d'une part, sur la glissière prismatique la du banc 1 et, d'autre part, sur une partie plate rectifiée 1b de ce dernier, de manière à pouvoir y coulisser longitudinale ment en vue d'un réglage de sa position.
Ce déplacement longitudinal est commandé au moyen d'un pignon 92 engrenant avec une crémaillère 93 fixée sous la glissière prisma tique la (fig. 11) et dont la rotation est .com mandée par un volant 94 placé sur le devant de la machine. Après réglage de sa. position longitudinale, le traînard peut être immobi lisé au moyen de deux lardons 4e blocage 95-96 venant prendre appui sous des re bords correspondants le et 1d du banc 1 (fig.
13) et dont le serrage est assuré par l'intermédiaire de -deux tiges 97-98, sur les quelles agissent deux excentriques 99-100 montés sur un arbre transversal<B>101</B> que com mande un levier 102 placé également sur le devant de la machine.
Le traînard 9 comporte à sa partie supé rieure une plaque rectangulaire horizontale 103 fixée sur lui par des vis 104 (fig. 13) et dont chacun odes bords longitudinaux est pourvu de deux chanfreins symétriques 103a. Sur cette plaque<B>103</B> est engagé un chariot longitudinal 105 monté de manière à pouvoir coulisser très librement sur elle par l'inter- médiaire de quatre paires de galets: à aiguil les 106-107 roulant deux à deux sur cha cun des chanfreins 103a (fig. 14 et 15).
Les axes 108-109 des: galets 106-107 sont mon tés respectivement sur le chariot 105 au moyen d'embases 108a-109a bloquées sur le chariot par des vis noyées 110. Afin de per mettre un réglage et un rattrapage de jeu éventuels, les axes 109 des galets inférieurs 107 sont excentres par rapport à leur embase 109a et celle-ci est munie .d'une gorge 109h ,dans laquelle s'engage la vis de blocage cor respondante 110; il est ainsi possible, en tour nant les embases 109a, de rapprocher plus ou moins les galets 107 du chanfrein 103a avec lequel ils coopèrent.
Sur le chariot longitudinal 105 est monté. par des glissières à, queue -d'aronde 111, un chariot transversal mobile 112 sur lequel est monté, également par des glis:;ières à queue d'aronde 113, un second ,chariot transversal 114 portant la tourelle porte-outil 10.
Les<B>dé-</B> placements du .chariot longitudinal 105 sur la plaque 103 du traînard, commandés par un mécanisme décrit ci-après, correspondent aux déplacements longitudinaux de l'outil pen dant le travaül .de filetage, tandis que les dé placements du chariot transversal mobile 112 correspondent aux mouvements d'avance transversale et de dégagement de l'outil.
Quant au chariot transversal supérieur 114, normalement fixe en cours de travail, il est destiné à permettre le réglage ,de la position transversale de l'outil, ce réglage étant ob tenu à l'Éde d'une vis micrométrique 115 (fig. 11) vissée dans le chariot mobile. 112 et dont la rotation est commandée par un bou ton à crans 116 et un vernier réglable<B>117</B> portés par le chariot 114.
L'arbre 88 précédemment décrit, qui re çoit son mouvement de rotation de la broche 8 par l'intermédiaire du train d'engrenages monté dans la, poupée 7, aboutit à la, partie inférieure du traînard 9 dans lequel il est soutenu par des paliers à billes. tels que 118-119 (fig. 12). Cet arbre 88' porte, entre les paliers 118-l19. un pignon 120 qui est. rendu solidaire, de lui en rotation par une clavette 121.
La -lavette 121 est engagée dans mi(, rainure longue 88a pratiquée sur l'arbre 88 et dans laquelle elle peut. coulisser libre- muni, ce qui permet au pignon 120 .d'être dé- lilacé le long de l'arbre 88 avec le traînard 9 lors du réglage de la position longitudinale du ce dernier. Le pignon 120 engrène avec une roui- dentée 122 -clavetée sur un < arbre 123 qui tourillonna dan-; des paliers 121-125 montés dans le traînard 9 (fi-,. 16 et, 17).
A l'extré mité de l'arbre 1.23 opposée à l'ouvrier est calée une came-cloche 126 avec le profil de laquelle est en contact un galet 127 assujetti sous l'extrémité correspondante du chariot longitudinal 105 (voir également fig. 15). Le galet<B>127</B> est maintenu appuyé contre la came 12(1 par l'action de deux ressorts comprimés 1:3t( interposés entre la plaque 103 et le cha riot 105 et qui tendent à pousser ce dernier vers l'extrémité de la plaque 103 opposé-, à la. poupée î.
C'est la. came-cloche 126, dite < came des pas,>, qui commande le déplacement longitudinal du chariot 105 et, par suite, ce lui de l'outil (non représenté) monté sur le porte-outil 1.0, et qui détermine la longueur maximum de filetage et le pas de ce filetage. compte tenu de la vitesse de rotation donnée par le train d'engrenages interposé entre la broche et l'arbre 88.
Cette came, qui est inter- suivant la longueur et le pas de filetage désirés, présente un profil compre nant: une première partie en hélice qui s'étend, selon que l'on veut obtenir un dépla cement plus ou moins rapide de l'outil, soit, par exemple, sur un angle d'environ 180 , soit, par exemple, sur un angle d'environ 240' et qui. correspond au travail de l'outil;
une partie plane produisant un arrêt du chariot 1.05 pendant lequel a lieu le dégagement de l'outil et. une plongée de l'outil -de la valeur de la passe suivante; et une seconde partie oblique dont l'inclinaison. est inverse de celle de la. précédente, correspondant au retour ra pide du chariot 105 sous l'action. des res sorts 128.
Pour permettre de changer la came 126 suivant les besoins, une vis 129 (fig. 13) per- met de bloquer le chariot longitudinal 105 sur le traînard. Lorsqu'on veut procéder à ce changement, on fait tourner la machine jus qu'à ce que le galet 127 se trouve sur la par tic haute. de la came 126, puis on immobilise lr@ chariot 1(>5 par la vis 129, on enlève la came 126, on met en place la nouvelle came, on fait encore tourner la machine jusqu'à. ce que la nouvelle came présente sa partie basse en regard du galet<B>19-7</B> et l'on desserre légère- ment la vis 129 jusqu'à ce que -ce galet soit revenu en contact avec ladite .came.
A l'extrémité de l'arbre 123 opposée à celle qui porte la came 126 sont montées deux cames ,jumelées 130a-130b, emboîtées l'une dans l'autre et fixées sur un plateau 131 solidaire de l'arbre 123, au moyen de trois vis 132 dis posées à. 120 l'une par rapport à l'autre.
Sur le profil de ces cames, dont une description plus complète sera donnée ci-après, roule un galet 133 (fig, 18 et 19) porté par un levier 134 qui est monté à son extrémité inférieure sur un axe 135 tourillonné sur le traînard 9, un ressort comprimé 1.36 agissant sur le levier 134 pour maintenir le galet<B>133</B> en contact constant avec lesdites cames.
son extrémité supérieure, le levier 134 est relié par une articulation à cardan 137 à une barre 138 qui coulisse dans une 00-Eissière longitudinale 139 ménagée -dans le traînard 9 et dont l'extrémité libre présente une rampe 138a aboutissant à une partie d'épaisseur réduite 138b (fi-. 22) avec la quelle se trouve en contact l'un des bras d'un balancier 140 pivoté au moyen d'un axe 141 sur le traînard (fig. 11).
L'autre bras du ba lancier 140 agit sur un poussoir 142 qui est en contact avec un reproducteur 143 assujetti sur le chariot transversal 112, lequel poussoir sert à transmettre au chariot 112, et par suite à l'outil, les mouvements d'avance transver sale contre l'action d'un ressort comprimé144 interposé entre le chariot longitudinal 105 et le chariot transversal 112 et qui tend à re pousser ce dernier vers l'ouvrier.
Le reproducteur 143 consiste en une cale dont la face en contact avec le poussoir 142 est parfaitement plane et qui est montée de manière à pouvoir pivoter autour d'un axe vertical 145 fixé au chariot 112 (fig. 11, 15, 19 et 22). La position de cette cale est -sus ceptible d'être réglée au moyen de deux vis 146 traversant une plaque 147 rapportée à l'extrémité :correspondante du chariot 112, la cale 143 présentant un doigt latéral 143a muni d'un repère et qui vient en saillie sur l'un des côtés du chariot 112 (fig. 15 et 23), devant une ,graduation tracée sur :ce dernier.
Lorsque la cale 143 est placée dans la posi tion où sa face en contact avec le poussoir 142 est parallèle à l'axe longitudinal de la ma chine (fig. 23), la course de l'outil, pendant la phase :de travail, .s'effectue suivant une tra jectoire parallèle à :ce même axe et l'on. ob tient un filetage cylindrique; lorsque, par le jeu des vis de réglage 146, la cale 143 est amenée dans une positon :oblique par rapport à l'axe longitudinal de la :
machine (fig. 24), on ob tient un filetage conique. On conçoit que l'on pourrait adopter, à la place de la cale plane 143, un reproducteur présentant un profil présentant toute forme désirée pour l'exécu tion d'un travail de chariotage correspondant.
Le levier 134, commandé par les cames jumelées 129-130, est relié, d'autre part, par une biellette 148, à un levier 149 (fig. 19) monté à pivot sur un axe 150 dans un boî tier 151 ménagé sur la face du traînard 9 op posée à l'ouvrier et qui renferme les divers mécanismes de -commande de l'avance trans versale de l'outil et de réglage du nombre, de passes, ce boîtier étant fermé latéralement par un couvercle 152 articulé en 152a (fig. 13 et 15).
Le levier 149 (voir également fig. 20) porte un,cliquet 158 qui commande une roue à rochet 154 dont la rotation en sens inverse est empêchée par un cliquet d'arrêt 155. La roue à rochet 154 est clavetée sur un arbre 156 qui tourillonne dans des paliers 157-158 portés par le traînard (fig. 13).
Sur l'arbre 156 est également :claveté un pignon 159 qui engrène avec un secteur denté 160 (fig. 11 et 12) fixé sur un autre arbre 161<B>qui</B> touril- lonne lui-même dans des paliers 162-163.
A son extrémité aboutissant -dans le boîtier 151, l'arbre 161 porte une came variable 164 com- prenant deux exoentriques ayant un excen- trage identique, montés l'un sur l'autre et dont les positions angulaires par rapport à l'arbre 161 sont susceptibles d'être réglées in dépendamment l'une de l'autre, afin de per mettre de faire varier, d'une part, l'amplitude de l'avance totale de l'outil et, d'autre part, le rapport entre la profondeur des premières passes et celle des dernières. Cette came 164 agit !ici sur un poussoir 165 relié par une arti culation à rotule 166 à un coulisseau 167 ré glable, en hauteur,
fixé sur l'un de bras d'un levier pivotant 168 dont l'autre bras vient en contact avec la barre 138 précédemment dé crite, en regard du balancier 140. La came 164 commande ainsi, par l'intermédiaire 'des pièces 165-167-168-138-.-140-142-143 et du chariot 112, l'avance progressive- de l'outil en profondeur.
Ainsi qu'il a été exposé plus haut, le mou vement oscillatoire -du levier 134 qui com mande, d'une part, le déplacement de la barre coulissante 138 et, d'autre part, le bascule ment du levier 149 portant le cliquet d'en traînement 153, est contrôlé par les cames jumelées 130a 130b.
Le profil ,de ces cames est tel que pendant le déplacement longitu dinal du chariot 105 commandé par la pre mière partie en hélice de la. came des pas 126 et qui correspond au travail de .l'outil, le le vier 134 reste immobile, l'outil restant à la même position d'avance transversale;
pendant L'arrêt subséquent -du chariot 105 @corre:spon- -dant au premier palier de la came 126, le le vier 134 est déplacé dans le sens @de la flèche f 3 (fig. 19) de façon, d'une part, à amener la partie mince 138b de la barre 138 en re gard ,du balancier 140 et à déterminer, sous l'action du ressort 144, un déplacement trans- versal du :
chariot 112 vers l'ouvrier, produi sant ainsi le .dégagement de l'outil, et, d'au tre part, à déterminer, par le basculement du levier 149, la montée du :clliquet 4'entraîne- ment 153 et, par suite, un déplacement angu laire de la roue à rochet 154 de la valeur d'une dent, ce qui produit, par l'intermédiaire du pignon 150, :
du secteur denté 160 et de la , came variable 164 agissant comme il a été dit plus haut, la plongée de l'outil à la pro fondeur nécessaire pour la passe suivante, pendant le retour -du chariot longitudinal 105 (partie descendante de la, came 126), le levier 134 est déplacé dans le sens de la flèche<I>f4,</I> de façon à amener la rampe 138a de la barre 138 à agir sur le balancier 140 et à détermi ner, par l'intermédiaire du poussoir 142, le retour progressif du chariot 112 et, par suite, de l'outil en position de travail, .cette posi tion étant atteinte lorsque la barre 138 pré sente :5a partie épaisse en regard du balan cier 140.
Le profil des cames jumelées 130a-130b présente donc une partie plane s'étendant sur un angle au moins égal à ce lui de la première partie en hélice de la came des pas 126; une rampe correspondant<B>à</B> la partie plane de la came 126; et une rampe ;inclinée en sens inverse de la précédente et correspondant à la partie -descendante de la came 126.
Comme la. première partie en hé lice de la came 126 peut avoir, par exemple, ainsi qu'il a été dit, une -étendue -de 180 ou (Je 240 . les deux cames: jumelées 130a-130b, dont les profils sont identiques, -sont suscep tibles d'être décalées, l'une par rapport à l'au tre de 60 , afin de présenter au galet 133 du levier 134, pendant l'action de cette partie en hélice, et selon le cas, une. partie plane de 180 ou de 240 . A cet effet, la ,came 130b est munie, pour le passage des trois vis 132 qui l'unissent à la came 129 et au plateau 131. de six trous ou boutonnières 130e espa cés de 60 (fig. 18).
Le déplacement angulaire de la came va riable 164, qui commande l'avance progres sive de l'outil en profondeur, est limité à l'an gle qui correspond à l'arc de travail de cette ,came susceptible de déterminer un mouve ment d'avance de l'outil suivant une loi à variation sinusoïdale positive, en corrélation avec un mécanisme qui permet de fixer à vo lonté le nombre de passes :dans lequel doit s'effectuer l'avance totale de l'outil.
A cet effet, un ressort 169 attaché, :d'une part, à une. vis 170 fixée au traînard 9, et, d'autre part, à un ruban d'acier 171 enroulé sur l'ar bre 161 du secteur denté 160, tend à ramener constamment celui-ci en arrière, ce mouve ment étant limité par une butée réglable 172 disposée sur la paroi du traînard.
Par ail leurq, sur l'une des faces de la roue à rochet 154 est fixé un plateau 173 (fig. 13) portant un ergot 174 qui peut être engagé, à volonté, :dans l'un des trous 175a pratiqués, sur une même circonférence d'un plateau coaxial 175 monté librement sur l'arbre 156, chacun de :ces trous correspondant à un nombre de passes, .déterminé. Le plateau perforé 175 porte, en outre, un doigt 176 sur le trajet duquel est placé un levier 177 (fig. 17 et 19) calé à l'ex tr6mité d'un arbre 178 monté parallèlement à .l'arbre 156 de la roue à rochet.
Sur l'arbre 178 est calé un :second levier 179 à deux bras .dont le bras inférieur est situé en regard d'un ergot 180 prévu sur le cliquet d'arrêt 155. Ce levier 179 entraîne lui-même par un em brayage à dents de loup 179a un troisième levier 181 monté sur l'arbre 178 et dont le bras inférieur est situé en regard d'un ergot 182 prévu sur le cliquet d'entraînement 153.
La disposition de ces organes est telle que, dès que le doigt 176 du plateau 175 vient pousser le levier 177, les -leviers 179 et 181 viennent appuyer, respectivement sur lies er gots 180 et 182 des cliquets 155 et 153, sou lèvent ces: deux cliquets et libèrent la roue à rochet 154 et le plateau perforé 175.
Sous l'action du ressort 169, le secteur denté 160 Est alors ramené en arrière jusqu'à ce qu'il soit arrêté par la butée 172 ramenant ainsi par l'intermédiaire de l'a.rbre 161 la came va riable 164 à sa position origine.
- L'arbre 178 portant les leviers: 179 et 181 de dégagement des éliquets 153-155 porte. en outre (fig. 17), un pignon hélicoïdal 183 qui -engrène avec un pignon 184 monté sur l'arbre 67 dont l'extrémité -opposée, slituée dans la. poupée 7, porte le levier 66 comman dant le verrou d'enclenchement 64 de l'em brayage.
Le pignon 184 est rendu ,solidaire en rotation de l'arbre 67 par une clavette 185 qui est engagée dans une rainure longue 67a pratiquée sur cet arbre et dans: laquelle elle peut coulisser librement, -ce qui permet audit pignon184,d'être déplacé le long de l'arbre67 avec le traînard 9 lors du réglage de la posi tion longitudinale de ce, dernier.
Lorsque l'arbre 178 est déplacé angulairement par la poussée du doigt 176 du plateau perforé 175 sur le levier 177, l'arbre 67 est lui-même -en traîné en rotation par les pignons 183-184 et détermine, par l'intermédiaire du levier 66, l'abaissement du verrou 64, libérant ainsi le levier 63 (fig. 5 'et 6).
Celui-ci, sollicité par un ressort 186 réglable au moyen d'un bou ton 187, dégage le cône d'embrayage 34 du cône 33 de la poulie 29 et engage le cône de freinage 46 dans le cône fixe 48, arrêtant ainsi automatiquement la rotation de la bro che 8 et, par suite, le fonctionnement de l'en semble des mécanismes portés par le traî nard 9.
Au-dessus, de l'arbre 178 est monté dans le traînard 9 un autre arbre transversal 187 (fig. 17 et 19) qui traverse le traînard et aboutât, d'une part, sur le devant de la ma chine où il porte un levier & manouvre 188 à trois positions muni d'un doigt d'arrêt à ressort 189 et, d'autre part, à l'intérieur du boîtier 151.A l'extrémité de cet arbre 187 située dans le boîtier 151 est calé un levier comportant deux bras,<B>190-191</B> disposés dans des plans différents. Le bras 190 est disposé en regard du bras supérieur du levier 181 de sorte que,
lorsqu'on fait tourner le levier de manouvre 188 dans le sens de la flèche f 5 (fig. 20), ce bras 190 fasse basculer le levier 181, qui, agissant sur l'ergot 182 du levier d'entraînement 153, dégage ce dernier de la roue à rochet 154; la rotation de cette roue pst ainsi empêchée et la machine marche à vide, l'outil restant à la même profondeur -de passe, ce qui permet de parfaire le réglage de l'outil ou de vérifier les! opérations à chacune des passes.
Le bras 191 est disposé en regard d'un levier double 192 qui, lorsqu'on fait tourner le levier de manouvre 188 dans le sens de la flèche f 6 (fig. 21), vient agir sur le bras supérieur du levier 179 -et produit, par l'intermédiaire & celui-ci et du levier 181, le :dégagement des. cliquets 155 est 153 et, par suite, l'arrêt de la machine dans des condi- bons analogues à celles qui accompagnent le déclenchement automatique en fin de travail.
La contrepointe 11 comprend un bâti creux monté sur un pont 193, prévu à l'ex trémité du traînard 9 opposée à la. poupée 7 (fig. 18) par une queue-d'aronde 194, qu'une vis 195 .commandée par un levier 196 permet de pincer pour bloquer la contrepoints à la position choisie. Dans le bâti de cette contre- pointe (fig. 25 à 29) est monté un coulisseau 197 portant la pointe 12 et qui est soumis, à la poussée d'un ressort comprimé 198 qui tend à le repousser vers l'extérieur.
Sur le coulis- seau 197 sont ménagées- latéralement deux encoches fraisées 197a dans lesquelles sont engagées les deux branches d'une chape 199 calée sur un axe transversal 200 .dont une extrémité aboutit sur l'un des côtés de la contrepointe 11 et porte un levier,de manou- vre 201.
Les fraisages 197a présentent cha cun, vers l'arrière, une rampe 197b disposée de telle façon que lorsqu'on fait tourner le levier 201 dans le sens. de la flèche f7 (fig. 25), les branches de la chape 199 fassent reculer vers l'arrière le coulisseau 197 et, par suite, la pointe 12 contre l'action du ressort 198.
L'axe 200 est relié, d'autre part, par l'intermédiaire d'un levier 202, d'une biel- lette 203 et -d'un second levier 204 (fig. 26) à un axe fileté 205 sur lequel est vissé un tampon & blocage 206 tangent au coulisseau 197 (fig. 27).
La disposition est telle que lorsque le levier 201 est tourné dans, le sens de la flèche f 8 (fig. 26), la chape 199 libère le coulisseau 197 et la pointe 12, que le res sort 198 pousse alors sur l'extrémité de la pièce à fileter, et qu'en fin de course, le le vier 202, la biellette 203 et le levier 204 dé terminent, par la rotation de l'axe fileté 205, un déplacement transversal @du tampon 206 amenant ce dernier à bloquer le coulis seau 197.
Le fon;ctionnementd'ensemble .de la ma chine ainsi constituée est le sniiva-ni (voir fig. 4): On règle tout d'abord la position du brai= nard 9 sur le banc 1, selon la longueur des pièces à fileter, en débloquant ce traînard au moyen du levier 102 agissant sur les lardons de blocage 95, puis en déplaçant ledit traî nard au moyen,du volant 94 et en le bloquant à nouveau à l'aide du levier 102.
On règle aussi, éventuellement, la. position de la contre- pointe 11 sur le traînard 9 après avoir des serré le levier 196 et on l'immobilise dans la position choisie au moyen,de ce même levier. On monte dans la broche 8 la pince 19 cor- respondant au diamètre de la pièce à fileter. D'autre part, on monte sur l'arbre 123, de la façon précédemment décrite, la. came des pas 126 correspondant au pas et à la longueur de filetage désirés, on monte sur la, poupée 7 le jeu d'engrenages 74, 75, 76, 77 propres à.
donner le rapport voulu entre la vitesse de ro tation de la broche 8 et celle de l'arbre 123, et l'on règle la position relative des cames jumelées 130a, 130b selon que la came des pas choisie comporte une hélice= ascendante s'étendant, par exemple, sur 180 ou 240 . On engage le doigt 174 de la roue à rochet 154 dans le trou 175a du plateau 175 qui corres pond au nombre de passes envisagé et l'on règle la came variable 164 selon la profon deur du filet à réaliser et selon le rapport dé- siiré entre les premières et les dernières passes. On règle enfin la position transversale de l'outil monté sur le porte-outil 10 au moyeu du bouton à crans 116 commandant le cha riot transversal supérieur 114.
Pour introduire la, pièce à fileter dans la Mince 19 de la broche 8, on manouvre le le vier 49 dans le sens de la flèche f 1, détermi nant ainsi l'ouverture de ladite pince par l'in termédia.iredes leviers 54, 55, 56, de la tige 57 du levier 28, de la fourche 27 et du cou- lisseau 23 qui comprime le ressort intérieur ?5 de la broche 8 (fig. 7). La pièce à fileter étant mise en place dans la pince 19, on re pousse le levier 49 vers sa position médiane, cc qui détermine la fermeture de cette pince par un processus inverse du précédent, et, par conséquent, le serrage de la pièce à fileter.
On engage éventuellement la pointe 12 de la con- trepointe 11 sur l'extrémité opposée de la pièce en passant -dan, la direction de la flèche f 8 le levier 201 préalablement amené en po- sition de dégagement par une manouvre dans le sens de la flèche f 7. Puis on -embraye la machine en poussant le levier 49 dans le sens de la flèche H), ce déplacement amenant le cône 34 en prise avec le cône femelle 33 de la poulie 29 par l'intermédiaire des leviers 59, 60., 61, de l'étrier 45, du ressort d'embrayage 44 (fig. 6) du bras 43 et de la chape 40.
A la fin de cette manouvre, le levier 63 vient s'engager sur le verrou 64 repoussé vers le haut par le levier 66 soumis à l'action du ressort 68, verrouillant ainsi l'ensemble dans la position d'embrayage. La machine se met en marche.
Par l'intermédiaire de l'arbre 88 'et des engrenages 120, 122, l'arbre 123 est entraîné en rotation et la came des pas 126 détermine, par l'intermédiaire du galet 127, le mouve ment de va-et-vient du chariot longitudinal 105 et, par suite, de l'outil le long de la pièce à fileter, avec arrêt de ce chariot à chaque fin de course à l'aller (correspondant à une passe effective) et au retour.
En corrélation avec ce mouvement, les cames jumelées 130a-130b portées par le même arbre 123 déterminent par l'intermédiaire du galet 133, à la fin de la course aller du chariot 105, le déplacement du levier 134 dans le sens de la flèche f 3 ,d'où résulte, -d'une part, par suite du basculement du balancier 140 produit par la rampe 138a de la barre 138, le retrait du -chariot trans versal 112 vers l'ouvrier et le dégagement ,de l'outil, et, d'autre part, par suite du bascu- lement du levier 149, la montée du cliquet d'entraînement 153 et un déplacement de 1a roue à rochet 154 de la valeur d'une dent,
en traînant un déplacement angulaire de la came variable 164 correspondant à l'avance trans versale de l'outil pour la passe -suivante; pen dant la course de retour du chariot Iongitu- dinal 105, les cames jumelées 130a-130b déterminent le déplacement du levlier 134 dans le sens de la flèche f4, d'où résulte, par l'intermédiaire de la rampe 138a de la barre 138, du balancier 140 et du poussoir 142, le retour progressif du chariot transversal 112 à la position de travalil:
, après quoi le chariot longitudinal 105 est entraîné à nouveau par l'action de la came des pas<B>126</B> pour l'exécu tion de la passe suivante.
Ces mouvements :se répètent jusqu'à ce que le nombre de passes désiré ait été effectué. A ce moment, le doigt 176 du plateau perforé 175 vient soulever le levier 177 et produit, par l'intermédiaire des leviers 179-181, le dégagement successif des cliquets d'arrêt et d'entraînement 155 et 153, libérant ainsi le plateau 175 et la came variable 164 qui sont ramenés à leur position initiale par le ressort 169 agissant sur l'arbre 161, tandis, que les engrenages hélicoïdaux 184--185,
actionnant l'arbre longitudinal 67, déterminent dans la poupée 7 la 'descente du verrou 64, libérant ainsi le levier 61 et, par conséquent, le levier 43 qui, sollicité par le ressort de freinage 186, débraye le cône 35 du cône 33 et engage le cône de freinage 46 dans le cône femelle fixé 48, d'où résulte l'arrêt de la broche 8 et des divers mécanismes de filetage et le retour de ceux-ci au point de -départ pour un nou veau cycle de travail.
Si l'on désire, pour un motif quelconque, arrêter la machine en cours de travail, on tourne -dans le sens de la flèche f 6 le levier 188, ce qui amène le doigt 190 à agir par l'intermédiaire du levier basculant 192 sur les leviers 179-181 commandant le dégage ment des cliquets 155 et 152. Comme on l'a vu plus haut, 'en tournant le levier 188 dans le sens .de la flèche<B>f à,</B> on amène le doigt 190 à agir sur le levier 181 produisant le dégage ment du seul cliquet d'entraînement 153 et la machine tourne à vide, c'est-à-dire sans qu'ait lieu une avance de l'outil à la fin de chaque course du chariot longitudinal 105.
Après l'arrêt automatique de la machine en. fin de travail, on dégage, s'il y a lieu, la pointe 12 de la pièce filetée en tournant le levier 201 de la contrepoints dans le sens de la flèche<B>f7,</B> .on desserre la pince 19 en tour nant le levier 49 dans le sens -de la flèche f 1 et l'on enlève la. pièce. La mise en place d'une nouvelle pièce et son filetage s'obtien nent en répétant les opérations ci-dessus .dé crites.
Pour le cas de pièces longues -dont le dé gagement de la broche ne pourrait être ob tenu par la simple manouvre de la contre- pointe 11, on. débloque; le traînard 9 au moyen du levier 102 agissant sur les lardons de blo cage 95 et on l'éloigne du nez de la broche 8 en le faisant coulisser sur le banc 1.
Lors, qu'une nouvelle pièce est montée, on ramène le traînard à sa position de fonctionnement déterminée par une butée réglable 207 prévue à cet effet sur un support 208 figé sur le corps de la poupée 7 (voir également fig. 1), puis on. bloque à nouveau lie traînard à l'aide du levier 102. Ce dispositif peut être utilisé dans des conditions analogues pour le déga gement de l'outil. dans le :cas de filetages inté rieurs.