La présente invention concerne un cliché métallique d'impression planographique préalablement sensibilisé, du type décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique 2.714.066 du 26 juillet
1954, et elle concerne plus particulièrement un perfectionnement
à un cliché d'impression planographique du type décrit et son procédé d'obtention.
Dans le brevet précité, on décrit la préparation d'un cliché d'impression planographique fabriqué avec un métal de support en zinc ou en étain, par exemple, ou en un autre métal ampho-tère mais, de préférence, avec une tôle ou un clinquant d'aluminium qu'on sensibilise au moyen d'un composé diazo soluble dans l'eau, sensible à la lumière, du type formant une résine, après avoir silicaté la surface de la tôle ou du clinquant par un traitement avec un silicate de métal alcalin aqueux ou de l'acide silicique ayant
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à améliorer la fixation de l'image sur la surface et à rendre celle, ci plus hydrophile, ainsi qu'à la stabiliser pour éviter la décomposition de la matière diazo sensible à la lumière et formant une image, afin de prolonger la durée de conservation du cliché sensibilisé, c'est-à-dire le temps compris entre la sensibilisation et l'utilisation.
Pour préparer le cliché lithographique en aluminium, préalablement sensibilisé, conformément aux moyens: généraux du brevet précité, on traite d'abord la tôle ou le clinquant en aluminium en zinc ou en étain avec du phosphate trisodique ou un produit analo-
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les éléments d'alliage. Après ce traitement au phosphate trisodique, on enlève la crasse ou les autres matières laissées sur la surface du cliché par un traitement, par exemple à l'acide azotique, et l'on soumet alors la surface traitée de la tôle ou du clinquant en aluminium à une réaction avec une solution chaude d'un silicate aqueux d'un métal alcalin ou d'acide silicique aqueux pour former ce qu'on pense être un revêtement au silicate sur la surface de métal poreuse et préparée. La surface silicatée de cette manière est alors prête pour un revêtement consistant en un dépôt d'une pellicule d'un composé diazo sensible à la lumière, soluble dans lteau et formant une résine qu'on peut appliquer de diverses manières, comme décrit dans le brevet précité.
Bien qu'on obtienne un cliché lithographique satisfaisant en aluminium sensible à la lumière, les nombreuses phases du procédé augmentent beaucoup le prix de la préparation d'un cliché du type décrit, et la combinaison des phases aboutit souvent à la production de clichés défectueux, ce qui détermine un pourcentage de clichés rebutés exceptionnellement élevé par rapport aux clichés obtenus par le procédé perfectionné,objet de la présente invention.
En conséquence, la présente invention a pour objet un procédé pour obtenir un cliché d'impression métallique planographique, sensible à la lumière, qu'on prépare d'une manière plus efficace et à un prix moindre, et qu'on peut obtenir avec un rendement plus élevé en clichés satisfaisants, ce qui permet de réaliser un cliché moins coûteux à une cadence accrue de production avec un appareillage plus restreint, une main-d'oeuvre moins importante et une quantité de matières réduite.
Comme décrit dans le brevet susvisé, on a utilisé les procédés de silicatisation à la place d'autres procédés de traitement de surfaces métalliques, principalement pour obtenir une surface hydrophile et pour améliorer la durée de conservation du cliché après sensibilisation. Malgré les affirmations énoncées dans le brevet précité, on a constaté que la durée de conservation des clichés industriels préparés conformément aux'moyens généraux de la présente invention allait du double au triple de celle des clichés industriels préparés conformément au brevet précité, particulièrement dans des conditions de température ou d'humidité élevées.
C'est pourquoi la présente invention a encore pour objet un procédé de production d'un cliché d'impression planographique, sensible à la lumière, du type décrit, ayant une stabilité et une durée de conservation meilleures et constituant un perfectionnement par rapport aux clichés préparés conformément au brevet susvisé, particulièrement lorsqu'il est exposé à des conditions de température et d'humidité élevées.
Ces objets et d'autres de la présente invention apparaîtront au cours de la description qu'on va faire de la fabrication de clichés en métal, par exemple en aluminium. Il doit être entendu, cependant, que les perfectionnements décrits seront également applicables à des clichés en zinc, en étain et en métaux analogues utilisés dans l'impression lithographique.
Dans l'impression industrielle, où l'on utilise des clichés métalliques de dimensions et d'épaisseurs notables, les moyens généraux décrits ici ont moins d'importance, du fait que les clichés sont généralement sensibilisés presque immédiatement avant l'exposition, de sorte que la stabilité et la durée de conservation ne jouent guère. Toutefois, quand on utilise des clichés pour des tirages dans des bureaux, il y a intérêt à utiliser une tôle
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ayant en général une épaisseur supérieure à 0,0762 mm, mais qui
ne doit pas être assez épaisse pour qu'elle soit encombrante ou qu'elle perde sa flexibilité, ce qui correspond à une épaisseur généralement inférieure à 0,0635mm. Pour les travaux de tirage dans des bureaux, il est commode de sensibiliser la tôle pendant sa fabrication a_vant sa vente au distributeur, et il peut s'écouler
ne
beaucoup de jours avant que la tôle sensibilisée/passe du fabricant au distributeur et de là dans un bureau pour son utilisation. Il s'écoule souvent plus de 60 à 90 jours entre le moment où la tôle est sensibilisée et celui où elle est exposée en vue de la production d'une image réceptive d'encre et formant une résine sur la surface réceptive d'eau, hydrophile, et lithographique de la tôle.
De ce fait, il est nécessaire de produire une tôle préalablement sensibilisée, qui puisse subir les manutentions des débouchés normaux du commerce sans que le cliché perde sa sensibilité ou son aptitude à produire un tirage de bonne qualité, et il est également désirable de produire un cliché du type décrit ayant de bonnes qualités de durée de conservation dans toutes les conditions atmosphériques auxquelles il peut être exposé, notamment un temps chaud et humide du genre qui a eu un effet destructeur sur les clichés métal.
liques diazo-sensibilisés du type produit jusqu'ici.
La raison pour laquelle il est désirable d'utiliser des clichés métalliques,au lieu de clichés en papier couché 'ou en pa-
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pier/de plusieurs épaisseurs dans lequel on interpose un revêtement colloïdal ou des éthers et des esters de cellulose hydrolyses, s'explique par le fait qu'un cliché métallique ne peut pas s'allonger et qu'on en obtient un plus grand nombre de tirages de bonne qualité si l'image est convenablement formée sur sa surface.
On a constaté que le rendement en clichés utilisables et .que la durée de conservation des clichés sensibilisés sont notablement augmentés si, au lieu de mettre en oeuvre un traitement de la tôle d'aluminium avec du phosphate trisodique ou un autre agent de préparation, nécessairement suivi d'un traitement avec de l'acide silicique, et ensuite d'une silicatisation, on silicate la tôle ou le clinquant d'aluminium, avant de l'enduire avec le composé diazo, au moyen d'un seul. traitement de cette tôle ou de ce clinquant, tels qu'ils sont reçus, avec une solution aqueuse d'un silicate de métal alcalin ou d'acide silicique, ayant une concentration désirée, en combinaison avec un agent tensio-actif non ionique et un agent tensio-actif anionique, solution dans laquelle le milieu aqueux est constitué, de préférence, par de l'eau déionisée ou de l'eau distillée.
Ce qui suit illustre la mise en oeuvre de la présente invention au cours de la préparation d'un cliché d'impression plano- graphique sensible à la lumière, constitué par un clinquant d'aluminium 3S d'une épaisseur de 0,0889 mm.
EXEMPLE 1.
On prépare la solution suivante :
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On plonge la tôle d'aluminium brute de laminage pendant 2 minutes dans cette solution silicatée chauffée à une température d'environ 90[deg.] C. On rince soigneusement la tôle traitée dans de l'eau chaude, puis dans de l'eau froide, pour enlever tous les composés solubles restant sur ses surfaces et l'on sèche ensuite à l'air la surface nettoyée.
EXEMPLE 2.
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On applique la solution de sensibilisation à la surface d'aluminium silicatée en faisant tomber la composition goutte à goutte sur un rouleau en aluminium en contact superficiel avec la bande d'aluminium, pour exécuter une application au rouleau ayant pour effet de déposer uniformément une mince pellicule de la composition de sensibilisation sur la surface silicatée de la tôle d'aluminium. Après l'application du revêtement, on sèche l'article à l'air et l'on découpe la bande en tôles ou feuilles de manière
à former des clichés d'impression lithographiques ayant les dimensions désirées. On peut poinçonner dans les extrémités des tôles des ouvertures servant à les monter avec des mâchoires autour du cylindre porte-clichés d'une machine ordinaire d'impression lithographique.
. En pratique, on enferme la tôle dans un récipient approprié pour éviter une exposition à la lumière jusqu'à ce qu'on l'utilise par une exposition afin de créer sur sa surface une image destinée à être utilisée dans la production de tirages.
D'une manière générale, lorsque l'utilisateur désire se servir du cliché, il l'enlève de son emballage en lumière atténuée, et le met en contact avec un négatif ou un autre original pour l'exposer à la lumière ultraviolette pendant une brève durée qui peut aller d'une demi-minute à quinze minutes, selon l'intensité de la lumière. Le composé diazo est décomposé par une réaction qui
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laisse une matière résineuse, laquelle adhère fortement à la surface d'aluminium silicatée, repousse l'eau et accepte l'encre, de sorte que la matière résineuse qui est présente dans les parties
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posé diazo présent dans les parties non exposées reste soluble dans l'eau et il est éliminé par lavage de la surface.du cliché,
ce qui fait que la surface silicatée peut constituer les parties du cliché hydrophiles, réceptives d'eau, repoussant l'encre et ne comportant pas d'image. On peut placer le cliché, dans lequel l'image a été formée de la manière décrite, sur la presse lithographique sans autre traitement pour l'utiliser dans la production du nombre désiré de tirages.
Toutefois, il est commode, avant de placer le cliché
sur la presse lithographique, de passer une solution de gomme arabique sur la surface du cliché ou bien de développer l'image en y appliquant par exemple une émulsion de résine pigmentée adhérant aux parties de l'image réceptives d'encre, pour faire apparaître l'image. Sinon, on peut utiliser une encre ordinaire de développement ou une encre lithographique, utilisées par les imprimeurs.
Lorsque le cliché est monté sur le cylindre de la machine à imprimer, l'agent aqueux repoussant l'eau appliqué à la surface mouille les parties qui ne comportent pas d'image, tandis que l'encre appliquée à la surface mouillée n'est acceptée que par les parties résineuses, hydrophobes, repoussant l'eau et réceptives d'encre qui servent à reproduire l'image par un procédé-direct ou par un procédé offset..
En ce qui concerne le silicate soluble dans l'eau, on peut utiliser un silicate de métal alcalin, tel que le silicate de sodium, le silicate de potassium ,le silicate d'ammonium ou d'autres silicates de métaux solubles dans l'eau, tels que les mélan-
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tion de traitement, la surface de la tôle d'aluminium n'est pas convenablement silicatée et l'on n'obtient pas les améliorations désirées de la durée de conservation et de la qualité des tirages; en outre, le pourcentage de clichés inacceptables mis au rebut s'accroît notablement, ce qui augmente le prix de l'opération et le prix unitaire du cliché.
Des exemples d'agents tensio-actifs, non ioniques, solubles dans l'eau, qu'on peut utiliser dans la composition de silicatisation en combinaison avec le silicate, sont des matières qu'on peut représenter par la formule suivante :
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à longue chaîne comprenant un groupe alkyl, un groupe polyacrylique un groupe aryl, ou bien des groupes à chaîne courte;comme un groupe alkyl ou un groupe aromatique. Ils peuvent être représentés par des polyalkyl aryl éthers, tels que ceux qui sont vendus par
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nolaurate de sorbitan, du monostéarate de sorbitan, du monooléate de sorbitan, du trioléate de-sorbitan et des produits analogues vendus par Atlas Powder Company sous les marques déposées "Span 20",
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éthyléniques vendus par cette dernière Société sous la marque Tween 20 ". On peut également utiliser des alkyl aryl polyétheralcools, tels que ceux qui sont vendus par Rohm & Haas sous la mar- <EMI ID=15.1>
tité d'agent tensio-actif non ionique peut varier de 0,01 à 0,05 % en poids par rapport à la composition de traitement selon l'effet désirable. Lorsqu'on augmente la quantité d'agent tensio-actif non ionique, on peut réduire la.durée ou la température de traitement, mais il n'est pas désirable d'utiliser plus de 0,1 % en poids de 1?agent tensio-actif dans la composition de traitement.
On peut représenter des agents tensio-actifs non anioniques appropriés par les formules suivantes :
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dans lesquelles le groupe R a la signification indiquée ci-avant au sujet de l'agent tensio-actif non ionique et le groupe M représente un ion positif, tel qu'un ion sodium, potassium, ammonium, etc. Des exemples dé composés anioniques qu'on peut utiliser dans la mise en oeuvre de la présente invention sont les âlkyl aryl sulfonates de sodium, tels que le composé vendu par General Aniline Division of Allied Chemical & Dye Corporation sous la marque déposée " Nacconol NRSF ". D'autres agents tensio-actifs anioniques appropriés comprennent le sulfo-succinate de sodium des esters di-
<EMI ID=17.1> sels de sodium de lauryl collamide sulfatés et de myristyl collamide sulfatés, des esters gras sulfatés vendus par Nopco Chemical
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en poids.
En ce qui concerne le composé diazo, on peut utiliser des composés diazo à poids moléculaire élevé, formant une résine et solubles dans l'eau, tels que ceux qui sont décrits dans la
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Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 2.063.631 et n[deg.] 2.100.063, ou comme décrit dans le brevet des Etats-Unis n[deg.] 2.714.066 précité.
On peut appliquer le composé diazo sur la surface préalablement traitée du cliché ou forme métallique en aluminium ou
en zinc à partir d'une solution contenant une quantité aussi faible que 0,1 % en poids du composé diazo et aussi élevée que 3 % en poids. Etant donné que certains composés diazo sont plus solubles dans l'acétone que dans l'eau, il est commode, lorsqu'on prépare la composition de revêtement, de dissoudre d'abord le composé diazo dans de l'acétone et de le diluer ensuite avec de l'eau jusqu'à la concentration désirée. Il en résulte une réduction du prix de la composition et la suppression des dangers inhérents à l'utilisation d'un système entièrement solvant, bien qu'on puisse utiliser un tel système pour appliquer le composé diazo sur la surface traitée. En utilisant de l'acétone en combinaison avec de l'eau, on peut prépa-rer des solutions contenant, en poids, de 8 à 20 % d'acétone et
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On utilise de l'acide citrique dans la composition de sensibilisation en quantités à peu près doubles de la concentration en composé diazo. On peut utiliser, au lieu d'acide citrique, d'autres acides organiques hydroxylés équivalents.
Il est également désirable d'utiliser dans la composition de traitement un agent mouillant non ionique des types précités dans la composition de silicatisation. Un exemple de cet agent est le produit vendu par General Dyestuffs Corporation sous la marque
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la composition de traitement peut être comprise entre 0,01 et 1 % en poids.
On donne ci-après d'autres exemples de compositions de silicatisation et de compositions de sensibilisation qu'on peut utiliser dans la mise en oeuvre de la présente invention.
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Pourcentages en poids :
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EXEMPLE 4.
Pourcentages en poids :
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EXEMPLE 5.
Pourcentages en poids .
Solution d'un sel double de chlorure de zinc
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La durée du traitement avec la composition de silicatisation peut varier selon la température et la concentration des matières dans la composition de traitement. Par exemple, la durée du traitement peut être réduite à environ une demi-minute à une minute et demie quand le bain est chauffé dans une gamme de tempé-
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au moins 3 minutes ou plus peuvent être nécessaires. De manière similaire, l'augmentation de la concentration en agent mouillant anionique diminue la durée du traitement pour une température spécifiée, mais on déconseille de faire varier la température au-delà
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tenant les agents tensio-actifs non ionique et anionique décrits en combinaison avec les silicates, permet de déterminer la réac-
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son état plus réactif, et d'obtenir un cliché présentant une surface d'impression planographique plus lisse tout en assurant une fixation appropriée de l'image développée sur ce cliché. C'est ce qui distingue le présent procédé de celui que décrit le brevet
2.714.066 précité, dans lequel on pense que le phosphate trisodique prépare le cliché par dissolution d'aluminium à partir de la partie superficielle du cliché, en laissant sur la surface les éléments d'alliage sous forme d'une crasse noire qui nécessite un traitement à l'acide azotique pour l'éliminer.
Bien que l'acide azotique soit efficace pour enlever la crasse et laisser un type de surface préparé, la demanderesse a constaté qu'il avait également pour effet de rendre la surface du métal passive de façon indésirable, de sorte qu'il devient plus difficile de lui faire accepter le silicate dans les traitements suivants.De ce fait, on obtient une surfa ce de qualité inférieure, ce qui, non seulement augmente les pertes dues au déchet des clichés, mais encore, ce qui est plus important, diminue la stabilité des clichés par rapport,aux clichés préparés conformément à la présente invention, particulièrement quand on la mesure dans des conditions de température et d'humidité élevées.
Bien que les perfectionnements proviennent principalement de la modification du traitement de la surface métallique avant
sa sensibilisation avec le composé diazo sensible à la lumière, soluble dans l'eau et formant une résine, on estime que certains des perfectionnements des caractéristiques du cliché lithopgraphique résultent également du fait que la composition contient le composé diazo en combinaison avec l'agent tensio-actif non ionique et l'acide citrique ainsi que du fait de leur combinaison avec la surface silicatée perfectionnée en aluminium, ce qui produit un cliché lithographique ou planographique en aluminium, sensible à la lumière, nettement amélioré, dans lequel l'image est fortement fixée sur la surface hydrophile préparée.
On doit comprendre qu'on peut appliquer les compositions de traitement, comprenant la composition de silicatisation et la composition de sensibilisation, sur la surface du cliché de diverses manières classiques, telles que le procédé au trempé décrit au sujet de la composition de silicatisation, ou bien le procédé de revêtement au rouleau décrit au sujet de la composition de sensibilisation. Si l'on n'utilise pas ces procédés, on peut appliquer les
un procédé de pulvérisation, compositions par un procédé au trempé suivi d'un égouttage,/un procédé de revêtement par écoulement, etc. Après avoir sensibilisé le cliché, on peut l'enduire de gomme arabique ou l'enduire d'une autre façon avec une matière de protection soluble dans l'eau, l'envelopper et l'emballer, sinon on peut sécher le cliché et l'embal-ler directement pour l'expédier aux distributeurs.
Dans la mise en oeuvre de l'invention ,on peut utiliser
une tôle ou un clinquant en aluminium d'une épaisseur supérieure
à 0,0762 mm sans aucun traitement chimique antérieur, mais on préfère utiliser une pellicule métallique dont la surface grainée a
été obtenue par exemple par un moyen mécanique, au cours du lamina-.
ge, ou par brossage ou une opération analogue, après le laminage,
en vue d'assurer un plus grand nombre de tirages.
Il est entendu qu'on peut apporter diverses modifications de détail aux compositions, à leurs procédés d'application
et aux traitements suivants sans s'écarter pour cela du cadre de
l'invention.
REVENDICATIONS
1. Procédé de préparation d'un cliché métallique de dimensions stables, préalablement sensibilisé et destiné à une impression lithographique, caractérisé en ce qu'il consiste : à traiter la surface du cliché métallique avec une composition aqueuse contenant,.combinés en solution, un silicate d'un métal alcalin,
un agent tensio-actif non ionique et un agent tensio-actif anionique; à rincer la surface traitée du cliché pour en enlever les substances solubles dans l'eau après ce traitement; enfin,à enduire
la surface traitée du cliché directement avec une solution diluée
d'un composé azo soluble dans l'eau et sensible à la lumière, qui
se décompose dans les zones exposées pour donner une matière de
formation d'images insoluble dans l'eau, réceptive d'encre, repoussant l'eau, matière qui est fortement fixée à la surface traitée du cliché.