Machine à reproduire en trois dimensions par pantographe. Dans les machines à reproduire en trois dimensions par pantographe, connues jusqu'à ce jour, le .service de la touche a toujours été le point :délicat.
Il est en effet nécessaire que le desservant de la machine puisse con duire le palpeur avec la délicatesse nécessitée par des modèles dont la surface n'est souvent pas très résistante et aussi, sans se fatiguer la main outre mesure, pénétrer également la matière de la pièce en travail en profondeur.
Pour arriver à la sensibilité voulue, on a cherché à compenser le poids de la ma chine par des ressorts accrochés -d'un bout au bâti et de l'autre au pantographe. Il était cependant difficile d'équnlibrer le tout pour les diverses positions de la touche et -de la fraise, ceci parce que, la barre -de troisième dimension suivant les mouvements de la touche, les.
conditions d'équilibre variaient continuellement.
Le but de .la présente invention est de créer des conditions de fonctionnement de la machine les plus stables possibles en dispo sant les organes de manière que les masses à mouvoir soient réduites à un minimum et va rient le moins possible en cours -de travail.
Ceci est obtenu selon l'invention en fixant la barre de troisième, dimension d'un bout dans un cardan et en suspendant à cette barre les paliers de la fraise et ceux -de la touche.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une machine à reproduire en trois dimensions par pantographe. Il n'est montré que ce qui est absolument nécessaire à la compréhension de l'invention.
La fig. 1 est une vue en élévation de côté du pantographe reproducteur.
La fi-. 2, est une vue en plan.
La fig. 3 représente, à plus grande échelle et en coupe par l'axe de pivotement vertical, le cardan de la barre de troisième dimension.
La fig. 4 est une vue du même détail, mais avec une coupe du palier horizontal. La fig. 5 est une vue en élévation d'un chariot de palier qui est utilisé aussi bien pour la fraise que pour la touche.
La fig. 6 est une vue à 90 de la précé- dente.
En se référant au dessin, 10 désigme la tête du bâti de la machine auquel attiennent également la table 11 pour d'objet en travail et la table 12; pour le modèle à reproduire. La fixation et l'ajustement de ces deux tables au moyen-de chariots et de vies -de hauteur sont connus des gens -du métier.
La tête 10 du bâti comporte des paliers 13 qui supportent un axe vertical 14 pour le pantographe. Oe@lui-ci est formé -des bras 15, 16, 17 et 18 qui sont articulés entre eux et dont les rapports peuvent être ajustés et figés au moyen des .glissières 19 et 20.
Ces détails sont connus des hommes du métier et n'ont pas 'besoin d'être décrits plus-à fond.
Les bras 17 et 18 sont également articulés au palier 21 de la fraise dont l'axe- 22 est- mis en mouvement-au moyen de poulies à corde 23. L'outil est désigné par 24. Sa hau- tour relativement à la touche 25 peut être réglée et figée par les moyens usuels connus. Le mécanisme tout entier est suspendu à un chariot 26, conforme à :celui qui est prévu pour la touche 2,5.
Celle-ci est portée par un arbre 40, peut se manier au moyen des -ma -nettes 41 -et son chariot 26 que l'on voit plus particulièrement aux fig. 5 et 6, comporte un cadre 27 dans la partie supérieure duquel est tourillonné un galet 28 dont la rainure périphérique 29 chevauche le champ supérieur 30 -de la barre de troisième dimension 31.
Dans la partie inférieure du cadre 27 est pivoté un bras 32 portant un galet 58, exacte ment conforme à celui de la partie supérieure du cadre et pressé contre le champ inférieur 33 de la barre de troisième dimension 31 par un ressort 34 accroché à un doigt 35 prévu dans la partie supérieure du cadre 27.
Dans ce dernier sont encore conduites des tiges 36 (fig. 6) se terminant chacune vers la barre de troisième dimension 31 par une fourchette 37 entre les dents desquelles sont pivotes des galets 38 qui s'appuyent élastiquement contre les côtés verticaux de la barre de troisième dimension pour donner au chariot 2.6 encore plus de stabilité. Pour ce qui
est du chariot supportant l'outil 24, la seule différence est que c'est le galet supérieur qui est pivoté au bout d'un bras oscillant 32 maintenu par un ressort 34.
La barre de troisième dimension 3.1 est supportée par la tête du bâti 10 au moyen d'une suspension à la cardan qui comporte des tourillons 45, coaxiaux et verticaux,
sup portant un cadre 46 dans- lequel sont montés des roulements à billes 47 dans lesquels. tour nent des tourillons horizontaux 48 vissés dans les parties d'un cadre 49 à l'intérieur duquel la barre de troisième dimension. 3,
1 peut être fixée et ajustée. Ceci s'opère au moyen de vis dont l'une, 51, appuie sur un lardon 50 qui attaque la barre 31 par son champ et par une autre vis 52 vissée dans ,le cadre 49.
Un contrepoids 53 (voir fig. 1 et 2) est monté à. l'extrémité de la barre de troisième dimen sion 31, de l'autre côté de l'axe vertical du cardan qui la supporte. La position de ce contrepoids 53 peut être ajustée sur une "barre 54 de manière à équilibrer aussi bien 1e poids de la barre 31 que celui de la fraise, de la touche, et des chariots qui les supportent.
Cet ajustement pourrait être facilité par une vis au moyen de laquelle la position de ce contre poids 53 le long de la-barre 54 pourrait être. modifiée.
Pendant le travail de l'outil, c'est-à-.dire lorsque le pantographe est manié au moyen de la manette 41, les réductions dans les deux dimensions horizontales (largeur et longueur) s'opèrent, comme dans tous ces genres. de ma chines, par déplacement du chariot 26 de la touche le long de la barre de troisième di mension 31.
Lorsqu'il s'agit de travaux en profondeur, c'est cette barre elle-même -qui transmet à l'outil 24 l'effort donné sur les manettes.
Pendant tous ces travaux, la barre 31 est constamment fixée à l'intérieur du cardan formé par les tourillons 45, le cadre 4$, les pivots 48 et le cadre 49.
Le poids de cette barre restant constant pendant toute une opé- ration et étant équilibré en tout -cas par le contrepoids 53, sa masse n'entravera pas les mouvements que le, desservant devra impri mer à la touche pendant le travail de repro duction.
Il est à remarquer (voir fig. 2) que l'outil et la fraise sont placés -sur- une même 'ligne parallèle à la barre et que les paliers de la fraise et de la touche sont tous 'deux sur la base des triangles isocèles formés par les bras du pantographe.
De cette manière, ces bras sont en dehors<B> & ,</B> l'espace nécessaire à l'opérateur pour aller de la touche - l'outil et ne le gêne en aucune façon soit pour ajuster le modèle et la pièce en travail, soit pour contrôler le travail exécuté.
Machine to reproduce in three dimensions by pantograph. In pantograph three-dimensional reproducing machines, known to date, the service of the touch has always been the point: delicate.
It is in fact necessary that the person in charge of the machine can drive the probe with the delicacy required by models whose surface is often not very resistant and also, without putting too much strain on the hand, also penetrate the material of the workpiece in depth.
To achieve the desired sensitivity, we tried to compensate for the weight of the machine by springs hooked on one end to the frame and the other to the pantograph. It was however difficult to balance the whole for the various positions of the key and -of the cutter, this because, the third-dimensional bar following the movements of the key, the.
equilibrium conditions varied continuously.
The object of the present invention is to create the most stable possible operating conditions for the machine by arranging the organs so that the masses to be moved are reduced to a minimum and will run as little as possible during work.
This is obtained according to the invention by fixing the third bar, dimension of one end in a gimbal and by suspending the bearings of the cutter and those of the key from this bar.
The appended drawing represents, by way of example, a machine for reproducing in three dimensions by pantograph. Only what is absolutely necessary for an understanding of the invention is shown.
Fig. 1 is a side elevational view of the reproducing pantograph.
The fi-. 2, is a plan view.
Fig. 3 shows, on a larger scale and in section through the vertical pivot axis, the gimbal of the third dimension bar.
Fig. 4 is a view of the same detail, but with a section through the horizontal bearing. Fig. 5 is an elevational view of a bearing carriage which is used for both the cutter and the key.
Fig. 6 is a 90-view of the preceding one.
Referring to the drawing, 10 denotes the head of the machine frame to which also the workpiece table 11 and the table 12 adjoin; for the model to be reproduced. The fixing and the adjustment of these two tables by means of carriages and of height brackets are known to those skilled in the art.
The head 10 of the frame comprises bearings 13 which support a vertical axis 14 for the pantograph. Oe @ it is formed -arms 15, 16, 17 and 18 which are articulated to each other and whose ratios can be adjusted and frozen by means of the slides 19 and 20.
These details are known to those skilled in the art and need not be further described.
The arms 17 and 18 are also articulated to the bearing 21 of the cutter whose axis 22 is set in motion by means of rope pulleys 23. The tool is designated by 24. Its height relative to the key 25 can be adjusted and fixed by the usual known means. The entire mechanism is suspended from a carriage 26, conforming to that provided for key 2.5.
This is carried by a shaft 40, can be handled by means of -ma -nettes 41 -and its carriage 26 which can be seen more particularly in FIGS. 5 and 6, comprises a frame 27 in the upper part of which is journalled a roller 28 whose peripheral groove 29 overlaps the upper field 30 of the third dimension bar 31.
In the lower part of the frame 27 is pivoted an arm 32 carrying a roller 58, exactly in line with that of the upper part of the frame and pressed against the lower field 33 of the third dimension bar 31 by a spring 34 hooked to a finger 35 provided in the upper part of the frame 27.
In the latter are still driven rods 36 (fig. 6) each terminating towards the third dimension bar 31 by a fork 37 between the teeth of which are pivoted rollers 38 which rest elastically against the vertical sides of the bar. third dimension to give the 2.6 trolley even more stability. For which
is of the carriage supporting the tool 24, the only difference is that it is the upper roller which is pivoted at the end of an oscillating arm 32 held by a spring 34.
The third dimension bar 3.1 is supported by the head of the frame 10 by means of a gimbal suspension which comprises journals 45, coaxial and vertical,
sup carrying a frame 46 in which are mounted ball bearings 47 in which. rotate horizontal journals 48 screwed into parts of a frame 49 within which the third dimension bar. 3,
1 can be fixed and adjusted. This is done by means of screws, one of which, 51, presses on a gib 50 which attacks the bar 31 by its field and by another screw 52 screwed into the frame 49.
A counterweight 53 (see Figs. 1 and 2) is mounted at. the end of the third dimension bar 31, on the other side of the vertical axis of the gimbal which supports it. The position of this counterweight 53 can be adjusted on a bar 54 so as to balance both the weight of the bar 31 and that of the cutter, the key, and the carriages which support them.
This adjustment could be facilitated by a screw by means of which the position of this counterweight 53 along the bar 54 could be. modified.
During the working of the tool, that is to say when the pantograph is operated by means of the lever 41, the reductions in the two horizontal dimensions (width and length) take place, as in all these types. of ma chines, by moving the carriage 26 of the key along the third dimension bar 31.
When it comes to deep work, it is this bar itself - which transmits the force given to the levers to the tool 24.
During all this work, the bar 31 is constantly fixed inside the gimbal formed by the journals 45, the frame $ 4, the pivots 48 and the frame 49.
The weight of this bar remaining constant during an entire operation and being balanced in any case by the counterweight 53, its mass will not impede the movements which the serving will have to apply to the key during the reproduction work.
It should be noted (see fig. 2) that the tool and the cutter are placed -on the same 'line parallel to the bar and that the bearings of the cutter and the key are both on the basis of the triangles. isosceles formed by the arms of the pantograph.
In this way, these arms are outside <B> &, </B> the space necessary for the operator to move from the key - the tool and do not in any way interfere with either adjusting the model and the part. in work, or to control the work performed.