CH188292A - Métier à tisser circulaire. - Google Patents

Métier à tisser circulaire.

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CH188292A
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Dreyfus Henry
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Dreyfus Henry
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D37/00Circular looms

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Looms (AREA)

Description


  métier à tisser     circulaire.       Cette     invention    a pour objet un     métier    à  tisser circulaire, dans lequel un mouvement  circulaire relatif autour     @de    l'axe du métier  peut être obtenu entre les navettes et les  chaînes à l'aide de roues à ailettes rotatives  qui pénètrent dans une des nappes de chaîne  de chaque foule et     entrent    en prise avec une  navette pour effectuer la mise en position  de cette navette dans la foule.  



  Un des buts de l'invention est de per  mettre à un métier à tisser du genre     ci-dessus     de travailler à des     vitesses        périphériques    éle  vées et de pouvoir néanmoins arrêter le mou  vement circulaire relatif entre les navettes  et les chaînes assez rapidement pour qu'au  cun dommage ne puisse résulter, par exem  ple, du passage d'une navette à travers des  chaînes     coincées.     



  Le métier faisant l'objet de l'invention  est caractérisé par le fait qu'il comprend un       mécanisme    à engrenages agissant de     façon     à faire tourner les roues à ailettes pour per  mettre aux     chaînes,de    la nappe traversée de  passer à travers les fentes séparant les ai-    lettes, ce     mécanisme        fonctionnant    sous l'in  fluence du mouvement circulaire relatif entre  les navettes et     les    chaînes,

   et un dispositif  intercalé entre les roues à ailettes et ledit       mécanisme    pour permettre     aux    roues à     ailettes     de continuer à tourner lorsque le mouvement  circulaire relatif entre les navettes et les  chaînes est arrêté. Le métier peut comprendre  un     mécanisme    d'arrêt,     -qui    peut avantageuse  ment être du type comprenant un frein des  tiné à arrêter rapidement le mouvement cir  culaire, et ce mécanisme n'a donc plus à  surmonter     brusquement    la force vive des  roues à ailettes tournant rapidement et des  pièces y associées, telles que     des    arbres et  des     engrenages    de commande.  



  Le     métier    peut aussi comprendre un em  brayage destiné à être actionné par le méca  nisme d'arrêt pour supprimer la liaison de  commande entre les pièces rotatives princi  pales du métier et leur dispositif d'entraî  nement, tel qu'un moteur électrique, cet em  brayage étant commandé de préférence, rela  tivement au frein, de telle manière qu'il est           nécessaire    que ce dernier soit mis hors d'ac  tion pour que l'embrayage puisse être mis  en action lorsqu'on veut remettre le métier  en marche.  



  Pour contribuer à diminuer la force vive  qui doit être surmontée lorsque le mécanisme  d'arrêt est actionné, les arbres des roues à  ailettes peuvent être disposés sur un anneau  rotatif placé sensiblement au même niveau  que les engrenages à l'aide desquels la rota  tion rapide des roues à ailettes est effectuée,  cette disposition     permettant    d'établir un mé  canisme à roues à ailettes qui est très com  pact dans la direction axiale du métier.  



  Etant donné que, lorsque la rotation re  lative entre le dispositif de maintien des na  vettes et les chaînes cesse, les navettes ten  dent, par l'effet de leur force vive, là conti  nuer la rotation relative, on peut prévoir  un dispositif pour empêcher le risque que  les navettes détériorent le côté arrière des  roues à ailettes par lesquelles ces navettes  sont maintenues en position. A cet effet, des  galets à rebords montés dans les navettes et  dans lesquels les roues à ailettes sont desti  nées à s'engager, peuvent être munis de gar  nitures ou coussinets faits de préférence  d'une matière tenace, fibreuse ou analogue,  et propres à éviter toute détérioration des  roues à ailettes par leur contact avec les na  vettes lorsque celles-ci continuent<B>à</B> tourner  sous l'influence de la force vive.  



  Les navettes peuvent être aussi munies  de moyens pour empêcher les chaînes de s'en  gager entre les roues à ailettes et les galets  à rebords. A cet effet, une pièce de garde  peut être disposée     au-dessous    des roues à  ailettes, pour maintenir les chaînes de celle  des nappes à travers laquelle passent les roues  à un certain écartement des galets à rebords  dans le cas où une rotation de sens inverse  des roues à ailettes viendrait à se produire.  



  Pour assurer     une    indication facile de la  position d'un défaut qui a provoqué l'arrêt  du tissage, des commutateurs à deux positions  peuvent être disposés de façon qu'ils soient  actionnés par le mécanisme     d'arrêt    et soient  maintenus, par des mécanismes à genouillère    y incorporés, soit dans une     position    dans la  quelle ils maintiennent le circuit du méca  nisme de débrayage ouvert et fournissent une  indication de la position du défaut, soit dans  une autre position dans laquelle ils maintien  nent le circuit fermé.  



  Pour éviter que les bobines de trame ro  tatives continuent leur rotation lorsque le  tissage s'arrête, ces bobines sont de préfé  rence munies de freins à inertie, et, pour  maintenir la tension de la trame     sensiblement     constante au cours du     tissage    et assurer une  tension suffisante pour qu'un mécanisme  casse-trame soit maintenu hors d'action pen  dant tout le temps que la trame reste intacte,  un dispositif de tension peut être prévu dans  la navette entre une bobine et un sonde-trame  du mécanisme casse-trame associé à la na  vette.  



  Le dessin annexé représente, à titre  d'exemple, une forme d'exécution du métier  faisant l'objet de l'invention, ainsi que des  vues partielles d'une variante.  



  La fig. 1 est une vue de face de ce métier  à tisser, avec coupe verticale partielle;  La fig. 2 montre un détail d'une variante;  La     fig.    3 montre une     coupe        verticale    sui  vant la ligne 3-3 de la     fig.    -6;  Les     fig.    4 et 5 sont des coupes suivant  les lignes     4-4    et 5-5 respectivement de la       fig.    6;  La     fig.    6 est     une    vue en     plan    schématique  du métier;

    La     fig.    7 est une coupe     verticale    à plus  grande échelle du dispositif du     maintien    des  navettes de la     fig.    1;  La     fig.    8 est     une    vue en bout de la na  vette représentée dans la     fig.    7;  La     fig.    9 représente, -à grande échelle,     une     partie du     mécanisme    de     commande    de la va  riante de la     fig.    2;  La     fig.    10 est une vue en plan partielle  du mécanisme suivant la     fig.    9;

    La     fig.    11 montre, vu en bout, un     détail     de la     fig.    9;  La     fig.    12 montre, à plus grande échelle,  un détail de la     fig.    7;      La fig. 13 est une vue en plan du dispo  sitif représenté par la fig. 7 et montre une       partie    du     mécanisme    d'arrêt, en     coupe    sui  vant la ligne 13-13 de la fig. 7;  La fig. 14 est une vue de face de l'extré  mité droite de la navette représentée dans la  fig. 13;  La fig. 15 montre, à plus grande échelle,  une partie du mécanisme de commande re  présenté dans la fig. 6;

    La fig. 16 représente, schématiquement,  les connexions électriques du     mécanisme    d'ar  rêt et de commande.  



  Comme on le voit en fig. 1, des ensouples  1 sont montées près de la partie supérieure  du métier pour fournir des chaînes 2 pas  sant vers le haut sur des rouleaux 3 et re  descendant à un peigne     d'espacement    4 et à  des baguettes d'envergeure 5. Les chaînes 2  descendent ensuite en regard du niveau de  division 6 et des navettes 7 et arrivent au  point de formation du tissu, ce     point    étant  situé près du bord supérieur d'un anneau 8.  En quittant cet anneau, le tissu 9 descend à  des rouleaux 10 autour desquels il passe à  plat ou doublé et s'enroule sur un     ensou-          pleau    11.  



       Les    organes servant à diviser les chaînes  pour     constituer    la foule sont disposés en vue  du tissage taffetas.  



  A l'extérieur du cylindre constitué par  les chaînes 2 se trouve un anneau 12 qui  porte, placés en regard des navettes alter  nantes, des roues ou galets diviseurs     montés     fous 13. A l'intérieur du cylindre constitué  par les chaînes est monté un anneau rotatif  14 portant, placés en regard des navettes res  tantes, des roues ou     galets        diviseurs    montés  fous 15.  



  A un ou plusieurs points de la périphérie  du métier, un galet externe 13 prend appui  à travers les chaînes contre un galet monté  fou 16 porté par l'anneau 14. Par conséquent,  quand l'anneau     externe    12     est    entraîné au  tour du     métier    (par un dispositif     qu'on    dé  crira plus loin), le contact     périphérique    des  galets 13 et 16 a pour effet     d'entraîner    l'an  neau interne 14 autour du     métier    à la même    vitesse. Les     chaînes    passent     alternativement     à travers les trous des lames 17 d'un peigne  annulaire s'étendant autour du métier, et  entre ces lames.

    



  Les galets diviseurs 13, 15 déplacent les  chaînes au-dessus des lames 17, en obligeant  ainsi les chaînes qui ne passent pas par les  trous à venir soit à l'intérieur, soit à l'exté  rieur, d'une des     navettes    7, alors que les  chaînes passant par les trous des lames ne  participent pas au     déplacement    et restent, par  suite, sur le côté opposé de     cette        navette.     



  Dans le mécanisme de maintien des na  vettes représenté dans les     fig.    1, 7 et 8, les  navettes sont maintenues à l'intérieur des  foules     constituées    comme décrit par des roues  à ailettes 18 montées sur des arbres 19 pa  rallèles à des tangentes du     cercle    des chaînes.,       ces    roues traversant la nappe de chaîne qui  se     trouve    à     l'extérieur    des     navettes    pour ve  nir au     contact    de galets à rebords 20 tour  nant autour d'axes horizontaux dans les na  vettes.  



  Les arbres 19 des roues à     ailettes    tour  nent dans des paliers 21, 22 montés sur des  colonnes 23 portées par un anneau 24 qui  est supporté par des galets 25 et     guidé    par  des galets 26 pour     tourner    autour de l'axe du       métier.     



  A l'intérieur du cercle des chaînes, les  navettes sont supportées par des galets 27  montés sur des axes légèrement inclinés par  rapport à la verticale dans le corps de la na  vette et prenant appui contre un     chemin    cir  culaire 28     garni    de     caoutchouc.     



  Dans les colonnes 23 sont montés des ar  bres     verticaux    29 reliés par des engrenages  aux arbres 19 des roues à     ailettes    et action  nés (par des moyens qui seront décrits plus  loin avec plus de détail) par des pignons 30  engrenant avec un     engrenage    à     denture    in  terne 31     (fig.    3) fixé à un anneau fige 32  supporté par les montants 34 du métier.  



  L'anneau 24 porte en 35 un engrenage à       denture        externe        actionné,    à. l'aide d'un pi  gnon 36 monté sur un arbre 37, par une  poulie motrice 38     (fig.    16). Lorsque l'anneau  24 tourne, il     entraîne    les     navettes    dans son      mouvement, en raison du fait que les roues  à ailettes 18 portées par les arbres 19 montés  sur l'anneau 24 sont en prise avec les galets  à rebords 20 desdites navettes. En même  temps, les pignons 30 sont mis en rotation  pour faire     tourner    les roues à ailettes, ce qui  permet aux chaînes situées à l'extérieur des       navettes    de passer à travers les fentes des  roues.

    



  Dans la variante du dispositif de main  tien des navettes, représentée dans les fig. 2,  9 et 10, les arbres 19 des roues à ailettes sont  montés dans des supports 39 fixés à l'anneau  2 4 qui est situé sensiblement au même niveau  que l'anneau fixe 32. Les arbres 19 sont reliés  par des engrenages hélicoïdaux 40, 41 à des  arbres radiaux 42 portant des pignons 43 qui  engrènent avec une denture 44 taillée sur  la face de dessous de     l'anneau    32, de sorte  que, pendant la rotation de     l'anneau    24, les  roues à ailettes sont mises en rotation autour  de leurs axes propres.

   L'anneau de division  12 est supporté à l'aide de colonnes 33 par  l'anneau 24, de sorte que les galets     diviseurs     13, 15 tournent à la même vitesse que les       navettes.     



  Quand un défaut de tissage se produit,  il est nécessaire d'arrêter rapidement le mé  tier. Ainsi, si les chaînes viennent à se coin  cer ou à casser, il ne faut     pas    que les navettes  aient la possibilité de se créer un     chemin    à  travers les chaînes coincées ou cassées. De  même, si une trame casse, il faut que le tis  sage cesse très rapidement si l'on veut éviter  l'exécution d'un tissu défectueux.

   Pour dé  tecter le coincement ou la rupture des chaî  nes, des sonde-chaîne 45 (fig. 7), montés  pour coulisser à l'avant de chaque     navette    7  et supportés par des pivots 46,     poussent    des  tiges 47 vers l'arrière de la     navette    et les  font passer à travers les     chaînes    qui se trou  vent à l'extérieur de la     navette    de façon  qu'elles repoussent une lame de contact 48       (fig.    13).     Cette    lame pivote en 49 et est re  liée par une genouillère 50 à une seconde  lame de contact 51.

   Le mouvement de la lame  de contact 48 vers     l'arrière    coupe le contact         entre    les lames 48 et 51 et provoque l'arrêt  du tissage,     comme    il sera décrit plus loin.  



  Si la     trame,    52 provenant d'une     bobine    53  casse, elle     permet    à     l'extrémité    droite d'un  levier 54 de tomber, l'extrémité gauche 55  de ce levier se dégageant alors d'un levier  56 pivotant en 57. Un ressort 58 sollicite  alors le     levier    56 dans le sens lévogyre. Un  levier 59, qui pivote aussi en 57 et est relié  au     levier    56 par un ressort 60, est également  actionné dans le sens     lévogyre    de telle sorte  que son extrémité passe à travers les chaînes  situées à     l'extérieur    de la navette.

   Le mouve  ment     relatif    entre la     navette    et les chaînes  fait que ces chaînes     continuent    à entraîner le  levier 59 dans le sens lévogyre, de telle     sorte     que ce levier exerce une poussée sur une  saillie 61 de la tige 47. Comme dans le cas  d'un défaut de chaîne, le     contact        entre    les  lames 48, 51 se trouve coupé.  



  Après qu'on a remédié au défaut, les res  sorts 58, 60     permettent    aux leviers 56, 59  de revenir à leur position     initiale,    où ils sont  retenus par l'extrémité 55 du levier 54. Le  montage à genouillère des lames d'interrup  teur. 48, 51 permet à la lame 48 de rester  dans la position à laquelle elle a été amenée,  ce qui indique la position du défaut. Ce mon  tage permet     aussi    à l'ouvrière     d'effectuer    la  remise en     position    du contact d'une seule  main. Une     rupture    assez rapide des surfaces  de contact est aussi assurée par le mécanisme  à     genouillère.     



  Les lames de contact 48, 51 sont montées  en série,     comme    représenté en     fig.    16, dans  un circuit se     terminant    à des     bagues        collec-          trices    62. Ces     bagues    permettent au contact  d'être maintenu pendant la rotation des na  vettes pour établir un circuit passant par     un     électro-aimant 63     servant    à actionner un     frein     et par un électro-aimant 64 servant à action  ner un embrayage, ces deux électro-aimants  étant montés en     série,    comme montré en       fig.    16.

   Lorsque le circuit se trouve coupé  par suite de la séparation des lames de l'une  quelconque des paires de lames 48, 51, un  ressort 65,     maintenu    normalement par l'élec  tro-aimant 63, est mis à même de serrer un      ruban de frein 66 sur la     périphérie        externe     de l'anneau 24, ce qui arrête les navettes et  provoque l'arrêt du mouvement de rotation  des pignons 30. De même, un ressort 67, nor  malement maintenu par     l'électro-aimant    64,  dégage la poulie motrice 38 d'un organe  d'embrayage 68.

   Le ruban de frein 66 a donc  pour rôle non pas d'arrêter le moteur de com  mande ou autre mécanisme utilisé pour en  traîner la poulie 38, mais seulement d'arrêter  la rotation, autour de l'axe du métier, de  l'anneau 24 et du mécanisme de commande  des navettes et des roues à ailettes portés  par cet anneau.  



  Pour desserrer le ruban de frein 66 et  accoupler de nouveau la poulie 38 avec l'or  gane d'embrayage 68, on     man#uvre    une poi  gnée 69 qui pivote en 70 et qui, lorsqu'elle  est déplacée vers la gauche, en regardant la  fig. 15, rencontre une goupille 71 portée par  un levier 72 qui pivote en 73 et est relié  par son autre extrémité 74 à l'une des extré  mités du ruban de frein 66, dont l'autre  extrémité est fixée en 75.  



  Sur un prolongement du levier 72 pivote,  en 76,     l'armature    7 7 de l'électro-aimant 63.  Par suite, la     poignée    69 desserre le ruban  de frein 66 et remet l'électro-aimant 63 en  service pour retenir le ressort 65 de serrage  du frein.  



  La poignée 69 est aussi reliée par une  biellette 78 à un bras 79 fixé à un arbre 80.  Approximativement au niveau de la poulie  motrice 38, l'arbre 80 porte rigidement un  levier 81 (fig. 16), portant lui-même l'arma  ture 82 de l'électro-aimant 64. Par suite,  lorsque la poignée 69 est déplacée vers la  gauche pour faire entrer l'électro-aimant 63  en action, elle amène aussi l'armature 82 au  contact de l'électro-aimant 64. On fait alors  mouvoir la poignée 69 vers la droite, cette  poignée entraînant dans son mouvement       l'électro-aimant    64 et actionnant le levier 83  auquel est relié l'électro-aimant 64, ce qui       surmonte    la traction du ressort 67 et accou  ple de nouveau la poulie motrice 38.

   La poi  gnée 69 est maintenue dans sa position de    droite par une entaille 84 ménagée dans un  support fixé à l'anneau 32.  



  A l'aide du mécanisme ci-dessus qui ac  tionne le frein 66 et l'embrayage 38, 68, la  rotation de l'anneau 24 portant les     navettes     et le débrayage de la force     motrice    d'entraî  nement sont effectués très rapidement lors  d'une rupture ou d'un manque tant d'une  chaîne que de la trame.

       Toutefois,    comme il  faut, pour empêcher tout     dommage,    que les  navettes soient amenées au repos avant  d'avoir parcouru plus qu'une     très        courte    dis  tance autour du cercle de tissage, surtout  dans le cas de chaînes coincées ou     cassées    à  travers lesquelles les     navettes    pourraient au  trement se créer un chemin, la difficulté d'ar  rêter ainsi le tissage augmente avec la vi  tesse     périphérique    du tissage. Dans les mé  tiers de grand diamètre et/ou dont les na  vettes tournent à des vitesses élevées, la- tâche  imposée au mécanisme de débrayage devient  très lourde.

   Ainsi,     non    seulement la force  vive de l'anneau 24 portant les navettes au  tour de l'axe du métier entre en     jen,    mais le  facteur important de la vitesse de rotation  élevée des roues à ailettes 18, de leurs arbres  19 et des engrenages associés     intervient    éga  lement. Dans le métier représenté, grâce aux  dispositifs représentés dans les     fig.    7, 9, 10,  11 et 12, le mécanisme d'arrêt n'a plus à sur  monter brusquement la force vive de ces  pièces tournant rapidement.  



       Ainsi,        comme    représenté dans les     fig.    7  et 12, l'arbre 29 est relié à un arbre court  85, auquel le pignon de     commande    30 est  fixé, à l'aide d'un     ressort    hélicoïdal 86 en  tourant et serrant étroitement les     extrémités     des arbres se terminant très près     l'un    de l'au  tre. Lorsque le pignon 30 est entraîné, l'ar  bre 85 tend à resserrer le     ressort    86 plus for  tement autour de     lui-même    et la résistance  offerte à la rotation de l'arbre 29 tend aussi  à resserrer ce ressort sur l'arbre 29.

   Ainsi,  une force d'entraînement élevée est communi  quée à l'arbre 29 et, par     suite,    à l'arbre 19  des roues à ailettes. Toutefois, lorsque la  rotation du     pignon    30 cesse par     suite    de l'ar  rêt de l'anneau 24, le mouvement de     rotation         de l'arbre 29, continuant sous     l'influence    de  la force vive du mécanisme à roues à ailettes  tend à desserrer le ressort 86 et à permettre  à l'arbre 29 et aux roues à ailettes de con  tinuer leur mouvement. En d'autres termes,  le ressort 86 constitue un accouplement à  glissement n'effectuant     l'entraînement    que  dans un seul sens.  



  Une disposition analogue est prévue dans  la variante du mécanisme de commande des  roues à ailettes que représentent les fig. 9 à  11. Un rochet à denture interne 87 faisant  partie d'une roue libre est fixé au pignon  hélicoïdal 41 et coopère avec des cliquets 88  logés dans une fente 89 de l'arbre 42 et solli  cités l'un à l'écart de l'autre par un ressort  90. Lorsque le freinage de l'anneau 24 pro  voque l'arrêt du pignon 48, le rochet 87 peut  continuer à tourner par rapport à l'arbre 42  en permettant au mouvement de rotation des  roues à ailettes de continuer sous l'influence  de la force vive.  



  A l'aide des dispositifs qui viennent d'être  décrits, on peut obtenir des vitesses de tis  sage périphériques beaucoup plus grandes en  raison du fait que le mécanisme de débrayage  n'a plus pour rôle que d'arrêter sensiblement  celles des pièces du mécanisme qui     tournent     autour de l'axe du métier, et non celles dont  la force vive s'ajoute à une telle rotation.  



  Comme il ressort de la fig. 8, une plaque  91, située en un point intermédiaire de la  hauteur de la navette, empêche les chaînes  situées à l'extérieur de cette     navette    d'être  déplacées vers les galets à rebords supérieurs  20 par la rotation des roues à ailettes 18.  Pour empêcher que ces chaînes soient dépla  cées vers les galets à rebords inférieurs pen  dant la rotation de sens inverse des roues à       ailettes,    qui est susceptible de se produire  au cours des     man#uvres    de réglage du mé  tier, on a prévu une pièce de garde 92 sur  le corps de la navette.  



  Les rouleaux 10 sont actionnés à l'aide  d'un engrenage à vis sans fin 93 et d'un arbre  94 reliés par des engrenages 95 à un pignon  96 engrenant avec la     denture    35 de l'anneau  22 supportant les navettes, comme représenté    dans les fig. 4 et 5. Les engrenages 95 per  mettent de régler la vitesse d'enroulement en  conformité avec la densité de duitage désirée  du tissu.  



  Pendant la marche du métier, l'anneau  24 tourne dans le sens lévogyre et entraîne  les navettes 7 dans le même sens en raison  du fait que les paires de roues à ailettes 18  reposent contre les côtés des rebords 97 des  galets 20 (fig. 10) situés le plus en arrière.  Lorsque l'anneau 24 a été amené au repos  par le mécanisme d'arrêt, les navettes 7 ten  dent à     continuer    leur rotation.  



  Des coussinets 9.8 sont     disposés    dans les  galets 20     entre    les rebords métalliques 97,  ces coussinets' étant faits d'une     matière     fibreuse     ferme,    par exemple de morceaux de  tissu imprégnés de     résine    et     bloqués.    à     une     épaisseur convenable .de façon à limiter la  rotation des     navettes    sous     l'influence    de la  force vive et     aà    empêcher le risque de     d6té-          rioration    -de la face arrière et du bord     d'une     roue à ailettes 

  quelconque.     On        -évite    ainsi la  production de bords vifs     susceptibles.    de ré  sulter de l'usure des roues à     ailettes    ou des  galets à rebords et le risque de dommage qui  en résulterait pour les chaînes.  



  Pour assurer une tension sensiblement  constante de la trame et, plus spécialement,  éviter que la trame se relâche au     point    de  provoquer une commande. inutile du     sonde-          trame    54, un dispositif de     tension    de trame  99 a été disposé entre la bobine 53 et le  sonde-trame 54     (fig.    7, 1,3 et 14).  



  En outre, pour éviter que la     rotation    de  la bobine rotative 5,3     continue    quand la na  vette s'arrête, un tampon de frein 100 est  monté sur un levier pendulaire 101 pivotant  près du sommet de la navette et     portant    à  son extrémité inférieure un poids 102. Lors  que la navette     s'arrête,    le levier 101 ainsi  chargé d'un poids est sollicité vers l'avant de  façon à amener le tampon de frein 100 en  contact avec le rebord de la     bobine    pour frei  ner celle-ci.

   Une force de freinage considé  rable, qui augmente     automatiquement    avec la  vitesse de rotation du métier, est ainsi appli  quée pour arrêter la rotation de la     bobine    et      empêcher le déroulement de la trame et l'en  chevêtrement qui pourrait en résulter de cette  trame sur la navette.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Métier à tisser circulaire, dans lequel un mouvement circulaire relatif autour de l'axe du métier peut être obtenu entre les navettes et les chaînes à l'aide de roues à ailettes ro tatives qui pénètrent dans une des nappes de chaîne de chaque foule et entrent en prise avec une navette pour effectuer la mise en position de cette navette dans la foule, ce métier étant caractérisé par le fait qu'il com prend un mécanisme à engrenages agissant de façon à faire tourner les roues à ailettes pour permettre aux chaînes de la nappe tra versée de passer à travers les fentes séparant les ailettes, ce mécanisme fonctionnant sous l'influence du mouvement circulaire relatif entre les navettes et les chaînes,
    et un dispo sitif intercalé entre les roues à ailettes et ledit mécanisme pour permettre aux roues à ailettes de continuer à tourner lorsque le mouvement circulaire relatif entre les na vettes et les chaînes est arrêté. SOUS-REVENDICATIONS 1 Métier à tisser suivant la revendication, caractérisé en ce que le dispositif intercalé entre les roues à ailettes et le mécanisme à engrenages comprend un ressort héli coïdal disposé près du mécanisme de com mande des roues à ailettes et embrassant les extrémités adjacentes de deux arbres dans le prolongement l'un de l'autre qui sont reliés respectivement audit mécanisme et aux roues à ailettes.
    2 Métier à tisser suivant la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un frein à l'aide duquel le mouvement circulaire relatif entre les navettes et les chaînes est arrêté, un embrayage destiné à supprimer la liai son de commande entre le métier et ses moyens d'entraînement, et des moyens pour rendre nécessaire le desserrage du frein avant de pouvoir réembrayer l'em brayage.
    3 Métier à tisser suivant la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le frein et l'embrayage sont maintenus respectivement desserrés et em brayés à l'aide d'électro-aimants, des moyens étant prévus, grâce auxquels les deux électro-aimants sont ramenés à leur position de travail en même temps que le frein est desserré, des moyens de réenga gement ne pouvant fonctionner qu'après le rappel de l'électro-aimant de commande de l'embrayage.
    4 Métier à tisser suivant la revendication et les sous-revendications 1 à 3, caracté- risé en ce que les roues à ailettes de main - tien .des navettes sont portées par un an neau rotatif situé sensiblement au même niveau qu'un engrenage auquel ces roues sont reliées en vue de la rotation de ces dernières autour de leurs axes propres pendant la rotation de l'anneau de sup port autour de l'axe du <RTI
    ID="0007.0026"> métier. 5 Métier à tisser suivant la revendication et les sous-revendications 1 à 4, caractérisé en ce que dans les navettes sont montés des galets à rebords avec les rebords arrière desquels les roues à ailettes en trent en contact et qui sont munis de coussinets en matière non métallique ferme destinés à entrer en contact avec les rebords arrière des roues à <RTI
    ID="0007.0040"> ailettes lorsque les navettes continuent à tourner sous l'influence de leur force vive. 6 Métier à tisser suivant la revendication et les sous-revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le mécanisme d'arrêt du métier est actionné par des interrupteurs destinés à être actionnés par des organes tâteurs montés dans les navettes, chaque interrup teur comprenant deux contacts reliés par un mécanisme à genouillère qui est des tiné à maintenir l'interrupteur, soit dans une position de fermeture dans laquelle il est prêt à actionner le mécanisme,
    soit @dans\une position d'ouverture et d'indi cation à laquelle il a été amené par le fonctionnement d'un des tâteurs. 7 Métier à tisser suivant la revendication et les sous-revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la trame est déroulée d'une bo bine rotative à laquelle est associé un frein d'inertie destiné à fonctionner pour arrêter la rotation de la bobine lorsque la navette cesse de tourner autour de l'axe du métier. 8 Métier à tisser suivant la revendication et les sous-revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le frein d'inertie est établi sous forme d'un levier pendulaire chargé d'un poids et portant un tampon de frein des tiné à entrer en contact de freinage avec la bobine lorsque la navette cesse de tourner.
    9 Métier à tisser suivant la revendication et les sous-revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'un sonde-trame est prévu dans chaque navette, un dispositif de tension étant intercalé entre ce sonde-trame et la bobine de trame, ce dispositif .de tension servant à maintenir la trame sous une tension sensiblement constante et -à empê cher un fonctionnement inutile du sonde- trame. 10 Métier à tisser suivant la revendication et les sous-revendications 1 à 7 et 9,
    carac térisé par une pièce de garde empêchant qu'un mouvement en arrière des roues à ailettes provoque l'amenée .des chaînes de la nappe de chaines traversée par les roues à ailettes au contact des galets à rebords dans lesquels sont engagées les roues à ailettes dans la navette.
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Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US4492170A (en) * 1982-07-20 1985-01-08 Am Fab, Inc. Locking mechanism for vertically adjustable table

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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