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La présente invention se rapporte aux machines à confectionner des tablettes enrobées ou des produits analogues et a,pour principal but la création d'une nouvelle construction permettant d'obtenir une épaisseur de couche uniforme pour toutes les parties de l'enrobage.
Le terme "produits analogues" s'étend à tout article relativement petit fabriqué à partir d'une poudre broyée par pression et enrobé subsé- quemment à l'aide d'une pression, c'est-à-dire qu'il s'étend à tout article enrobé similaire aux tablettes enrobées, mais connu sous un autre nom, par exemple des pilules enrobées, pastilles enrobées, losanges enrobés, charges enrobées, dragées enrobées, etc..
Selon l'invention, une machine pour la confection de tablettes en- robées ou de produits analogues comprend un mécanisme pour la confection du noyau des tablettes, un mécanisme pour l'enrobage dudit noyau de tablet- te et muni d'une, matrice d'enrobage et un mécanisme de transport assurant le transport du noyau de tablette ou d'un autre produit analogue du premier mécanisme au second, ledit mécanisme de transport étant, pendant une pério- de restreinte, en prise avec et commandé par une partie du mécanisme d'en- robage, partie qui, par son action sur le mécanisme de transport, amène et maintient le noyau de tablette ou d'un autre produit analogue exactement en concordance avec la matrice d'enrobage,
pour une période pendant laquel- le noyau de tablette ou d'un autre produit analogue descend dans la matrice d'enrobage et le dispositif de transport se retire du noyau de tablette ou d'un autre produit analogue et de la matrice d'enrobage.
Pour la bonne compréhension de l'invention et pour faciliter sa réalisation pratique, un exemple d'exécution de la nouvelle machine est dé- crit ci-après à l'appui de dessins dans lesquels:
Fig. lA et 1B sont une vue en élévation latérale en partie coupée selon la ligne 1-1 des Fig, 2A, 2B d'une machine pour confectionner des tablettes enrobées.
Fig. 2A et 2B sont une vue en plan partiellement coupée selon la ligne 2-2 des fig lA, 1B de cette machine.
Fig. 3 est une vue partielle en élévation latérale, en partie en coupe verticale, d'un détail et représentant certaines pièces en d'autres positions.
Fig. 4 est une vue en bout partielle d'un détail et représentant certaines pièces en d'autres positions encore.
Fig. 5 est une vue en bout en élévation montrant un autre détail.
Les fig. 3 et 4 sont dessinées à une échelle agrandie.
Fig. 6 est une vue partielle en élévation d'un détail.
Fig. 7 en est la vue en front.
Fig. 8 est une vue en bout partielle d'un détail et
Fig. 9 est une vue en plan de celui-ci.
Dans ces dessins qui sont plus ou moins schématiques, il y a un bâti stationnaire 1 sur lequel est montée une table 2 de façon à pouvoir tourner. Cette table comporte des matrices 3 agencées pour la confection des noyaux de tablette dont deux sont représentés et marquée par 4.
Au-dessus de la table se trouve une colonne 5 munie d'une tête 6 dans la- quelle coulissent des poinçons 7 qui coopèrent avec des poinçons 8 coulis- sant dans un pied 9 tournant avec la table 2. Les poinçoins 8 opèrent dans les matrices 3 et une came stationnaire 10 sert à soulever et à des-
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cendre les poinçons 7 qui sont aussi actionnés par un galet non représenté destiné à les faire entrer de force au moment propice dans les matrices 3 en vue de comprimer des noyaux de tablettes à partir de la poudre, qui y est amenée par une trémie stationnaire 22. Une came stationnaire 11 agit sur les poinçons 8 pour les soulever suffisamment en vue de l'éjection hors de la matrice des noyaux de tablettes façonnés. L'un des noyaux de tablettes est représenté au moment précis de son éjection de la matrice 3.
Jusque là le mécanisme décrit ci-dessus est bien connu dans la fabrication de tablettes par pression en partant de poudre.
Le bâti 1 est également muni d'une table rotative 12 ayant un pied 13 à poinçons 14 agissant vers le haut et d'une colonne 15 à tête 16.
Dans celle-ci se trouvent des poinçons 17 agissant vers le bas en étant commandés par une came 18 dans la majeure partie de leur fonctionnement et par un galet (non représenté) pendant une certaine période, cela en vue de comprimer ce qui est introduit dans les matrices d'enrobage 19 prévues dans la table 12. La tête 16 tourne avec la table 12. Les tables 2 et 12 et, par conséquent leurs pieds 9 et 13 et les têtes 6 et 16 tournent à vitesses égales en direction des flèches représentées en Fig. 2, par exem- ple sous l'action d'une vis sans fin 20 connectée à la table 2 à travers son pied 9 et d'une vis sans fin 21 connectée à la table 12 à travers son pied 13. Les tables sont aménagées l'une près de l'autre.
Chaque poinçon 14 est commandé par une came stationnaire 23 qui le fait descendre d'une quantité prédéterminée, afin de permettre à la ma- trice 19 de recevoir une première charge de poudre, puis le fait descendre afin de permettre à la matrice de recevoir un noyau de tablette et enfin 'le fait descendre encore davantage afin de permettre à la matrice de rece- voir une seconde charge de poudre. Une trémie stationnaire 24 est prévue au-dessus de la table 12 pour alimenter la matrice avec la première charge de poudre et une autre trémie stationnaire 25 assure son approvisionnement avec la seconde charge de poudre. Une came stationnaire 26 est combinée avec les deux trémies dans un but qui sera décrit ci-après.
Le noyau de tablette éjecté 4 est introduit dans la matrice entre les deux phases d'approvisionnement avec les première et seconde charges .
La matrice 19 a un diamètre plus grand que le noyau de tablette de façon que la poudre provenant de la seconde charge puisse former un enrobage de l'épaisseur requise autour du bord de la tablette,
Pour l'introduction dans la matrice 19 du noyau de tablette éjecté par le poinçon 8, il y a le mécanisme de transfert décrit ci-après.
Les ponts stationnaires 27 et 28 sont disposés entre les deux tables 2 et 12 pour former des voies qui constituent la continuation des faces supérieures desdites tables. Une broche 29 est disposée entre -les ta- bles et mise en rotation par un mécanisme de caommande approprié en syn- chronisme avec -lesdites- tables. Un plateau 30 tourne avec la broche et comporte une série de bras 31 qui s'y trouvent articulés par les pivots 32, chaque bras pouvant osciller librement et indépendamment des autres.
Chaque bras 31 possède un tasseau 33 qui coulisse sur lui, grâce à une ti- ge 34 guidée dans un alésage longitudinal du bras.
La tige est poussée vers l'extérieur sous l'effet d'un ressort de compres- sion 35 logé dans ledit alésage, la course du tasseau étant cependant limi- tée par une butée 36 dont le tasseau est pourvu et qui coopère avec une bu- tée 37 prévue sur le bras 31. La butée 36 coopère également avec le flanc du bras 31 afin de limiter la rotation du tasseau autour de l'axe de la ti- ge 34
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Bien que le bras 31 et, par conséquent, le tasseau 33 puissent osciller librement autour du pivot 32, cette oscillation se trouve contrôlée par une tige à ressort 38 fixée en 39 au plateau 30 et coulissant dans un ori- fice 40 du tasseau 33, ladite tige à ressort ayant pour mission de retenir élastiquement les bras et tasseau dans la position normale et de les y reconduire après qu'ils s'en soient écartés.
Le tasseau a une fourche 41 des- tinée à recevoir un bossage perforé 42 prévu à la tête 16 concentriquement par rapport à l'axe du poinçon respectif 17 qui passe à travers. Lors de la rotation des différentes parties, la fourche de chaque tasseau 33 vient en prise avec l'un desdits bossages 42 et le mouvement du tasseau se trouve alors commandé par le bossage jusqu'à ce que la fourche se dégage à nouveau.
Ledit tasseau est ainsi guidé positivement en concordance avec le poinçon
17 et contraint de suivre la trajectoire de celui-ci sur une fraction de son évolution. Etant donné que la table 12 et la tête 16 sont en relation fixe l'une par rapport à l'autre, le bossage 42 sera également en relation fixe par rapport à la matrice 19. Etant donné que le tasseau 33 est amené en concordance exacte avec le bossage 42 et le sera également par rapport à la matrice 19 et cela pour une période suffisamment longue pour déposer et loger un noyau de tablettes à l'intérieur de la matrice 19.
Pour le dé- pôt d'un noyau de tablette chaque tasseau comporte une bague 43 qui peut coulisser verticalement dans le tasseau 33 et dont le diamètre extérieur de son extrémité inférieure lui permet de former un joint coulissant dans la matrice 19, de son diamètre intérieur étant tel que le noyau de tablette constitue un joint coulissant à l'intérieur de la bague. La bague comporte un ergot 44 fixé sur elle et coulissant verticalement dans une fente 45 mé- nagée dans le tasseau 33, ledit ergot saillant au-delà du tasseau pour pou- voir être attaqué par la came 26. Dans la bague se trouve un poids coulis- sant 46 muni d'une fente 47 qui coopère avec l'ergot 44 en permettant au poids 46 d'effectuer une course ascendante et descendante déterminée, indé- pendamment de l'ergot et par conséquent, de la bague 43.
La tête 6 est également pourvue de bossages perforés 48 concentri- ques par rapport aux poinçons 7 qui passent à travers; ces bossages, par une mise en prise avec les fourches 41, font entrer positivement le tasseau 33 en concordance avec la matrice 3 et le font mouvoir en concordance avec ladite matrice, en suivant la trajectoire de celle-ci, pendant une certaine période, pendant laquelle il y a engagement de la fourche avec le bossage.
Par conséquent, chaque tasseau 33 suit la trajectoire indiquée en Fig. 2 par une ligne mixte 49 et l'on remarquera que cette trajectoire diffère d' une trajectoire circulaire par la coopération des bossages 42 et 48 avec les fourches 41, la faculté de coulissement des tiges 34 permettant cette déviation.
De plus, étant donné que les bras peuvent osciller indépendamment sur leurs pivots 32, chacun d'eux peut être emmené hors de sa position nor- male par le bossage qui est en prise avec lui, au cas où une irrégularité dans l'espacement des matrices ou toute autre irrégularité similaire exigent une déviation du tasseau et du bras de leur état normal, afin de permettre la coopération des bossages avec les fourches pour assurer la mise en prise et en concordance des bagues avec les matrices pendant des périodes suffisam- ment longues pour permettre aux noyaux de tablettes d'être placés et logés de façon bien centrée et à fleur dans les matrices 19.
Pendant la période dans laquelle chaque tasseau 33 se meut en con- cordance avec une matrice 3, le poinçon respectif 8 éjecte un noyau de ta- blette dans la bague respectives 43. La tablette éjectée sera glissée le long de la table 2, du pont 28 et de la table 12 jusqu'à ce qu'elle arrive au-dessus d'une matrice 19. Dans ce temps, le bossage correspondant 42 aura pris en charge le tasseau 33 et assuré un ajustement et une concordance corrects des mouvements de la matrice 19 et de la bague 43.
Celle-ci est
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maintenue dans sa position soulevée par un glissement sur lesdites surfaces et viendra sous l'empire de la came 26 (voir Fig. 1, 2 et 5) de façon que l'ergot chevauche sur la surface de ladite came, surfaoe qui comporte une pente 50 (voir Fig. 5) permettant à l'ergot et, partant, à la bague de des- cendre pendant la période pendant laquelle elle se meut en concordance exacte et le long de la même trajectoire que la matrice. De cette sorte, la bague descend avec son extrémité inférieure dans la matrice et sur un lit de poudre 52 préalablement inséré dans celle-ci, aidé, en ce faisant, par le poids 46 qui presse par la gravité sur le noyau de tablette.
Celui-ci est ainsi guidé latéralement par la bague jusqu'à ce qu'il ait atteint le lit de poudre 52, grâce à quoi il est parfaitement centré dans la matrice, ce qui assure un enrobage uniforme autour de son bord. De plus, le poids pressant sur le noyau de tablette agit à l'encontre de toute déviation de ce noyau de sa position affleurée, c'est-à-dire toute déviation de celui- ci d'une position horizontale, assurant ainsi que le lit 52 au-dessous du noyau de tablette sera uniforme et encore que la couverture appliquée par la suite au-dessus du noyau de tablette sera également uniforme . Pendant que le bossage 41 dicte encore la trajectoire du tasseau 33, une rampe as- cendante de la came 26 oblige l'ergot 44 de remonter, et en même temps, la bague 43 de monter jusqu'à son dégagement complet de la matrice.
Par contre, grâce à la fente 47 le poids 46 n'est pas soulevé de la matrice jusqu'au moment où la bague s'est dégagée de la tablette ; poids agit donc à l'en- contre d'un soulèvement de la tablette par la bague hors de la matrice.
Toutefois, l'ergot, après avoir atteint le bord supérieur de la fente 47, dégage également le poids de la matrice et bague et poids occupent alors la position représentée en fig 3.'Après que l'ergot aura quitté la came 26, bague et poids chevaucheront sur les surfaces des tables 2 et 12 et le pont 27 comme représenté en Fig. 4. Lorsque le noyau de tablette nouvellement formé est éjecté par le poinçon respectif 8, il poussera seulement le poids dans une position plus élevée, ce qui est permis par la fente 47 et c'est seulement après que la bague et la tablette glissent sur les tables 2 et 12 et le pont 28.
Le lit de poudre 52 sur lequel le noyau de tablette est posé est constitué par de la poudre tombant de la trémie 24 dans la matrice au mo- ment où l'extrémité supérieure du poinçon se trouve à une certaine distance au-dessous de l'orifice de la matrice et avant que celle-ci rencontre la bague 43. Après que la natrice ait quitté la trémie 24, le poinçon 14 est descendu, de façon que son extrémité supérieure se trouve à une distance plus grande de l'orifice de la matrice et il est ainsi préparé de la place pour le noyau de tablette 4 avant qu'il sera déposé dans la matrice.Après que ce dépôt ait eu lieu et que la bague et le poids aient été soulevés jusqu'à leur dégagement complet et se soient éloignés de la proximité de la matrice,
le poinçon 14 sera descendu encore davantage pour que son extré- mité supérieure se trouve à une distance encore plus grande de l'orifice de la matrice provoquant ainsi une descente suffisante du lit 52 et du noyau de tablette 4 pour réserver de la place pour la poudre de couverture, après quoi cette poudre de couverture tombe de la trémie 25 dans la matrice et remplit uniformément l'espace laissé libre par la bague autour du bord de la tablette, créant ainsi un enrobage uniforme au-dessus de la tablette.
Après cela le poinçon 17 est obligé de descendre en exerçant la pression requise pour la compression du lit inférieur et de la couche supérieure de façon à former un enrobage complet autour du noyau de tablette.
Le poinçon 17 est ensuite soulevé à nouveau dans la position repré- sentée en Fige le de façon à être dégagé complètement des autres parties, tandis que @ poinçon 14 est chassé vers le haut pour éjecter de la matrice la tablette enrobée, qui sera alors conduite vers le bord de la table par
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un convoyeur stationnaire à bande 53 combiné avec la trémie 24. La fig. 4 représente la bague, le noyau de tablette et le poids en position complète- ment engagée dans la matrice 19. Pour permettre à la bague de se poser plus rapidement sur le lit de poudre 52 déjà contenu dans la matrice, son bord inférieur pourrait être muni d'encoches 54, comme représenté en Fig.
3.
De préférence, il est également prévu un mécanisme permettant d'ef- fectuer, s'il est désiré, un contrôle d'échantillons par prélèvement sur les noyaux de tablettesproduits dans le mécanisme de fabrication desdits noyaux sans qu'il soit nécessaire d'arrêter la machine. Une forme d'exécu- tion de ce mécanisme, représentée plus particulièrement dans les Fig. 6, 7,
8 et 9, consiste en un levier 55 à poignée 56 articulé en 57 au bâti de la machine. Le levier de manoeuvre 55 est, par son extrémité non munie de poignée, articulé en 58 à un bras d'un tasse,au 59 qui est monté à l'extré- mité inférieure d'une bielle 60 coulissant dans le bâti 1 L'extrémité su- périeure de ladite bielle 60 est munie d'une partie 61 qui coulisse dans une fente 62 pratiquée dans une gorge de la came 23.
Lorsque la partie 61 dépasse de la fente 62, elle sert de came auxiliaire. La bielle 60 est mu- nie, en outre, d'un épaulement 63 qui peut être réglé en différentes posi- tions le long de ladite bielle et comporte deux gorges 64, 65. A une partie agencée au bâti 1 est monté un élément 66 muni d'un arrêt à bille 67 qui est sollicité par un ressort et capable de s'enclencher dans l'une ou l'autre des gorges 64, 65 en vue de retenir la bielle dans l'une des deux positions axiales. Une butée réglable 68 est prévue pour limiter le mouvement axial de la bielle 60 dans une direction.
L'autre bras du tasseau 59 est muni d'un doigt de contact réglage 69 qui, dans une position axiale de la bielle 60, peut venir en prise et fermer un contact électrique 70 sollicité par un ressort, tandis que dans l'autre position axiale de la bielle 60, il est dégagé du contact électrique 70 qui peut en conséquence s'ouvrir. Ledit contact 70 assure l'amenée du courant électrique vers un solénoïde 71 qui, lorsqu'il est excité, provoque le mouvement d'un élément 72 auquel est articulée une extrémité d'une chaîne 73 enlaçant une roue à chaîne 74 et dont l'autre extrémité est reliée à un ressort 75 ancré à une partie stationnaire de la machine. La roue à chaîne 74 est clavetée sur un arbre 76 tournant dans des paliers stationnaires et accouplé à un arbre flexible 77 qui, à son tour, est accouplé au pivot d' une plaque déviatrice 78.
Celle-ci peut occuper une de deux positions angu- laires, dans l'une desquelles elle ouvre une bouche d'évacuation 79 et en ferme une autre 80, alors que dans l'autre.elle ferme la première et ouvre la seconde.
Lorsque pendant le fonctionnement de la machine, il est désiré d' obtenir des échantillons des noyaux de tablettes produits par le mécanisme de fabrication desdits noyaux sans arrêter la machine, le levier de manoeuvre 55 est amené dans la position, dans laquelle la came auxiliaire formée par la partie 61 est avancée dans la gorge de la came 23. Ceci a pour conséquen- ce que le premier poinçon d'enrobage 14 qui rencontrera la partie 61 est soulevé d'une quantité telle à amener son extrémité à fleur avec la surface de la table 12, position dans laquelle le noyau de tablette 4 et le lit de poudre 52 contenu dans la matrice 19 sont soulevés au-dessus de la surface de la table 12.
Une lame racleuse 81 (voir Fig. 1B et 2B) dévie le noyau de tablette 4 vers le bord de la table 12 et râcle le lit de poudre 52 de 1' extrémité du poinçon 14, tout en permettant à cette poudre de passer sous la lame et de cheminer avec la table 12 jusqu'à ce qu'elle tombe et est re- cueillie dar. la trémie 24. Le noyau de tablette 4 chemine avec la table 12 près du bord extérieur de celle-ci et est dévié par le convoyeur station- naire à bande 53 dans la bouche d'évacuation comportant les branches 79 et 80.
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L'actionnement du levier opératoire 55 avait déjà mû la plaque déviatrice 78 par l'intermédiaire du contact 70, du solénoide 71, de la chaîne 73, de l'arbre 76 et de l'arbre flexible 77 dans la position dans laquelle la branche 80 est ouverte et la branche 79 fermée. Les noyaux de tablettes prélevés comme échantillons descendent donc la branche 80 et peuvent être recueillis.
Lorsque le prélèvement d'échantillons doit être arrêté et la fabri- cation normale de tablettes enrobées doit reprendre, le levier 55 est amenâ dans sa position alternative, dans laquelle la partie 61 est retirée de la gorge de la came 23En outre, le doigt de contact 69 est dégagé du contact 7D. Celui-ci est combiné avec un dispositif à retardement qui l'empêche de se fermer pendant la période pendant laquelle des noyaux de tablettes déjà sortis de leurs matrices 19 sont forcés de descendre par la bouche d'évacua- tion 80 pour être recueillis.
A la fermeture du contact après ce retardement, le solénoïde se trouve dé- sexcité et le ressort 75 fait tourner la roue à chaîne 74.et en conséquence la plaque déviatrice 78 pour que cette dernière ferme la-bouche d'évacuation 80 et ouvre la bouche d'évacuation 79, à travers laquelle les tablettes en- robées- passent et peuvent être recueillies séparément des noyaux de tablet- tes non enrobés ayant passé par la bouche d'évacuation 80.