Echafaudage portatif léger à hauteur réglable. La présente invention a pour objet un échafaudage portatif léger à hauteur réglable.
Lorsqu'on doit effectuer, par exemple, des travaux tels que peinture, plâtrage, etc. dans des bâtiments à une certaine hauteur au-des sus du sol, on a recours soit à des échelles, soit à des échafaudages constitués par des tréteaux sur lesquels on place des planches.
Les échelles présentent l'avantage d'être légères et facilement transportables, mais elles nécessitent des déplacements fréquents pendant le travail et exigent souvent de l'ouvrier une position inconfortable et fati gante.
Les échafaudages constitués par des tré teaux et des planches sont lourds et encom brants.
La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités et a pour objet un échafaudage portatif léger pré sentant sensiblement les mêmes avantages qu'une échelle au point de vue des facilités de transport, sans en comporter les incon vénients. L'échafaudage suivant l'invention com porte trois parties dont la première constituée par un cadre vertical est pourvue d'organes de support disposés à des hauteurs différentes, la seconde est constituée par une échelle à hauteur réglable et la troisième par un pont reliant les deux autres et prenant appui sur les organes de support de la première.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, schématiquement une forme d'exé cution de l'invention.
Les fig.1 à 6 montrent le détail des différentes parties de l'échafaudage; La fig. 7 en est une vue latérale; La fig. 8 en est une vue en perspective. La, partie 9. est constituée par un cadre vertical formé de deux montants 10 reliés rigidement par deux traverses 11, 12. Aux montants 10 sont fixés des organes de sup port 13 placés par paire à des hauteurs dif férentes. Ces montants présentent, d'autre part, des perforations 14 en nombre égal à celui des organes 13.
La deuxième partie P est constituée par une échelle à hauteur réglable formée de deux pièces 15 et 16 dont la seconde cou lisse dans la première. A leur extrémité infé rieure, les montants de la partie 16 portent deux crochets 17 destinés, lors du déplace ment de cette partie dans la partie 15, à venir en prise avec les échelons de celle-ci (fig.6). D'autre part, les montants de la partie 15 présentent à leur extrémité supé rieure des perforations 18 et ceux de la partie 16 des perforations 19 venant se placer en regard des perforations 18 à cha que position de la partie 16 sur la partie 15. On fige alors en position les deux parties, par exemple au moyen de boulons 25 pourvus d'écrous à ailettes passant à travers les per forations des deux montants.
La troisième partie C est constituée par un pont formé d'une barre de support 20 destinée à venir en prise avec les organes de support 13 de la partie 9. et de deux longerons 21 réunis par des traverses légères 22 constituant un tablier. L'extrémité de ce dernier opposée à la barre 20 est articulée en 23 à la partie 16 de l'échelle et au même endroit sont articulés de chaque côté des supports 24 agissant comme contrefiches et dont l'extrémité libre est pourvue d'une ou verture. Cette extrémité est destinée à être fixée à l'un des montants 10, par exemple au moyen d'un boulon 26 (fig. 7), pourvu d'un écrou à ailettes passant par l'un des trous 14. On obtient, de cette manière, une rigidité complète de l'échafaudage.
Le fonctionnement de l'objet de l'inven tion est le suivant D'après la hauteur du local dans lequel un travail doit être effectué, on place en premier lieu la barre 20 du pont C dans l'une des paires de supports 14 de la partie A. et on fixe l'extrémité libre des supports 24 à la hauteur correspondante sur les mon tants 10 pour que le pont se trouve en posi tion horizontale. On règle ensuite la hauteur de la partie B en faisant coulisser les deux parties de l'échelle 15 et 16 et en plaçant, cas échéant, les crochets 17 sur l'un des échelons de la partie 15.
Après fixation des parties 15 et 16 au moyen des boulons 25, on relie la traverse 11 à l'un des échelons de l'échelle B par une corde 27, de sorte que l'échafaudage est en réalité constitué par un cadre dont les côtés sont, d'une part, les parties A., B et C et, d'autre part, la corde 27, ce cadre comportant de chaque côté une diagonale 24 assurant sa rigidité.
Comme on le voit, cet échafaudage, tout en présentant sensiblement les mêmes avan tages qu'une échelle au point de vue de la manipulation, permet de travailler sur une plateforme d'un accès facile située à une hauteur choisie, ce qui permet à l'ouvrier de travailler une surface importante dans des conditions favorables et sans avoir à modifier la position de l'échafaudage.
D'autre part, comme on le voit, le fait que la partie -4 occupe toujours une position verticale permet d'arriver à proximité immé diate d'une paroi, ce qui n'est pas le cas avec une échelle qui est nécessairement tou jours penchée.
Pour le transport, les parties B et C peuvent être repliées sur la partie A en pivotant autour des boulons 26 comme repré senté en lignes brisées à la fig. 7.
Il est clair que les détails de construction peuvent varier sans pour cela sortir du cadre de l'invention.
Ainsi les crochets 13 de la partie pourraient être remplacés par d'autres dis positifs de fixation ou pourraient aussi être constitués, par exemple, par des entailles pratiquées dans les montants 10.
Il en est de même en ce qui concerne la partie B. Les deux parties coulissantes de l'échelle pourraient être disposées de manière différente. Les échelons pourraient notamment être disposés entre les montants, au lieu d'être fixés sur une de leurs faces.
Les moyens de fixation des différentes par ties de l'échafaudage pourraient être autres que des boulons tels que 25 et 26.
La forme des différentes parties 9., B, C pourrait également différer de celle repré sentée au dessin. On pourrait notamment donner à la partie t1 une forme telle que lors du pliage, les autres parties s'emboîtent complètement dans le cadre qu'elle constitue.