Machine automatique pour la pose de rivets composés d'un élément mâle et d'un élément femelle. L'invention est relative à une machine automatique pour la pose de rivets composés d'un élément mâle et d'un élément femelle.
Pour réaliser un assemblage solide au moyen de rivets de ce genre, il faut satisfaire aux conditions suivantes: <B>10</B> La tige du rivet doit remplir, aussi complètement que possible, le trou percé pour son passage à. travers l'ouvrage; 20 L'ouvrage, interposé entre les deux têtes du rivet, doit rester enserré, une fois la rivure faite.
Or, les machines actuelles sont agencée de manière à percer dans l'ouvrage un trou d'une dimension nettement supérieure à celle de la partie tubulaire de l'élément femelle, afin d'éviter que ce dernier ne se déforme contre l'ouvrage, au lieu de pénétrer dans le trou dudit ouvrage, en cas de désaxage en tre le trou de l'ouvrage et l'élément femelle. Ces machines ne remplissent donc pas la pre mière condition susindiquée. D'autre part, avec les machines actuelles;
il est nécessaire d'employer des rivets dans lesquels le diamètre interne- de la défonce de l'élément femelle est notablement plus grand que le diamètre externe de l'extrémité de l'élément mâle, afin de permettre à coup sûr "l'embecquetage" de l'élément mâle dans l'élément femelle (opération qui est surtout difficile lorsque le type de rivet employé comprend un élément tubulaire mâle défoncé, c'est-à-dire ouvert à son extrémité destinée à être sertie et par conséquent impropre au guï- -dage de l'élément femelle).
Or, la valeur exagérée de .ce >,jeu d'embec- quetage" entre l'élément mâle et l'élément femelle ne permet pas de remplir convenable ment la deuxième condition générale énoncée plus haut.
En effet, si l'augmentation de section-de l'extrémité de l'élément mâle, déformée par l'opération de rivure, n'excède pas le Jeu d'embecquetage, l'assemblage ne présentera aucune solidité. Autrement dit, la rivure sera d'autant plus solide que de :diamètre externe :de l'extrémité intérieure de l'élément mâle sera plus voisin du diamètre interne de la, partie tubulaire de .l'élément femelle.
La présente invention a pour but de re médier à ces inconvénients. Dans ce but, ,la machine suivant l'invention est caractérisée en ce qu'elle comporte un marteau de rivure coopérant avec l'élément mâle, une matrice de rivure coopérant avec l'élément femelle, un organe de poussée destiné à faire pénétrer l'élément mâle dans le trou -de .l'ouvrage, jus qu'à ce que l'extrémité intérieure dudit élé ment mâle fasse saillie par rapport à la sur face de l'ouvrage et des organes pour syn chroniser les mouvements :
dudit marteau, de ladite matrice et :dudit organe -de poussée, de façon que ladite matrice produise l'em- becquetage de l'élément femelle sur .l'extré mité intérieure de l'élément mâle, alors que ce dernier occupe la position extrême que lui a donnée l'organe de poussée.
De cette façon, au lieu -de faire pénétrer dans le trou de l'ouvrage la partie tubulaire de l'élément femelle et de risquer -de -déformer celle-ci au moindre désaxage entre cet élé ment et le trou de l'ouvrage, on fait pénétrer l'élément mâle par l'autre extrémité du trou, -de préférence jusqu'à -ce que l'embase de .cet élément vienne en contact avec la surface cor respondante de l'ouvrage, et c'est l'extrémité en saillie -de la partie tubulaire -de l'élément mâle qui sert au guidage de la partie tubu laire femelle par rapport au trou de l'ou vrage, une fois l'embecquetage fait.
On peut ainsi provoquer la rivure sans risque -de dé formation accidentelle, tout en perçant dans l'ouvrage un trou dont la section n'excède pas la .dimension nécessaire à la pénétration -de la partie tubulaire de l'élément femelle dans le trou de l'ouvrage. De plus, l'embeequetage est facilité par le fait qu'il s'effectue en dehors du trou de l'ouvrage.
Néanmoins, l'em- becquetageest plus :difficile à réaliser lorsque les parois :de l'élément mâle présentent en bout, autour :de la défonce, une tranche nette ment perpendiculaire à l'axe.
Cette tranche constitue, en effet, une surface plane annu laire contre laquelle l'extrémité défoncée -de l'élément femelle risque de buter, lorsque l'on tente fembecquetage, au moindre désaxage entre les deux éléments, si le jeu d'embecque- tage est réduit à une faible valeur, comme la solidité d'assemblage l'exige, Pour éviter ce risque, sans augmenter le jeu d'embecquetage, la machine suivant l'in vention peut comporter un mandrin spécial, associé à l'organe de poussée, et destiné à s'engager dans l'élément mâle,
ledit mandrin présentant à son extrémité inférieure un ren flement, de préférence élastiquement com pressible dans -le sens diamétral, destiné à masquer le ressaut, formé par la tranche @du- :dit élément mâle autour -de la tige du man drin, enfilée sans jeu sensible dans la défonce, ainsi qu'à guider l'élément femelle pendant l'embecquetage.
En plus -de son rôle d'organe -de centrage mutuel :des deux éléments -de rivet, le mandrin peut remplir en outre le rôle d'un organe d'a limentation, ce qui entraîne une simplifica tion importante des appareils d'alimentation de la machine, ainsi qu'il apparaîtra ci après.
Aux - dessin annexés, donnés uniquement à titre d'exemple: Les fig. 1. à 8 représentent, en coupe sui vant leur axe, avant pressage et après pres sage, différents types de rivets, susceptibles :d'être employés avec la machine selon l'inven tion (pour plus de simplicité :dans ces figures; ces rïvets ont été supposés présenter des sec tions circulaires); La fig. 9 représente, en élévation, une machine suivant l'invention; La fig. 10 est une vue partielle à plus grande échelle montrant la table mobile, son mécanisme de commande, ainsi que les or ganes adjacents;
La fig. 1.1 est une coupe suivant la ligne 11.-.l1 de la fig. 10; La. fig. 12 représente, en élévation, avec arrachement partiel, le marteau, le dispositif de poussée -de l'élément mâle et les organes connexes, pour la pose du rivet représenté aux fig. 1 et 2; Les fig. 1.3 à 18 représentent, en coupe verticale, les différents stades de la pose de ce rivet;
La fig. 19 représente une variante de machine, utilisable notamment dans le cas du rivet des fig. 5 et 6; Les fig. 20, 21 et 22 représentent diffé rents stades de la pose de ce rivet.
La machine suivant l'invention est desti née à la pose de rivets tubulaires quelconques en deux pièces. A titre d'exemple, on en a représenté quelques types aux fig. 1 à 8.
Dans l'exemple des fig. 1 et 2, l'élément mâle A est ouvert à ses deux extrémités 1 et 2 et ses parois, autour de .la défonce 2a, pré sentent en bout une tranche annulaire per pendiculaire à l'axe de l'élément; d'autre part, l'élément femelle B comporte une calotte pleine 3.
Dans l'exemple des fig. 3 et 4, l'élément mâle A est ouvert à ses .deux extrémités 1 et 2, mais ses parois autour de la défonce 2a, de moindre diamètre que dans le rivet précé dent, sont fuyantes; d'autre part, la calotte 3 de l'élément femelle B est percée en son cen tre en 4.
Dans l'exemple des fig. 5 et 6, l'élément mâle A est fermé en 2 à son extrémité destinée à être rivée et son embase est munie d'une calotte 5; l'élément femelle B est également calotté en 8.
Enfin, le rivet .des fig. 7 et 8 est composé d'un élément mâle A non calotté, mais fermé en 2, et d'un élément femelle B calotté en 3.
Bien entendu, l'élément femelle B pour rait encore ne pas être calotté et se réduire alors à sa partie tubulaire; il présenterait, dans ce cas, l'aspect d'un simple oeillet.
La machine représentée aux fig. 9 à 18 est supposée destinée à la pose .du rivet re présenté aux fig. 1 et 2. Elle se compose d'un bâti formé d'une table horizontale 7 (fig. 9, 10, 11), maintenue @à hauteur conve nable par un socle fixe 8, et de plusieurs mon tants 9, entretoisés à la partie supérieure par des longerons 10. Dans le plan de la table fixe 7 est montée une table mobile 11, pou vant coulisser suivant une direction horizon tale parallèle au plan longitudinal médian -de la machine; cette table mobile 11 passe sous un pontet porte-ouvrage fixe 146.
La table 11 porte une enclume bombée 12, percée d'un trou 13 d'axe vertical, pour le passage d'un emporte-pièce au moment .du perçage.
Au-dessus de la table 11, estdisposé ver ticalement un marteau .creux 14 .décrit plus loin et qui constitue un -des outils de rivure. Ce marteau 14, servant de guide, suivant son axe, à un dispositif d'alimentation et -de pous sée, qui coopère avec un distributeur 15 des parties mâles A des rivets, est guidé lui-même dans .des glissières 16 portées par les lon gerons 10; il est susceptible -de recevoir un mouvement alternatif vertical, sous l'action d'un levier sensiblement horizontal 17 pivo tant sur un axe 18 fixé sur les longerons 10.
Un galet 19, porté par un bras 20 pivotant sur le bâti en 21, peut être appuyé sur le le vier 17, en agissant sur une manette 22 ter minant le bras 20, une butée 23 limitant au repos le relèvement de ce bras 20 sous l'ac tion d'un ressort 24. Au-dessous du marteau 14 se trouve un dispositif d'emporte-pièce, porté par un bras- support 25, solidaire de la table mobile 11, de façon que l'axe -de l'emporte-pièce coïncide avec l'axe du trou 13. Ce dispositif d'em- porte-pièce peut -être constitué de la manière suivante (fig. 10 et 11).
Lorsque la table mo bile 11 est dans sa position de perçage, dans l'axe du marteau 14 est présenté l'emporte- pièce 26, guidé dans un manchon vertical 27 coulissant verticalement dans le support 25, fixé à la table mobile 11. L'emporte-pièce 2,6 repose sur -le fond du manchon 27, vissé dans une plaquette 28 fixée à une tige 29, susceptible de se déplacer verticalement à travers le support 25. L'extrémité supérieure de la tige 29 porte deux galets 30, 31, -dispo sés de part et d'autre d'une pièce 32 formant rampe et solidaire du marteau 14.
Le gui dage vertical de la -plaquette 28 est complété par un doigt 33. Dans l'axe du marteau 14, au-dessous de la table 11 est monté, coulissant v erticale- ment dans le bâti, un porte-matrice infé rieur mobile 34, dont la matrice 35, réglable en hauteur par rapport au porte-matrice 34, coopère, au moment voulu, comme outil de rivure, avec un dispositif transporteur 36 des parties femelles B des rivets,
alimenté lui- même par un dispositif d'alimentation 37. Un levier 38 (fig. 9), oscillant en 39 sur le bâti, commande le porte-matrice 34 par une jumelle 40 et est relié à son autre extrémité par un axe 41 à une tige -de longueur réglable 42, ar ticulée en 43 sur un coulisseau creux 44, guidé par une tige intérieure coulissante 45, vissée dans la table mobile 11. Cette tige 45, contenue dans le plan longitudinal médian de la machine, est de plus parallèle à la direc tion de translation de la table mobile 11. Un ergot 46, figé au coulisseau 44, traverse un trou allongé 47 de la tige 45. Un ressort 44a .
(fig. 10) est interposé entre le fond du cou lisseau 44 et un épaulement de la tige 45.
Sur le levier supérieur 17, est figé, en 48 (fig. 9), un levier 49 à charnière 50, sur le quel s'articule en 51 une tige -de longueur ré glable 52 également articulée en 43 sur le coulisseau 44. Un ressort 75, figé en 76 sur le levier 17 et en 77 sur la bielle 52, tend à appliquer sur ,l'extrémité 51 -de cette dernière la face inférieure du levier 17. Le coulisseau 44 est articulé en 43 à une chape 53, solidaire d'un collier d'excentrique 54 entourant un excentrique 55, monté sur un arbre 56 de la machine.
On voit que la rotation -de l'arbre 56 et de l'excentrique 55 produit un mouvement alter natif du coulisseau 44, lequel entraîne d'abord la tige 45 et la table mobile 11 vers la droite, la table mobile 11 étant supposée occuper au repos sa position de perçage, qui correspond à son point mort gauche. En même temps, ce déplacement tend à redresser les bielles 42 et 52 en écartant les points 41 et 51, ce qui pro duit l'abaissement du marteau 14 et le - sou lèvement du porte-matrice -34. Pendant ce mouvement, le ressort 24 maintient le bras 20 soulevé.
Dans la partie gauche évidée (fig. 9 et 10) de la table mobile 11, est monté coulissant à queue d'aronde (fig. 9, 10, 11) le cadre mo bile 57 d'une pince ouvrante inférieure 58 d'alimentation, décrite plus loin. Ce cadre<B>57,</B> qui, dans la position de repos, bute à droite coutre la partie pleine lla de la table mobile 11, porte une butée réglable 59, susceptible de venir rencontrer le socle fige 8 au cours des déplacements vers la droite de la table mobile 11. Une tige 60, solidaire du cadre 57 de la pince ouvrante 58, est terminée par une tête 61 sur laquelle s'appuie un ressort 62.
L'autre extrémité du ressort 62 s'appuie sur une butée 63, portée par la table mobile 11 et traversée par la tige 60.
Les butées 59 et 63, la tige 60 et le res sort 62 sont déportés (fig. 9 et 10) en ar rière du plan longitudinal médian -de la ma chine et sont équilibrés par des organes sjf- métriques par rapport à ce plan (fig. 11).
Le cadre 57 de la pince ouvrante 58 pré sente, vers le bas (fig. 10), un fond plein à travers lequel est percé, suivant l'axe X-X de ladite pince, un trou circulaire 57n dont le diamètre n'excède que très légèrement le diamètre -de la matrice 35.
La position du cadre 57 -de la pince ou vrante 58, au repos, est telle que la distance entre. l'axe X -X de la pince ouvrante 58 et l'axe de l'enclume 12 qui coïncide alors avec l'axe Y-Y de la matrice 35 (fig. 10) est in férieure à l'excentricité de l'excentrique 55.
De préférence, la machine qui vient d'être décrite sommairement, est établie -de façon à fonctionner automatiquement grâce à une commande quelconque appropriée (moteur électrique, par exemple). L'arbre de com mande générale de la. machine est représenté en 64 (fi-,. 9). L'arbre 64 entraîne l'arbre pa rallèle 56 par des pignons en prise 65 et 66.
Sur l'arbre 56 est monté fou l'excentrique 55 susindiqué, relié :à cet arbre par un dispositif d'accouplement -à débrayage automatique, agencé de manière à permettre de limiter la rotation de l'excentrique 55à un seul tour correspondant à un seul mouvement de va et-vient -de la table mobile 11. La manoeuvre du levier 17, qui peut être effectuée en agissant, à. la main, sur la ma nette 22, peut être obtenue automatiquement par l'action d'une commande mécanique.
Dans ce but, l'extrémité droite du levier 17 (fig. 9) est articulée sur un coulisseau<B>67,</B> dans lequel coulisse une tige ou bielle 68, so lidaire d'un collier d'excentrique 69 entourant un excentrique 70, monté fou sur l'arbre 64. Sur la tige 68 est fixée, par des écrous. 71 et 72, une équerre 73 portant des ergots 74 qui guident le coulisseau 67 -dont la face in férieure est susceptible de recevoir le con tact de la face supérieure -de l'écrou 71. L'excentrique 70 est relié à l'arbre 64 par l'intermédiaire d'un dispositif d'accouple ment .à débrayage automatique, limitant à un seul tour la rotation de l'excentrique 70.
Le fonctionnement général de la machine est le suivant: La table 11 étant dans la position indi quée à la fig. 9, on effectue d'abord un Te pérage de la position de l'ouvrage par rapport à l'emporte-pièce 26, en faisant descendre ce dernier, par l'abaissement à la main du 'aras de commande 20, lequel produit la descente du marteau 14. Ainsi l'on rapproche de l'ouvrage C, autant qu'il est nécessaire pour le repérage, l'extrémité inférieure de l'em- port2-pièce 26.
Une fois l'emplacement cor rect de l'ouvrage C obtenu sur le pontet fixe porte-ouv rage 146, on immobilise cet ouvrage à l'aide des organes presseurs 200, puis on provoque l'embrayage de l'excentrique 70 de perçage. L'écrou 71, venu en contact avec le coulisseau 67, transmet à ce dernier la pous sée reçue de l'excentrique 70 de perçage. Le levier 17 bascule et le,marteau 14 s'abaisse. La pièce 32, par l'intermédiaire du galet in férieur 30, abaisse la tige 29 et, par suite, la plaquette 28 ainsi que l'emporte-pièce 26.
mais ce dernier, rencontrant l'ouvrage C peu après, s'immobilise jusqu'à ce qu'il re çoive la pression de l'extrémité inférieure 80 (fig. 10) .du marteau 14 qui l'oblige alors à descendre davantage. L'emporte-pièce 26 perce un trou 142 dans ï'ouvrage C en coopé rant avec le trou 13, avec lequel il est resté concentrique grâce au guidage du manchon 27 par rapport auquel il s'est trouvé soulevé à la rencontre de l'ouvrage C.
Ensuite, pen dant que l'excentrique 70 (fig. 9) poursuit sa rotation limitée à un tour, le marteau 1.1 est relevé sous l'action du ressort de rappel 75, fixé, d'une part, au levier 17 en 76 et, d'autre part, à la bielle 52 par une ferrure 77, comme déjà indiqué.
Si, pour une raison quelconque, l'emporte- pièce 26 se trouve -coincé dans le trou 142 de l'ouvrage C (bourrage), la pièce '32, dans le mouvement de remontée -du marteau 14, soulève le galet supérieur 31 -de la tige 29 et, par conséquent, la plaquette 28 et l'emporte- pièce 26, ladite plaquette 28 restant suspen due par la tige 29 à la pièce 32, intercalée entre les galets 30 et 31.
(Cette liaison par suspension subsiste d'ailleurs pendant la translation postérieure de la table mobile 11, grâce à la, forme appropriée de la pièce 32 définie plus loin.) Après rotation d'un tour de l'excentri que 70, on fait tourner d'un tour l'excentri que 55. Ce mouvement produit l'abaissement du marteau 14 et, -en même temps, le soulè vement du porte-matrice inférieur 34 et de la matrice 35. Simultanément, le coulisseau 44 se déplace vers la droite et, par l'intermé diaire de l'ergot 46 et de la tige 45, entraîne la table mobile 11 vers la droite, dans sa course d'aller.
Avant la fin de la course d'al ler de cette table, le cadre 57 de la pince ou vrante 58 est immobilisé, par la rencontre de la butée 59 avec le socle 8, dans la position de rivure qu'il atteint avant qu'au niveau de sa partie inférieure parvienne la partie la plus élevée -de la matrice 35 ou de toute pièce accessoire que peut .comporter cette matrice, ,du htbe-guide 1.2.4 par exemple (l'axe X-X, fi-. 10, de la pince ouvrante 58 coïncide alors avec l'axe Y-Y du marteau 14 et de la ma trice 35).
Le cadre 57 se maintient dans cette position pendant le temps nécessaire à l'opé ration de rivure, le ressort 62 et le ressort symétrique absorbant le surplus de la course de la. table mobile<B>Il.</B> Entre-temps, par suite du déplacement de la.
table mobile 11, l'en- Plume 12 s'est effacée sous, l'ouvrage C, grâce à -la rainure 146a ménagée à cet effet dans le pontet 146, tandis que le bras support 25, solidaire de la table mobile 11, s'est déplacé au-dessus -de l' uvrage C avec !',emporte- pièce 26, ce qui a permis au marteau 14 de -descendre vers l'ouvrage C en ne rencontrant ni le susdit bras 25, ni l'emporte-pièce 26.
La forme précitée de la pièce 32 est telle qu'à chaque instant, au cours des transla tions simultanées et perpendiculaires -de la- dite pièce 32. et du bras-support 25, le point de suspension de la tige 29 sur cette pièce 32 occupe un niveau invariable au-dessus de l'ouvrage C. Il s'ensuit que l'emporte-pièce 26 se déplace alors, au-dessus de l'ouvrage C, à une distance constante de la surface supé rieure de ce dernier.
Dans, son mouvement d'abaissement, le dispositif d'alimentation et ide poussée, décrit plus loin, fait pénétrer la partie mâle .f1. -du rivet dans le trou 142 percé dans l'ouvrage C. Simultanément, la matrice 35 s'est élevée, après avoir reçu une partie femelle B de-ri- vet, fournie par le dispositif d'alimentation 37 et le transporteur 36 (comme décrit ci après) et a coopéré avec la pince ouvrante -58 pour venir présenter ledit élément femelle B à l'extrémité inférieure du trou 142 de J'ou vrage C, la rivure s'effectuant .de .la manière décrite ci-après.
La rivure étant effectuée :et l'excentrique 55 poursuivant sa rotation limitée à un tour, le marteau 14 et le porte-matrice 34 s'écar tent de l'ouvrage C, tandis que le coulisseau 44 se -déplace vers la gauche entraînant la table 1-1. Cette dernière, effectuant ainsi sa çaurse de retour, entraîne elle-même vers la gauche-, dès que sa partie pleine lla le ren contre, le cadre 57 de la pince ouvrante 58, hors de laquelle s'est dégagée la matrice 85.
Une vis de butée réglable 78 -du bâti fixe 8 immobilise le cadre 57, -dès qu'il atteint. sa po sition de repos (fig. 10), et la table 11 s'im mobilise par la butée,de sa partie pleine lla contre le cadre 57 immobilisé comme on l'a dit. Un léger excès -de course du coulisseau 44_ par- rapport à la course-de la table -mo- bile 11, limitée -ainsi par la butée 78, est absorbé par le ressort 44a.
D'après ce qui précède, on voit que cette machine permet -de percer tout d'abord., dans la pièce C, le trou 142, destiné à recevoir le rivet et, sans déplacement -de la pièce C, d'ef fectuer la pose -du rivet exactement :dans l'axe ,du trou percé.
Le dispositif de rivure se compose d'une partie supérieure, située au-dessus de la table 7 et destinée à l'alimentation, unité par unité, en éléments mâles A de rivets, ainsi qu'à la mise en place ide ces éléments mâles dans les trous de l'ouvrage, et d'une partie inférieure, située au-dessous de la table 7 et -destinée à l'alimentation et à la mise en place, unité par unité, des éléments femelles B.
La partie supérieure -du dispositif prz- cité comporte principalement (fig. 9 et 12) le marteau creux 14, fermé à sa base par un bouchon 79, formant outil de rivure par sa surface -de pressage 80, et percé axialement en 81.
Dans ce cylindre 14, peut coulisser, à frot tement doux, un . piston porte-mandrin 82, dans lequel est clavetée, en 83, une tige lon gitudinale 84, formant mandrin, disposée sui vant l'axe longitudinal -du marteau 14. Cette tige. 84 est terminée, à son extrémité infé rieure, par un renflement 85. Ce renflement 85 est élastiquement compressible, grâce à deux fentes diamétrales 86: perpendiculaires par exemple.
La section de la tige 84, dans sa partie cylindrique, est au plus égale à la section in- térieure-de. l'élément tubulaire mâle 4., au ni veau. -de sa défonce 2a (fig. 1). La section -de la partie la plus large -du renflement 85 (fig. 12) est, au repos, au moins égale à la section extérieure de cet élément mâle au ni veau de sa défonce 2a, et, après compression totale, au plus égale à la section intérieure de l'élément mâle<I>A,</I> au niveau de sa défonce<I>2a.</I>
Sur la tige au mandrin 84 et à travers le trou 81 du bouchon 79, peut coulisser une douille 87, concentrique â cette tige 84 et ser vant d'organe de poussée.-Cette douille 87 est terminée, à sa base, par une surface d. appui- sensiblement tronconique 88, limitée inté rieurement par le diamètre de la. tige 84 et extérieurement par le diamètre du raccorde ment de l'embase plane 1 de l'élément mâle A avec sa partie tubulaire légèrement conique (fig. 1).
Ainsi cette douille 87 laisse à l'ex térieur, sur l'embase 1 de l'élément A, un espace annulaire qui permettra à la tranche inférieure 80 du bouchon 79 du marteau 14 de venir presser sur ladite embase 1 du mâle A, en vue d'obtenir la rivure.
Les déplacements alternatifs, suivant l'axe du marteau 14 (fig. 12), du mandrin 84 et de la douille 87 sont conjugués par un système de bielles 89 et 90 articulées, d'une part, res pectivement en 91 et 92 sur le piston 89 porte-mandrin et sur la douille 87, et, d'au tre part, sur un axe commun 93. Cet axe 93 se déplace dans une rainure-came fixe 94. Cette came 94 est rectiligne et parallèle à l'axe commun du mandrin 84 et du marteau 14 -de a en b, puis elle s'infléchit en bc vers cet axe, pour se terminer vers le bas par une seconde partie rectiligne<I>cd</I> parallèle égale ment à ce susdit axe.
On voit que, grâce à. cette liaison, si le mandrin 84 descend sous l'action d'un dispo sitif quelconque avec une vitesse déterminée, la douille 87 le suit d'abord avec la même vitesse, puis la vitesse -de la douille 87 s'accé lère en<I>bc,</I> de telle sorte que la, douille 87 prend une avance sur la tige 84; la douille 87 conserve ensuite cette même avance jus qu'à la fin de la course vers le bas.
La commande du piston 82 porte- mandrin, et, par suite, de la douille 87, peut être réalisée d'une manière quelconque ap propriée pour répondre à la condition géné rale du fonctionnement énoncée au début et qui peut se traduire ici comme suit: descente du mandrin 84 et de la douille 87 beaucoup plus rapide que la descente du marteau 14 pendant la première partie du mouvement correspondant @à l'alimentation et à. la pous sée de l'élément mâle A dans le trou de l'ou vrage C.
Ce résultat peut être obtenu à l'aide, par exemple, d'un levier 95 (fig. 9)-dont l'ex trémité 96, en forme -de fourche, tourillonne sur l'axe 91, porté par le piston 82 porte mandrin (fig. 12). Ce levier 95 oscille autour ;d'un axe fixe 97 (fig. 9) et son autre extré mité porte un ergot 98, de préférence muni -d'un galet, et guidé par une rainure-came 99 ménagée -dans un plateau 100, solidaire rigi dement -de l'excentrique 55, ce qui rend ?â commande positive.
Le mécanisme supérieur de rivure est complété par un dispositif de distribution d'éléments mâles A de rivets. Dans l'exem ple représenté, le distributeur oscillant 15 est composé, comme connu, d'un boîtier rotatif 101, commandé par le mécanisme -de la ma chine par l'intermédiaire -d'un système à -ro chet 102 et alimentant, par les créneaux 108 de son pourtour, la glissière 15a du distribu- teur 15 précité. Cette glissière 15a est consti tuée par une rainure rapportée sur une se-, melle 104. Cette semelle 104 fait corps avec le palier 105 de l'axe de rotation 106 du boî tier 101. Ce palier 105 est monté oscillant .sur un axe fixe 107, porté par le bâti.
Le carter du boîtier rotatif 101, porté par le palier 105, est prolongé vers le haut par l'entonnoir 108 facilitant le remplissage. L'axe d'oscillation 107 est placé -de telle sorte que, sous l'action -de son propre poids, l'ensemble du distribu teur 15 bascule autour de l'axe 107 dans le sens -de la flèche f (fig. 9). Le distributeur est maintenu dans la position relevée par un axe 109, porté par l'entonnoir 108 et s'engâ- geant dans une pince fixe 110 élastique ou tout autre système fixe d'ancrage.
Ce distributeur est complété par un dispo sitif permettant de le ramener dans la posi tion d'ancrage quand il en a été écarté, ou au contraire de le libérer de l'ancrage. Ce dis positif comporte une pièce 111, fixée sur l'entonnoir.108.
L'extrémité 112, coudée vers le bas, -de, la pièce 111. est disposée de ma nière à. être rencontrée par un galet 113, porté par l'extrémité d'un levier coudé 114, bascu lant autour d'un axe fixe 115 et dont l'autre extrémité est disposée de manière à être ïen; ëontrée par un. galet-butée 116, porté par la bielle 68 -de perçage automatique.
On voit que sous l'action de cette bielle, le levier 1d1-1, bascule dans le sens de la flèche f2 et repousse, par l'extrémité 112, la pièce 111, libérant ainsi le distributeur de la pince élastique 110.
Le retour vers la position d'ancrage du distributeur est assuré par la table mobile 11 pendant la fin de son déplacement vers la droite, l'ancrage correspondant à -la, position extrême de la table 11 vers la droite. Dans ùe 'but, le support 25, solidaire de la table mo bile 11, porte un mât 117, qui, vers la fin de sa course vers la droite, vient rencontrer une butée réglable 118, portée par une tige 119, articulée en 120 sur la pièce 111 et traversant le mât 117 dans un dé 121, monté @à -cardan sur ledit mât.
On voit que, lorsque la table 1.1 termine sa course vers la droite, le mât 117 amène la butée 118 dans la position re présentée à la fi g. 9, provoquant ainsi l'an crage du -distributeur 15 dans la pièce élas tique 110.
La semelle 104 de la glissière 15a du dis tributeur 15 comporte enfin une butée à galet 122, .déportée en dehors du plan longitudinal médian -de la machine et susceptible de venir rencontrer la face également déportée 123 -du bras-support 25, limitant ainsi dans le sens ,d* la flèche fl l'oscillation du -distributeur 15, libéré -de la pince 110 par l'opération de per çage, comme déjà indiqué, alors que la table mobile 11 occupe sa position de repos (posi tion extrême vers la gauche).
Après perçage, au fur et à mesure que la table mobile 11 re cule vers la droite pour la rivure, le distribu teur 15 peut continuer à basculer, sous l'âvC- tion -de la pesanteur, jusqu'au moment où une butée fixe 201, réglable, portée par le bâti, vient rencontrer la semelle 104 de la glis sière 15a..
On règle cette butée 201 en fonction de la forme de la semelle 104, de telle façon que, lorsque le distributeur 15 se trouve arrêté par la susdite butée 201, le premier élément mâle A, contenu dans l'extrémité inférieure de la glissière 15a et arrêté par un verrou .à ressort 202, présente son axe rigoureusement confondu avec l'axe -longitudinal .du marteau 14- et -du mandrin 84.
Le porte-matrice inférieur 34 se compose (fig. 9, 10 et 11) d'un tube dans lequel est montée une matrice 35 dont l'extrémité infé rieure filetée peut être de -l'extérieur (par- dessous) vissée ou dévissée dans le porte- matrice 34, lorsque l'on veut régler par rap port ù ce dernier la hauteur de la matrice -3-5. Celle-ci est, dans sa partie supérieure,
en tourée par un tube-guide 124 dont le dia mètre intérieur est très légèrement supérieur au plus grand diamètre -de l'élément femelle B et qui présente à son extrémité inférieure une partie de plus grand diamètre extérieur 125, contre laquelle s'appuie un ressort 126 dont .l'extrémité opposée s'appuie sur un épaulement de la matrice 35. Le tube 124 est maintenu en place par un chapeau 127, vissé sur le porte-matrice 34. Ce dernier est guidé dans une glissière verticale 128 faisant partie -du socle fixe 8.
A sa partie supérieure, le tube-guide 124 porte extérieurement un galet 129 (fig. 11) maintenu dans un plan parallèle à celui de la fig. 10, grâce ù l'ergot 129a que porte latéra lement la matrice 35 et qui coulisse sans jeu dans une rainure longitudinale 129b du tube- guide 124, empêché ainsi de tourner, alors qu'il se déplace verticalement par rapport .à la matrice 35.
En réglant la hautenr de la matrice 35, on devra. donc visser ou dévisser cette dernière d'un nombre entier de tours, afin de toujours ramener le galet 129 dans son susdit plan de fonctionnement. Ce galet 129 est susceptible de rouler sur une rampe 130 (fig. 10) portée latéralement par l'extré mité gauche de la lame horizontale 36, qui, fixée sous la table mobile 11, constitue, comme déjà dit, le dispositif transporteur in férieur.
Cette lame 3.6 est terminée, à gauche, par un tronçon de tube vertical 131 dont la hauteur est au moins égale à celle de l'élé ment femelle B de rivet et dont le diamètre intérieur est ,égal :à celui du tube-guide 124 avec l'axe duquel son axe est confondu, quand la table mobile 11 est dans sa position de perçage. Les deux tubes sont alors sépa rés par un faible écart.
Entre la lame 36 et la table mobile 11, à une distance, :d'axe en axe, de la matrice 35 égale à la course de la table 11, est disposé, en présentant sou axe vertical danv le plan longitudinal médian, un anneau fige distri buteur 132, servant de relais et au-dessus duquel une cheminée 133, traversant. la table 11, débouche quand ladite table 11 occupe sa position de perçage. La hauteur de l'anneau- relais 132 est au moins égale à celle de l'élément femelle B de rivet, et son diamètre intérieur ainsi que celui de la cheminée 133 sont égaux à celui du tronçon de tube 131.
Au-dessus -de la cheminée 133, débouche, lors que la, table 11 est dans la position de per çage, le guichet horizontal 134 de sortie .de la glissière 135 du -disributeur 37, composé, en outre, d'un boîtier rotatif 136 (fig. 9), ana logue au boîtier rotatif<B>101</B> du distributeur oscillant 15. Le guichet 134 a une section -de passage juste suffisante pour permettre à cha que élément B, venu buter contre l'extrémité fermée de la glissière 135, de sortir par gra vité, en présentant son axe verticalement, la calotte 3 (fia-. 1) dirigée vers le bas.
Au-dessous de la lame 36 (flg. 10) est disposé un plancher horizontal fixe<B>137</B> arri vant jusqu'au tube-guide 124. La surface su périeure de ce plancher<B>137</B> est disposée de façon à être très peu en dessous du niveau de l'extrémité inférieure du tronçon de tube<B>131,</B> porté par la lame 36, solidaire :de la table mobile 11, pendant la translation de cette dernière. Au-dessous de l'anneau-relais 132, la surface supérieure de la lame 36 constitue un plancher sur lequel repose l'élément fe melle B, venu se loger dans l'anneau- relais 132.
Ainsi qu'on vient de le dire, l'alimenta tion de la cheminée 133 et par suite de l'anneau-relais 132 est assurée par un dis tributeur 37 à glissière 135. L'alimentation de la glissière 135 est contrôlée par un tiroir 138 (fi-. 9) solidaire :d'un levier coudé 139 oscillant en 140 sur le bâti et articulé à son autre extrémité en 1.41 sur le levier de dé clenchement 114, qui déjà, sous l'action du mécanisme automatique .de perçage, libère le distributeur oscillant 15 -de la pince élas tique 110.
Le fonctionnement du dispositif d'alimen tation et de rivure est le suivant: La table mobile 11 étant dans la position de la fig. 9, l'opération de perçage, comme on l'a indiqué ci-dessus, provoque, par le le vier 114, la libération .du distributeur os cillant 15 dont le galet 122 vient prendre appui :contre la face 123 du bras-support 25. Puis, la table 11 ayant reculé vers la :droite, la semelle 104, sous l'action ,de la gravité, vient rencontrer la butée fixe 201.
A ce moment, le premier élé ment mâle A, contenu -dans la glissière 15a à partir du verrou élastique 202, a son axe disposé suivant l'axe -du marteau 14 et du mandrin 84. Par ailleurs, à l'opération -de perçage précédente, un élément femelle B, libéré par le tiroir 138, est descendu .dans la cheminée 133 de la table 11, puis dans :l'anneau-relais <B>132</B> où il est resté logé, le plancher constitué par la surface supérieure de la lame 36 l'empêchant de descendre plus bas.
Après recul extrême -de la table 11 et de la lame 36 qui en est solidaire, cet élément est tombé dans le tronçon de tube<B>131</B> jusqu'à toucher la surface supérieure du plancher <B>137.</B> Il a été poussé ensuite vers la gauche, lors du retour de la table mobile 11, et est venu par gravité s'engager sur la matrice 35 dans le tube-guide 124 qui a été abaissé, à l'avance, à un niveau convenable, par la rampe<B>130,</B> portée par la lame 36 et agissant sur le galet 129.
Au cours de ses chutes successives, définies ci-dessus, l'élément fe melle B conserve sa partie la plus lourde, qui est précisément sa calotte 3, dirigée vers le bas; si bien qu'en fin d'alimentation, cet élé ment femelle repose sur la matrice 35 en di rigeant vers le haut son extrémité défoncée 6, quand bien même la hauteur totale de l'élé ment femelle B serait inférieure au diamètre intérieur du tube-guide 124.
En définitive, après l'opération -de per çage, et lorsque la table mobile 11 a reculé vers la droite, à la condition que ce perçage ne soit pas le-premier effectué (auquel. cas il faudrait garnir préalablement la matrice 35 d'un élément femelle B en abaissant à la main le tube 124), un élément mâle A, porté par la glissière 15a, est disposé convenablement sous le marteau 14 et un élément femelle B est placé convenablement - sur la matrice 35 (fig. 13).
Sous l'action du levier 95 et de la rainure- came 94, le mandrin 84 et la douille 87 des cendent plus vite que le marteau 14 (compa rer leurs positions, fig. 12 et 13).
Le renflement élastique 85 -du mandrin 84 rencontre les parois intérieures -du premier élément mâle A que porte la glissière 15a à partir du verrou 202 et il est comprimé au fur et à mesure qu'il descend à l'intérieur de cet élément mâle A dont la section intérieure diminue, du fait de sa légère conicité, de puis l'embase 1 jusqu'à la défonce 2a. Aussi tôt que le renflement 85 est sorti de la dé fonce 2a, il reprend ses dimensions normales et la glissière 15a, qui avait soutenu l'élément mâle A en résistant à l'effort de pénétration exercé par le mandrin, est écartée (fig. 14).
Le verrou élastique 202 s'ouvre sous la pres sion de l'élément mâle A, retenu par le man drin 84, et se referme aussitôt après la sortie du susdit élément mâle.
Par gravité, l'élément mâle A vient re poser par sa défonce 2a sur le renflement 85 du mandrin, qui continue à descendre vers le trou 142 de l'ouvrage C. Mais il est nécessaire d'exercer sur l'élément mâle A une pression, dirigée de haut en bas, qui permette à la par tie tubulaire mâle de vaincre la résistance des frottements nés de sa pénétration dans le trou 142 de l'ouvrage et qui vont en croissant, du fait de la lègère conicité de cette partie tubulaire mâle, jusqu'à la. rencontre .de l'em base 1 avec la surface supérieure 143 de l'ouvrage C (fig. 15).
Cette pression est donnée par la douille concentrique 87 qui, grâce à la rainure-came 94 et aux bielles 89 et 90, prend une avance par rapport au mandrin .84. Cette douille 87 appuie, par sa surface tronconique 88 sur l'élément mâle A peu après que celui-ci est sorti de la glissière 15a et maintient la dé fonce 2a contre le renflement 85 -du mandrin 84, pendant la pénétration dudit élément mâle dans le trou 142 de l'ouvrage C (fig. 14).
Autrement -dit, depuis l'instant où le mandrin 84 a pénétré suffisamment dans le trou 142 de l'ouvrage C pour y loger la hauteur de son renflement 25, la surface d'appui tronconique 88 de la douille 87 reste distante de l'extrémité supérieure de ce ren flement 85,d'un écart égal à la longueur occu pée par l'élément mâle A autour .de la tige du.
mandrin 84 et cela par la succession continue des liaisons positives réalisées par les bielles 89=90; il est ainsi permis -de vaincre les frottements, qui s'opposaient @à la pénétration complète -de la partie tubulaire mâle dans le trou 142 -de l'ouvrage, jusqu'à rencontre de l'embase 1 de l'élément mâle A avec la sur face supérieure 145 .de l'ouvrage C. Ainsi l'élément mâle A se trouve amené .dans la position d'embecquetage (fig. 15 et 16) avant que le bouchon 79 du marteau 14 ne vienne presser sur son embase 1.
L'élé ment mâle A conserve cette position jusqu'à réalisation de l'embecquetage. A cet effet, le mandrin 84 et la douille 87 restent immobiles, pendant cette opération, d'ailleurs .de faible durée, grâce à une courte partie circulaire coTrespondante 99a de la rainure-came 99 (comparer les fig. 15 et 16).
Avant de parfaire, comme on le verra plus loin, l'em#becquetage -des deux éléments A et B du rivet, grâce au renflement 85 du mandrin 84, il faut assurer un centrage préa lable approximatif de l'élément femelle B par rapport à l'axe -des outils de rivure (le quel est aussi l'axe du.trou 142 percé dans l'ouvrage C, en raison du principe même de la machine).
Autrement dit, pendant le mou vement ascendant -de la matrice 35 et avant que l'extrémité défoncée 6 de l'élément fe melle B n'arrive au contact -du renflement 85 du mandrin 84 (fig. 15), l'axe dudit élément femelle B doit être maintenu parallèle à l'axe des outils de rivure et sensiblement confondu avec lui.
Ce résultat est obtenu grâce à la combi naison de la matrice 35, du tube-guide 124 et de la pince ouvrante .58 (fi-.<B>13,</B> 14 et<B>15)</B> le tube-guide 124 entrant en contact avec la pla quette ou cadre 57 autour du trou 57a, avant que la matrice 35 pénètre dans ledit trou, ce qui comprime le ressort 126 (fig. 10).
Les dimensions de la pince ouvrante infé rieure 58 sont calculées, d'après les dimen sions de l'élément femelle B, de manière que celui-ci ait l'extrémité ouverte 6 de son tube engagée dans le col étroit 144 de la pince 58 avant que cette dernière ne soit obligée de s'ouvrir sous la pression de la matrice 35 (fig. 13, 14 et 15).
Ainsi, lorsque l'élément femelle B, dans la coure ascendante que lui imprime la ma trice 35, atteint le nivLau correspondant au début d'ouverture de la pince 58 (fig. 15), il présente son axe sensiblement confondu avec l'axe des outils de rivure. A ce même instant, l'extrémité ouverte 6 de l'élé ment femelle B est à une faible distance de la surface inférieure 145 de l'ouvrage C qui n'est séparée du dessus de la pince ouvrante inférieure 58 que de l'épaisseur constante du pontet 146 (fi-. 9 et 10), lequel recouvrait par sa partie pleine cette pince, ouvrante pen dant le perçage.
Cette épaisseur (égale à la saillie maxima de l'enclume bombée 12 au-dessus du niveau supérieur -de la table mobile 11 qui est aussi sensiblement celui de la pince ouvrante infé rieure 58) reste constante .de part et d'autre de la rainure 146a (fig. 13 à 18), sous Ja quelle est venue se loger, pour la rivure, la pince 58 et est choisie suffisante pour per mettre, dans l'espace vide de la rainure 146a, de réaliser l'embecquetage des deux éléments<I>A</I> et<I>B</I> du rivet.
Sous l'action de la poussée de la matrice 35 en direction de l'ouvrage C, les deux mâ choires de la pince ouvrante 58 s'écartent, à l'encontre des ressorts 147, et l'élément fe melle B, dans sa course ascendante, se trouve guidé par le renflement 85 -dont l'extrémité a pénétré à son intérieur peu avant l'ouver ture de la pince 58 (fi-. 15 et 16).
Dès que l'élément femelle B s'est engagé par son ex trémité défoncée 6 autour de l'extrémité dé foncée 2 de l'élément mâle A, sous l'action de la rainure-came 9'9 et du levier 95, le man drin 84 et la douille 87, conjugués comme déjà. vu, remontent simultanément en vers le haut l'élément mâle A à une vitesse au plus égale à. celle de l'élément fe melle B poussé par la matrice 35. Pendant -ce temps, le marteau 14 continue à descendre.
Bientôt, l'embase 1 -de l'élément mâle A vient rencontrer la surface 80 de pressage du bou chon 79 du marteau 14; les éléments<I>A</I> et<I>B</I> se trouvent alors dans la position de la fig. 17. Pour cette position, les surfaces presseuses 80 et 80' de l'outil de rivure 79 et de la matrice 35 sont à, des distances des surfaces opposées 143 et 1:
45 de l'ouvrage C propor tionnelles @à leurs vitesses moyennes respec tives, si bien que les embases 1 et 3 .des par ties<I>A</I> et<I>B</I> -de rivet, pressées par lesdites sur faces presseuses des outils de rivure, pren- -dront simultanément contact avec l'ouvrage qui ne -doit être sollicité de quitter sa surface de sustentation ni vers le haut ni vers le bas.
A partir de la position de ,la fig. 17, la matrice 35 et le marteau 14 continuent de se rapprocher et terminent la rivure (fig. 18), l'extrémité défoncée 2 de l'élément mâle A s'épanouissant comme représenté (fig. 2).
Mais auparavant, par suite de la remontée du mandrin 84, le renflement 85, grâce à son raccordement sans ressaut avec la tige dudit mandrin, a été comprimé par la défonce 2a de l'élément mâle A, la résistance du renfle ment 85 à la compression étant vaincue par les liaisons positives qui commandent la re montée du mandrin 84. Ainsi, avant que n'ait lieu le pressage maximum du rivet (fia-. 18), le mandrin 84. et son renflement 85 se sont suffisamment retirés vers le haut pour qu'ils .dégagent l'extrémité inférieure<B>21</B> de l'élément mâle A.
L'excentrique 55 continuant sa rotation limitée à un tour, le marteau 14 remonte, tandis que la matrice 35 redescend, laissant la pince ouvrante 58 se refermer. Le mandrin 84 et la douille 87 continuent à remonter et reprennent leurs positions respectives de re pos (fig: 12).
Pendant l'opération de rivure, la table mobile II. après avoir atteint son point mort droit correspondant au pressage maximum du rivet, revient vers la gauche jusqu'à la posi tion de perçage, en assurant à nouveau l'ali mentation de la matrice inférieure 35 en vue de la pose du rivet suivant.
Pour la pose de rivets dont les éléments sont calottés (rivets du type -des fig. 5 et 6), on utilisera .de préférence la machine repré sentée aux fig. 19 -à 22.
Suivant cet exemple d'exécution (fig. 19 à 22), l'alimentation en éléments mâles A est effectuée à l'aide d'une pince ouvrante supérieure 177 à ressorts à lames parallèles, d'un type connu. Dans cette pince ouvrante 177, descend une bouterolle 178, montée cou lissante dans le marteau 14, suivant l'axe longitudinal- -de ce marteau, et sollicitée vers le bas par un ressort 175. La force du res sort 175 est prépondérante sur la réaction axiale qui est communiquée à l'élément mâle A et à la bouterolle 178 par les parois inté rieures obliques de la pince ouvrante 177 sous l'action -de ses ressorts.
Cette pince ouvrante 177 est alimentée par un distributeur fixe 178a lorsqu'elle est dans la position de la fig. 19 (correspondant au perçage). Elle est portée par une chape 179 dont l'axe est commun avec celui d'une chape 180, elle-même portée par un bloc 181 monté coulissant, grâce à une rainure 182, dans le bras-support 25 solidaire de la table coulis sante 11.
Un ressort 183, travaillant à l'ex tension, attaché @à l'une de ses extrémités, sur le bloc 181 et, à l'autre extrémité, sur le bras support 25, permet l'entraînement -de la pince ouvrante 177 par la table mobile 11 au début de son mouvement vers la droite.
Ce déplace ment de la pince ouvrante 177 vers la droite est limité par une tige 184 portée par le bloc 181 et qui vient rencontrer une butée fixe 185, -de préférence réglable. Lorsque tes deux pièces viennent en contact, l'axe vertical du canal de la pince ouvrante 177 coïncide avec l'axe longitudinal .du marteau 14 et -de la bouterolle 178. Le ressort 188 absorbe le surplus -de la course de la table mobile 11 vers la droite.
Le dispositif d'alimentation en éléments femelles B est identique à celui déjà décrit à propos de la machine représentée -à la fig. 9.
Le contrôle -de l'alimentation, en fonction du perçage, est assuré par la tringle<B>186,</B> sus ceptible de translation suivant sa propre di rection, et sur laquelle agit un galet 187, porté par le collier 69 de l'excentrique 70 de perçage, ce qui provoque les manoeuvres -du tiroir (commandé directement) 186a du dis tributeur 178a et du tiroir 186b du -distribu teur 37, ce dernier tiroir étant commandé par un levier coudé 186c.
Le .fonctionnement est le suivant: au per çage, la bouterolle 178 descend avec le mar teau 14, mais ladite bouterolle s'immobilise dès qu'elle rencontre l'emporte-pièce 26 dont la tête présente un relief complémentaire -de la concavité de la surface presseuse 178' de la bouterolle 178, cette surface presseuse 178'. épousant la forme de la calotte 5 représentée ici convexe. La bouterolle 178 ainsi immobi lisée momentanément, alors que le marteau 14 continue à .descendre, comprime le ressort 1 7 5 jusqu'à ce qu'elle reçoive la pression directe de l'extrémité inférieure du marteau 14 qui l'entraîne alors dans sa course de perçage.
Après l'alimentation -de la pince ouvrante supérieure 177 et de la matrice inférieure 35 lors du perçage, les deux éléments, mâle A et femelle B, sont amenés entre les outils de rivure, au droit du trou 142 -de l'ouvrage C, par la rotation -de l'excentrique de rivure 55.
Le marteau 14 descend alors; le ressort 175 n'est pas comprimé pendant le trajet de l'élément mâle A dans la pince ouvrante 177, comme déjà vu, ni pendant la pénétration -de cet élément dans le trou 142 de l'ouvrage C, en raison de la force du ressort 175 supérieure à la résistance opposée par les parois de l'ouvrage C à la pénétration .de l'élément A. Ce ressort<B>175</B> est toutefois comprimé lorsque (.embase '1 de l'élément A est venue ren- contrer l'ouvrage C, le marteau 14 continuant à descendre (fi-. 20).
Lorsque, après embecquetage de l'élément femelle B et de l'élément mâle A, ce dernier recevra la poussée -de l'élément femelle B, dont on extrémité 2 aura atteint la calotte 3, il sera entraîné vers le haut, grâce à la com pression supplémentaire du ressort 175. Ce mouvement ascendant de l'ensemble .durera jusqu'à ce que la bouterolle <B>178,</B> appuyée par sa surface presseuse 178' sur l'embase calottée 5 .de l'élément -mâle A, reçoive la pression (di recte du marteau 14 (fig. 21).
A cet instant, les surfaces presseuses 178' et 80' de la bouterolle 178 et de la matrice 35 sont à -des distances des surfaces opposées 143 et 145 de l'ouvrage C proportionnelles à leurs vi tesses respectives; si bien que les embases des parties de rivet A et B pressées par lesdites surfaces presseuses des outils de rivure pren dront simultanément contact avec l'ouvrage C (fig. 22) qui ne doit pas être sollicité de quitter sa surface de sustentaion, ni vers le haut, ni vers le bas.
Naturellement, l'invention n'est nulle ment limitée aux modes d'exécution repré sentés et décrits qui n'ont été choisis qu'à titre d'exemple.