Foyer automatique pour combustible solide. La présente invention a pour objet un foyer automatique pour combustible solide, comprenant une grille possédant un certain nombre d'ouvertures constituant des passages pour l'air de combustion et dont chacune pré sente une section transversale dont une di mension est relativement petite, de façon à ne laisser passer que de petits morceaux de combustible, ces ouvertures étant disposées de façon à empêcher que les petits morceaux de combustible et de cendres traversent com plètement les passages pour l'air,
ces passa ges communiquant avec un conduit d'amenée d'air, conduit séparé de la boîte à cendres dans laquelle arrivent les cendres provenant de la grille, et destiné à amener de l'air de combustion auxdits passages à air, des moyens pour amener du nouveau combus tible Ît la grille, depuis le dessous de la masse de combustible et de cendres reposant sur la grille et refoulant la masse se trou vant sur la grille transversalement aux sor- ties desdits passages à air de combustion, et des moyens pour envoyer sous pression de l'air de combustion auxdits passages pour l'air.
Ce foyer est caractérisé en ce que le nombre de passages à air de combustion, les dimensions des sections transversales de ces passages et la pression de l'air de combus tion sont dans des rapports tels que la vitesse de l'air, à travers les passages à air de com bustion, est suffisante pour renvoyer à la surface de support de combustible de la grille tout morceau de matière solide entrant dans lesdits passages à air, mais insuffisante pour maintenir en suspension dans l'air la masse de combustible se trouvant en face des sorties desdits passages à air de combustion,
les moyens d'admission d'air de combustion étant établis pour envoyer l'air au combus tible se trouvant zur la grille en quantités qui ne sont pas sensiblement plus grandes que les quantités nécessairse pour assurer une combustion complète du combustible. Les dessins annexés représentent, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 en est une élévation avec coupe partielle; La fig. 2 en est un plan avec section par tielle exécutée à différents niveaux, ainsi qu'il apparaîtra au cours de la description; La fig. 3 est une vue en bout avec arra chement partiel, la vue montrant également un élévateur de cendres que comprend le foyer automatique représenté;
La fig. 4 montre en élévation, avec coupe partielle, l'extrémité externe du foyer repré senté sur la fig. 1, vue du côté opposé; La fi-. 5 est une coupe verticale. à tra vers la grille, ladite coupe étant exécutée à une échelle plus grande que celle de la fig. 1; La fig. 6 montre un détail de construc tion; La fig. 7 montre en plan l'un des an neaux dont est faite la grille;
La fig. 8 est une coupe verticale; à plus grande échelle, à travers un desdits anneaux; La fig. 9 est une coupe à travers une paire de ces anneaux, ladite figure montrant les anneaux dans leur position d'assemblage; La fig. 10, enfin, montre en élévation l'extrémité interne d'un transporteur de cendres.
Le foyer automatique représenté com porte, tout comme les foyers automatiques du même. type qui sont connus jusqu'à présent, un brûleur 1 placé à l'intérieur du foyer pro prement dit (les parois intérieures du foyer proprement dit étant désignées schématique ment par 2), un conduit à air 3 destiné à conduire l'air de combustion au brûleur, un conduit à combustible 4, à travers, lequel le combustible est fourni à la grille, grâce à un transporteur à hélices 66, un conduit à cen dres 5, à travers lequel les cendres sont ex traites du foyer au moyen d'un transporteur à hélices 58,
une trémie à combustible 6, un ventilateur rotatif 7 destiné à fournir l'air -de combustion et un moteur électrique 8 des- tiné à actionner les parties mobiles du foyer automatique, le mécanisme- de commande étant représenté aux extrémités de droite des fig. 1 et 2 et sur les fig. 3 et 4.
Le brûleur 1 est constitué par une grille 14 qui est munie d'ouvertures constituant des passages pour l'air nécessaire pour brûler le combustible et par un socle 15 pour ladite grille, ce socle formant le passage destiné à diriger l'air de combustion à partir du con duit à air 3 jusqu'à la grille.
La grille re présentée est, comme d'habitude dans les foyers automatiques de ce genre, du type an nulaire, c'est-à-dire du type à alimentation par-dessous et, comme d'habitude dans ce genre de foyers automatiques qui brûlent des charbons durs, elle est du type - qui s'évase vers le haut et qui est alimenté par-dessous, au centre de ladite grille.
T1 est bien en tendu que l'expression "grille annulaire" em ployée dans ce qui suit pour plus de conci sion n'implique pas une limitation aux gril les qui affectent en plan une forme circu laire, comme celle de la grille 14. A une certaine distance du brûleur, c'est-à-dire à l'autre extrémité (l'extrémité extérieure) du foyer, il est prévu une base ou socle 17, à la partie inférieure de laquelle est ménagée une chambre à combustible 18 dans laquelle débouche la trémie à combustible 6.
On a prévu également dans cette base une cham bre à air 19 reliée, comme on le voit en 20, à la tubulure de sortie du ventilateur 7. La base 17 est, en outre, pourvue d'une troi sième chambre 29 qui peut être utilisée comme chambre à cendres, comme on l'indi quera dans ce qui suit. La trémie 6 repose sur la base extérieure 17 au-dessus de la chambre à charbon 18.
Entre l'ensemble constitué par la base 17 et ses accessoires, d'une part, et le brûleur, @d'autre part, s'é tendent le conduit à air 3, - le conduit à -combustible 4 et le conduit à cendres 5. Le conduit à air 3 vient buter contre des épaulements 22 (fig. 2) que comporte la base externe 17 et contre des épaulements 23 pratiqués. sur le socle 15 portant la grille 14.
Le conduit pénètre à l'intérieur ou sort de ce socle et de cette base "télesco- piquement", comme on le voit-sur la fig. 1 ainsi que sur la fig. 2, aux endroits dési gnés par 22 et 23.
Au moyen de tirants 24 passant au travers d'oreilles 25 que porte le socle 15 de la grille et la paroi externe 26 de la base extérieure 17 qui porte la tré mie, le socle et la base sont attirés l'un vers l'autre et le conduit est pressé en quel que sorte entre eux, ce qui transforme en un ensemble rigide tout le foyer automa tique. Cette construction est très appropriée aux conditions dans lesquelles les foyers de ce genre sont construits, montés et mis en place.
Le conduit- à combustible 4 et le con duit à. cendres 5 sont figés à demeure au so cle par exemple, et pénètrent à. glissement doux dans une des parois de la base. Ces conduits pourraient aussi pénétrer à glissement doux dans le socle et dans la base. C'est ainsi que le raccord 27, à l'extrémité interne du con duit à cendre 5. glisse à frottement doux sur une saillie 28 formée à l'un des côtés du socle 15 de la grille et que le conduit sus visé glisse également à frottement doux dans celles des parois de la base extérieure 17 qui forme l'un des côtés d'une chambre à cendres 29, l'une ou l'autre des extrémités du con duit: étant maintenue en place au moyen d'une vis de réglage.
De même, le conduit à charbon 4 est fixé à l'un des côtés du socle 1.5 de la grille, comme on l'a indiqué en 30 sur les fig. 1 et 5, ledit conduit glissant à frottement doux dans une perforation 31 pra tiquée dans celle des parois de la chambre à combustible 18 qui est la plus proche du brûleur. Le glissement à frottement doux en 31 peut être suffisamment étanche pour em pêcher l'échappement d'une quantité impor tante d'air à travers ,le joint ainsi formé à partir de la chambre à air 19, le joint pou vant être pourvu d'une garniture ou d'au tres dispositions pouvant être prises pour éviter un échappement indésirable d'air à cet endroit.
Le conduit à charbon 4 forme égale ment un coude 32 ouvert vers le haut, à tra vers lequel le charbon passe pour aboutir à la grille 1-1 et ce conduit 4, ainsi que les tirants 24, sont disposés à l'intérieur du con- duit à air 3.
Le conduit à cendres 5 est prévu à l'extérieur du conduit à air 3, pour des raisons de fabrication et afin que le dis positif pour l'enlèvement des cendres puisse être ajouté plus tard, si on le désire, dans le cas où l'on omet, pour commencer, le dis positif pour l'enlèvement des cendres, en rai son des frais supplémentaires qu'occasionne ce mécanisme additionnel. On remarquera que le mode général de montage du conduit 5 (une liaison à glissement à l'une des extré- mités et une liaison fixe de l'autre côté)
per met d'ajouter facilement le conduit à cendres après le montage des autres parties du foyer automatique.
Le fond de la base extérieure 17, au- dessous de la chambre à cendres 29, est muni d'une ouverture 39 qui permet de faire pas ser facilement les cendres extraites du brû leur, à travers le conduit 5, dans une fosse 40 ou dans une boîte à cendres 41 prévue dans l'excavation qui se trouve au-dessous de cette boîte (fig. 4).
En même temps, la paroi extérieure 42 des chambres à cendres (les parois latérales de la base 17 telle qu'elle est représentée sur la fig. 3) est mu nie d'une perforation 43 pour le passage d'un élévateur à cendres 44, dont l'extrémité infé rieure aboutit dans la chambre 29, de la façon qui est représentée sur les fig. 2 et 3. Certaines formes d'exécution qui présentent un élévateur à cendres ne sont pas munies d'une ouverture dans le fond de la chambre 29.
Si la chambre présente l'ouverture, celle- ci sera alors recouverte lorsqu'on emploiera un élévateur à cendres, celui-ci amenant les cendres dans une boîte à cendres 21 repré sentée sur la fig. 3. On peut aussi, lorsqu'on préfère employer une fosse à cendres 40, -elle que celle qui est représentée sur la fig: 4, laisser ouverte l'ouverture 39 pratiquée dans la chambre 29 et couvrir, au moyen d'un couvercle, l'ouverture 43 que présente la pa roi latérale inclinée 42, après avoir enlevé l'élévateur à cendres.
On peut donc utiliser une seule construction pour la base exté rieure 17, que l'élévateur à cendres soit uti lisé ou non. Lorsque l'ouverture 39, pour les cendres; est placée à l'extrémité extérieure de la chambre à cendres 29, comme sur les fig. 2 et 4, il peut ne pas être nécessaire de couvrir ladite ouverture lorsqu'on se sert de l'élévateur. D'autre part, on peut utiliser l'ouverture latérale 43 pour l'enlèvement des cendres à la main, si on le désire.
Le transporteur à combustible 66 refoule le combustible (charbon) vers le haut, à tra vers le coude 32 et de là sur la grille, les cendres étant déchargées au-dessus du bord supérieur de ladite grille. La façon dont on amène les cendres dans le transporteur de cendres sera. décrite plus loin. Il est bien entendu cependant que la grille doit être "nivelée", afin que le combustible et les cen dres puissent se déplacer vers l'extérieur à partir du centre de la grille, d'une façon sen siblement uniforme, ce qui permet au feu de brûler d'une façon uniforme sur toute la grille.
A cette effet, on pourvoit le brûleur, et plus spécialement la grille 14, d'un sup port d'une forme telle qu'il permet un mou vement d'oscillation de la grille 14 dans tous les plans verticaux. En outre, on relie rigi dement la grille à un organe latéral qui s'é tend vers l'extérieur du foyer proprement dit et l'on pourvoit cet organe de pièces d'arrêt réglables verticalement. On constitue facile ment un support de ce genre pour la grille en faisant reposer cette dernière sur le socle 15, et en donnant au fond de ce socle un seul point de support 45 sur le plancher, ce point correspondant sensiblement à l'axe vertical de la grille.
Le socle 15 de la grille étant rendu solidaire de la base externe 17, de la façon qui a été décrite, cette base extérieure 17 peut remplir les mêmes fonctions que l'or gane s'étendant dans le sens latéral, dont il a été question plus haut. Pour mettre la grille -de niveau, il suffit de prévoir, sur la base extérieure, des boulons 46 qui font re poser les côtés opposés de ladite base sur le sol, lesdits boulons constituant les organes d'arrêt réglables verticalement dont il a été question plus haut.
En faisant tourner ces boulons 46, on peut incliner la grille 14 dans tous les sens nécessaires pour assurer le pas sage uniforme du charbon et des cendres au- dessus d'elle. Il suffit de faire tourner l'un ou l'autre des boulons 46 ou de faire tour ner les deux boulons. Le point unique de support 45 est formé par le fait qu'on arron dit la plaque de fond du socle 15 de la grille ou qu'on lui donne plus ou moins la forme d'un cône renversé.
Afin d'amener les cendres, tombant du bord extérieur de la grille, sur le transpor teur à hélice 58, servant à retirer les cendres du foyer proprement dit, ces cendres tom bant de la grille sur tout le pourtour de celle-ci; il est utilisé plusieurs palettes ou raclettes 49. Des palettes ou raclettes de ce genre, pour le transport des cendres, sont déjà connues. Ces raclettes tournent lente ment autour de l'axe vertical de la grille 14 et font progresser graduellement les cendres, qui sont tombées, jusqu'à l'ouverture d'en trée du conduit à cendres 5. Cette entrée est située dans le raccord 27, mentionné plus haut.
On fait tourner ces raclettes dans un plan sensiblement horizontal; grâce à ce fait, les cendres ne peuvent pas s'accumuler jus qu'au moment où le tas ou les tas atteignent le bord supérieur de la grille et empêchent ainsi le déplacement uniforme du charbon et des cendres sur la grille. Il n'est pas néces saire de prévoir une plaque ou une autre surface, immédiatement au-dessous du trajet parcouru par ces raclettes, pour recueillir les cendres à mesure qu'elles tombent du bord de la grille, bien qu'une plaque de ce genre puisse être utilisée bien entendu.
On peut permettre aux cendres de se rassembler à la partie inférieure du foyer proprement dit, en dehors du socle 15 de la grille, jusqu'à ce qu'elles atteignent la hauteur du chemin sui vant lequel se déplacent les raclettes; les raclettes empêcheront évidemment les cen dres de s'accumuler au-dessus de ce point.
Pour donner un support à ces raclettes et pour constituer un support convenable pour la grille et pour l'amenée de l'air à la grille, le conduit d'amenée du charbon, solidaire du socle 15, est muni d'une paroi 51 dirigée vers le haut comme il a été dit, et la grille 14 repose sur cette paroi 51, comme on le voit sur le dessin et comme il sera dit dans ce qui suit.
A l'extérieur de cette paroi 51, le socle 15 est pourvu d'une paroi ascen dante 52 qui laisse, entre elle et la. grille, le passage nécessaire pour conduire l'air de combustion à partir du conduit à air 3 jus qu'à la grille, et sur cette paroi 52 se trouve un palier annulaire sensiblement horizontal 53, sur lequel est monté un anneau 54 qui porte les palettes à cendres 49. Entre la paroi 52 et l'anneau 54 est interposé un rou lement à billes 53, comme on le voit sur le dessin.
Pour empêcher l'accès des cendres et de la poussière à ce roulement à billes 53, le diamètre de cedit roulement est sensiblement plus faible que le diamètre extérieur de la grille 14 proprement dite (voir fig. 1 et 5), de façon que les cendres tombent tout à fait au delà de ce roulement. Un prolongement 55 de la paroi 52 surplombe en outre le rou lement à billes, afin de servir d'écran protec teur pour le roulement à billes.
D'autre part, l'anneau 54 descend au-dessous du roulement à billes et est muni d'un rebord annulaire 56, la partie inférieure de ce rebord étant pour vue de palettes 57 inclinées de façon qu'elles repoussent les cendres qui viennent en con tact avec elles vers l'extérieur et les écartent du roulement à billes 53 lorsqu'on fait tour ner l'anneau 54. En raison du fait que l'on utilise les palettes 49 seulement dans le cas où le foyer est muni d'un transporteur de cendres, la commande de l'anneau 54 portant les palettes se fait à partir du transporteur de cendres.
A cet effet, le transporteur à hélice 58, destiné au transport des cendres, porte à son extrémité intérieure un pignon conique 59 (voir fig. 2) qui commande un arbre vertical 60 portant une roue dentée cy lindrique 61 qui engrène avec des dents in ternes que porte le rebord annulaire 56. Le système de transport de cendres peut donc, en quelque sorte, constituer un ensemble et peut être utilisé ou supprimé dans son en semble.
Le bord extérieur de la grille au-dessus duquel passent les cendres étant situé près des parois internes 2 du foyer proprement dit, il convient qu'il y ait un ou plusieurs organes rotatifs dans cet espace ou dans le voisinage de cet espace, entre le bord de la grille et la paroi 2 du foyer proprement dit, lesdits organes étant destinés à briser les gros morceaux de cendres ou de mâchefer qui, sinon, pourraient être trop volumineux pour passer à travers ledit espace.
A cet effet, un organe 62 est monté sur une des palettes 49, cet organe étant constitué par une simple barre prolongée vers le haut, à partir de la palette, dans l'espace compris entre le bord externe de la grille et la paroi du foyer proprement dit. Les palettes à cen dres 49 sont creusées horizontalement, comme on l'indique sur la fig. 5, et l'extrémité re courbée de la barre 62 est boulonnée dans le creux d'une de ces palettes.
Le transporteur de charbon à hélice 66 n'est supporté qu'à son extrémité extérieure. En raison du fait que le transporteur de cen dres à hélice 58 doit actionner l'anneau à cendres 54 au moyen du pignon conique 59, mentionné plus haut, les deux extrémités du transporteur de cendres sont pourvues de supports. On constitue un support pour l'ex trémité interne du transporteur de cendres -à hélice au moyen de l'oreillé 28 (voir fig. 2) et, si on le désire, ceci peut être- le support unique.
Les paliers et les supports repré sentés pour les extrémités externes de ce transporteur à hélice sont d'un type connu et sont constitués chacun par un prolongement d'arbre ou tourillon 67 et par un organe de support long et de forme tubulaire 68 qui porte le tourillon.
L'extrémité externe du transporteur à charbon à hélice ou du trans porteur de cendres à hélice est fixée à l'ex trémité interne de son tourillon, d'une façon plus ou moins amovible. Pour supporter ces tubes de support, la base extérieure est mu nie de parois 69 et 70, placée à une certaine distance l'une de l'autre, comme on le voit sur la fig. 2.
L'accouplement entre l'arbre du moteur 8 et les hélices du transporteur est construit de façon que lesdites hélices tournent à une vitesse beaucoup plus faible que l'arbre de l'induit et on établi un type de commande ou d'accouplement continu en tre les transporteurs et le moteur, plutôt que d'utiliser un accouplement comprenant un mécanisme à action intermittente ou un mé canisme qui fonctionne cran par cran, tel qu'un cliquet et une roue à rochet.
La ré duction de vitesse est obtenue surtout au moyen du mécanisme réducteur de vitesse qui est contenu dans un carter et qui est désigné, dans son ensemble, par 72. Le mé canisme réducteur de vitesse 72 est constitué par un arbre commandé 78 tournant à grande vitesse et par une vis sans fin qui actionne une roue à denture hélicoïdale 74, clavetée sur un arbre 75 qui, à son tour, actionne, au moyen d'un engrenage, l'arbre de commande 76 qui tourne à faible vitesse.
A partir du- dit arbre 7 6 du mécanisme réducteur de vi tesse, arbre qui tourne à une faible vitesse, en commande les transporteurs 58 et 66, sé parément, an moyen d'une transmission à chaîne 77 réalisée entre la roue dentée 78 que porte ledit arbre de commande 76 et la roue dentée que porte le tourillon 67 partant ,
du transporteur .de charbon à hélice 66 et au moyen d'une autre transmission à chaîne 79i réalisée entre une autre roue dentée 80 clavetée sur l'arbre 76 et une roue dentée que porte le tourillon 67 partant du transporteur à cendres 58. La commande continue ou l'accouplement continu entre les transporteurs et le moteur est réalisé par une courroie 83 qui relie une poulie portée par l'arbre moteur 81 à une poulie 82 por tée par l'arbre 73 à grande vitesse du méca nisme réducteur de vitesse désigné par 72.
On a constaté que les types de commande ou d'accouplement continus et particulièrement le type qui vient d'être décrit permettent d'utiliser une courroie à friction ou des cour roies à friction, par exemple une courroie ou des courroies faites en une matière fibreuse (cuir ou matière à base de caoutchouc) au moins dans les parties de la commande ou de l'accouplement où les vitesses sont relati vement élevées, les courroies se trouvant à celle des extrémités du mécanisme réducteur de vitesse qui est animée de la vitesse la plus élevée.
Pour éviter le bruit, il est préfé rable d'utiliser cette transmission par cour roie, surtout pour les organes à grande vi tesse de commande ou de l'accouplement aux endroits où toute autre espèce de transmis- sion risque d'être particulièrement bruyante. A l'extrémité à faible vitesse de -la com mande ou de l'accouplement, comme par exemple entre l'arbre 76 à faible vitesse et les transporteurs,
les courroies de commande à friction fonctionnant sans bruit n'ont pas la même importance et, pour éviter le glis sement, la transmission peut être ici d'un type à commande plus ou moins desmodro- mique. C'est pourquoi on utilise en 83 une transmission par courroie à friction, l'organe de transmission étant constitué pour assurer une traction convenable pour une matière fibreuse (cuir ou matière à base de caout chouc)
à laquelle on donne une section plus ou moins en<B>V</B> et qui se déplace dans des rainures en forme de<B>V</B> pratiquées dans des faces des poulies correspondantes, tandis qu'entre l'arbre à faible vitesse 78 et le transporteur 67, on utilise des roues dentées et des chaînes 77 et 79. Dans son ensemble, une commande ou un accouplement de ce type fonctionne sans bruit. Le dispositif dé signé par 84 est un simple tendeur pour la courroie 83, comme on peut s'en rendre compte.
Le mécanisme réducteur de vitesse 72 est placé au-dessus du transporteur de charbon à hélice; l'arbre de commande à faible vitesse 76 de ce mécanisme réducteur de vitesse est placé parallèlement au transporteur de char bon à hélice 66 et l'arbre commandé à grande vitesse 73 de ce mécanisme est dirigé vers l'extérieur sensiblement à angle droit par rapport à l'arbre 76. En outre, le moteur 8 est placé au-dessus du mécanisme réducteur de vitesse, l'arbre de son induit étant disposé à angle droit par rapport au transporteur de charbon et, par conséquent, parallèlement à l'arbre commandé du mécanisme réducteur de vitesse.
Le ventilateur rotatif ou le rotor du ventilateur 7 est accouplé directement à l'ar bre du moteur et se trouve au même aligne- ment que celui-ci, comme on le voit sur les fig. 1 et 3.
Pour éviter d'endommager le moteur, dans le cas d'un obstacle quelconque à la rotation de l'un ou de l'autre des transpor teurs à, hélice, on utilise un mécanisme de débrayage 88 fonctionnant en cas de sur charge, ledit mécanisme étant placé entre la poulie 82 et l'arbre commandé à grande vi tesse 73 du mécanisme réducteur de vitesse 72. Le mécanisme de débrayage représenté en 88 est d'un type connu. Il n'a donc pas été représenté en détail.
Le mécanisme en question comprend (voir fig. 4) deux cli- quets fixés sur des leviers 87 et maintenus normalement par un ressort, dans une posi tion telle qu'ils accouplent la.
poulie 82 à l'arbre 73, le ressort étant cependant cons truit de façon que lesdits cliquets puissent tourner sur leurs pivots et débrayer ainsi la poulie 82 de l'arbre 73, chaque fois que la charge, en ce point, s'élève au-dessus d'une valeur déterminée d'avance. .Le mécanisme de débrayage qui fonctionne en cas de sur charge, par le fait qu'il protège le mécanisme du foyer automatique contre les dommages résultant de l'engorgement d'un des transpor teurs par exemple, laisse en marche, lorsque ledit mécanisme de débrayage fonctionne, le moteur 8 et, par conséquent, le ventilateur 7 également.
Pour arrêter le moteur chaque fois que l'alimentation en charbon est arrêtée par le mécanisme de débrayage susvisé et pour permettre, par conséquent, au feu de se maintenir pendant le temps le plus long pos sible (jusqu'à ce que le défaut soit réparé dans le cas où cela est possible), on relie un interrupteur 89 de marche du moteur au mé canisme de débrayage 88 de manière que le débrayage causé par ce dernier fasse fonc tionner l'interrupteur et arrête ainsi le mo teur.
Ceci est fait d'une façon appropriée, comme il est indiqué plus particulièrement sur la fig. 4. L'interrupteur 89 se trouve placé dans le circuit qui alimente le moteur et, sur la poignée pivotante 90 de l'interrup teur est articulée une tige 91 qui passe à travers une console 92 pour se rendre en un point voisin (mais placé à l'extérieur) du trajet que suivent les leviers 87 du méca nisme de débrayage pendant que les cliquets restent dans la position d'accouplement,
mais qui est placé dans le trajet suivi par ces leviers 87 lorsque le mécanisme de débrayage 88 libère la poulie 82 de l'arbre commandé 7 3 ou pendant que ladite poulie est libérée. On a prévu un ressort 93 pour déplacer la tige 91 dans le sens voulu pour ouvrir l'in terrupteur, mais la console 92 pénétrant dans une encoche étroite que présente le côté infé rieur de la tige 91, ladite console maintient normalement l'interrupteur fermé, malgré l'appel du ressort;
par conséquent, lorsque les cliquets tournent pour ouvrir l'accouple ment, l'un des leviers 8 7 vient buter et sou lever, l'extrémité voisine de la tige 91 pour dégager ainsi celle-ci de la console 92 et per mettre au ressort 93 d'ouvrir l'interrupteur. Lorsque le dérangement a été supprimé et lorsque le mécanisme d'embrayage susvisé embraye :de nouveau, on peut évidemment fer mer de nouveau l'interrupteur du moteur en faisant glisser simplement la tige 91 vers la droite de la fig. 4 jusqu'à ce que l'encoche de ladite tige soit prise de nouveau par la console 92.
La grille présente un anneau 97 dirigé vers le bas, à partir du bord extérieur de la grille et entourant ladite grille (voir fig. 5).
En raison des différences de température qui se produisent simultanément entre la grille et cet anneau et des différences qui se manifestent entre les dilatations et les con tractions de ces deux organes, il arrive fré quemment que l'on ne parvient pas à fixer, d'une façon satisfaisante, un tel anneau au bord de la grille. Pour écarter cet inconvé nient, :
dans la forme d'exécution représentée, l'anneau 97 est construit séparément de la grille et ces deux pièces sont fixées l'une sur l'autre au moyen d'un boulon ou de boulons 98 placés, par rapport à la grille et à l'an neau 97, de façon qu'ils ne soient pas sou mis à un effort de cisaillement. En fait, on laisse la partie médiane des boulons hors de contact avec la grille et l'anneau, comme on l'a représenté sur la fig. 5 et, à cet effet, on place chacun des boulons à une certaine dis tance vers l'intérieur à partir du point 99 de contact de la grille avec l'anneau descendant 97.
En d'autres termes, on place les boulons à l'intérieur de la chambre à air qui se trouve immédiatement à l'extérieur de la grille et à partir de laquelle l'air destiné à la combus tion passe dans la grille, comme on le voit également sur la fig. 5.
Grâce à cette cons truction et à cette disposition des boulons, on constate qu'il n'y a qu'une faible tendance ou aucune tendance pour les boulons ou pour l'anneau à se briser par suite des dilatations et des contractions inégales de la grille et de l'anneau qui l'entoure. Pour assurer un joint permanent et hermétique à l'air aux points de contact 99, entre la grille et l'anneau qui l'entoure, -on place une garniture incombus tible 100 (telle que de l'amiante) entre les deux organes et on donne à cette garniture une forme telle (par exemple une section cir culaire)
qu'elle ne vienne en contact avec lesdits organes que sur des parties relative ment peu étendues des surfaces opposées des- dites pièces (fig. 5). Il semble probable que la compressibilité de ces garnitures contri bue à la conservation des boulons 98.
Pour parfaire la fermeture du conduit d'amenée qui entoure immédiatement la grille, c'est-à-dire pour constituer le joint entre l'anneau descendant 97 et la paroi as cendante 52 du socle 15 de la grille, on a pourvu la paroi 52 d'une gouttière circulaire 101 ouverte vers le haut dans laquelle des cend le bord inférieur de l'anneau 97 et on remplit plus ou moins cette gouttière d'une matière mouvante 102, constituée générale ment par une matière solide granuleuse, le plus souvent du sable ordinaire;
celui-ci cons titue un joint imperméable à l'air en cet en droit et l'efficacité de ce joint est perma nente, c'est-à-dire qu'elle n'est pas affectée par un changement de température et par des dilatations et des contractions des organes 9 7 et 52 qui- résultent de ces changements de température. Par le fait qu'on supporte la grille 14 par son centre (c'est-à-dire sur la paroi 51 ainsi qu'il a été dit plus haut)
il n'est pas nécessaire de prévoir un contact métal sur métal ou un organe de liaison des tiné à supporter un certain poids de l'autre côté de la chambre à air et notamment entre le bord extérieur de la grille et la paroi ex térieure de la chambre de combustion:
il en résulte que le joint flexible mécanique tel que celui qui est constitué par la matière 102 est entièrement satisfaisant. Il est clair que le fait de réserver la fonction de sup porter le poids à l'un des côtés de la cham bre d'air de combustion (en 51) et le fait d'employer une liaison flexible entre la grille et sa base, de l'autre côté,
réduisent au mi- nimum la possibilité de destruction des deux pièces qui résulterait des dilatations et des contractions inégales qui se produisent par suite des températures très différentes aux quelles sont soumises les différentes pièces.
La grille 14 est elle-même conçue de fa çon à réduire au minimum le passage de charbon et de cendres à travers les ouvertu res que présente la paroi de la grille (passa ges à travers lesquels on dirige l'air de com bustion vers le combustible que porte la grille), de façon qu'il n'y ait aucune néces sité d'enlever le charbon et les cendres qui se rassemblent à l'intérieur du conduit d'a menée d'air (à l'intérieur du socle 15) d'où l'air s'écoule à travers les ouvertures de la paroi de la grille ou que tout au moins une ouverture livrant passage à la main et pour -vue d'un couvercle, ouverture qui donne ac cès à ce conduit soit suffisante dans ce but.
L'échappement accidentel d'une certaine quantité de cendres et de combustible à tra vers les ouvertures de la grille n'est pas un grave inconvénient dans les foyers où l'air de combustion est amené par la boîte à cen dre, attendu que dans ces cas le combustible et les cendres qui s'échappent sont enlevés de temps en temps conjointement avec les cendres. Mais dans le foyer représenté, le conduit d'amenée d'air est prévu à l'inté rieur du socle 15 et est séparé de la boîte à cendres constituée ici par l'espace à, l'extérieur du socle 15.
Dans ce cas, l'échappement de combustible et de cendres dans le conduit d'amenée d'air est indésirable, attendu que ceux-ci ne sont pas enlevés en même temps que les cendres :de la boite à cendres et ten dent, par conséquent, à remplir le conduit d'amenée d'air.
Dans des types de foyers connus, il a été prévu des moyens pour net toyer occasionnellement le conduit d'amenée d'air par action de soufflage, ou en refoulant de temps en temps les cendres et déchets de combustible accumulés, ou en nettoyant d'une autre manière occasionnellement le con duit d'amenée d'air.
Ces mesures sont satisfaisantes si le net toyage du conduit est effectué régulièrement, mais dans bien des cas ce travail occasionnel est oublié, de façon qu'avec le temps le com- bustible et les cendres qui s'échappent rem plissent le conduit d'amenée d'air et empê chent le passage de la quantité d'air néces saire destinée à être envoyée au combustible, tout en réduisant sensiblement l'efficacité du foyer.
Il est, par conséquent, avantageux de supprimer autant que possible l'échappement de combustible et de cendres à travers les passages à. air prévus dans les parois de la grille.
A cet effet, dans la forme d'exécu tion représentée, le nombre des passages à air prévus dans les parois de la grille, les dimensions des sections transversales de ces passages et la pression de l'air dans la con- duite d'amenée, d'on l'air de combustion s'é coule à travers la grille,
sont dans des rap ports tels que la vitesse de l'air à l'intérieur de ces passages est suffisante pour projeter vers la masse du combustible tout morceau ou toute particule de charbon ou de cendres qui seraient suffisamment petits pour péné trer dans ces passages.
D'autre part, la vitesse d'air est en même temps insuffisante pour refouler la masse de combustible à partir de la grille ou pour maintenir en suspension la masse du combus tible, ou une partie de celle-ci, dans le cou rant d'air débouchant par lesdits passages, la masse du combustible reposant, au contraire, dans sa totalité sur la grille. De plus, les moyens d'admission d'air sont établis pour envoyer l'air en quantités qui ne sont pas sensiblement plus grandes que les quantités nécessaires pour assurer une combustion com plète du combustible. Comme on le sait,
la combustion complète de tout le combustible solide admis à une grille exige une quan tité d'air qui est un certain nombre de fois plus grande que la quantité qui est théori quement nécessaire pour se combiner avec tout le charbon, la quantité exacte dépendant dans chaque cas de l'installation particulière utilisée. Dans chaque cas, on déterminera donc la quantité d'air à envoyer à travers la grille,
de façon que la- quantité totale d'air admise dans chaque cas ne soit pas plus grande que la quantité nécessaire pour assu rer une combustion complète. Grâce à ces rapports, on. tend dans une forte mesure à empêcher l'entrée des morceaux de combus tible et de cendres dans les passages à air et on refoule vers la masse de combustible et de cendres tous les morceaux qui pourraient avoir pénétré dans les passages.
Pour exer cer plus facilement cette action et pour réa liser également les actions indépendantes res pectives qui tendent à empêcher l'échappe ment du charbon et des cendres à travers la. paroi de la grille, on a recours à une grille construite de<B>là</B> façon représentée sur les fig. 5, 7, 8 et -9. En premier lieu, on donne à l'une des dimensions de la section de cha cun des passages d'air une valeur relative ment faible de façon que seules les parti cules les plus petites de cendres ou de char bon puissent pénétrer dans lesdits passages.
On notera qu'il suffit qu'une des dimensions de la section de passage soit de faible valeur pour atteindre ce résultat, les passages à air affectant alors la forme de fentes longues et étroites 105, comme on le voit sur la fig. 5. D'ordinaire, on donne à la plus faible dimen sion une valeur inférieure à 5 mm, de pré férence moins de 3@ mm et mieux encore de l'ordre- de 1,5 mm.
Il en résulte qu'aucune particule dont la dimension la plus faible dépasse 5 mm (ou 8 mm ou bien encore 1,5 mm suivant le cas) ne peut pénétrer dans le passage et que la vitesse de l'air dans ledit passage .ne doit pas être plus- grande que ce qui est nécessaire pour causer l'entraî nement par ledit air de particules aussi petites.
Toutes les dimensions des orifices de sortie des passages sur la surface de la grille portant le combustible pourraient être plus grandes que les dimensions indiquées, les passages étant alors rétrécis à 1,5 mm par exemple, au côté opposé de la grille, ou lesdits orifices peuvent être rétrécis pour que la dimension la plus petite ait la valeur choi sie en un point intermédiaire entre les deus surfaces mais, afin d'empêcher l'accumula tion de particules de plus grandes dimensions à l'intérieur du passage,
on préfère donner à l'une des dimensions des ouvertures, du côté de la grille tourné vers le combustible, cette dimension de faible valeur quelles que puis sent être la forme et les dimensions en d'au tres endroits. De préférence, on donne aux passages à air, à cet effet, la forme de rai nures longues et étroites du côté de la grille tourné vers le combustible, les rainures ayant environ 1,5 mm de largeur quelles que soient la forme et les dimensions des passages aux autres endroits.
En outre, on place de préfé rence une rainure 105 située de ce côté de la grille, de façon qu'elle forme un angle. de plus de 40' avec l'axe vertical de la grille. Il convient de donner aux rainures un angle beaucoup plus ouvert que 40 par rapport à la verticale et, dans la forme d'exécution re présentée, les rainures sont sensiblement hori zontales (voir fig. 5).
Le but de cette dis position de fentes longues est de forcer le combustible et les cendres à se déplacer transversalement, plutôt que de glisser lon gitudinalement par rapport auxdites fentes de la grille. .Si les particules pouvaient glis ser le long des fentes, il y aurait plus de probabilités pour qu'elles soient enfoncées dans lesdites fentes.
En deuxième lieu, il serait préférable de donner à la partie supé rieure ou voûte 106 des passages .à air (voir fig. 9), dans le voisinage du côté de la grille tourné vers le combustible, une position in clinée -vers le bas, à partir dudit côté de la grille plutôt que de donner à cette partie une inclinaison dirigée vers le haut à partir de ce côté de la grille;
une inclinaison ascen dante ou, pour parler d'une façon plus géné rale, une pente dirigée dans son ensemble Jans le sens du mouvement du combustible que porte la grille tendrait à faciliter l'entrée des particules et des morceaux de cendres ou de combustible dans le passage à air, tandis qu'une pente dirigée dans le sens contraire à celui du mouvement du combustible (dans le ,cas présent vers le bas) tendrait à repous ser les particules entrantes.
De même, il se rait préférable que la partie inférieure ou fond<B>107</B> de chacun des passages à air soit inclinée vers le haut dans le voisinage de la même surface de la grille, plutôt qu'inclinée vers le bas car, dans ce dernier cas, la pesan teur tendrait à ramener dans la chambre à air de la poussière qui pourrait atteindre la dite partie inférieure <B>107.</B> A titre de com promis entre les deux exigences plus ou moins contradictoires, on a exécuté les parties supé rieures et les parties inférieures (c'est-à-dire la voûte et le fond) des passages à air,
de façon qu'elles soient sensiblement horizon tales, tout au moins dans le voisinage du côté de la grille tourné vers le combustible, comme on le voit en 106 et 107 sur la fig. 9. En troisième lieu, il est indiqué de protéger les extrémités de sortie des passages de fa çon à écarter desdites ouvertures le combus tible et les cendres en mouvement.
A cet effet, dans la forme d'exécution représentée, les orifices de sortie de ces passages à air du côté de la grille tourné vers le combustible aboutissent dans des évidements<B>108,</B> formés en retrait de la ligne représentant le trajet général de la matière solide qui passe sur la grille; sur la fig. 9, la ligne en traits mixtes 109 indique d'une façon générale le trajel de la matière solide sur la grille. Les évide- ments 108 sont obtenus de la façon suivante:
La grille étant construite au moyen d'un cer tain nombre d'anneaux superposés, on exécute facilement des évidements en donnant au dia mètre intérieur maximum de chacun des an neaux une valeur moindre que celle du dia mètre intérieur minimum de l'anneau placé immédiatement au-dessus de lui, comme on le voit clairement sur les fig. 5 et 9.
En fai sant dévier la matière solide qui se déplace sur la grille, la tendance de cette matière à entrer dans les passages à air est réduite d'une façon correspondante; dans le cas le plus favorable, ladite matière passe tout droit au-dessus des ouvertures de chacun des pas sages à air sans venir en contact, d'une façon quelconque, avec le bord supérieur ou avec le bord inférieur dudit passage.
Dans le même but, on a donné à la partie 110 de la surface de la grille qui porte le combustible, immé diatement au-dessous de chaque ouverture d'un passage à air, une inclinaison plus pro noncée que celle de la ligne représentant le trajet général de la matière solide sur ladite grille pour l'endroit considéré, de façon à écarter ou à diriger le déplacement de la ma tière solide afin de l'écarter, en quelque sorte, de l'ouverture du passage à air.
En qua trième lieu, on a disposé les passages à air de façon que tout morceau de combustible ou de cendres qui entre dans ces passages et qui n'est pas rejeté immédiatement par le courant d'air sois, empêché d'atteindre le con duit d'amenée d'air par la pesanteur ou par les vibrations de la grille ou par le fait que lesdits morceaux ou particules sont repous sés par l'entrée ultérieure d'autres morceaux ou d'autres particules, mais qu'au contraire lesdits morceaux soient amenés à s'accumuler jusqu'à ce que le courant d'air dans leur voi sinage soit suffisant pour les rejeter de nou veau vers le côté de la grille tourné vers le combustible.
Par exemple un gros morceau de combustible peut, dans une partie de la surface de la grille ou dans le voisinage d'une partie de surface de la grille, réduire tempo rairement la vitesse de l'air à travers le pas sage ou à travers les passages, dans son voi sinage, de façon que des morceaux ou .des particules de combustible ou de cendres qui pénètrent dans ces passages ne soient pas expulsés immédiatement par le courant d'air.
C'est pourquoi il convient de disposer les pas sages à air de façon que tous les morceaux ou toutes les particules de cendres ou de charbon qui peuvent pénétrer dans lesdits passages soient forcés à s'accumuler dans ces passages jusqu'à ce que la vitesse de l'air au point envisagé revienne à sa valeur normale ou jusqu'à ce que l'intervention subséquente d'une vitesse anormalement élevée en cet en droit soit capable de les rejeter dans la masse de combustible.
Dans ce but, on a disposé chacun des passages à air horizontalement, sur une certaine distance à partir du côté de la grille tourné vers le combustible, comme on le montre en 107 sur la fig. 9 et comme il a. été dit plus haut. Chacun des passages à air est ensuite dirigé vers le haut, en un point situé à une certaine distance dudit côté de la grille, comme on l'a indiqué en 120 sur la fig. 9. En réalité, cette partie dirigée vers le haut constitue un barrage qui empêche le libre déplacement des particules solides ou des morceaux de combustible ou de cendres dans la direction du conduit d'amenée.
Il est clair que chacune des cinq caractéristiques qui viennent d'être décrites agit d'une façon indépendante l'une de l'autre pour empêcher ou pour diminuer l'évacuation vers l'arrière de la matière solide à travers les passages à air et que toutes coopèrent aux mêmes fins.
Les parties des passages à air dirigées vers le haut et l'effet de barrage mentionnés ci-dessus sont obtenus au moyen de rebords 116 dirigés vers le haut et de rebords 115 dirigés vers le bas (fig. 8 et 9) à partir des corps 14 des anneaux dont est formée la grille, conformément au dessin. Par suite de cette construction d'anneaux pourvus de re bords, les passages à air affectent une forme en<B>Z,</B> en coupe verticale (fig. 9). D'autre paré, les rebords servent 'a. centrer les an neaux les uns par rapport aux autres, en,d'au tres termes ils empêchent les anneaux de se déplacer horizontalement, de façon à s'écar ter l'un de l'autre.
Pour écarter ces anneaux l'un de l'autre (afin de constituer les passa ges pour l'air), on interpose des organes inter médiaires. On peut constituer ces organes intermédiaires en pourvoyant chacun desdits anneaux de saillies faisant corps avec eux, saillies dont le nombre est suffisant pour sup- porter le poids qui repose sur les anneaux. Dans la forme représentée, ces saillies affec tent la forme de nervures radiales 117 (voir également fig. 7).
Un collier 118, cylindri que intérieurement, est interposé entre celui des anneaux qui se trouve à la partie infé rieure et le support (paroi de support 51), le collier en question étant suffisamment long pour assurer ou pour contribuer à assurer la distribution uniforme du charbon qui monte sur toute la hauteur de la grille. Au-dessus de cet anneau inférieur, chacun des anneaux constituant la gille, repose sur l'anneau qui se trouve immédiatement au-dessous de lui.
Les nervures radiales 117 descendent, non seulement à partir des rebords 115, mais aussi à partir de la partie externe du corps 114 des anneaux et le poids appliqué peut être supporté, en partie, en chacun -de oses points (fig. 9). Il convient cependant que l'écoulement de l'air à travers les passages à air respectifs soit contrôlé, au moyen d'une certaine partie de chacun des passages à air, par un espace de rétrécissement ménagé en un certain point et l'on contrôle l'écoulement de l'air par l'espace compris entre les sur faces 106 et 107.
A cet effet, on choisit la hauteur de chacun des passages de façon qu'en ce point au moins ladite hauteur ne soit pas plus grande qu'en d'autres endroits et on prend des dispositions pour que tout le poids ou la majeure partie du poids que portent ces organes soit supporté par celle des parties des nervures 117 qui se trouve immédiatement au-dessous des rebords des cendants 115, plutôt que par les parties des rebords 117 qui sont attachées au corps 114 des anneaux. Il en résulte, dans la réparti tion de l'écoulement total d'air entre les dif férents passages à air, une tendance mini mum à varier lorsque les anneaux se dilatent et se contractent sous l'action de la chaleur développée par le feu.
On peut donner à la hauteur verticale de celles des parties des nervures radiales qui se trouvent au-dessous des corps 114 une valeur un peu moindre qu'à la hauteur des parties qui se trouvent au-dessous- des- 115, .ou bien on peut supprimer les parties susvisées des nervures 117.
Il est préférable cependant de compren dre une saillie dans la partie qui est comprise dans l'accolade 119 sur la fig. 8 ou de pro longer les nervures 117, au-dessus de cette partie, de façon à empêcher que la dilatation ou le déplacement horizontal des anneaux, qui se produisent toujours plus ou moins, amènent un ou plusieurs des rebords descen dants 115 en contact avec le rebord ascen dant 116 voisin et coupent ainsi le passage,de l'air en cet endroit.
En fait, pour empêcher des détériorations par une dilatation et une contraction inégales des anneaux, on donne à chaque anneau, dans la partie désignée par l'accolade 119, un diamètre externe un peu plus petit (d'une quantité de l'ordre du mil- limètre) que le diamètre intérieur du rebord voisin 116 qui se trouve à l'extérieur de la partie désignée par l'accolade 119, ainsi qu'il résulte de l'existence de l'espace 120 repré senté sur la fig. 9.
Il est bien entendu, ce pendant, que le diamètre interne minimum de chaque anneau (du côté tourné vers le charbon) a une valeur plus grande que le diamètre interne maximum du corps 114 de l'anneau placé immédiatement au-dessous de lui, dans des proportions telles que les échan crures 108 soient maintenues en tout moment, quel que soit ce déplacement des anneaux l'un par rapport à l'autre, dans la mesure où le permettent les espaces 120.
Dans la forme d'exécution représentée, les différents anneaux de la grille sont figés les uns sur les autres au moyen de boulons 125 passant à travers les oreilles 126 et 12î que portent respectivement les anneaux supé rieur et inférieur (voir fig. 5). Les nervures radiales 117 que porte l'anneau inférieur de la grille permettent le passage de l'air de combustion entre cet anneau inférieur et la pièce cylindrique 118.
On peut prévoir éga lement des nervures analogues à la partie inférieure de cette pièce cylindrique 118 ou à la partie supérieure des parois du coude 51 pour permettre l'admission d'une certaine quantité d'air au charbon qui se trouve au- dessous de.la pièce cylindrique susvisée. La grille est fixée au moyen de boulons ou tiges 128, sur une partie convenable (non repré sentée) du socle 15 de la grille.
Toutefois, le poids de la grille est généralement suffi sant pour maintenir ladite grille en place et lesdits boulons de fixation n'ont pas une im portance capitale et pourraient être sup primés.
Pour actionner l'élévateur de cendres 44, la base extérieure 17 est munie de parois 130 et 131 (voir fig. 2), dans le voisinage de la chambre à cendres 29 dans laquelle est monté un support 132 du même type que les sup ports 68 et pouvant être introduit dans le sens de la longueur, à. partir de l'extrémité de droite de la fig. 2. La paroi 42 de la base extérieure 17 est pourvue de supports 1,33 destinés à recevoir l'arbre 134 du méca nisme élévateur. Cet arbre supporte la roue à chaîne inférieure de l'élévateur à chaîne 44 représenté.
Un organe de liaison 135, s'é tendant à partir dudit arbre 134 jusqu'à l'ar bre prolongé qui repose dans le support 132, et une paire de roues dentées 136 et 137, montées respectivement sur ledit arbre pro longé et sur le prolongement de l'arbre 67 du transporteur de cendres, sont utilisés alors pour la commande de l'élévateur. On remar quera que cette organisation permet l'addi tion de l'élévateur de cendres à la machine sans qu'aucune modification importante soit nécessaire et qu'elle permet de supprimer cet élévateur sans que la machine semble être in complète.
On a désigné par 138 une ouver ture permettant le passage de la main et ou verte d'une façon appropriée, ladite ouver ture donnant accès à la chambre 29 en cas de nécessité. Un broyeur est employé pour ré duire à de plus faibles dimensions les cen dres ou le mâ.ehefer qui se présenteraient en morceaux trop volumineux pour entrer dans le conduit à cendres 5 ou pour être transporté dans ce conduit. Deux organes, dont l'un tourne suivant un trajet dans lequel il peut saisir les gros morceaux de cendres ou de mâchefer, et l'autre fixe dans le trajet des- dits gros morceaux peuvent remplir<B>ce</B> but.
Lorsque, comme dans la machine représen- tée, on utilise des palettes ou raclettes 49 pour les cendres, ces organes ou leurs sup ports peuvent servir comme organes rotatifs et il suffit alors d'ajouter un autre organe fixe, qu'on dispose dans le voisinage, mais en dehors du trajet des palettes et qui pos sède une surface qui n'est pas tangente ou parallèle au trajet des palettes, au point où lesdites palettes passent devant ce deuxième organe.
Un tel deuxième organe fixe est constitué par la plaque verticale 140 (voir fig. 2 et 10) constituée par une partie du raccord 27. On notera (fig. 2) que la partie plane de cette plaque, partie plane qui est tournée vers les palettes à cendres, est pla cée suivant un angle tel que les gros mor ceaux de cendres ou de mâchefer, entraînés par l'une quelconque des palettes à cendres, soient saisis par cette plaque et écrasés con tre cette plaque.