11Touvement d'horlogerie éleetrique. L'objet de l'invention est un mouvement d'horlogerie électrique dont le moteur com porte un aimant permanent entre les pôles duquel se meut un solénoïde périodiquement alimenté en courant continu par un interrup- teur dont un des contacts exécute les mêmes mouvements que ledit solénoïde.
Les organes contacteurs de cet interrupteur commandent en même temps mécaniquement l'entraîne ment du rouage. L'électro-aimant, usuellement employé dans ces mouvements et qui est la cause la plus importante des étincelles d'ou verture de circuit, est supprimé.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution du mou vement selon l'invention.
La fig. 1 est une vue schématique de la disposition générale d'un mouvement selon l'invention.
La fig. 2 est une vue analogue d'un détail de la deuxième forme d'exécution qui n'est que partiellement représentée. Les fig. 3 et 4 montrent les positions réci proques du dispositif -contacteur et d'entraî nement du -rouage de 1-a deuxième forme d'exécution.
En se référant d'abord à la fig. 1, 1 dé signe un petit aimant permanent en forme de \bague ayant une solution @de continuité 2, séparant les pôles dudit aimant, et consti tuant un entrefer dans lequel se meut un solénoïde 3( dont les spires 4 sont enroulées sur un cadre 5 en matière non magnétique. Ce cadre 5 est porté par l'un des bras d'un levier 6, -oalé sur un axe 7, et dont l'autre bras porte un contrepoids.
8 dans lequel sont plantées des vis 9@ servant à obtenir, autour des pivots 12 de l'axe 7, l'équilibre @du tout formé par le solénoïde 3% le levier 6 et le contrepoids 8. Ce tout, dans le cas particu lier, forme l'induit du moteur du mouvement et, en même temps, le balancier de ce dernier.
L'organe réglant du mouvement décrit com prend, outre -ce balancier, le spiral<B>10,</B> -dont l'une des extrémités est- figée à l'axe 7, tandis que l'autre est tenue dans un piton<B>Il</B> isolé du bâti. On peut agir sur le spiral<B>10</B> au moyen d'une raquette non représentée, de construction et de fonctions connues.
L'une des extrémités de l'enroulement du solénoïde est reliée électriquement à la masse du levier 6, tandis que l'autre est connectée à un, plot de contact 13, porté par ledit levier, mais isolé ,de .celui-ci. Ce plot de contact se termine à sa partie libre par un plan incliné 14 qui coopère avec l'extrémité d'un levier de contact 15 dont l'autre bout, légèrement recourbé, prend dans la denture d'une roue à rochet 16. Ce levier de contact 15 est pivoté à l'extrémité d'un bras 17, pivoté en 18, qui normalement repose sur une butée 19, où il est appuyé par un ressort 20.
Ce levier de contact 15 peut donc exécuter deux mouve ments; il peut être d'abord soulevé par le plan incliné 14 se déplaçant de gauche à. droite, mouvement pendant lequel il pivote autour du centre 18, et il peut, d'autre part. osciller autour de son point. de pivotement propre 22 pour être dégagé de la denture de la. roue à. rochet 16, chaque fois que son extré mité est attaquée de droite à. gauche par l'extrémité du plot 1'3. A ce moment-là, le contact de l'extrémité du levier 15 avec le plot de contact 13 n'est pas conducteur, car ce levier 15 porte, d'un côté, une petite plaque isolante 23 qui seule est touchée par le plot 13.
La. roue à rochet 16 est aussi la roue de secondes du mouvement représenté. Son axe porte donc une aiguille 24 qui court sur une graduation 25 et fait un tour par minute. Cet axe est relié par un train d'engrenage non représenté aux autres aiguilles du mou vement.
Le mécanisme représenté fonctionne comme suit: L'un des pôles d'une pile 26, qui peut facilement être de l'un des modèles courants qui sont employés pour les lampes de poche, est relié à la masse du mouvement, ici le ressort 20 et le levier de contact 15, tandis que l'autre est connecté à l'organe réglant (spiral 10, axe 7, cadre 5, levier 6 et solénoïde 3) qui dans son entier est isolé du reste du mouvement.
Et comme le solénoïde 3 est, d'une part, â, la masse de cet organe réglant, d'autre part, au plot de contact isolé 13, son. circuit ,est fermé lorsque le levier 15 est appuyé sur le plan incliné 14 dudit plot de contact. C'est cette position qui est celle de repos des organes du dispositif mo teur. Elle s'obtient par un réglage adéquat des position; relatives du spiral et du balan cier (cadre 5, levier 6 et solénoïde 3) sur l'axe 7. Dans cette 'position, le solénoïde est à peine engagé dans l'entrefer 2 de l'aimant permanent 1.
Le levier de contact 15 et le contact isolé 1.3 sont en position de fermeture du circuit d'alimentation du solénoïde.
Dan. cette position de repos, le solénoïde n'est qui peine dans l'entrefer de l'aimant. permanent, si bien que, sitôt que le mouve ment et mis sous courant, le solénoïde se dé place immcdiatement dans le champ de l'aimant; il oscille autour de l'axe 7 et fait agir le plan incliné 14 sur le levier 15 pour soulever celui-ci et faire avancer d'une dent.
la roue -@ rochet l6 et d'une demi-seconde l'aiguille 21. 3u moment où cette opération se termine. l'extrémité du levier 15 aban donne le haut du plan incliné et interrompt le contact, le solénoïde est alors en entier dan., le champ magnétique de l'aimant per manent.
La force vive emmagasinée dans le balancier le fait poursuivre sa route, ce qui eil!;:endre clans le solénoïde une force contre- électromotrice qui donnerait lieu à un cou rant de sens inverse à celui qui a provoqué le mouvement initial. si le circuit du solé noïde était fermé. Il ne peut donc se produire d'étincelle.
Le mouvement du balancier achevé et le spiral tendu dans un sens, la course en sen.: contraire s'effectue et amène l'extrémité du plot 13 en contact avec la plaque isolante 23 du levïer 15. Le contact est cependant sans effet sur l'état électrique du solénoïde, dont. la course @de retour se fait seulement sous l'influence de l'effet de rappel du spiral 10, qui a été tendu par la course provoquée par l'impulsion.
La forme d'exécution représentée à la fig. 1 a, outre les avantages purement électri- quel qui ont été cités plus haut, celui d'avoir la totalité des éléments constituant le dispo sitif moteur -et réglant sur un seul axe qui peut facilement être dimentionné pour porter un balancier lourd battant la,demi=seconde et facilement réglable. Ensuite, la totalité du travail à fournir se fait pendant l'impulsion, et la disposition des pièces fermant le circuit (plot 13 et le levier 15) est tells que le contact se nettoye continuellement en service.
La forme d'exécution montrée en fig. 2 ne diffère du mouvement précédent que par le dispositif contacteur et d'entraînement du rouage. Ce dernier comporte ici un levier 30, pivoté en 31, et portant à son extrémité libre un axe 32, autour duquel oseille un levier à trois 'branches 33- et un poussoir coudé 34, dont le bec est en prise avec une roue à rochet 16 en tous points semblable et rem plissant les mêmes fonctions que la roue 16 de l'exemple précédent.
Un ressort 35, fixé au bâti, se termine par une palette 3!6; suffi samment large pour appuyer ensemble le levier W et le poussoir 34 sur une cheville 37, solidaire du bâti .du mouvement.
L'une :des branches 38 @du levier 33 se prolonge dans la direction du dispositif ré glant (levier 6, contre-poids 8, cadre 5) et porte en son bas une plaquette de matière iso lante 39 qui coopère, ainsi que le bout de cette branche 38, avec une butée 40 portée par le dispositif réglant, isolée de ce dernier par un manchon 41, mais. en relation ëlectri- que avec le solénoïde 3.
L'aggré!gat contacteur et d'entraînement du rouage représenté fonctionne de la ma nière suivante: Les organes sont, dans la position mon trée en fig. 2, en position de repos. Les con nexions. électriques étant les mêmes que dans l'exemple précédent, et la butée 4 0 en contact avec l'extrémité inférieure du bras 3'i8, le courant passe dans le solénoïde sitôt que le circuit de la batterie est fermé et une oscilla tion du balancier se produit dans le sens de Ia flèche 42.
Les pièces prennent alors peu à peu la position qu',elles occupent en fig. 3, où il est montré comment la poussée de fa butée 40- fait basculer le levier 3-8, qui prend alors la cheville 37 comme point d'appui. Le levier 30 oscille autour de son axe 31 et sou lève le poussoir 3'4, dont le bec fait avancer la roue 16 d'une dent. La butée 40 ayant passé sous le bras 3.8, le ressort 3-5 ramène le tout dans la position -de repos; le bec de poussée 34 oscille autour de l'axe 32 pour passer sur la dent,de la roue 16.
Au retour, cette butée 40, qui a alors la direction de la flèche 43@, agit sur les organes de la manière montrée en fig. 4. Le levier D3, attaqué -du côté de la plaquette isolante 39, oscille alors autour de l'axe 32 sans que ce mouvement ait un effet sur la position du poussoir coudé-34.