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"Installation de séchange par évaporation".
La présente invention est relative à une installation pour le séchage de produits pouvant se mettre en tas, notamment les chicorées, cossettes de betteraves, etc., cette installation com- prenant au moins une tour formée de deux enveloppes montées l'une dans l'autre et présentant des orifices de passage de gaz, les produits à sécher étant introduits à la partie supérieure'de la tour et étant amenés par gravité à la base de la tour d'où ils sont évacués, un gaz de séchage, de préférence chauffée étant admis dans l'enveloppe intérieure et s'échappant à l'extérieur après avoir traversé les produits à traiter.
Lorsque les produits à traiter tombent de façon ininterrompue dans les tours de séchage, il peut erriver que le séchais ne soit
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pas suffisant. La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient, A cet effet, dans 1'.installation selon l'invention, il est prévu au moins un plateau de division transversal, monté entre les deux enveloppes et percé d'orifices dont les dimensions sont choisies pour empêcher le libre passage 'des produits à traiter, mais pour permettre ce passage lorsque ledit plateau subit des secousses.
Dans une forme de réalisation avantageuse, il est prévu une gaine entourant une portion perforée de l'enveloppe extérieure, portion située de part et d'autre du plateau de division transver- sal précité, ladite gaine formant by-pass pour les espaces situés de part et d'autre du plateau transversal considéré.
Dans une forme de réalisation particulière, il est prévu une. trémie d'alimentation en produits à traiter, disposée à la partie supérieure de la tour et comprenant des parois perforées ne lais- sant pas passer les -produits à traiter et par l'intermédiaire des- quelles les gaz s'échappant de l'enveloppe extérieure sont obligés de traverser, avant d'être évacues, les produits à traiter de la trémie.
Dans une autre forme de réalisation particulière'l'une des deux enveloppes, de préférence l'enveloppe extérieure, est formée de plaques se recouvrant partiellement et articulées chacune à une extrémité d'une bielle oblique dont l'autre extrémité est articulée sur une pièce fixe, de préférence l'autre enveloppe, un moyen d'en- traînement d'une des plaques étant prévu pour modifier la section transversale de la première enveloppe citée, en entraînant les di- verses plaques par friction, de proche en proche.
Selon une autre caractéristique de l'invention, à proximité de la base de la tour, est prévu un cenal dans lequel sont logs des tronçons de vis transporteuse articulés entre eux et disposés selon un contour polygonal fermé servant à évacuer les produits traités,
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Dans une forme de réalisation particulièrement avantageuse, il est prévu au.sommet, au-dessus de /tour , un dispositif mobile portant des racleurs 'de répartition des matières à traiter. Enfin, ledit dispositif mobile est constitué par un pont roulant circulant sur des rails disposés au faite de l'installation, ledit pont portant les racleurs.
D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description des figures annexées au présent mémoire et qui représentent,à titre d'exemple non limitatif, une forme de réali- sation particulière d'une installation conforme à l'invention.
Les figures 1 et 2 sont des vues en coupe axiale d'une tour de l'installation, avec les divers dispositifs accessoires s'y rap- portant. '
Les figures 3 et 4 constituent une,vue en coupe horizontale de l'installation.la coupe se faisant à des hauteurs différentes pour les différentes tours.
La figure 5 est une vue en élévation d'un tronçon de la vis transporteuse disposée à la base de chacune des tours.
. La figure 6 est une vue en bout du tronçon de vis de la figure
La figure 7 est une vue en élévation d'un tronçon du canal
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dans lequel tourne la vis'transporteuse,
La figure 8 est une vue en coupe de l'articulation de deux tronçons de vis suivant les figures 5 et 6.
La figure 9 est une vue de détail,'en coupe transversale, du dispositif de réglage de l'enveloppe extérieure de la tour.
La figure 10 est une vue en coupe longitudinale correspondant à la figure 9.
La figure 11 est une vue en pl@n du pont roulant portant les fadeurs de répartition des matières à traiter.
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La figure 12 est une vue en élévation du pont roulant de la figure 11.
La figure 13 est une vue de détail, en coupe, du sterne de roulenent dudit pont.
La figure 14 est une vue en élévation d'un détail d'assem- blage dudit pont.
La figure 15 ' est une vue en élévation latérale du' bâti de isupport des racleurs de répartition.
Dans les différentes figures, les mêmes notations -de référence désignent des éléments identiques.. '
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L'installation suivent lliiivention comprend quatre tours iden- tiqués, 'dû type'représenté.aux figures 1 et 2":dis,posëeà en 'carré : (voir f'igùres 3 et' 4') d'ans un bâtiment en béton de forme appropriée, z la'.pare sipériure, ve , ce' bâtiment sont. di'sp6sés..des extrac-' teur' de.gaz'1; ,.â'l,tagezeru.ent 'u type y dcrn..tz.dâ 'éle,otrique.
Au centre ds' conbl.ea est.ypla,céé,;zn, ts.i$" d'iseuse 2 vannes orien- tables, 'dans 'la'quelle sont déver6ésMes''produits'a traiter;, amenés par exemple au moyen d'une chaix.e, tansport.eusé ,âf godets, du genre noria. .. , ' ,, 'l J . . . , , > i.. ... ' <, De cette tréilie .2 partent, . , 3.' aboutissant. ' cnaoune. au-dessus d'une tour et plus prooisément du sommet 'de i-in une ail-de'ssu's' dku'né* tour et.plus or-ciséàent 'du celle-ci..'Dans les combles du bâtiment est installé un vaste réser- voir;5 en tôle, occupant toute la surface utile, et dont,le fond se raccorde aux quatre tours.
Ce réservoir est établi de telle.
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sorte qu'il n'y ait aucune aspérité ou'saillie à 1 r int érieur, sus-- ceptible de retenir les produits à traiter, Les parois du réservoir sont en tôles pleines, comme en 6,.au-dessus d'un niveau indiqué par la ligne pointillée 7, correspondant à un minimum pratique de . matières à traiter. En dessous de ce niveau, au contraire, les tôles
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sont perforées, coc-cie en 6, afin de permettre le passage des gaz de séchage, ainsi qu'il sera décrit ci-après.
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A la partie supérieure du réservoir est fixée une charpente portant des rails 10 sur lesquels circule un pont roulant 11.
Ce pont roulant 11 supporte un bâti 12 qui y est suspendu et qui, à son tour, porte des racleurs d'égalisation 13.
Le.sommet de chaque tour est en forme de cône tronqué (en 4), cette partie, tout comme le réservoir 5, étant composée de tôles pleines au-dessus du niveau 7,et de tôles perforées en dessous de celui-ci.
Les tours sont formées par deux enveloppes extérieure 14 et intérieure 15. Dans la présente installation, l'enveloppe exté- rieure 14 est cylindrique, tandis que l'intérieur 15 est légèrement conique, de façon à faciliter le passage des produits en traitement entre elles. L'ensemble de chaque tour est suspendu à des consoles 16 ou "oreilles" qui, à leur tour, reposent sur des poutres 17 faisant partie de l'armature du bâtiment.
Le réservoir se-raccorde exactement à "l'embouchure" de chacune des tours, de façon à ce que la circulation des produits à traiter se fasse aisément.
L'enveloppe intérieure 15 est divisée transversalement en plu- sieurs chnmbres, dans le présent exemple quatre, par des cloisons horizontales 18 dans lesquelles sont prévus des clapets 19 permet- tant à volonté le passage des gaz de chauffage. Ces clapets 19 sont commandos à partir de la base de la tour par un mécanisme quelcon- que approprié, par exemple à l'aide d'un système de cibles.
L'espace annulaire existant entre les deux enveloppes est de même divisé transversalement par des grilles 20 munies de pointes 21 et disposées cu niveau des cloisons 18. Les cailles 20 sont animées en permencence .1'un mouvement alternatif transversal qui leur est communiqué par un arbure 22, ce dernier étant commondé par un mécanisme qui cerf' décrit ci-après.
L'enveloppe extérieure 14 porte une gaine extérieure 23 s'éten- mant de part et d'autre du niveru de la grille 20. L'enveloppe oxté- rieure 14 est perfora sous cette gaine et cotte dernière peut ainsi
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constituer une dérivation ou "by-pass" pour les gaz qui auraient tendance à s'accumuler sous les produits retenus par la grille 20.
Une telle gaine 23 est prévue au niveau de chaque grille, c'est-à- dire qu'il y en a quatre sur le hauteur d'une tour.
Chaque chambre formée dans l'enveloppe intérieure par les chauds/ cloisons 18 est alimentée séparément en gaz chauds par un conduit 24 perticulier, quatre de ces conduits étant donc prévus. Ces gaz. passant à travers les periorations de l'enveloppe intérieure 15, puis à travers les produits à traiter se trouvant entre les deux enveloppes, et ensuite une pertie passe à travers des perforetions pratiquées dans l'enveloppe extérieure 14, en certains endroits convenables, le restant des gaz montant à travers les produits, et éventuellement-les gaines 23, pour s'échapper finalement au sommet de la tour.
A sa base, la tour est terminée par deux troncs de cônes intérieur et extérieur, 25 et 26 respectivement. Le tronc de cône intérieur 25 est en tôles perforées et prolonge l'enveloppe inté- rieure 15. Le tronc de cône extérieur 26 est en tôles pleines, for- mant entonnoir, et prolonge l'enveloppe extérieure 14.
La chambre formée par le tronc de cône intérieur 25 est ali- mentée en air de refroidissement par un conduit 55, cet air servant à refroidir non seulement les produits traités, mais aussi les divers mécanismes prévus pour l'évacuation de ces produits à la base de la tour.
Le tronc de cône extérieur est prolongé par un anneau circu- laire 27 dont la position, dans le sens vertical peut être réglée au moyen d'un volant 28 commandant un mécanisme de levage quelconque approprié, par exemple à crémaillère.
I@médiatement en dessous de l'anneau 27 est disposé horizonta- lement un plateua tournant d'évacuation/ /29/ présentant à sa surface supérieure des rainures d'entra înement 30 en spirale. La distance onistant entre ce plateau et le bord inférieur de l'anneau 27
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détermine jusqu'à un certain point la quantité de produits entraînés les rainures'30, c'est-à-dire que le volant 28 permet de rosier ladite quentité en augmentant ou diminuant ladite distance.
Le plateau 29 est fixé à un arbre de support 31 tournant dans des roulements à billes 32 et reposant sur une butée sphérique ou "grain d'acier" 33. L'entraînement du plateau est assuré par un pignon 34 en prise avec une couronne dentée taillée à l'intérieur du plateau 29. Le pignon 34, à son tour, est commandé par un moteur
36, par l'intermédiaire d'un réducteur de vitesse 35, par exemple du type à vis sans fin. Le moteur 36 est un moteur électrique dont la vitesse peut être réglée, de façon connue en soi, ce qui procure un second moyen de réglage de la quantité de produits évacués.
De plus, l'arbre 31 porte, pu-dessus.du plateau 29, une came
37. La périphérie de cette came 37 est 'suivie (figure 4). par deux galets disposés de part et d'autre et portés par les extrémités
39 de deux leviers 38 formant un V dont la pointe est solidaire d'un collier 40 fixé sur l'arbre de'commande 22 des grilles à poin- tes 20. Ainsi, lorsque le plateau 29 tourne sous l'action du moteur 36. l'nrbre 22, sous la commande des bras ou leviers 38 et de la came 37, est animé d'un mouvement rotatif alternatif dans un sens et dans l'autre, ce qui provoque un déplacement alternatif des grilles 20, par l'intermédiaire d'un système.d'embiellage décrit .ci-après.
Les produits traités entraînés par les rainures 30 du plateau 29 sont amenés par la force centrifuge à la périphérie du plateau, d'où ils tombent dans un canal 41 à contour polygonal entourant le plateau 29. Dans ce canal 41 sont disposés des tronçons 42 de vis transporteuse, articulés entre eux et entraînés par un moteur 43 avec réducteur de vitesse, par l'intermédiaire d'une transmission appprpriée 44, par exemple à chaîne. Cette vis transporteuse en- traîne les produits traitas jusqu'à un point d'évacuation 45 où
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±.L.s t0l:
iCüeI2t dÛms le canal d'une vis transporteuse 46 qui raàùbemble -iro,'.Iuits de deux tours continues (voir figures 3 et 4) ot les amené a iule vis centrale 4.7 entraînant les produits des quatre tours vers l'extérieur.
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Les détails du système d'ecibie liage commandent les grilles 20 sont représentés à le partie supérieure de la figure 3. L'arbre de commande 22 venant de la base de la tour, et qui est de préfé- rence un arbre creux afin de minimiser l'effet de torsion, porte
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un excentrique 50 coi,iùpndant les mouvements de deux bras de levier 48 et 49. Les extrémités des leviers 48 et 49 sont reliées à deux systèmes de bielles qui sont chacun reliés en deux points à un collier 51 supportent lagrille à pointes 20.
De la sorte, quand l'arbre 22 tourne alternativement d'un certain angle dans un sens puis dans l'autre, sous l'action de la came 37, les deux bras 48 et 49 oscillent autour de cet arbre et, par l'intermédiaire de leurs systèmes de bielles}respectifs, font tourner la grille 20 alternativement dans un sens puis dans l'autre, d'un même angle.
La grille 20 est donc continuellement soumise à des secousses qui font descendre-les produits se trouvent au-dessus d'elle.
Les figures 5 à 8 représentent en détail le système à vis transporteuse se trouvant autour de la base de la tour. La figure 5 représente un tronçon de vis transporteuse 42, qui présente à chaque extrémité deux saillies 52 en forme de goupilles et deux
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évidément s 53, , ainsi qu'on le voit riieux la figure à où le tronçon de vis est vu en bout. Le tronçon de vis 42 est directe- ment posé dans le tronçon de canal 41, sans utilisation de paliers et en conséquence le fond 56 du tronçon de canal et la périphérie 54 du filet du tronçon de vis doivent être très bien finis, afin
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de faciliter la rotftion de la vis.
La f injure 8. représente --le façon plus rtaille l'articulation entre deux tronçons de la vis transporteuse. Les goupilles 52 yYlLt;.r-.;ït 2s;S les évi-lecients 53 correspondants puis en sortent lors de la rotation, l'entr3lne:..et 4'tJi:L donc
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toujours maintenu, car une partie au moins des goupilles est engagée dans les évidements à tout moment.
Les tronçons de vis et de canal sont disposés bout à bout, avec un certain angle entre eux, de telle façon qu'ils forment un polygone entourant la base de la tour. lieu
L'entraînement peut avoir/d'une manière appropriée quel- conque, par exemple au moyen d'une roue à chaîne calée sur le bout d'un tronçon, comme représenté à la figure 4.
L'évacuation des produits entraînés se fait par une ouver- ture pratiquée dans la paroi d'un des tronçons de canal.
Les figures 9 et 10 représentent les détails d'un mécanis- me permettant de faire varier le diamètre de l'enveloppe extérieure 14. Celle-ci est formée de plaques 58 se recouvrant partiellement et articulées sur une extrémité de bielles 59 dont l'autre extrémi- té est articulée sur une bride 61 portée par l'enveloppe intérieure 15. Les bielles 59 sont disposées à plusieurs niveaux, comme repré- senté à la figure 10, de façon hélicoïdale, afin de maintenir fer- mement les plaques 58. De la sorte, lorsqu'une des plaques 58 est entraînée par uh mécanisme à friction 60 approprié, les autres pla- ques 58 sont également déplacées, par friction, de proche en proche.
Suivant le sens d'entraînement, le diamètre de l'enveloppe extérieu- re sera donc réduit ou augmenté, ce qui permet un réglage supplémen- taire du débit de produits à traiter.
Les figures 11 et 12 représentent en plan et de face, res- pectivement, le pont roulant 11 supportant le bâti 12 et les racleurs de répartition 13. Le pont roulant 11 est muni à chaque extrémité de deux galets de roulement 65 circulant entre des rails en U 66 (voir figure 13), de façon à empêcher tout déplacement vertical du pont 11. Les déplacements horizontaux du pont sont commandés par deux moteurs électriques 61 (voir figure 15) qui entraînent, par l'intermédiaire de réducteurs de vitesse à vis sans fin 62, des temgours 63 sur lesquels sont enroulés plusieurs fois des câbles 64 fixés à chaque extrémité à la charpente du bâtiraient. De cette
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façon, toute rotation des moteurs 61 provoque 1 'enroulement des câbles 64 et par conséquent de déplacement du pont roulant 11.
Au pont roulant 11 sont suspendus deux bâtis 12, consti- tués par des tringles 67 supportant, dans les boucles formées à leur extrémités, des barres horizontales 68 et 69. Les barres 69 sont disposées transversalement, et des petites barres 70 sont soudées perpendiculairement aux barres 69, formant ainsi une sorte de bros- se 13, qui peut tourner librement dans les boucles d'extrémité des tringles 67.
Le pont roulant.11 devant passer au-dessus des tours, le bâti semi-rigide 12 est interrompu au-dessus de celles-ci et les deux parties du bâti sont reliées entre elles par des/ chaînes 71 ayant une longueur suffisante pour pouvoir glisser sur les sommets 4 des tours. Aux maillons des chaînes 71 sont.soudés des petites barres perpendiculaires 72 qui remplissent un rôle analogue à celui des barres 70.
Les parties extérieures extrêmes 73 du bâti 12 ont une forme triangulaire telle qu'elles s'étendent au-delà de la surface couverte par le pont 11 afin de répartir les produits se trouvant sur les bords du réservoir 5. Le triangle 73 doit donc être rigide longitudinalement, ce qui est obtenu en le réalisant avec une barre
75 coudée 74 formant un côté du triangle, une barre/étant soudée sur la barre 74 de façon à former un second côté, le troisième étant constitué par une " brosse " 13 horizontale. La partie coudée de la barre 74 peut tourner librement dans des boucles ou oeillets 76 fixés au pont roulant 11, ce qui donne au triangle 73 une certaine souplesse transversale.
Afin de permettre l'observation des produits en traitement, on peut prévoir un périscope orientable 76 dont la tête 77 se trou- ve dans les combles du bâtiment, en dessous du plan de roulement du pont 11,et l'oculaire 78 à la base de l'installation. C'est d'ail- ' leurs la présence du périscope 76 qui oblige à séparer le système
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de support des racleurs ou brosses 13 en deux bâtis 12.
Il est également possible de prévoir un ascenseur à la place du périscope 76. Cet ascenseur doit alors circuler dans une cage d'ascenseur étanche aux gaz et isolée thermiquement, afin de protéger l'occupant de l'atmosphère régnant dans la partie supérieu- re de l'installation, où la température peut atteindre 300 C. Des fenêtres d'observation sont prévues en des endroits convenables dans la paroi de ladite cage, permettant ainsi de se rendre compte de la bonne marche de l'installation.
Le fonctionnement de l'installation est le suivant :
Les produits à traiter sont amenés par un élévateur à go- dets ou noria à la partie supérieure du bâtiment et déversés dans une trémie 2 les répartissant entre les quatre goulottes 3. Celles- ci sont mobiles verticalement, afin de permettre le passage du pont roulant 11, qui les. soulève.
Les produits provenant des goulottes 3 tombent sur les sommets-4 des tours et dans le réservoir 5. Les chicorées ayant une forte tendance à s'agglomérer, il se forme des tas, que les racleurs ou "brosses" 13 du pont roulent 11 démolissent, répartissant ainsi uniformément les produits dans le réservoir 5. En fonctionnement nor- mal, un aller et retour du pont 11 toutes les heures ou demi-heures suffit en .pratique à assurer cette répartition.
Le fond du réservoir étant perforé, les produits qui s'y trouvent subissent un pré-séchage dû aux gaz de l'installation qui ne peuvent s'échapper qu'en traversant ces produits pour parvenir aux extracteurs 1 à circulation forcée.
Les produits pré-séchés tombent progressivement dans l'es- pace libre existant entre les enveloppes extérieure et intérieure des tours, où leur chute est freinée et contrôlée par les gril- les à pointes 20. Les gaz de séchage parvenant par l'un des conduits 24 à la chambre supérieure traversentles parois perforées de l'en- veloppe intérieure 15 puis les produits à traiter, pour l'échapper
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finalement à travers le fond du réservoir 5, comme expliqué ci-avant
Le même processus se répète pour les trois autres étages de la tour., le séchage des produits s'accomplissant progressive- ment.
Les clapets 19 permettent de régler le degré de séchage dans les divers étages, en permettant le passage direct des gaz d'une chambre à l'autre. Un autre réglage est procuré par le contrô- le du débit de gaz provenant de chacun des conduits 24. Ces deux réglages donnent une très grande souplesse de fonctionnement de l'installation.
Les produits parviennent donc à la base des tours, où leur évacuation est controlée, d'une part, par l'anneau 27, dont l'éloi- gnement par rapport au plateau 29 détermine la quantité de produits entraînés.par les rainures 30 dudit plateau, et, d'autre part, par la vitesse de rotation du plateau 29.'
Il est évident que si l'on réduit exagérément la vitesse de rotation du plateau 29, il se produira une accumulation de produits dans la tour, ce qui pourrait empêcher son fonctionnement normal.
C'est pourquoi les grilles 20 sont commandées par l'axe du plateau 29, ce qui rend leur fréquence d'oscillation une fonction de la vitesse de rotation du plateau 29. Ainsi donc, si lton diminue le débit de produits évacués en réduisant la vitesse de rotation du pla- teau, on réduit aussi automatiquement la vitesse de descente des produits à traiter dans les tours.
Les produits entraînés par les rainures 30 du plateau 29 sont amenés par la force centrifuge à la périphérie de ce dernier, d'où ils tombent dans le canal 41 de la vis transporteuse 42, qui les déverse en 45 dans une vis transporteuse normale 46 qui ramè- ne les produits provenant de deux tours contigues à une dernière vis transporteuse 47 emmenant les produits traités vers l'extérieur de l'installation. Il y a donc une vis transporteuse 46 pour chaque paire de tours prévue.
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Le séchage'dans les tours a lieu sous l'action de gaz chauds provenant d'une installation de chauffage appropriée (non représentée), par exemple équipée le braleurs industriels au mazout.
Les gaz chauds sont envoyés dans quatre conduits 24 pour chaque tour, aboutissant chacun à une chambre déterminée de l'intérieur de la tour. Le débit dans chaque conduit peut être commandé dans une certaine mesure ce qui, joint à la commande des clapets 19 reliant les chambres entre elles, permet un réglage très souple et très précis des conditions de chauffage sur la hauteur de la tour.
Dans chaque chambre, les gaz chauds passent à travers les parois perforées de l'enveloppe intérieure 15, puis ils traversent l'espace entre les deux enveloppes, oû se trouvent les produits à traiter. Une partie de cas gaz chauds s'échappe à travers des perforations prévues dans l'enveloppe extérieure 15, au dehors de la tour. Le restant des gaz chauds monte entre les deux enveloppes, passant entre les produits descendants. Une accumulation de ces produits se produisant sur les grilles 20, les gaz seraient forte- ment ralentis à cet endroit, avec le risque de voir la création d'un véritable "bouchon" qui gênerait le fonctionnement normal de l'ins- tallation.
Afin de remédier à ce désavantage, la paroi extérieure 14 est perforée de part et d'autre des grilles 20 et les gaines extérieures 23 recouvrent ces parties perforées, ce qui permet aux gaz de contourner, sans résistance appréciable,l'accumulation des produits se trouvant sur les grilles 20.
Tous les gaz chauds, quel que soit le chemin qu'ils ont suivi, parviennent au sommet des tours, en dessous du réservoir 5.
Leur seule possibilité d'échappement étant constituée par les per- forations des tôles 8 du fond du réservoir, ils sont amenés à tra- verser les produits à traiter se trouvant dans ledit réservoir, ce qui procure un pré-séchage des produits.
Les gaz chauds sont ainsi utilisés au maximum, ce qui rend l'exploitation de l'installation très économique. Toutefois, cette
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utilisation maximum des gaz a pour conséquence de réduire énormé- ment leur pression lorsqu'ils parviennent au sommet et, afin d'ac- célérer leur circulation, les extracteurs 1 à circulation forcée, de type connu, sont installés à la partie supérieure du bâtiment.
Dans le présent exemple, quatre de ces extracteurs ont été prévus.
L'installation ainsi conçue permet donc de réaliser de façon continue le séchage de matières pouvant se mettre en tas.
,telles que des chicorées, des cosettes de betteravea, eto, et ce très économiquement, grâce à l'utilisation totale des gaz de sécha- ge, et avec une grande sécurité, les nombreux réglages prévus per- mettant de tenir compte de toutes les circonstances possibles.
Il doit être entendu que l'invention n'est nullement limi-. tée à la réalisation'décrite ci-avant et que bien des modifications peuvent y être apportées, sans sortir du cadre du présent brevet.
,
On pourrait notamment envisager un plus grand nombre de tours au une autre disposition en plan de celles-ci. Il est aussi i possible d'augmenter ou de diminuer le nombre de divisions transver- sales des'tours, notamment pour tenir compte du genre des produits à traiter.