CH256568A - Comparateur pour la mesure de dimensions linéaires. - Google Patents

Description

  



  Comparateur pour la mesure de dimensions linéaires.



   La présente invention se rapporte à des instruments de mesure, plus particulièrement à un comparateur pour la mesure de dimensions linéaires.



   Le comparateur objet de l'invention   per-    met d'effectuer aisément et de façon précise le contrôle en série de   pièces à, partir de l'a    mesure d'une pièce étalon.



   Il est caractérisé en ce qu'il comporte un mécanisme indicateur comprenant un palpeur mobile axialement et disposé de manière à pouvoir transmettre son mouvement à un cadre mobile susceptible de se déplacer selon la même direction que le palpeur, parallèlement à un cadre fixe,   l'esdits cadres mobile    et fixe portant chacun une bande de torsion flexible, lesdites bandes de torsion étant disposées   perpendiculairement à    la direction du déplacement du cadre mobile, dans deux plans différents parallèles à celui du cadre fixe, et reliées l'une à l'autre par un organe de liaison rigide qui, lorsque le cadre mobile est déplacé par rapport au cadre fixe, effectue un mouvement angulaire proportionnel au déplacement relatif des deux cadres,

   et des moyens actionnés par ledit organe de liaison et destinés à indiquer sur un   cadran le dépla-    cement du palpeur.



   Les moyens qui indiquent sur un cadran le déplacement du palpeur et qui sont actionnés par l'organe de liaison, peuvent être soit mécaniques, soit optiques.



   Dans le cas de moyens mécaniques, l'organe de liaison peut porter des bras qui am  plifient    son mouvement et qui entraînent un dispositif provoquant la rotation d'une aiguille sur un cadran.



   Dans le cas de moyens optiques, un rayon lumineux serait réfléchi une ou plusieurs fois par un miroir mobile solidaire de   l'or-      gane    de liaison, avant d'être projeté sur un cadran ou un écran.



   Pour éviter le plus possible les frottements, les différents organes animés d'un mouvement de translation sont, de préférence, montes'sur des billes qui, pour assurer un mouvement parfaitement rectiligne, peuvent être disposées dans des rainures en forme de V.



   Le dispositif comprenant deux cadres reliés par un élément de liaison monté sur des bandes flexibles de torsion permet d'obtenir, de façon très précise, un   déplacement angu-    laire dudit organe qui soit proportionnel au    u    déplacement linéaire du palpeur, pour autant que le déplacement du palpeur reste dans des limites assez étroites   qui'sont cependant par-    faitement acceptables pour des instruments de précision.



   Le comparateur objet de l'invention   peut-    aussi comporter une table réglable facilitant son emploi.



   Le dessin représente, à titre d'exemple, une   forme d'exécution de l'invention.    



   La fig.   1    est une vue en élévation, en perspective et en partie en coupe, du comparateur objet de l'invention.



   La fig. 2 est une vue de face, en partie en coupe, du bâti et de la colonne dudit comparateur.



   La fig. 3 est une vue de profil, prise de   droite dans'l'a    fig. 2, dudit bâti et de ladite colonne.



   La fig. 4 est une vue de face du   méca-    nisme indicateur dudit comparateur, avec parties enlevées.



   La fig.   5    est une vue de profil, vue de droite par rapport'a la fig. 4.



   La fig. 6 est une vue de face d'un détail.



   La fig. 7 est une vue du côté inférieur du détail représenté à la fig. 6.



   Dans cette forme d'exÚcution du compa  rateur objet de l'invention, l'instrument    comporte un bâti   A    sur lequel est montée une    tu    colonne B disposÚe de fa¯on Ó supporter le mécanisme indicateur. Une table réglable C est également montée sur le bâti ; elle sert de support à la pièce à mesurer et peut être élevée ou abaissée à volonté. La table   C    comporte une colonne D qui pénètre dans un bossage du bâti et qui présente une partie filetée d1 sur laquelle est disposÚ un écrou
E de manière telle qu'en faisant, tourner l'Úcrou E, on élève ou on abaisse la table C, suivant le sens de rotation de l'Úcrou.



   La   table (7 est empêchée de tourner par    une   cl'avette F figée a    la colonne   D    et qui glisse dans une rainure pratiquée dans le bâti
A, lorsque la table   est élevée-ou abaissée.   



  Pour   élima. ner le jeu    entre l'éorou E et la colonne D, la face   inférieuredel'éerou    est pressée de flacon permanente contre le bâti A au moyen de deux ressorts G (voir fig. 2) qui agissent chacun   surune.desextrémitésdela,      clavette.

   F.    Une fois Ta position de la table convenablement réglée au moyen de l'écrou   E,    ladite table peut être bloquée au moyen d'une cheville H, comportant une partie H butant contre l'a colonne D et prolongée par   une tige H2, disposée tangentiellement à la    colonne D ; la cheville lest maintenue en prise avec la colonne D par un ressort   hot disposé      à l'extrémite de la tige Fiz.    On peut retirer la cheville S, pour libérer la colonne D con  t. re l'action du ressort ht, à l'aide    d'un   excen-      trique'à commande manuelle comportant    un point mort, pour pouvoir maintenir la tige   H2    dans la position de non-verrouillage (voir fig. 1).



   'La table est constituée par un plateau qui est fixé à une partie élargie d2 de la colonne
D au moyen de   trois visl d3. S'il    est néessaire d'utiliser un dispositif spÚcial pour porter la pièce sur laquelle on va opérer, on peut   enlbver la bable C    et la remplacer par ce dispositif.



   La table   C    peut être munie de butées ou d'autres organes destinés à éliminer un em  placement    pour la pièce à mesurer, pour que   l'on    puisse facilement procéder à la mesure de différentes dimensions déteTminées de ladite pièce.



   Le   disposituf indicateur est porté    par une plaque de fond J fixée à une console   K.    La colonne B est munie d'une rainure hÚlico¯dale    i dans laquelle pénètre une goupille solidaire    d'un anneau de réglage   b2 qui peut ainsi être    déplacé sur la colonne B à la manière d'un écrou pour régler da   positionverticaledela    console K   et,    par conséquent, du mécanisme indicateur par rapport au bâti A.



   Un palpeur   r    est placé à l'extrémité inférieure d'une tige coulissante cylindrique
L, à laquelle un élément M et'une plaque su  périeure y sont fixés. Deux ressorts    identiques P sont fixés à l'élément M de façon à exercer sur la tige L une traction ayant une composante principale horizontale et une    composante verticale plus'faible.

   La compo-      sante horizontale a pour but d'ass. urer un    contact étroit et permanent de la tige L avec quatre   e bilIes supports, telles    que celles représentées en Q, qui sont montées dans une pièce   R    qui prÚsente une creusure dans laquelle est disposÚe la tige L et qui est fixée rigidement à la plaque de fond J par l'intermédiaire de deux supports Ri et   R2.    Les billes Q sont   disposées'dans la creusure de    la   pièce jar    de façon à assurer un déplacement vertical abso lument rectiligne de la tige   L,      sa. ns jeu ni    frottement.



   Un cadre S est montÚ de fa¯on rigide sur la plaque de fond J ; il présente la forme   d'un    fer à cheval et sert à supporter une bande flexible ou de torsion T (voir fig. 5). Cette bande de torsion est solidement maintenue au travers du cadre, suivant un axe parall¯le au plan médian de ce dernier,   perpendiculai-    rement à Ta tige L. Un second cadre   If,    de    préférence annulaire, est disposa parallèle- mentàcepremiercadre.Ilporteunebande    de   torsion V placée suivant    un diamètre de l'anneau, parall¯lement et en regard de la bande de torsion T du cadre fixe.

   Les deux bandes de torsion T   et V sont reliées l'une    à l'autre, dans leur partie centrale, par un organe de liaison   tl qui comprend trois petites    plaques réunies les unes aux autres par des   boulons. Des billes, belles que W,    sont disposées entre les deux cadres   S et U (voir      fiv'.    4) ; elles sont destinées à permettre le mouvement du cadre mobile U par rapport au cadre fixe   S,    suivant une ligne droite   exactement parallèle a, u déplacement    de la tige L ; ledit mouvement du   cadre mobile J7    est, grâce à ces biLes, exempt de frottement.



  Dans l'exemple représenté, trois rainures paallèles en forme de V, telles que   Tut1,    sont ménagées dans la face intérieure du cadre mobile U, perpendiculairement Ó l'axe longitudinal des bandes de torsion T et   V    et pa  rallèlement  &  la tige    L. Deux rainures similaires sont ménagées dans l'a face interne du cadre fixe'S, directement en face de deux des   rainures du cadre mobile U.    En face de la troisième rainure du cadre mobile U, le cadre fixe)   ! ? présente une surface d'appui plane,    disposée légèrement en retrait sur la face du cadre   S,    sur laquelle porte la bille disposée dans l'a troisième rainure.

   Les billes W, retenues dans leur rainure respective par des   ehevilles Wi (voir fig.    4), maintiennent ainsi les deux cadres parallèles l'un à l'autre dans une position dans laquelle les bandes de tor  sion V et    T fixées aux cadres   IT et S sont    parallèles l'une à l'autre. Du fait de la direetion desdites rainures, le cadre mobile   II    ne peut se déplacer que verticalement et il est maintenu en contact étroit et permanent avec les trois   billes-supports par deux    ressorts X, qui sont tendus entre quatre tiges transversales   X''disposées parallèlement    les unes aux   autres. dans huit (rainures ménagées    dans les faces externes des cadres U et S.

   Une petite   goupil, le U,, 2 fixée dans    un trou pratiqué dans la paroi intérieure du cadre mobile   zut    est maintenue en contact avec la face inférieure de la butée N, portée par la tige L, par les ressorts X. A sa partie supérieure, le cadre fixe S porte une butée réglable S1 qui limite à   Tins    valeur   admissibleledéplacementvers    le haut du cadre mobile   ZT.   



   Si le   palpeur 27 est soulevé,    il provoque le déplacement de la tige   L    et de la butée N fixée à l'extrémité de cette dernière (voir fig. 4). Du fait de   l'incl"inaison    des ressorts   X,    le cadre mobile U est toujours appliqué contre la butée N par l'entremise de la goupille u2. Le cadre mobile U effectue ainsi le même déplacement vertical que le   palpeur-D*-,    tout en restant absolument parallèle au cadre    e    fixe   S,    en prenant appui sur les trois billes
W. Comme décrit, les bandes de torsion T et   V    sont fixées l'une à l'autre, en leur partie centrale, par l'organe de liaison ti, dont une des plaques est placée entre les deux bandes de torsion.

   Deux bras Y sont fixés à l'organe de liaison   tt.    Ces bras sont, de préférence, dis  posés de façon à diverger    d'un angle d'environ   30 ,    tout en étant légèrement décalés dans un plan horizontal pour   faciliter l'enroule-    ment et le déroulement sur un arbre Z d'un ruban métallique souple   yl,    fixé aux extrémités desdits bras et enroulé autour de l'arbre
Z, de manière à   comnruniquer    audit arbre un mouvement de rotation proportionnel au déplacement desdits bras.

   Lorsque le cadre mo  bile ! 7 se déplace verticalement    par rapport au cadre fixe S, les bandes de torsion T et   v    se tordent légèrement et l'organe de liaison t1 prend une position inclinée et, en s'inclinant, provoque le déplacement angulaire des bras
Y et le mouvement de rotation correspondant de l'arbre   Z.    L'arbre Z porte une   aiguille      (voir fig.    4) qui se déplace sur une gradua tion   Z2,    disposée à l'avant du dispositif. La graduation   g2i    (voir fig. 1) est portée par un    cadran z3 perce d'une fente z° en forme de    segment de couronne.

   Le cadran z3 est supporté par une patte z12 (voir fig. 4) qui peut   tournersur    un   tambour fixe et3 coaxIal à    l'axe    ,    pour régliez la position angulaire du cadran autour de l'axe Z. La   graduation      peut être'tracée    de façon que les traits de graduation ne soient pas dirigés radialement par   rapport, au centre de. rotation de l'ai-    guille, de   façon que l'aiguiille coupe au.    moins un des traits de la graduation, quelle que soit la position de ladite aiguille sur ladite graduation.



   Une   telle graduation inclinée est repré-    sentée en   Z5 Åa la fig.    4. En relevant le point où   l'aigùiJ. le coupe une    division non radiale, on peut obtenir une lecture plus précise que dans le cas où l'on effectue la lecture sur une graduation comportant des divisions radiales.



  Pour que l'aiguille mobile se   déplacedans    le plan de la graduation, et en vue d'éliminer les erreurs de   parallaxe, l'extrémité de l'ai-    guille z1 est recourbÚe vers l'extÚrieur, pour faim passer ladite extrémité dans la fente z4.



  Une vis   z  permet d'effectiuer le réglage    de la position de la graduation. Ladite vis peut se visser dans un   support fixe ZT et    son extrémité agit sur une butÚe z8 solidaire du cadran 3 ; un ressort z9 est prÚvu pour maintenir la butée    en. contact avec l'a tige ''.   



   Un dispositif permet de lever à volonté la tige   L    ; ce dispositif comporte un levier de manoeuvre   Zz monte smr un arbre    qui porte un bras l3 qui est disposé pour pouvoir buter contre un ergot   l4    (voir fig.   4)    solidaire de    l'élé-    ment ; M montÚ sur la tige L et dÚplace cette dernière de bas en haut lorsqu'on appuie sur ledit levier. Un ressort de rappel l5 est fixÚ au bras   13 pour    ramener ce dernier et le levier 12 dans leur position initiale lorsqu'on cesse d'appuyer sur   ledit-levier    ;   la tige-L peut    alors lors revenir à sa position initiale sous   1'a. c-    tion des ressorts P.



   Une butée mobile   16 peut agir sur    un autre bras l7 fixÚ Ó l'arbre qui porte le bras   1'.    Lorsque cette butée est en position   a. van-      cee,'ellesetrouve    sur le chemin du bras   lys et    limite ainsi le mouvement du bras l3. Lorsqu'il est nécessaire de soulever la tige L plus que ne le permet la butée   1',    on   pe-ut retirer    cette dernière pour permettre le passage du bras   l'    ; il faut alors abaisser la tige   L    pru   demment pour ne pas détériorer le mécanisme    indicateur par des chocs intempestifs.



   Pour se servir de   l'appareil, on dispose    une pièce étal'on sur la table C et on amène le palpeur L1 de l'extrÚmitÚ de la tige L en contact avec la surface supérieure de ladite pièce étalon ; l'appareil est alors réglé de   façon que l'aiguille z1 soit    en position correcte par rapport aux graduations z2. Suivant   l'a    dimension de la pièce étalon, on peut procéder préalablement à un   réglage approxi-      matif    en modifiant la position du mécanisme   indi. cateur. par rapport à la colonne 2 ? ou    en modifiant la position de cette colonne. La hauteur de la   table C peut aussi être réglée.   



  On peut aussi exécuter un dernier réglage en déplaçant le cadran portant l'a graduation, de façon que la position de   l'aiguile permette    de faire une lecture précise.



   Le mouvement de l'aiguille provoqué par le déplacement vertical du palpeur est obtenu de la façon suivante :
 Au repos, les deux ressorts P maintiennent la tige   I    terminée par le   palpeur L ;    dans sa position inférieure, la butée N solidaire de la tige L reposant contre une butée réglable   L2 vissée dans une pièce R3 solidaire    de la pi¯ce fixe R. Les deux ressorts X exercent une traction vers le haut sur le cadre mobile   lT,    qui est retenu par la butée N par    r    l'entremise de la   goupille UZ. Da. ns cet-te po-    sition, les deux bandes de   torsionVetT    sont alignées et non déformées et l'organe de    liaison ti se trouve dans la position repré-    sentée à la fig. 4.



   Si le palpeur L1 est soulevé contre l'action des   ressorts P, le    cadre mobile   II    suit le mouvement de la butée N du fait des ressorts
X et la bande de torsion V est déplacée par rapport à la bande   en    en provoquant un   mou-    vement de bascule de l'organe de liaison t1.



  Ce mouvement de bascule est rendu possible par l'élasticité des bandes de torsion T et V qui.   se déforment élastiquement pour    permettre au cadre mobile   ET, de    se déplacer par rap  port au cadre fixe S, malgrë lSorgane de    liaison   11 I'our de petits déplfacements du pal-    peur, le déplacement angulaire dudit organe de liaison reste pratiquement proportionnel au déplacement du palpeur. Le mouvement de bascule de l'organe de liaison provoque le déplacement angulaire des bras Y qui entraînent l'arbre Z qui porte l'aiguille    i par    l'entremise des bandes souples   Y'.   



   Lorsque le palpeur est ramené à sa posi  tion inférieure par. les    ressorts P, la butée   N      ramène le cadre mobile ! 7 à sa    position ini   tiale, contre l'action des ressorts X, l'organe    de liaison t'reprenant sa position normale re  présentée à la. fig.    4.



   Après avoir réglé l'appareil sur une pièce étalon, on peut comparer d'autres pièces à ladite pièce étalon, en les plaçant successivement sur la table et en procédant à une lec  ture de    la valeur indiquée par l'aiguille   r. l    sur la graduation. z2.



   La terminaison par les bras   Y    et les    bandessouplesYamplifieconsidérablement    le mouvement   de rotation de l'aiguille corres-    pondant au déplacement du-palpeur.



   De préférence, on peut associer un dispositif d'amortissement magnétique à l'arbre Z qui porte   l'aiguille  t, pour    que celle-ci puisse prendre sa nouvelle position sans oscillation. ¯
A cet effet, on prévoit, par exemple, un aimant permanent   z10    (fig.   1)    dont les piles sont voisins d'un disque en une matière bonne conductrice de l'électricité qui est fixé sur l'arbre   z    et tourne avec ce dernier. L'effet d'amortissement magnétique ainsi obtenu sur le disque   ylt varie    avec la vitesse de rotation de l'arbre Z ; il atteint son maximum quand l'aiguille tourne très brusquement et il est nul lorsque'l'aiguille est au repos.



   La plaque de fond J, sur laquelle sont montées toutes les parties fixes du mécanisme indicateur, et un couvercle de protection forment un boîtier enfermant ce mécanisme.



   Le couvercle, plus particulièrement   repré-    5enté aux fig.   5,    6 et 7, comporte une   ouver-    ture rectangulaire munie d'une plaque de verre 12. Les bords de Mite ouverture et les bords de la plaque de verre 12 sont de pré  férence    taillés en biseau pour pouvoir eneastrer ladite plaque de verre 12 dans   l'ouver-    ture du couvercle, de manière que le verre affleure la face avant du couvercle. Dans le couvercle représente, la plaque de verre   12    est encastrée dans l'ouverture par-dessous et par derrière la partie avant 11 et maintenue en place par des griffes 13 vissées au bas de ladite partie avant.



   La partie avant 11 du couvercle porte un dispositif de repères réglables destinés à   mar-    quer   tes    limites de tolérance admises lors du contrôle d'une série de pièces. Dans l'exemplie représenté, ce dispositif comporte deux index en fils mÚtalliques 14, 15 quise trouvent derrière la plaque de verre 12. Les index 14       et 15   peuventêtredéplacésaumoyendes    deux   boutons 16-et    17 disposés à l'extrémité   d'a, xes qui passent à travers    des trous pratiqués dans la partie avant 11 du couvercle.



     Fixés auxdits axes, à l'intérieur    du couver  cle,    se trouvent deux petits disques en tôle 18, 19 en prise, par frottement, respectivement avec des organes 20, 21, également en tôle, qui présentent une forme de secteur ; ces   organes20-21peuventtourner,    dans   cer-      taines limites, a.-utour d'un axe    22 fixé à la partie avant 11 du couvercle au moyen des vis   23.    En tournant le bouton 16, on fait tourner le disque 18 qui entraîne par frottement le secteur 20 autour de l'axe 22, en   dé-    plaçant l'index 14. De même, au moyen du bouton   17,    on peut déplacer l'index 15.



   Dans une variante d'exécution, on peut employer un dispositif indicateur optique ; par exemple, en supprimant les bras Y, les rubans mÚtalliques flexibles X1, l'arbre Z et l'aiguille   il, et    en montant directement un miroir sur l'organe de liaison reliant les bandes de torsion   T et V,    en fixant ce miroir à plat   surl'unedes.    plaques de l'organe de   liaisan t. Dans,    ce cas, une source lumineuse peut être comprise dans le dispositif, pour projeter un rayon lumineux sur ledit miroir, ledit rayon étant réfléchi, par un   ou'plu-    sieurs miroirs, sur un écran, un cadran ou un dispositif analogue permettant de lire des indications donnant une mesure du déplacement du palpeur.

Claims (1)

1. REVENDICATION : Comparateur pour la mesure de dimensions linéaires, caractérisé'ence qu'il comporte un mécanisme indicateur comprenant un palpeur mobile axialement et disposé de manière à pouvoir transmettre son mouvement à un cadre mobile s'usoeptible de se dé- placer selon la même direction que le palpeur, parallèlement à un cadre fixe, lesdits cadres mobile et fixe portant chacun une bande de torsion flexible, lesdites bandes de torsion étant disposées perpendi) culairement à la di- rection du déplacement du cadre mobile, dans deux plans différents parallèles là celui du cadre fixe, et reliées l'une là l'autre par un organe de liaison rigide qui, lorsque le cadre mobile est déplacé par rapport au cadre fixe,

   effectue un mouvement angulaire proportionnel au déplacement relatif des deux cadres, et des moyens actionnés par ledit organe de liaison et destinés à indiquer sur un cadran le déplacement du palpeur.

   SOUS-REVENDICATIONS : 1. Comparateur selon la revendication, ca- ractérisé en ce que lesdits moyens actionnes par l'organe de liaison comportent deux bras s'étendant radialement à partir dudit organe et effectuant un mouvement angulaire avec c ce dernier, bras dont les extrémités sont re- liées l'une à l'autre par un élément souple s'enroulant autour d'un arbre, de façon à imprimer audit arbre un mouvement de rotation lorsque l'organe de liaison et lesdits. bras effectuent un mouvement angulaire, ledit arbre portant une aiguille qui se déplace devant un cadran.

   2. Comparateur selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que le cadran comporte une graduation.

   3. Comparateur selon la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la graduation du cadran comporte des traits de repère inclinés par rapport à la di rection radiale correspondante, de façon que ladite aiguille placée devant ladite graduation coupe en toute position au moins un trait de repère de ladite graduation.

   4. Comparateur selon la revendication, caractérise en ce que lesdits moyens actionnes par l'organe de liaison comportent un dispo sitif optique à miroia-destiné à réfléchir un rayon l'umineux sur ledit cadran.

   5. Comparateur selon la revendication et la sous-revendication 4, caractérisé en ce que le dispositif optique à miroir comporte plu sieurs miroirs placés de façon à amplifier une déviation du rayon lumineux.

   6. Comparateur selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que l'aiguille comporte un style et que le cadran est muni d'un dispositif enregistreur sur une bande duquel ledit style marque sa position.

   7. Comparateur selon la revendication, ca ractérisé en ce que le palpeur mobile com porte une tige disposée de manière à appuyer sur un support fixe par l'intermédiaire de billes disposées de manière à pouvoir se dé placer entre la tige et le support et engagées dans une rainure pratiquée sur un côté et pa rallèlement à 1'axe de ladite tige, celle-ci étant appliquée contre lesdites billes par l'action de moyens élastiques.

   8. Comparateur selon la revendication et la sous-revendication 7, caractérisé en ce que lesdits moyens eilastiques exercent simultané- ment sur ladite tige une traction'dirigée sui vant l'axe du palpeur.

   9. Comparateur selon la revendication ri. les sous-revendications 7 et 8, caractérisé en oe que. ledit cadre mobile est susceptible de se déplacer en prenant appui sur des billes, disposées entre les faces parallèles en regard dudit cadre mobile et du cadre fixe et dans des rainures en forme de V pratiquées dans au moins une desdites faces, parallèlement à 1'a direction du déplacement du cadre mobile, de manière à assurer le déplacement recti- ligne de ce dernier.

   10. Comparateur selon la revendication et les sous-revendications 7 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens élastiques destinés à maintenir le cadre mobile appuyé, d'une part, contre le cadre fixe par l'inter- médiaire desdites billes et, d'autre part, contre une butée solidaire de la tige du palpeur.

   11. Comparateur selon la revendication et les sous-revendications 7 à 10, caractérisé en ce que le mouvement axial du palpeur est transmis au cadre mobile par l'entremise de ladite butée solidaire de la tige du palpeur, de manière que le cadre mobile suive le mou vement de ladite butée contre l'action desdits moyens élastiques dans un sens et sous l'ac- tion de ceux-ci dans l'autre sens.

   12. Comparateur selon la revendication, caractérisé en ce que la course du palpeur est limitée par des butées d'arrêt.

   13. Comparateur selon la revendication et les sous-revendications 7 et 8, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de commande manueille permettant de déplacer le palpeur contre Faction desdits moyens élastiques.

   14. Comparateur selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que l'élément souple reliant les extrémités des deux bras est enroulé autour de l'arbre portant l'aiguille indicatrice, de manière que le mouvement angulaire transmis audit arbre à partir de l'organe de liaison soit amplifié par ra. pport au mouvement angulaire de ce dernier.

   15. Comparateur selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que l'arbre portant J'aiguille indicatrice comporte un dispositif d'amortissement constitué par un disque en matière conductrice de l'électri- cité, monté sur ledit arbre et disposé dans le champ magnétique d'un aimant.

   16. Comparateur selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que le cadran comporte une graduation disposée sur le bord d'une fenêtre en forme de segment de couronne ayant son centre sur l'ase de rotation de l'arbre qui porte l'aiguille, l'extré- mité. de celle-ci étant recourbée de manière à se déplacer dam,, le plan du cadran à. l'in- térieur de ladite fenêtre.

   17. Comparateur selon la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caractérise en ce que la position du cadran muni de la gra duation est réglable autour de l'axe de rotation de l'arbre portant l'aiguille, le réglage de la position du cadran s'effectuant à l'aide d'une butée réglable contre laquelle le cadran est maintenu par l'action d'un ressort.

   18. Comparateur selon la revendication, caractérisé en ce qu'il comporte une table destinée à supporter la pièce à mesurer, table dont la position par rapport au palpeur est réglable.

   19. Comparateur selon la revendication et la sous-revendication 18, caractérisé en ce que ladite table est-montée sur une colonne présentant un filetage extérieur destine à coopérez avec un organe présentant un filetage intérieur et disposé sur un bâti, de manière que l'écartement entre la table et le palpeur puisse être ajusté, et en ce qu'il comporte un moyen destiné à rattraper le jeu entre ladite colonne et l'organe à filetage intérieur, et un moyen destinéàverrouillerladitecolonne,de manière à empêcher un mouvement de celle-ci par rapport audit organe.

   20. Comparateur selon la revendication et les sous-revendications 18 et 19, caractérisé en ce que l'organe à filetage intérieur qui coopère avec ladite colonne supportant la table, est constitué par un écrou prenant appui contre la face du bâti de manière telle que la rotation dudit écrou déplace axialement ladite colonne pour varier l'écart entre la table et le palpeur, et en ce que le moyen pour rattraper le jeu entre le filet dudit écrou et celui de ladite colonne est constitué par des organes élastiques agissant axialement sur ladite colonne, pour exercer une traction sur ledit éorou par l'entremise des pas de vis assurant la liaison entre 1'écroui et la colonne, de manière à presser celui-ci eontre la faee du bâti.

   21. Comparateur selon la revendication et les sous-revendications 18 ! a 20, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage de ladite colonne est constitué par un organe disposé dans un logement pratiqué dans le bâti, organe qui est en prise avec ladite colonne et l'empêche de se déplacer, ledit organe de verrouillage comportant une cheville faisant saillie sur le bâti et présentant à son extremité un élément d'appui servant de butée pour un ressort disposé entre le bâti et ledit élément d'appui, ressort, qui exerce une traction sur l'organe de verrouillage pour le maintenir dans sa position de verrouillage de la colonne, et un élément de commande manuelle pour retirer ledit organe de sa position de verrouillage, contre l'action dudit ressort.

   22. Comparateur selon la revendication et les sous-revendications 18 à 21, caractérisé en ce que ledit élément de commande comporte un excentrique présentant un point mort permettant de ma. intenir l'organe de verrouillage dans la position de non-verrouillage.

   23. Comparateur selon la revendication et les sous-revendications s 1 et 2, caractérisé en ce que le mécanisme indicateur du comparateur est monté sur une plaque de fond et muni d'un couvercle constituant avec ladite plaque un boîtier de protection duquel sort le palpeur, Inédit couvercle comportant une face avant, parallèle à la plaque de fond, qui présente une fenêtre vitrée placée au droit de l'aiguille et de la graduation du cadran, le verre de ladite fenêtre étant disposé a fleur de ladite face avant dudit couvercle et ce- lui-ci comportant de plus des moyens fixés sur cette face avant etconstituant des repères réglables pour ledit cadran.