CH171086A - Machine automatique pour la pose de rivets composés d'un élément mâle et d'un élément femelle. - Google Patents

Machine automatique pour la pose de rivets composés d'un élément mâle et d'un élément femelle.

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CH171086A
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Daude Jean Gobin Dit
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Daude Jean Gobin Dit
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  Machine automatique pour la pose de rivets composés d'un élément mâle  et d'un élément femelle.    L'invention est relative à une machine  automatique pour la pose de rivets composés  d'un élément mâle et d'un élément femelle.  



  Pour réaliser un assemblage solide au  moyen de rivets de ce genre, il faut satisfaire  aux conditions suivantes:  <B>10</B> La tige du rivet doit remplir, aussi  complètement que possible, le trou percé pour  son passage à.     travers    l'ouvrage;  20 L'ouvrage, interposé entre les deux  têtes du rivet, doit rester enserré, une fois la  rivure faite.  



  Or, les machines actuelles sont agencée  de manière à percer dans l'ouvrage un trou  d'une dimension nettement supérieure à celle  de la partie tubulaire de l'élément femelle,  afin d'éviter que ce dernier ne se déforme  contre l'ouvrage, au lieu de pénétrer dans  le trou dudit ouvrage, en cas de     désaxage    en  tre le trou de l'ouvrage et l'élément     femelle.     Ces machines ne remplissent donc pas la pre  mière condition     susindiquée.       D'autre part, avec les machines actuelles;

    il est nécessaire d'employer des rivets dans  lesquels     le    diamètre interne- de la défonce de  l'élément femelle est notablement plus grand  que le diamètre externe de     l'extrémité    de  l'élément mâle, afin de     permettre    à coup sûr       "l'embecquetage"    de l'élément mâle dans  l'élément femelle (opération qui est surtout  difficile lorsque le type de rivet employé  comprend un élément tubulaire mâle défoncé,  c'est-à-dire ouvert à son extrémité destinée à  être sertie et par conséquent impropre au     guï-          -dage    de     l'élément    femelle).  



  Or, la valeur exagérée de     .ce    >,jeu     d'embec-          quetage"    entre l'élément mâle et l'élément  femelle ne permet pas de remplir convenable  ment la deuxième condition générale énoncée  plus haut.  



  En effet, si l'augmentation de section-de  l'extrémité de l'élément mâle, déformée par  l'opération de rivure,     n'excède    pas le Jeu       d'embecquetage,    l'assemblage ne présentera      aucune solidité. Autrement dit, la     rivure    sera  d'autant     plus    solide que de :diamètre externe  :de l'extrémité intérieure de l'élément mâle  sera plus voisin du diamètre interne de     la,     partie tubulaire de .l'élément femelle.  



  La     présente    invention a pour but de re  médier à     ces    inconvénients. Dans ce but,     ,la     machine suivant     l'invention    est caractérisée  en ce qu'elle comporte un     marteau    de rivure  coopérant avec l'élément mâle, une matrice  de     rivure    coopérant avec l'élément femelle,     un     organe de poussée destiné à faire pénétrer  l'élément mâle dans le trou -de .l'ouvrage, jus  qu'à     ce    que l'extrémité intérieure dudit élé  ment mâle fasse saillie par rapport à la sur  face de l'ouvrage et des organes pour syn  chroniser les mouvements :

  dudit     marteau,    de  ladite matrice et :dudit organe -de poussée, de  façon que ladite matrice produise     l'em-          becquetage    de l'élément femelle sur .l'extré  mité intérieure de l'élément mâle, alors que  ce dernier occupe la position extrême que lui  a donnée l'organe de poussée.  



  De cette façon, au lieu -de faire pénétrer  dans le trou de l'ouvrage la partie tubulaire  de l'élément femelle et de risquer -de -déformer  celle-ci au moindre     désaxage    entre cet élé  ment et le trou de l'ouvrage, on fait     pénétrer     l'élément mâle par l'autre extrémité du trou,  -de préférence jusqu'à -ce     que        l'embase    de .cet  élément vienne en contact avec la     surface    cor  respondante de l'ouvrage, et c'est l'extrémité  en saillie -de la partie tubulaire -de l'élément  mâle qui sert au guidage de la partie tubu  laire femelle par rapport au trou de l'ou  vrage,     une    fois     l'embecquetage    fait.

   On peut  ainsi provoquer la rivure sans risque -de dé  formation accidentelle, tout en perçant dans  l'ouvrage un trou dont la section n'excède pas  la .dimension nécessaire à la pénétration -de  la     partie    tubulaire de l'élément femelle dans  le trou de l'ouvrage. De     plus,        l'embeequetage     est facilité par le fait qu'il s'effectue en  dehors du trou de l'ouvrage.

   Néanmoins,     l'em-          becquetageest    plus :difficile à réaliser lorsque  les parois :de l'élément mâle présentent en  bout, autour :de la     défonce,    une tranche nette  ment     perpendiculaire    à l'axe.

       Cette    tranche    constitue, en effet, une     surface    plane annu  laire contre laquelle l'extrémité défoncée -de  l'élément femelle risque de buter, lorsque l'on       tente        fembecquetage,    au moindre     désaxage     entre les deux éléments, si le jeu     d'embecque-          tage    est réduit à une faible valeur, comme la  solidité d'assemblage l'exige,  Pour éviter ce risque, sans augmenter le  jeu     d'embecquetage,    la machine suivant l'in  vention peut comporter un mandrin spécial,  associé à l'organe de poussée, et destiné à  s'engager dans l'élément mâle,

   ledit mandrin  présentant à son extrémité inférieure un ren  flement, de préférence     élastiquement    com  pressible dans -le sens diamétral, destiné à  masquer le ressaut, formé par la tranche     @du-          :dit    élément mâle autour -de la tige du man  drin, enfilée sans jeu sensible dans la défonce,  ainsi qu'à guider l'élément femelle pendant       l'embecquetage.     



  En plus -de son rôle d'organe -de centrage  mutuel :des deux éléments -de rivet, le     mandrin     peut remplir en outre le rôle d'un     organe    d'a  limentation,     ce    qui entraîne une simplifica  tion importante des appareils d'alimentation  de la machine, ainsi qu'il apparaîtra ci  après.  



  Aux - dessin annexés, donnés uniquement  à titre d'exemple:  Les     fig.    1. à 8 représentent, en coupe sui  vant leur axe, avant pressage et après pres  sage, différents types de rivets, susceptibles  :d'être employés avec la machine selon l'inven  tion (pour plus de simplicité :dans ces figures;  ces     rïvets    ont été supposés présenter des sec  tions     circulaires);     La     fig.    9     représente,    en élévation, une  machine suivant l'invention;  La     fig.    10 est une vue     partielle    à plus  grande échelle montrant la table mobile, son  mécanisme de commande, ainsi que les or  ganes adjacents;

    La     fig.        1.1    est une coupe suivant la ligne       11.-.l1    de la     fig.    10;  La.     fig.    12 représente, en élévation, avec  arrachement partiel, le marteau, le dispositif  de poussée -de     l'élément    mâle et les     organes              connexes,    pour la pose du rivet représenté  aux     fig.    1 et 2;  Les     fig.    1.3 à 18 représentent, en coupe  verticale, les différents stades de la pose de  ce rivet;

    La     fig.    19 représente une     variante    de  machine, utilisable notamment dans le cas du  rivet des     fig.    5 et 6;  Les     fig.    20, 21 et 22 représentent diffé  rents stades de la pose de     ce    rivet.  



  La machine suivant l'invention est desti  née à la pose de rivets tubulaires quelconques  en deux     pièces.    A titre d'exemple, on en a  représenté quelques types aux     fig.    1 à 8.  



  Dans l'exemple des     fig.    1 et 2, l'élément  mâle A est ouvert à ses deux extrémités 1 et  2 et ses parois, autour de .la défonce 2a, pré  sentent en bout une tranche annulaire per  pendiculaire à l'axe de l'élément; d'autre  part, l'élément femelle B     comporte    une       calotte    pleine 3.  



  Dans l'exemple des     fig.    3 et 4, l'élément  mâle A est ouvert à ses .deux extrémités 1 et  2, mais ses parois autour de la défonce     2a,    de  moindre diamètre que dans le rivet précé  dent, sont fuyantes; d'autre part, la calotte 3  de l'élément femelle B est percée en son cen  tre en 4.  



  Dans l'exemple des     fig.    5 et 6, l'élément  mâle A est fermé en 2 à son extrémité destinée  à être rivée et son embase est munie d'une  calotte 5; l'élément femelle B est également  calotté en 8.  



  Enfin, le rivet .des     fig.    7 et 8 est composé  d'un élément mâle A non calotté, mais fermé  en 2, et d'un élément femelle B calotté en 3.  



  Bien     entendu,    l'élément femelle B pour  rait encore ne pas être calotté et se réduire  alors à sa partie tubulaire; il présenterait,  dans     ce    cas, l'aspect d'un simple     oeillet.     



  La machine représentée aux     fig.    9 à 18  est supposée destinée à la pose .du rivet re  présenté aux     fig.    1 et 2. Elle se compose  d'un bâti formé d'une table horizontale 7       (fig.    9, 10, 11), maintenue     @à    hauteur conve  nable par un socle fixe 8, et de plusieurs mon  tants 9, entretoisés à la partie supérieure par  des longerons 10. Dans le plan de la table    fixe 7 est montée une table mobile 11, pou  vant coulisser suivant une direction horizon  tale parallèle au plan longitudinal médian -de  la machine; cette table mobile 11 passe     sous     un     pontet        porte-ouvrage    fixe 146.

   La table  11     porte    une enclume     bombée    12, percée d'un  trou 13 d'axe vertical, pour le passage d'un  emporte-pièce au moment .du perçage.  



  Au-dessus de la table 11,     estdisposé    ver  ticalement un marteau     .creux    14 .décrit plus  loin et qui constitue un -des outils de rivure.  Ce marteau 14, servant de guide, suivant son  axe, à un dispositif d'alimentation et -de pous  sée, qui coopère avec un     distributeur    15 des  parties mâles A des rivets, est guidé lui-même  dans .des glissières 16 portées par les lon  gerons 10;     il    est     susceptible    -de recevoir un  mouvement     alternatif    vertical, sous l'action  d'un levier sensiblement horizontal 17 pivo  tant sur un axe 18 fixé sur les longerons 10.

    Un galet 19, porté par un bras 20 pivotant  sur le bâti en 21, peut être appuyé sur le le  vier 17, en agissant sur une manette 22 ter  minant le bras 20, une butée 23 limitant au  repos le relèvement de     ce    bras 20 sous l'ac  tion d'un ressort 24.    Au-dessous du marteau 14 se trouve     un          dispositif    d'emporte-pièce, porté par un     bras-          support    25, solidaire de la table mobile 11, de  façon que l'axe -de     l'emporte-pièce    coïncide  avec l'axe du trou 13. Ce dispositif     d'em-          porte-pièce    peut -être constitué de la manière  suivante     (fig.    10 et 11).

   Lorsque la table mo  bile 11 est dans sa position de perçage, dans  l'axe du     marteau    14 est présenté     l'emporte-          pièce    26, guidé dans un manchon vertical 27  coulissant verticalement dans le support 25,  fixé à la table mobile 11.     L'emporte-pièce     2,6 repose sur -le fond du manchon 27, vissé  dans une plaquette 28 fixée à une tige 29,  susceptible de se déplacer verticalement à  travers le support 25. L'extrémité supérieure  de la tige 29 porte deux galets 30, 31, -dispo  sés de part et d'autre d'une     pièce    32 formant  rampe et solidaire du marteau 14.

   Le gui  dage vertical de la -plaquette 28 est complété  par un doigt     33.              Dans    l'axe du marteau 14,     au-dessous    de  la table 11     est    monté,     coulissant    v     erticale-          ment    dans le bâti, un     porte-matrice    infé  rieur mobile 34, dont la     matrice    35, réglable  en hauteur par rapport au     porte-matrice    34,  coopère, au moment voulu, comme outil de  rivure, avec un dispositif transporteur 36 des  parties femelles B des rivets,

   alimenté     lui-          même    par un dispositif d'alimentation 37. Un  levier 38     (fig.    9), oscillant en 39 sur le bâti,  commande le     porte-matrice    34 par une jumelle  40 et est relié à son autre extrémité par un  axe 41 à une tige -de longueur réglable 42, ar  ticulée en 43 sur un coulisseau creux 44,  guidé par une tige intérieure coulissante 45,  vissée dans la table mobile 11. Cette tige 45,  contenue dans le plan longitudinal médian de  la machine, est de plus parallèle à la direc  tion de translation de la table mobile 11. Un  ergot 46, figé au coulisseau 44, traverse un  trou allongé 47 de la tige 45. Un ressort     44a    .

         (fig.    10) est interposé entre le fond     du    cou  lisseau 44 et un épaulement de la tige 45.  



  Sur le levier supérieur 17, est figé, en 48       (fig.    9), un levier 49 à charnière 50, sur le  quel s'articule en 51 une     tige    -de longueur ré  glable 52 également articulée en 43 sur le  coulisseau 44. Un ressort 75, figé en 76 sur  le levier 17 et en 77 sur la bielle 52,     tend    à  appliquer sur     ,l'extrémité    51 -de cette dernière  la face inférieure du levier 17. Le coulisseau  44 est articulé en 43 à une chape 53, solidaire  d'un collier d'excentrique 54 entourant un       excentrique    55, monté sur un     arbre    56 de la  machine.  



  On voit que la rotation -de l'arbre 56 et de  l'excentrique 55 produit un mouvement alter  natif du coulisseau 44, lequel entraîne d'abord  la tige 45 et la table mobile 11 vers la droite,  la table mobile 11 étant supposée occuper au  repos sa position de perçage, qui correspond à  son point mort gauche. En même temps, ce  déplacement     tend    à redresser les bielles 42 et  52 en écartant les points 41 et 51, ce qui pro  duit l'abaissement du marteau 14 et le - sou  lèvement du porte-matrice -34.     Pendant    ce  mouvement, le ressort 24 maintient le bras 20  soulevé.

      Dans la partie gauche évidée     (fig.    9 et  10) de la table mobile 11, est monté coulissant  à queue d'aronde     (fig.    9, 10, 11) le cadre mo  bile 57 d'une pince ouvrante inférieure 58  d'alimentation, décrite plus loin. Ce cadre<B>57,</B>  qui, dans la position de repos, bute à droite  coutre la partie pleine     lla    de la table mobile  11, porte une butée réglable 59,     susceptible     de venir rencontrer le socle     fige    8 au cours  des     déplacements    vers la droite de la table  mobile 11. Une tige 60, solidaire du cadre 57  de la pince     ouvrante    58, est terminée par une  tête 61 sur laquelle s'appuie un ressort 62.

    L'autre extrémité du ressort 62 s'appuie sur  une butée 63, portée par la table mobile 11  et     traversée    par la tige 60.  



  Les butées 59 et 63, la tige 60 et le res  sort 62 sont déportés     (fig.    9 et 10) en ar  rière du plan longitudinal médian -de la ma  chine et sont équilibrés par des organes     sjf-          métriques    par rapport à ce plan     (fig.    11).  



  Le cadre 57 de la pince     ouvrante    58 pré  sente, vers le bas     (fig.    10), un fond plein à  travers lequel est percé, suivant l'axe     X-X     de ladite     pince,    un trou     circulaire        57n    dont  le diamètre n'excède que très légèrement le  diamètre -de la matrice 35.  



  La position du cadre 57 -de la pince ou  vrante 58, au repos, est telle que la distance  entre.     l'axe    X -X de la     pince    ouvrante 58 et  l'axe de l'enclume 12 qui coïncide alors avec  l'axe     Y-Y    de la matrice 35     (fig.    10) est in  férieure à l'excentricité de l'excentrique 55.  



  De     préférence,    la machine qui vient d'être  décrite sommairement, est établie -de façon à  fonctionner automatiquement     grâce    à une       commande        quelconque    appropriée (moteur  électrique, par exemple). L'arbre de com  mande générale de la. machine est représenté  en 64 (fi-,. 9). L'arbre 64     entraîne    l'arbre pa  rallèle 56 par des pignons en prise 65 et 66.

    Sur l'arbre 56 est monté fou l'excentrique 55       susindiqué,    relié :à     cet    arbre par un dispositif  d'accouplement -à débrayage     automatique,     agencé de manière à permettre de limiter la  rotation de l'excentrique 55à un seul tour  correspondant à un seul mouvement de va  et-vient -de la table     mobile    11.      La     manoeuvre    du levier 17, qui peut être  effectuée en agissant, à. la main, sur la ma  nette 22, peut être obtenue automatiquement  par l'action d'une commande mécanique.

    Dans ce but, l'extrémité droite du levier 17       (fig.    9) est articulée sur un coulisseau<B>67,</B>  dans lequel coulisse une tige ou bielle 68, so  lidaire d'un collier d'excentrique 69 entourant  un excentrique 70, monté fou sur l'arbre 64.  Sur la tige 68 est fixée, par des écrous. 71  et 72, une équerre 73 portant des ergots 74  qui guident le     coulisseau    67 -dont la face in  férieure est susceptible de recevoir le con  tact de la     face    supérieure -de l'écrou 71.  L'excentrique 70 est relié à l'arbre 64 par  l'intermédiaire d'un dispositif d'accouple  ment .à débrayage automatique, limitant à un  seul tour la rotation de l'excentrique 70.  



  Le     fonctionnement    général de la machine  est le suivant:  La table 11 étant dans la position indi  quée à la     fig.    9, on effectue d'abord un Te  pérage de la position de l'ouvrage par rapport  à l'emporte-pièce 26, en faisant descendre ce  dernier, par     l'abaissement    à la main du 'aras  de commande 20, lequel produit la     descente     du marteau 14. Ainsi l'on rapproche de  l'ouvrage C, autant qu'il est     nécessaire    pour  le repérage, l'extrémité inférieure de     l'em-          port2-pièce    26.

   Une fois l'emplacement cor  rect de l'ouvrage C obtenu sur le pontet fixe       porte-ouv    rage 146, on immobilise cet ouvrage  à l'aide des organes presseurs 200, puis on  provoque l'embrayage de l'excentrique 70 de  perçage. L'écrou 71, venu en contact avec le  coulisseau 67, transmet à ce dernier la pous  sée reçue de l'excentrique 70 de perçage. Le  levier 17 bascule et     le,marteau    14 s'abaisse.  La pièce 32, par l'intermédiaire du galet in  férieur 30, abaisse la tige 29 et, par suite,  la plaquette 28 ainsi que l'emporte-pièce 26.

    mais ce dernier, rencontrant l'ouvrage C  peu après, s'immobilise jusqu'à ce qu'il re  çoive la pression de l'extrémité inférieure 80       (fig.    10) .du     marteau    14 qui l'oblige alors à  descendre davantage.     L'emporte-pièce    26  perce un trou 142 dans     ï'ouvrage    C en coopé  rant avec le trou 13,     avec    lequel il est     resté       concentrique grâce au     guidage    du manchon  27 par rapport auquel il s'est trouvé soulevé  à la rencontre de l'ouvrage C.

   Ensuite, pen  dant que l'excentrique 70     (fig.    9) poursuit  sa rotation limitée à un tour, le marteau     1.1     est relevé sous l'action du     ressort    de rappel  75,     fixé,    d'une part, au levier 17 en 76 et,  d'autre part, à la bielle 52 par     une    ferrure  77, comme     déjà    indiqué.  



  Si, pour une raison quelconque,     l'emporte-          pièce    26 se     trouve    -coincé dans le trou 142  de l'ouvrage C (bourrage), la     pièce    '32, dans  le mouvement de remontée -du     marteau    14,  soulève le galet supérieur 31 -de la     tige    29 et,  par conséquent, la plaquette 28 et     l'emporte-          pièce    26, ladite plaquette 28 restant suspen  due par la tige 29 à la pièce 32, intercalée  entre les galets 30 et 31.

   (Cette liaison par  suspension subsiste d'ailleurs pendant la  translation postérieure de la table mobile 11,  grâce à la, forme appropriée de la pièce 32  définie plus loin.)  Après rotation d'un     tour    de l'excentri  que 70, on fait tourner d'un tour l'excentri  que 55. Ce mouvement produit l'abaissement  du     marteau    14 et, -en même temps, le soulè  vement du     porte-matrice    inférieur 34 et de la  matrice 35. Simultanément, le     coulisseau    44       se    déplace vers la droite et, par l'intermé  diaire de l'ergot 46 et de la tige 45, entraîne  la table mobile 11 vers la droite, dans sa  course d'aller.

   Avant la fin de la course d'al  ler de     cette    table, le cadre 57 de la pince ou  vrante 58 est immobilisé, par la rencontre de  la butée 59 avec le socle 8, dans la position de  rivure qu'il atteint avant qu'au niveau de sa  partie inférieure parvienne la     partie    la plus  élevée -de la matrice 35 ou de toute pièce  accessoire que peut .comporter cette matrice,  ,du     htbe-guide    1.2.4 par exemple (l'axe     X-X,     fi-. 10, de la     pince        ouvrante    58     coïncide    alors  avec l'axe     Y-Y    du     marteau    14 et de la ma  trice 35).

   Le cadre 57 se     maintient    dans cette  position pendant le     temps    nécessaire à l'opé  ration de rivure, le ressort 62 et le ressort  symétrique     absorbant    le     surplus    de la course  de la. table mobile<B>Il.</B> Entre-temps, par     suite     du déplacement de la.

   table mobile 11, l'en-      Plume 12 s'est effacée sous, l'ouvrage C, grâce  à -la rainure 146a ménagée à cet effet dans le  pontet 146, tandis que le bras support 25,  solidaire de la table mobile 11, s'est déplacé  au-dessus -de l'     uvrage    C avec     !',emporte-          pièce    26, ce qui a permis au marteau 14 de  -descendre vers l'ouvrage C en ne rencontrant  ni le susdit bras 25, ni     l'emporte-pièce    26.  



  La forme précitée de la     pièce    32 est telle  qu'à     chaque    instant, au cours des transla  tions simultanées et perpendiculaires -de     la-          dite    pièce 32. et du     bras-support    25, le point  de suspension de la tige 29 sur cette pièce  32 occupe un niveau     invariable    au-dessus de  l'ouvrage C.     Il    s'ensuit que l'emporte-pièce 26  se déplace alors, au-dessus de l'ouvrage C, à  une distance constante de la surface supé  rieure de ce dernier.  



  Dans, son mouvement d'abaissement, le  dispositif d'alimentation et ide poussée, décrit  plus loin, fait pénétrer la partie mâle     .f1.    -du  rivet dans le trou 142 percé dans l'ouvrage C.  Simultanément, la matrice 35 s'est élevée,  après avoir reçu une partie femelle B     de-ri-          vet,    fournie par le dispositif d'alimentation  37 et le transporteur 36 (comme décrit ci  après) et a coopéré avec la pince ouvrante -58  pour venir présenter ledit élément femelle B  à l'extrémité inférieure du trou 142 de J'ou  vrage C, la rivure s'effectuant .de .la manière  décrite ci-après.  



  La rivure étant effectuée :et l'excentrique  55 poursuivant sa rotation limitée à un tour,  le marteau 14 et le     porte-matrice    34 s'écar  tent de l'ouvrage C, tandis que le coulisseau  44 se -déplace vers la gauche entraînant la  table 1-1.     Cette    dernière, effectuant ainsi sa       çaurse    de retour, entraîne elle-même vers la       gauche-,    dès que sa partie     pleine        lla    le ren  contre, le cadre 57 de la pince ouvrante 58,  hors de laquelle s'est dégagée la matrice 85.

    Une vis de butée réglable 78 -du bâti fixe 8  immobilise le cadre 57, -dès qu'il atteint. sa po  sition de repos     (fig.    10), et la table 11 s'im  mobilise par la     butée,de    sa partie pleine     lla     contre le cadre 57 immobilisé comme on l'a  dit. Un léger excès -de course du     coulisseau     44_ par- rapport à la     course-de    la table -mo-    bile 11, limitée -ainsi par la butée 78, est  absorbé par le ressort 44a.  



  D'après ce qui précède, on voit que     cette     machine permet -de     percer    tout d'abord., dans  la pièce C, le trou 142,     destiné    à recevoir le  rivet et, sans déplacement -de la pièce C, d'ef  fectuer la pose -du rivet exactement     :dans    l'axe  ,du     trou    percé.  



       Le        dispositif    de rivure se compose d'une  partie supérieure, située au-dessus de la table  7 et destinée à l'alimentation, unité par unité,  en éléments mâles A de rivets, ainsi qu'à la  mise en     place    ide ces     éléments    mâles dans les  trous de l'ouvrage, et d'une partie inférieure,  située au-dessous de la table 7 et     -destinée    à  l'alimentation et à la mise en     place,    unité par  unité, des éléments femelles B.  



  La partie supérieure -du dispositif     prz-          cité        comporte    principalement     (fig.    9 et 12) le  marteau creux 14, fermé à sa base par un  bouchon 79, formant     outil    de rivure par sa  surface -de pressage 80, et percé     axialement     en 81.  



  Dans ce cylindre 14, peut coulisser, à frot  tement doux, un . piston     porte-mandrin    82,       dans    lequel est clavetée, en 83, une tige lon  gitudinale 84, formant mandrin, disposée sui  vant l'axe longitudinal -du marteau 14. Cette  tige. 84 est terminée, à son extrémité infé  rieure, par un renflement 85. Ce renflement  85 est     élastiquement    compressible,     grâce    à  deux fentes diamétrales 86: perpendiculaires  par exemple.  



  La section de la tige 84, dans sa     partie     cylindrique, est au plus égale à la section     in-          térieure-de.    l'élément tubulaire mâle     4.,    au ni  veau. -de sa défonce     2a        (fig.    1). La section  -de la partie la plus large -du renflement 85       (fig.    12) est, au repos, au moins égale à la  section extérieure de cet élément mâle au ni  veau de sa défonce     2a,    et, après compression  totale, au plus égale à la section intérieure de  l'élément mâle<I>A,</I> au niveau de sa défonce<I>2a.</I>  



  Sur la tige au mandrin 84 et à travers le  trou 81 du bouchon 79, peut coulisser une  douille 87,     concentrique        â        cette        tige    84 et ser  vant d'organe de     poussée.-Cette    douille 87 est  terminée, à sa base, par une     surface    d. appui-      sensiblement tronconique 88, limitée inté  rieurement par le diamètre de la. tige 84 et  extérieurement par le diamètre du raccorde  ment de l'embase plane 1 de l'élément mâle  A avec sa partie tubulaire légèrement conique       (fig.    1).

   Ainsi     cette    douille 87 laisse à l'ex  térieur, sur l'embase 1 de l'élément A, un  espace annulaire qui permettra à la tranche  inférieure 80 du bouchon 79 du marteau 14  de venir presser sur     ladite    embase 1 du  mâle A, en vue d'obtenir la rivure.  



  Les     déplacements    alternatifs, suivant l'axe  du marteau 14     (fig.    12), du mandrin 84 et de  la douille 87 sont conjugués par un système  de bielles 89 et 90 articulées, d'une part, res  pectivement en 91 et 92 sur le piston 89  porte-mandrin et sur la douille 87, et, d'au  tre part, sur un axe commun 93. Cet axe 93  se déplace dans une     rainure-came    fixe 94.  Cette came 94 est rectiligne et parallèle à  l'axe commun du mandrin 84 et du marteau  14 -de a en b, puis elle s'infléchit en bc vers  cet axe, pour se terminer vers le bas par une       seconde    partie rectiligne<I>cd</I> parallèle égale  ment à ce susdit axe.  



  On voit que, grâce à.     cette    liaison, si le  mandrin 84     descend    sous l'action d'un dispo  sitif quelconque avec une     vitesse        déterminée,     la douille 87 le suit d'abord avec la même  vitesse, puis la vitesse -de la douille 87 s'accé  lère en<I>bc,</I> de     telle    sorte que la, douille 87  prend une     avance    sur la tige 84; la douille  87 conserve ensuite     cette    même avance jus  qu'à la fin de la course vers le bas.  



  La commande du piston 82     porte-          mandrin,    et, par suite, de la douille 87, peut  être     réalisée    d'une manière quelconque ap  propriée pour répondre à la condition géné  rale du fonctionnement énoncée au début et  qui peut se traduire ici comme suit: descente  du mandrin 84 et de la douille 87 beaucoup  plus rapide que la descente du marteau 14       pendant    la première partie du mouvement       correspondant        @à    l'alimentation et à. la pous  sée de l'élément mâle A dans le     trou    de l'ou  vrage C.

   Ce résultat peut être obtenu à l'aide,  par exemple, d'un levier 95     (fig.        9)-dont    l'ex  trémité 96, en forme     -de    fourche, tourillonne    sur l'axe 91, porté par le piston 82 porte  mandrin     (fig.    12). Ce levier 95 oscille autour       ;d'un    axe fixe 97     (fig.    9) et son autre extré  mité porte un ergot 98, de préférence muni  -d'un galet, et guidé par une rainure-came 99  ménagée -dans un plateau 100, solidaire rigi  dement -de l'excentrique 55, ce qui rend     ?â     commande positive.  



  Le mécanisme supérieur de rivure est  complété par un dispositif de distribution  d'éléments mâles A de rivets. Dans l'exem  ple représenté, le distributeur oscillant 15 est  composé, comme connu, d'un boîtier rotatif  101, commandé par le mécanisme -de la ma  chine par     l'intermédiaire    -d'un système à -ro  chet 102 et alimentant, par les créneaux 108  de son pourtour, la glissière     15a    du     distribu-          teur    15 précité. Cette glissière 15a est consti  tuée par une rainure rapportée sur une se-,       melle    104. Cette semelle 104 fait corps avec  le palier 105 de l'axe de rotation 106 du boî  tier 101. Ce palier 105 est monté oscillant .sur  un axe fixe 107, porté par le bâti.

   Le carter  du boîtier rotatif 101, porté par le palier 105,  est prolongé vers le haut par l'entonnoir 108  facilitant le remplissage. L'axe     d'oscillation     107 est placé -de telle sorte que, sous l'action  -de son propre poids, l'ensemble du distribu  teur 15 bascule autour de l'axe 107 dans le  sens -de la flèche     f        (fig.    9). Le distributeur  est maintenu dans la     position    relevée par un  axe 109, porté par l'entonnoir 108 et     s'engâ-          geant    dans une pince fixe 110 élastique ou  tout autre système fixe     d'ancrage.     



  Ce distributeur est complété par un dispo  sitif permettant de le ramener     dans    la posi  tion d'ancrage quand il en a été écarté, ou  au contraire de le libérer de     l'ancrage.    Ce dis  positif comporte une pièce 111, fixée sur  l'entonnoir.108.

   L'extrémité 112, coudée vers  le bas,     -de,    la pièce     111.    est disposée de ma  nière à. être     rencontrée    par un galet 113,     porté     par l'extrémité d'un levier coudé 114, bascu  lant autour d'un axe fixe 115 et dont l'autre  extrémité est disposée de manière à être     ïen;     ëontrée par un.     galet-butée    116, porté par la  bielle 68 -de     perçage    automatique.

   On voit que  sous l'action de cette bielle, le levier     1d1-1,         bascule dans le sens de la flèche     f2    et repousse,  par     l'extrémité    112, la pièce 111, libérant  ainsi le distributeur de la     pince    élastique 110.  



  Le retour vers la position d'ancrage du       distributeur    est assuré par la table mobile 11  pendant la fin de son déplacement vers la  droite, l'ancrage correspondant à -la, position  extrême de la table 11 vers la droite. Dans     ùe     'but, le support 25, solidaire de la table mo  bile 11, porte un mât 117, qui, vers la fin de  sa course vers la droite,     vient    rencontrer une  butée réglable 118, portée par une tige 119,  articulée en 120 sur la pièce 111 et traversant  le mât 117 dans un dé 121, monté     @à    -cardan  sur ledit mât.

   On voit que, lorsque la table  1.1 termine sa course vers la droite, le mât  117 amène la butée 118 dans la position re  présentée à la fi g. 9, provoquant ainsi l'an  crage du     -distributeur    15 dans la     pièce    élas  tique 110.  



  La semelle 104 de la glissière 15a du dis  tributeur 15 comporte enfin une butée à galet  122, .déportée en dehors du plan longitudinal  médian -de la machine et susceptible de venir  rencontrer la face également déportée 123 -du  bras-support 25, limitant ainsi dans le sens     ,d*     la flèche     fl    l'oscillation du -distributeur 15,  libéré -de la pince 110 par l'opération de per  çage,     comme    déjà indiqué, alors que la table  mobile 11 occupe sa position de repos (posi  tion extrême vers la gauche).

   Après perçage,  au     fur    et à mesure que la table mobile 11 re  cule vers la droite pour la rivure, le distribu  teur 15 peut     continuer    à     basculer,    sous     l'âvC-          tion    -de la pesanteur, jusqu'au moment où     une     butée     fixe    201, réglable, portée par le bâti,  vient rencontrer la semelle 104 de la glis  sière     15a..     



  On règle cette butée 201 en fonction de  la forme de la semelle 104, de telle façon que,  lorsque le distributeur 15 se trouve arrêté  par la susdite butée 201, le premier élément  mâle A, contenu dans l'extrémité inférieure  de la glissière     15a    et arrêté par un verrou .à  ressort 202, présente son axe rigoureusement  confondu avec l'axe -longitudinal .du marteau  14- et -du mandrin 84.

      Le porte-matrice inférieur 34 se compose       (fig.    9, 10 et 11) d'un tube dans lequel est  montée une     matrice    35 dont     l'extrémité    infé  rieure filetée peut être de -l'extérieur     (par-          dessous)        vissée    ou dévissée dans le     porte-          matrice    34, lorsque l'on veut régler par rap  port ù ce dernier la hauteur de la     matrice        -3-5.     Celle-ci est, dans sa partie supérieure,

   en  tourée par un     tube-guide    124 dont le dia  mètre     intérieur    est très légèrement supérieur  au plus grand diamètre -de l'élément femelle  B et qui présente à son extrémité inférieure  une partie de plus grand diamètre extérieur  125, contre laquelle s'appuie un ressort 126  dont .l'extrémité opposée     s'appuie    sur un  épaulement de la matrice 35. Le     tube    124 est  maintenu en place par un chapeau 127,     vissé     sur le     porte-matrice    34. Ce dernier est guidé  dans     une    glissière verticale 128 faisant partie  -du socle     fixe    8.

      A sa partie supérieure, le     tube-guide    124  porte extérieurement un galet 129     (fig.    11)  maintenu dans un plan parallèle à     celui    de la       fig.    10, grâce ù l'ergot 129a que     porte    latéra  lement la matrice 35 et qui coulisse sans jeu  dans une rainure longitudinale 129b du     tube-          guide    124, empêché ainsi de tourner, alors  qu'il se déplace verticalement par rapport .à  la matrice 35.

   En réglant la     hautenr    de la       matrice    35, on devra. donc     visser    ou dévisser  cette dernière d'un nombre entier de tours,       afin    de toujours ramener le galet 129 dans  son susdit plan de     fonctionnement.    Ce     galet     129 est susceptible de rouler sur     une    rampe  130     (fig.    10) portée     latéralement    par l'extré  mité gauche de la lame horizontale 36, qui,  fixée     sous    la table mobile 11, constitue,  comme déjà dit, le dispositif transporteur in  férieur.

   Cette lame 3.6 est terminée, à gauche,  par un tronçon de tube vertical 131 dont la  hauteur est au moins égale à celle de l'élé  ment femelle B de rivet et dont le diamètre  intérieur est ,égal :à celui du tube-guide 124  avec l'axe duquel son axe est confondu,  quand la table mobile 11 est dans sa position  de perçage. Les deux tubes sont alors sépa  rés par un faible écart.

        Entre la lame 36 et la table mobile 11, à  une     distance,    :d'axe en axe, de la     matrice    35  égale à la course de la table 11, est disposé,  en présentant sou axe vertical     danv    le plan  longitudinal médian, un anneau fige distri  buteur 132, servant de relais et au-dessus  duquel une cheminée 133, traversant. la table  11, débouche quand ladite table 11 occupe sa  position de perçage. La hauteur de     l'anneau-          relais    132 est au moins égale à celle de  l'élément femelle B de rivet, et son diamètre  intérieur ainsi que     celui    de la cheminée 133  sont égaux à celui du tronçon de tube 131.

         Au-dessus    -de la cheminée 133, débouche, lors  que la, table 11 est dans la position de per  çage, le guichet horizontal 134 de sortie .de la  glissière 135 du     -disributeur    37, composé, en  outre, d'un boîtier rotatif 136     (fig.    9), ana  logue au boîtier rotatif<B>101</B> du distributeur  oscillant 15. Le guichet 134 a une section -de  passage juste suffisante pour permettre à cha  que élément B, venu buter contre l'extrémité  fermée de la     glissière    135, de sortir par gra  vité, en présentant son axe verticalement, la       calotte    3 (fia-. 1) dirigée vers le     bas.     



  Au-dessous de la lame 36     (flg.    10) est  disposé un plancher horizontal fixe<B>137</B> arri  vant jusqu'au     tube-guide    124. La     surface    su  périeure de ce plancher<B>137</B> est disposée de  façon à être très peu en dessous du niveau de       l'extrémité    inférieure du tronçon de tube<B>131,</B>  porté par la lame 36, solidaire :de la table  mobile 11, pendant la translation de cette  dernière. Au-dessous de l'anneau-relais 132,  la surface supérieure de la lame 36 constitue  un plancher sur lequel repose l'élément fe  melle B, venu se loger dans     l'anneau-          relais    132.  



  Ainsi qu'on vient de le dire, l'alimenta  tion de la cheminée 133 et par suite de       l'anneau-relais    132 est assurée par un dis  tributeur 37 à glissière 135. L'alimentation  de la glissière 135 est contrôlée par un tiroir  138 (fi-. 9) solidaire :d'un levier coudé 139  oscillant en 140 sur le bâti et articulé à son  autre extrémité en 1.41 sur le levier de dé  clenchement 114, qui déjà, sous l'action du       mécanisme    automatique .de perçage, libère le    distributeur oscillant 15 -de la pince élas  tique 110.  



  Le     fonctionnement    du dispositif d'alimen  tation et de     rivure    est le suivant:  La table mobile 11 étant dans la     position     de la     fig.    9,     l'opération    de     perçage,        comme     on l'a indiqué ci-dessus, provoque, par le le  vier 114, la libération .du distributeur os  cillant 15 dont le galet 122 vient prendre  appui :contre la     face    123 du bras-support  25. Puis, la table 11 ayant reculé vers  la :droite, la semelle 104, sous l'action  ,de la gravité, vient     rencontrer    la butée       fixe    201.

   A ce moment, le premier élé  ment mâle A,     contenu    -dans la glissière 15a  à partir du verrou élastique 202, a son axe  disposé suivant l'axe -du marteau 14 et du  mandrin 84. Par ailleurs, à l'opération -de  perçage précédente, un élément femelle B,  libéré par le tiroir 138, est descendu .dans la  cheminée 133 de la table 11, puis     dans          :l'anneau-relais   <B>132</B> où il est resté logé, le  plancher constitué par la surface supérieure  de la lame 36 l'empêchant de     descendre    plus  bas.

   Après recul extrême -de la table 11 et de  la lame 36 qui en est solidaire, cet élément  est tombé dans le tronçon de tube<B>131</B> jusqu'à  toucher la surface supérieure du plancher  <B>137.</B> Il a été poussé ensuite vers la gauche,  lors du retour de la table mobile 11, et est  venu par gravité s'engager sur la matrice 35  dans le tube-guide 124 qui a été abaissé, à  l'avance, à un niveau convenable, par la  rampe<B>130,</B> portée par la lame 36 et agissant  sur le galet 129.

   Au cours de ses chutes  successives, définies ci-dessus, l'élément fe  melle B conserve sa partie la plus lourde, qui  est précisément sa calotte 3, dirigée vers le  bas; si bien qu'en fin d'alimentation, cet élé  ment femelle repose sur la matrice 35 en di  rigeant vers le haut son extrémité défoncée 6,  quand bien même la hauteur totale de l'élé  ment femelle B serait     inférieure    au diamètre  intérieur du tube-guide 124.  



  En définitive, après l'opération -de per  çage, et lorsque la table mobile 11 a reculé  vers la droite, à la condition que     ce    perçage  ne soit pas     le-premier    effectué (auquel. cas il      faudrait garnir préalablement la matrice 35  d'un élément femelle B en abaissant à la main  le tube 124), un élément mâle A, porté par la  glissière 15a, est disposé convenablement sous  le marteau 14 et     un    élément femelle B est  placé convenablement - sur la matrice 35       (fig.    13).  



  Sous l'action du     levier    95 et de la     rainure-          came    94, le mandrin 84 et la douille 87 des  cendent plus vite que le marteau 14 (compa  rer leurs     positions,        fig.    12 et 13).  



  Le renflement élastique 85 -du mandrin  84 rencontre les parois intérieures -du premier  élément mâle A que porte la     glissière    15a à  partir du verrou 202 et     il    est comprimé au  fur et à mesure qu'il descend à l'intérieur de  cet élément mâle A dont la     section    intérieure  diminue, du fait de sa légère conicité, de  puis l'embase 1 jusqu'à la défonce 2a. Aussi  tôt que le renflement 85 est sorti de la dé  fonce 2a, il reprend ses dimensions normales  et la glissière     15a,    qui avait soutenu l'élément  mâle A en résistant à l'effort de pénétration       exercé    par le mandrin, est écartée     (fig.    14).

    Le verrou     élastique    202 s'ouvre sous la pres  sion de l'élément mâle A, retenu par le man  drin 84, et se referme aussitôt après la sortie  du susdit élément mâle.  



  Par gravité, l'élément mâle A vient re  poser par sa défonce 2a sur le renflement 85  du mandrin, qui continue à descendre vers le  trou 142 de l'ouvrage C. Mais il est nécessaire       d'exercer    sur l'élément mâle A une pression,  dirigée de haut en bas, qui permette à la par  tie tubulaire mâle de vaincre la résistance des       frottements    nés de sa pénétration dans le  trou 142 de l'ouvrage et qui vont en croissant,  du fait de la     lègère        conicité    de cette     partie          tubulaire    mâle, jusqu'à la. rencontre .de l'em  base 1 avec la surface supérieure 143 de  l'ouvrage C     (fig.    15).  



       Cette    pression est donnée par la     douille     concentrique 87 qui, grâce à la rainure-came  94 et aux bielles 89 et 90, prend     une    avance  par rapport au mandrin     .84.    Cette douille 87  appuie, par sa surface tronconique 88 sur  l'élément mâle A peu après que celui-ci est    sorti de la glissière 15a et maintient la dé  fonce 2a contre le renflement 85 -du mandrin  84, pendant la pénétration dudit élément  mâle dans le trou 142 de l'ouvrage C       (fig.    14).

   Autrement -dit,     depuis    l'instant où  le mandrin 84 a pénétré suffisamment dans  le trou 142 de l'ouvrage C pour y loger la  hauteur de son renflement 25, la surface  d'appui tronconique 88 de la douille 87 reste       distante    de     l'extrémité    supérieure de     ce    ren  flement     85,d'un    écart égal à la longueur occu  pée par l'élément mâle A autour .de la tige du.

    mandrin 84 et cela par la succession continue  des liaisons positives réalisées par les bielles  89=90; il est ainsi permis -de vaincre les       frottements,    qui s'opposaient     @à    la pénétration  complète -de la partie tubulaire mâle dans le  trou 142 -de l'ouvrage, jusqu'à rencontre de  l'embase 1 de l'élément mâle A avec la sur  face supérieure 145 .de l'ouvrage C.    Ainsi l'élément mâle A se trouve amené  .dans la position     d'embecquetage        (fig.    15 et  16) avant que le bouchon 79 du marteau 14  ne vienne presser sur son embase 1.

   L'élé  ment mâle A conserve cette position jusqu'à  réalisation de     l'embecquetage.    A cet effet, le  mandrin 84 et la douille 87     restent    immobiles,  pendant cette opération, d'ailleurs .de faible  durée, grâce à une courte partie circulaire       coTrespondante    99a de la rainure-came 99       (comparer    les     fig.    15 et 16).  



  Avant de parfaire, comme on le verra  plus loin,     l'em#becquetage    -des     deux    éléments  A et B du rivet, grâce au renflement 85 du       mandrin    84, il faut assurer un     centrage    préa  lable     approximatif    de l'élément femelle B  par rapport à l'axe -des outils de     rivure    (le  quel est aussi l'axe     du.trou    142 percé dans  l'ouvrage C, en raison du principe même de  la machine).

   Autrement dit, pendant le mou  vement ascendant -de la matrice 35 et avant  que l'extrémité défoncée 6 de l'élément fe  melle B n'arrive au contact -du renflement 85  du mandrin 84     (fig.    15), l'axe     dudit    élément  femelle B doit être maintenu parallèle à l'axe  des outils de     rivure    et sensiblement confondu  avec lui.

        Ce résultat est obtenu grâce à la combi  naison de la matrice 35, du     tube-guide    124 et  de la pince ouvrante     .58    (fi-.<B>13,</B> 14 et<B>15)</B> le       tube-guide    124 entrant en contact avec la pla  quette ou cadre 57 autour du trou 57a, avant  que la matrice 35 pénètre dans ledit trou, ce  qui comprime le     ressort    126     (fig.    10).  



  Les dimensions de la pince ouvrante infé  rieure 58 sont calculées, d'après les dimen  sions de l'élément femelle B, de manière que  celui-ci ait l'extrémité ouverte 6 de son     tube     engagée dans le col étroit 144 de la pince 58  avant que cette dernière ne soit obligée de  s'ouvrir sous la pression de la     matrice    35       (fig.    13, 14 et 15).  



  Ainsi, lorsque l'élément femelle B, dans  la coure ascendante que lui imprime la ma  trice 35, atteint le     nivLau    correspondant au  début d'ouverture de la pince 58     (fig.    15),  il présente son axe sensiblement confondu  avec l'axe des outils de rivure. A ce même  instant, l'extrémité ouverte 6 de l'élé  ment femelle B est à une faible distance de  la surface inférieure 145 de l'ouvrage C qui  n'est séparée du dessus de la pince ouvrante  inférieure 58 que de l'épaisseur constante du  pontet 146 (fi-. 9 et 10), lequel recouvrait  par sa partie pleine     cette    pince,     ouvrante    pen  dant le perçage.  



  Cette épaisseur (égale à la saillie maxima  de l'enclume bombée 12 au-dessus     du    niveau  supérieur -de la table mobile 11 qui est aussi       sensiblement    celui de la     pince    ouvrante infé  rieure 58) reste     constante    .de part et d'autre  de la rainure 146a     (fig.    13 à 18), sous Ja  quelle est venue se loger, pour la rivure, la  pince 58 et est choisie suffisante pour per  mettre, dans l'espace vide de la     rainure     146a, de réaliser     l'embecquetage    des deux  éléments<I>A</I> et<I>B</I> du rivet.  



  Sous l'action de la     poussée    de la matrice  35 en direction de l'ouvrage C, les deux mâ  choires de la pince ouvrante 58 s'écartent, à  l'encontre des ressorts 147, et l'élément fe  melle B, dans sa course ascendante, se trouve  guidé par le renflement 85 -dont l'extrémité  a pénétré à son intérieur peu avant l'ouver  ture de la pince 58 (fi-. 15 et 16).

   Dès que    l'élément femelle B s'est engagé par son ex  trémité défoncée 6 autour de l'extrémité dé  foncée 2 de l'élément mâle A, sous l'action de  la     rainure-came    9'9 et du levier 95, le man  drin 84 et la douille 87, conjugués comme       déjà.        vu,        remontent        simultanément        en     vers le haut l'élément mâle A à une  vitesse au plus égale à. celle de l'élément fe  melle B poussé par la matrice 35. Pendant -ce  temps, le marteau 14 continue à descendre.

    Bientôt, l'embase 1 -de l'élément mâle A vient  rencontrer la     surface    80 de pressage du bou  chon 79 du marteau 14; les éléments<I>A</I> et<I>B</I>  se trouvent alors dans la position de la     fig.    17.  Pour cette position, les surfaces presseuses  80 et 80' de l'outil de rivure 79 et de la  matrice 35 sont à, des distances des surfaces  opposées 143 et     1:

  45    de l'ouvrage C propor  tionnelles     @à    leurs     vitesses    moyennes respec  tives, si bien que les embases 1 et 3     .des    par  ties<I>A</I> et<I>B</I> -de rivet, pressées par lesdites sur  faces presseuses des outils de rivure,     pren-          -dront    simultanément contact avec l'ouvrage  qui ne     -doit    être sollicité de quitter sa     surface     de sustentation ni vers le haut ni vers le bas.  



  A partir de la position de ,la     fig.    17, la  matrice 35 et le     marteau    14     continuent    de se  rapprocher et terminent la rivure     (fig.    18),  l'extrémité défoncée 2 de l'élément mâle A  s'épanouissant comme représenté     (fig.    2).

    Mais auparavant, par suite de la remontée du  mandrin 84, le renflement 85, grâce à son  raccordement sans ressaut avec la tige dudit  mandrin, a été comprimé par la     défonce    2a  de l'élément mâle A, la     résistance    du renfle  ment 85 à la compression étant vaincue par  les liaisons positives qui     commandent    la re  montée du     mandrin    84. Ainsi, avant que  n'ait lieu le pressage maximum du rivet  (fia-. 18), le mandrin 84. et son renflement 85  se sont suffisamment retirés vers le haut  pour qu'ils .dégagent l'extrémité inférieure<B>21</B>  de l'élément mâle A.  



       L'excentrique    55 continuant sa rotation  limitée à un tour, le marteau 14 remonte,  tandis que la matrice 35 redescend, laissant la  pince ouvrante 58 se refermer. Le mandrin  84 et la     douille    87 continuent à     remonter    et      reprennent leurs positions respectives de re  pos     (fig:    12).  



  Pendant l'opération de rivure, la table  mobile II. après avoir     atteint    son point mort  droit correspondant au pressage maximum du  rivet, revient vers la gauche jusqu'à la posi  tion de perçage, en assurant à nouveau l'ali  mentation de la matrice inférieure 35 en vue  de la pose du rivet suivant.  



  Pour la pose de rivets dont les éléments       sont    calottés (rivets du type -des     fig.    5 et 6),  on utilisera .de préférence la machine repré  sentée aux     fig.    19 -à 22.  



  Suivant cet exemple d'exécution     (fig.    19  à 22), l'alimentation en éléments mâles A  est effectuée à l'aide d'une     pince    ouvrante  supérieure 177 à ressorts à lames parallèles,  d'un     type    connu. Dans cette     pince    ouvrante  177, descend     une    bouterolle 178, montée cou  lissante dans le marteau 14, suivant l'axe  longitudinal- -de ce marteau, et sollicitée vers  le bas par un ressort 175. La     force    du res  sort 175 est prépondérante sur la réaction  axiale qui est communiquée à l'élément mâle  A et à la     bouterolle    178 par les parois inté  rieures obliques de la pince ouvrante 177  sous l'action -de ses ressorts.  



       Cette        pince    ouvrante 177 est alimentée par  un distributeur fixe     178a    lorsqu'elle est dans  la position de la     fig.    19 (correspondant au       perçage).    Elle est portée par une chape 179  dont l'axe est commun avec celui d'une chape  180, elle-même portée par un bloc 181 monté  coulissant,     grâce    à une rainure 182, dans le  bras-support 25 solidaire de la table coulis  sante 11.

   Un ressort 183, travaillant à l'ex  tension, attaché     @à    l'une de ses extrémités, sur  le bloc 181 et, à l'autre extrémité, sur le bras  support 25, permet l'entraînement -de la pince  ouvrante 177 par la table mobile 11 au début  de son mouvement vers la droite.

   Ce déplace  ment de la pince ouvrante 177 vers la droite  est limité par une tige 184 portée par le  bloc 181 et qui vient rencontrer une butée       fixe    185, -de     préférence        réglable.    Lorsque     tes     deux     pièces    viennent en contact,     l'axe    vertical  du canal de la     pince    ouvrante 177 coïncide    avec l'axe longitudinal .du marteau 14 et -de  la bouterolle 178. Le ressort 188 absorbe le  surplus -de la course de la table mobile 11  vers la droite.  



  Le dispositif d'alimentation en éléments  femelles B est identique à     celui    déjà décrit à  propos de la machine représentée -à la     fig.    9.  



  Le contrôle -de l'alimentation, en fonction  du perçage, est assuré par la tringle<B>186,</B> sus  ceptible de translation suivant sa propre di  rection, et sur laquelle agit un galet 187,  porté par le collier 69 de l'excentrique 70 de  perçage, ce qui provoque les     manoeuvres    -du  tiroir (commandé directement) 186a du dis  tributeur     178a    et du tiroir 186b du -distribu  teur 37, ce dernier tiroir étant     commandé    par  un levier coudé 186c.  



  Le .fonctionnement est le suivant: au per  çage, la bouterolle 178 descend avec le mar  teau 14, mais ladite bouterolle s'immobilise  dès qu'elle rencontre     l'emporte-pièce    26 dont  la tête présente un relief complémentaire -de  la concavité de la surface presseuse 178' de  la     bouterolle    178, cette     surface    presseuse 178'.  épousant la forme de la calotte 5 représentée  ici     convexe.    La     bouterolle    178 ainsi immobi  lisée momentanément, alors que le marteau 14  continue à .descendre, comprime le ressort 1 7 5  jusqu'à ce qu'elle reçoive la pression directe  de l'extrémité inférieure du marteau 14 qui  l'entraîne alors dans sa course de perçage.  



  Après l'alimentation -de la pince ouvrante  supérieure 177 et de la     matrice    inférieure 35  lors du perçage, les deux éléments, mâle A  et femelle B, sont amenés entre les outils de  rivure, au droit du trou 142 -de l'ouvrage C,  par la rotation -de     l'excentrique    de rivure 55.  



  Le marteau 14     descend    alors; le ressort  175 n'est pas comprimé pendant le trajet de  l'élément mâle A dans la pince ouvrante 177,  comme déjà     vu,    ni pendant la pénétration -de  cet élément dans le trou 142 de     l'ouvrage    C,  en raison de la force du ressort 175 supérieure  à la résistance opposée par les parois de  l'ouvrage C à la pénétration .de l'élément A.  Ce ressort<B>175</B> est toutefois comprimé lorsque  (.embase '1 de l'élément A est venue ren-      contrer l'ouvrage C, le marteau 14 continuant  à     descendre    (fi-. 20).  



  Lorsque, après     embecquetage    de l'élément  femelle B et de l'élément mâle A, ce dernier  recevra la poussée -de l'élément femelle B,  dont on extrémité 2 aura     atteint    la calotte 3,  il sera entraîné vers le haut, grâce à la com  pression supplémentaire du ressort 175. Ce  mouvement ascendant de l'ensemble .durera  jusqu'à ce que la     bouterolle   <B>178,</B> appuyée par  sa surface presseuse 178' sur l'embase calottée  5 .de l'élément -mâle A, reçoive la pression (di  recte du marteau 14     (fig.    21).

   A     cet    instant,  les     surfaces    presseuses 178' et 80' de la  bouterolle 178 et de la     matrice    35 sont à -des  distances des surfaces opposées 143 et 145  de l'ouvrage C proportionnelles à leurs vi  tesses respectives; si bien que les embases des  parties de rivet A et B pressées par lesdites  surfaces presseuses des outils de rivure pren  dront simultanément contact avec l'ouvrage  C     (fig.    22) qui ne doit pas être sollicité de  quitter sa surface de     sustentaion,    ni vers le  haut, ni vers le bas.  



  Naturellement, l'invention n'est nulle  ment limitée aux modes d'exécution repré  sentés et décrits qui n'ont été choisis qu'à  titre d'exemple.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Machine automatique pour la pose de rivets composés d'un élément mâle et d'un élément femelle, caractérisée en ce qu'elle comporte un marteau de rivure coopérant avec l'élément mâle, une matrice de rivure coopérant avec l'élément femelle, un organe de poussée destiné à faire pénétrer l'élément mâle dans le trou de l'ouvrage jusqu'à ce que l'extrémité intérieure dudit élément mâle fasse saillie par rapport à la surface -de l'ou vrage, et des organes pour synchroniser les mouvements dudit marteau, de ladite matrice et dudit organe de poussée,
    de façon que la dite matrice produise l'embecquetage de l'élé ment femelle sur l'extrémité intérieure de l'élément mâle alors que ce dernier occupe la position Pxtrême que lui a donnée l'organe de- poussée.
    SOUS-REVENDICATIONS: 1 Machine suivant la revendication, carac térisée en ce que les organes -de synchro nisation sont établis de façon que l'organe de poussée amène l'élément mâle dans sa position finale de rivure avant que l'écart entre les surfaces presseuses des outils de rivure soit maximum. 2 Machine suivant la revendication, carac térisée en ce que le dispositif de com mande de l'organe de poussée est établi de façon que ce dernier se -déplace dans le même sens que la matrice de rivure dès que l'élément femelle a été engagé sur l'élément mâle sous l'action de ladite ma trice.
    3 Machine suivant la revendication; pour la pose de rivets dont l'élément mâle est ouvert à son embase, caractérisée en ce que l'organe de poussée coopère avec un mandrin, :destiné à pénétrer dans l'élé ment mâle pour assurer le guidage exté rieur de ce dernier vers le trou de l'ou vrage.
    4 Machine suivant la revendication et la sous-revendication 3, pour la pose de ri- vêts -dont l'élément mâle est défoncé, ca ractérisée en ce que le mandrin comporte à son extrémité un renflement élastique destiné à faire saillie au delà -de la dé fonce de l'élément mâle pour faciliter l'engagement de l'élément femelle sur le dit élément mâle.
    5 Machine suivant la revendication et la sous-revendication 3, caractérisée en ce que le mandrin est commandé par un mé canisme tel que ledit mandrin possède une avance par rapport au marteau dans la course -de celui-ci vers l'ouvrage, puis, après avoir marqué un temps d'arrêt, com mence à parcourir sa course -de retour, tandis.
    que ledit marteau achève sa course d'aller vers l'ouvrage et effectue la ri- vure. 6 Machine suivant la revendication et la sous-revendication 3, caractérisée en ce que l'organe de poussée est constitué par une douille concentrique audit mandrin. 7 Machine suivant la revendication et les sous-revendications S et 4,
    caractérisée en ce que l'organe de poussée et le mandrin sont actionnés par un mécanisme de com mande tel qu'au début de leur course vers l'ouvrage le mandrin possède une avance par rapport à l'organe de poussée, de fa çon à s'enfiler dans l'élément mâle du rivet, puis l'organe -de poussée rattrape une partie -de son retard, de manière à maintenir cet élément mâle contre le ren flement -du mandrin, après quoi le man drin et l'organe de poussée achèvent leur course vers l'ouvrage à la même vitesse; assurant ainsi la pénétration dudit élé ment mâle dans le trou de l'ouvrage.
    8 Machine suivant la revendication et les sous-revendications 3, 4 et 7, caractérisée en ce que ledit mécanisme de commande comprend deux bielles, articulées à l'une -de leurs extrémités respectivement sur le mandrin et sur l'organe ,de poussée et, à leur autre extrémité, sur un même axe. copérant avec un guide obligeant ledit axe à décrire une trajectoire donnée.
    9 Machine suivant la revendication, carac térisée en ce qu'elle comporte une. table mobile supportant une partie des dispo sitifs de perçage -du trou,de l'ouvrage et une partie -des dispositifs de pose des ri vets.
    10 Machine suivant la revendication et les sous-revendications 3 et 9, caractérisée en ce que l'alimentation en éléments mâles est assurée par un distributeur oscillant â glissière, l'extrémité de celle-ci étant mu nie d'un verrou élastique destiné à rete nir les éléments mâles dans la glissière,
    l'oscillation du distributeur étant com mandée de façon à présenter dans l'axe -du mandrin le premier élément mâle à partir dudit verrou quand la table mobile a parcouru une partie de sa course de sa position -de perçage vers sa position de rivure. 11 Machine suivant la revendication, carac térisée en ce que l'organe -de poussée est relié au marteau de rivure par un dispo- suif élastique,
    de telle sorte que la pous sée exercée par ledit organe de poussée est provoquée par le déplacement du mar teau et la force élastique du ressort, jus qu'à ce que le marteau exerce la pression impérative nécessaire à la rivure, après .déformation du -dispositif élastique.
    12, Machine suivant la revendication et la sous-revendication 9, caractérisée en ce que ladite table mobile porte une pince ouvrante coopérant avec les outils de ri vure, la course -de cette pince ouvrante étant arrêtée avant la fin de la course -de la table mobile et la différence entre les dites courses étant absorbée par un .dis positif élastique interposé entre la pince ouvrante et la table mobile.
    13 Machine suivant la revendication et les sous-revendications 9, 11 et 12, caractéri sée en ce que ladite pince ouvrante coo père avec l'ensemble constitué par l'or gane de poussée et le marteau -de rivure, afin .de guider l'élément mâle vers le trou de l'ouvrage,
    la course de cette pince ou vrante étant arrêtée par une butée dans une position telle que l'axe de ladite pince soit confondu avec. l'axe du trou de l'ou vrage dans la position de rivure. 14 Machine suivant la revendication et les sous-revendications 9 et 12, caractérisée en -ce que ladite pince ouvrante coopère avec la matrice pour le guidage de l'élé ment femelle -du rivet,,
    la partie la plus étroite -du canal intérieur -de ladite pince ouvrante étant coaxiale au trou de l'ou vrage dans la position de rivure de la ta ble mobile et étant séparée de l'egtr5mité correspondante du trou de l'ouvrage par un espace libre permettant l'embecquetage -des -deux. éléments. -du rivet.
    15 Machine suivant la revendication et les sous-revendications 9, 12 et 14, caractéri- sée en ce que la., matrice inférieure de ri- vure est entourée et surmontée par un tube-guide coulissant, relié élastiquement à.
    ladite matrice et coopérant avec le sup port -de ladite pince ouvrante, ce support présentant une plaquette percée d'un trou, -de telle sorte que, dans les déplacements de ladite matrice vers l'ouvrage, le tube- guide entre en contact avec ladite pla quette en regard dudit trou avant que la dite matrice pénètre dans ledit trou.
    7 6 Machine suivant la revendication et les sous-revendications 9, 12, 14 et 15, carac- térisée en ce que la table mobile porte une came coopérant avec ledit tube-guide pour commander les déplacements de ce & r- nier.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
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EP1844821A1 (fr) * 2006-04-13 2007-10-17 Salomon S.A. Procédé de fabrication d'un engin de glisse et engin de glisse obtenu par ce procédé

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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EP1844821A1 (fr) * 2006-04-13 2007-10-17 Salomon S.A. Procédé de fabrication d'un engin de glisse et engin de glisse obtenu par ce procédé
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