CH190446A - Procédé de fabrication de planches d'impression planographiques en feuille d'aluminium. - Google Patents

Procédé de fabrication de planches d'impression planographiques en feuille d'aluminium.

Info

Publication number
CH190446A
CH190446A CH190446DA CH190446A CH 190446 A CH190446 A CH 190446A CH 190446D A CH190446D A CH 190446DA CH 190446 A CH190446 A CH 190446A
Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
alkali
aluminum
solution
deposit
microporous
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Inventor
Corpo Addressograph-Multigraph
Original Assignee
Addressograph Multigraph
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Addressograph Multigraph filed Critical Addressograph Multigraph
Publication of CH190446A publication Critical patent/CH190446A/fr

Links

Landscapes

  • Printing Plates And Materials Therefor (AREA)

Description


  Procédé de fabrication de planches d'impression     planographiques    en feuille d'aluminium.    Cette invention est relative à un procédé  de fabrication de planches d'impression     pla-          nographiques    en feuille d'aluminium.  



  L'impression     planographique    à, l'aide de  planches métalliques dépend de la non     misci-          bilité    de l'huile et de l'eau, de la retenue  sélective d'une substance graisseuse par les  zones qui portent l'image à reproduire et  d'une retenue sélective d'un fluide mouilleur  aqueux par les     surfaces    autres que l'image.  Pour assurer ces retenues sélectives, il est  habituel d'enlever toutes les traces de graisse  de la planche et d'effectuer alors une     contre-          morsure    pour constituer une surface de base  avec laquelle le composant d'acide gras du  crayon lithographique ou agent analogue réa  git.

   Cette opération rend la plaque "sensible"  à l'encre et on l'effectue d'ordinaire immé  diatement avant de tracer l'image désirée sur  la planche, par exemple au crayon lithogra  phique. On traite alors la planche de façon à  désensibiliser les     surfaces    autres que l'image,    par exemple en la soumettant à l'action d'un  acide dilué, puis, si nécessaire, à l'action d'un  colloïde approprié tel que la gomme arabique.  On enlève alors l'image à l'aide d'essence de  térébenthine et on la remplace par de l'as  phalte ou une autre matière qui adhère mieux  à la planche et, de cette façon, résiste mieux  à l'effet d'usure des rouleaux d'impression  pendant l'opération.

   Pour réduire au mini  mum cet effet d'usure, il est de pratique cou  rante de grainer les planches métalliques ou  de les rendre rugueuses, par exemple en frot  tant et roulant en cercle ou par un mouve  ment giratoire des billes de marbre ou du  sable fin sur les surfaces des planches. Cette  opération empêche aussi que les rouleaux  enlèvent la pellicule d'humidité qui doit être  retenue par les surfaces autres que l'image  pour     éviter    qu'elles soient contaminées par  l'encre d'impression, mais c'est     une    opération  coûteuse, longue et exigeant beaucoup d'habi  leté.

        Suivant l'invention, on prépare des plan  ches d'impression     planographiques    en alu  minium en traitant des feuilles     d'aliminium     par une solution chaude d'aluminate de mé  tal alcalin. Ce traitement élimine la graisse  superficielle     susceptible    d'être présente et,  simultanément, rend les planches sensibles  aux acides gras, c'est-à-dire constitue une  surface de base.

   On continue de préférence le  traitement jusqu'à ce que les surfaces des  planches aient été finement piquées ou grai  nées, ce qui effectue le     pointillage    ou     grai-          nage    désiré de la surface d'une manière beau  coup plus simple que par le procédé méca  nique appliqué jusqu'à ce jour.

   Si l'on conti  nue le traitement par de l'aluminate chaud,  les piqûres et, finalement, les parties super  ficielles qui les séparent se recouvrent d'un  dépôt     microporeux    qui est probablement com  posé d'oxyde d'aluminium contenant une  trace d'alcali, et ceci augmente grandement  les propriétés de retenue des planches, de  sorte qu'elles retiennent les matières grais  seuses de formation d'image, même si ces  matières ne sont que médiocrement     cohérentes,     par exemple l'enduit du papier carbone or  dinaire.  



  On évite ainsi la nécessité d'une     contre-          morsure    par l'opérateur     planographique    ainsi  que la pratique antérieure du     grainage    méca  nique des planches. Les planches peuvent  être préparées pour être utilisées sur leurs  deux faces par une seule opération et peuvent  être conservées indéfiniment.

   Elles sont très  sensibles aux substances de formation d'image  directe contenant des acides gras, quelle que  soit la façon dont ces substances sont appli  quées (plumes, crayons, machines à écrire,  directement ou à travers un papier carbone) ;  des images photographiques peuvent aussi  être appliquées directement et, en général,  on évite l'opération consistant à enlever  l'image initiale et à la rétablir avec un autre  agent.  



  Quoique ces     avantages    représentent un  progrès très marqué sur les méthodes anté  rieures, les planches ainsi préparées .sont si  sensibles aux acides gras qu'elles     retiennent       d'une façon tenace même les enduits super  ficiels appliqués accidentellement et que ces       enduits    peuvent apparaître sous forme de  marques déparant les zones non imprimantes  de la planche finie.     ,En    opérant soigneuse  ment, l'ouvrier expérimenté peut éviter ceci  dans une grande mesure en effectuant l'ap  plication de l'image sur la planche, en parti  culier à travers une pellicule d'humidité qui  empêche grandement les particules disper  sées de quitter les zones imprimantes, dési  rées.

   Toutefois, on a découvert .d'une façon       surprenante    que le caractère alcalin des sur  faces des planches cesse d'être une condition  essentielle de la reproduction     satisfaisante     d'images par le procédé     planographique.    Au  contraire, si, après avoir préparé les planches  comme il est -dit ci-dessus, on les     neutralise,     par exemple en les plongeant dans un acide,  et les lave     alors    à l'aide d'eau, on constate  qu'on peut encore les utiliser, et ce, avanta  geusement, pour l'impression     planographique.     Le fait que les planches neutralisées ne pos  sèdent pas,

   le pouvoir de retenue des plan  ches à réaction alcaline permet d'en enlever  facilement les     imperfections    telles que     les     taches de graisse et marques de doigts super  ficielles à l'aide -des solutions de mouillage  ou de morsure ordinaires, telles que celles  contenant un phosphate acide, par exemple  le phosphate     mono-ammonique.    On peut  néanmoins imprimer directement sur elles. à  l'aide des matières usuelles de formation  d'image telles que le crayon lithographique,  étant donné que les images, imprimées sont  bien retenues et résistent à l'effet d'usure  des rouleaux d'impression, ainsi qu'à l'action  des solutions de mouillage ou de morsure  qui, ainsi qu'on l'a dit, enlèvent les taches  de graisse ou imperfections superficielles.

    Far contre, il n'est pas possible d'enlever les  imperfections de     surfaces    à réaction alcaline  par des solutions de phosphate acide. L'ap  titude des planches, neutralisées à recevoir et  retenir des images imprimées est probable  ment due au pouvoir d'adsorption de la cou  che     microporeuse    qui, étant donné qu'elle  est maintenant     exempte    d'alcali libre, ne      semble plus réagir chimiquement avec l'acide  gras de la. matière -de formation d'image,  mais semble retenir simplement le pigment  par une action physique.     L'impression     d'images est grandement     simplifiée    puisqu'il  n'est plus nécessaire de prendre des précau  tions extrêmes ou de travailler à travers une  pellicule d'humidité.

   En chauffant .douce  ment la plaque, on peut faire adhérer     très     fermement une image ayant été     légèrement     appliquée, étant donné que ce chauffage a  pour effet que la matière de     formation     d'image est adsorbée par la couche micro  poreuse et     reste    sensiblement     ininfluencée    par  une morsure et l'impression ,subséquentes.  



  Lorsque les planches d'aluminium ont  été préparées, par leur traitement par l'alu  minate alcalin, il     convient    de les rincer à  l'aide d'eau pour éviter une coloration brune       qu'occasionnerait    autrement la solution en  traînée, en     particulier    si on les laissait à  l'état alcalin.

   On peut ensuite les essuyer en  passant sur elles une éponge en caoutchouc  mou ou un tampon d'ouate pour enlever le  précipité libre tel qu'un dépôt gris sombre       susceptible    d'apparaître sur les surfaces des  feuilles d'alliage de     Al-Mn.    Toutefois, si l'on  désire des planches neutralisées, on peut, au  lieu de les frotter légèrement à l'aide d'une  éponge, les plonger dans de l'acide froid pen  dant un temps pouvant varier de quelques  secondes à une minute, ce qui enlève les im  puretés superficielles et neutralise les plan  ches. Une solution     concentrée    d'acide nitri  que convient à cet effet. Les planches traitées  à     l'acide    sont alors convenablement lavées à  l'aide d'eau et séchées.  



  Le mécanisme de la réaction qui a lieu  entre les planches     d'aluminium    et l'aluminate  alcalin chaud et     qui    produit la formation  d'un dépôt n'est pas entièrement     expliqué.    Il  diffère de la pratique courante du     ,dépolis-          sage"    des feuilles d'aluminium par leur trai  tement à l'aide d'alcali caustique suivi d'un  lavage à l'acide en raison de la formation de  ce dépôt     microporeux,    laquelle formation  semble dépendre du maintien d'un pourcen  tage relativement faible de     mols-d'alcali    libre    dans la solution de traitement.

   Dans tous les       cas,    lorsqu'on     place    une solution d'aluminate  de sodium chaude au contact de l'aluminium,  il se produit probablement une hydrolyse  qui     donne    de l'hydrate ou de l'oxyde d'alu  minium,     qui    se précipite, et l'hydrate de so  dium réagit avec l'aluminium pour engendrer  une nouvelle quantité     d'aluminate    de sodium,  ce qui     provoque    une érosion du métal.

   Pour  toute teneur initiale donnée en aluminate de  sodium, la quantité d'hydrate de sodium que       contient    le     bain    à tout instant après le com  mencement de l'hydrolyse, si les autres con  ditions restent     constantes,    dépend du rapport  de la surface d'aluminium immergée dans le  bain au volume du bain. Tout l'alcali présent  est sous forme d'hydrate et d'aluminate de  sodium, et la teneur en chacun de ces com  posés peut être déterminée par l'analyse.

   En  exprimant les     mols    en pourcentages,     c'est-à-          dire    le nombre de     mols    de     NaOH    pour 100       mols    de la quantité totale d'alcali, le meilleur  traitement est obtenu lorsque la teneur en       mols    du     NaOH    est maintenue constante,  c'est-à-dire lorsque la vitesse de consomma  tion d'hydrate     alcalin    est égale à la vitesse  à laquelle     s'effectue    sa mise en liberté par  hydrolyse de l'aluminate alcalin.

   Des teneurs  élevées en hydrate alcalin provoquent une  perte de poids rapide et     exigent    des faibles  rapports     entre    la surface et le volume pour       établir    l'équilibre. Il est donc recommandable  de     maintenir    un pourcentage de     mols    d'alcali  relativement faible.  



  La température, la teneur en alcali, la  durée du traitement et le rapport entre la  surface     d'aluminium    et le volume de la solu  tion de     traitement    sont des facteurs qui se       compensent    jusqu'à un certain     point.        Ainsi,     on peut compenser des différences de concen  tration et obtenir sensiblement les mêmes ré  sultats en réglant la température ou (et) la  durée du     traitement    ainsi qu'en faisant varier  le rapport de la surface au volume de solution  de traitement.  



  Une teneur en     NaOH    de 15     mols    pour 100       mols    de la quantité totale d'alcali correspond  à un équilibre sensible à une vitesse de trai-           tement    convenable et avec un rapport appro  prié entre le volume de solution et la surface  d'aluminium immergée. Des solutions à 5  fraîchement préparées à l'aide d'aluminate de  sodium à 90 % du commerce contiennent de  11 à 16     mols    de     NaOH    pour 100 d'alcali  total. Au début de l'immersion de l'alumi  nium dans une solution de ce genre, le pour  centage de     mols    tombe rapidement et s'élève  ensuite de nouveau. En réglant un ou plu  sieurs des facteurs variables susmentionnés.

    on peut maintenir le pourcentage de     mols     entre les     limites    de son échelle initiale.  



  Il est préférable que la température soit  maintenue légèrement au-dessous du point  d'ébullition, par exemple entre 88 et 94' C.  



  Lorsqu'on travaille sur des feuilles sépa  rées, il est préférable que les feuilles métalli  ques soient suspendues verticalement et espa  cées les unes des autres d'au moins 5 cm.  Dans une opération continue, qui est préfé  rable, on fait passer une bande de métal sous  forme d'une ou plusieurs boucles à travers le  bain de façon que la majeure partie de la  bande     pende    verticalement dans le bain.  L'hydrate d'aluminium précipité forme dans  la cuve de traitement un dépôt qu'on enlève  commodément à certains intervalles de la  journée.     Il    est préférable de ne pas agiter le  bain, car ce dépôt ne doit pas entrer en con  tact avec le métal en cours de traitement.  La cuve peut être chauffée par tous moyens  convenables, par exemple à l'aide de tuyaux  de vapeur.

   Les pertes d'eau par évaporation  et les pertes de solution par entraînement par  le métal doivent être     compensées    et on peut  tolérer jusqu'à une perte de 10 % de solution.       Ceci    se produit usuellement au bout de 3  à 6 heures de fonctionnement, suivant que  celui-ci est continu ou discontinu.

           Exemple   <I>1:</I>  On fait passer une feuille d'aluminium  sous forme d'une bande     continue    à travers  un bain contenant une     solution    à 5 % d'alumi  nate de sodium à 90 %, soluble et blanc du  commerce et comprenant environ un volume  de 200 litres par m\     d'aluminium,    à     une    tem-         pérature    de 88 à 94  C, en une minute et  demie. On rince alors la feuille dans de l'eau  et on l'essuie pour enlever les impuretés ad  hérentes, ou bien on l'immerge dans de l'acide  nitrique froid pendant quelques secondes, sui  vant qu'on désire une surface alcaline ou une       surface    neutre. On la sèche alors et elle est  prête à être utilisée.

    



  On obtient un résultat analogue en trai  tant des feuilles suspendues     d'aluminium     dans le même bain comprenant environ  100     litres    de solution de traitement par     m2.     pendant une minute et demie, avec un inter  valle égal     entre    les charges successives ainsi  traitées.  



  Le pourcentage de     mols    de     NaOH    est  environ 15, et la perte de poids de métal  environ 21,5 gr avec un écart de 1 gr en plus  ou en moins par mètre     carré    de surface de  feuille.  



  Ce traitement a pour effet de pointiller ou  grainer les feuilles de métal et de déposer de  la matière     microporeuse    dans les petits creux.  Le métal ainsi traité convient particulière  ment pour recevoir des images appliquées       photographiquement.     



       Exemple   <I>2:</I>  Si l'on désire obtenir des planches munies  du dépôt     microporeux    à peu près sur     toute     leur surface au lieu de ne le comporter que  dans les zones grainées, on peut soumettre  des feuilles ayant déjà été traitées selon  l'exemple 1 à un nouveau traitement par une  solution plus diluée, telle     qu'une    solution con  tenant 0,75 % d'aluminate de sodium. On  augmente le rapport de la surface au volume  à 0,025     m2    - par litre et la durée     idu    trai  tement à trois minutes.

   La     teneur    en     mols     de     NaOH    est     environ    5 % et la perte de  poids environ 1,1 gr par     m2    de surface de  feuille. Il se forme une couche de 0,001 mm  environ d'épaisseur. Des feuilles ainsi pré  parées, surtout     lorsqu'elles    sont alcalines,  sont extrêmement     sensibles    à -la formation  d'une image directe par des     substances.    ne       contenant    qu'une faible quantité d'acide  libre et qui n'ont autrement qu'un pouvoir      d'adhérence médiocre, comme le papier car  bone.  



  <I>Exemple 3:</I>  Au lieu de procéder comme     dans    les       exemples    1 et 2, on peut grainer du métal  non traité et le revêtir     complètement    en une  seule opération à l'aide     d'un    bain     contenant     <B>1,5%</B> d'aluminate de     sodium    avec une te  neur en     mols    de     NaOH    comprise entre 5  et 10 % , pendant 10 minutes. La     perte    de  poids est     d'environ    11     gr    par     m2    de surface  de feuille.

   La couche possède une épaisseur       comprise    entre 0,002 et 0,003 mm.  



  On peut utiliser des solutions plus con  centrées que celles spécifiées, mais des bains  moins concentrés n'effectuent pas toujours  l'élimination complète de la graisse qui est       habituellement    présente à l'origine sur le  métal. Le présent procédé élimine non seu  lement la graisse superficielle, mais aussi  celle quia pénétré dans le métal au cours  do sa transformation en feuille par lami  nage.  



  Le grain -des planches ainsi traitées est  si fin qu'il ne fait pas obstacle aux images  appliquées photographiquement même à  l'aide des modèles les plus     fins.    Les plan  ches dont la     surface    entière est couverte du  dépôt     microporeux    ou à texture ouverte sont  très utiles pour la réception et la retenue  d'images établies à l'aide des     sortes,    de Pa  pier carbone les moins réactives, mais. elles  ne sont pas aussi     satisfaisante,;    pour la re  production photographique.

   La surface à  texture ouverte est avantageuse pour retenir  un fluide mouillant mais, utilisée pour la re  production photographique, elle retient trop  bien la matière     photo-sensible    non exposée,  car il n'est pas possible de     l'éliminer    entiè  rement par lavage lors du développement.  Il est, par conséquent, préférable -d'utiliser  des planches     qui    ne sont revêtues de dépôt       microporeux    que     dansi    les creux des zones  grainées et     au-dessous        des    zones non grai  nées.

   Alors que quelques traces. de     matière     photosensible peuvent encore être retenues,  dans les     micropores    des dépôts à l'intérieur  des creux, la solution de mouillage y est re-    tenue si fermement, malgré l'action des rou  leaux, que ceci empêche les traces de matière  photosensible susceptibles d'être présentes  d'être contaminées par l'encre.

   Le grain de  ces planches retient une quantité suffisante  de solution de mouillage, malgré l'action des  rouleaux d'impression en     service,    bien que la  quantité de solution de mouillage nécessaire  pour maintenir     les        parties    non imprimantes  exemptes d'encre .soit moindre que celle       qu'exigent    les planches munies du grain mé  canique le plus fin qu'il soit possible d'obte  nir. Ceci est     probablement    dû au grand pou  voir que possède la matière     inicroporeuse    .dé  posée dans: les creux de retenir l'humidité.  



  Si on le désire, on peut arrêter le procédé  avant qu'aucun     grainage    important ait été  produit, mais ceci n'est pas recommandable.  Les     meilleurs    résultats sont obtenus lorsque  les zones grainées     constituent    de 40 % à 70  de la surface totale.     Lorsque    le procédé est  réalisé comme dans les. exemples ci-dessus,  le nombre de creux par millimètre     carré        est     compris entre 2000 et 5000, et ces, creux ont  un diamètre moyen compris entre moins 'de  0,001 et 0,015 mm et approximativement la  même profondeur.

       Ainsi,    lorsque le nombre  des creux est de l'ordre de 5000, la moyenne  de leurs diamètres moyens, est d'environ  0,008 mm et, lorsqu'ils sont de l'ordre de  2000, la moyenne est d'environ 0,012 mm.  



  La matière     microporeuse    peut être vue  à l'aide du microscope, et son épaisseur rela  tive peut être estimée :à l'aide d'un éclaire  ment de champ sombre     incident.    Si elle  n'existe que dans les creux, on peut vérifier  sa présence par l'examen d'une section de  microtome .sous un éclairement     incident    ver  tical;

   si elle s'étend au delà .des zones grai  nées, on peut     similairement    la voir sans  avoir     besoin    de la sectionner.     Grattés    à l'aide  d'une aiguille et vue au     microscope    (100     dia-          mètres),    les. dépôts     microporeux    semblent  composés de particules     blanchâtres    d'une  matière finement cristalline qui diffère en  tièrement de l'oxyde     atmosphérique    ou ano  dique normal.

   Dans la     forme    sous laquelle  elle apparaît sur     les    feuilles qui n'ont     pars         été neutralisées, elle a aussi une réaction  alcaline, ce qui la distingue encore des  oxydes atmosphériques et     anodiques    acides.  Ce caractère alcalin de la planche peut être  démontré par la colorimétrie. Pour distin  guer une planche alcaline d'une planche neu  tralisée, il est préférable d'appliquer     l'essai     de laboratoire suivant. On fait rouler légère  ment une molette encrée au-dessus de chaque  planche et on noie immédiatement les zones  encrées d'un rongeant au phosphate acide.

    L'encre de la planche     neutralisée    aura quitté  la surface en ,quelques minutes, alors que  l'encre de la planche alcaline ne sera sensi  blement pas dérangée. Les feuilles à réaction  alcaline remplacent     celles    autrefois soumises  à une     contre-morsure    par l'opérateur     plano-          graphique    et leur sont de beaucoup supé  rieures.     Toutefois,    pour la plupart des usa  ges, les feuilles     neutres    ou traitées à l'acide  sont plus satisfaisantes pour les     raisons        sus-          indiquées.     



  Quoique la     préférence    ait été donnée à  l'aluminium de premier     choix,    l'alliage de  Al-Mn     connu    dans l'industrie sous l'appella  tion de     "3SH \    peut aussi être utilisé, et  même     avantageusement,    si l'on     désire    un dé  pôt épais de matière     microporeuse.    Au lieu  d'utiliser     l'aluminate    de     sodium    du com  merce, on peut utiliser d'autres     aluminates     de métaux     alcalins,    par exemple l'aluminate  de potassium.

       On    peut préparer     ces    alumi  nates par l'action     d'alcali        caustique    sur l'alu  minium, ou des sels     -d'aluminium,    si on le  désire.     D'autres    acides peuvent     être    substi  tués à l'acide nitrique, bien que celui-ci       constitue    l'acide préféré pour     neutraliser    les  feuilles.

Claims (1)

  1. REVENDICATION I: Procédé de fabrication de planches. d'im pression planographiques en feuilles d'alu minium, caractérisé par le fait qu'on traite la feuille d'aluminium par une :solution chaude d'un aluminate alcalin, de manière à éliminer les. corps gras -de la surface de la feuille et à rendre simultanément cette sur face sensible aux acides gras.
    SOUS-REVENDICATIONS: 1 Procédé selon la revendication I, carac térisé par le fait qu'on traite la feuille d'aluminium dans la .solution chaude d'aluminate alcalin jusqu'à ce que la sur face d'aluminium ait été grainée, c'est-à- dire qu'elle présente une multitude de petits creux.
    2 Procédé selon la revendication I, caracté risé par le fait qu'on traite la feuille d'aluminium dans la .solution chaude d'aluminate alcalin jusqu'à ce que, la surface ayant été grainée, il ise soit formé dans les creux un dépôt d'oxyde d'alu minium qui. est microporeux et contient une trace d'alcali. 3 Procédé selon la revendication I,
    caracté risé par le fait qu'on traite la feuille d'aluminium dans la solution chaude d'aluminate alcalin jusqu'à ce que, après que la surface a été grainée et qu'il s'est formé dans les creux un dépôt d'alumi nium microporeux, les parties de surface comprises entre les grains aient aussi été couvertes d'un oxyde d'aluminium micro poreux contenant une trace d'alcali.
    4 Procédé selon la revendication I, caracté risé par le fait que, après avoir éliminé toutes les traces de graisse à l'aide de la solution chaude d'aluminate alcalin, et grainé la surface, on plonge les planches une seconde fois dans une solution chaude d'aluminate alcalin pour revêtir la sur face d'une couche continue d'oxyde d'aluminium microporeux. 5 Procédé selon la sous-revendication 4,
    ca ractérisé par le fait qu'on traite les plan ches grainées de façon à en éliminer la contamination superficielle avant leur se conde immersion dans une solution chaude d'un aluminate alcalin.. 6 Procédé selon la sous-revendication 5, caractérisé en ce que ce traitement con siste à plonger les planches grainées dans un bain d'acide froid.
    7 Procédé selon la revendication I, carac térisé par le fait qu'on emploie une solu tion contenant 1,5 à 5 gr d'aluminate alcalin à 905% par 100 cc d'eau et ayant une teneur en hydrate alcalin comprise entre 5 et 15 mols pour cent mois de la quantité totale d'alcali, le rapport de la surface d'aluminium au volume de solu tion étant maintenu voisin de 1 m' pour 200 litres, et la température de la solution étant légèrement inférieure au point d'ébullition.
    REVENDICATION II: Planche d'impression planographique en feuille d'aluminium, obtenue par le procédé selon la revendication I, cette planche étant caractérisée par le fait qu'elle présente une multitude de petits, creux de profil approxi mativement rond, la surface étant sensible aux acides gras. SOUS-REVENDICATIONS 8 Planche d'impression selon la revendica tion II, caractérisée par le fait que les creux sont recouverts d'un dépôt d'oxyde microporeux. 9 Planche d'impression selon la revendica tion II et la sous-revendication 8,
    carac térisée par le fait que la surface de la planche est revêtue d'un dépôt d'oxyde microporeux cristallin qui contient une trace d'alcali. 10 Planche d'impression selon la revendica tion. II, caractérisée par le fait que le nombre des creux est de 2000 à 5000 grains par mm' et leur diamètre moyen de l'ordre de 0,005 mm. 11 Planche d'impression selon la revendica tion II et les :sous-revendications 8, 9 et 10, caractérisée par le fait que l'épaisseur moyenne de la couche d'oxyde est com prise entre 0,001 et 0,003 mm.
    12 Planche d'impression selon la revendica tion II, caractérisée par le fait que la surface de la planche est recouverte d'un dépôt micro-poreux dans lequel l'alcali adsorbé par le dépôt a été neutralisé de telle sorte que la surface est rendue apte à retenir une image imprimée et -suscep tible d'être nettoyée de toute graisse su perficielle par un traitement par un ron geant au phosphate.
CH190446D 1935-05-21 1936-04-11 Procédé de fabrication de planches d'impression planographiques en feuille d'aluminium. CH190446A (fr)

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
GB190446X 1935-05-21

Publications (1)

Publication Number Publication Date
CH190446A true CH190446A (fr) 1937-04-30

Family

ID=10122815

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
CH190446D CH190446A (fr) 1935-05-21 1936-04-11 Procédé de fabrication de planches d'impression planographiques en feuille d'aluminium.

Country Status (1)

Country Link
CH (1) CH190446A (fr)

Similar Documents

Publication Publication Date Title
GB1598701A (en) Electrolytic graining of aluminium or aluminium alloy surfaces
FR2815903A1 (fr) Procede de traitement d&#39;une forme d&#39;impression lithographique effacable
CH190446A (fr) Procédé de fabrication de planches d&#39;impression planographiques en feuille d&#39;aluminium.
US2042003A (en) Printing element and method of making same
US2129071A (en) Planographic printing plate
US748004A (en) Printing-form.
US1903778A (en) Etching process and composition for use therein
US4377447A (en) Method for graining metal lithographic plate
FR2508385A1 (fr) Procede pour ameliorer la qualite d&#39;impression de matieres pour reproduction photodurcissables et matiere photodurcissable traitee par ce procede
EP1528980B1 (fr) Procede de copie d&#39;une plaque pour impression en offset humide
Wilkinson Photo-engraving, Photo-etching and Photo-lithography in Line and Half-tone: Also Collotype and Heliotype
US2147778A (en) Planogbaphic printing plate
US2106368A (en) Sheet aluminum planographic plate
US622879A (en) Gustav henry block
US8562129B2 (en) Surface finishing process for indirect or offset printing components
FR2780337A1 (fr) Procede pour la formation d&#39;un substrat d&#39;aluminium pour une plaque lithographique et pour une plaque lithographique presensibilisee
RU2796058C2 (ru) Способ изготовления гравюрного оттиска
JPH0158280B2 (fr)
US494859A (en) Method of producing lithographic drawings
BE499748A (fr)
US1117490A (en) Lithographing process.
US37078A (en) Paul schulze
US723198A (en) Method of producing printing-surfaces.
FR2467706A1 (fr) Support lithographique blanc
BE551658A (fr)