Mlachine de bureau, notamment machine à écrire, munie d'un dispositif de commande des mouvements du cylindre et du chariot. Dans les machines à écrire, à calculer, ou machines de bureau de ce genre, les déplace ments angulaires du cylindre sont générale ment commandés par un levier actionné ma nuellement en fin de ligne. Ce levier, qui est pivoté sur une partie du chariot, agit par l'intermédiaire d'un cliquet sur une roue à rochet solidaire du cylindre. Dans ces ma chines, on commande avec ce levier, en même temps que les déplacements angulaires du cylindre, les déplacements longitudinaux du chariot.
Il existe des machines dans lesquelles les mouvements du chariot sont commandés par un moteur électrique. Ce dernier agit alors soit au moyen d'un ruban passant sur la partie avant de la machine sur le levier de commande des mouvements du cylindre, soit sur un levier spécial placé sur la face arrière de la machine, le levier de commande à main étant alors sup primé.
La présente invention a pour objet une machine de bureau, notamment une machine à écrire, munie d'un dispositif de commande des mouvements du cylindre et du chariot. Elle est caractérisée en ce que la partie mo bile portant le cylindre comporte deux leviers d'interligne, l'un pour la commande à la main, l'autre pour la commande mécanique de l'in terligne et du retour du chariot, les mouve ments de ces deux leviers étant transmis au cylindre par au moins certains des organes d'un seul et même mécanisme.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution partielle de la machine faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 en est une vue en perspective, dans laquelle seules les parties nécessaires à la compréhension de l'invention ont été repré sentées.
La fig. 2 est une vue de détail.
En référence à la fig. 1, 10 représente le bâti d'urne machine à écrire, avec -des chemins de roulement 11 pour un chariot 12. Ce der nier porte à ses extrémités des carters 13 dans lesquels sont disposés les paliers d'un cylindre 14. Pour plus de clarté,du dessin, le couvercle du carter 13 est enlevé. Dans le carter est monté un support 15 sur lequel est pivoté in, levier d'interligne 16 usuel pour la commande manuelle de l'interligne et du retour du cha riot.
Ce levier 16, qui est condé, agit sur le cylindre par l'intermédiaire d'une bielle 17 articulée, d'une part, sur son extrémité 18 et, d'autre part, sur l'extrémité d'un levier 19 tournant librement sur un axe 20 solidaire du carter 13. Sur l'axe 20 tourne librement un second levier 21 sur l'extrémitié duquel est articulée une bielle 22, reliée par son autre extrémité à un anneau 23 (fig. 2) tournant librement sur l'axe 24 du cylindre et portant. un cliquet 25 soumis à l'action d'un ressort 26. Ce cliquet 25 vient en prise avec une roue à rochet 2 7 solidaire de l'axe du cylindre 14.
Le levier 19 est soumis à l'action d'un ressort de rappel 28 tendant à le faire tourner dans le sens des aiguilles d'une montre.
La bielle 22 est soumise à l'action d'un ressort de rappel 30 qui tend également à faire tourner le levier 21 dans le sens des aiguilles d'une montre. Ce levier comporte une butée 31 qui vient en prie avec le levier 19, ainsi qu'une autre butée 29.
Sur l'axe 20 tourne librement un autre levier 32 soumis à l'action d'un ressort de rap pel 33 tendant à le faire tourner dans le sens des aiguilles d'une montre. Sur l'extrémité du levier 32 est articulée une bielle 31 reliée à un levier 35 solidaire d'un axe 36 tournant dans le bâti du chariot 12 et à l'extrémité du quel est fixé un levier d'interligne 37 pour la. commande mécanique, par exemple au moyen d'un moteur, d'une pédale on autre moyen non représenté.
Le levier 32 est disposé de manière à se déplacer dans le plan de la butée 29 du levier 21 avec laquelle il est normalement en con tact, comme représenté à la fig. 1. Son res sort 33 est destiné à le maintenir dans la posi tion représentée au dessin, lorsque la butée 29 se déplace lors de l'actionnement du le vier 16.
EMI0002.0005
La <SEP> butée <SEP> 31 <SEP> du <SEP> levier <SEP> 21. <SEP> est <SEP> disposée <SEP> de
<tb> manière <SEP> que, <SEP> lorsque <SEP> .le <SEP> levier <SEP> d'interligne <SEP> 16
<tb> est <SEP> actionné <SEP> dans <SEP> le <SEP> sens <SEP> de <SEP> la <SEP> flèche <SEP> .1, <SEP> il
<tb> provoque <SEP> la <SEP> rotation. <SEP> du <SEP> levier <SEP> 19 <SEP> dans <SEP> le <SEP> sens contraire des aiguilles d'une montre et en traîne le levier 21 dans le même mouvement par l'intermédiaire de sa butée 31.
La butée 29 du levier 21 provoque aussi la rotation de ce levier dans le sens contraire dles aiguilles d'une montre lorsque le levier 37 est actionné dans le sens de la flèche B. Dans ce cas, le levier 19 et, par conséquent, le levier 16 restent immobiles.
Par contre, lorsque le levier 16 est ac tionné, les leviers 32 et, par conséquent, 37 restent immobiles.
Dans les deux cas, l'entraînement du cli- quet 25 commandant le cylindre 14 se fait par au moins certains des organes 17, 19, 21, 22, 23 d'un seul et même mécanisme. qui for ment ensemble un parallélogramme.
38 est une butée limitant le déplacement du cliquet 25 d'interligne.
Comme cela ressort clairement de la des- cription qui précède, les d'eux leviers 16 et 37 pour la commande manuelle et mécanique de l'interligne agissent indépen damment l'un de l'autre sur un même groupe d'organes de commande.
On peut naturellement. aussi prévoir un autre mécanisme de transmission que celui dé crit, et constitué par un parallélogramme de leviers.
Il est clair que pour permettre également la commande des mouvements de retour du chariot autrement que manuellement, par exemple par le moteur agissant sur le levier 37, ce dernier peut être relié par un ruban 39 à un dispositif de commande soumis à l'actiop du moteur.
Au lieu d'être pivoté sur la. face arrière du < ,hariot 12, comme représenté au dessin, le levier 37 pourrait aussi être pivoté sur une autre parttie die ce dernier, par exemple sur sa partie supérieure ou latérale.