Machine fendre le bois. La présente invention a pour objet une machine à fendre le bois, au moyen d'organes. rotatifs.
Il existe<B>déjà</B> des machines à fendre le bois, mais qui servent seulement à. fendre des pièces de petites: dimensions, par exemple pour obtenir du bois à brûler. Ces machines comportent une pièce faisant fonction de hache et animée d'un, mouvement de, va-et- vient dans un plan vertical ou horizontal.
On connaît également des machines à or ganes rotatifs permettant -de fendre simulta nément transversalement et dans le ,sens de leur longueur des pièces de bois. -de faibles dimensions. Ces, machines comportant des couteaux mobiles ne permettent toutefois pas de fendre dans le sens de leur longueur des pièces de bois de grandes dimensions.
La présente invention a pour but de réali ser une machine permettant de fendre dans le sens de leur longueur de grandes pièces de bois, par exemple des troncs d'arbres en tiers.
La machine selon l'invention comporte, à cet effet, -deux organes rotatifs entraînés en synchronisme et entre lesquels est introduite la pièce de bois à fendre, ces organes présen tant chacun à sa périphérie -des parties sail lantes en. forme de coins venus de fabrication avec lui et étant conformés et disposés de manière que les arêtes -de leur & parties sail lantes soient toutes situées dans:
un même plan, ces parties pénétrant successivement les unes vers les autres -dans la pièce de bois de manière à la fendre, au fur et à mesure de la rotation des, organes et de l'avancement de la pièce.
Le dessin annexé représente, schématique ment et à titre d'exemple, une forme d'exé cution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 en est une élévation partielle; les fig. 2 et 3 sont des vues de détails. Cette forme d'exécution de la machine, dont le bâti n'est pas représenté au dessin pour plus de simplicité, comporte .deux arbres rotatifs 10 et 11 sur chacun desquels est monté un organe rotatif 12 présentant à sa périphérie des saillies en forme de coins. Les arêtes -des saillies de ces deux organes sont toutes situées .dans un même plan. Dans la description qui suit., 1e9 organes 12 seront, nommés couteaux.
La distance entre les ar bres 10 et 11 est telle qu'au moment où elles sont au maximum de leur pénétration dans les pièces de bois, les saillies des deux cou teaux 12 passent à. peu de distance l'une de l'autre. L'arbre 10 comporte une poulie d'en traînement non représentée au dessin.
Sur chacun des arbres 10 et 11 est montée une roue dentée 13, respectivement 14, engre nant l'une avec l'autre et dont la première engrène avec une roue dentée! 15 et la seconde avec une roue dentée 16. Les roues 15 et 16 sont montées chacune sur un arbre 17, res pectivement 18, sur chacun desquels est fixée une autre roue dentée 19, respectivement 20.
Chacune des roues dentées 19 et 20 engrène avec un pignon 21, respectivement 22, montés sur des arbres 23, respectivement 24. -Sur les arbres 23 et 24 respectivement .sont montés des galets d'avancement 25, respectivement 26, dont les surfaces destinées à venir en contact avec les pil-ces: de bois présentent .des aspérités formées par exemple par .des ner vures, -des dents ou des pointes, etc. destinées à attaquer la surface des pièces de bois pour en;
provoquer l'avancement vers lods couteaux 12. Chacun des arbres 23 et 24 est supporté par-un des bras 27 oscillant sur les arbres 17, respectivement 18, et chaque bras 27 est so lidaire d'un coude 28 à l'extrémité duquel se trouve un secteur denté 29. Les secteurs 29 de deux bras opposés engrènent l'un avec l'autre et l'un de ces. secteurs est pourvu d'un bras 30 portant à son extrémité un contre poids 31 tendant à le faire osciller autour de l'arbre 17 de manière à rapprocher l'un de l'autre les galets d'entraînement 25 et 26.
Ceux-ci s'approchent et s'écartent ainsi si multanément l'un de l'autre et guident la pièce -de bois passant entre eu.x de façon que son axe longitudinal reste dans le plan hori zontal passant entre les couteaux 12. Dans le plan contenant les arêtes des saillies des deux couteaux 1?. et en regard de ceux-ci, est située une lame fixe 32 des tinée à provoquer la séparation totale de. parties fendues par les couteaux, en provo quant la rupture des fibres qui pourrait-ni les relier.
On peut avantageusement -donner aux ga lets d'avancement 25 et 26 de la machine dé crite la forme représentée aux fig. 2 et 3 du dessin. Comme on le voit, chacun de ces ga lets présente deux surfaces coniques munie' d'aspérités et dont les diamètres vont en .di minuant- vers la partie médiane du galet, ce qui assure automatiquement le guidage laté ral de la pièce à fendre passant entre les galets de façon que son axe longitudinal reste -dans le plan vertical .dans lequel sont situées les:
arêtes des saillies dos deux cou teaux<B>12.</B> D'autre part, pour maintenir aussi solidement que possible la pièce à fendre à proximité immédiate dec, deux couteaux 12, on peut prévoir dans une variante de la ma chine représentée à la fig. 1 dans chacun des galets 25 et 2-6 une gorge circulaire 33 dans laquelle peuvent passer les extrémités des isaillies des couteaux 12, comme représenté à la fig. 3.
Cette,disposition permet de placer les deux galets -d'entraînement plus près des couteaux que ce n'est le cas sur la fig.- 1 du dessin.
Le fonctionnement de cette machine est le suivant: L'arbre 10 est entraîné par la poulie non représentée au -dessin dans le sens de la flèche 3,5.
Une pièce de bois 34 devant être fendue est, introduite entre les galets d'avancement 25 et 26 et, comme le mouvement d'oscilla tion de chacun d'eux est solidaire de celui de l'autre en raison des secteurs 29, la pië ce de bois est automatiquement amenée avec son axe longitudinal dans un plan horizontal pas sant entre les deux couteaux 12.
Les galets d'avancement 25 et 26 poussent alors la pièce de bois: 34 contre les couteaux 1'2 et, dès que ceux-ci viennent en prise avec elle, leurs saillies en forme de coins pénètrent succes- sivement les unes vers les autres dans: la pièce au fur et à meure de la rotation des couteaux -et de l'avancement de la. pièce 34. Les premires saillies provoquent, au moment de leur pénétration maximale, l'éclatement de l'extrémité de la pièce de bois, comme repré senté à la fia. 2 et les suivantes pénètrent dans la fente ainsi formée et agissent de la.
même manière que les premières au fur et à mesure de l'avancement de la pièce de bois. Lorsque celle-ci passe au delà. des couteaux 12. elle rencontre la lame fixe 32 qui pro voque la séparation totale des parties fen- < lues en rompant les fibres qui pourraient en core les relier l'une à l'autre. Les saillies des couteaux passent en regard les unes des au tres au moment oii elles :ont au maximum de leur pénétration dans la. pièce de bois.
Ainsi que cela ressort de la description qui précède, grâce à la liaison établie entre les mouvements des deux brais 27 par les secteurs 29, et grâce à la. forme spéciale des galet; d'entraînement 25 et 26 en forme de double cône. on obtient toujours, et quelle que soit la dimension de la. pièce introduite dans la machine, ,sa. mise en place avec son axe longitudinal dans le plan horizontal passant entre les deux couteaux 12 ainsi que dans le plan vertical contenant les arêtes de leurs parties en saillie. La pièce est donc toujours fendue à l'endroit de son -épaisseur maximale.
Las couteaux tournent en. synchronisme de même que les galet, ainsi qu'on peut le voir d'après le dessin.
D'autre part, on peut constater que, dès que les couteaux<B>19-</B> viennent en contact avec la pièce 34, ils provoquent eux-mêmes l'en traînement de celle-ci, leurs ,saillies étant conformées de façon à obtenir cet effet. Le contrepoids 31 agissant sur un des secteurs dentés 29 donne aux galets ,d'entraînement 25 .et 26 la pression nécessaire pour qu'ils puissent provoquer l'entraînement de la pièce 34. Cette action est, d'autre part, renforcée par l'effet des roues dentées 19 et 20 sur 1,--q pignons 21 et 22, les galets en faisant avan cer la pièce vers les couteaux .ayant tendance à se rapprocher.
Le contrepoids 31 pourrait être disposé de façon réglable sur le bras 30. Les deux bras. 27 pourraient être également soumis à. l'action de ressorts tendant à rap procher les galets et remplaçant le contre poids 31.
Il est clair que les détails constructifs de la machine peuvent varier sans pour cela sor tir du cadre de l'invention. C'est ainsi que les couteaux 12 pourraient ne comporter cha cun que quatre ,saillies ou en comporter un nombre différent de celui représenté au des sin. De même, les galets d'avancement 25 et 26 pourraient être remplacés. par tout autre dispositif.
Les pièces de bois pourraient, par .exem ple, être amenées, contre les- couteaux par une poussée en bout sous l'action d'un contrepoids ou d'un levier. Dans certains cas. on pour rait même envisager la suppression d'organes d'avancement, les couteaux 12 provoquant eux-mêmes l'avancement de la pièce à fendre à partir du moment où celle-ci entre en con tact avec l'une de leurs ,saillies.
Lorsqu'ils sont entraînés synchronique ment, comme .dans la machine représentée, les couteaux peuvent aussi être montés sur leurs arbres. respectifs de telle manière l'in par rapport à l'autre que, lorsqu'une saillie de l'un est au maximum de sa pénétration dans la pièce de bois, elle se trouve dans l'espace compris entre deux saillies de l'autre. Dans cette disposition, les couteaux eux-mêmes rompent les fibres reliant parfois les parties fendues après leur séparation.
L'entraînement des. organes d'avancement 25 et 26, de même que celui des, couteaux 12 s'il y a lieu, pourrait aussi être obtenu au moyen d'une vis .sans fin unique placée dans le plan horizontal médian de la machine et venant en prise avec des roues à denture hé licoïdale remplaçant respectivement les. roues dentées 19, 20 et 13, 14 de la forme d'exécu tion représentée au dessin.